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Cartographie de la dynamique de l'occupation des sols et de l'érosion dans la ville de Niamey et sa périphérie

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par Hassane SANDA GONDA
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maà®trise en géographie 2009
  

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2.2.3. Le climat

Pays continental, le Niger se situe au coeur de la zone sahélienne. Les grandes distances par rapport à la mer et la position en latitude font que les influences maritimes sur le pays sont atténuées.

Ainsi, la zone d'étude est caractérisée par un climat de type sahélien. Les précipitations s'étalent sur trois à quatre mois (juin à septembre) dans l'année. Les différents éléments du climat les plus déterminants dans l'évolution du paysage ou pour les activités humaines sont :

2.2.3.1. Les précipitations

Au Niger, la saison des pluies ne dure que 3 à 4 mois (juin, juillet, août, septembre), le reste de l'année étant caractérisé par une longue saison sèche.

Les pluies proviennent de deux systèmes convectifs : les lignes de grains avec une fréquence plus ou moins régulière et les convections locales.

Dans la région de Niamey, le cumul pluviométrique annuel est compris entre 500 et 600mm enregistré en 37 jours en moyenne (base de données de l'ILRI, ICRISAT 2000) cité par MAMADOU (2005).

Ces précipitations, de par leur intensité, leurs caractères torrentiels, sont généralement moins profitables aux plantes puisqu'elles ravinent et ruissellent rapidement provoquant ainsi la dégradation des terres. Par ailleurs, elles se caractérisent par leur irrégularité et leur variation dans le temps et dans l'espace très marquée. Mais les hauteurs maximales ont été toujours enregistrées en juillet et en août.

Pour la station de Niamey, sur 30 ans d'observation (1979 à 2008) les données pluviométriques montrent que les premières pluies tombent en avril ou en mai. La moyenne interannuelle sur cette période est de 511, 5mm par an. Cette dernière cache des disparités.

Les observations des totaux annuels montrent globalement que l'année 1984 avec 293,8mm est la plus sèche. L'année 1998 quant à elle présente un caractère exceptionnel avec un total pluviométrique de 816,6 mm soit plus de 275% de l'année sèche 1984. Cela confirme les irrégularités inter annuelles des précipitations et sa variabilité temporelle. Le nombre de jours de pluies est aussi extrêmement variable. La courbe des cumuls annuels montre l'évolution en dents de scie de ces précipitations alors que la moyenne mobile quinquennale met en évidence une période sèche entre les années 1979-1987 et une période humide entre 1988 - 2005 (Fig 2). On peut admettre qu'au cours de la période sèche, la végétation s'est contractée et lors de la saison humide, elle aurait connu une extension.

La variation intra-annuelle de ces précipitations est également bien marquée. En effet, 50 à 80% des précipitations sont enregistrées sur les seuls mois de juillet et août.

Figure 2: Courbe des variations interannuelles des précipitations à la station de Niamey Aéroport (1979-2008)

Source : DMN

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon