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Le FMI et la crise financière internationale depuis les années 80

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par Jean Bruno RAKOTOMALALA
Université Montesquieu Bordeaux IV - DEA 2004
  

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2-3) Crises prévues sans déséquilibre macroéconomique

Ici le risque souverain tient à la nature du débiteur. Malgré une bonne performance macroéconomique, les créanciers peuvent, en examinait les données macroéconomiques, déclencher le risque de défaillance, susceptible d'entre engendré par un gouvernement fragile ou un système bancaire peu solide. ( cf. tableau 10)

Tableau 10 : Crises prévues sans déséquilibre mùacroeconomique (deux ans avant la crise)

 

Turquie

Russie

Ratio dette / Exportations

Ratio dette/ PIB

Spreads de taux ( points de base)

Balance courante ( % PIB)

194%

54%

500

-0,7%

121%

26%

800

+0,7%

Sources : Daniel Cohen , Richard Portes(2003)

L es crises qui ont secoué les pays émergents depuis le milieu des années 1990 sont ainsi de nature très diverse. Certains ont été des crises prévues, d'autres non. Pourquoi alors le FMI une institution destinée à gérer et prévoir les crises financières dans son rôle de garant de la stabilité financière internationale ? Face à cette question, le FMI avance qu'il ne sera pas en mesure de prévoir tous crises financières. Le chef economiste du FMI, Kenneth Rogoff a répliqué ainsi : «  Les modèles théoriques perfectionnés confirment qu'il y a toujours dans les crises un élément de hasard irréductible. Certes, de mauvaises bases économiques ( par exemple une surévaluation des actifs immobiliers ) peuvent faciliter une crise ou la rendre inéluctable, alors qu'il y aurait moyende l'éviter avec des bases plus solides. Mais tout se passe dans la zone d'incertitude où l'économie est vulnérabilité n'y a crise que si un nombre d'investisseurs succombent à la panique en même temps.

Les crises financières des pays émergents ont été aussi caractérisées par un système de change fixe et l'ancrage nominal et un régime de change fixe

3-Crise aggravée par l'ancrage nominal et un régime de change fixe

Les pays émergents victimes des crises financières depuis le milieu des années 1990 sont tous des pays ayant un système d'ancrage nominal ou de change fixe et des régimes libéraux de mouvements de capitaux. L `expérience montre que la combinaison d'un change fixe, de la liberté des mouvements de capitaux, et une politique monétaire autonome est impossible. C'est la triangle d'incompatibilité de R obert Mundell( 1962). Dans un régime de change fixe l'inflation est maitrisée mais la Banque centrle est contrainte de varier le taux d'intérêt suivant le mouvement des capitaux.Comme le souligne A KRUEGER [2004], les changes fixes font courir des risques élevés en cas de changement sur le marché des capitaux, comme lors de la crise asiatique : «  les assurances données par le gouvernement que les taux de changeraient maintenus fixes ont encouragé l'accumulation de positions de change déséquilibrées( curencymismatch). Les dévaluations ont alors causé des pertes massives pour les institutions financières, voir leur faillite. A noter que, depuis plus de vingt ans, la majorité des monnaies du sur - est asiatquesont verrouiller au dollar américain par un mécanisme ( le peg) qui limite à presque rien les marges de fluctuations. Ce lien qua si fixe au dollar doit durer aux yeux de tousses les autorités locales n'ont jamais donné des signes qui permettent d'anticiper l'évolution future. Sur le peg, il ya une forme de garantie implicite des gouvernements, et une garantie implicite des crédits des banques. Dans un tel système, les autorités pensent que le pays n'est pas menacé par des crises. Non, il se trompe, car en tavaïolle après des attaques spéculatives sue le Baht vers fin juin ( GEORGES SOROS fait parti), l a Banque centrale a été obligée d'épuiser ses resserves. Résultat, le 02 juillet1997, le Baht flotte, on connaît la suite (voir Chap I, section II).

Dans les autres pays comme le Mexique, l'Argentine, l'ancrage nominal de la monnaie nationale sur le dollar américain a fini sur un flottement aprs des tentatives manquées des autorités.

Le cas de l'Argentine est très révélateur. Afin de sortir du marasme économique et de l'hyper-inflation, l'Argentine a opté pour un régime de change quasi fixe e( le currency board) .Cette stratégie a fonctionné dans les premières années d'application. Les autorités ont compté sur la balance des capitaux après avoir échoué à accumuler des resserves de change. Mais avec l'accumulation des risques ces capitaux là ont fui le pays. Dévaluation, oblige, la crise a éclaté,... encore on connaît la suite ( voir Chap I SECTION II.

On a pu constater que ces dernières années ces pays, qui ont été touchées par la crise ont un assouplissement des régimes de change. C sont dernières années, force est de constater que beaucoup des PED ont accumulé des réserves suffisantes en devise pour maintenir le taux de change. Le choix des pays comme la chine (400 milliards de dollars hors Macau et Taiwan en 2003) et l `Inde de constituer des avoirs extérieurs sans précédents peut s'expliquer par le désir de se mettre à l'abri de la volatilité des marchés de capitaux tout en gardant la liberté de déterminer la politique monétaire.

Si le système de change fixe faisait parti des raisons qui ont été à l'origine des crises des pays émergents, la volatilité des mouvements de capitaux n `en reste pas négligeable.

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