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Le marketing selon Kotler, comment créer, conquérir et dominer un marché

( Télécharger le fichier original )
par Ahmed Fellah
Université Hassan II, Aïn chock - Licence en economie et gestion 2006
  

Disponible en mode multipage

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Remerciements :

Ce mémoire est le résultat d'un effort constant. Cet effort n'aurait pu aboutir sans la contribution de nombre de personnes. Ainsi se présente l'occasion de leurs adresser mes plus vifs remerciements :

- Je tiens à remercier tout particulièrement mon encadreur le professeur EL Khayari Mostapha qui m'a beaucoup orienté pour la réalisation de ce modeste travail.

- Je remercie aussi tous mes amis qui m'ont encouragé et aidé pendant la préparation de ce mémoire et à qui je souhaite bonne chance dans leurs projets d'avenir.

- Reconnaissance à mes parents qui m'ont motivé et qui ont fait tous leurs efforts pour m'aider tous au long de mon parcourt d'étude jusqu' aujourd'hui.

- Je ne veux pas oublier de remercier tous les professeurs qui m'ont enseigné et à tous ceux qui m'ont aidé de prêt ou de loin pour atteindre mes objectifs.

- Je remercie également la Faculté Ain Chock des sciences juridiques, économiques et sociales avec tous ses effectifs pour tous les efforts qu'elle a pu fournir, et à qui doit être reconnaissant chaque étudiant pour le coud de pouce qu'elle nous assure.

Avant propos :

En tant qu'étudiant en troisième année à l'université Hassan II Ain chock en économies et gestion, la réalisation d'un mémoire est nécessaire. D'abord en tant qu'obligation, et aussi comme une orientation ou une image sur ce que vous allez faire dans ce qui suit de votre parcours d'étude.

Après avoir hésité sur plusieurs sujets, ma décision a été fixée sur le thème du marketing. Un thème que j'ai choisi non pas contraint, mais plutôt par intérêt.

Dès la première fois, j'ai constaté que le marketing était un carrefour pour d'autres disciplines, il s'inspire de l'économie politique, des sciences sociales (comportement du client), du management, utilise les méthodes statistiques et mathématiques (étude de marché, collecte d'information...) ainsi que sa liaison directe avec les technologies de pointe et d'information qui contribuent d'une manière impressionnante dans son développement. A savoir aussi que les théories marketing sont valables partout aussi bien pour les établissements publics que privés. Donc on doit reconnaitre que le succès de la majorité des entreprises aujourd'hui repose en grande partie sur le marketing.

Je n'ai pas cherché mille chemins pour la recherche d'un ouvrage, je me suis automatiquement mis dans la tête le choix des ouvres d'un grand professeur et auteur de plusieurs livres considérés dans leurs majorités comme références pour toute personne intéressé par cette discipline, il s'agit de Mr. Philip Kotler.

J'ai choisit comme ouvrage « le marketing selon Kotler » qui se présente comme suit :

Plan :

§ Remerciements :

§ Avant propos :

§ Introduction :

Première partie : le marketing stratégique

1) Rentabiliser grâce à un marketing d'exception :

2) Comprendre, créer, communiquer et délivrer de la valeur :

3) Identifier les opportunités et élaborer une offre ciblée de valeur :

4) Elaboré la proposition de valeur et construire le capital-marque :

Deuxième partie : le marketing tactique

5) Comprendre et utiliser l'intelligence du marché :

6) Formuler le mix marketing :

7) Acquérir, conserver et développer la clientèle :

8) Concevoir et délivrer plus de valeur aux clients :

Troisième partie : le marketing administratif

9) Mettre en place une planification et une organisation efficaces :

10) Evaluer et contrôler le marketing :

Quatrième partie : le marketing évolutif

11) S'adapter a l'ère nouvelle du marketing électronique:

§ Conclusion :

Présentation de l'auteur :

« Les acheteurs futés d'aujourd'hui ne vendent pas des produits ; ils vendent des paquets d'avantage. Ils ne vendent pas la valeur d'achat seulement ; ils vendent la valeur d'utilisation. » (Philip Kotler dans Kotler sur le marketing)

Né le 27 mai 1931 à Chicago. Dr Philip Kotler est distingué comme professeur par fils de la commercialisation au plan international à l'école graduée de Kellogg d'université du nord-ouest de la région de Chicago, dont la philosophie repose sur l'application du processus triptyque Segmentation/Ciblage/Positionnement. On lui doit également la formalisation du mix marketing (les éléments essentiels dans la confrontation d'une offre marketing à un marché) en quatre "P" : Product, Price, Place & Promotion c'est-à-dire Produit, Prix, Distribution & Communication. On peut y ajouter une cinquième variable se rapprochant de la distribution : la force de vente.

Voici en quelques lignes l'essentiel du parcours du professeur Philip Kotler :

- Il a reçu un master à l'Université de Chicago et un doctorat à la MIT, tous deux en sciences économiques. Il a fait des recherches post doctorales en mathématiques à l'Université d'Harvard et en sciences du comportement à l'Université de Chicago.

- Le professor Kotler est. l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont : « Marketing Management : Analysis, Planning, Implementation and Control » ;  « Principles of Marketing » ; « Marketing models » ; « Strategic Marketing for Non - Profit Organisations » ; « Social Marketing » ; « The marketing of Nations » ; « Marketing of Hospitality and Tourism » ; « Marketing for Congregations » ; «Marketing for Health Care Organisations» ; «Strategic Marketing for Educational Institutions »

- Il a publié plus de 100 articles dans plusieurs journaux de sciences de gestion et dont beaucoup ont obtenu le prix de «meilleur article».

- Membre du bureau des administrateurs de la « school of the Art institute » de Chicago et du comité consultatif de la fondation Peter Drucker.

- Le professeur Kotler est aussi consultant au sein de grandes entreprises comme IBM, General Electric, AT&T, Honeywell, Bank of America, Merck et bien d'autres dans les domaines de marketing stratégique, de marketing des organisations ou de marketing international.

- Il a été le premier professeur à recevoir le prix « Distinguished Marketing Educator Award » de l'association américaine de marketing (A.M.A) en 1985.

- Il a été choisi comme étant « Leader dans la Pensée Marketing » par les membres académiques de l'A.M.A dans une étude de 1975.

- Le professeur Kotler a aussi reçu en 1978 le prix « Paul Converse Award » de l'A.M.A en honneur à sa contribution à la discipline Marketing.

- En 1995, « The Sales and Marketing Executive International » (SMEI) l'a nommé homme marketing de l'année.

- En 2002, il a reçu le prix « Marketing educator of the Year » de « The Academy of Marketing Science »

- Le professeur Kotler a aussi reçu les doctorats honorifiques de l'université de Stockholm, de l'université de Zurich, de l'université d'économie et d'affaires d'Athènes, du groupe HEC de Paris, de l'université d'économie de Vienne, de l'université d'économie de Budapest et de l'université catholique de Santo Domingo.

Il a consulté beaucoup d'États et compagnies étrangères - comprenant IBM, Michelin, banque de l'Amérique, le Merck, la General Electric, le Honeywell, et le Motorola - dans les secteurs de la stratégie et la planification de vente, l'organisation de vente, et la commercialisation au plan international. Il présente aussi des conférences continues sur de principaux concepts et développements de vente aux compagnies et des organismes aux États-Unis, l'Europe et l'Asie.

Introduction :

A l'origine du comportement de tout individu se trouve le besoin, il s'agit d'une exigence née de la nature ou de la vie sociale (se nourrir, se vêtir, ressentir des émotions...), ensuite vient le désir, qui porte sur le moyen de satisfaire le besoin, si les besoins sont limités, les désirs sont par contre infinis et en perpétuelle évolution. Le marketing vient pour influencer ces désirs de sorte que l'envie pour un produit se traduit par une demande.

Avant l'ère du marketing, l'orientation de l'entreprise se basait sur la logique de la production, la maximisation du profit et la minimisation des coûts, une époque où les fournisseurs étaient rois, la demande était nettement supérieur à l'offre, l'écoulement des produits était assuré, il suffisait seulement de produire. Le marché était caractérisé par une pénurie de biens, l'entreprise se contentait de produire sans prendre en compte les avis des clients.

Aujourd'hui tout a changé, la croissance démographique qu'a connue le 20ème siècle a été le point de départ de tous ces bouleversements, des transformations très importantes dans les attitudes et les comportements d'achat des gens nécessitant aussi des changements auprès des entreprises. L'offre devient supérieure à la demande, il va falloir se battre contre une concurrence de plus en plus acharnée qualitativement et quantitativement. Le consommateur va retrouver devant l'embarras du grand choix que va lui offrir le marché, donc on est passé à une époque où le client est roi. Les entreprises ont compris qu'il faut se placer du coté du consommateur, solliciter ses avis pour connaitre exactement ce qu'il veut, le département vente se s'est transformer en département marketing qui s'occupe en plus de la vente, des études de marché, le ciblage, le choix de produits, la fixation des prix, la communication, la distribution et d'autres fonctions. Avec ces mouvements, Les produits sont de plus en plus différenciés, le cycle de vie d'un produit est devenu plus court, les prix sont tirés vers le bas, les coûts ont augmenté et les marges se sont rétrécies. Ces changements ont rendue insuffisant l'application des anciennes conceptions du marketing centré sur la vente.

Les entreprises se trouvent de plus en plus dépendantes à des variables qui manipulent tout leurs fonctionnements et leurs prises de décisions, tels : l'environnement géographique, technique, économique, sociologique, psychologique, politique, légal...etc. donc, les entreprises ne peuvent que subir (disparaitre), gérer (gestion de marché, politique de suiveur), ou anticiper (politique de leader, elle fait le marché). Dans cet environnement incertain et instable seul les entreprises en veille permanent et en ouverture total sur ce qui se passe autour d'elles sont capables de surmonter la voracité de la concurrence. L'évolution des exigences des consommateurs a fait naissance d'un marketing individualisé, visant à délivrer plus de valeurs à ses clients, faisant des relations très étroites avec eux, suivant leurs comportements, essayant d'adapter leur offre à eux et veillant à les satisfaire pour les fidéliser à vie. Ce nouveau marketing se fonde de plus en plus sur la maitrise de l'information et l'innovation. Les entreprises sont toujours à la recherche d'opportunité à leurs créations, ils adoptent de novelles méthodes de travail tels que : la vente par téléphone, par internet, téléachat, e-commerce, e-mailing...etc.

Dans ce résumé, On va aborder un ensemble de chapitres qui présente le passage d'un marketing dit préhistorique à une nouvelle forme de marketing basé sur des techniques qui visent à aider les entreprises à délivrer une offre qui correspond parfaitement aux attentes des clients et qui s'adapte en permanence avec leurs exigences, une offre très personnalisé qui consiste une concentration d'effort sur des cibles très petites (niches) et qui ne cessent pas de se réduire au fur et à mesure. L'importance de la planification et du control dans la concrétisation de la stratégie, de sa réactivité et de sa flexibilité. On va clôturer par un chapitre qui parle de l'impact du développement technologique sur le marketing, les changements et les conséquences qui ont marqué cette révolution digitale et quelques principes pour la réussite dans ce nouveau contexte. La compétition sera jouer sur des petites particularités que tous le monde ne peut pas les voir, seul les plus vigilants, les plus performants et les plus expérimentés sauront les détecter, et donc ceux qui vont les exploiter créeront des avantages comparatifs par rapport aux autres.

Première partie :

LE MARKETING STRATEGIQUE

1) Rentabiliser grâce à un marketing d'exception :

Dans un environnement incertain marqué par la globalisation et le développement technologique, les entreprises ont du mal à apprécier l'évolution de leurs marchés ainsi que les besoins de leurs clients. Ajoutons à cela la concurrence, la dérégulation et la privatisation. Les entreprises ne peuvent plus survivre en tenant compte des recettes du passé. Car la stratégie gagnante de l'an dernier peut conduire aujourd'hui au déclin.

Toutes ces conditions obligent les entreprises commerciales vendant des biens et services, les organismes public, les organismes à but non lucratif, les écoles, les musées, les clubs...etc., A pratiquer le marketing pour attirer des clients, des étudiants, des visiteurs, des adhérents...etc.

Alors ils doivent se poser la question suivante : Y a-t-il des règles de succès en marketing ?

Nombreuses serons les réponses, il y en a qui vont opter pour l'amélioration de la qualité, car une qualité déficiente et synonyme de mauvaises affaires, donc insatisfaction des clients. Mais en tenant compte des différences de besoins des clients, la qualité peut ne pas être une priorité, et donc un bon produit ce n'est pas un produit de qualité mais un produit qui répond à leurs attentes. C'est ce qui explique aussi la nécessité d'un certain niveau de service, qui varie aussi en fonction des attentes. Le prix constitue l'élément le plus perceptible par les consommateurs, donc opté pour des prix bas peut aussi bien constituer un élément d'incitation à l'achat comme il peut être un indicateur de mauvaise qualité, alors un minimum de qualité et de service doit être offert parceque le client doit sentir qu'il a acheté le produit en raison de sa valeur et pas seulement son prix. Pour les entreprises qui ont une forte part de marché, elle bénéficie d'une bonne image de marque et d'économies d'échelle, «  le client est assuré d'acheter une marque connue » mais cela ne garantit pas nécessairement la rentabilité puisqu'ils n'ont pas la capacité de s'adapter avec les changements conjoncturels. Certains ont essayé d'adapter l'offre car beaucoup de clients souhaitent acheter des produits personnalisés, mais cette option est généralement trop coûteuse. D'autre ont cherché à améliorer leurs produits créant ainsi un avantage concurrentiel, mais certains produits atteint la limite de leurs possibilités en termes d'amélioration, ce qui a amené plusieurs entreprises à innover pour bénéficier de profits substantiels grâce à l'introduction de nouveaux produits ou services. Quelques entreprises ont choisi d'investir dans les marchés à forte croissance comme l'électronique, la biotechnologie, la robotique et les télécommunications dans lesquels vous devez investir continuellement pour survivre tout en risquant l'échec total. Il y en a qui ont cherché la fidélisation de la clientèle et même d'aller au-delà de ses attentes jusqu'à l'enchantement. Mais l'erreur c'est ils vont devenir de plus en plus exigeants c'est-à-dire de plus en plus difficile à satisfaire, ils auront besoin d'un produit de meilleure qualité, un service adapté, facile à employer, personnalisés et garantis, tous cela aux prix et le plus bas sans être assurer de leurs satisfaction. Alors c'est à l'entreprise de choisir lesquels de ces formules elle peut satisfaire rentablement.

Il n'y a pas donc de recette marketing qui garantisse le succès, il ne suffit pas de faire un peu mieux que la concurrence, car ceux-ci peuvent rattraper leur recule et même vous dépasser. Selon le professeur Michael Parter c'est l'absence de stratégie robuste qui crée les écarts, et donc c'est cette dernière qui est source d'avantage concurrentiel.

Dell computer s'est imposé en maîtrisant le marketing direct (vente par téléphone) puis en vendant par Internet, d'autres ont également gagné en innovant (Sony, IKEA, General Motors...). Ces innovations peuvent faire l'objet d'imitation mais ils n'aboutiront jamais aux résultats de la firme innovante car il est plus difficile de comprendre leurs architectures stratégiques.

D'après les constatations de quelques managers auprès de leurs clientèles, ces derniers sont de plus en plus sensibles aux prix, aux marques de distributeurs, ils ont des exigences élevées en matière de services et ils sont de moins en moins fidèles, ce qui entraîne la baisse de la rentabilité qui est aussi menacée par l'augmentation des dépenses publi-promotionnelles et commerciaux, la concurrence accrue des marques d'enceinte et du pouvoir croissant des distributeurs. C'est ce qui préoccupe beaucoup de PDG qui se plaignent de l'inefficacité de leur marketing appelé par le professeur Philip Kotler « un marketing préhistorique » qui :

ü Confond marketing et vente.

ü Cherche à dégager un bénéfice sur chaque transaction, sans prise en compte de la valeur à vie du client.

ü Établi les prix en fonction des coûts et non des objectifs.

ü Gère chaque outil de communication isolément sans l'intégrer au sein d'une politique d'ensemble.

ü Cherche à vendre un produit plutôt qu'à satisfaire un besoin.

Ce mode de pensée s'efface au profit d'un nouveau mode basé sur l'amélioration des connaissances du marché, l'intérêt des technologies de communication moderne et approfondissement de la compréhension du métier et des coûts des clients, leurs invitation à participer dans la conception des produits, l'adaptation de offre en fonction des besoins des clients, le recourt à des médias ciblés avec une politique de communication intégrée afin de délivrer aux clients un message cohérent, joignables 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ils savent repéré les clients les plus rentables, améliorent leurs services en permanence et considère leurs distributeurs comme des partenaires et non des adversaires. Le succès ira à ces entreprises qui inventent de nouvelles façons de communiquer et délivrer de la valeur.

2) comprendre, créer, communiquer et délivrer la valeur :

La croissance et l'oxygène de l'entreprise, c'est son actif le plus important, mais il ne faut pas faire de la croissance un objectif en soi, on doit plutôt viser la croissance rentable. Généralement, les managers cherche à accroître leurs chiffres d'affaires et leurs profits plus vite que la concurrence en pourchassant chaque marché et chaque clients risquant de perdre leurs cibles, diluer leurs images et de gaspiller leurs ressources. Le marketing a pour rôle d'engendrer une croissance rentable en détectant les opportunités commerciales et d'imaginer des stratégies de conquête sinon de domination, mais son image et encore floue.

Beaucoup de PDG n'accepte ni les taux élevés d'échec de leurs nouveaux produits, ni l'augmentation des budgets commerciaux, ni l'érosion des parts de marché et des marges, ni aucun autre signe de défaillance, en plus de ça, ils confondent entre le marketing et la vente. Bien sûr le marketing comprend la vente, mais son rôle ne peut pas se limiter à celle-ci. Il intervient bien en amont, son rôle est de découvrir les besoins insatisfaits et de voir si une opportunité y correspond.

Le marketing accompagne le produit tout au long de son cycle de vie, cherchant à l'améliorer tout en attirant de nouveaux clients. Les responsables marketing regrettent que leurs directions générales considèrent leurs budgets comme des dépenses et non pas comme des investissements, ils regrettent aussi que l'accent soit mis sur le court terme plutôt que le long terme et qu'ils n'encouragent pas la prise de risque. En plus, le marketing est confié à un seul département, chose que David Packard l'un des deux fondateurs de HP a contesté en disant que : « le marketing est trop important pour être confiés au seul département marketing». Ce n'est pas le problème du département marketing si les clients sont insatisfaits mais c'est plutôt de toute l'entreprise qui doit orienter tous ses départements vers le client.

La distinction entre les trois niveaux de performances est importante, selon qu'il s'agisse d'un marketing réactif, le marketing anticipatif ou d'un marketing du besoin :

· Le marketing réactif : qui donne des solutions à des besoins préexistant.

· Le marketing anticipatif : qui consiste à anticiper un besoin latent, il est plus risqué car on peut proposer un produit trop tôt ou trop tard, ou bien se tremper sur l'évolution de la demande.

· Le marketing du besoin : qui est le plus actif, il intervient lorsqu'une entreprise lance un produit ou un service que personne n'a demandé ni même imaginer. C'est le cas du walkman qui est devenu un article courant.

Selon le type du marketing, l'entreprise pourra donc être guidée par le marché ou bien guidée elle-même le marché, mais est-ce qu'elle peut servir tout marché aussi grand qu'il soit ?

Un marché est rarement homogène, il est composé d'individus différents les uns les autres par leurs habitudes, leurs goûts, leurs comportements ou leurs besoins. Donc tenir compte de ces différences ou l'inverse constitue le choix de la cible auxquelles on s'adresser. D'un marketing de masse qui ne tient pas compte de différence de besoins et qui propose un produit standard, à un marketing personnalisé qui tient compte des particularités de chaque clients, le marketing ciblé est la voie médiane entre ces deux extrémités, il s'articule sur la notion de segmentation qui consiste à découper le marché en sous groupe homogène selon des critères de segmentation qui regroupe des individus qui recherche les mêmes avantages : (prix attractif, bonne qualité, commodité...). Ces critères doivent être pertinents et mesurables afin de permettre de dénombrer les individus de chaque segment et de vérifier l'existence de différence de comportement entre ces segments. L'objectif est donc de détecter les besoins insatisfaits qui représentent aussi des opportunités de rentabilité. Ensuite, l'entreprise doit choisir entre deux possibilités : ne s'attaquer qu'à un seul segment ou bien choisir plusieurs segments.

Dans le premier cas l'entreprise est confrontée à moins de concurrents, elle peut facilement identifier les acheteurs potentiels et donc de concevoir une offre plus ciblée et plus attractive, ce qui donne à l'entreprise de bon chance à devenir « le choix référence », d'accroître sa part de marché et ses marges. Mais le risque d'appauvrissement de ces segments a poussé de nombreuses entreprises a opté pour la segmentation multiple, qui leurs offrent moins de risque.

Les spécialistes du marketing ont de plus en plus de mal à définir des segments stables et homogènes, les consommateurs se réduisent de moins en moins en catégorie, on parle davantage de micro segments, c'est-à-dire : le découpage de marché en niche qui regroupe un petit nombre de consommateurs aux comportements similaires et qui ont des besoins clairement définis, c'est le cas de marché de voitures de sport. Cette stratégie offre l'avantage de connaître chaque client personnellement, pratiquée des marges plus élevées sachant que les clients sont prêts à payer plus pour une offre plus adaptée à leurs besoins. Mais elle présente les mêmes risques qu'une segmentation unique.

Dans plusieurs marchés, la stratégie de niche est devenue la norme :

ü Tétra détient 80 % du marché mondial des poissons tropicaux

ü Hohner détient 85 % du l marché des harmonicas

ü Becher à 50 % du marché des parapluies de très grande taille

Le succès de ces entreprises généralement anciennes ou familiales tient à trois règles :

1. Attachement aux clients, produits performants et services irréprochables

2. Contact régulier avec les clients

3. L'innovation

Les entreprises peuvent aller encore plus loin dans l'identification de groupe de clients aux besoins identiques.il s'agit de découvrir des micro-marchés en se basant sur des banques de données qui contiennent de nombreuses informations sur les historiques d'achat, les préférences et d'autres caractéristiques de la clientèle. Les sociétés de vente par correspondance, les opérateurs téléphoniques, les banques et les sociétés d'assurances dans de véritables entrepôts de données prêts à être analysé.

En dernier lieu on trouve un marketing personnalisé qui est basé sur la production modulaire qui peut être combinée à l'infini. Par exemple BMW personnalise ses produits en multipliant les options. On doit donc ne pas le confondre avec le marketing sur mesure qui consiste à élaborer un nouveau produit à chaque fois.

3) Identifier les opportunités et élaborer une offre ciblée de valeur :

Une opportunité peut être soit un domaine d'intérêt ou un besoin insatisfait, l'art du marketing consiste à découvrir, développer et exploiter des opportunités. Donc une entreprise doit être capable de détecter et de bien saisir toutes les sources d'opportunité. Kotler les a définies en 3 situations :

· la première situation apparaît généralement lors des guerres et des catastrophes naturelles, engendrant ainsi une offre inférieure à la demande, donnant la possibilité aux entreprises de pratiquer des prix élevés. Mais de telles opportunités sont temporaires et sautent aux yeux de tout le monde.

· La deuxième situation apparaît lorsqu'une entreprise améliore un produit ou un service, trois méthodes peuvent être utilisées :

- La détection de problème : plusieurs produits font l'objet d'insatisfaction auprès de la clientèle, par exemple : (une voiture qui consomme trop, une batterie qui ne dure pas longtemps ...). Ce qui peut amener les entreprises à améliorèrent leurs produits.

- La recherche de l'idéal : les responsables marketing invitent des consommateurs pour imaginer une version idéale du produit ou du service qu'ils utilisent. Normalement, les souhaits ne sont pas difficiles à satisfaire, mais parfois elles peuvent comporter des éléments contradictoires.

- La chaîne de consommation : les responsables demandent aux consommateurs de décrire la façon dont ils acquièrent, utilisent et disposent de produits, ils construisent alors une « chaîne de consommation » et étudie la façon dont l'entreprise pourra à chaque stade introduire de nouveaux produits, services ou avantages.

· La troisième situation diffère des deux précédentes, car ils s'appuient sur l'expression des besoins exprimés par leurs clients tandis que celle-ci leurs propose des produits nouveaux qui n'ont jamais été demandés comme le walkman, le caméscope, le nylon...etc. Ces produits ont été créés dans des laboratoires de recherche.

Pour qu'une entreprise puisse découvrir plus d'opportunité, elle ne doit pas se contenter d'attendre ses vendeurs pour lui communiquer des informations sur les besoins des clients, car ils sont trop occupés, et même s'ils veulent le faire, ils ne savent pas à qui s'adresser. Les entreprises espèrent aussi que les idées émergent des équipes de recherche et développements, ces derniers sont préoccupés par leurs propres projets ou les projets qui lui sont assignés.

Donc trouver des solutions pour ces problèmes est très important, dans cet ouvrage Kotler a présenté deux solutions pour aider les entreprises à innover :

§ Le manager des idées :

Il consiste à mettre en place une structure qui permet de canaliser les flux d'idées vers un point central où elles seront rassemblées, analysées et évaluées. Pour cela il faut :

1. Nommer une personne expérimentée et respectée à ce poste.

2. Créer un comité multidisciplinaire rassemblant tous les départements afin d'évaluer les nouveaux projets.

3. Mettre en place un numéro vert pour toutes personnes qui voudraient transmettre des idées.

4. Encourager tous les collaborateurs de l'entreprise à y participer.

5. Mettre en place un programme de reconnaissance qui récompense ceux qui ont présenté les meilleures idées au cours de l'année.

Ce plan permet aux idées de circuler plus librement, éviter les déperditions et donne naissance à une culture d'entreprise orientée vers l'innovation.

§ La stratégie de rupture :

Les entreprises se trouvent souvent en difficulté lorsqu'ils n'atteindront pas leurs objectifs de vente, endommageant ainsi leurs niveaux de profits. C'est pour cela que les entreprises sont obligées à changer de rythme afin qu'ils puissent sortir de ces impasses. Par exemple : Générale Electrique, un fabricant de scanners dont le prix peut aller jusqu'à un million de dollars qui ne pouvait être acheté que par les grands hôpitaux. La direction a chargé quatre équipes pour trouver des idées de rupture afin de servir des hôpitaux qui avaient moins d'argent pour accroitre leurs ventes et donc leur profit.

Après avoir identifié les opportunités, l'entreprise doit choisir pour ne retenir que les meilleurs. En général, elle met en place des critères de choix afin d'éliminer les idées qui ne sont pas en adéquation avec leur plan de développement. Pour une meilleure évaluation, l'entreprise doit calculer la probabilité de succès de chaque projet avant de l'accepter.

Ø La probabilité de succès est calculée en fonction de trois paramètres :

Le succès ou l'échec diffère d'un produit à un autre, pour les produits de grande consommation, le taux d'échec peut atteindre 80 à 90 % parce que les nouveaux produits sont souvent très proches des anciens et aussi à cause de l'inefficacité de la publicité, tandis que dans le domaine industriel, le taux d'échec n'est que de 20 à 30 % et cela parce que les produits ne sont lancés qu'une fois les besoins qualifiés et les avantages prétestés.

Plusieurs entreprises qui ont connu de grands succès ont un certain nombre de points communs :

- les produits à succès avaient un taux de rentabilité prévisionnelle très élevée.

- Ces produits sont souvent les premiers de leurs catégories lancées sur le marché.

- le président est très favorable à l'innovation et aux programmes de lancement de produits.

4) Elaborer la proposition de valeur et construire le capital-marque :

Face à un consommateur de plus en plus bombarder par les marques, il faut plus que jamais consacrer plus de soin au choix de la marque. Le rôle du marketing ne se limite pas au choix d'une bonne marque et de sa promotion massive. Evian est une eau minérale comme les autres qui sert à se rafraîchir, mais un consommateur préfère l'acheter même beaucoup plus cher qu'une autre marque, cela est justifié par sa bonne image de marque.

La construction d'une marque forte comporte de nombreuses étapes regroupées autour de deux pôles : et la construction du capitale-marque.

Pour l'élaboration de la proposition de valeur, l'entreprise doit choisir les grandes lignes du positionnement, parce qu'aucune entreprise ne peut exceller en tout. Certains analystes (Michael Porter, Michael Treacy et Fred Wiersema) prétendent qu'une entreprise peut rechercher soit le leadership technologique c'est-à-dire les meilleurs produits, l'excellence opérationnelle c'est-à-dire la fiabilité et l'intimité des relations clientèle c'est-à-dire prendre en compte de leurs besoins.

Il est très difficile d'exceller dans deux ou trois domaines en même temps, car chaque discipline exige des approches managériales incompatibles avec les autres. Par exemple : McDonald's et le champion de l'excellence opérationnelle, s'il essaie de s'adapter à la clientèle (stratégie d'intimité), il perdra en efficacité. Mais cela n'exclut pas qu'il en a des entreprises qui ont pu exceller dans plus d'une discipline, tels est le cas de Procter & Gamble et de Toyota.

Les spécialistes énoncent quatre règles de succès :

1. Devenir le meilleur dans l'une des disciplines.

2. On peut lire un niveau satisfaisant dans les deux autres.

3. Continuer à investir dans sa discipline de prédilection afin de garantir l'avance sur les concurrents.

4. Améliorer son niveau de performance dans les deux autres, compte tenu du progrès effectués par la concurrence

Une fois choisie les grandes lignes du positionnement, il faut ensuite le définir de façon plus spécifique afin de justifier les avantages de l'achat d'un produit.

Plusieurs entreprises pratiquent un positionnement à avantage unique (meilleure qualité, fiabilité, durabilité, meilleur prix... Etc.), il y en a ceux qui choisissent deux ou plusieurs avantages comme l'a fait Volvo. En plus de la sureté, ils ont ajouté la durabilité qui lui ont permis de réussir dans le Mexique.

Ø Plusieurs pistes sont envisageables dans le choix d'un positionnement spécifique :

§ le positionnement par l'attribut : l'entreprise choisit une caractéristique ou un attribut à privilégier, mais il n'y a aucun avantage mis en avant, donc cette stratégie est assez limitée. Exemple : c'est le plus ancien hôtel.

§ Le positionnement par l'avantage : le produit est présenté à travers des promesses. Exemple : Tide lave plus blanc.

§ Le positionnement selon l'utilisateur : on positionne le produit comme le meilleur pour une application donnée. Exemple : Nike présente les meilleures chaussures pour courir.

§ Le positionnement par l'utilisateur : le produit est adapté à une cible particulière. Apple décrit son matériel et ses logiciels comme les meilleurs pour les designers graphiques.

§ Le positionnement par rapport à la concurrence : on met en avant un élément de différenciation du produit face à la concurrence. Exemple : Seven Up est la « Non Cola ».

§ Le positionnement par rapport à la catégorie de produits : l'entreprise peut se définir comme le leader de cette catégorie. Exemple : Kodak pour les pellicules photos ou Xerox pour les photocopieuses.

§ Le positionnement par la qualité où le prix : certains produits peuvent être positionnés pour exprimer leur niveau de qualité ou de leur prix. Exemple : Chanel présente des parfums de la très haute qualité avec des prix trop élevés.

Une entreprise doit éviter des erreurs telles qu'un sous-positionnement, un sur-positionnement, un positionnement confus, un positionnement non-pertinent ou un positionnement peu crédible.

On a parlé du positionnement mais sans parler des prix, les acheteurs raisonnent en termes de rapport qualité/prix. L'entreprise doit choisir un positionnement valeur parmi les cinq possibilités :

Davantage mais plus chers :

Ce positionnement est attaché aux produits de luxe, des articles qui revendiquent une supériorité en qualité, en design, en durabilité, en performance, ou en style. Ces produits sont destinés à des consommateurs aisés, qui cherchent le prestige. Exemple : Mercedes, Gucci...

Plus pour le même prix :

Cette stratégie consiste à présenter des produits dits de qualité égale à un prix moins élevé. Elle attaque le segment de haute gamme, c'est le cas de Toyota qui a lancé la Lexus avec un taux de rachat de 60 % soit le double de la moyenne.

Autant pour moins cher :

Presque tout le monde éprouve le plaisir d'acheter un produit ou une marque connue à un prix « discount ». C'est le cas de certains magasins qui commercialisent des marques connues au rabais, et de certains constructeurs qui ont fait fortune en vendant des produits Copie conforme (Cc) à 30 % moins cher.

Moins pour beaucoup moins cher :

Plusieurs personnes remarquent que certains produits ou services trop sophistiqués ou trop exagérés peuvent être à leur portée si les producteurs essaient de supprimer quelques options, c'est une opportunité qui a été saisie par quelques entreprises (compagnies aériennes).

Davantage qu'au moins cher :

Cette possibilité est la plus intéressante du point de vue des consommateurs, elle est utilisée par les magasins spécialisés à large assortiment connus sous le nom de «catégories Killers ».

Chaque marque choisit un positionnement adéquat pour sa cible, mais dire que mon produit offre la durabilité et la sécurité (cas de Volvo) ne suffit pas, car le client cherche à savoir le coût total non pas seulement le prix. Par exemple Volvo offre d'autres avantages : garantie, services on-line, etc. l'ensemble de ces caractéristiques est appelé l'offre globale. Le client va donc examiner la différence entre l'offre globale et le coût total pour chaque concurrent, il choisira bien sûr celui qui lui offre la meilleure proposition-valeur, c'est-à-dire le plus de valeur. Mais il faut savoir que cette valeur ne pourra être prise en compte qu'avec l'existence d'une marque, « un produit sans marque est un produit banalisé ». L'image de marque influence l'acte d'achat est aussi la perception de l'offre globale, la seule indication du nom ne suffit pas. Il faut savoir quelle est sa signification ? Son évocation ? Et quelle préférence engendre-t-il ?

Un nom peut être un nom d'une personne (Honda), d'un endroit (Américain Airlines), une expression de qualité (Duracell), d'un style de vie... Etc.

Ce nom ne doit pas avoir une signification discordante ou négative, il doit être prononçable, mémorisation est chargée de valeurs qui permettront de véhiculer l'identité de la marque. Cette identité est souvent exprimer à travers un mot privilégié, par exemple : Volvo /sécurité, Kodak /photos, BMW / tenu de route, Apple computer/ applications graphiques.

Plusieurs entreprises ont réussi à associer à leurs marques un slogan très signifiant et très attirant, exemple : Ford (la qualité c'est notre priorité). Certains les ont associées à des couleurs, exemple : Caterpillar (le jaune), Coca Cola (le rouge).

Aujourd'hui, presque toutes les entreprises ont un logo, considéré comme leur propre signature. Il sert à véhiculer l'image de l'entreprise à travers une série d'informations représentées par le logo. Donc c'est un élément d'identification par excellence.

D'autres entreprises attachent leur identité à une légende qui est dans la plupart des fois amusantes, exemple : Coca-Cola et sa formule secrète.

La marque implique une relation entre un client est un produit, elle évoque un ensemble de qualités et de services que le client et en droit d'attendre, la fidélité apparaît lorsque les attentes du client sont satisfaites et même dépassées, donc le rôle du chef de marque est bien sûr de construire l'image de sa marque, veillant en même temps à ce qu'elle soit différenciée des autres marques dans l'esprit du public et que cette différenciation correspond aux attentes et aux besoins des consommateurs.

Une bonne marque est une marque qui reflète la mentalité de l'entreprise, et que toute l'entreprise soit en mesure de faire une bonne impression de sa marque.

Deuxième partie :

Le marketing tactique

1) Comprendre et utiliser l'intelligence du marché :

Plusieurs entreprises ont pris conscience que le système d'intelligence est la principale source d'avantage concurrentiel. Du fait qu'il y a beaucoup d'informations, un seul manager ne peut pas toutes les connaître, donc certaines entreprises ont créé des postes de vice-présidents de la connaissance, de l'apprentissage ou encore du capital intellectuel. Elles ont aussi développé un système qui leur permet de trouver l'information nouvelle est de la structurer pour faciliter l'accès et l'exploration.

Le marketing a fait de grands progrès dans ce domaine, il a permis de savoir quelles informations seraient utiles pour la prise de décision, comment les collecter et comment les gérer.

D'abord on va présenter les types d'information qu'une entreprise souhaite saisir.

On retrouve le macro-environnement qui est une source inépuisable d'opportunité. Toutes nouvelles tendances doivent être détectées pour influencer les décisions prises par une entreprise. Donc il faut surveiller sans relâche chacune des cinq composantes du macro-environnement :

l'évolution démographique : Cette caractéristique peut être prédite facilement et avec précision. l'information concerne la structure par âge, le taux de naissance, de mariage, de natalité est aussi une information sur les bilans migratoires qui est une source très précieuse car certaines zones se dépeuplent alors que d'autres deviennent à la mode, ce qui s'est influence sur la consommation. Sans oublier aussi la taille de la population, son âge, son niveau d'études, caractéristiques ethniques, culturelles et religieuses.

L'évolution économique : La population ne constitue pas à elle seule un marché, il faut encore un vouloir et un pouvoir d'achat. Ce pouvoir d'achat est inégalement réparti aussi bien entre les consommateurs comme entre les entreprises. les consommateurs sont souvent répartis en trois classes : aisé, moyenne et modeste. Les entreprises peuvent ainsi orienter leurs produits vers une seules ou plusieurs cibles ou bien choisir un produit standard (Coca-Cola). La conjoncture est un élément déterminant aussi bien pour les consommateurs que les entreprises, si elle est mauvaise, les deux réduiront leurs dépenses et donc la conjoncture deviendra encore plus mauvaise, et inversement

L'évolution des styles de vie : A revenu égale, les styles de vie peuvent être très différents, une personne peut vivre la grande vie, une autre peut mener un style de vie ou le travail et l'épargne domineront. Un style de vie s'exprime à travers les activités, le centre d'intérêt et les opinions. Dans ce cas les entreprises utilisent des techniques promotionnelles et publicitaires appropriée à sa catégorie.

L'évolution technologique : ce facteur a un impact très important sur toutes les entreprises, mais à un niveau plus élevé sur les entreprises qui ont fortement investi dans la technologie dominante. Pour les entreprises qui cherchent à se faire une place dans ce marché, ils doivent fournir des efforts gigantesques pour pouvoir se positionner entre les leaders d'innovation pratiquant la cannibalisation. Ils ont acquis leur leadership technologique grâce à une politique continue et fructueuse d'innovation qui fait que leurs concurrents ont du mal à suivre le rythme imposé.

L'évolution politico-réglementaire : tout changement de régime pourrait soit facilité ou au contraire handicapé le déroulement d'une décision et même le destin d'une entreprise. certaines entreprises essaient d'influencer les processus politique en effectuant des dons et en finançant des parties pour préserver leurs positions.

Chaque entreprise a besoin d'informations sur les consommateurs, les partenaires et les concurrents c'est-à-dire les principaux acteurs dans son domaine d'activité.

Les consommateurs :

Ce sont les individus ou les entreprises qui achètent un produit afin de l'utiliser ou de l'incorporer dans un autre produit, il n'achète pas le produit pour le ventre. Servir et satisfaire les consommateurs, c'est la raison d'être du marketing, pour y parvenir, il faut disposer de nombreuses informations sur la cible :

Qui participent à l'achat ? Les acteurs

Qu'est-ce que le marché achète ? Les biens

Pourquoi le marché a assez-t-il ? Les critères d'achat

Où le marché achète-t-il ? Les détaillants et autres points de vente

Quand le marché assez-t-il ? Le facteur situationnels

Les partenaires :

Ce sont les acteurs qui aident l'entreprise à bien mené ses activités et atteindre ses objectifs de marché. On distingue : les intermédiaires, les fournisseurs, les agences spécialisées et les supports logistiques.

- Les intermédiaires : ce sont toutes les personnes et entreprises qui s'interposent entre les fabricants et les consommateurs (distributeurs, détaillants, agents ou courtiers). Les entreprises ont recours à ces derniers lorsqu'il est un moyen plus efficace d'atteindre le marché cible, sinon il recourt au marketing direct. Le producteur doit les considérer à la fois comme clients et comme collaborateurs, donc, il faut les fidéliser et les motiver pour le bienfait de l'entreprise.

- Les fournisseurs : le succès d'une entreprise dépend en grande partie de la fidélité et de la bonne volonté de ses fournisseurs, un fournisseur défaillant qui livre des produits de mauvaise qualité et qui est injoignable, met en danger la fidélité des clients. Plusieurs entreprises choisissent les fournisseurs qu'ils sont « pas chers », c'est une grande erreur, car en cherchant à économiser des centimes, elles perdent des millions. L'entreprise doit se préoccuper de la capacité, la performance et de la santé de ses fournisseurs tous en les impliquant dans la prise de décision. L'objectif est de faire de l'entreprise et de ses fournisseurs « un agent de livraison de valeur)

- les agents spécialisés : une entreprise travaille avec toutes sortes d'agents spécialisés (agence de publicité, agence de promotion, agence de marketing direct, agence de relations publiques) pour atteindre ses objectifs. La qualité des agences qui varient beaucoup, affecte grandement l'entreprise.

- Les supports logistiques : une entreprise doit enfin s'appuyer sur un ensemble de supports logistiques (transport, expéditeur, société d'entreposage) pour s'approvisionner et distribuer sa production efficacement. La logistique représente en général 10 à 15 % des couts totaux. De substantielles économies peuvent donc être réalisées dans ce domaine.

Les concurrents :

Une entreprise doit se méfier des concurrents les plus proches d'elle, c'est-à-dire qui ont le même marché cible et le même mix marketing. Mais pas n'importe lesquels, elle doit s'informer sur les concurrents les plus dangereux (dominant). Pour certains, l'entreprise doit avoir plus de crainte de la concurrence potentielle que celle actuelle. Les entreprises doivent s'informer régulièrement sur leurs objectifs, leurs stratégies, leurs forces et faiblesses et leur mode de réaction. Pour cela il y a plusieurs façons de collecter l'information :

- les journaux, magazines, et autres imprimés..., on y voit la publicité, les emballages, les déclarations, donc un service de pige est utile.

- Les sites Web des concurrents qui contiennent des informations sur les produits, les prix, les nouveautés, la politique de l'entreprise, les offres d'emploi, les organigrammes, les adresses de filiales, le distributeur et de centres de services.

- Débaucher les emplois des concurrents qui renseigneront sur l'état d'esprit dans l'entreprise, les réactions et initiatives possibles.

- Enquêté sur sa force de vente et de ses distributeurs afin de recueillir leurs impressions et avis sur un concurrent particulier.

- Se comparer à eux en interrogeant les clients, les revendeurs, les fournisseurs et les consultants.

Le problème de l'information, c'est qu'elle est disséminée un peu partout, d'où la nécessité d'un service d'intelligence sur la concurrence, qui se charge de canaliser les informations afin de les mieux l'analyser.

En plus des deux premiers types d'information, on ne doit pas oublier l'environnement de l'entreprise. C'est un espace riche en informations sur les commandes, les prix, les coûts, les stocks, les effets à recevoir, les effets à payer est d'autres informations. Ces informations servent à préparer les prévisions de ventes, les budgets, les comptes de résultats, les bilans, les états de trésor...etc.

Les informations sur les clients sont aussi d'une très grande importance, on les trouve soit dans les cerveaux des vendeurs, soit dans leurs ordinateurs portables. Pour éviter toute perte, les entreprises mettent en place un système de gestion commerciale automatisée qui centralise l'information dans un ordinateur central.

Se contenter de savoir tous les types d'informations n'a aucune importance sans savoir les méthodes qui permettent de les recueillir efficacement.

Il existe trois principales approches en matière de recueille d'informations, on va les présenter par ordre de coûts croissants :

· L'observation :

Un manager peut apprendre beaucoup en observant. En 1970, les spécialistes marketing de Toyota ont observé comment les consommateurs changeaient leurs achats dans leur coffre afin de redessiner les coffres de leurs voitures. L'observation est donc une méthode très importante en matière de recueil d'informations mêmes si elle ne garantie pas toujours des résultats nets et récurrents.

· Les données secondaires :

Ce sont des données déjà existantes. On les examine afin de savoir si elles peuvent répondre en partie ou en totalité aux problèmes posés. C'est plus rapide que de les collecter sur le terrain. Il s'agit de rapports publics, encyclopédies, presse spécialisée et les données commerciales vendues par les entreprises.

· Les données primaires :

On recourt à ces données primaires lorsque les données secondaires sont inexistantes, anciennes, inexactes, incomplètes ou peu fiable. Ce qui nécessite un coût beaucoup plus élevé. Quatre méthodes sont disponibles :

a. les entretiens individuels : il consiste à interviewer plusieurs individus grâce à des entretiens individuels. Les chercheurs recourent à cette méthode lorsqu'ils veulent mieux comprendre un problème ou clarifier un projet.

b. Les entretiens de groupe : rassemble 6 à 10 personnes, et durent en général quelques heures dans lesquels un animateur spécialisé essaie de tirer le plus d'impressions, d'opinion, réactions et avis sur un produit, sur son prix ou bien sur d'autres sujets marketing. Cette discussion est enregistrée et analysé par le manager concerné par cette étude.

c. les enquêtes postales et téléphoniques : ils sont réalisées pour mesurer et décrire les connaissances, les croyances, les préférences et à la satisfaction des consommateurs-cible. Mais le problème de taux de réponse illimité touche la fiabilité de l'enquête. Pour réduire ce risque les entreprises doivent s'adresser uniquement aux sociétés d'études professionnelles.

d. L'expérimentation : c'est le mode de recueil le plus les scientifiques. L'expérimentation a pour but de mettre en évidence des relations de cause à effet, en éliminant le plus grands nombres d'hypothèses rivales.

Vu l'importance de la fiabilité de l'information en marketing et vu sa relative dispersion dans l'entreprise, il peut apparaître opportun de créer un centre de l'information marketing (CIM). Dans un tel centre on serait chargé de définir les besoins en informations, mettre en place des instruments de recherche, collecter et classer l'information, jugée de sa qualité, et la diffuser auprès des personnes concernées.

Le centre gérerait également un système d'aide à la décision marketing, c'est-à-dire un ensemble intégré de données, de systèmes, d'outils et des techniques informatiques permettant de collecter et d'interpréter l'information pertinente en faisant une base pour la prise de décision. Le CIM analyserait également les données à l'aide de méthodes statistiques avancées : la régression multiple, l'analyse discriminante, l'analyse factorielle, l'analyse typologique et l'analyse conjointe. Il appliquerait également des modèles de décision pour segmenter les marchés, fixer les prix et les budgets publicitaires, choix des médias, et planifier l'action de la force de vente.

2) Formuler le mix marketing :

Après avoir fait l'analyse de l'environnement et le diagnostic de l'entreprise, une entreprise définie des objectives qu'elle souhaite atteindre grâce à une stratégie. Cette stratégie comporte un ensemble de décisions et de tâches qui doivent être appliquées, donc qui doivent se traduire par un plan d'action chargée de la concrétisation de la stratégie. Il s'agit du « mix marketing » composé de quatre variables ou politiques (produits, prix, place et promotion) appelées aussi les 4P, ceux-ci constituent l'épine dorsale de l'action marketing. Grâce à ces éléments, l'entreprise peut guider son action tout en respectant le rapport coût-efficacité et offrant un produit qui correspond parfaitement aux attentes de la clientèle.

Au début des années 60, le professeur Jérôme McCarthy a popularisé la formule des 4P qui rattachent chaque P à un ensemble d'activités. Plus récemment, certains critiques pensent que cette conception à oublier quelques éléments ou certaines activités, c'est ainsi qu'ils ont proposé les 6P en y ajoutant la politique et le public. La politique peut grandement influencer les ventes, par exemple : les lois anti-publicité tabac, la vente d'équipements antipollution... Ils ont aussi remarqué que le public change souvent d'humeur et d'attitude. Pour Kotler, la question n'est pas de savoir s'il faut 4, 6 ou 10P, mais plutôt s'il y a une cohérence entre ces éléments et s'il aide à l'élaboration la stratégie et du plan d'action.

À la lumière de ces remarques, nous allons examiner chacune de ces 4P : produits, prix, place et promotion.

Le produit :

Sans parler des composants stratégique du produit, Kotler a distingué deux extrémités. Des produits dits balisés tels que les fruits et les légumes, le sucre, le sel...etc., dans lesquels on doit fournir un grand talent marketing pour les différencier et qu'on peut différencier soit physiquement soit psychologiquement.

À l'inverse, il y a des produits très différenciés naturellement comme les voitures, les équipements lourds ou l'immobilier. Pour ces produits, le design est très important, on lui ajoute souvent un élément de différenciation psychologique comme le prestige (Mercedes), la performance (Porsche), ou la sécurité (Volvo) pour bénéficier d'un avantage concurrentiel pour l'entreprise. Le but est donc de créer une différenciation pertinente et distincte en s'appuyant sur les éléments suivants :

ü Des différenciations physiques : performances, configuration, durabilité, design, style, packaging...

ü Des différenciations dans la disponibilité : produits vendus au magasin, par téléphone, courrier, fax, Internet...

ü Des différences dans le service : livraison, installation, formation, assistance, maintenance, réparation...

ü Des différences de prix : très élevé, élevé, moyen, bas, très bas.

ü Des différences d'image : symbole, atmosphère, événements, médias...

Toutes ces différenciations permettent de bénéficier d'avantages concurrentiels même s'il est parfois temporaire, car ils ne peuvent pas échapper à l'imitation. Alors, les stratégies doivent être flexibles afin de s'adapter avec les situations nouvelles. Dans certains cas, l'entreprise peut choisir de baisser les prix pour protéger sa part de marché, même avec l'existence d'un déficit. Il se peut aussi qu'elle conserve le même prix et perdre en part de marché et en bénéfice. Dans le cas le plus avantageux, l'entreprise va s'appuyer sur de nouveaux vecteurs de différenciations tout en maintenant les produits actuels, ce qui va servir de tremplin pour une meilleure rentabilité.

Ce qu'on peut déduire ce que l'entreprise doit redoubler les efforts pour anticiper la concurrence et de trouver d'autres indicateurs d'avantages.

Le prix :

A la différence des trois autres éléments du mix qui représente des coûts, le prix est le seul à présenter un revenu. C'est par rapport à lui que l'entreprise peut maximiser son profit. Kotler a parler aussi de l'effet prix sur le volume appelé aussi élasticité prix sur lequel les entreprises peuvent se baser pour calculer la sensibilité de la demande par rapport aux prix, une baisse de 1 % aura-t-il un impact positif ou négatif sur la demande ? Ou bien une augmentation de 1 % fera-t-elle un effet positif au non ? C'est grâce à l'élasticité (effet prix) que l'entreprise décide de baiser ou d'augmenter ses prix.

Malgré la tarification des prix, les acheteurs payent de moins en moins les prix indiqués, les fournisseurs accord plusieurs avantagent aux clients comme les réductions, les rabais, les cadeaux et les services gratuits. Dans de telles situations, les gros clients sont très peu rentables. Plusieurs entreprises pratiquent encore la méthode de fixation des prix à partir des coûts, elles ajoutent une petite marge au prix de revient sans se rendre compte de l'offre dans sa totalité. Certains pratiquent une méthode de tarification, qui fixe les prix en fonction de la valeur. Celle-ci consiste à estimer le prix maximum que le client est prêt à payer et fixe le prix un peu en dessous, de façon à attirer les clients, tout en garantissant un bénéfice.

D'autres ont choisi de tarifier leurs offres globales. L'entreprise incite les clients à acheter le plus possible en proposant le tout à un prix inférieur aux éléments séparés, ou bien en proposant des produits de plusieurs gammes, avec un package « haut gamme » ou un package « bas de gamme ». S'il y a plus d'exigences et le client veut un produit personnalisé, elle peut le lui offrir à un prix plus élevé. Dans ce cas chaque gamme offre un ensemble de produits et de services différenciés ce qui permet de garder les clients « dans ses filets ».

La place (Distribution) :

Chaque vendeur doit choisir le mode de distribution de ses produits, il peut choisir entre deux modes : la vente directe ou via à des intermédiaires, et il peut même combiner les deux en même temps.

Citant que Avon détient une force de vente de plus d'un million de personnes et que Dell est considéré comme l'As de vente par téléphone. C'est deux leaders du marketing direct ont choisi ce mode de distribution d'abord pour se différencier des concurrents, et ensuite pour mieux servir leurs clientèles. Pour d'autres comme IBM, ils ont choisi de combiner vente directe et revendeur chose qui n'est pas facile à gérer, ils ont été obligés de commercialiser des produits différents dans les deux circuits.

Dans l'univers de grande consommation, on assiste à une bataille entre vendeurs en magasin et les vendeurs à domicile, ces dernières ont connu un taux de croissance élevée par rapport aux premiers. Le temps est devenu une denrée rare, les gens ont de moins en moins envie d'aller dans des parkings bloqués et des magasins peu accueillants avec un service défaillant. Ils ont maintenant d'autre possibilité : catalogue envoyé à domicile, mailings, téléachat, publicité diffusée dans les médias, marketing téléphonique, e-commerce. Donc les détaillants doivent réagir en essayant de rendre le shopping une expérience gratifiante, amusante et pleine de surprises agréables pour les clients. Exemple de Nike qui a créé un magasin de trois étages à Chicago appelé « Nike Town », ils ont installé des terrains de jeux, des effets sonores et visuels, une ambiance extraordinaire..., ils sont devenus l'une des attractions les plus visités à Chicago.

La promotion (Communication) :

C'est grâce à ce quatrième P que l'entreprise pourra communiquer son image et son message ainsi que son produit. On distingue cinq outils de promotion : publicité ; promotion de vente ; des relations publiques ; la force de vente et le marketing direct.

a) La publicité :

Une action publicitaire comporte cinq principales dimensions : objectif, le message, les médias, le budget et à la mesure des résultats.

D'abord, l'objectif c'est d'informer, de persuader ou de réactiver la mémoire de la cible, il s'agit aussi de privilégier l'attention, l'intérêt, le désir ou l'action.

Quant au message, il dépend du positionnement, donc de la proposition-valeur qui doit être présentée de façon créative, sinon la publicité n'est qu'un gaspillage de ressources, ce dernier influent le choix des médias.

Tout cela nécessite un budget que l'entreprise se charge de fixer selon ses objectifs et sa stratégie.

Et enfin pour mesurer les résultats, l'entreprise doit mesurer l'impact commercial en termes de ventes et le surcroît de la préférence pour la marque.

La publicité est sans égale pour développer la notoriété d'une entreprise, d'un produit, d'un service ou d'une idée. C'est grâce à elle qu'on peut construire une image et une préférence pour une marque. Mais cela ne peut être vrai avec publicité qui se ressemble beaucoup, une publicité mal orientée et mal ciblée ou avec un message flou ou insignifiant. Dans ce cas, les autres outils sont plus efficaces, puisque celle-ci n'a pas d'effet immédiat.

b) La promotion des ventes :

Les techniques de promotion se sont développées de façon incontrôlée, ils attirent beaucoup l'attention des acheteurs. Par exemples « deux pour le prix, cadeaux, tombola, remises... ». De 30 % de leurs budgets publi-promotionnel à 70 %, les fabricants de biens de grande consommation pratiquent excessivement ces techniques, ce qui incite les détaillants à acheter en grande quantité pour bénéficier de réductions et de promotion. Cette opportunité à des répercussions négatives sur la fidélité des clients et sur le capital marque. L'utilisation abusive de ces techniques donne l'impression que le tarif normal est exagéré, donc le client devient lié aux promotions. Une semaine chez cette marque le lendemain chez une autre. En général la plupart des promotions ne rapportent rien.

c) Les relations publiques :

Elles regroupent un ensemble d'activités ou de techniques désignées sous le nom de PENCILS en français (crayon) :

ü P : les publications (journaux d'entreprise, rapports annuels, brochures, etc.)

ü E : les événements (sponsoring sportif, le mécénat culturel, foires et salons.)

ü N : les nouvelles (anecdotes favorables sur l'entreprise, son personnel, et ses produits.)

ü C : les communautés (contributions en temps réel ou en argent aux communautés d'intérêt local.)

ü I : l'identité (papier à lettres, cartes de visite, uniformes)

ü L : le lobbying (efforts visant à influencer favorablement la législation et la réglementation)

ü S : le social (réputation et responsabilité sociale de l'entreprise)

Les relations publiques peuvent être très efficaces même si elles ont tendance à être sous-utilisées, un article sur un nouveau logiciel peut avoir plus d'impact qu'une compagnie qui coûte des milliers de dollars. Il peut même être un facteur d'influence et de valorisation d'un produit avant même sa présence dans les médias.

d) La force de vente :

C'est l'un des outils de communication les plus coûteux pour l'entreprise, mais il est souvent le plus efficace. Il agit sur le terrain grâce à un ensemble de vendeurs et de personnes liées à la vente.

La force de vente ne génère pas seulement des coûts, elle tire également avec elle le chiffre d'affaires. Bien motivé, bien informer et bien encadrés, la force de vente vendra davantage, et plus elle est créative, plus elle contribue directement à la croissance du chiffre d'affaires et de la rentabilité. Pour plus de rendement, il faut toujours un suivi permanent destiné à optimiser sa taille et ses coûts. Les entreprises sont préoccupées par l'amélioration de la productivité de la force de vente. C'est grâce à la réduction du temps improductif et l'automatisation commerciale que les vendeurs font de leurs PC portables leurs bureaux, et de leur domicile leurs lieus de travail, réduisant ainsi le temps de déplacement et le coût de loyer.

e) Le marketing direct :

Grâce à des outils comme le téléphone, Internet, mailing ou bien d'autres, les entreprises diffusent des messages personnalisés vers des cibles d'individus ou d'entreprise dans le but d'obtenir une réaction (achat).

Le fractionnement du marché en multitudes de fragments ou en segments trop spécialisés, a fait du marketing direct l'outil le plus efficace qui permet de se rapprocher et d'analyser de très près des besoins de chaque individu.

Les entreprises n'intègrent pas assez leurs actions de communication, chaque outil est indépendant de l'autre, c'est-à-dire qu'il n'y a pas un message global qui combine entre les différents outils de promotion de manière à la rendre plus efficace. Ce qui manque ces entreprises, c'est un directeur commercial, non seulement chargé de la communication média, mais aussi des uniformes, du décor des camions de livraison, du look des usines...etc. Chaque rencontre entre clients et entreprises doit faire sort que toutes ces occasions délivrent un message cohérent et positif. En outre, une campagne multimédia facilitera instantanément la publication d'un produit et de réduire les coûts de sa production.

Il est de même pour les éléments du marketing mix, la cohérence et la clé de l'efficacité des 4P. Un produit de mauvaise qualité ne peut pas être vendu à un prix élevé et dans des magasins de luxe. L'interrelation entre tous ces variables marketing nécessite une grande coordination, le choix d'un élément dicte souvent le choix de l'autre.

3) Acquérir, conserver et développer la clientèle

Selon Peter Drucker : « le seul centre de profit c'est le client ».

Autrefois, les entreprises avaient tendance de considérer qu'un client est acquis pour toujours. Tout leur temps était consacré à dénicher de nouveaux clients. Aujourd'hui, c'est l'inverse, comme l'a dit Philip Kotler dans cet ouvrage : « le marketing est la science et l'art d'acquérir, de conserver et de développer la clientèle rentable ». Pour beaucoup d'entreprise et dans de nombreux marchés, le coût d'acquisition de nouveaux clients est élevé. Plusieurs marchés sont déjà saturé, et il y a de plus en plus de difficultés à trouver de nouveaux clients solvables. Alors une entreprise performante sait aussi bien gardée qu'acquérir ses clients. Pour arriver à cette finalité, l'entreprise doit surpasser toutes les étapes qu'on va examiner par la suite.

Dépassant les cas d'une pénurie de produits dans lesquelles les clients font la queue pour obtenir un produit, ou encore, quand les entreprises se contentent de donner des catalogues à leurs vendeurs ciblant des clients qui pourraient être intéressés par leurs produits. Même si cette méthode est encore appliquée, elle est souvent trop coûteuse et inefficace. Aujourd'hui, les entreprises fournies à leurs vendeurs les bonnes pistes, afin de rentabiliser le temps consacré à la vente. Trois étapes à suivre pour avoir les bonnes pistes :

v identifier le marché cible :

Comme on l'a noté précédemment, le choix de la cible est considéré comme une priorité, aucune entreprise ne peut s'adresser à tout le monde (segmentation, positionnement). Après le choix de la cible, l'identification des clients potentiels sera plus facile et elle sera encore plus en améliorant leurs connaissances de la cible.

v Communiquer :

Plusieurs outils peuvent être utilisés pour obtenir des pistes (publicité, mailing, télémarketing, les foires, les salons...etc.), on peut aussi acheter des noms auprès des vendeurs de listes et autres courtiers qui possèdent l'information que l'entreprise cherche à savoir.

Par exemple : la Toyota a obtenu les noms de ses prospects lors du lancement de sa nouvelle Lexus à partir de sources de la concurrence. Étant positionné contre Mercedes, Toyota a obtenu les noms de possesseurs de Mercedes et les a contactés par mailing ou par téléphone.

v Qualifie les pistes :

Cela consiste d'abord à distinguer suspects et prospects. Un suspect est une personne ou une entreprise qui pourrait être intéressée par vos produits ou vos services, mais qui n'a pas nécessairement les moyens ou l'intention d'acheter. Donc il vaut mieux identifier les meilleurs prospects, en fonction de leur capacité, pouvoir et vouloir d'achat. Les vendeurs les classifient souvent par degrés d'importance (chauds, tièdes ou froids), on les contacte par téléphone ou par courrier pour savoir leurs degrés d'intérêt et même leurs solvabilités.

L'objectif est de permettre à la force de vente de ne s'intéresser qu'à la vente. Avant l'ère des médiates électroniques, les vendeurs organisaient des tournées chez les prospects, une fois arrivés, ils suivent des démarches pour pouvoir gagner le client. La démarche AIDA est une démarche parmi plusieurs qui se base sur : attirer l'attention, créer l'intérêt, développer le désir et passer à l'action. Chaque étape correspond à un ensemble de techniques. Pour attirer l'attention, on peut par exemple mentionner les coûts économisés. Pour créer l'intérêt, le vendeur peut mentionner les témoignages de clients satisfaits. Pour stimuler le désir, il peut faire une réduction exceptionnelle sur le premier achat et pour provoquer l'action, il offrirait par exemple une garantie de remboursement en cas d'insatisfaction même partielle tout en répondant aux objections des clients.

Récemment, un bon vendeur est celui qui sait poser les bonnes questions, écouter et à reprendre. Rackham propose aux entreprises qui vendent des produits et services complexes de vendre des capacités plutôt qu'une offre, afin de démontrer les capacités du fournisseur dans le but de favoriser une relation de collaborations durables.

Dans l'ère de l'électronique, les entreprises ont tendance à préférer la vente correspondance que de rendre visite à des clients qui peuvent ne pas être rentable. Grâce de nouvelles technologies de télécommunications et à l'informatique, une nouvelle ère de vendeurs formés à l'information prendra la relève. Permettant de réduire les coûts de vente tous en gardant les traces de toutes les informations concernant les prospects et les clients, avec la possibilité de passer à l'action à n'importe quelle situation et à tout moment.

Résonnant en termes de profit, l'entreprise a besoin de comparer le coût d'acquisition du client (CAC) avec le profit total espéré (PTE). Pour que ce profit soit le plus élevé possible, l'entreprise doit conserver un client afin de lui vendre le plus possible. Certaines entreprises performantes ne se limitent pas à vendre des produits mais cherche à garder les clients rentables à vie, en les fidélisant ce qui engendre l'accroissement de leurs parts du client c'est-à-dire : la part de ce qu'il achète chez ce fournisseur. On doit distinguer plusieurs stades de développement d'un client pour pouvoir transformer un client eu fidèle :

· les nouveaux clients :

Lors de l'achat d'un produit ou d'un service, chaque nouveau client éprouve un niveau de satisfaction: très satisfait, satisfait, indifférent, peu satisfait ou très peu satisfait. C'est en fonction de ces niveaux de satisfaction que peut décider de racheter le produit ou non. Un client entièrement satisfait à beaucoup de chances de racheter des produits auprès de cette entreprise.

Pour une entreprise qui veut surveiller le niveau de satisfaction de ses clients, elle a recours à l'indice de satisfaction des clients (ISC) qui indique dans les meilleurs des cas que la plupart des clients sont satisfaits. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas.

Plusieurs méthodes sont élaborées pour réduire le taux de perdre des clients :

1. mettre en place un numéro d'appel gratuit (téléphone, fax, e-mail) ouvert en permanence pour répondre aux demandes de la clientèle.

2. Contacté les clients insatisfaits le plus vite possible. Plus le temps de réaction elle en plus le mécontentement grandit et avec lui le bouche-à-oreille défavorable.

3. Reconnaître ses torts face au client mécontent et ne pas le culpabiliser.

4. Recruter des agents affables au service clientèle.

5. Résoudre les problèmes rapidement, car de nombreux clients sont plus sensibles à l'attention qu'on leur porte qu'à un éventuel dédommagement.

Si ces méthodes ont permis de régler les problèmes et les mécontentements des clients, ceux-ci deviennent plus fidèles que ceux qui n'ont jamais été mécontents, ils permettent de retrouver la confiance des clients.

· Les clients acquis :

On doit retenir que les sociétés qui ont un taux de rétention de clients supérieurs sont les plus rentables. Donc il faut s'efforcer à convaincre les nouveaux clients de revenir pour gagner leur fidélité. Pour une meilleure organisation, l'entreprise peut classer les clients les plus rentables selon la répartition RFV, c'est-à-dire : en fonction de la récence, la fréquence et la valeur de l'achat. Quatre raisons à distinguer :

1. Un client acquis achète davantage dès lorsqu'il est satisfait. Avec ses besoins, s'accroissent ses achats, le vendeur peut aller de l'est de deux manières :

2. Les ventes croisées : élargir sa gamme de façon à attirer l'attention de ses clients.

3. La montée de gamme : proposer un produit supérieur au remplacement de l'ancien pour l'aider le plus vite possible à l'acte d'achat, sinon il sera attiré par la concurrence.

4. Le coût d'entretien des clients décroit avec le temps sous l'effet de la confiance.

5. Et client satisfaire recommande son fournisseur autour de lui.

6. Un client acquis est moins sensible à des augmentations de prix parce qu'elle reste raisonnable.

· Les clients réguliers :

Ces clients sont traités avec beaucoup de considérations, les entreprises entretiennent des relations avec eux qui peuvent devenir très amicale et même personnel. Grâce aux bases de données marketing, ces clients sont traités un pas un, avec les coordonner de chacun permettant aux entreprises d'aller au-delà de la vente d'articles.

· Les ambassadeurs :

Il s'agit de clients qui aiment une entreprise et qui en parlent favorablement. Certaines entreprises comme Harley Davidson n'ont pas de clients mais plutôt des fans. Ce qui est montre leurs engouements et attachements à la marque. Ces mêmes personnes ont un rôle incitatif, car il stimule et un bouche-à-oreille très favorable.

· Les membres :

Pour plus de fidélisation, l'entreprise peut créer un « club» comportant plusieurs avantages et suffisamment attractifs pour ne donner aucune envie aux membres de le quitter. Certains sont ouverts pour tout le monde d'autres sont à accès réservé.

· Les partenaires :

Pour Milliken (entreprise de textile) :« le succès de l'entreprise passe par le succès des clients». Cette entreprise considère ses clients comme des partenaires en bénéfices. D'autres entreprises sont allées beaucoup plus loin, elles impliquent leurs clients dans la conception de nouveau produit, l'amélioration de services...

· Les associés :

C'est le statut le plus élevé accordé à un client, Avoir une partie prenante au capital de l'entreprise. C'est le cas de société mutuelle d'assurance, les coopératives..., par exemple une coopérative de détaillant ; les détaillants sont copropriétaires, ils prennent des dividendes en fonction de leurs achats auprès de la centrale d'achat. Mais ce terme est utilisé juste pour exprimer une relation de clientèle que l'entreprise veut privilégier plutôt qu'un statut juridique.

Même si tous les clients sont importants, l'entreprise doit privilégier ceux qui sont les plus rentables. Ce n'est pas les gros clients, mais au contraire, ceux qui sont de taille moyenne peuvent être beaucoup plus rentables.

4) concevoir et délivrer plus de valeur au client :

Chaque jour à travers le monde, des managers déplore de la baisse de fidélités de leurs clients qui sont attirés plus fébrilement par des concurrents offrant de meilleurs prix et de meilleures offres. Comme tout le monde le sait, La meilleure tactique pour recruter des clients c'est de miser sur les prix, dans ce cas la maîtrise des coûts devient primordiale. Malheureusement sur un marché hyperconcurrentiel, c'est l'image de marque qui crée les écarts. Ceux qui sont plus connus bénéficient de la confiance des clients.

Aujourd'hui, ce qui compte c'est la valeur d'usage n'ont pas la valeur d'achat, trois méthodes peuvent être pratiquées pour accroître la valeur délivrée à ses clients : pratiquer des prix inférieur à la concurrence, aider le client à réduire ses coûts ou offrir davantage.

En premier lieu on va présenter La stratégie de prix qui est considéré comme la plus apparente pour le client. Les Japonais sont l'exemple type de l'efficacité de « la domination par les prix ». Cette stratégie consiste à baisser les prix tout en bénéficiant de la courbe d'expérience et de l'effet du volume (économies d'échelle), d'emplacements favorables, une meilleure gestion et un pouvoir de négociation élevé avec les fournisseurs et les distributeurs.

Kotler a donné quatre exemples très significative de affirme leader dans la pratique de la stratégie des prix agressifs :

ü Southwest Airlines a réduit ses coûts pour offrir des billets à bas prix, réalisant ainsi un succès étonnants.

ü Compaq a accepté des marges réduites en échange d'un volume important pour offrir des produits à prix intéressant sans négliger la qualité.

ü Wal-Mart, le plus grand détaillant au monde a bâti son empire sur quelques principes de base comme « satisfaction garantie » et « des prix bas tous les jours ».

ü Toys'R'US et les autres « Catégories Killers » sont les magasins qui ont les prix les plus bas. Pionnier dans le domaine de jouets, Toys'R'US vent 40 % des jouets en États-Unis, ce qui lui permet d'être la référence pour les fabricants.

En deuxième lieu, on va présenter sous deux options une autre stratégie qui consiste à aider les clients à réduire leurs coûts :

1. Démontrer aux clients que le coût total est inférieur, malgré un prix plus élevé : Même si cette stratégie consiste à vendre plus cher, elle présente en réalité une économie d'argent. Des entreprises comme Caterpillar présentes plusieurs avantagent et services qui rendent à long terme le coût plus faible, les vendeurs expliquent que le client s'en sort mieux avec Caterpillar. pour leurs tracteurs, ils ont moins de pannes, faciles à réparer, durent deux ans plus longtemps, et leur valeur de revente est supérieure à celle des concurrents. Le raisonnement laisse le client choqué parce que les tarifs de leurs produits sont inférieurs à l'économie estimée par les vendeurs de Caterpillar. Mais plusieurs entreprises choisissent encore d'acheter moins cher sous la pression de leurs hiérarchiques.

2. Aider le client à réduire ses autres le coût : certaines entreprises pratiquent des prix élevés par rapport à la concurrence. En contrepartie, il propose de réduire les coûts de l'entreprise qui souhaite acheter leurs produits. Ces entreprises proposent une offre supérieure à celle des concurrents et en même temps s'engagent à réduire les coûts de leurs clients. Lincoln et General Motors se sont engagés dans une transaction qui garantit l'économie de plus de 50000 dollars qui est la différence entre le prix de vente de Lincoln et celui de ses concurrents. Pour une entreprise qui applique cette stratégie, elle doit se concentrer sur le processus d'achat et le cycle d'utilisation du produit par le client, et de faire la chasse aux économies dans les domaines suivants :

Ø les économies dans la prise de commande : consiste à informatiser le processus de passer les commandes qui nécessitent beaucoup de procédure et de temps.

Ø Les économies de ce temps : cherchant à réduire tous leurs coûts, les coûts de stockage peuvent être réduite d'une triple façon :

ü la production juste à temps : elle consiste à produire selon les besoins en évitant le stockage inutile et l'entretient de stock

ü Le confie : le revendeur ne paie que lorsque les articles sont vendus.

ü la sous-traitance de la gestion des stocks : cette approche consiste pour le fournisseur à gérer les sports pour le camp du client.

· Les économies de produits : pour démontrer aux clients qu'ils peuvent réaliser des économies dans la gestion de leurs productions, le fournisseur peut :

- l'aider à produire davantage

- l'aider à réduire les déchets

- l'aider à réduire les coûts directs ou indirects de main-d'oeuvre

- l'aider à résoudre le taux d'accident

- l'aider à réduire les coûts d'énergie

· les économies de gestion administrative : les clients rencontrent souvent de nombreuses frustrations dans leur gestion administrative. Donc avoir des éclaircissements sur une livraison tardive ou une facture favorisera la relation avec le client. La mise en place d'un centre joignable 7j sur 7, 24h sur24 sera d'un grand effet en matière de fidélisation des clients.

