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Analyse technico-economique d'une pépinière de palmiers à  huile: cas de la pépinière de Tamabo (Palmci-Irobo)

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par Kadio Alphonse KOUTOU
Ecole supérieure d'Agronomie de l'Institut National Polytechnique Houphouet Boigny - Ingénieur des Techniques Agricoles Option Agriculture Générale 2008
  

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INTRODUCTION

Le palmier à huile (Elaeis guineensis) a été introduit en Côte d'Ivoire en tant que culture industrielle vers 1920 (ANONYME, 2004). Cette culture va connaître un développement effectif grâce aux deux plans palmiers (1963-1985 et 1985-1990) initiés par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la diversification des cultures d'exportations.

C'est ainsi que sont créées les sociétés pour le développement de ce secteur que sont la SODEPALM, PALMINDUSTRIE et PALMIVOIRE.

Cependant, suite à la libéralisation de la filière, trois sociétés privées PALM-CI, SIPEF-CI et PALMAFRIQUE vont s'approprier le patrimoine de ces trois premières. Avec une superficie de 141 000 ha detenue par ces sociétés et 26 000 planteurs villageois, la production annuelle n'est que de 1 300 000 tonnes soit un rendement moyen de 9,9 t/ha. Ces résultats jugés faibles selon la FAO (ANONYME, 2008), sont dus à l'insuffisance de l'encadrement des paysans, au déficit hydrique mais surtout au vieillissemnt du verger. C'est ainsi qu'à travers le troisième plan palmier en cours d'élaboration, la Côte d'Ivoire, septième producteur mondial, se propose de doubler sa production annuelle d'huile de palme, actuellement inférieure à 300 000 tonnes. Pour atteindre ces objectifs, la PALM-CI, premier acteur du domaine dans notre pays prévoit la replantation et la création de nouvelles plantations tant au niveau villageois qu'industriel (ANONYME, 2004). Pour ce faire, elle doit disposer de nouveaux plants à haut rendement et produits à moindre coût. C'est ainsi que dans le cadre de notre stage de fin d'étude, nous avons travaillé sur le thème : Analyse technico-économique d'une pépinière : Cas de Tamabo.

Notre mission consiste donc à faire une analyse du procédé de production des plants, d'en déceler les disfonctionnements en vue de proposer des solutions pour augmenter le taux de réussite, améliorer la vigueur et de réduire le coût de production de la plantule. Pour atteindre ces objectifs, nous avons articulé notre mémoire autour des différents aspects suivants :

ü d'abord, en vue d'une bonne compréhension de notre travail, nous présenterons une revue bibliographique sur la zone d'étude et la structure d'accueil, ainsi que sur la spéculation étudiée ;

ü ensuite, nous présenterons le matériel et la méthodologie de l'étude ;

ü enfin nous analyserons les résultats techniques et économiques afin de proposer des solutions pour d'éventuelles améliorations.

PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA ZONE ET PALMCI IROBO

I-MONOGRAPHIE DE LA ZONE

1.1- Situation géographique

L'UAI d'Irobo est située à 105 km de la ville d'Abidjan à cheval sur deux départements que sont Grand-Lahou à l'ouest et Jacqueville à l'est. Il est situé sur l'axe Abidjan-San-Pedro (Voir figure 1). La zone soumise à notre étude est située dans la région des Lagunes entre 5° et 5°30' de latitude nord et 4°30' et 5° de longitude ouest.

Tamabo

Figure 1 :Région des lagunes (Encarta Microsoft, 2007)

1.2- Relief et sol

Le relief de la région est peu accidenté et marqué à l'ouest par des collines, des mamellonnement, des talwegs et des bas fonds mal drainés. Au sud, nous avons un paysage lagunaire, maritime et une côte sableuse. Les sols sont de types argilo-sableux propices aux cultures maraichères, vivrières et pérennes comme la culture de palmier à huile.

1.3- Climat

Le climat, chaud et pluvieux, du type attiéen se caractérise par :

ü l'abondance des précipitations avec une hauteur moyenne de pluie de 3000 à 3980,5 mm/an ;

ü une forte humidité atmosphérique (moyenne annuelle 85%) ;

ü une température moyenne de 30°C par an ;

ü de faibles amplitudes thermiques (inférieures à 5°C) ;

ü l'ensoleillement dont la durée varie en moyenne entre 1500 et 2000 heures par an.

Le régime pluviométrique est inégalement reparti sur l'année (figure 1). Les périodes allant du mois de janvier à mi-février et du mois d'août à début août à septembre sont caractérisés par une très faible pluviométrie avec une moyenne de 22 à 213 mm de pluie par mois (ANNEXE I). A partir de debut mars, la quantité de pluie par mois augmente progressivement jusqu'à atteindre un maximum de 621 mm de pluie en juin avant de baisser en juillet. La période d'octobre à décembre est également marquée par une abondance de pluie.

Figure 2 : Pluviométrie mensuelle d'Irobo en 2007

1.4- Aspect humain

La population d'Irobo est composée d'autochtones et d'allogènes. Les autochtones sont les Agni, les Avikam et les Adjoukrou. Au près de ceux-ci, nous avons d'autres nationaux que sont les Malinké, les Baoulé, les Koulango, etc. Les allogènes sont composés en majorité de Burkinabés et des Maliens venus à la recherche de travail.

1.5- Activités agricoles

Le palmier à huile est la culture prédominante dans la zone. A côté de celle-ci, nous avons les plantations d'hévéa, de café et de cacao. Comme cultures vivrières, nous avons le manioc (la plus cultivée), le maïs, l'igname et la banane plantain qui sont destinés à l'autoconsommation et seuls les excédents sont commercialisés. Quant aux cultures maraîchères, elles concernent la laitue, la tomate, le piment, etc. Les cultures maraîchères occupent de petites surfaces alors qu'on constate des terrains en bas fonds favorables à la culture. Les variétés cultivées sont pour la plupart des variétés locales.

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