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Le FMI et la crise financière internationale depuis les années 80

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par Jean Bruno RAKOTOMALALA
Université Montesquieu Bordeaux IV - DEA 2004
  

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Chapitre III :

BILAN CRITIQUE DE LA GESTION DES CRISES DU FMI

ET RECOMMANDATIONS

L'intervention du FMI pour resoudre les crises d'endettement des années 1980 et les crises successives multiformes depuis les années 1990 a suscité des controverse de la part de ses adeptes lui même y copmpris et se détracteeurs au prmier rang desquels figures le CATDM , le Jubilé 2000 , des universitaires et cadre comme STIGLITZ ,etc.Si Le FMI et ses parisans essaie les bienfaits et la reussite de sa politique d'intervention par l'intermediaire des rapports et conférences aves des ciffres à l'appui, ses détracteurs ne cachent pas leur critiques propose même parfois une dissolution du Fonds.Qui a raison entre ces deux tendance alors ? Mais devant la persistance des crises financières ces dernières années et la persistance du probleme d'endettement qui montrent l'echec de la gestion du FMI mais aussi le resultat même de la financiarisation à rythme effrené de l'économie , des reformes à la fois du FMI , du SMI sont incontournables . La theorie keynesienne devant ce genre de situation va essayer de proposer des solutions alternatives du FMI , ce dernier qui a déjà prouvé son echec .

Section I)Bilan critique de la gestion des crises du FMI

Le FMI comme nous avons déjà vu precedemment a fait tout son possible afin de gérer la crise d'endettement international des années 1980 mais aussi les crise subsequentes.Si la crise d'endettement a été jugé resolu aux yeux du FMI , la crise persiste toujours dans le sens des autres observateurs et à l'originne des crises successives depuis les années 1990.Ce qui est sur ,le Fonds a reussi dans certains cas Il a pu resoudre les crises qui ont menacé certains pays . Mais dans le cadre général, c'est l'echec qui se profile.

II-BILAN DE LA GESTION DES CRISES DU FMI

Pour le FMI , la prévention et la resolution des crises est une priorité. A cette fin , le FMI a toujours fait les effort de ressere sa surveillance regulière des politiques nationales et de mettre l'accent sur les facteurs qui risquent d'accroitre la vulnerabilité des pays aux crises : politiques macroéconomiques et systemes financiers déficients regimes de changes inadéquats, etc . il a aussi apporté une assistance financière pour leur permettre d'adopter des politiques qui les rendront moins vulnerables aux crises .Dans certains cas , il a reussi , dans d'autres c'est l'echec.

1-Méthodes d'évaluation

Avant de faire le bilan de la gestion des crises du FMI est -il indispensable de connaître qulle technique d'évaluation se base t-on ? Dans le cadre d'évaluation des PAS il, y a principalement deux principales methodes qui consiste à évaluer l'efficaciter d'une politique d'ajustement appliqué dans un pays. Le premier est la methode d' «avec ou sans ». Cette methode compare l'efficacit é plus précisement les résultats écnomiques d'un pays ayant appliqué le PAS. La deuxième methode est la methode : « avant -après  ».Elle consiste à comapaer les pays ou un pays avant qu'ils ont aplique lePAS et après l'appplication de cette politique . Cette methode est de plus en plus appliquée . Dans le cadre d'évaluation de l'éfficacité de la la gestion par le FMI de la crise d'endettement international des années 1980, est les crises financières , subsequentes , on va se referer principalement ici à la methode « avant-après ».

2-Réussite de quelques pays

Le FMI est jugé avoir reussi son rôle de gesttionnaire de crises dans certains cas .Il n'a pas toujuours tord ni dans la gestion de la crise d'endettement des années 1980 ni dans lles crises financières subsequentes.

2-1)Le FMI régulateur du problème d'endettement

Le FMI à trvers sies interventions exerce son rôle de regulateur national , d'arbittre international et de facilitateur du marché.On a vu , il est à la fois catalyseur d'aide et de prêt , et c'est à trvers ce rôle là qu'il a pu exercé son devoir de garant de stabilité financière international . même si l'endettement est encore là dans la plupart des pays PED , ce qui est remarquable , le FMI a pu faciliter la regulation du probleme d'endettement en contibuant beaucoup au plan Bady , au accords relatifs au club de Londes et le club de Paris. Tous pays ayant demendé une resrtucturation de leur dette ont pu generalement reussi à avoir la une regulation de leur endettement , et peuvent en esperer dans l'avenir .

De l'autre coté le riqque de fallite du SMI par les faillites des banques occidentales ont été aussi écarté. Là encore c'est un defi que le FMI a reussi .Comment et dans quelle mesure alors , on arrivera à financer les projets de développement dans les PED si le fonds necessaire pour le financement n'est pas là. Anoter que le fait d'associer des prets bancaires commerciaux à des programmes d'ajustement structurel du FMI vise à éviter les conéquences de prets non performants sur lasituationdes grandes banques américaines ( et dans une moindre mesure , euopéennes ).Ces banques elles memes deviennent un élément des fonctions de preteur international qu'exerce le FMI .Les fonds accordés par les banques augment les facilités qu'exercent le FMI le FMI peut octroyer comme recompense lorsqu'un pays a réalisé avec succes un programme -c'est à dire en fait lorsqu'il est à nouveau admis dans le systéme financier international . Un accord avec le FMI est alors jugé avoir un effet catalytique du secteur privé .

Enfin , le FMI est chargé jusque là de faire le travail que les banques ont jusque là negligé : ngocier des criteres serieux d'utilisation des fonds , ce qui doit rendre possible la stabilisation économique et l'ajustement et donc ,en définitive permettre aux banques d'etre remboursées .Pour que les banques béneficient de ce service , elles doivent toutefois payer et elles le font en accordant des resssources supplementaires aux pays touchés par la crise . En agissant de cette manière ; le FMI obtient que les prets des banques se poursuivent et évite qu'une interruption du financement externe ne coduisent à une depression mondiale semblable à celle connue dans les années 1930. Le FMI en jouant ces roles a pu alors minimiser le rsique de fallite qui à menacé le SFI et a doncregulé d'une manière indirect le probleme d'endettement des PED car met toujours à leur disposition des fonds pour financer leur investissement ou rembouser leur dette .Toute autre consideration est ici mis à part.

2-2)Maitrise de l'inflation

Sauf dans des cas particulier le FMI a reussir son rôle de stabilisateur macroeconomique en particulier l'inflation dans tous les PED .Dans les anciens pays de l'union Sovietique ce phénomène est très remarquable car l'infalation à deux chiffres dans ces pays a été presque reduit en dessous de 10 % vers la fin des années 1990 et ces dernières années.En afrique comme dans les Pays asiatique , et latino americain , c'est pareil. Rre est le cas où un pays qui a suivi attentivement la prescription du FMI qui n'arrive pas à maitriser ce fleau sauf dans des cas exceptionnels génerés par des chocs inattendus.

A titre d'exemple, à Madagascar l'nflation a passé de 11,5% 0 6% de 1990 à 2001.En Afrique subsaharienne, cette tendance à la baisse de l'inflation est confirmée car elle a passé de 17 , 4% à 8 % de 1990 à 2001.

2-3)Des efforts louables de nombreux pays africains

Depuis le milieu des années 1980, de nombreux pays africains ont fait des progés dans plusieurs domaines, essentiellement en ce qui concerne la liberalisation des prix interieurs , la commercialisation, la restructuration, et la privatisation des entreprises publiques, l'assouplissement du marché du trvail l'adoption de taux de change réalistes et la reformes de la fiscalité et des dépenses publiques. Ces réformes là ont été realisés dans le cadre d'application duPAS .Les reformes touchant le secteur bancaire etient aussi notables.En effet , dans les années 1970et 1980, le secteur bancaire de nombreux pays subsaharien était très fragilisé , en grand parti du fait que lesprets des banques ( publiques ou non )servaient à financer les d éficits budgetaires les pertes des entreprises dans lesquelles l'Etat est majoritaire et les projets publics inefficaces .Les efforts de la restructuration bancaire ont été déployés .Ils ont notamment consisté à :

-Réduire les pertes d'exploitation des banques ;

-Fermer les banques non rentables ou insolvables . ;

-Recouvrer les créances douteuses ;

-Mettre fin peu à peu à la participation de l'Etat au capital et à la gestion des banques .

Il s'agissait également de s'abstenir d'utiliser les facilités de crédit à court terme offertes par la Banque centrale , en sa qualité de preteur de dernier ressort, en vue de repondre temporairement aux bésoins de liquidité des banques .

Dans le cadre actuel, ces éfforts devraient etre renforcés dans deux directions : renforcement du secteur financier ( y compris le secteur formel et informel ) etle repartition des revenus car il ne faut pas oublier que les recommandations macroéconomiques du FMI ont eu generalement des effets négatifs.

La gestion par le FMI de la crise Mexicaine et celle de la Corée était une reussite

2-4) Reussite de la gestion de la crise Mexicaine et Corénne

La gestion de la crise Mexicaine de 1994 et Coréenne est une réussite remarquable du FMI dans ses intervenions depuis les années 1990.

2-4-1)Le Mexique et son décollage

Le FMI qualifie la crise du peso de première crise financière du XXI eme siècle.La rapidité avec laquelle le programme du FMI est établie en janvier 1995 illustre bien le fait que la mondialisation nécessite des réactions plus rapides des acteurs internationaux .Si la crise de 1982 avait explosé au mois d'aout de cette année ,les discussions avec les banques du programme du FMI n'avaient t lieu qu'en novembre et décembre 1982.En 1995 lors de la crise mexicaine , le FMI( même sous pression du Trésor américain ) a réagit tot .Il a mis à la disposition du Mexique des sommes considérables et a pu orchesté des fonds de sauvetages de la part d'autres acteurs .

Dans la crise de 1994-1995 , le FMI estime qu'il est imossible de de réutiliser la stratégie de 1982et de faire obeir les investisseurs étrangers qui , cette fois , ner sont plus des banques mais qui sont de très nombreux fonds d'investissement et fonds de paension .La crainte de contagion mondiale conduit à penser qu'il faut accorder une certaine protection aux investisseurs , et cette considération oblige le FMI et le gouvernement américain à s'engager plus fortement pour limiter la crise .Ce sont en définitive les détenteurs de tesobonos qui sont tirés d'affaire ..La crise mexicaine est enrayée par un programme stand -by de 17,8 milliards de dollars ( ce qui represente 688% de la quote-part du Mexique au FMI) auquel s'ajoutent 20 milliards de dollars du Fonds de stabilisation américain et 10 milliards de dollas du G-10 , à l'issue de discussion impliquant principlalement le Directeur general du FMI et le Trésor américain. La crise a été resolu du point de vue financier et macroeconomique, là c'est la principale préoccupation du FMI.

Au cours des années récente après avoir connue unecriussance soutenuede 3,6% du PIBen 1999 et 6,6% en 2000, lepays a été varisembleblement secoué par l'attentat du 11 septembbre 2001 aux Etats -Unis ce qui fait que sa croissance a chuté de 0,2 % du PIB cette année et a repris un faible rythme de croissance passant de 0,7% en 2002 à 1,5 % en 2003 et estimé à 2,7 % cette année 2004.Dans ce contexte làle pays est classé par le COFACE d'etre un pays assez bon risque . le FMI a encore alors des nombreux defis à réaliser dans ce pays comme dans tous les PED car les couts sociaux du programmes mis en oeuvre ne sont pas negligeable . Il a quand même reussi sa mission de gerant de crise , encore une reussite du FMI que ses détracteurs essaient de negliger.

Le tableau ci - après montre que le FMI a plus que reussi car même durant les années récente le pays est épargné par des riques de crises.

Tableau 31 :Indicateurs écononomiques du Mexique (1999-2004)

En milliards de dollars

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Croissance économique(%)

3,6

6,6

-0,2

0,7

1,5

2,7

Inflation (%)

16,6

9,5

6,4

5

4,6

3,9

Solde public (%du PIB)

-4

-3,7

-3,7

-3,4

-3,2

-3,2

Exportations

136,4

166,5

158,4

160,7

164,6

170,3

Importations

142

174,5

168,4

168

171,7

179,5

Balance commerciale

-5,6

-8

10

-7,9

-7,2

-9,2

Balance courante

-14

-18,2

-18,1

-13,9

-12

-14,5

Balance courante /PIB (%)

-2,9

-3,1

-2,9

-2,2

-1,9

-2,2

Dette extérieure

167,3

159,4

162,8

175,6

188,5

200,7

Service de la dette /Exportations(%)

22,9

19,8

16,4

13,3

16,4

15,5

Réserves en mois d'importations

2,2

2

2,6

3

3,3

3,3

La gestion de la crise coréenne montre aussi que le FMI sa part de responsabilité dans le cadre de resolution des crises financières des pays émergents.

2-4-2)La Corée retrouve sa force

La gestion de la crise Coréenne contrirement à toute attente a été aussi une manière pour le FMI de prouver qu'il a encore sa raison d'etre.En Corée , l'engagement du gouvernement à appliquer les reformes entrpris avec le concours du FMI a permis d'accroitre la confiance des marchés . Avec la stabilisation des conditions du marché , lémission fructueuse par les autorités des obligations et des actions , la corée a reconstitué en bonne part ses reserves utilisables .Les réserves de change utilisables qui était de moins de 5 milliards de dollars en décembre 1997 vont passé à plus de 50 milliards un an plus tard grace à un excedent courant de 12,5% du PIB en1998.Faut -il rappeler aussi qu'en juillet 1998 , le won , s'était appréciée par rapport au dollar , permettant aux autorités de réduire les taux d'intérêt au niveau d'avant la crise . Les reformes strucurelles ( voir Chap II , Section II ) ont principalement porté sur la rationalisation et le renforcement du secteur bancaire , ainsi que la restructuration des entreprises . Au cours de l'année 1998, elle a commencé à rembouser les prets contractés au début du programme , en décembre 1997. Après avoir connue une récession de de 7% en 1998, le pays retrouve le chemin de la croissance et la confiance des investisseurs revient . Si on en juge par le résultat, le FMI a encore reussi son rôle de gestianaire de crise en Corée.

Le tableau ci après confirme cette affirmation qui le classe dans les pays «  bon risque » d'après la COFACE.

Tableau 32 : Principaux indicateurs économiques de la corée du sud ( 1999-2004)

En milliards de dollars

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Croissance économique(%)

10,9

9,3

3,1

6,3

2,6

5

Inflation (%)

0,8

2,3

4,1

2,8

3,3

2,8

Solde public (%du PIB)

-2,7

1,3

1,3

162,6

0,7

1,1

Exportations

145,2

175,9

151,3

148,4

192

222

Importations

116,8

159,1

137,8

14,2

174

206

Balance commerciale

28,4

16,9

13,5

14,2

18

16

Balance courante

24,5

12,2

8,2

6,1

7

5

Balance courante /PIB (%)

6

2,7

1,9

1,3

1,3

0,9

Dette extérieure

32,9

28,4

27,7

28,1

27,3

27

Service de la dette /Exportations(%)

24,4

11,2

14

9

9,3

2

Réserves en mois d'importations

5,8

5,7

6,9

7,6

7,5

7,3

Source : COFACE (2004)

Il ressort de ce tableau qu'après la crise de 1997-1998, la Corée a pu décoller son économie .Tous les indicateurs macroéconmiques sont bon et ne présente pas un risque pour le pays .Même les indicateurs d'edettement est soutenable .

Le FMI à travers ces exemple là (car il y en beaucoup) a fait preuve qu'il vraiment le garant de la stabilité financière internationale .

Mais les choses ne sont pas aussi simples que ca. Ces dernières années, le FMI est devenu le bouc émissaire sur la scene mondiale . Les critiques sont de plus en plus virulentes. Devant ce genre de situation l'Economiste en chef du FMI de conclure de la facon suivante : « le FMI doit concilier le souci de ne pas mettre le feu aux poudres des marchés finaciers et celui de désamorcer les crises avant qu'il ne soit trop tard, ce qui est un exercice difficile. Même si nos modeles des crises financières ne sont pas parfaits , je crois que le FMI aurait avantage à etre un peu moins conciliant lorsque les dettes s'accumulent et à sonner plus volontiers l'alarme , pour tenter d'éviter les crises varaiment catastrophiques ».

Mais le FMI n'a pas toujours toujours réussi dans ses interventions . Il a plus qu'échooé et les résultats montre qu'il n'était variment à la portée de sa place de garant de la stabilité financière internetinale

3) Echec generalisé dans la plupart des cas

L'intervention du FMI dans le cadre de gestion du crise d'endettement des années 1980 et les crises subsecentes a fait toujours l'objet de critique de la part de ses observateurs . Critiques qui trouvent son fondement dans l'échec des programmes mis en oeuvre par le FMI .D `abord la crise d'endettement n'est pas resolue , elle persiste encore , à travers des indicateurs critiques, mais ce qui est le plus remarquable c'est les couts sociaux des programmes soutenus par le FMI Surtout en Afrique.L a gestion des crises financières des pays émergents étaient presque un echec . La Russie et l'Argentine offre des exemple concrets en la matière.

3-1) Persistence du probleme d'endettement et augmentation des créances du FMI envers les PED

La crise d'endettement contrairement au sens du FMI n'était pas vraiment resolu vers la fin des années 1980. Malgré alors les differentes mesures mises en oeuvre ,le FMI n'a pas pu resoudre au fond cette crise .Lui même estime , si la dette totale des PED était 2202,7 milliards en 1996, elle était de l'ordre de 2611,5 milliards de dollars en 2003.On peut remarquer que les créances du Fonds envers les PED a connu un rythme de croissance de 79 % période passant de 60,4 milliards de dollars en 1996 à 106,9 milliards en 2003. Ce qui montre que les mésures mises en ouevre depuis les années 1980 n'on pas pu changer la situation. le FMI en tant que gestionnaire de crise n'a pas reussi à endiguer l'xpension de la crise.Les crises de la dette souveraine des années récentes comme la crise de la dette souveraine de l'Equateur en 1999, Ukraine 1998- 2001. En effet, les politiques préconisées par le FMI afin de résoudre le probleme de ces pays n'étaient pas efficace. L'augmentation de l'encours de la dette a pour origine à la fois l'l'accumulation des remboursements qui genere un lourd service de la dette mais aussi des nouveaux emprunts.L'analyse de l'histoire et de l'évolution de l'endettement des PEP en general, des pays africains en particulier, amene à la conclusion de l'impossibilté pour ces pays de rembouser leur dette tout en assurant la regularité de l'accumulation et de la formation du capital.Les dettes des PED sont dans le cadre de programme formulé par le FMI destinées à rembouser les dettes précedentes . Ils sont alors dans un Etat d'endettement Ponzi 28(*).

Les mécanismes du FMI sont totalement inadaptés à cette situation , mais au contraire viennet aggraver l e problème .La resorption des déficits et le remboursement des dettes supposent en effet que les pays débiteurs puissent renverser la tendanceet accumuler des excédents vis -à -vis des créanciers .Cette solution d'un excédent durable des pays débiteus pour les remboursements de la dette a été clairement rejetée par les créanciers dans le rapport annuel 1983de la BRI où l'on peut lire : « Si l'on peut envisager d'imposer aux pays en développement en cas de crise , et pour deux ou trois ans , des politiques de stabilisation interne devant entraner l'apparition d'un large excédent commercial , la situation serait toute à fait différente et serait totalement inacceptable , si ce groupe de pays était contraint de vivre pendant longtemps avec un important excédent commercial . La question est alors de savoir quels flux de capitaux pour financer le déficit durable des paiments courants des PED » [BRI , Rapport annuel ,1983].

C'est ici qu'apparaît l'impossibilité des mécanismes du FMI à resoudre les problemes dont il a fait sa mission principale .Une des raisons principales de l'eches du politique du FMI est le fait qu'il considère les déficits des PED comme conjoncturels alors en fait ce sont des déde nature structurelle .Dans ce cadre là , il est normal de voir que le FMI a echoué dans la gestion de la crise de la dette.

D'autres problemes commes les couts sociaux des programmes mis en oeuvre font parti aussi des points du FMI .

3-2) Les couts sociaux de l'ajustement

Que se soit dans la gestion de la crise d'endettement des années 1980 ou pendant les crises financières subjequentes des pays émergents , les couts sociaux de l'ajustement sont des faits remarquables .Même si le FMI depuis 1996 a mis en place avec la Banque mondiale l'initiative PPTE destinée à lutter contre la pauvreté , les échecs des programmes passés sont déjà là , même la portée concrete de cette politique jusqu'à aujourd'hui est encore flou.

Precisons les choses. Les politiques amenées par le FMI à travers le PAS pendant les années 1980 et le consensus de Washington ont géneré des dégats sociausx dans l'ensemble des PED.

En Afrique , ces politiques ont aggravé la pauvreté comme le resume le tableau ci -après pour queque pays africains.

Tableau 33: Indicateurs de pauvreté humaine dans certains pays africains

Pays

Indicateur de la pauvreté humaine

Classement

Cameroun

30,9

43

Burkina faso

58,2

76

Congo(Rep du)

31,5

44

Cote d'ivoire

46,4

64

Guinée

49,1

71

Mali

52,8

73

RCA

40,7

55

Senegal

48,6

69

Niger

62,1

77

Source :PNUD , Rapport Mondial sur le développemnt humain , 1998

Qu'on soit Afrique , en Amérique Latine , en Asie , le FMI jou un rôle majeur dans la persistence de la pauvtreté dans les PED . L'initiative PPTE récente est analysée aux yeux de quelques observateurs avertis d'etre inefficace qui risque encore à continuer le fait que ces pays là soient toujours sous contrôle du FMI .

Si la pauvreté était jugée comme domaine préoccupation de la Banque mondiale donc ne réleve pas vraiment de la responsabilité du FMI même s'il y a aggravé la tendance , l'echec de la gestion des crises asiatiques ( en particulier la Corée ) , la crise Russe et la crise argentine montre les limites du compétence du FMI , remet en cause même sa raison d'etre.

3-3) L'échec de la gestion de la crise en Indonésie

A noter que tous les pays asiatiques fortement touchés par la crise n'ont pas pu retrouver le chemin dela croissance et de la confiance des investisseurs comme le cas de la Corée . Ainsi , si en Thailande a connu une coissance négative de 10,8% en 1998 , l'Indonésie en avait -13,1% du PIB.Trois ans après , la croissance en Indonésie était inférieur de 7,5% à son niveau d'avant la crise alors que celle de la Thailande était inférieur de 2,3 % .La thailande a pris des mésures d'accompagnement social de la crise tandis que en Indonésie presque rien n'étair fait.Le probleme du persistance de la crise en Indonésie vient principalement des politiques imposées par le FMI pour résoudre la crise. En effet, comme dans les autres pays la rigeur budgetaire a été de regle ici ainsi que la hausse des taux d'intert. Mais ces politiques, malgré d'autres reformes structurelles projetées 29(*) n'ont pas pu éviter la propagation de la crise dans tous les secteurs de l'économie indonesienne.L'accumulation des erreurs de la part du FMI va coduire à une aggravation de la crise , et jusqu'aux années récentes le pays n'est pas toujours en mesure d'enrayer la sequelle de cette crise comme le confirme le tableau ci après.

Tableau 34 : Indicateurs économiques de l'Indonésie de1999 à 2004 (En milliards de dollars)

 

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Croissance économique(%)

0,8

4,8

3,5

3,6

3,8

4

Inflation (%)

20,4

3,7

11,5

11,9

6,6

6,1

Solde public (%du PIB)

-1,6

-1,5

-1,8

-1,8

-1,9

-1,5

Exportations

51,2

65,4

58

58

61,3

63,3

Importations

30,6

40,4

34,7

34,8

37,3

38,7

Balance commerciale

20,6

25

22,7

23,1

24

24,6

Balance courante

5 ,8

8

6,9

7,3

7,2

6,7

Balance courante /PIB (%)

4,1

5,2

4,7

4,1

3,5

2,9

Dette extérieure

105

92,4

90,3

75,1

60,9

52,6

Service de la dette /Exportations(%)

39,1

23

25,4

30,1

27,4

27,6

Réserves en mois d'importations

5,2

5,1

5,5

6,2

6,3

6,4

Source :COFACE (2004).

A noter que même si la pays a enregistré de taux de croissance si significatif ces dernières années , le service de la dette pese encore sur l'économie .Comme c'est un pays dépendant de l'assistence financière internationale et des capitaux étrangers ,s'ajoute le lenteur administratif , tous ca font que le pays est classé comme un pays à risque élevé par la COFACE cette année 2004.Le FMI a un rôle à jouer ici .

En ce qui concerne particulièrement l'Afrique en moyenne l'endettement public et privé a cru de 2,2% de 1991 a 1996.

La gestion de la crise Russe a été aussi un echec FMI

3-4) L `échec de la gestion de la crise Russe

Dans la crise russe, les remèdes proposés à la Russie par le FMI a aggravé le mal . les mesures nécessaires auraient été prises plus tot en l'absence de financement multilateral . De fait , après la crise , la Russie n'a d'autre choix que de compter sur ses reccetes fiscales .Le programme soutenu par les crédits du Fonds et les apports mulilateraux n'était destinés en fait qu'à soutenir artifficiellement stable untaux de change surévalué . Malgré alors les éfforts du FMI et le Trésor américain , la gestion de la crise est perdue d'avance.La Russie s'emballe dans l'incertitude des investisseurs par la suite.

Comme le constate Stiglitz, la crise eut un seul aspect positif : la dévaluationdonna un

coup de fouet aux secteurs de léconomie Russe qui pouvaient concurrencer les importations . Des produits réellement fabriqués en Russie s'assurérent enfin une part normale du marché national.Et cette conséquence « non voulue » fit enfin naître la croissance tant attendue dans l'économie réelle( et non parallèle) de la Russie .C'était assez paradoxal : la macroeconomie était censée constituer le point fort du FMI et même là , il s'était trompé. Ses bévues macroéconomiques avaient aggravé les autres et puissamment contribué à l'énormité du déclin[Stiglitz , 2002, p.245].

Dit -on , les chiffres parlent d'eux même, le tableau ci après montre que le pays a réussi à décoller son économie après la crise de 1998 réalisant un taux de croissance 5,4 % du PIB en 1999 et 4,3% en 2002 enfin estimé à 4,7 % cette année 2004. Toutefois, contrairement aux priorités du FMI l'inflation reste toujours à un niveau critique de 13% en 2004 après avoir passé de 36% En 1999 et 15 % en 2002.L'endettement constitue encore un grand problème du Pays car le ratio de la service extérieurs /Exportations était de 27,4 % en 1999 pour passer à 18,7 % en 2002 et estimé à 19,6 % cette année.Les réserves en mois d'importations du pays a toujours augmenté depuis la crise de 1998 car elles passent de 2 milliards de dollars en 1999 à 6,8 milliards en 2002 , et probalement 9,3 milliards cette année 2004.

Tableau 35 : Indicateurs économiques de la Russie (1999-2004)En milliards de dollars

 

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Croissance économique(%)

5,4

9

5

4,3

6,5

4,7

Inflation (%)

36,5

20,2

19

15

13,1

13

Solde public (%du PIB)

-1,6

1

3

1

1

1

Exportations

63,6

91,2

86,5

91

107,7

104,9

Importations

29,2

31,4

40,7

49

64

74

Balance commerciale

34,4

59,8

45,8

42,2

43,8

30,8

Balance courante

22

44,2

30

27

27,7

12,6

Balance courante /PIB (%)

11,5

17

9,7

8

5

2,6

Dette extérieure

159

140,1

131,4

146,3

165,3

175,9

Service de la dette /Exportations(%)

27,4

21,5

20,2

18,7

16,1

19,6

Réserves en mois d'importations

2

5,1

5,7

6,8

8,6

9,3

Source : COFACE[Guide risque pays 2004,p.118].

Il ressort de ce tableau que la variable objectif - l'inflation a diminué mais reste encore à un niveau élevé , tandis que le solde public est presque maîtrisé après la crise.La dette extérieure est encore à un niveau insoutenable. La persistance de la pauvreté et la fragilité sociale causée par la crise laisse entendre quand même les arguments des détracteurs du Fonds.

Si tels étaient les résultats que l'on puisse dire de la gestion par le FMI des crises d'endettement des années 1980 et les crises subsequentes , comment les détracteurs du fmi ont réagit et quelles critiques pauvent -on formuler ?

II-CRITIQUE DE LA GESTION DES CRISES

Devant les échecs spectaculaires du FMI dans le cadre de résolution des crises depuis les années 1980 , ses détracteurs ne cachent par leur volonté de critiquer le FMI . C'est le moment même pour certains d'attaquer de tout horizon le Fonds par tous les moyens . Arrive en premier lieu ici les critiques de STIGLITZ qui a plus que surpris le monde entier du fait que c'est un ancien le vice -président de la Banque mondiale qui monte au créneau pour critiquer le FMI , une institution soeur dévant le monde entier.Ensuite le problème de l'alea moral sera évoqué , un problème qui suiccite l'objet de polémique ces dernières années .Enfin , les limites de ressources du fonds sera abordée dans le but d'apporter un éclairage au ceour du problème.

* 28 Endettement Ponzi : Etat d'endettement dans lequel les nouveaux emprunts servent à rembourser les anciens.

* 29 Parmi ces reformes la restructuration du sectrur financier et bancire , limitation du monopole de l'Office National de commercialisation(BULOG), , programmes de privatisation prevoyant la privatisation des six grandes entreprises publiques,établir un dispositif de fallite efficace,etc.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard