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Le FMI et la crise financière internationale depuis les années 80

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par Jean Bruno RAKOTOMALALA
Université Montesquieu Bordeaux IV - DEA 2004
  

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1-1-1 La crise mexicaine

La crise mexicaine de la fin de 1994 a constitué une crise de nouveau type. Une dévaluation s'imposait comte tenu de la surévaluation du Peso mexicain et d'un important déficit extérieur.Mais pour des raisons essentiellement politiques, les autorités ont cherché à reculer au maximum l'échéance en s'endettant massivement à cour terme en dollar pour financer les déficits extérieurs. Quand les marchés financiers internationaux ont pris conscience de l'importance de cet endettement à court terme et la faiblesse des réserves de change, une panique s'en est suivie et le Mexique a alors été privé de tout financement.L'effondrement du Peso mexicain n'a pu être stoppé que grâce à un plan de soutien sans précèdent mis en place par le FMI et le Trésor américain. Mais elle a aussi fortement pénalisé les pays voisins d'Amérique latine (contagion qualifiée d'effet tequila).

1-1-2 La crise thaïlandaise

Comme on vient de voir précédemment, la crise de 1997 en Asie a commencé par une attaque spéculative contre le régime de change rigide d'un pays de taille limité, c'est la Thaïlande. Face aux menaces générées par les déséquilibres macroéconomiques et la pression à la baisse du Baht, comme la Banque du Mexique, la Banque centrale thaïlandaise a aussi stérilisé systématiquement les sorties de capitaux en refinancement des actifs en Bahts, afin d'éviter une contraction de la masse monétaire et une hausse des taux d'intérêt intérieur. En d'autre terme, elle voulait à la fois défendre son change et limiter la pression sur son système financier, tout en faisant comme si de rien n'était. Le 2juillet, la Banque centrale a abandonné l'ancrage qui fait qu'elle était discréditée et n'avait plus de réserves de change officiel. Elle accumulait des pertes gigantesques après le glissement des changes.

Le retrait massif des investisseurs internationaux et la chute du change a alors exercé sur les bilans privés thaïlandais une pression extrême, qui a amplifié la crise du système financier, justifiant ainsi de manière auto réalisatrice la fuite des capitaux. Enfin, le blocage du marché monétaire, le déplacement de la base de dépôts entre banques (flight to quality), l'extension progressive de la crise vers le crédit et l'économie réelle ont amplifié une crise de liquidité interne, portant sur les obligations de paiements libellés en Bahts. Solvabilité, liquidité intérieure et extérieure sont donc les trois variables qui ont conduit à l'effondrement des paiements et des bilans privés (Jérôme Sgard, 2002, p .36). Ces quelques phrases Jérôme Sgard démontrent explicitement l'étendue et la complexité de cette crise thaïlandaise.

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