En dernier lieu, offrir davantage semble le meilleur choix. Car l'entreprise peut s'appuyer sur plusieurs arguments et donc elle peut s'offrir plusieurs pistes.

· Personnaliser des produits et des services :

En tenant compte des besoins des clients, les entreprises ayant choisi cette piste personnalisent leurs offres en fonction des particularités de chaque client. Ce qui crée un avantage par rapport aux autres. Récemment des entreprises ont cherché à exploiter les opportunités offertes par la personnalisation de masse en proposant des produits exceptionnels visant des centaines voire même des milliers de clients.

· La commodité accrue :

La bonne ouverture de marché par un producteur en plus de sa présence dans les salons, les catalogues, la création de sites Web et la disponibilité horaire joue un rôle très important pour attirer de nouveaux clients et de les fidéliser.

· Un service plus rapide :

Certaines entreprises ont choisi d'être « les champions de la rapidité », ces entreprises se démarquent par leur rapidité. Exempte : (restaurant, fast-food, des banques... Etc.). ils ont élaboré des services très rapides afin de ne laisser aux clients aucune marge d'insatisfaction.

· un meilleur service :

Tous les produits fournissent un service, donc en réalité tous les biens sont des services. Une voiture fournit le transport, le savant de la propreté etc. La plupart des entreprises ajoutent à leurs produits des services, et chaque entreprise utilise les services de plusieurs personnes : chercheurs, transporteurs, manager, comptable...

Donc, offrir le meilleur service est à la base de tout succès, il faut même exagérer dans ses services pour ne laisser aux clients aucune marge des critiques.

· L'assistant et la formation :

Une société intelligente aidera ses clients à tirer la meilleur partis de son offre. Comment utiliser le produit, comment choisir un bon produit...etc. toutes les questions doivent être prises en considération pour sentir aux clients une certaine confiance. Les entreprises comme IBM offre même des formations à leurs clients pour une meilleure utilisation de ses produits mêmes si cela réduit la consommation.

· Une garantie exceptionnelle :

Plusieurs grandes entreprises proposent des garanties très exceptionnelles. Certains offrent des produits jusqu'à sept fois plus chères que la concurrence, mais en proposant les garanties suivantes :

- Elle paiera la facture d'une autre société en cas d'inefficacité.

- Elle paiera des frais liés à l'activité en cas de problème.

- Elle paiera aussi des dommages occasionnés aux clients en cas de perturbations ou autres problèmes causées par la société.

Ces entreprises ne laissent aucun choix aux personnes intéressées par leurs services.

· Les matériels et logiciels de soutien :

Pour une meilleure relation avec ses clients les plus importants, certaines entreprises offrent à ses clients des outils d'amélioration de l'activité sous forme de matériels, logiciels...

· Un club :

C'est un moyen très efficace pour gagner, conserver et développer une clientèle. Il consiste à les récompenser de leur fidélité. On distingue quatre niveaux de club :

1. les programmes de fidélisation :

Ces programmes prennent plusieurs formes. Sous forme de points lors de chaque achat lorsqu'il atteindra un certain nombre de points il obtiendra un avantage (voyages, cadeaux...). D'autres entreprises ont été plus créatives, ils ont créer des cartes qui offrent des avantages très étonnants tels que : des cadeaux et d'autres surprises pour les enfants, des points pour chaque dépense d'argent, des points Pour chaque détection de défaut. Mais avec l'augmentation du nombre de bénéficiant, la fidélité s'affaiblit.

2. Les clubs d'appartenance :

Certaines entreprises se sont limitées aux programmes d'accumulation de points qui n'a rien à voir avec un vrai club. D'autres comme Harley Davidson ont créé de véritables club nécessitant des cotisations chaque année pour jouir de beaucoup d'avantages tels que : des magazines ou des manuels de membres, des accessoires spécialement pour les membres, des invitations à des rencontres et des forums et d'autres offres spéciales et tarifs très intéressant. Ces entreprises ont réussi à regrouper des gens qui partagent les mêmes passions et les mêmes besoins, mais il doit réfléchir beaucoup aux avantages à offrir. Un club bien conçu et peut être un outil de fidélisation, et au contraire un club mal conçu coût de l'argent et de la confusion.

3. les programmes VIP pour CPP :

Même si tous les clients sont importants, les entreprises s'intéressent aux clients qui sont les plus précieux à qui il offre des programmes VIP (Very Important Person) pour les CPP (Clients les Plus Précieux).

4. Un programme de reconnaissance spéciale :

Ce programme consiste à accorder des récompenses spéciales à certains clients. Par exemple l'entreprise invite les clients dans une cérémonie dans laquelle un client sera annoncé sont donc récompensés.

Troisième partie :

LE MARKETING ADMINISTRATIF

1) Mettre en place une planification et une organisation efficace en marketing:

Le marketing ne se limite pas seulement à la présentation de la stratégie et de la tactique de l'entreprise. Il s'intéresse aussi à leurs caractéristiques, d'où la mise en place de plans marketing. En plus du temps consacré à l'action marketing, celle-ci nécessite beaucoup de réflexion, puisque c'est dans cette phase que problème commencent à apparaître, donc un marketing synchronisé repose sur des liens très étroits entre tous les éléments de l'action marketing. C'est-à-dire une cohérence entre les éléments du mix et aussi dans la relation entre les différents départements de l'entreprise.

Selon Tomas Bonoma « la plupart des stratégies sont bonnes, mais leurs mise en oeuvre peut être défaillante ».

Chaque entreprise a besoin de planifier dans chacune des six principaux domaines d'activités marketing :

§ Les Plans de marque: l'entreprise doit élaborer un plan pour chaque marque.

§ Les plans produits : Une fois les plans de marque acceptés, ils sont consolidés au sein d'un plan produit.

§ Les plans de nouveaux produits : chaque nouveau produit ou chaque nouvelle marque doit faire l'objet d'un plan de lancement. Il faut définir, raffiner et tester le concept ainsi que les prototypes. La phase de lancement elle-même doit être planifiée dans le moindre détail.

§ Les plans de segments de marché : si le produit ou la marque sont vendus à différents segments de marché, il faut un plan pour chaque segment.

§ Les plans de marchés géographiques : un plan serait développé pour chaque pays, région, territoire et parfois même zone urbaine.

§ Les plans clients : les responsables de grands comptes élaborent un plan marketing pour chaque compte-clé.

Tous ces plans doivent être clairs, pertinents et présente les différents objectifs de l'entreprise assortie d'un calendrier, du budget et des principaux responsables. Leurs contenu doit au moins comporter les cinq partis suivants :

1. L'analyse de la situation

2. les objectifs et buts visés

3. la stratégie marketing

4. le plan d'action

5. les systèmes de contrôle

On voit se baser sur un plan produit ou bien marque pour illustrer chaque partie.

1. L'analyse de la situation : elle comporte quatre éléments :

ü la situation actuelle d'un produit : grâce à un tableau statistique qui retrace sur une durée disant de cinq ans, le chiffre d'affaires, la part de marché, les prix, les coûts, les profits et l'activité de la concurrence ainsi que les acteurs de l'environnement.

ü L'analyse FFOM (SWAT) : cette double analyse interne (force, faiblesse) et externe (opportunité, menace) permet à l'entreprise de se situer par rapport à la concurrence en détectant des facteurs qui peuvent être positifs ou négatifs et qui ont une influence directe sur elle. Détecter des menaces à l'avance témoigne de la réflexion préalable et de la préparation de plans d'urgence. Il vaut mieux commencer par les opportunités et les menaces afin d'éclairer la nature des forces et des faiblesses.

ü Les principaux axes de réflexion : confié aux managers. Leurs rôles c'est de présenter une liste complète des problèmes et des solutions disponibles.

ü Les hypothèses : elles tiennent compte en général de l'évolution à venir. Par exemple : votre part de marché va passer de 20 % à 25 %.

2. Les objectifs et buts visés :

C'est une étape de prise de décision, dans laquelle l'entreprise doit définir ses buts et ses objectifs. Les objectifs doivent être cohérents et réalistes, sinon ils ne serviront guère à orienter la stratégie. Il faut que ces objectifs soient chiffrés et assortis d'un délai de réalisation. Dans ce cas elles peuvent être distinguées comme les buts visés par l'entreprise.

3. Choisir la stratégie : « pas d'objectif atteint sans stratégie »

Elle présente un nombre de décisions prises à l'avance et qui s'articule sur six points :

ü le marché cible : il est utile de distinguer trois niveaux. Le marché cible primaire qui regroupe ceux qui ont le pouvoir et le vouloir d'achat, ensuite le marché cible secondaire qui regroupe ceux qui ont le pouvoir mais n'ont pas le vouloir d'achat, et enfin le marché cible tertiaire qui regroupe ceux qui n'ont pas le pouvoir d'achat aujourd'hui, mais pourrait l'acquérir un jour.

Comme on l'a déjà précisé, le marché cible doit être spécifié de façon très détaillée afin de mieux servir et de pouvoir fidéliser les clients actuels et acquérir de nouveaux clients.

ü Le positionnement : chaque entreprise focalise son offre sur un avantage ou une idée centrale (qualité, performance...), ou bien sur plusieurs avantages à la fois.

ü Le positionnement prix : celle-ci tient compte du positionnement, elle comporte quatre options : davantage mais plus chers, plus pour le même prix, autant pour moins cher, davantage pour moins cher.

ü La proposition valeur : celle-ci doit répondre à la question « pourquoi j'achèterai chez vous ? ». Elle doit comprendre des arguments qui montrent que l'entreprise offre aux clients une valeur supérieure.

ü La stratégie de distribution : décrit les modes de distribution choisie par l'entreprise.

ü La stratégie de communication : spécifie les objectifs de chaque outil de communication avec le budget alloué.

Tous ces éléments doivent être évalués afin de s'assurer de leur cohérence.

4. Le plan d'action :

Cette partie concerne essentiellement l'application de la stratégie. Tous ces plans doivent être concrétisés, donc cette action nécessite un calendrier traçant toutes les taches à effectuer ainsi que leurs dates, les ressources allouées et les principaux responsables de cette action.

5. Le contrôle :

Le marketing efficace repose sur le principe de contrôle. Son rôle est de suivre les réactions du marché, évaluer les résultats et prendre des actions correctrices destinées à améliorer la performance des entreprises.

Le marketing n'est pas une science exacte, aucune entreprise ne peut concrétiser tous ses plans marketing. La direction générale se charge du choix des meilleurs plans en s'assurant de leurs qualités et leurs efficacités. Pour ce travail, elle peu utilisé un format de plan unique de façon à faciliter leur sélection. Les logiciels de planification sont l'outil idéal qui permettra aux managers de bien analyser ces plans, pour déterminer les plans qui seront choisis, ceux qui seront modifiés et ceux qui seront rejetés.

2) évaluer et contrôler le marketing :

Compte tenu de l'évolution rapide des marchés et du développement technologique, toute entreprise doit évaluer et contrôler ses activités et ses performances. Si vos talents s'avèrent inférieurs à ceux de la concurrence, il est nécessaire de réexaminer pour tout élément qui semble être défaillants ou inadéquats. La cible peut être mal choisie, incohérence entre les éléments du mix-marketing ou bien même dans la mise en oeuvre.

L'incertitude de l'avenir oblige toute entreprise d'avoir une planification flexible et réactive qui permet l'adaptation avec tout imprévue. L'évaluation et le contrôle viennent pour soutenir la planification pour faire face un environnement extrêmement concurrentiel.

Deux axes seront traités expliquant les moyens et les procédures de contrôle tout en présentant les mesures correctrices nécessaires.

I. Évaluer et interpréter les résultats en prenant les actions correctrices nécessaires:

Chaque entreprise doit comparer ses résultats avec ses objectifs, les écarts obtenus doivent être analysés, s'ils sont satisfaisants, l'entreprise peut continuer sur ce rythme en essayant de l'améliorer, sinon elle doit mettre en cause les éléments qui ont provoqué les déséquilibres tout en cherchant les solutions adéquates. Généralement, les entreprises se focalisent exclusivement sur les performances financières à l'exclusion de tout autre indicateur. Trois tableaux de bord sont nécessaires pour une bonne évaluation :

· le tableau de bord financier :

C'est un tableau qui se base essentiellement sur les états financiers, précisément le compte de résultat, donc ses performances vont intéresser directement les managers et les actionnaires. Grâce aux analystes financiers externes, les écarts seront examinés et commentés. En cas d'une mauvaise performance, ces personnes seront énormément déçues. En cas inverse, la performance va se refléter sur leurs actions et leurs décisions. C'est ce qui justifie l'excès d'intérêt accordé par les entreprises aux performances financières.

Ce type de tableau de bord visualise pour les évolutions de vente, de profit, de la rentabilité et toutes autres performances, il permet donc de se poser des questions concernant par exemple les dépenses de recherche-développement ou bien des dépenses marketing pour faire des remarques qui vont servir dans l'appréciation de la performance de l'entreprise.

· Le tableau de bord de marketing :

Se limiter à l'évaluation interne ne présente pas la situation réelle de l'entreprise. Donc prendre en compte les changements réalisés sur le marché et les mettre en relation avec ceux réalisés au sein de l'entreprise va permettre de mieux cerner la situation effective de l'entreprise. Plusieurs indicateurs peuvent être examinés :

- la part de marché : L'accroissement du chiffre d'affaires ne s'explique pas nécessairement par l'accroissement de parts de marché. Car dans un marché porteur, toutes les entreprises connaîtront une augmentation de leurs ventes avec des niveaux plus ou moins élevés. Pour se situe sur un marché, il faut se comparer aux concurrents les plus proches et les plus semblables avec l'entreprise.

- Rétention de la clientèle : la chute de taux de rétention des clients inquiète beaucoup les managers. La perte d'un client implique la perte de flux de revenus futurs. Donc les entreprises essaient toujours de comprendre les raisons pour lesquelles il est parti, et d'en trouver les remèdes. La perte d'un client peut être une bonne nouvelle pour l'entreprise si ce dernier est peu rentable, mais le pire, c'est lorsqu'il s'agit d'un client fidèle. Ces clients ont tendance à acheter plus et sont moins sensibles aux variations de prix.

- La satisfaction des clients : l'insatisfaction est parallèle avec la chute du taux de rétention. Grâce à des échelles de mesure de satisfaction, les entreprises déterminent les niveaux de satisfaction de leurs clients et font des comparaisons entre eux pour en déduire les écarts. S'ils sont trop grands, ce n'est pas à un bon signe pour l'entreprise.

- La qualité (relative) du produit : la qualité est un bon indicateur pour l'entreprise. Généralement les produits de qualité engendrent la satisfaction. Pour le mesurer il faut se comparez à la concurrence. Par exemple une entreprise à un avantage relatif de 10%.

- La qualité (relative) du service : elle a autant d'importance que la qualité de produits. Mesurée de la même façon, elle montre si l'entreprise néglige la qualité de ses services ou bien l'inverse.

- Les autres indicateurs : d'autres éléments peuvent être ajoutés au tableau de bord marketing, comme la force de vente. Mais l'importance c'est que la direction générale ne se limite pas au tableau de bord financier.

· Le tableau de bord des parties prenantes :

Appelé par le professeur Robert Kaplan d'Harvard le tableau de bourre équilibrée. Il se base sur l'idée que la société ne doit pas seulement satisfaire ses actionnaires mais aussi les parties prenantes à son activité: employés, fournisseurs, distributeurs, revendeurs et sociétés environnantes. S'il y a un mécontentement dans une partie, l'entreprise doit intervenir de façon à ne pas affecter les autres partis. Ce tableau invite à réfléchir à des relations mutuellement satisfaisantes avec tous les partenaires de l'entreprise.

II. Améliorer l'efficacité du marketing grâce à l'audit :

Grâce aux tableaux de bord présentés, l'entreprise peut évaluer sa performance et même de l'améliorer. Toutes les fonctions de l'entreprise (le marketing, la finance, les achats, recherche et développement...) doivent s'adapter en permanence avec l'évolution de l'environnement. Le rôle de l'audit est de faire un examen complet, systématique, indépendant et périodique de l'environnement, des objectifs, les stratégies et les activités et des entreprises en vu de détecter les domaines qui posent des problèmes, et de recommander des actions correctrices destinées à améliorer son efficacité marketing.

Classé en 21 catégories, une activité est évalué grâces à un score allant de zéro à 100, et jugé selon l'importance relative (majeur, moyenne au faible). Grâce à des séries de questions, l'entreprise pourra évaluer son marketing et l'améliorer en même temps en fonction des résultats obtenus.

Quatrième partie :

LE MARKETING EVOLUTIF

1) s'adapter à l'ère nouvelle du marketing électronique

Les changements rapides qu'a connus le domaine d'informatique, de télécommunications et des sciences de l'information ont affecté de façon directe tous les domaines y compris le domaine du marketing. La révolution digitale va remettre à zéro les fondements du marketing, Internet est désormais rentré dans les moeurs ce qui montre que le progrès technique a provoqué des bouleversements énormes dans l'une le mode de vie, la culture et dans toutes les activités de personnes peut exercer. Des équipements très performants liés par réseau qui peuvent vous reconnaître, qui savent ce que vous aimez quand et comment vous le souhaitez.

Plus besoin d'aller se procurer des produits et de perdre du temps dans des parkings bloqués. Face à un ordinateur via Internet, une personne est confrontée à une multitude de vendeurs présentant une multitude d'offres, à des prix très intéressants. On y trouve tout ce qu'on veut « matériel, vêtements, aliments, voyages, spectacle, logements... ». La technologie électronique a permis aux entreprises de mieux dénicher les meilleurs fournisseurs, de les trouver facilement et de savoir aussi le mode de paiement, cette nouvelle vague à apporter avec elle plusieurs adaptations au niveau des modes de paiement. L'achat d'un produit nécessite seulement l'écriture du code de sa carte guichet, le montant est prélevé automatiquement.

Dans ce nouveau contexte, la concurrence est devenue plus intense et l'offre est devenue plus large et plus profonde. Le client n'a jamais eu autant de moyens à sa disposition pour acquérir un bien ou d'un service, les médias électroniques ont réalisé une avance sur les magasins traditionnels. Donc qu'elle circuit fait-il choisir pour acheter un produit ?

ü le revendeur : dans ce cas l'acheteur peut voir, toucher est aussi avoir les conseilles du revendeur avant l'achat de chaque article. Normalement les prix sont également plus élevés.

ü Le catalogue : il permet de voir différents produits dans plusieurs catalogues de façon plus rapide et plus pratique, il présente en général des prix inférieur à ceux des revendeurs.

ü Le téléachat : à un prix plus attractif, l'intéressé peut commander le produit directement après l'avoir vu sur une chaîne de téléachat.

ü La vente directe : par Internet ou par téléphone, un client peut commander des produits personnalisés avec des prix moins élevés.

ü Le commerce électronique intermédiaire : grâce aux intermédiaires, un client peut comparer plusieurs produits pour trouver les meilleures offres.

Plusieurs experts pensent que le e-commerce se développe au détriment de la vente traditionnelle en magasin pour une grande partie de produits et de services. La vente en magasin croit au rythme normal de la population, soit de 2 %, tandis que le vente hors magasins connait une croissance de deux chiffres et plus. Plusieurs raisons justifient cette évolution très rapide des marchés électroniques :

o Disponibilité 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24

o Pas besoin de se déplacer lors de l'achat d'un produit, ce qui constitue un gain de temps et d'argent

o Des prix plus bas

Mais ces marchés présentent deux principaux inconvénients :

· l'attente entre commandes et livraisons

· on ne peut ni voir ni toucher les produits avant l'achat

Les produits standard et banalisés vont être au sommet du niveau de l'offre sur Web. Puisque les consommateurs n'ont pas besoin ni de les voir ni de les toucher, on va trouver aussi beaucoup de produits qui nécessitent trop d'informations, on verra de plus en plus d'opérateurs multi-marque. La distribution électronique va affecter aussi des produits impliquant tels que l'automobile et les biens d'équipement qui nécessite trop d'informations sur la marque, sur les caractéristiques et sur les avis des experts. Internet est tout à fait capable de fournir toutes ces informations sans laisser aux acheteurs que l'envie d'acheter.

Quatre principes sont à savoir pour la réussite à l'ère électronique :

1. construire et gérer des bases de données clients :

Disposez d'une base de données étoffée peut donner à l'entreprise un avantage concurrentiel. Elle peut identifier différents groupes d'individus en fonction de la probabilité de réponse de chacun à une offre générale ou de particulière, ces bases de données servent à améliorer le ciblage.

2. Développer une vision claire de l'utilisation d'Internet par l'entreprise :

Une société peut utiliser Internet pour aux moins sept raisons : recherche d'informations, fournir de l'information, organiser des groupes de discussions, donner une formation, faire du commerce, organiser des échanges ou des enchères et même délivrées des « bits » au client.

Grâce aux effets visuels, sonores, graphiques, les informations fournis et les mises à jour, le site d'une entreprise peut être intéressant, ce qui va lui permettre d'attirer des visiteurs et donc des clients. Plusieurs techniques sont utilisées par les entreprises pour attirer les clients potentiels par exemple remplis et les visiteurs à devenir membre pour profiter des informations disponibles dans le site, cela peut avoir aussi un rôle très important grâce aux bouches à oreille sur la notoriété de votre site et donc de votre marque et votre entreprise.

3. Installer un bandeau sur d'autres sites :

En fonction de son marché cible, l'entreprise doit choisir le site convenable pour y installer des bandeaux publicitaires. Ces derniers ont un rôle remarquable dans la communication institutionnelle d'une entreprise, c'est ce qui justifie qu'une majorité de commandes entreprises leader dans leurs domaines ont des sites et des bandeaux partout.

4. Rester facilement accessible et répondre rapidement aux demandes des clients :

Étant de plus en plus exigeants, les clients s'attendent plus que jamais à des réponses rapides à leurs questions et réclamations (par téléphone ou par e-mail). Ce qui n'est pas le cas pour une grande partie de sites de marque de produit de haute technologie. Parmi les exceptions on trouve Sony qui a élaboré un service SOS (Sony Online Support) qui se charge de la résolution de problèmes à distance juste par un clic sur une icône dans leur site exprimant l'intérêt consacré à leurs clients.

Conclusion :

Avec tous les changements qui ont marqué le 21 siècle, l'environnement économique est devenue très sensible même à de petite particularité qui n'avait même pas d'existence dans les quelques années passées. L'évolution du comportement d'achat des clients a été suivie d'une évolution très importantes des entreprises, ces derniers se sont éloigner des méthodes traditionnelles d'organisation pour les substituer par les nouvelles techniques de travaille basé sur l'automatisation, la robotisation et les nouvelles technologies d'information.

L'entreprise a abandonné l'optique transactionnelle au profit d'une optique relationnel, cette nouvelle conception privilégie le client en le mettant au sommet de la hiérarchie de ses objectifs. Toutes les décisions gravitent autour du client, (lancement d'un produit, l'amélioration des services, augmentation des prix...). Aujourd'hui presque la plupart des entreprises se sont orienté client. On est donc passé à une nouvelle génération de marketing appelé « le marketing relationnel » qui est fondé sur la fidélisation à vie « Life time value » (espérance de gain sur la vie sur la vie total probable du consommateur), sur les caractéristiques socioculturelles et sur les spécificités individuelles de chaque client. C'est une optique à long terme qui se base sur la confiance, la coopération, la personnalisation le partenariat, les bases de données, le e-marketing...

L'information est devenue un élément essentiel pour assurer un avantage concurrentiel aux entités qui savent l'utiliser, c'est ce constat qui explique pourquoi les entreprises se précipitent à mettre en place des systèmes de collecte et de traitement de données toujours plus performant. Une centralisation de celle-ci fournira aux différents départements de l'entreprise une source inépuisable d'opportunités, leurs bonnes exploitations permettront à l'entreprise d'affronter et de bien se situer dans un environnement incertain où la concurrence est féroce, seul les grandes entreprises innovatrices peuvent survivre.

Pour moi, la maîtrise de la technologie électronique et d'infirmation (Internet, mailing, téléachat...), la gestion de relations clients (CMR : Consumer Manager Relationship), la maîtrise du marketing individualisé, le commerce électronique, la sous-traitance, le ciblage, la planification à long terme et le contrôle (tableaux de bords et l'audit) avec une bonne motivation d'un personnelle bien formé sont les clés de la réussite de l'entreprise.






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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984