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La chlamydiose aviaire

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par Saber Beghoul
Département des sciences vétérinaires - Université Mentouri de Constantine - Algérie - Magister en médecine vétérinaire - Option pathologies - Spécialité aviculture et pathologies aviaires 2006
  

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4. EPIDEMIOLOGIE

4.1 ESPECES RECEPTIVES

4.1.1 Les psittacidés

Perroquets et perruches semblent relativement résistants mais, mais comme les pigeons, représentent des réservoirs naturels.

4.1.2 Les passériformes

Canari, pinson, gould, padda cardinal sont sensibles.

4.1.3 Les columbidés

Colombes, tourterelles, pigeons (véritables réservoirs).

4.1.4 Les palmipèdes Les canards, les oies.

4.1.5 Les gallinacés

Poules, faisans, dindes (principales sources d'infection humaine aux Etats-Unis), dindons, pintades.

- Il ne faut pas oublier de citer, parmi les espèces réceptives, la classe des mammifères au premier rang desquels on trouve l'homme.

4.2 TRANSMISSION

La dissémination du germe se fait par les fientes, les sécrétions nasales des oiseaux infectés, on peut trouver les germes dans le matériel, la poussière de plume, au niveau des pondoirs et les couveuses, les marchés d'oiseau, et les stations de quarantaine qui sont également des secteurs de gros risque.

Habituellement la transmission est due à l'inhalation de poussière de selles (voie respiratoire), à l'absorption de graines, de plantes souillées par les excréments (voie digestive). Elle peut se produire chez les jeunes au nids, lors du gavage par les parents (par l'intermédiaire du lait du jabot), par la souillure provoquée par les excréments des parents. La présence d'arthropodes pourrait jouer un rôle. Sont également virulents, les sécrétion nasales, et oculaires, le sang.

4.3 FACTEURS FAVORISANTS

4.3.1 Age Les jeunes oiseaux étant les plus sensibles.

4.3.2 Espèce

4.3.3 Stress le froid, le transport, la surpopulation, les mauvaises conditions sanitaire et alimentaire, les parasitoses (André, 1994; Anonyme8, 2004; Anonyme4, 2001).

5. SYMPTOMATOLOGIE

Il faut préciser que, dans la majorité des cas, l'infection reste inapparente. Ces symptômes présentent une diversité en fonction de l'état immunitaire de l'oiseau, la charge bactérienne infectante et la présence concomitante d'autres maladies. L'incubation est de 3 à 10 jours, parfois plus.

5.1 FORME SURAIGUE

Elle est plus particulièrement observée chez les jeunes oiseaux et les petits exotiques. La mort survient en quelques heures, sans signes particuliers préalables.

5.2 FORME AIGUE

C'est la forme la plus classique. La maladie prend, en général, une forme septicémique;

- L'oiseau est abattu, se tient en " boule", présente une forte hyperthermie.

- Les paupières mi-closes, il souffre de conjonctivo-blépharite, voire de kérato-conjonctivite.

- Il tient les ailes plus ou moins pendantes.

- Des troubles respiratoires : dyspnée, polypnée, jetage nasal séro-muqueux, éternuements.

- Des troubles digestifs : gastro-entérite, diarrhée de couleur citron-vert, souillant les plumes péri-cloacales.

- Une polyurie, urines verdâtre ou jaunâtre.

- Enfin, des troubles nerveux (paralysies, convulsions), traduisant une atteinte du système nerveux central, précédent parfois la mort.

- La mort peut survenir dans les 4 à 15 jours qui suivent le déclanchement de la maladie.

5.3 FORME SUBAIGUE OU CHRONIQUE

On n'observe aucun des symptômes précédemment décrits ou alors essentiellement des troubles respiratoires (dyspnée, toux, râles, éternuements, jetage nasal), souvent accompagnés d'un écoulement oculaire, un manque d'appétit, des plumes hérissées ou un oiseau dormant la plupart du temps (léthargie), peut laisser suspecter la présence de la maladie. Chez nombreux oiseaux, le seul signe extérieur reste une conjonctivite (chez le pigeon).

5.4 FORME INAPPARENTE

Pas de symptômes extérieurs caractéristiques de la maladie. Chez les psittacidés, le taux de porteurs chroniques inapparents est estimé comme étant de 10 à 40 %, voir dans quelques cas de 100 % (André, 1994; Anonyme1, 2004).

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard