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Les facteurs d'optimisation de la productivité de la force de vente dans une entreprise prestataire de services: le cas de la SAAR S.A

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par Annie Laurence MAPONDJOU
Université Catholique d'Afrique Centrale, Institut Catholique de Yaoundé - Maîtrise en Economie de Gestion 2006
  

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Section II - L'optimisation de la productivité de la force de vente

« La force de vente ne génère pas seulement des coûts, elle tire également le chiffre d'affaires. Plus elle sera étoffée et plus les ventes seront élevées. Bien motivée, elle vendra davantage. Bien formée et bien encadrée, elle le fera bien plus qu'une équipe indisciplinée. Plus elle est créative, plus elle contribue directement au chiffre d'affaires et à la rentabilité de la société » note ZOLTNERS cité par LETTU (2007, p.1). Cette affirmation de ZOLTNERS met en avant l'intérêt de la productivité de la force de vente au sein de l'entreprise, et laisse transparaître son rapport avec les éléments de la gestion de celle-ci. Après la présentation des notions de productivité et d'optimisation (I), cette section tentera de mettre en évidence des critères d'amélioration de la mise en place et de gestion de la force de vente susceptible d'optimiser sa productivité (II).

I - Les notions de productivité et d'optimisation

L'optimisation est « une démarche consistant à rendre optimal le fonctionnement d'un système par rapport à un certains nombre de critères, c'est-à-dire à maximiser un certain indice de qualité et à minimiser une certaine fonction de coût » (Le grand Larousse ; 1987; p.7600). L'optimisation de la productivité de la force de vente traduit donc la maximisation de celle-ci sous contrainte de la minimisation de certains coûts (coûts de recrutement, coûts de formation, frais de déplacement etc.). Une interprétation de cette définition nous renvoie à une maximisation de la productivité. Ceci supposant soit une augmentation de la production avec le même niveau de ressources, soit une diminution de moyens pour un même niveau de production.

La productivité est d'après l'économiste REJEAN GAMACHE (2005, p.3), « le rapport entre la production d'un bien ou d'un service et l'ensemble des intrants nécessaires pour le produire ». Elle constitue, en fait, une mesure de l'efficacité avec laquelle une entreprise ou une économie met à profit les ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou offrir des services. Pour l'estimer, on peut utiliser la formule suivante :

PRODUCTION

PRODUCTIVITE =

RESSOURCES MISES EN OEUVRE

La production appelée aussi out put représente les biens et services produits par l'entreprise

Les ressources mises en oeuvre dénommées encore facteurs de production ou in put désignent le travail, le capital technique( installation, machines, outillages...), les capitaux engagés, les consommations intermédiaires( matières premières, énergie, transport...), ainsi que des facteurs moins faciles à appréhender bien qu'extrêmement importants, tels le savoir-faire capitalisé.

Mais la productivité étant par définition un rapport, le numérateur et le dénominateur ne sont pas les choses elles-mêmes mais les mesures qui en sont faites. Il serait donc plus pertinent d'écrire :

Mesure de la production

Mesure de la productivité =

Mesure des ressources mises en oeuvre

Ainsi définie, la productivité peut être assimilée à la performance qui est le rapport entre le résultat et les moyens mis en oeuvre pour les obtenir (ZEYL, 2003). Lorsque l'entreprise met en place un système de pilotage de la performance, cela suppose qu'elle a défini des objectifs à atteindre, donné des moyens et prévu un système de mesure. Cependant, nous devons noter que des divergences fortes se font au point de vue de la mesure de la performance (MARTORY, 1990). Car les critères utilisés pour cela sont souvent des critères qualitatifs difficiles à appréhender. Pour CAMPBELl, METTENRY et WISE (1991) par exemple, elle est un comportement c'est-à-dire un ensemble de chose observables que les gens font (comportement) et qui permettent d'atteindre les objectifs de l'organisation.

La mesure de la performance peut et doit donc se faire à partir de critères objectifs et de critères subjectifs. La mesure sera objective lorsqu'elle part des volumes de vente, et c'est la mesure préférée des praticiens (WEITZ, 1981). Lorsque la mesure est subjective, elle nécessite un jugement, une évaluation ou une appréciation par un responsable, par des pairs ou par le vendeur lui-même. Ce type d'appréciation peut être biaisé, par les évaluateurs (LEVY et SHARMA, 1991), par l'attention accordée aux facteurs non pertinents ou des erreurs d'échantillonnage. C'est pourquoi il faut les utiliser avec une grande prudence.

Nous devons noter en complément que, les mesures objectives et les mesures subjectives ne sont pas interchangeables et que le choix de la mesure appropriée nécessite un effort simultané entre un bon construit du domaine de la performance du vendeur et la réduction de l'erreur de mesure (ZEYL, 2003)

Après cette présentation, il serait judicieux de s'interroger sur quelques facteurs d'optimisation de la productivité de la force de vente d'une entreprise.

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