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Espaces, ressources et potentiels : Efficience de deux modes de prélèvement en périphérie nord du Parc National du Niokolo Koba (Sénégal)

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par Thierno Boubacar DIALLO
Université Cheikh Anta Diop Dakar - DEA de Géographie, Option Aménagement et Biogéographie 2004
  

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CHAPITRE II: LE CADRE HUMAIN ET ECONOMIQUE

L'analyse du cadre humain et socioéconomique des terroirs de Dialakoto et de Laboya va aborder l'historique du peuplement, la démographie et les activités socioéconomiques.

II.1 LE CADRE HUMAIN

Les terroirs de Dialakoto et de Laboya se localisent dans une «poche » exiguë, ceinturée par deux réserves forestières. Le village de Dialakoto, se trouve sur la route la Nationale n°7, en allant vers Kédougou, tandis que celui de Laboya est à l'intérieur des terres, dans la zone tampon du PNNK.

II.1.1 L'historique du peuplement

À l'instar des vagues migratoires qui ont peuplées la région de la haute et de la moyenne Gambie, l'installation humaine dans la zone remonte au 1 0ème siècle, avec l'arrivée des Bassari, des Bédik et des Cognagui qui sont les premiers occupants. Elle s'est poursuivie jusqu'au 13ème et 1 5ème siècle, avec la venue des Peuls et du groupe mandé, constitué de plusieurs ethnies, dont les Tandanké, les Mandingue, les Diakhanké, les Malinké... [cf. PLD de Dialakoto, 1998].

Toutefois, le processus d'occupation et la composition ethnique révèlent que l'installation des deux terroirs au niveau de la «poche de Dialakoto» découle de facteurs qui peuvent être d'origines diverses.

En effet, le terroir de Dialakoto est plus ancien que celui de Laboya. L'installation du village résulte de facteurs historiques, car il a été fondé, il y'a plus de trois siècles par des vagues de migrants Mandingues en provenance de la Casamance. Mais actuellement, le terroir accueille une diversité ethnique, composée respectivement de Mandingue, de Peul, de Diakhanké, de Bassari, de Cognagui et de Wolof. Cette composition ethnique est à l'image du peuplement de la communauté rurale, qui est habitée par les Mandingues qui composent 50 % de la population, suivis des Peul 33 %, des Diakhanké 10 %, des Bassari 3 %, des Wolof 2 % et d'autres minorités qui ne représentent que 2% de la population [cf. PLD de Dialakoto, 1998].

L'installation du terroir de Laboya est beaucoup récente, dans un tout autre contexte. Le village est un ancien hameau de culture qui a été défriché en 1977, par des cultivateurs de Dialakoto, précisément les habitants de Soucouto, un quartier excentré de celui-ci. Son peuplement, qui s'est fait initialement par les habitants de ce quartier, s'est accéléré grâce à l'existence d'un périmètre de

bananes irriguées installé par l'OFADEC en 1980. Depuis lors, les périmètres de bananeraies qui se sont multipliés, ont favorisé la venue d'une importante main-d'oeuvre très diversifiée, composée de populations autochtones (Peul, Diakhanké, Tandanké et Cognagui), mais aussi d'étrangers (Wolof, Maure, Sérère et Diola).

II.1.2 La démographie

Le terroir de Dialakoto présente l'aspect d'un gros village à caractère semi - urbain et abritait 2983 habitants, d'après le recensement administratif de 2002. Le terroir de Laboya est quant à lui de plus petite taille et compte une population estimée à 266 habitants. Mais, ce recensement ne prenait pas en compte la main d'oeuvre immigrée travaillant dans les plantations de bananes et qui est installée en périphérie du village, dans des habitats précaires.

Si l'on considère les résultats du Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 1988, nous constatons que la population de Dialakoto est passée de 1732 habitants en 1988 à 2983 habitants en 2002, soit une augmentation de 1251 habitants en quatorze années. Celle de Laboya, en passant de 133 à 266 habitants entre ces deux années a, quant à elle, réellement doublé ses effectifs.

En outre, la structure par âge et par sexe de la population montre une légère prédominance des effectifs féminins et jeunes. En effet, les femmes représentent environ 51,5 % de la population et les jeunes de moins de 15 ans représentaient environ 44 % de la population [cf. PLD de Dialakoto, 1998].

Avec une population totale estimée à 4654 habitants en 2002 et une densité de 33,1 habitants au km2 , les terroirs de Dialakoto et de Laboya représentent respectivement 64,4 et 5,7% de la population totale de la «poche ».

II.2 LES ACTIVITES SOCIOECONOMIQUES

Les activités socioéconomiques pratiquées dans les terroirs de Dialakoto et de Laboya sont d'abord les activités de production (agriculture et l'élevage), qui sont suivis d'autres activités (prélèvement, artisanat, services et commerce).

II.2.1 Les activités de production

L'agriculture et l'élevage sont les principales activités de production pratiquées au niveau des

terroirs de Dialakoto et de Laboya.

+ L'agriculture

Elle est la principale activité socioéconomique des ménages des terroirs de Dialakoto et de Laboya. Toutefois, deux types de culture sont pratiquées par les populations : une agriculture traditionnelle pluviale et une agriculture irriguée.

L'agriculture pluviale et traditionnelle est généralement vivrière, avec des espèces comme le maïs, le sorgho, le mil, le niébé, la courge et quelque fois le riz dans les bas-fonds inondables. Elle se caractérise par un système de culture itinérante sur brûlis et l'utilisation de techniques rudimentaires. Des spéculations commerciales, telles que le coton et l'arachide, sont également cultivées, sous l'initiative et l'encadrement de la SONACOS et la SODEFITEX, qui fournissent aux paysans les intrants agricoles (semences, engrais et produits phytosanitaires). En outre, avec l'appui du PROGEDE, quelques groupements féminins s'activent dans le maraîchage pour améliorer leurs revenus.

Cette agriculture vivrière qui occupe plus de la moitié des terres cultivées, reste handicapée par un certain nombre de contraintes, dont l'extension de la cuirasse, l'insuffisance des terres cultivables, le faible équipement des paysans en matériels agricoles, le manque d'intrants, la déprédation des animaux sauvages (singes et phacochères), ...

L'agriculture irriguée concerne la culture de la banane dans des périmètres privés disposés le long du fleuve Gambie, au sud du village de Laboya. Les premiers périmètres expérimentaux, au niveau de la «poche », ont été installés par l'OFADEC, d'abord à Wassadou-dépôt en 1975 et ensuite à Laboya en 1980.

Actuellement, le village de Laboya abrite deux périmètres privés, dont les bananeraies SALL et Armstrong, qui font respectivement 220 et 45 hectares. Ils mobilisent tous les actifs du village et une main d'oeuvre cosmopolite, composée de ressortissants d'autres régions du Sénégal, mais aussi d'étrangers. En plus de ces deux périmètres, la «poche de Dialakoto » dispose de quatre autres bananeraies à Wassadou-dépôt, dont deux sont exploités par des GIE et deux autres par des privés.

L'irrigation se fait par arrosage à la goutte à goutte, à partir d'une motopompe à diesel installée sur
le fleuve Gambie. Cependant, l'agriculture irriguée reste également confronté à certaines
contraintes, dont l'absence d'aménagement des berges et du lit du fleuve, la faiblesse des structures

d'encadrements des producteurs de bananes, telles que la FEGAP et l'APROVAG.

+ L'élevage

C'est une activité qui est toujours associée à l'agriculture. Le cheptel, qui composé de bovins, d'ovins, de caprins et d'asins, souffre d'un certain nombre d'handicaps, dont l'exiguïté et la pauvreté des pâturages, le tarissement précoce des mares et les maladies du bétail.

C'est ainsi que les meilleurs pâturages, qui se trouvent dans la Forêt Classée de Diambour et dans la zone tampon du Parc, sont constamment fréquentés par le bétail. Cette situation occasionne de nombreux heurts entre l'autorité du Parc et les éleveurs, transhumants ou sédentaires.

Les activités agropastorales fournissent d'abord l'alimentation de base des populations et constituent également une source de revenus pour les ménages ruraux. Cependant, elles restent handicapées par des divers facteurs dont la faiblesse des précipitations, la pauvreté des sols...

II.2.2 Les autres activités

Les autres activités pratiquées dans les terroirs de Dialakoto et de Laboya sont les activités de prélèvement, l'artisanat, les services et le commerce.

+ Les activités de prélèvement

Elles sont constituées par la cueillette des produits forestiers et la pêche.

La cueillette est une activité complémentaire aux activités de production agropastorales et fournit des revenus non négligeables aus ménages ruraux. Elle concerne les fruits sauvages telles que celles qui sont étudiés ici (Saba senegalensis, Parkia biglobosa, Parinari macrophylla, Detarium microcarpum, Vitex madiensis et le miel), les feuilles et les racines de certaines espèces utilisées dans l'alimentation ou la pharmacopée. La Maison Familiale Rurale (MFR) de Dialakoto, spécialisée dans la production du miel est la seule structure d'encadrement qui a été identifiée dans ce domaine. Celle-ci se charge de la collecte des produits récoltés ou cueillis, de leur conditionnement et de leur commercialisation à travers un circuit qui couvre le territoire national.

La pêche est une activité qui ne mobilise qu'un très faible effectif, malgré les potentialités offertes
par le fleuve Gambie. En outre, les techniques de pêche, qui consiste à l'utilisation de la nasse et de

la ligne, sont encore très rudimentaires, tandis que les maigres prises sont commercialisées au niveau des marchés locaux (villageois).

+ L'artisanat et les services

L'artisanat est très développé au niveau des terroirs de Dialakoto et de Laboya. C'est ainsi qu'on distingue divers métiers, dont la cordonnerie, la maçonnerie, la couture et la réparation mécanique. De plus, la transformation des sous-produits du rônier (Borassus aethiopum), fournit des revenus importants aux acteurs.

Les services fournis aux populations sont très diversifiés et intéressent particulièrement le transport, le tourisme et la téléphonie. En ce qui concerne le transport, nous pouvons constater que les villages de Dialakoto et de Laboya sont accessibles en toute saison. En effet, trois véhicules assurent la liaison quotidienne entre Tambacounda et Dialakoto, tandis que Laboya est relié à la Nationale 7 par une bonne piste en latérite à partir de Damantan. Les activités touristiques au niveau des villages de Dialakoto et de Laboya sont presque inexistantes, malgré les potentialités liées à la périphérie du Parc. En effet, seul le village de Laboya a entrepris, à travers le GIE «Wula- kanta », de réaliser un projet d'élevage de faune. L'existence de six cabines privées à Dialakoto atteste de l'extension de la téléphonie rurale qui reste un facteur déterminant de développement.

+ Le commerce

Les activités commerciales sont très développées au niveau des villages de Dialakoto et de Laboya qui sont polarisés par le marché hebdomadaire de Wassadou - dépôt. C'est un grand « louma» qui rayonne dans toute la Communauté Rurale et attire les commerçants d'autres localités, dont Missirah et Tambacounda, respectivement chef-lieu d'Arrondissement et de Région. En effet, il constitue le premier niveau de regroupement des produits de cueillette collectés dans la zone et les produits agricoles et surtout le bétail y sont également échangés.

En outre, il existe à Dialakoto un marché villageois très dynamique, ainsi qu'une dizaine de boutiques qui fournissent aux populations des denrées de premières nécessités.

CONCLUSION PARTIELLE

Les terroirs de Dialakoto et de Laboya, situés dans la «poche de Dialakoto » et ceinturés par les réserves forestières du Niokolo Koba au sud et du Diambour au nord, appartiennent au domaine soudanien. Le climat de la zone, également du domaine soudanien, permet une pluviométrie moyenne de 700 mm/an, qui entretient une végétation de savane boisée, arborée, et arbustive, sur les plateaux plus ou moins cuirassés. Le fleuve Gambie avec ses berges fertiles conserve également, quant à elle, des galeries forestières. Toutefois, cette végétation est actuellement fortement dégradée autour des terroirs villageois, à cause de facteurs anthropiques (défrichements, surpâturage, feux de brousse...), mais aussi naturels (baisse de la pluviométrie...).

La population, dont l'origine remonte à plusieurs siècles, est essentiellement agropastorale. Elle est actuellement très diversifiée, grâce à l'arrivée massive d'immigrés attirés par le développement des bananeraies à Laboya. Toutefois, la pratique de l'agriculture est confrontée par des facteurs physiques et climatiques, dont l'impossibilité de toute extension spatiale, l'importance des surfaces incultes (cuirasse) et la faiblesse de la pluviométrie.

TROISIEME PARTIE:

POTENTIEL DE PRODUCTION ET DE CUIELLETTE
FRUITIERE FORESTIERE

La troisième partie de cette étude va faire l'articulation entre les unités spatiales (le terroir villageois et l'espace forestier), la ressource (les six produits de cueillette) et l'exploitation (le potentiel), afin de déterminer la performance de la production fruitière ou de la cueillette forestière. Elle est structurée en trois chapitres :

- Le premier chapitre va présenter le potentiel de production fruitière au niveau des terroirs villageois (champs de cultures et terres en jachère) de Dialakoto et de Laboya;

- Le second chapitre, va présenter le potentiel de cueillette forestière dans les sites d'exploitation de l'espace forestier de Dialakoto et de Laboya;

- Le dernier chapitre fera, à partir de deux niveaux comparatifs, une appréciation de la performance entre la production et la cueillette fruitière forestière dans les deux espaces.

CHAPITRE I : LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LES
TERROIRS VILLAGEOIS

A travers l'analyse de l'inventaire de 10 placettes implantées dans les périmètres agraires (champs et jachères), nous allons essayer d'estimer le potentiel de production fruitière forestière au niveau des terroirs villageois de Dialakoto et de Laboya [cf. carte 4].

I.1 LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LE TERROIR DE DIALAKOTO

Le terroir villageois de Dialakoto a abrité 5 placettes, dont 4 se trouvent dans les champs et une sur les terres en jachère.

L'inventaire du potentiel des espèces fruitières forestières dans ces placettes avait donné les résultats suivants [cf. tableau 1]:

Tableau 1: Abondance et diversité des espèces ligneuses dans le terroir de Dialakoto

SITES

ESPECES

LIGNEUSES

Champs

Jachères

Total
individus
par espèce

Taux
d'abondance/
Espèces

 

%

Indiv.

%

 

2

1,04%

0

0%

2

0,63%

Vitex madiensis

4

2,08%

0

0%

4

1,27%

Autres

186

96,87%

123

100%

309

98,09%

Taux d'abondance
/Sites

192

61%

123

39%

315

100%

 

Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire, juin 2003.

L'analyse du résultat de l'inventaire des 5 placettes implantées dans le terroir villageois de Dialakoto révèle un potentiel en espèce fruitière forestière extrêmement faible, presque nul.

En effet, sur l'ensemble des 5 placettes, on ne dénombre que Vitex madiensis et Parkia biglobosa qui ont respectivement 4 et 2 individus, soit 6 individus ligneux et un taux d'abondance cumulé égale à 1,9%. Cette faiblesse du potentiel s'explique par une double raison. D'une part, la très faible présence des espèces fruitiers et, d'autre part, l'unique placette se trouvant sur les terres en jachère n'en compte aucune. En outre, nous constatons paradoxalement que Vitex, une espèce de l'espace forestier, est plus représentative que Parkia qui est quant à elle une espèce agro forestière

[cf. graphique 1].

Graphique 1: Abondance des espèces fruitières dans le terroir de Dialakoto

98,09%

100,00%

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

40,00%

30,00%

2,08%

1 ,27%

20,00%

1,04%

10,00%

0,00%

0 0%0 0% 0,63%

Parkia biglobosa Vitex madiensis Autres espèces

Toutefois, signalons que sur un total de 315 individus ligneux répartis entre 27 espèces ligneuses, au niveau des 5 placettes, les 25 autres espèces réunissent 309 individus, dont 123 se trouvent dans l'unique placette sur les terres en jachère, soit 39% des effectifs.

Nous constatons ainsi que leur importance numérique est beaucoup significative au niveau des jachères. En effet, nous avons dénombré en moyenne 47 individus par placette au niveau des champs et 123 individus au niveau de la placette sur les jachères.

I.2 LE POTENTIEL DE PRODUCTION DANS LE TERROIR DE LABOYA

Le terroir villageois de Laboya a également abrité 5 placettes, dont 2 dans les champs et 3 sur les terres en jachère.

L'inventaire du potentiel des espèces fruitières forestières au niveau de ces placettes avait fourni les données suivantes [cf. tableau 2]:

Tableau 2: Abondance et diversité des espèces ligneuses dans le terroir de Laboya

SITES

ESPECES

LIGNEUSES

Champs

Jachères

Total
individus
par espèce

Taux
d'abondance/
Espèces

 

%

Indiv.

%

 

14

11,38%

61

3 1,44%

75

23,65%

Parkia biglobosa

2

1,62%

2

1,03%

4

1,26%

Vitexmadiensis

4

3,25%

6

3,1%

10

3,15%

Autres

103

83,73%

125

64,43%

228

71,92%

Taux d'abondance
/Sites

123

38,8%

194

61,2%

317

100%

 

Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire, juin 2003.

D'après le résultat de l'analyse de l'inventaire des 5 placettes, nous constatons que le terroir villageois de Laboya abrite un potentiel assez important en espèce fruitière forestière. En effet, parmi les 6 espèces ciblées, les 5 placettes du terroir en abritent trois, dont Borassus aethiopum, Vitex madiensis et Parkia biglobosa qui totalisent ensemble 89 individus ligneux, soit un taux d'abondance cumulé égale à 28%.

Nous constatons également que le rônier (Borassus aethiopum), qui est une espèce protégée, est beaucoup plus abondant, aussi bien au niveau des champs que sur les jachères, avec 23,65% des effectifs.

De même, ces trois espèces fruitières sont beaucoup plus abondantes sur les jachères que dans les champs, avec des taux d'abondance cumulés respectifs de 35,57 et 16,25%. Cependant, ici aussi malgré sa particularité agro forestière, Parkia est beaucoup moins abondante que Vitex, avec seulement 1,26% des effectifs. En outre ces deux espèces présentent sensiblement les mêmes effectifs au niveau des deux milieux [cf. graphique 2].

Graphique 2: Aboncance des espèces fruitières dans le terroir de

Laboya

Bo rassus Parkia Vitex Autres

aethiopum biglobosa madiensis espèces

40,00%

60,00%

20,00%

90,00%

80,00%

70,00%

50,00%

30,00%

10,00%

0,00%

11,38%

31,44%

23,65%

1,62%

1,03%

1,26% 3,2 5%

3,10%

3,15%

83,73% 64,43%

71,92%

Champs Jachéres

Tauxd'abondance/espèce

Néanmoins, sur un total de 534 individus et 19 espèces ligneuses recensés dans les 5 placettes, les 16 autres espèces, comptabilisent 228 individus ligneux. Nous constatons ainsi que l'importance numérique des autres espèces ligneuses est sensiblement égale au niveau des champs et des jachères, car nous avons inventorié respectivement 42 et 52 individus en moyenne par placette, au niveau des jachères et des champs.

D'une manière générale, au niveau des terroirs villageois, nous avons constaté d'une part une représentativité moyenne des espèces fruitières forestières et, d'autre part une faiblesse de leur abondance relative. En effet, sur les six espèces ciblées seules Borassus aethiopum, Vitex madiensis et Parkia biglobosa sont présentes, au niveau des terroirs villageois de Dialakoto et de Laboya. En outre, le rônier est totalement absent du terroir villageois de Dialakoto, tandis que celui de Laboya, beaucoup moins anthropisé, recèle le plus grand potentiel.

CHAPITRE II: LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS LES
SITES D'EXPLOITATION

L'appréciation du potentiel de cueillette fruitière forestière au niveau de l'espace forestier de Dialakoto et de Laboya sera fait à l'aide de l'inventaire de 10 placettes implantées dans quatre sites d'exploitation [cf. carte 4].

II.1 LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS L'ESPACE FORESTIER DE DIALAKOTO

L'espace forestier de Dialakoto abrite deux sites d'exploitation, dont celui de Kanjon - sutu et de Tambaya.

Le site de Kanjon - sutu se situe à environ 5 km au sud du terroir de Dialakoto. Il abrite une grande mare qui lui a donné son nom (la mare de Kanjon - sutu) et qui accueille les nombreux troupeaux de la zone. Sa végétation est une savane boisée, sur un relief de plateau avec des altitudes comprises entre 70 et 80 mètres.

Celui de Tambaya se situe lui aussi à environ 5 km au sud-est du terroir de Dialakoto, en bordure de la Route Nationale n°7. Il présente sous un relief de plateaux, d'altitude moyenne égale à 60 mètres, une végétation de savane arborée.

L'inventaire du potentiel des espèces fruitières forestières dans les cinq placettes, au niveau des sites de Kanjon-sutu (3 placettes) et de Tambaya (2 placettes) avait présenté les résultats suivants [cf. tableau 3]:

Tableau 3: Abondance et diversité des espèces ligneuses dans l'espace forestier de Dialakoto

SITES

ESPECES

LIGNEUSES

Kanjon-sutu

Tambaya

Total
individus
par espèce

Taux
d'abondance/
Espèces

 

%

Indiv.

%

 

36

6,76%

27

7,39%

63

7%

Vitex madiensis

73

13,72%

8

2,19%

81

9%

Autres

423

79,5 1%

330

90,41%

753

84%

Taux
d'abondance/Sites

532

59,30%

365

40,69%

897

100%

 

Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire, juin 2003.

L'analyse de l'inventaire des 5 placettes de l'espace forestier de Dialakoto montre un faible potentiel des sites d'exploitation en fruitier forestier. En effet, on ne recense que deux espèces fruitières qui ont un total de 144 individus ligneux, sur l'ensemble des 5 placettes. Il s'agit de Detarium microcarpum et de Vitex madiensis qui, avec respectivement 63 et 81 individus, présentent un taux d'abondance cumulé égale à 16%.

Nous constatons aussi que leur présence au niveau de ces deux sites est variable, car Vitex est beaucoup plus abondante à Kanjon-sutu, tandis que Detarium prédomine à Tambaya. En outre, avec 76% des effectifs fruitiers, le site de Kanjon-sutu est beaucoup productif que celui de Tambaya qui n'abrite que 24% du potentiel cumulé [cf. graphique 3].

100,00%

40,00%
30,00%

80,00%

60,00%

20,00%

90,00%

70,00%

50,00%

10,00%

0,00%

Graphique 3, Abondance des espèces fruitières dans l' espace
forestier de Dialakoto

6,76%

13,72%

79,51%

7,39%

2,19%

90,41%

7%

9%

84%

Detarium microcarpum Vitex madiensis

Autres

Néanmoins, sur un total de 897 individus ligneux et 36 espèces ligneuses, recensés dans l'ensemble des 5 placettes, les 34 autres espèces comptent 753 individus, dont 59,3% sur le site de Kanjonsutu. Nous constatons ainsi que l'importance numérique des autres espèces est légèrement plus grande à Tambaya, avec une moyenne de 165 individus par placette, contre 141 à Kanjon-sutu.

II.2 LE POTENTIEL DE CUEILLETTE DANS L'ESPACE FORESTIER DE LABOYA

L'espace forestier de Laboya abrite deux sites d'exploitation, dont celui de Cathièry et de Kéniékonko.

La forêt de Cathièry commence à environ 1 km du terroir villageois de Laboya et s'étend jusqu'aux berges du fleuve Gambie. La végétation du site est composée d'une savane très diversifiée et de forêt galerie. D'un aspect boisé sur un relief de vallée et de pente, la savane devient arborée et arbustive, sur un relief de plateau, en périphérie du terroir villageois.

Le site de Kéniékonko se situe à environ 5 km au sud du terroir villageois de Laboya. Il se trouve dans une végétation de savane boisée sur un relief de plateaux.

En raison de sa proximité et de sa productivité, le site de Cathièry, principal site de prélèvement, abrite 4 placettes, contre une seule pour celui de Kéniékonko. L'inventaire du potentiel des cinq placettes en espèces fruitières forestières, au niveau de ces deux sites, avait fourni les effectifs suivants [cf. tableau 4]:

Tableau 4: Abondance et diversité des espèces ligneuses dans l'espace forestier de Laboya

SITES

ESPECES

LIGNEUSES

Cathièry

Kéniékonko

Total
individus
par espèce

Taux
d'abondance/
Espèces

 

%

Indiv.

%

 

24

6,13%

0

0%

24

3,76%

Detarium microcarpum

44

11,25%

0

0%

44

6,90%

Parinari macrophylla

20

5,11%

0

0%

20

3,13%

Parkia biglobosa

4

1,02%

0

0%

4

0,63%

Saba senegalensis

21

5,37%

0

0%

21

3,29%

Vitex madiensis

0

0%

120

48,58%

120

18,81%

Autres

278

71,1%

127

51,42%

405

63,48%

Taux d'abondance
/Sites

391

61,29%

247

38,71%

638

100%

 

Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire, juin 2003.

Le résultat de l'analyse de l'inventaire des 5 placettes de l'espace forestier de Laboya révèle un important potentiel en espèces fruitières forestières au niveau des sites d'exploitation.

En effet, toutes les 6 espèces ciblées sont répertoriées dans les 5 placettes, avec un total de 233 individus ligneux, soit un taux d'abondance cumulé égale à 36,52%. Ce sont respectivement Vitex madiensis (120 individus), Detarium microcarpum (44 individus), Borassus aethiopum (24 individus) Saba senegalensis (21 individus),Parinari macrophylla (20 individus) et Parkia biglobosa (4 individus).

Toutefois, la diversité et l'abondance des espèces au niveau des deux sites sont très variables. C'est ainsi que nous constatons que le site de Cathièry présente une plus grande diversité d'espèces, recèle la totalité du potentiel de Detarium, de Saba, de Parinari, de Parkia et abrite en plus une importante rôneraie le long du fleuve Gambie. Le site de kéniékonko n'abrite, quant à lui, que deux espèces fruitières, à savoir Saba senegalensis et Vitex madiensis, dont uniquement cette dernière est présente dans la placette.

De ce fait, nous pouvons dire que la forêt de Cathiéry, avec seulement 48,5% du potentiel fruitier, est beaucoup plus productive que celui de Tambaya qui abrite 51,5% du potentiel exclusivement constitué de Vitex. En outre, Detarium, Saba et Parinari sont beaucoup plus abondantes avec des taux d'abondance cumulés respectifs de 11,25 ; 5,37 et 5,11%. Par contre, la présence de Parkia est très faible, avec seulement 1,02% des effectifs [cf. graphique 4].

Graphique 4: Abondance des espèces fruitières dans l'espace forestier de Laboya

80,00%

60,00%

40,00%

20,00%

30,00%

70,00%

50,00%

10,00%

0,00%

Cathièry Kéniékonko

Taux d'abondance/espèce

Notons que dans l'ensemble des 5 placettes, 638 individus ligneux, répartis entre 35 espèces ont été dénombrés. Le site de Cathiéry, qui compte le plus grand nombre de placettes, abrite 61,29% des effectifs ligneux. Cependant, nous remarquons que l'unique placette du site de Kéniékonko abrite 127 individus, tandis que les placettes du site de Cathiéry comptent en moyenne 70 individus.

En gros, nous pouvons constater une plus grande diversité des espèces, ainsi qu'une plus grande abondance des fruitiers au niveau des espaces forestiers. Cependant, nous constatons également que les sites de Laboya sont beaucoup plus productifs et abritent la totalité des espèces ciblées, tandis que ceux de Dialakoto ont un très faible potentiel, constitué uniquement par deux

espèces, à savoir Vitex et Detarium.

47

672000

68000 0

688000

696000

672000

68000 0

688000

696000

Carte 4: Localisation des placettes

0 4 8km

 
 
 
 
 

Forêt Classée de Diambour

N

 
 
 
 
 
 

X(

 
 
 
 
 

S#

Site de Ca th iéry

 

X( Dialakoto

 
 
 
 
 
 

%

 
 
 

S# S#

 
 

X((

X(

 
 
 

#S

 
 
 
 
 
 
 

Laboy

a

 
 

Site deT ambaya

 
 
 

( X(

 
 
 

#S#S

 
 

X(( X(

 
 

Site de Ka nj on -s utu

 
 
 
 
 
 
 

#S

 
 
 
 
 

SitedeKéniéko nk o

 
 

#S

 
 
 

#S

Parc National

du

#S

Niokolo Koba

 
 
 

Sources : DTGC

FLDT ambacounda, ISE/UCAD,2001 Rel evés de terrain

UTM; WGS 84, Zone 28

Thi erno B. Diallo,Alla MA NGA, 2005

% Chef-lieu de comm unauté ru rale ( Village

S# Placette de site d'exploitation

X( Placette de terroir

Fleuve
R ivièr e

Route nationale7

Piste

Sites d'exploitation

Zone inondable

Zone de culture

Forêtgalerie

Savane boisée

Sava ne arborée

Sava ne a rbustive

ParcNational du Niokolo Koba Forêt Classée de Diambour

CHAPITRE III : EFFICIENCE DE PRODUCTION ET DE
CUEILLETTE FRUITIERE FORESTIERE ENTRE LES DEUX
MILIEUX

L'inventaire de l'ensemble des 20 placettes implantées dans les terroirs villageois et les espaces forestiers de Dialakoto et de Laboya avait concerné tous les individus ligneux présents au sein d'une unité d'échantillonnage. Toutefois, ne seront pris en compte, dans les analyses qui vont suivre, que les six espèces ligneuses fruitières ciblées49.

De ce fait, l'efficience entre la production et la cueillette fruitière forestière entre ces deux milieux sera analysée à partir de deux niveaux comparatifs, de nature différente. Il s'agit de:

· L'efficience par rapport au potentiel;

· Et l'efficience par rapport aux quantités récoltées.

III.1 L'EFFICIENCE PAR RAPPORT AU POTENTIEL

Ce premier niveau comparatif est objectif, car il part de l'inventaire numérique des individus ligneux au sein d'une placette pour déterminer l'efficience des deux modes de prélèvement dans les terroirs villageois et les espaces forestiers. L'inventaire global du potentiel des 20 placettes, dans les terroirs villageois et dans les espaces forestiers de Dialakoto et de Laboya, a révélé les résultats suivants [cf. tableau 5]:

Tableau 5: Potentiels fruitiers forestiers à Dialakoto et à Laboya

ESPACES

ESPECES LIGNEUSES

Terroirs
villageois

Espaces forestiers

Total individus
par espèce

Taux
d'abondance/
Espèces

Indiv.

%

Indiv.

%

Borassus aethiopum

75

79%

24

6,37%

99

21%

Detarium microcarpum

0

0%

107

28,38%

107

22,7%

Parinari macrophylla

0

0%

20

5,30%

20

4,23%

Parkiabiglobosa

6

6,3%

4

1,1%

10

2,12%

Sabasenegalensis

0

0%

21

5,57%

21

4,45%

Vitexmadiensis

14

14,7%

201

53,31%

215

45,55%

Taux d'abondance/
Sites

95

20%

377

80%

472

100%

Source : DIALLO T.B, résultats d'inventaire, juin 2003.

49 Il s'agit de Parkia biglobosa, Saba senegalensis, Parinari macrophylla, Detarium microcarpum, Vitex madiensis et de Borassus aethiopum.

L'analyse globale de l'inventaire des placettes révèle que les espaces forestiers sont beaucoup plus productifs que les terroirs villageois. En effet, les espèces fruitières y sont à la fois beaucoup plus diversifiées et beaucoup plus abondantes.

Graphique 5: Potentiel comparatif entre terroirs villageois et espaces forestiers

40%

80%

60%

50%

30%

20%

70%

10%

0%

Terroirs villageois Espaces forestiers

Taux d' abondance/espèce

En outre, l'observation du graphique ci dessus permet de faire trois constats [cf. graphique 5]:

- D'abord, les sites d'exploitation de l'espace forestier abritent jusqu'à 80% des effectifs fruitiers. Ce potentiel est principalement constitué par Vitex et Detarium avec respectivement 53,31 et 28,38% des effectifs. Les autres espèces telles que Borassus, Saba, Parinari et Parkia ont des taux d'abondance compris entre 5,30 et 6,37%%, tandis que Parkia est presque absente.

- Ensuite, le potentiel au niveau des terroirs villageois est très faible, avec seulement 20% des effectifs fruitiers. Ce potentiel est essentiellement constitué par Borassus, Vitex et Parkia qui ont des taux d'abondance respectifs de 79; 14 et 6%.

- Enfin, Detarium, Saba, Parinari et Vitex sont des espèces typiquement caractéristiques de l'espace forestier, tandis que Parkia et Borassus sont à la fois des espèces agro forestières préservées lors des défrichements et des espèces forestières.

III.2 L'EFFICIENCE PAR RAPPORT AUX QUANTITES RECOLTEES

Le second niveau comparatif est quant à lui subjectif, car la validité des enquêtes sur les quantités de fruits obtenus n'est pas établie. Toutefois, l'efficience des deux modes de prélèvement, au niveau des terroirs villageois et des espaces forestiers sera déterminer sur la base de deux paramètres :

- D'abord, le tableau ci-dessus, présentant le potentiel de production et de cueillette fruitière forestière au niveau de chaque espace, a permis de distinguer le milieu préférentiel des espèces ligneuses ;

- Ensuite, une enquête menée auprès des acteurs (récolteurs ou cueilleurs) à Dialakoto et à Laboya avait permis d'estimer les quantités moyennes récoltées par jour pour chaque produit.

Ainsi, l'observation et le traitement des quantités journalières obtenues par les différents acteurs à Dialakoto et à Laboya, nous ont permis d'établir des quantités moyennes globales50. Toutefois, signalons que ces valeurs ne prennent pas en compte Borassus, car aucun des acteurs identifiés dans les deux villages ne l'exploitait.

Tableau 6: Quantités moyennes obtenues par jour de récolte et par produit

PRODUITS DE
CUEILLETTE

QUANTITES MOYENNES GLOBALES
OBTENUES PAR JOUR

Detarium microcarpum

42,5 kg

Vitex madiensis

42,5 kg

Saba senegalensis

87,5 kg

Parinari macrophylla

30 kg

Parkia biglobosa

57,5 kg

Source : DIALLO T.B, juin 2003.

La lecture des résultats du tableau ci-dessus, révèle que l'exploitation de Saba est beaucoup plus importante avec une moyenne de 87,5 kg de fruits par jour de récolte. Elle est suivie de Parkia, dont la quantité moyenne de fruits collectée est de l'ordre de 57,5 kg par jour de récolte. Ensuite, viennent Detarium et Vitex qui enregistrent chacune une valeur moyenne de

50 DIALLO, T.B (2003): ibidem, tableaux 43 et 44, p.11 7.

42,5 kg de fruits par jour de récolte. Enfin, Parinari enregistre la plus faible quantité avec une moyenne de 30 kg de fruits par jour de récolte.

Nous constatons également que, contrairement aux potentiels inventoriés au niveau des placettes, les quantités de Saba et de Parkia déclarées obtenues journalièrement sont considérables. Cette situation confirme ainsi les limites de ce second niveau comparatif, découlant de la subjectivité des enquêtes auprès des acteurs. Toutefois, nous pouvons signaler que Saba se trouve en abondance au niveau du site de Cathièry, dans la forêt galerie le long du fleuve Gambie, à Laboya.

A partir de ces constats, on peut en déduire une meilleure performance de la cueillette forestière au niveau des sites d'exploitation, comme le confirme aussi bien les potentiels inventoriés au niveau des espaces forestiers que le niveau d'exploitation des espèces caractéristiques de ce milieu.

CONCLUSION PARTIELLE

L'inventaire du potentiel des placettes, à Dialakoto et à Laboya a permis de constater que les espèces ligneuses sont à la fois beaucoup plus diversifiées et beaucoup plus abondantes au niveau des espaces forestiers. Cependant, il faut signaler que le terroir villageois et les sites d'exploitation de Laboya sont également beaucoup plus productifs que ceux de Dialakoto.

En effet, le terroir villageois et l'espace forestier de Dialakoto n'abritent que trois espèces, dont Detarium micropum, Vitex madiensis et Parkia biglobosa. En revanche, au niveau du terroir de Laboya trois espèces ont été dénombrées, tandis que l'espace forestier abrite la totalité des six espèces étudiées. En ce qui concerne l'importance numérique des autres espèces, nous avons également constaté que les espaces forestiers abritent le plus grand nombre d'individus ligneux par placettes, que les terroirs villageois.

C'est ainsi que, sur la base de ces résultats, l'analyse du potentiel des six produits de cueillette ciblés, à travers ces deux niveaux comparatifs, a révélé l'efficience de la cueillette forestière sur la production fruitière dans les terroirs villageois.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery