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Mode de gestion universitaire au Mali "réalités et pratiques"

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par Issa Koné
Université de Bamako -  Maitrise en Sciences de Gestion 2009
  

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INTRODUCTION:

Le mode de gestion d`une université étant l'ensemble des concepts et techniques de gestion permettant d'étudier, de comprendre, de maîtriser l'ensemble des problèmes d'une université dans leurs étendues, complexités, de leur contexte interne de l'institution et de la société au plan local, national et international de l'organisation universitaire. L'université au mali se trouve dans une situation de crise sévère, l'absence d'un service minimum d'éducation au niveau de l'institution, les acteurs, soit ne se sentent pas suffisamment responsables soit, n'ont pas les moyens d'agir, Un sentiment général d'impuissance les abrite, On assiste à une situation de confrontation quasi permanente entre les parties prenantes, L'autorité de L'Etat, le respect de la déontologie par les enseignants et le respect de ces derniers par les étudiants, quasi absent, La massification progressive des effectifs et l'absence d'un modèle de gestion approprié pour notre système éducatif depuis les années 1970 provocant une diminution des ressources annuelles d'enseignement par étudiant(dévalorisation )et l'instauration du désordre a tous les niveaux de gestion du système éducatif causé soit par une application partielle des textes soit par leurs non-applications. L'Enseignement Supérieur joue un rôle déterminant dans le développement des Nations en ce sens qu'il forme les futurs dirigeants et développe les capacités techniques de haut niveau qui sous-tendent la croissance économique à long terme, un des points essentiels dans la lutte contre la pauvreté. Cependant, principalement financé par les Etats et considéré comme un service public, l'Enseignement Supérieur, sous le coup des ajustements structurels, a été confronté à un défi majeur : améliorer la qualité malgré l'augmentation des effectifs et la diminution du budget qui lui est alloué ?Les ajustements budgétaires ont été plus durement ressentis dans le secteur de l'Enseignement Supérieur parce que, pour des raisons politiques, les autorités n'ont pu contenir la forte pression de l'augmentation de la population estudiantine. Les Universités dans leur quasi-totalité n'ont pu mettre en oeuvre un système de sélection à l'entrée des Facultés. Le phénomène de massification des premières années des Facultés est renforcé par l'absence de volonté politique d'y imposer le concours. Somme toute, l'absence de sélection pour tenir compte de la taille des amphithéâtres et s'assurer que les bacheliers admis sont ceux qui sont présumés faire le meilleur usage possible des enseignements conduisent à des coûts sociaux très élevés qui se chiffrent en terme d'échecs massifs, de redoublement, d'abandons, au total, de gaspillage de ressources rares. Aussi, une part importante du budget de l'Enseignement Supérieur est consacrée à des activités externes, notamment au payement des bourses et à la subvention des services sociaux. Du point de vue de l'efficacité externe, l'Enseignement Supérieur public est marqué par le développement du chômage des diplômés et la baisse de la Recherche. Cette dernière n'est, malheureusement, pas une priorité pour les pouvoirs publics. Le chômage des diplômés tient surtout à la faible croissance de la demande globale de main-d'oeuvre hautement qualifiée et à l'absence de construction négociée des diplômes avec le secteur privé. Par ailleurs, le personnel d'encadrement et administratif est débordé, démoralisé. Le corps professoral est insuffisant en nombre et en qualité, le personnel administratif peu compétent pour les tâches qui lui sont dévolues. Enfin, les étudiants, profitant de la mauvaise gestion, procèdent à la double inscription et au camouflage. Le découragement s'est emparé du monde universitaire tant les Professeurs, les étudiants et les administrateurs travaillent dans des conditions souvent infrahumaines .Il s'en suit des grèves et des sorties intempestives des étudiants et des enseignants, des années tronquées, sauvées de justesse Au fil des ans, le mal (la fraude, la corruption et le clientélisme) s'est installé à tous les niveaux et sous toutes ses formes au point que sa présence est devenue massive, "normale" en quelque sorte. Il ne s'agit plus d'une exception marginale mais presque de la règle. On ne parle que de la chienlit à l'Université.Qu'en est- il aujourd'hui de l'Université de Bamako et, au-delà, de l'Enseignement Supérieur au Mali, en tant que structure de production et de transmission de connaissances et de recherche et en tant que partenaire du développement ? De quelle Université dispose le Mali ? Quelle Université a-t-il besoin ? Quelle Université peut-il s'offrir ?

C'est a ce problème de mode de gestion du système éducatif en général et en particulier celui de l'université que ce travail ambitionne de contribuer, Ce thème a pour problématique le mode de gestion de l'université

Objectifs scientifiques :

Ce travail a pour objectif de jeter les bases d'une prise de conscience nationale par rapport aux fléaux qui sont entrain de mettre en péril l'éducation au Mali en général et l'enseignement supérieur en particulier et de faire des propositions et/ou recommandations en toute honnêteté intellectuelle pour rendre l'université de Bamako crédible et efficiente.

Methode et Methodologie de recherche

Les recherches sur le thème; Mode de gestion universitaire au Mali :Réalités et Pratiques a commencer le 25 février 2008 jusqu'au 28 Octobre 2008 ,les caractéristiques essentielles de ces recherches sont : -la consultation la lus étendue, en commençant par ceux qui sont directement engagés dans l'enseignement supérieur et la recherche [i.e. le Syndicat National de l'Enseignement Supérieur (SNESup), l'Associations des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), les facultés, les grandes écoles, les instituts, les centres de recherche et l'enseignement supérieur privé] et plus précisement les:

- cinq (5) facultés (FSJP, FSEG, FAST, FLASH, ET FMPOS) ;

- huit (8) grandes écoles et structures de gestion et de recherche [ENI,

ENSup, CNRA(y compris IPR/IFRA et L'IER), IUG, ISH, CNOU, AEPES, et DELTA-C] ; - huit (8) entités nationales (Assemblée Nationale, SNESup, AEEM, CAFO,ISHu, FENAPEEM, CNJM, et Clubs UNESCO) et le Rectorat.

Comme clairement indiqué à maintes reprises, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique ne peuvent pas fleurir dans un cocon. La nécessité est impérieuse de connaître les leçons de l'expérience (Banque Mondiale, 1995), d'être informé des tendances régionales (Kingdon, 2008 ; National Accrediting Board of Ghana, 2008 ; Ministères de l'Education ou Enseignement, Sénégal, 2001 ; 2007 ; et 2008 ; National Universities Commission, Nigeria, 2008 ;la constitution du 27 février 1992;Quelle Ecole au Mali?(Textes fondamentaux de 1962 à 1994)de Dr Abdoulaye Sall edition 1994;Marcelin Joanis,Economie de l'education:méthodologies,Constats et leçons.CIRANO(Centre Interuniversitaire de la Recherche en Analyse des Organisation Edition 2002);Statuts de L'AEEM du Mali;Rôle de l'université dans la double Exigence de l'ouverture Economique et du Développem ent Durable(3ème Colloque université sans Frontière)Edition 1996;Université du Mali 2001/2002(renseignement généraux)Edition 2002;Genèse de l'universté du Mali Mouusa kanté Fevrier 2003;Guy Rôle, Re-définition de l'université Sociologue, Université de Montréal;Rapport Général Final du forum sur l'éducation 2008; Council on Higher Education, South Africa, 2008 ; Department of Science and Technology, South Africa, 2004), continentales (Union Africaine, 2005 ; 2006a ; et 2006b ; United Nations Economic Commission for Africa, 2008) et globales (UNESCO, GED, 2008 ; UNESCO, 2006a ;

2006b ; Saint, 1999 ; Materu, 2007 ; Bloom, 2006 ; Banque Mondiale, 1995, 2002 ; 2003 ; Conseil Inter Académies, 2004). Fielden, 2008). La lecture des titres de ces références, indiqués dans la bibliographie ci-jointe, se passe de tout commentaire.

Notons quelques points sur ces références, points qui peuvent être très utiles pour l'université de Bamako. Il est établi dans ces références que la capacité en Gestion d'une universté est le moteur de développement et de compétitivité économique. En tant que tel, elle est un outil incontournable pour tout effort de réduction de la pauvreté et promotion concomitante des conditions de vie des populations. Le Conseil Inter-Académies (2004), dans son livre institué « Inventer un Avenir Meilleur : une stratégie de renforcement des capacités en science et technologie à l'échelle mondiale », fournit la plus belle feuille de route détaillée que tout pays peut utiliser pour développer ou renforcer sa capacité en science et technologie. La Banque Mondiale (2008) offre une feuille de route similaire dans « Science, Technologie, and Innovation : Capacity Building for Sustainable Growth and Poverty Reduction », avec un

accent particulier sur la connexion entre l'enseignement supérieur et la recherche scientifique d'un pays, d'une part, et les activités économiques soutenant un développement durable, d'autre part. Depuis 1995, la Banque Mondiale a recueilli «les leçons de l'expérience » concernant l'enseignement supérieur. Le résumé analytique de ces expériences doit être lu par tous ceux qui ont planifié, dirigé, ou servi dans un établissement d'enseignement supérieur. « Construire les sociétés du savoir : nouveaux défis pour l'enseignement supérieur » n'a pas besoin d'être recommandé à un dirigeant de l'enseignement supérieur. Dans « Les lignes directrices pour des prestations de qualité dans l'enseignement supérieur transfrontalier » (UNESCO, 2006a), une autre feuille de route est donnée. Les suggestions de l'UNESCO (UNESCO, Nouvel Horizon 2008) .

La structure du présent travail académique universitaire est organisée comme suit :

Le travail est divise en deux parties :- la première porte sur l'étude de la réalité c'est a dire une synthèse de tous les textes régissant l'université de Bamako qui est divisée en deux chapitres apres l'Historique et le premier porte sur les aspects juridique de l'université, sa présentation , son fonctionnement et son mode de fonctionnement et sa gestion,de l'indépendance jusqu'à nos jours . Le deuxième chapitre fait une présentation sommaire du système d'enseignement supérieur et de la recherche scientifique l'université de Bamako.

-La deuxième partie porte sur les pratiques et leurs impacts socio-économiques au Mali, elle est divisée en deux chapitres ,le premier porte sur la gestion des ressources infrastructurelles de l'université et équipements de l'université en faisant leurs états des lieux de 1996 à 2008 qui est portér dans le tableau n°1(pages23) et représenté graphiquement dans graphique n °1(pages 24) en passant par l'étude de l'évolution des effectifs des étudiants sur la même période porté dans le tableau n°2(pages 24) et représenté dans le graphique n°2( pages 25) tout en faisant une distinction net des effectifs des Facultés et les Grandes Ecoles, par genre et par section également. L'étude portée sur la gestion des enseignants a clairement montrée les points suivants : les tendances et faiblesses majeures des systèmes de gestion du personnel enseignant, le dispositif de régulation et son application, les outils de gestion du personnel enseignant, les structures et les mécanismes de régulations, la Hiérarchisation, leurs formation et l'étude dynamique de leurs évolution par Facultés et Grandes Ecoles a mis en relief la structure macroscopique du système d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Le deuxième chapitre porte sur l'étude de l'impact de l'éducation dans l'économie, car apres le refus des autorités chargée de gére l'ESSRS en général et ceux de l'universite de Bamako en particulier d'accède aux documents en rapport avec mon thème alors qu'ils avaient reçu la fiche de recherche et celui de stage délivre officiellement par ma faculté. Avec le souci de mettre en évidence les contours de l'éducation et son apport dans l'économie d'un pays comme le notre j'ai présenter quelques concepts de l'économie de l'éducation. En ce qui concerne le financement, je ne dispose que la situation du budget d'Etat de l'universite de 1998 à 2008 ,celui de 1996 et 1997 n'existe pas au niveau de l'universite de Bamako par manque d'archives et parce que l'administration au Mali est une( discontinuité ),le quel budget que j'ai pu avoir par le biais de certains de mes connaissances comme ce fut le cas pour toutes mes documentations. En voulant étudier le taux d'exécution budgétaire et en le mettant en rapport avec le taux d'exécution des objectifs je me suis rendu conte que le montant de la situation des contes administratifs disponible au Rectorat n'est conforme à celui du budget d'Etat que pour l'année 1998 et 1999 , pour l'an 2000 jusqu'à l'an 2002 les données n'existe pas, apres la dite année une déphasage claire existe entre le montant alloué par le budjet d'Etat et celui des contes administratifs (voire le tableau n°6 pages 38).Le taux d'exécution des objectifs n'existe pas également aux niveau de l'université de Bamako car aucun document a ma connaissance ne retrace la situation des ressources humaines qualifiées formée par l'université en fonction de la demande des secteurs socio-economique de l'économie nationale par année. Et en recommandations pratiques j'ai fais allusion a des solutions suivantes de :mettre fin aux problèmes de violence, de fraude, de politique partisane

ou politicienne au niveau de l'ESSRS.La création d'un conseil supérieur de l'éducation, d'accorde l'autonomie fonctionnelle des établissements, la Nomination des hauts dirigeants d'institutions, la création de la direction de l'ESSRS, faire une étude de création sur les institutions du système LMD, Additions et Reformes et pour la recherche de crée une Académie des Sciences, une Fondation et une Planification Stratégique pour la recherche tout en étudiant la situation des ressources humaines et cas du CENOU

Historique :

Sous la colonisation l'école qui avait comme objectif la formation des cadres de l'administration coloniale, touchait un nombre restreint d'enfants, inférieur à 10% ; le premier président du Mali indépendant, Modibo Keïta proclame l'éducation comme une priorité. La première république affiche comme volonté un enseignement de masse et de qualité, qui permettrait au Mali de disposer des cadres nécessaires pour le développement du pays. L'éducation doit préserver la culture et les valeurs maliennes, « décoloniser les esprits ». L'enseignement fondamental passe de 6 à 9 ans, l'examen de fin d'études primaires est supprimé. En 1962 la loi instituant le système éducatif est adoptée et un programme de construction d'écoles, de recrutement et de formation des enseignants et de fourniture d'équipements est décidé. À la fin des années 1960, un tiers des garçons et 20 % des filles sont scolarisés, soit trois fois plus qu'en 1960 à l'indépendance.

Le coup d'État militaire de 1968 et le régime autoritaire de Moussa Traoré donne un coup d'arrêt au processus. La fonction enseignante est dévalorisée, le corps enseignant et son syndicat, le Syndicat national de l'éducation et de la culture (SNEC) sont réprimés. D'autre part, les économies budgétaires imposées par les organisations internationales (FMI, Banque mondiale) entraînent une baisse du budget de l'éducation nationale qui aura comme conséquences une diminution des effectifs enseignants, démotivés par des revenus faibleset les grèves incessantes. Ainsi, les effectifs d'enseignants de l'enseignement fondamental baissent de plus de 10 % entre 1985 et 1990 En 1980, l'urbanisation des écoles instaure leur autofinancement. La crise de l'école, les multiples conflits entre le régime de Moussa Traoré et les enseignants et les élèves entraînent la désaffection des familles pour l'école. Entre 1968 et 1989, le taux de scolarisation passe de 29 % à 22 %.

Avec l'instauration de la troisième république et l'élection d'Alpha Oumar Konaré à la présidence et avec les recommandations du débat national sur l'éducation du 16 au 20 septembre 1991 les travaux pour la mise en oeuvre de l'université ont repris sachant que la reforme du système éducatif de 1962 avait donné la priorité à la création des Grandes Écoles dont les objectifs étaient de :

-Faire un enseignement de masse et de qualité adapté aux besoins et aux réalités du mali ; -faire un enseignement qui garantisse un niveau culturel nous permettant l'établissement des équivalences des diplômes avec les autres modernes ;

-faire un enseignement qui puisse fournir avec une économie maximum de temps et d'argent, tous les cadres dont le pays a besoin pour ses divers plans de développement ;

-faire un enseignement qui décolonise les esprits, réhabilité l'Afrique et ses valeurs propres .c'est ainsi qu'au niveau du supérieur, les grandes écoles couvrant l'ensemble des secteurs socio-économiques du pays ont été créées :

-École nationale d'administration(ENA)

-École nationale de médecine et de pharmacie(ENMP)

-École normale supérieur(ENSUP)

-École des hautes études pratiques (EHEP)

-École nationale des postes et des télécommunications (ENTP)

-Ecoles d'ingénieurs(ENI)

-Institut polytechnique rural IPR de katibougou

Après la réalisation des objectifs prioritaires, la reforme de 1962 avait déjà prévu la création d'une université.Ces grandes Écoles, après avoir rempli leurs missions, en assurant la

formation de cadres de hauts niveaux non seulement pour le pays mais aussi pour plusieurs autres pays de la sous région.En 1968, avec le coup d'état du 19 novembre, le système éducatif tout entier du mali était stagnant de 1970à1990 caractérise par le transfuge des maîtres et des professeurs vers les pays de l'Afrique francophone, provoquait un déséquilibre dans tous les ordres d'enseignement.

C'est ainsi après plusieurs fora et débats sur l'éducation :

-Conférence des cadres sur l'éducation nationale

(5-9 décembre 1968)

-deuxième séminaire national sur l'éducation

(18-24 décembre 1978)

-la création d'un projet d'université au mali en 1986 de type décentralise qui n'a eu l'adhésion ni des enseignants ni des partenaires du développement

-Les états généraux de l'éducation au Mali (20-25 mars1986)

-Débat national sur l'éducation (16-20 septembre 1991)

-Conseil supérieur de l'éducation et de la culture (Cession extraordinaire 21Aout 1992)

Ces fora successifs étaient hypothéqués des leur gestation car ils se réclamaient tous, pour la plus part des cas, continuateurs d'une reforme conçue, initier et mise en oeuvre dans un contexte politique exceptionnel et qui très tôt , avait montre ces limites objectives dans ses dimensions stratégiques et prospectives.

Ce parrainage truqué a fait que notre système éducatif vogue encore sans stratégie d'intervention adaptée à l'évolution politique ,économique et sociale de notre pays et le système de programmation préalablement admis dans le plan de développement économique et social, le catalogue de bonne intention, résolutions et recommandations adoptées au cours de ces séminaires, conférences ,concertations ,débats et fora ont eu une primauté sur la programmation précise des projets consignés dans les différents plans de développement économique et social qui ,d'ailleurs étaient mis en place de façon irrégulière et le plus souvent au gré des bailleurs de fonds.

Après les évènements du 26 mars 1991et avec l'avènement de la démocratie, le débat national sur l'éducation du 16-20septembre 1991 dans leurs résolutions, recommande la création de l'université comme une nécessite eu égard aux effectifs pléthoriques dans les spécialités des grandes écoles d'une part et à l'adhésion du mali au CAMES d'autre part.

Après des études rétro prospectives et prospectives :

-Juillet 1986 /rapport Haughton/financement Banque mondiale et le PNUD -janvier1988/rapport Cournt/finance par la Banque mondiale

-Octobre 1988/rapport Cuenin et Orivel

-Mars 1989/rapport UNESCO pour la restructuration de l'enseignement supérieur au Mali :la création d'une université ;

-Mai 1993rapport MUCIA/ finance par la Banque Africaine de Développement :

-Août 1993/UNESCO J Lamourre, I Fofana enseignement supérieur au Mali Diagnostic et Recommandations

-Novembre 1992_Juillet1993/Mission universitaire sur la mise en oeuvre d'une université malienne.En1994 une mission composée d'experts maliens et étrangers ont passe en revue les travaux de la mission universitaire et ont fait des recommandations notamment au plan de la gestion, en 1995, les assises sur la mise en oeuvre de l'université font la synthèse des travaux de la mission universitaire et de ceux des experts en vue de finaliser les textes législatifs et réglementaires ainsi que la stratégie de sa mise en oeuvre.

-L'équipe du rectorat mise en place en novembre 1995,en plus de tous les travaux ci-dessus énumérés a oeuvrer inlassablement pour l'ouverture de l'université qui a été effective en novembre 1996 , dénomme université du Mali sous le statut juridique des établissements publics a caractère administratife (E.P.A), L'enseignement supérieur en république du mali ,aborde une nouvelle étape de son évolution et poursuit un développement dont les racines

remontent à la loi n°62-74/AN/RM du 17septembre 1962,portant organisation de l'enseignement.IL est évident que depuis les reformes de 1962,la plus grande restructuration que l'enseignement supérieur ait connue est l'ouverture de l'université en1996 à partir des structures qui étaient appelées à l'époque « Écoles supérieures ou Grandes Écoles » sont devenues des facultés Écoles et instituts universitaires ,transformés en un établissement public a caractère scientifique, technologique ou culturel dénommé université de Bamako par l'ordonnance n°02-056-PMR du 05juin2002 et la loi n°06007 du 23 janvier 2006 .

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera