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Prévention des infections sexuellement transmissibles en milieu scolaire : cas du Lycée de Bertoua rural

( Télécharger le fichier original )
par Gervais Eleuthère Ndongo
Ecole des infirmiers diplômés d'état de Bertoua - Diplôme d'état d'infirmier 2011
  

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    1

    11_11

    REPUBLIQUE DU CAMEROUN
    Paix-Travail-Patrie

    MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE DELEGATION REGIONALE DE L'EST

    ECOLE D'INFIRMIERS DIPLOMES
    D'ETAT DE BERTOUA

    REPUBLIC OF CAMEROON
    Peace-Work-Fatherland

    NI[NISTRY OF PUBLIC HEALTH

    EAST REGIONAL DELEGATION

    TRAINING SCHOOL FOR STATE
    REGISTERED NURSES BERTOUA

    Initiation, a Ca recherche en vue de lootention du Dipkitne d'Etat dInfirtniers

    Presente et soutenu par: 'Lk NDONGO GERVAIS ELEUTHERE

    Sous la coordination de:
    DR. TATOU DOUMTSOP JEAN GERARD

    MD, MPH (Diseases control and public health methodology)

    Atoie 7iicairee'mzgaz 20/0 -ECM

    Premiere promotion

    PRAVENTION DES INFECTIONS I

    SEXUELLEMENT TR A NS M I SS I B LES

    EN MILIEU SCOLAIRE : CAS DU ISCEE

    DE BERTOUA RURAL

    I

    I

    - 18

    19

    19

    aj.Confection et presentation

    blValidation de ('instrument de collecte des donnees c).Pre-test

    II-6.Deruulement de l'enquete- 19

    II-7.Ethique de la recherche 20

    II-8.Dessein de ('etude 20

    II-9.Meth.ode de traitement des donnees- 20

    11-10.Duree senerale de ('etude 20

    11-11.Plan de publication----21
    1I-12 Budget et financement de la recherche ------- -----21

    CHAPITRE : PRESENTATION DES RESULTATS ------------------------22

    1-Identification des olives- 22

    11-Co nnaissances et attitudes sur la sexualite- 24

    III-Notions sur les IST/SIDA --- 27

    IV-Connaissances en maiiere de prevention des IST/SIDA ----31

    CHAPITRE IV :SYNTHESE FT DISCUSSION 35

    A-Identification des clews------------------- --- ---35

    B-Connaissances et attitudes sur ]a sexualite- 36

    C-Nations sur les IST/SIDA 37

    D-Connaissances en matiere de prevention des IST/SIDA 38

    CHAPITRE V :CONCLUSION ET SUGGESTIONS 40

    V-1.Conclusion- 40

    V-2.Suggcstions 41

    REFERENCES BIBUOGRAPHIQUES- --- 43

    A- Livres 43

    13- Revues scientifiques -43

    C- Support. electraniques- -----44

    LISTE DES ANNEXES --- ----- 45

    le Jain= ce travaiC

    A

    won pere a_pfa 9i4boukeng Gaston

    gYa mere : 514aman 5146oukeng nee

    W-gueguim 511e

    ~blagrande sceur ineinofiain) Kith)

    gi4afie Angde

    REMERCIEMENTS

    Nous re saurions terminer ce mernoire de fin d'etude sans toute lois remercier gincerernent opus ceux qui de pres ou de loin on( contribue !Tune maniere significative a sa realisation et a ma formation a 1 'Ecole des lnfirrniers Diplomes d'Etat de Bertoua ; no tam ment

    4- DIEU TOUT PUISSANT qui rri' a guide, protégé et assiste durant ma formation.

    · Mme SADJIFILE Desiree, Directeur de l'EIDE de Bertoua pour sa disponibilite et l'encadrernent qu'elle a donne a noire promotion.

    .4- M. MENTABOT SOUME Berlin, Ancien Directeur de 'TIDE de Bertoua pour l'encadrernent qu'il a donne a noire promotion durant les deux premieres annees de noire formation.

    § Dr TATOU DOUMTSOP Jean Gerard, qui malgre ses multiples occupations s'est donnee a fond pour la realisation de ce travail.

    § Mme MVENG Marthe Odette, Proviseur du Lycee de Bertoua Rural pour avoir

    cerrnis la realisation de cette etude au rein de son etablissernent.

    § Tons les enseignants de L'EIDE de Bertona, Pour leur disponibilite

    incomparable, leurs conseils a nous prodigues ; particulierernent M. NOUBI NOUBI Christian, M. NDJEMBA EKOTO Jean Louis, M. BEKONO Bernard.

    v41- Tons les medecins de Fikgional de Bertona: Pour leur disponibilite et

    leurs conseils dispenses pendant nos stages acaderniques dans cette institution hospitaliere rarticulierernent Dr DZUKOU ThietTy, Dr NGUELE MEKE Huguette, Dr NSENGA DJ AP A Guy Rog er.

    Mes Parents: Papa MBOUKENG Gaston et Maman NGUEGIAM Marie. 'ous qui avez connus tant de peine et de malheur. Recevez en guise d'apaisemeni ce travail.

    "41- Mon Petit frere: NGUEGUlM Bernard. Loin oil to to trouve Merci infinirnent pour ton soutient moral et financier.

    N16- Mes ami s MBENGFANG Judith ; ATEBONG Fernand ; WOG° ETOGA Lucien ; ABEBAGUE Cyrille pour leur encouragement et leur soutient

    Tous mes camarades de la premiere promotion de 1'Ecole des Infirmiers Diplom& if Etat de Bertoua, particulierement a : NGNAM4 Prospere ; BAKAM Marceline ; MOUKOUET KOUG221 Jeannette ; MEKAZOU O vier ; 1-10A7S1R MOLISSA ; NGA ATANGANA Bernadette ; KENCIIOUNG Navvoussi SAMDIINE K4YE Donald. Pour leurs franches collaborations.

    .41- Ivies Freres et Sceurs, NGUE GUM Bernard ; TS ORGUl M Sorel ;NDONGNANG Joel ; IVIBOLTICENG TSA.110 Cathy Lea ; MEZATIO Lionel. Que ce travail vous serf de bide dans votre vie.

    LISTE DES 'TABLEAUX

    FT DES FIGURES

    I- LISTE DES TABLEAUX

    Ncb

    Titre

    Page

    1

    Tableau relatif a la repartition des repondants(es) selon leur relIg c.1.

    23

    2

    Tableau relatif aux person nes qui hebergent les repondants(es).

    23

    3

    Tableau relatif a Ia !definition de la sexualite.

    24

    4

    Tableau relatif aux sources d'education a Ia sexualite.

    25

    5

    Tableau relatif auxfacteurs qui influence le plus ('education a Ia sexualit6.

    27

    6

    Tableau relatif a la definition d es 1ST.

    28

    7

    Tableau relatif a la question IN1'131« Citez (3) 1ST que vous connaissez P. ),

    2

    8

    Tableau relatif a Ia question N°14 i QUPIS sort ies signes de manifestation des 1ST ? »

    - ,.._,

    _ ,

    .

    Tableau relatif a Ia repartition des elves filles avant deja effectue des tests de depistage ou pas.

    - ; Hi

    10

    Tableau relatif a Ia repartition des elves garcons avant deja effectJa dcs tests de depistage ou pas.

    -411

     

    11

    Tableau relatif A Ia question 17-b « Les raisons d'abstinence sexuelle ».

    n n

    _-

    12

    Tableau relatif A Ia question ND1g 1 « Err cgs d'infections a LIX 1ST que fates

    VOUS ? ».

    n n
    - -

    II-LISTE DES FIGURES

     

    litre

    Page

    I

    Diagramme circulaire relatif a la repartition des eleves scion leur sexe.

    2.'

    II

    Histogramme relatif A la repartition des eleves par et par sexe.

    21

    III

    Histogramme relatif a la repartition des elves par e>(e et par classe

    frequente.

    24

    IV

    Diagramme circulaire relatif A ('education A Ia sexualite.

    25

    V

    Histogramme relatif a l'approche utilisee pour reducation semi elle.

    36.

    VI

    Diagramme circulaire relatif a rage du debut des relations sexuelles.

    76

    VII

    Diagramme circulaire relatif A h question N'11[...]

    27

    VIII

    Diagramme circulaire relatif A Ia question N'16 [...]

    31

    IX

    Diagramme circulaire relatif au motif de Ia non consultation des services de sante dans le cadre de Ia prevention des 1STISIDA.

     

    X

    Diagramme circulaire relatif A la question N°17 « Avez-vans deja eu des rapport's sexuels ? »

    --

    XI

    Histogramme relatif A la question 17-a «Precautions prises pour ev;rer les ISTI.SIDA »

    32

    XII

    Diagramme circulaire relatif a la question N'19 : « Qiiel est selon VOUS la meilleu
    ·e solution pour evite
    · les ISTISIDA ? ».

    = 4

    LISTE DES ABREVIATIONS

    IP. All :Autres auteurs.

    IP. AIDS : Acquired immunodeficiency syndrome. CDE: Camerounaise des eaux.

    4 CES: College d'enseignement secondaire.

    4 CNLS : Co mite national de lutte co ntre le SI DA. Dr :Docteur.

    Ed: Editeur.

    I EIDE : Ecole des Infirmiers dipld riles d'etat.

    Pm. FCFA : Franc de la communaute financiere d'Afrique.

    4 FH1: Family I leath International.

    Pm. HIV: Human immunodeficiency virus

    4 HRB: l lapital Regional de I3ertoua.

    4 IAR: Infection de l'appareil repro ducteur. Ilk IS Infirmier superieur.

    ISSR Infirmier specialiste en sante de reproduction. ID- 1ST : Infection sexuellement transmissible.

    IVC : interruption volontaire de grossesse. ID-

    Km : Kilometre.

    m: metre.

    ID' M. : Monsieur.

    Ilk MD: Medical doctor.

    MINESEC : Ministere des Enseignements Seodndaires. M1NSANTE Ministere de la Sante Publique.

    M1P Maladie inflammatoire pelvienne.

    Ilk

    Mile : Mademoiselle.

    PI' MPH: Masters in public health.

    Pk MST: Maladies sexuellement trans missib les.

    Numero

    Nbre: Nombre.

    N'I'IC : Nouvelles Technologies de !'Information et de la Communication, orvis Organisation mondiale de la sante.

    Ilk

    ONC : Organisation non go uvernementale.

    ONUSIDA: Programme commun des Nations Unies sur le VW/SUM. P: page

    PCV Prelevement cervicaux vaginal.

    4 PNUD : Programme des nations unies pour le developpement.

    IP. PP : Pages.

    IP. KJ. : Prelevernent uretral.

    IP. Pr : Professeur.

    4 SAF Service administratif et financier.

    SES : Service des etudes et des stages.

    Pk SUM : Syndrome d'Immuno-Leficience Acquise.

    Pk ST I : Sexually transmitted infections,

    T le: Terminale.

    01. UNESCO Organisation des Nations Unies pour ]'education, la science et la culture. VIH : Virus de l'immuno deficience humaine.

    Ilk Vol : Volume.

    Ilk WHO World health organization.

    ID. Pere : Premiere ilk 2"de: Seconde.

    31All e Troisieme. IN. Vine quatrieme.

    : cinquieme. Ilk sixieme.

    : Po urcentage.

    RESUME

    .
    ·

    L'un des defis auxquels Mum anite a, de tout temps, ete confrontee est de preparer les enfants et les jeunes a entrer dans l'Age adulte. Au cceur de ce defi, Ia sexualite hurnaine et les relations interpersonnelles occupent une place centrale. Dans notre monde actuel confronts aux IST/SIDA relever ce defi est pour nous, une occasion extraordinaire de briser Ia trajectoire de l'epidemie.

    Aujourd'hui, trop peu de jeunes regoivent une preparation suffisante dans le dornaine de Ia sexuality, ce qui les rend vulnerables aux aims, a !'exploitation, a des grossesses non desirees et a des 1ST, notamment !Infection a V1H. Selon

    (2009) : « 111 millions de nouveau cas &1ST curable concernent les jeunes de 10 a 24ans. Par ailleurs, elle estime que dans les pays en developpernent 2,5 millions de filler a'gees de 15 a 19ans avortent, Ia moitie d'entre elles dans les conditions a risque, 11% des naissances dans le monde sont le fait de mere adolescents une tranche &Age eau le taux de mortalite nnaternelle est plus eleve que pour les femmes plus alees.

    Face aux nornbreux cas d'IST/SIDA rencontre au cours de notre formation a l'exemple de Mlle X Agee de 19ans, eleve en classe de 3ier" au Lycee de Bertoua Rural et interne au service de medecine de l'Hopital Regional de Bertoua pour syphilis au Stade (III) avec ulceration vulvaire, ce qui lui a value 3 semaines d'hospitalisation dans cette formation hospitaliere. Conscient de cette situation nous nous sommes propose de rnener une etude exploratoire sur le theme : 4 Prirention des infer/ions sexuellement transmissibles en milieu svolaire Cas du lye& de Bertoua Rural »

    La question de recherche associee a ce theme etait oQuelles sont les connaissances, attitudes et pratiques des elves en matire de prirention des 1ST ? »

    Le but etait de: Contribuer a l'amiliaration de la prevention des 1STSIDAen milieu sealaire.

    Pour atteindre ce but, nous nous somrnes fixes les objectifs suivants

    · Explorer au moyen (Fun questionnaire les connaissances, attitudes et pratiques des eleves dans Ia prevention des 1ST.

    · Identifier les lacunes des eleves en matiere de prevention des 1ST.

    · Formuler a !'aide des resultats obtenus, des suggestions en vue de perm ettre aux jeunes scolaires de preserver leer sante face aux 1ST.

    Notre etude s'est deroulee at., Lycee de Bertoua rural situe dans ('arrondissement de Bertoua premier, quartier Mokolo (IV). Nous nous sommes a ppuye sur une population de 432 eleves taus sexes confondu ogee de 14a ns et plus

    et frequentant les classes de 3irn2 ,2nde libr2.

    Nous avons enquete sur un echantillon

    de 200 eleves soft 4629 % de la population cible.

    Nous avons merle notre enquete a ('aide d'un questionnaire elabore pa rtir de notre cadre de reference. II a ensuite ete pre teste et valide par notre coordonateur avant d'6tre so u mis en definitive aux &eves.

    Notre etude nous a permis d'obtenir les resultats dont les plus significatifs sont les suiva nts

    · 121 eleves soit 60,5% ont un age compris entre de 14 et 17a ns.

    N. Plus de deux tiers d'eleves interroges (68%) ne save nt pas ce qu'est la sexualite. I Is assimilent la sexualite au rapport sexuel et /ou a la fecondation et pourtant ils sont 89% qui affirment avoir rebus une education a la sexualite.

    IN- Pres d'un tiers des eleves pensent gulls peuvent entretenir des rapports sexuels des l'Age de 15a ns ; Preuve qu'ilsielles ne maitrisent pas les consequences !ides aux activites sexuelles precoces.

    4 49% soit 99 eleves affirment avoir déjà entretenus des rapports sexuels et pourtant 61,5% soit 123 eleves Wont jamais effectues de test de depistage ; ce qui est une preuve de negligence de leur sante et celle de leur partenaire.

    4 Seulement 45% d'eleves pensent que ('abstinence est le meilleur moyen de prevenir les IST/SI DA,

    Au vue de ces resultats, nous co nstato ns que, les eleves du Lycee de Bertoua Rural presentent de nombreuses lacu nes en matiere de prevention des IST/SIDA; pour l'essentiel nous avons

    · L'insuffisa rice en matiere 'Ted ucation a la sexualite.

    e La maitrise insuffisante des consequences lides aux activites sexuelles precoces.

    e La negligence de leur sante et celle de leur partenaire sexuel.

    · Les limites de l'infirrnerie du lycee a faire face au probleme.

    Cette situation nous pousse a formuler les suggestions suivantes

    I) Aux niveaux des parents d'eleves.

    II est necessaire que les parents se forment pour mieux comprendre ('importance de reducation a la sexua lite, etre surtout attentif lorsque ('enfant est en periode de puberte et surtout eviter toute frustration qui bloquerait toute possibilite de dialogue.

    ii) Aux niveaux des eleves.

    Les eleves doivent savoir que la frequentation des lieux de plaisir (boites de nuit, bars, hdteis...) represente un danger pour eux a cause de nombreux derapages enregistres, ils doivent savoir dire NON aux relations sexuelles precoces. Et avoir pour unique motivation l'accomplissement de leers etudes.

    iii) Au niveau du lycee.

    Le proviseur du Lycee de Bertoua Rural et tout son staff doivent organiser des activates de prevention et de sensibilisation sur les IST/SIDA planifiees sur toute l'annee. Prendre des mesures incitatives pour interesser davantage les eleves effectuer des tests de depistage volonta ire et confidentiel. Ensuite former des leaders {pairs educateurs) pa rrni les eleves.

    iv) Au niveau des formations sanitaires.

    II est absolument necessaire que tons les personnels de sante parlent systematiquement de la prevention des IST/SIDA aux adolescents recus en consultation au sein des formations sanitaires pour n'importe quel motif ; ils doivent profiter de ('occasion pour leer pa rler de la prevention des ISTISI DA.

    v) Au niveau du MINESEC

    II est necessaire d'inserer ('education a la sexualite dans les programmes de formation au meme titre que les autres matieres enseignees. Mettre a la disposition de la communaute educative en general et le Lycee de Bertoua Rural en particulier des depliants, des affiches, des preservatifs et des kits de materiels audiovisuels pour ('education a la sexualite.

    vi) Au niveau du MINSANTE.

    II est necessaire de renforcer les capacites des personnels de sante travaillant dans les lycees et colleges en les SOLI mettant regulierement aux sessions de formation continue.

    SU M MARY

    One of the challenges that humanity has always been faced with, is to prepare children and youth into adulthood. Sexuality and interpersonal relationships play a key role among these challenges. in our world today facing STIs/AIDS, taking up this challenge represents for us a unique opportunity to put an end to the epidemic.

    Nowadays, very few young people receive sufficient education in the field of sexuality. This exposes them to abuses, exploitation, unwanted pregnancies and STIs, including HIV infection. According to WHO (2009), 111 million new cases of curable STIs concern youths from 10 to 24. What's more, this organization reveals that in developing countries, 2.5 million girls aged between 15 to 19 years old abort, half of them in risky conditions; 11% of births in the world are from adolescent mothers, an age range in which mortality rate is higher than in older women.

    Faced with h nume rous cases of STI/AIDS met during ou r tra ining for example Miss X aged 19 years old, student in 3irle at government high school of Bertoua Rural interned in t he medical ward of the Bertoua Regional Hospital for syphilis at level {III) with ulceration of the vulva, which earned him three weeks in this hospital. Recognizing this, we proposed to conduct an exploratory study on the topic: "Prevention of' sexually transmitted injections in schools milieu: Case of,f,,overnment high school of Bertoua Rural".

    The research question underlying this study was: "What knowledge attitudes and practices of students in terms of prevention of' STA?"

    The goal was to empower these young students in preventing of STI/AID5 infections.

    To achieve this goal, we set t he following objectives:

    · Explore the knowledge, attitudes and practices of students in the prevention of STIs through a questionnaire.

    · Identify students' loopholes in the prevention of TIs.

    · With the results, formulate suggestions for the young students to enable them to safeguard their health against STIs.

    Our study took place at the government high school of Bertoua Rural, Located in Bertoua first subdivision, Kilo ko lo t l neigh borhood. We relied on a population of 432 students both sexes aged 14 and more attending classes 312r12 2rc2 and iier2. We investigated a sample of 200 students representing 46.29% of the target population.

    Our investigation was carried out with a questionnaire designed from our reference framework. This questionnaire was pre-tested and validated by our coordinator before its implementation at the level of the students.

    Our study led to a number of conclusions, the most significant of which are:

    IP. 121 students corresponding to 50.5% were age between 14 and 17.

    IP- More than two thirds of students questioned {68%) know nothing about

    sexuality. They confuse sexuality and sexual intercourses and/or fecundation;

    paradoxically 89% of them claim having been educated on sexuality.

    IP' Nearly one third of students think they can have sexual intercourse from the

    age of 15 years; Proof that they doesn't master the consequences of early sexual

    activity.

    4 99 students re presenting 49% claim they have had a sexual intercourse. However 61.5% corresponding to 123 students say they have never had any screening test. This is a proof that they neglect their health and that of their partners.

    4 Only 45% see abstinence as the best way of preventing STIVAI DS.

    In view of these results, we found that, students of government high school of Bertoua Rural have many gaps in the prevention of STI/AID S we can basically be summarized as follows:

    · Lack of education about sexuality.

    · Insufficient mastery of the consequences of early sexual activity.

    · Negligence of their health and that of their partners.

    a Inefficiency of the infirmary of this school to address the issue.

    This situation leads us to the following suggestions:

    i) At the level of parents

    It is necessary for parents to better understand the role of the importance of education to sexuality to sexual life. They should also be attentive w hen t heir child

    reaches puberty period so as to avoid all sort of frustration that may block all communication.

    ii) At the level of students.

    Students should note that attendance at places of fun (nightclubs, bars, hotels...) represents a danger to the m because of many skid record, they must know how to say NO to early sexual intercourse. And have for sole motivation, the completion of their studies.

    iii) At the level of the school.

    The principal of government high school of Bertoua Rural and her entire staff should organize activities geared towards preventing S.-Hs/AIDS throughout the school year. This school official should also encourage students carry out voluntary and confidential screening tests and train education peer among students.

    iv) At the level of medical institutions.

    It is a bsolutely necessary for all health staff to systematically take advantage of consultations to systematically talk to adolescent about STIVAI DS and their prevention.

    v) At the level of The Ministry of secondary education.

    It is necessary to insert education to sexual life among the subjects in schools. The Ministry should also provide leaflets, posters, condoms and audiovisual kits on education to sexuality.

    vi) At the level of The Ministry of Public Health,

    It is necessary to strengthen t he capacity of health personnel working in schools by subjecting t hem to regular training sessions.

    INTRODUCTION

    La sante aujourd'hui est une valeur importante pour repanouissement socio-economique des populations ; raison pour laquelle, les families, les collectivites, les gouvernements et autres organismes internationaux, chaque an née, investissent d'enormes moyens financiers pour preserver la sante des populations.

    Face aux grandes endemies telles que le paludisme, l'onchocercose et biers d'autres M.MAROUF, et All (2008) estiment que : cDans le monde enter 330 millions de personne contractent une 1ST. La plus repandue est ('infection trichomonas avec 120 millions de personnes infectees suivie de ('infection chlamydia 50 millions et de la blennorragie 25 millions de cas ».

    Selon °WEIDA (2009) : v33 millions de personnes sont porteuses de VIH dans le monde dont 22 millions en Afrique Subsaharienne avec 1,5 millions de dikes par an [...] au Cameroun le taux de prevalence varie de 5.0 a 10% ». De tout ce qui precede les IST/SIDA sont au sommet des taux de mortalite et de rnorbidite raison pour laquelle les 1ST feront ('objet de notre etude.

    Les IST sont des infections qui se contractent principalement par rapports sexuels non proteges. On remarque surtout selon I'OMS (2009) qu'elles touchent essentiellement la population jeune (15-49ans) et constituent de ce fait un problerne rnajeur de sante publique.

    Malgre taus les efforts consents par les gouvernernents, les organismes internationaux tels que : L'OMS, LOWS DA et autre ONG, force est de constater qu'il y a toujours recrudescence des IST/SIDA.

    Vest pour cela que nous aeons decide de mener une etude afin &identifier les principales causes et de prevenir au rnieux les jeu nes scola lies de nos etablissernents. Yob le th6me c Prevention des infections sexuellement transmissibles en milieu scolaire as du Lycee de Bertoua Rural )5.

    Afin de rnener a biers cette recherche nous proposons le plan de travail articule corn me suit

    4 CHAPITRE (I) Problernatique, 4 CHAPITRE 01) Methodologle. 4 CHAPITRE (III) Presentation des resultats.

    4 CHAPITRE (IV) Synthese et discussion.

    CHAPITRE (V) Conclusion et suggestions.

     
     
     
     
     

    D

     
     

    CHAPITRE (I)
    PROBLEMATIK E

     
     

    g

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    I-I) CONTEXTE ET JUSTIFICATION.

    Dans ('ensemble des pays du monde, les jeunes occupent une place de choix dans les politiques nationales de developpernent car ceux-ci constituent non seulement la releve de demain, mais representent selon le PNUD (2009) environ 50% de la population totale en Afrique subsaharienne ; ce qui est ainsi une masse critique suffisamment importante pour influencer les decideurs politiques.

    Cest ainsi que face aux nombreux succes sportifs, economiques, et sociaux enregistres ces dernieres a n [lees Son Excellence PAUL BIYA declarait dans l'un de ses discours « La jeunesse est le fer de lance de fa nation ». Si cette assertion connait une valeur certaine a la jeunesse, it !Yen derneure pas moins vrai qu'elle s'illustre cependant par des comportements sexuels dits a risque qui ('expose aux ma ux tell que les grossesses non desirees et surtout les ISTAIDA.

    Selon Pencyclopedie medicate (2008) : ix la sexualite est un comportement propre a chaque individu determine par ('instinct sexuel et sa satisfaction >> .Cet instinct sexuel est percu comme une tendance innee a tout etre humain qui s'impose a lui par le desir d'entretenir une relation sexuelle avec un partenaire de son choix.

    Les jeunes constituent de ce fait un groupe a risque de part leer immaturite sur tour les plans (morphologiques, physiques, et affectifs}. Selon ONJUSIDA (2008) : < le risque est plus eleve chez la jeune fille car rage des premiers rapports sexuels se situe en majorite entre (12 et 16ans). Chez les jeunes garcons elle varie de 15 a 17ans [...] Le meme rapport precise que seulement 40% des jeunes ages de 15 a 24ans possedent des connaissances precise sur le VIH et sa transmission ».

    Pour entrer en profondeur clans le developpernent psychoaffectif des adolescents ROBERT LASTON (2007) affirme qu'il comporte deux grander phases a savoir

    -Lenfance qui se ter mine aux premieres manifestations pubertaires.

    -Ladolescence qui commence avec le debut de la puberte et ses manifestations depend de l'environnement socio-culturel des individus.

    Levolution de l'enfant a travers ces differentes experiences est indissociable du developpement moteur et intellectuel. A chaque etape de cette evolution correspondent des besoins prioritaires tell que : ('alimentation, le repos, le sommeil et ('education sexuelle dont la non satisfaction entraine des problemes qui peuvent influencer son developpement affectif et intellectuel.

    Ladolescence apparait donc ainsi comme une periode strategique de rupture et de desequilibre entre l'enfance et rage adulte. II est par consequent sujet a divers fleaux (tabac, drogue, sexe etc....) ; (Fob la necessite pour les parents de prodiguer des conseils par un dialogue franc et sincere a leur progeniture ; mail ce domaine reste et demeure tabou dans nos societes, surtout africaines. A ce propos, Dr KABORE (2006) affirme que : Si les filler peuvent etre conseillees par leurs meres sur la conduite a tenir lors des premieres menstrues avec defense formelle &etre enceinte, rien West dit aux garcons

    Quant au milieu scolaire Africain en general et au Cameroun en particulier [Dien baigne dans un contexte socioculturel certaines traditions n'accordent pas asset de place a ('education sexuelle, les programmes scolaires ne proposent qu'un apergu &education. Ce qui est en inadequation avec la volonte politique de mettre en place un cadre organisatiormel et juridique en matiere de sante publique et de lutte contre les IST/SI DA. Par ailleurs, la couverture sanitaire nationale en matiere d'implantation des services de sante scolaire et universitaire ne suit pas toujours le rythme de creation des structures scolaire et illustre Bien les besoins criards dans le secteur.

    Certa ins fa cteu rs endogenes peuvent influencer negativement la sexua lite
    des jeunes scolaires. Pour JACOB MEKOUL(2004) auteur de 1'mm/re ; RDA en
    scolaire cos du Cameroun,
    declare que : < Leducation sexuelle en milieu
    jeune au Cameroun est quasi inexistante. I Is sont livres a eux-mernes et ne
    peuvent s'imaginer le danger qui les menace». II fait par ailleurs le triste constat
    que certains jeunes enseignants nouvellement affectes dans les villages ou villes
    reculees des Brands centres urbains sont separes de leurs partenaires sexuelles

    habituelles ils se retrouvent ainsi subitement en situation Sisolement et de depaysernent, dans un environnernent sans distraction ou la pression du travail et rennui deviennent les seuls cornpagnons, se croient obliges de trouver des partenaires locales ou &accepter celles qui leer sont parfois proposees par les parents &eleves en guise & hospitalite.

    Par ailleurs certains facteurs exogenes sont en faveur dune sexualite precoce chez les jeunes a savoir : la frequentation des video clubs, des night clubs, bars, hotels et les activites vacancieres ou les jeunes se livrent a des rapports sexuels occasiormels dans la promiscuite sans moindre risque». Les consequences qui en decoulent sont nombreuses.

    Selon le FHI (2007) : < les IST/IAR sont parmi les causes majeures de morbidite et de mortalite maternelle et perinatales. Les complications ici sont graves notamment : les grossesses extra-uterine, les maladies inflammatoires pelviennes [...] et finalement aboutir a la sterilite, au cancer genital et a la mort ».

    Selon le CNLS (2009), 51745 cas d'IST on etc pris en charge dans les formations sanitaires au Cameroun, les femmes etant de loin les plus infectees soit 82,5% des cas. Le syndrome le plus souvent evoque est la douleur abdominale base chez les femmes sur le plan etiologique, la gonococcie reste la premiere IST avec 32,5% des cas notifies suivie de la syphilis 29,7%, le chlarnydia 8% et le chancre mou 4,1 %. Le rn'erne rapport precise que la prevalence moyenne du VIH chez les jeunes de 15-24ans est de 5,3% avec un ratio Femme/Homme de 3,4.

    Pour ONUSIDA (2010), on compte (6) nouvelles infections a VIH au Cameroun par heure. Solt 51315 nouvelles persormes infectees par ans et actuellement L' ONUSI DA estime a 550000 le nombre de personnes vivant avec le VI H au Cameroun, la Region de LEST arrivant en 2 ir-12 position avec un taux de prevalence de 8,6% derriere la Region du NO RD-QUEST 8,7 %,

    Au cours de nos trois annees de formation a l'ecole crinfirrniers diplom6s &kat de BERTOUA et durant nos stages has pitaliers et communautaires nous aeons eu a rencontrer plusieurs cas d'IST/SIDA et grossesses non desirees et un certain nombre de cas ont attire notre attention notamrnent celui de Mlle X) ogee de 19ans eleve en classe de 31m2 au Lycee de Bertoua Rural et hospitalisee

    au service de medecine de l'Hopital Regional de Bertoua pour syphilis au Stade (III) avec ulceration vulvaire. Heureusement sa serologic VI H etait negative elle a pu retrouver sa sante au bout de trois semaines de traitement

    Au vu de tout ce qui precede et de rimpact negatif des 1ST sur la Jeu nesse en generale et le milieu educatif en particulier, nous nous sommes Propose de mener notre etude dont le theme est : « Prevention des infections sexuellernent transmissibles en milieu scoloire . Cos du Lycee de Bertouo Rural )5 La question de recherche qui en decou le est

    1-2) QUESTION DE RECHERCHE.

    Quelles sont les connaissances, attitudes et pratiques des eleves en matiere de prevention des 1ST ?

    1-3) BUT.

    Contribuer a ('amelioration de la prevention des IST/SIDA en milieu scolaire.

    1-4) OBJECT IFS.

    Explorer au moyen Sun questionnaire les connaissances, attitudes et pratiques des eleves dans la prevention des 1ST.

    Identifier les lacunes des elCves en rnatiCre de prevention des 1ST.

    Formuler a ('aide des resultats obtenus, des suggestions en vue de

    permettre aux jeunes scolaires de preserver leer sante face aux 1ST.

    1-5) DEFINITION OPERATIONNELLE DES TERMES.


    · Prevention :
    Scion Larousse (2004), la prevention c'est l'ensembLe des mesures prises pour prevenir un danger. un risque, un mal, pour l'empecher de sunienir.

    Dans le cadre de notre etude : Vest ('ensemble des moyens utiles visant empec her la survenue d uneIST.


    · Infection : Scion le Larousse medical (2007), c'est ]'invasion d'un organisme vivant par les micro-organismes pathogenes (batteries, virus, champignons, parasites... etc,).

    Dans le cadre de notre etude : II s'agit des IST (infections sexuellement transmissibles) Get-a-dire des infections qui se transmettent presque essentiellement par des rapports sexuels non proteges.

    s Milieu scolaire C'est l'environnement dans lequel les eleves frequentent dans le but d'acquerir des connaissances sous la supervision des enseignants.

    Dans le cadre de notre etude : II s'agit du LYCEE DE BERTOUA RURAL situe au quartier Mokolo (IV), arrondissement de Bertoua Premier,

    1-6) CADRE DE REFERENCE.

    Les infections sexuellement transmissibles regroupent ('ensemble de maladies infectieuses symptomatiques et asymptomatiques qui se transmettent entre partenaires au tours des differentes formes de rapport sexuel (oral, vaginal, ou anal) non protege. Solon l'encyclopedie Wikipedia (2011)

    Autrefois appelees maladies veneriennes, ce nom provenant de venus Deesse

    ]'armour, Puis, dans les annees 1990 ('appellation MST est devenue d'usage courant et depuis 1999 le terme MST est peu a peu remplace par celui &I ST car le terme (infection) plutot que (mafadie) prend mieux en compte le fait quo certaines infections sont asymptomatiques

    Face aux nornbreuses consequences dues aux 1ST sur la jeunesse en general et les jeunes scolaires en particulier, la necessite de recourir aux actions preventives s'imposetant au niveau familial qu'au niveau socio-educatif.

    Solon Particle L 1417-1 du code de sante publique Francais : (4. La prevention a pour but crameliorer Vent de sante des populations en evitant ('apparition, le developpernent ou ('aggravation des maladies ou accident et en favorisant les comportements individuels et collectifs pouvant contribuer

    reduire le risque maladie ». Vest pourquoi de nos jours, it existe plus &kilts, de films et de campagnes de sensibilisation dans le but de prevenir les jeunes face aux I ST/SI DA. Cette education constitue un sujet &actuante dans le monde en

    general et le Cameroun en particulier 6 cause du taux de rnorbidite et de mortalite &eve suite aux I ST/SI DA, grossesses precoces et I VG.

    Au vu de toutes les consequences qui en decoulent, l'heure nest plus aux &bats s'il faut ou non parler de sexe aux adolescents, ou continuer a considerer Cela cornme sujet tabou, rnais plutot de savoir

    · Quand faut-il commencer a parler de sexualite ?

    · Comment aborder le sujet avec les enfants ?

    · Qu'est ce faut leer dire ?

    · Quelles strategies preventives faut-il adopter pour prevenir les 'James ?

    De ce fait ; les parents et les families doivent jouer un role capital car, ils faconnent notre maniere de concevoir les identites sexuelles et sociales.

    Puis, viennent les enseignants, sources de connaissances et de competences en qui Von a confiance dans tout le systeme educatif. De ce fate ils constituent une ressource tres precieuse au sein de la riposte du secteur de ('education au SI DA.

    Et ensuite les professionnels de sante grace a ('expertise dont ils disposent. De toute fawn ('education a une sexualite responsible est une necessit6 capitale qui doit impliquer tout les maillons de la societe.

    Quand faut-I1 commencer a parler de sexe aux enfants ?

    Selon le site internet www.doctissimojr dans sa rubrique education sexuelle : « II n'y a pas d'a`ge ideal pour commencer ('education sexuelle. Le probleme revient a aborder Ia question ni trop tot, n/ trop tard, mais lorsque ('enfant est pret )}. Vest dans ce sens que Sabrina BAUWENS (2001) affirme que : « Certains parents cornmencent 6 en parler trop tot parse qu'ils pensent que plus ils en discutent vite, plus ils prot6gent leurs enfants. Or, si on aborde Ia question quand ils ne sont pas encore capables de comprendre, ca ne signifiera rien pour eux ».

    Pour le Dr Sylvain IMIMOUN {2004) : «La sexualite peut 'etre aborde a tout age mais sous certaines conditions. Tout d'abord, c'est ('enfant qui dolt etre en demande. II ne faut pas chercher a anticiper ses interrogations car de toute fawn it ne serait pas pret a entendre certaines reponses ».

    Solon le document, procedures et pores en sante de reproduction au Cameroun (2001) : (4 Les adolescents du niveau (1) c'est-a-dire 120 a 142115), avant la puberte, doivent recevoir des informations sur ('adolescence, la puberte, I'anatomie et physiologic de l'appareil de reproduction, la bonne alimentation et les methodes contraceptives y compris ('abstinence sexuelle. Tandis que ceux du niveau (2) (15 a 19ans) en plus des informations revues au niveau {1) doivent recevoir les informations sur la protection contre les IST/SIDA, les grossesses non desirees et/ou precoces et les dangers des avortements risques ».

    Certains psychologues pensent que la meilleure methode est d'attendre que ('enfant pose de lui-rn'erne la question. Lorsque la demande orient de lui, c'est qu'il est pret a entendre une reponse. De toute fawn, ('enfant est naturellement curieux et posers tot ou tard des questions sur sa sexualite et voudra dons de l'educateur des reponses claires.

    Comment aborder le sujet avec les enfants ?

    I ci les parents ont un role capital, car ils ont une influence immediate sur l'eveil sexuel de leurs enfants. Scion leurs propres valeurs, ils enverront des messages tres clairs aux enfants.

    Par exernple : < la mere qui baigne son petit garcon: celui-ci a une erection et elle reagit negativement en le savonnant avec rudesse, en le ridicullsant oa en le reprfrnandant. Des que "'enfant percoit que cette reaction nest pas acceptable it capte ce message neigatif, et apprend que sa mere n'aime pas qu'il aft une erection ». Et rnerne, certains enfants par leur curios lte peuvent mettre les parents mal a l'aise F par exernple (4 les enfants garcons au files qui s'interrogent sur leer difference de sexe. Qu encore comment est-ce que l'on fabrique des bebes p... ». Lorsque les parents font face a cette situation, la meilleure attitude a adopter est de parler sans detour cet-6-d ire etre Clair, eviter surtout le langage caricatural et parabolique qui semerait doute et confusion chez renfant.

    Scion le Dr Paul CHAUCFIARD 1982) dans Regulation des naissances et morale sexuelle: Les educateurs doivent faire preuve cljecoute et de comprehension surtout developper des attitudes rass urantes ni trop rigides, ni

    trop souples et evoluer graduellement selon leur rythme psychique en prenant en cornpte ces des irs et ces defenses.

    Dans ce processus educationnel le danger rnajeur a eviter c'est la stigmatisation surtout chez les adolescents. Par exemple : {Traite I'enfant de pervers, le reprimands publiquement, le sournettre a un interrogatoire style

    Cela annulerait toute possibilite de dialogue et par consequent ('enfant va se replier sur lui me'me.

    Quest ce quill faut le ur dire ?

    L'adolescence est une periode qui apporte de profondes mutations au niveau physique, mental, social et affectif c'est une periode ou les jeunes ont tendance a s'affirmer et franchir toutes les barrieres.

    Selon Irene Borten-Kirivine et ALL (2004) dans : Ado amour et sexualite L'adolescence, c'est le corps qui change, la Sexualite qui s'eveille ou s'affirme, des fantasrnes a la pelle, des emotions en montagne russes et des questions qui fusent... Mais a qui les poser sans trop s'exposer ni devoiler son jardin secret ? Aux copains ? Aux parents ? Aux profs ? Au rnedecin de famille ? Pas toujours evident... », En effet, tours ces facteurs sont accentues grace aux NTIC et les enfants ont un flux de con naissances que les parents nemaitrisent toujours pas.

    Raison pour laquelle les parents et autres educateurs devraient donc toujours leur rappeler les points essentiels suivants

    · Cest de leur interet d'avoir une vie sexuelle saine, tout en preservant leur sante et leers facultes a procreer ;

    · Leur expliquer que la sexualite nest ni sale, ni tabou, ni un vulgaire « besoin > a satisfaire. Elle est plutot un appel a ('amour veritable. Cest dans ce sens que J.B CASTERMAN (2003) declare que : cc la sexualite est precieuse mail fragile. Elle peut exprimer la plus douce des tendresses. Mais si elle est pervertie, elle devient bestia le et cruellement decevante » ;

    · Leur mettre face a leur responsabilite. Pour Dr Paul CHAUCHARD (1965) dans Amour et contraception pour une sexualite responsabie Le premier
    organe sexuel de l'Homme c'est son cerveau ». Ils devront donc par consequent prend re des decisions justes, et faire leur choix en Gonna issance de cause.

    · Insister sur robjectif essentiel de leur vie qui est l'education. Et enfin, leurs faire savoir que faire /'amour pent tuer /'amour a travers : des blessures psychiques (obsessions, perversions, remords, degobt, desir de suicide...) et physiques (IST/SIDA, sterilite, avorternent et mart).

    Quelles strategies preventives fact-ii adopter pour prevenir les jeunes ? Les strategies preventives en milieu jeune sont nombreuses,

    L'UNIESCO (2010) affirme a travers le livre : principes directeurs internationaux sur /'education sexuelle: qu'une education sexuelle efficace est une composante essentielle de la prevention des I ST/SI DA. Elle est egalement capitale pour pouvoir, atteindre les objectify de l'acces universel a la sante reproductive et a la prevention, au traitement, aux soins et a l'appui en matiere de VIH par VON USIDA

    A cet effet, Leducation a la sexualite est une responsabilite qui incombe au systeme educatif dans son ensemble, non seulement a travers l'enseignernent, mais aussi a travers des regles, pratiques internes, programmes &etudes et materiels didactiques et pedagogiques. Dans un contexte plus large, ('education sexuelle est une composante essentielle a la fois dun programme scolaire de quake et dune riposte globale au SIDA a ('echelon national. Vest dans ce cadre que L'UNJESCO (2010) a etabli (4) composantes du processus d'apprentissage en fonction des ages a savoir

    · Niveau (1) 5 a Bans (/'information) reducation sexuelle dolt fournir des informations precises sur la sexualite humaine, notamment la croissance et le developpement, l'anatomie et la physiologie sexuelles, la reproduction, la contraception, la grossesse et l'accouchement, le VIH et le SIDA, les 1ST, la vie familiale et les relations interpersonnelles, la culture et la sexualite, la demarginalisation par les droits de la personae, la non-discrimination, Vega lite et les roles devolus aux deux sexes, le comportement sexuel, la diversite sexuelle, les abus sexuels, la violence a caractere sexiste et les pratiques nefastes.

    · Niveau (2) 9 a iZans (Valeurs,, attitudes et normes sociales) reducation sexuelle dolt offrir aux eleves la possibilite &explorer les valeurs, attitudes et normes (personnelles, familiales, communautaires et des pairs) en lien avec le comportement sexuel, la sante, la prise de risque et la prise de decision et en

    reference aux principes de tolerance, respect, egalite des sexes, droits de la personne et egalite.

    · Niveau (3) 12 a 15ans (Cornpetences interpersonnelies et relationnelles) : ('education sexuelle dolt favoriser ('acquisition de techniques en rnatiere de prise de decision, &affirmation de soi, de communication, de negociation et de refus. Ces competences peuvent contribuer a promouvoir des relations plus faciles et plus constructives avec la famille, les pairs, les amis et les partenaires romantiques ou sexuels.

    · Niveau (4) 15 a Hans (Responsabilite) : ('education sexuelle dolt encourager les eleves a assumer Ia responsabilite du comportement qu'ils ont vis-a-vis d'eux-rn'e'rnes et vis-a-vis d'autrui en faisant preuve de respect, &acceptation, de tolerance et de compassion envers autrui sans consideration de l'etat de sante ou de ('orientation sexuelle. Leducation sexuelle insiste egalement sur l'egalite des sexes, Ia resistance a des relations sexuelles precoces, non clesirees ou imposees et le rejet de Ia violence dans le cadre des relations, et les pratiques sexuelles a moindre risque, y compris ('usage systematique et correct du preservatif et de Ia contraception.

    Pour VOMS {2005) le meilleur moven de prevention des IST/SIDA est &kilter de s'exposer aux risques

    4- en retardant le debut de l'activite sexuelle {('abstinence} ; 4- en reduisant le nombre des partenaires sexuels ;

    en utilisant correctement et systematiquement le preservatif.

    N.B : Lidentification rapide de la presence dune 1ST et le recours sans

    dela' au traitement adequat font partie de Ia prevention des 1ST. La rapidite &intervention permet non seulement d'abaisser la probabilite de complications au niveau individuel, mais egalement de prevenir la propagation au sein de la Communaute. Plus une 1ST est guerie tot, moins erne risque d'être transmise ar d'outres.

    4:4 RETARDER LE DEBUT DE L'ACTIVITE SEXUELLE

    Les adolescents(es) peuvent eviter Is 1ST et la grossesse un age ou

    ils/elles soft particulierement vulnerables) en debutant plus tardivement leer
    activite sexuelle. A cet egard, les jeunes filles ont besoin de soutien, car dans

    leur cas une grossesse ou une IST peut avoir de graves consequences au plan social et sanitaire. Les adolescentes sont, de par leur constitution, particulierement vulnerables aux infections cervicales, qui creent un risque de MIP, de sterilite et de grossesse ectopique. II est dons important pour les adolescent(e)s de savoir qu'ils/elles peuvent beneficier dun soutien et dune information, clans le respect de la confidentialite, sur les methodes de prevention des 1ST et des grossesses notamment I'usage du preservatif lorsqu'ilsielJes decident de devenir sexuellernent actifs.

    DIMINUER LE NOMBRE DES PARTENAIRES SEXUELS

    Un nombre moindre de partenaires sexuels peut aider a reduire le risque de contracter une IST. Par exemple, les couples oil les deux partenaires sont monogames arrant u n(e) seul(e) partenaire sexuel(le) ne risquent rien si les deux elements du couple sont indemnes de toute 1ST. Toutefois, beaucoup de femmes monogames fideles a vie a un seul pa rtenaire sexuel contractent une 1ST du fait du comportement de leur partenaire, bstinence sexuelle est une a utre facon creviter les 1ST (encore que d'autres IAR sont possibles),

    Bon nombre de personnes ont besoin de strategies autres que la monogamie ou ('abstinence, a un certain moment de leur vie. La monogamie West pas synonyme de protection contre les 1ST lorsque les liaisons monogamiques se succedent en serie et avec rapidite. Les couples qui vivent episodiquement *pares run de l'autre vont egalement avoir besoin d'autres strategies. Quelles que soient les circonstances, les femmes comme les hornmes pratiquant le multipartenariat sexuel ont besoin chine protection fiable contre les 1ST.

    4:4 L'USAGE CORRECT ET SYSTEMATIQUE DU PRESERVATIF

    Les preservatifs constituent la methode la plus fiable pour celles et ceux qui veulent se prot6ger et prot6ger lair partenaire de tout risque d'IST. Utilise correctement, le pr6servatif barre la route aux bacteries et aux virus les plus petits (OMS 200.5).

    Les preservatifs masculins En latex ; ils sont disponibles a grande echelle, peu onereux et tres efficaces. Faciles a transporter, on peut a n'importe quel moment en disposer pour se proteger. Pour un usage correct du preservatif

    n Placer le preservatif sur le penis en erection avant tout rapport sexuel avec penetration

    n Retirer le penis irnrnediatement apres ('ejaculation {quand le penis est encore en erection) pour eviter que le preservatif ne glisse et reste dans le vagin.

    n Mettre un preservatif neuf a chaque nouveau rapport sexuel.

    Le risque de contracter une iST West cependant pas totalement nu/ mere avec ('utilisation du preservatif. La personae porteuse d'ulcerations genitales ou de venues genitales sur des zones du corps non couvertes par le preservatif peut conta miner le pa rtenaire qui aura etc au contact de ces zones.

    Les personnes qui n'utilisent pas correctement na systematiquement le preservatif, peuvent contracter une 1ST. Line manipulation ou une conservation incorrecte dans un portefeuille ou dans un endroit chaud, par exemple, ou ('utilisation lubrifiant a base huileuse, peuvent expliquer la perte d'efficacite d'un preservatif. La rupture dun preservatif est habituellement due a un usage incorrect, non a un defaut de fabrication.

    II faut absolument avoir conscience du fait que le preservatif ne peut proteger des 1ST que s'il est utilise correctement et systematiquement. Lorsqu'il est utilise correctement a chaque rapport, le preservatif peut cons idera blernent reduire le risque de grossesse et d'IST,y compris ('infection a VI H.

    La prevention des IST/SIDA passe aussi par le developpement et le renforcernent des reseaux associatifs, JACOB MEKOUL (2004), propose :

    -La communication interpersonnelle par les pairs : Cette methode de sensibilisation qui consiste a faire passer le message d'un enfant a an autre enfant ou d'un aduite a un autre aduite est originals et peut atteindre des resultats interessants a travers les clubs santes, pourvu que l'encadrement et le suivie soient de qualite et ne se I imite nt pas qu'aux actions ponctuelles tels que la fete de la Jeunesse,,.

    -La participation des parents dieleves : La communication entre les parents et les enseignants doit etre encouragee a travers les associations des parents creleves, lesquels doivent 'etre au courant de tout ce qui touche le milieu scolaire en general et les I ST/SI DA en particulier.

    CHAPITRE (II)

    MEMODOLOGIE

    I

    11-1 PRESENTATION DU LIEU DE L'ETUDE

    Notre etude s' est deroulee au Lycee de Bertoua Rural situe dans le quartier Mokolo (IV), arrondissement de Bertoua Premier, Departement du Lom et Djerem, Region de l'Est-Cameroun.

    11-1-1 CHOIX DU LIEU D'ETUDE

    Nous avons choisi rnener notre etude au Lycee de Bertoua Rural pour les raisons suivantes

    4- Nous resiclons non loin de ce lycee au quartier Mokolo (III) depuis plusieurs annees.

    Vest dans ce lycee que mes petits freres et sceurs ont effectue leur cycle secondaire de 2005 a 2010. Ce qui a permis une garantie suffisante pour prendre les contacts necessaires afin de mener cette etude.

    En plus de ces raisons, le cas recu a l'Hopital Regional de Bertoua qui a motive notre engouement pour ce theme, etait une fille agee de 19ans &eve en classe de 3i" au Lycee de Bertoua Rural.

    11-1- DESCRIPTION DU LIEU DE L'ETUDE

    of Historique

    Le Lycee de Bertoua Rural fut cree en 2005. Ce Lycee est issu de la transformation de l'ex-C.E.5 de Bertoua Rural qui fut cree en 1991. Depuis sa creation jusqu'en 2010, cet etablissement eta it loge dans {2) quartiers differents distants d'environ 8 Km a savoir :

    -Le quartier KPOKOLOTA au lieu dit c VANERJE site provisoire ou etait loge les batiments administratifs et quelques salles de classe.

    -Le quartier MOKOLO (IV) site dOnitif, qui abritait quelques salles de classe, et depuis la rentree scolaire 2010/2011, it abrite desormais toutes les classes et batiments administratifs.

    h) Situation geographique et infrastructures

    Le Wee de Bertoua Rural est un etablissement public Senseignement seconda ire general a cycle complet ; it est situe au quartier MOKOLO (IV), a 7 km du carrefour de la poste centrale de Bertoua par la route Departementale D30) Bertoua--Deng-Deng et a environ 200m de celle-ci. Ce Lycee occupe une superficie rectangulaire d'environ 3 hectares avec un relief relativernent plat. II est limite :

    - Au Nord et a I' Est par des plantations appartenant a des particuliers.

    - Au Sud et a l'Ouest par quelques maisons &habitations.

    Le Lycee de Bertoua Rural comporte les infrastructures ci-apres

    + Jn bloc administratif I I est constitue des bureaux : du proviseur, du secretariat du proviseur, des censeurs, de la surveillance generale, de ('intendant, et la salle des professeurs.

    + Une infirmerie : Qui dispose de tables, de chaises et un lit &observation.

    + Un Hangar : Qui sert de cantine scolaire pour les eleves et les enseigna nts

    + Une scale d'informatique Qui est utilisee par les Ives et les
    enseignants lors des seances pratiques &informatique. A cote de cette salle nous avons un bureau pour le censeur, un bureau pour les conseillers &orientation et un autre Bureau pour le surveillant general.

    + Des scales de classes : Elles sont disposes en 2 rangees paralleles dans le sens de la longueur du terrain et comporte 20 salles dont 17 sont occupes et 3 non occupes par les 616ves. (Pour ia repartition des salles par niveau volt- le tableau ci-dessous)

    Niveau

    614'

    sibrne

    4116.rne

    3leme

    2nde

    16.re

    T'

    Nombre de ciasse

    2

    2

    2

    3

    2

    4

    2

     

    + Uric grande cour de recreation : Situee entre les deux rangees des salles de classes cette cour sert de rassemblement pour les eleves et comporte aussi un terrain de football et un terrain de handball.

    MB : Le Lyc6e de Bertoua Rural dispose egalement des latrines, d'un abonnement CDE, et est partiellement entoure d' une cloture en beton.

    C) Ressources hurnoines

    Le Lycee de Bertoua Rural dispose des personnels repartis comme suit

    n Un personnel administratif constitue oinsi qu'il suit

    - Un Proviseur,

    - Trois Censeurs,

    - Quatre surveillants generaux,

    - Un Intendant,

    - Un Chef Service des sports,

    - Un Chef Service de ('orientation scolaire,

    - Deux Secretaires,

    - Deux I nfirmiers brevetes plus un aide soignant.

    n Lin corps enseignant II est constitue de (34) enseignants ; dont (20) enseignants fonctionnaires permanents, et (14) vacataires a cela it faut ajouter (4) personnels d'appuis.

    n 871 eleves repartis comme suit

    - 578 6I6ves au 12' cycle (de 6ie" en 3'

    - 293 eleves au2r`c cycle (de 2r?de en NO

    d) Fonctionnement

    Le Lycee de Bertoua Rural fonctionne comrne tous les autres etablissements publics d'enseignement secondaire general au Cameroun ; de lundi a vendredi, excepte le mercredi, les tours se deroulent de 8 h a 15 h 45 avec deux pauses : (la 1'2'2 va de 11 h 00 a 11 h 15 et la 2rc2 va de 13 h 15 a 13 h 45). Le mercredi apres-midi portir de 13 h 15) est destinee aux activites post et periscolaires.

    11-2 POPULATION D'ETUDE.

    Notre population &etude etait constituee des eleves de sexe masculin et feminin SO de 14ans et plus snit 432 eleves friequentant le Lycee de Bertoua Rural dans les classes de Pule, 2rc2 et

    11-3 TAILLE DE L'ECHANT1LLON.

    Notre echantillon est constitue de 200 eleves tous sexes confondus salt 46,29 % de la population cible.

    11-4 METHODE D'ECHANTILLONNAGE.

    Nous avons eu recours a une technique d'khantillonnage aleatoire telle que chaque membre de la population d'etude ait la meme chance de faire partie de l'echantillon.

    En se referant sur les lister des eleves inscrits, nous avons exclu du tirage tous les Oleves dont rage etait inferieur a 14ans, En fonction des effectifs par classe nous avons procede a un tirage au sort avec la probabilite d'obtenir 40 a 50% d'6eve par classe de la population d'etude. (Pour la repartition de rechantillon par classe voir le tableau ci-dessous).

    Classe

    38 AE

    38 A

    38 Esp

    2nde C

    2nde A

    1818 AE

    1818 AA

    1818C/D

    Total

    Population
    d'etude

    67

    69

    67

    35

    59

    5C'

    37

    48

    432

    Echantillon
    par classe

    30

    34

    3C'

    16

    28

    25

    16

    21

    200

    Pourcentage
    par rapport 6
    la population
    d'etude

    44,77
    %

    49,27
    %

    4437
    %

    45,71
    c/

    47,45
    %

    HOD
    %

    43,24
    %

    43,75
    %

    46,29
    %

    Nous avons &coupe des papillons et nous y avons Porte les numeros en fonction de l'echantillon de chaque classe cela nous avons ajoute des papillons blancs avant de proceder au tirage ; Par exemple : (Pour la classe 3e AE nous avons numerote 30 papillons et ajouter 37 papillons blancs pour un total de 67 papillons et procede ensuite au tirage. C'est ainsi que ceux qui avaient tire les papillons nurnerotes etalent retenus clans le cadre de letade). Nous avons repete cette technique dans les autres classes pour obtenir en fin 200 6Ieves qui ont accepte volontairernent de participer a cette etude.

    11-5 INSTRUMENT DE COLLECTE DES DONNEES.

    a) Confection et presentation

    Pour collecter les donnees, nous nous sommes servis d'un instrument a savoir oLe questionnaire », concu au prealable a partir de notre cadre de reference. I I est subdivise en (5) parties comme suit

    Un entete comportant une note a V intention des repondants (es) et des instructions pour repondre aux questions.

    7;10 Lidentification des eleves.

    · Connaissances et attitudes sur la sexualite.

    · Notions sur les I ST/SI DA.

    · Connaissances en matiere de prevention des I ST/SIDA.

    b) Validation de ('instrument

    Le questionnaire a etc soumis a ('appreciation des Censeurs du lycee et notre Coordonnateur de memoire pour approbation de son contenu.

    c) Pre-test

    Pour nous rassurer de la bonne comprehension du questionnaire, nous avons procede a un pre-test qui s'est tenu le 04 mars 2011 aupres de 10 &yes de la classe de 3ir-1 Al du College Bilingue de Lorient.

    terme de ce pre-test, nous avons effectue une correction dans le but de rendre le langage plus accessible a tous les repondants (es). Par exernple : A la question Ne 14. {Quells sort les signes de manifestation des 1ST ?) Parmi les propositions faites, la proposition (doufeur pendant fa miction) a etc rernplacee par la proposition .(douieur pendant qu'on urine).

    A part vela les &eves n'ont eprouve aucune difficulte majeu re pouvoir repondre aux questions qui leur ont etc pose.

    11-6 DEROULEMENT DE L'ENQUETE.

    L'enquete a etc entierement menee par nous apres validation de la methode Sechantillormage telle que decrite plus haut. Nous avons merle l'enquete le 17 mars 2011 suite a un rendez-vous pris au prealable avec Monsieur le censeur hi° 1 du lycee de Bertoua Rural.

    Le 16 mars 2011 nous nous sommes concertos avec les censeurs pour definir les modalites pratiques du deroulement de l'enquete.

    Le 17 mars 2011 nous avons effectivement merle l'enquete. Nous nous sommes presentes aux cloves en leur expliquant ('objet de notre presence. A cet effet nous leur avons rappele le caractere purement scientifique de notre enduke et nous leur avons demande de garder l'anonymat pour preserver la confidentia lite des reponses gulls auront proposees.

    Par la suite nous avons procede au tirage au sort par classe selon le protocole defini plus haut ; Nous avons rassemble les cloves retenus dans trois

    salles differentes et nous leur avons distribue le questionnaire en veillant a ce qu'ils/elles ne se communiquent les reponses.

    11-7 ETHIOUE DE LA RECHERCHE.

    Pour le respect de l'ethique de la recherche et la protection des droits de l'homme, nous avons obtenu au prealable, de la Direction de l'Ecole des I nfirmiers Diplornes &Etat de Bertoua, une lettre de demande d'autorisation de collecte des donnees 160/L/MSPIDREIE1DE-BTA le 07 mars 2011 a la quelle nous avons associe notre demande personnelle et un exemplaire du questionnaire.

    Les deux lettres ont ete deposees a upres de Madame le Proviseur du Lycee de Bertoua Rural. En reponse a cette demande Madame le Proviseur nous a donne un accord favorable joint en annexe de ce Memo ire.

    Nous avons egalement adresse u ne note a l'endroit de chaque repondant au debut du questionnaire pour leurs rassurer du caractere purement acadernique et anonyrne de notre etude.

    11-8 DESSEIN DE L'ETLTDE.

    Notre recherche est de type qualitatif exploratoire, car elle nous permet &explorer et d'etudier a base d'un questionnaire les connaissances, attitudes et pratiques des eleves en matiere de prevention des 1ST.

    11-9 METHODE DE TRAITEMENT DES DONNE ES.

    Nos donnees ont ete depouillees manuellement a I'aide du papier, dune gomme et d'un crayon ensuite cornpilees a Nide dune calculatrice electronique. Les resultats sont presentes dans des tableaux, des diagrammes circulaires, et des histograrnmes.

    Pour le montage des diagrarnmes et histogrammes nous avons eu recours au logiciel Microsoft Office Excel 2007. Ces tableaux et figures confectionnes nous ont permis &analyser, de deceler les lacunes et insuffisances qu'ont les eleves en matiere de connaissances relatives a la prevention des IST.

    11-10 DUI EE GENERALE DE L'ETUDE.

    Notre etude s'est deroulee du 03 janvier 2011 au 09 mai 2011 snit une dureetotale de (125) Ours.

    II-I I PLAN DE PUBLICATION.

    Ce travail est destine principalement A la validation cl'un module de formation (Initiation it la recherche). I I sera presents et soutenu publiquement levant un jury, ainsi, la publication de ce memoire va se limiter a la production de

    · Un exemplaire pour chacun des membres du jury de soutenance ;

    · Un exemplaire a remettre au coordonateur du present travail ;

    · Un exemplaire a deposer A [a Bibliotheque de l'ecole apres d'eventuelles

    corrections ;

    · Un exemplaire a deposer au Lycee de Bertoua Rural ;

    · Un exemplaire a deposer A l'Inspection Medico-scolaire de la vine dc Bertoua pour permettre l'exploitation du contenu.

    11-12 BUDGET ET FINANCEMENT DE LA RECHERCHE.

    DESIGNATION

    QUANTITE

    PRIX
    UN ITAIRE

    PRIX
    TOTAL

    -Internet

    -Documentation -Impression

    { -Phatacapie

    40
    10
    50

    200 200 20

    8000 FCFA
    2000 FCFA
    1000 FCFA

    -Rayne de papier

    -Calculatrice -Cie USB

    -Gomme

    -Crayons

    -Stylo a bille

    01
    01
    01

    01

    02

    05

    2800
    2500
    5000
    400
    50
    100

    2800 FCFA
    2500 FCFA
    5000 FCFA

    400 FCFA

    100 FCFA

    500 FCFA

    -Instrument de collecte des donnees

    Saisie et impression

    03

    150

    450 FCFA

     

    650

    Forfait

    9000 FCFA

    -Telephone

    Forfait

    100

    5000 FCFA

    -Saisie, impression et multiplication du memoire.

    06

    Forfait

    35000 FCFA

    -Frais divers

    Forfait

    Forfait

    40000 FCFA

    TOTAL

    111750 FCFA

     

    Notre travail a ete finance entierement par notre famille et nous meme pour un coCit total de 111750 FCFA.

    CHAPITRE (III)

    PRESENTATION DES HERA:FATS

    I- IDENTIFICATION DES ELEVES.

    Figure (I) : Diagramme circulaire relatif a Ia repartition des eleves selon leur sexe.

    IVICI3A-4.11111Feminin

    Ilku

    48 iimmollil

    % 52%

     

    II ressort de ce diagramme que sur 200 repondants{es)

    104 616ves soit 52% sont de sexe rnasculin. ..;0- 96 616ves soit 48% sont de sexe F6minin.

    Figure (II) Histogramrne relatif a Ia repartition des eleves par Age et par sexe,

    100 50 0

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    62 59

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    36

    2

    n Masculin

    · Ferninin

     
     
     
     
     
     

    14-172ns 18-212ns 22ans et+

    Tranches d'age

    I I ressort de cet histogramme que sur 200 r6pondants{es) 121 eleves soit 60,5%. sont ag6s de 14-17ans.

    · 76 eleves soit 38% sont ages de 18-21ans.

    · 03 eleves soit 1,5% sont ag6s de 22ans et plus.

    Tableau N'1 : Relatif a la repartition des repondants(es) selon leur

    Religions

    Effectifs

    Frequence

    Catholique

    131

    65,5%

    Protestante

    37

    18,5%

    Adventiste du 72 Jour

    11

    5,5%

    Pentecotiste

    9

    4,5%

    Musulmane

    6

    3,0%

    -remain de Jehovah

    3

    1,5%

    Aucune religion

    3

    1,5%

    Total

    200

    100%

    I I ressort de ce tableau que sur 200 repondants(es)

    § 131 soit 65.5% sont de religion catholique.

    § 37 soit 18.5% sont de religion protestante.

    11 soit 5,5% sont de religion adventiste du 72 jour.

    Tableau N*2 : Relatif aux personnes qui hebergent les repondants(es).

    Residence

    Effectifs

    Frequences

    Parents

    126

    63%

    Tuteurs ou parentes

    55

    27,5%

    Grands parents

    10

    5%

    seul

    09

    4,5%

    Total

    200

    100%

    I I ressort de ce tableau que sur 200 repondants(es)

    126 el6ves soit 63% resident avec leurs parents,

    55 eleves soit 27,5% resident avec un tuteur ou une parente,

    · 10 eleves soit 5% resident avec leur grand parent,

    · 09 eleves soit 4,5% resident seul.

    Figure (III) Histogramme relatif a la repartition des eleves par sexe et par classe frequente.

    61:1 49 45

     
     
     
     
     
     
     
     

    to

    11)

     
     

    28

     

    n rviasculin

    n Feminin

     
     
     
     
     
     
     
     

    Troisibrne Seconde Premibre

    classe frequente

    II ressort de cet histogramme que stir 200 rdpondants{es)

    · 49 Garcons, salt 24,5%, frequentent la classe de 312r12

    · 23 Nies, salt 11,5%, frequentent la classe de 2"2.

    · 34 garcons, salt 17%, frequentent la classe de 12r8.

    ll-CONNAISSANCES ET ATTITUDES SUR LA SEXUALITE Tableau N*3 : Relatif a la definition de la sexualite.

    Definition de la sexualite

    Effectifs

    Frequences

    Cest la fecondation de l'avule par les spermatozokies.

    17

    8,5%

    Cest ('ensemble des caracteres affectifs, physiques et biolagiques qui differencient l'homirne et la femme.

    57

    28,5%.

    Cest entretenir des rapports sexuels,

    119

    59,5%

    Cest vivre avec un garcon au une fille

    7

    3,5%

    Total

    200

    100%

     

    II ressort de ce tableau que sur 200 r6ponciants(es)

    119 eleves, salt 59,5%, pensent que la sexualite Cast entretenir des rapports sexuels.

    17 6I6ves, snit 8,5%, pensent que c'est la fecondation de rovule par les spermatozoides.

    Figure (IV) Diagramme circulaire relatif a reducation A Ia sexualite.

    n Oui

     

    n Non

     

    II ressort de ce diagramme que sur 200 repondants{es}

    · 179 eleves, soit 89%, affirrnent avoir recu une education a la sexualite.

    · 21 eleves, soit 11%, disent n'avoir jamais recu &education sexuelle.

    Tableau W4 : Relatif aux sources d'education a Ia sexualite.

    Sources clieducation

    Propositions

    Frequences

    Les parents

    95

    36,39%

    Les enseignants

    87

    33,33%

    Les ca ma rades ou amis

    32

    12,27%

    Les livres

    22

    8,41%

    L)6glise

    19

    7,28%

    Les m6dias (Magasine, TV,...)

    06

    2,32%

    Total

    261

    100%

    N. B Sur 179 repondonts nous ovons enregistre plusieurs propositions a lo fois. II ressort de ce tableau que sur 179 reponclants(es)

    § 95 propositions, salt un pourcentage de 36,39%, ont les parents comme premiere source &education a la sexualite,

    § 87 propositions, soit un pourcentage de 33,33%, ont les enseignants comme cieuxieme source &education a la sexualite.

    § 32 propositions, soit un pourcentage de 12,27%, ont les camarades 01.1 les amis comme troisieme source &education a la sexualite.

    Figure (V) : Histogramme relatif a rapproche utilisee pour reducation sexuelle.

    120 100 80 60 40 20

    U

    Causerie
    educative

    Dialogue

    Ton severe

    Simple
    information

    Effectifs

    112

    35

    24

    7

    I I ressort de cet histogramme que sur 179 repondants.(es) :

    112, soit 62,57%, declarent que leurs educateurs ant eu recours a une causerie educative.

    24, salt 13,41%, declarent que leurs educateurs parlent de sexualite avec un ton severe.

    Figure (VI) : Diagramm e circulaire relatif a rAge du debut des relations sexuelles.

     
     

    · 10 - 142ns

    · 15 - 19ans 20 - 24ans

    n 252ns et plus

    II ressort de ce diagramme que sur 200 re.pondantses) :

    66 616ves, soit 33%, pensent que les relations sexuelles doivent commencer a partir de 15ans.

    106 eleves, salt 53%, pensent que les relations sexuelles doivent commencer a partir de 20ans.

    Tableau N*5 Relatif aux facteurs qui influencent le plus reducation a Ia

    sexualite.

    Facteurs

    Effectifs

    Frequerices

    Les rnedias (TV, Magazine, Net... etc.)

    62

    31%

    Les lieux de plaisir (boite de nu't.. V c ea

    club...etc.)

    59

    29.5%

    Les conseils cramis et camaracles

    51

    25,5%

    Lenseignement de reglise

    28

    14%

    Total

    200

    100%

    II ressort de ce tableau que sur 200 repondants(es)

    62 eleves, salt 31%, affirment clue les medias ant une influence sur leur sexualite.

    59 eleves, snit 29.5%, pensent clue les lieux de plaisirs (boite de nuit, video club...etc.) ant Line influence sur leur sexualite.

    III- NOTIONS SUR LES IST/SIDA.

    Figure (VII) : Diagramme circulaire relatif a Ia question 14°11 Avez-vous déjà

    entendu parler des 1ST?

    II ressort de ce diagramme que sur 200 repondants{es)

    198 eleves, salt 99%, affirment qu' ils ant dela entendu parlor des 1ST. 2 eleves, salt 1%, affirment quails Wont jamais entendu parler des 1ST.

    Tableau re6 Relatif a la definition des 1ST.

    Definitions des 1ST

    Effectifs

    Frequences

    Cest tine infection qui se transmet en

    buvant de l'ea u sale.

    0

    0%

    Cest une infection qui se transmet quand unefille dort avec un garcon.

    12

    6,06%

    Cest une infection qui se transmet par des rapports sexuels non proteges.

    182

    91,92%

    Cest une infection qui se trans met au cour de l'accouchement.

    4

    2.02%

    Total

    198

    100%

    II ressort de ce tableau que sur 198 repondants(es),

    § 182 ereves, soit 91,92%, affirment que les 1ST sont des infections qui se

    transmettent par des rapports sexuels non protégés.

    § 16 eleves, soit 8,08%, ne connaissent pas la definition des 1ST.

    Tableau NI : Relatif A la question Ncl..3 « Citez (3) ST que vous connoissez ?

    Niveau scolaire

    Nombre

    DI ST citees

    par eleves

    314 nit

    2nlie

    116.re

    Total

     

    %

    Nbre

    %

    Nbre

    %

    Nbre

    %

    3 IST citees

    28

    14%

    20

    10%

    41

    20.5%

    89

    44,5%

    21ST citees

    29

    14,5%

    11

    5,5%

    14

    7%

    54

    27%

    le 1ST citee

    9

    4,5%

    9

    4,5%

    6

    3%

    24

    12%

    Aucune 1ST citee

    28

    14%

    4

    2%

    1

    0,5%

    33

    16,5%

    Total

    94

    47%

    44

    22%

    62

    31%

    200

    100%

     

    II ressort de ce tableau que sur 200 repondants(es)

    33 eleves, soit 16,5%, sont incapables de citer une seule 1ST. 89 eleves, salt 44,5% ant cite 3 1ST.

    Tableau N'8 : Relatif a la question Nc14 Quels sant ies signes de manifestation des 1ST ?

    .B : A cette question sur les (6) propositions de reponses Oa aeons aarmis comme juste (3) a savoir : L'ecoulement vaginal Douleur pendant qu'on urine ; Biessure et douleur au sexe. A cet effet nous avons offecte les coefficients (0/3, pour- aucune proposition juste, 1/3 pour 1 proposition juste, 2/3 pour 2 propositions justes et 313 pour 3 propositions justes].

    Niveau Scolake

    Propositions

    De reponse

    3erne

    2"de

    14re

    Total

     

    %

    Nbre

    %

    Nbre

    %

    Nbre

    %

    (0/3) Aucune reponse juste ou pas de reponse

    13

    65%

    4

    2%

    2

    1%

    19

    9,5%

    (1/3) reponse just e proposee

    69

    34,5%

    22

    11%

    14

    7%

    105

    52$%

    (2/3) reponses justes proposees

    8

    4%

    13

    6,5%

    27

    13,5%

    48

    24%

    (3/3) reponses justes proposees

    4

    2%

    5

    2.5%

    19

    9,5%

    28

    14%

    Total

    94

    47%

    44

    22%

    62

    31%

    200

    100%

     

    II ressort de ce tableau que sur 200 repondants{es)

    19 616ves, salt 9,5%, sont incapables de dormer un seul signe caract6risant Line infection aux1ST.

    28 616ves salt 14%, ant pu produ ire les trois signes caract6risant les 15T.

    Tableau N'9: Repartition des eleves filles avant defa effect__ ces tests c e c e:3 stage ou pas.

    Examens effectues par eleve

    Effectifs

    Frequences

    VI H/SIDA (Lin iquernerrt)

    30

    31,4%

    PCV (uniquernent)

    7

    7,2%

    VI H et PCV

    9

    9,4%

    VIH et Syphilis

    3

    3,1%

    VI H, PCV, et Syphilis

    2

    2,1%.

    Aucun examen de depistage effectue.

    45

    46,8%

    TOTAL

    96

    100%

     

    II ressort de ce tableau que sur 96 repondantes

    45, soit 46,8%, nt j a mais effectue d' examens de depistage.

    p- 44, soit 45,8%, ont déjà effectue un test de dOpistage au VI H/SI DA. 18, soit 9%, ont déjà effectu6 un PCV.

    Tableau N°10: Repartition des eleves garcons avant dera effectue des tests de depistage ou pas.

    Examens effectues par eleve

    Effectifs

    Frequence

    VI H/SI DA (uniquement)

    25

    24,1%

    Prelevement uretral

    C.

    0%

    Syphilis et VI H

    1

    0,9%

    Aucun examen de depistage effectue

    78

    75%

    Total

    104

    100%

     

    II ressort de ce tableau que sur 104 r6pondants

    .e 78, soit 75%, n'ant jamais fait de test de d6pistage.

    § 26, soit 25%, on déja fait un test de d6pistage au VIH/SIDA.

    IV-CONNAISSANCE EN MATIERE DE PREVENTION DES IST/SIDA.

    Figure (Viii) : Diagrarnme circulaire relatif .a la question Nc16 « Avez-vous déjà beneficie des =sells idiun service de sante en rootiere de prevention des ST/SIDA ?

     

    n Oui

    n Non

    I I ressort de ce diagramme que sur 200 repondants{es)

    § 128, soit 64%, affirment avoir recu les conseils d'un professionnel de

    sante en rnatiere de prevention des I ST/SIDA.

    · 72, soit 36%, disent n'avoir jamais recu de conseils dun professionnel de

    sante en matiere de prevention des I ST/SIDA.

    Figure (IX) Diagramme relatif au motif de la non consultation des services de sante dans le cadre de la prevention des IST/SI DA.

    19%

     

    n J'al honte d'allez a l'hapital

    n J'ai peur de la reaction des parents 7% II me manque de I'argent

    n Je netrouve aucun interet d'y allez

    n Je n'ai pas le temps

     

    I I ressort de ce diagramme que sur 72 repondants(es)

    · 26, soit 36%, evoq vent le manque de rnoyens financiers.

    · 10, soit 14%, ne trouvent aucun intere't d'y aller.

    Figure (X) Diagrarrirne circulaire relatif a la question Nc17 « Avez-vous déjà erg des rapports sexuels ?

    51'11111*

    1

    n Oui

    n Non

    49%

    I

    II ressort de ce diagramme due sur 200 repondants(es)

    101, salt 51%, Wont jamais entretenu des rapports sexuels. 99, salt 49%, ant déjà entretenu des rapports sexuels.

    Figure (XI) : Histograrnrne relatif a la question 17-a gPrecautions prises pour eviter les 1577,SIDA

    7

    Utilise des Ne fait rien Se lave juste

    preservatifs apres

    Precautions utilisees pules elkres

    II ressort de cet histogram me que sur 99 repondants(es)

    78, snit 78,7%, ont eu recours au preservatif comme moyen de protection. 71, 14, soft 14,3%, n'utilisent aucun moyen de protection.

    Tableau N°11 Relatif a la question 17-b < Les raisons d'abstinence sexuelie».

    Raisons evoquees

    Effectifs

    Frequences

    i'a i peur des IST/SIDA.

    12

    11,8%

    Yattends le ma riage,

    22

    21,95'

    Je ne suis pas encore pret(e)

    37

    36,6%

    Je respecte les cons ignes des parents

    30

    29,7%

    Total

    101

    100%

    I I ressort de ce diagramrne que sur 101 repondants(es)

    37, soit 36,6%, disent gulls/61es ne sont pas pret{es} pour avoir des relations sexuelles.

    30, soit 29,7% evoquent le respect des consignee parentales.

    Tableau IV312 Relatif a la question Nr 18 : En cas clinfections aux /ST que faites vous?»

    Reponses

    Effectifs

    Frequences

    Jevais a l'hopital tout seul,

    42

    42.2%

    Je prends les medicaments de la rue.

    3

    3,2%

    Je prends de potions indig6nes.

    4

    4,1%

    Je pr6viens (mon/ma) partenaire et nous @lions ensemble a l'hopital.

    46

    46.7%

    Je ne fa is hen.

    4

    3,9%

    TotaJ

    99

    100%

    I I ressort de ce diagrarnrrie que sur 99 reponidantses)

    710 42, soit 42,2% vont tout seul a l'hopital.

    46, soit 46,7% prennent ('initiative de prevenir leur partenaire Puis, ils se rendent a l'hapital.

    Rep@ rtition des selon la question : Quei est sefon vous la meifieure solution pour eviter les ISTISIDA ? ».

    Le port des preservatifs

    Faire des examens de depistage regulierement

    25%

    La fidelite

    L'abstinence

    II ressort de ce diagramme que sur 200 repondents(es)

    91, soit 45%, pensent que l'obstinence est le meilleur moyen d'eviter les IST/SIDA.

    51, soit 25%, pensent que to est le meilleur moyen creviter les IST/SIDA.

    43, soit 22%, pensent que le port des preservatifs est la meilleure methode pour eviter les IST/SIDA.

    CHAPITRE (IV)

    SYNTHESE ET DISCUSSIONS

    A- D0111116CS relatives a ridentification des repondants(es

    II ressort de notre etude que nous aeons effectude au Lycee de Bertoua Rural que, sur rechantillon de 200 repondants(es) 104, soit 52%, sont de sexe masculin et 96, salt 48%, sont de sexe fernin in (figure I) ; par ailleurs la figure (II) nous montre qu'ils appartiennent majoritairement (soit 60,5%) a la tranche (rage (14-17ans). Ce qui donne a observer qu'ils sont en pleine phase d'adolescence periode laquelle ils cherchent a s'affirmer, braver tous les interdits ; c'est ici que s'eveille la sexualite. Cette periode hautement strategique, est dons importante car de nombreux derapages peuvent titre enregistres. De ce fait les educateurs en general et les parents en particulier sont interpelles car ils doivent les aider a franchir cette *lode sans trop de risques.

    Nous constatons ensuite au tableau (1) que, 65,5% des repondants(es) appartierment a la religion catholique ; quand nous associons les autres religions chretiennes (protestants, adventistes, et les pentecotistes) la population &etude est a 94% chretiennes. Ce qui constitue un atout favorable pour ('education a la sexualite a travers la promotion des valeurs telles que la chastete, l'abstinence...etc.

    De plus, le tableau (2) nous montre que 126 soit 63% de repondants(es) habitent avec leurs parents ce qui est un facteur favorable a ('education a la sexualite, grace a l'autorite et a la responsabilite que ceux-ci ont vis-a-vis des enfants pourvu qu'ils soient capable de vaincre les tabous. D'autre part 9 wit 4,5% des repondants(es), habitent tout seuls. Par consequent ils echappent tout controle et peuvent ainsi 'etre influencer par n'importe qui surtout a la periode de ('adolescence et aboutir au vagabondage sexuel et ses consequences telles que les IST/SIDA. II en est de meme pour ceux qui habitent avec les grandparents car la plu part &entre eux ne possedent pas de connaissances requises pour aider les adolescents.

    A la lecture de la figure(III), it ressort que 94, soit 47% des repondants(es), frequentent la classe de PI e ; classe ou lion acquiert des connaissances de base en science de la reproduction (anatomie, physiologie et quelques pathologies de rapparea genital). II revient donc aux enseignants au-dela des lecons et des evaluations qui en decoulent d'insister sur l'aspect ethique et moral de la sexualite en prodiguant des conseils afin d'eviter tout derapage.

    B- DomItles relatives aux cannaissances et attitlideS Stir la sexualite.

    La lecture du tableau (3) nous montre que 119, soit 59,5% de repondants(es), ne savent pas reellement la veritable definition de la sexualite. Pour eux, la sexualite se limite a entretenir des rapports sexuels negligeant ainsi les aspects ethiques et affectifs qui doivent gouverner la sexualite; et plus grave 17 ereves soit 8,5% assimilent la sexualite a la fecondation de l'ovule par les spermatozoIdes. Ce qui va en contradiction avec la figure (IV) ou 89%, spit 179 repondants(es), affirment pourtant avoir rev' une education sexuelle. II convient donc ici de rechercher les fondernents et le contenu de cette education a la sexualite revue.

    Le tableau (4), nous donne la classification des educateurs a la sexualite. Ici les parents sont cites comme premiers responsables de ('education a la sexualite avec une frequence de 36,39% de proposition, suivi des enseignants 33,33% et ensuite les camarades de classe et amis 12,27%. Ces trois sources sont des composantes essentielles de l'environnernent immediat de l'elCve ; raison pour laquelle tout programme qui vise ('education a la sexualite dolt tenir compte de cette realite. Car de toute facon Line des (3) sources a un impact sur le developpement psychoaffectif de l'adolescent.

    Par ailleurs a la figure (5), 112 repondants(es), soit 62,57%, affirment que leers educateurs ont initie des causeries educatives ce qui est une strategie encourager car elles permettent aux eleves de s'exprimer en toute liberte sans avoir honte ou &etre culpabiliser it en est de m'eme pour les 19,55% d'eleves qui on etc eduquer a la sexualite a travers le dialogue raison pour laquelle Dr Paul CHAUCHARD (1982) declare que : fc reducateur doit developper des attitudes rassurantes ni trop rigides ni trop soupies »

    En revanche, ceux qui ont etc eduques a travers un ton severe (13,41%) ou une simple information (4,47%) ne peuvent pas cerner avec exactitude les

    contours et les enjeux autour de la sexualite et par consequent ressentir des frustrations et avoir le sentiment &etre a l'ecart.

    II ressort de la lecture de la figure (VI) que 106, soit 53% des repondants(es), pensent qu'ils peuvent commencer a entretenir des relations sexuelles des rage de 20ans ce qui peut 'etre comprehensible du point de vue biologique surtout chez les filles car, a cet age, les organes reproducteurs ont terming leurs developpements. Du point de vue psychologique et affectif, des problemes demeurent quanta leurs capacites a pouvoir assumer les consequences qui decoulent des relations sexuelles (grossesse non desiree, IST/SIDA ...) ; plus grave 66, soit 33%, d'eleves pensent qu'ils peuvent entretenir les relations sexuelles des rage de 15ans. Ce qui est une preuve effective que ces eleves ne maltrisent pas les consequences liees aux activites sexuelles precoces. A ce propos l'OMS (2005) affirrne que : c La vulnerabilite aux IST/SIDA est grande chez les adolescents(es) sexuellement actifs ».

    Par ailleurs, le tableau (5) nous montre que 62, soit 31% de repondants(es) affirment que les media influencent leur sexua lite, et dans le m 'erne sens 29,5% soit 59 repondants(es) sont influences par les lieux de plaisir (boite de nut, bar...etc.). Cet aspect peut presenter un danger pour les jeunes car de nos jours, la television et de nombreux magazines largement diffuses sont de nature a encourager les relations sexuelles precoces car plusieurs feuilletons televises et des magazines nous montrent des jeunes changeant de partenaires sexuels leurs guises. Ces phenomenes sont d'avantage amplifie grace au NTIC telles que l'internet.

    C- Daiiriees relatives all\ iiotAOris S Ur les ISTISIDA.

    La figure (VII) nous montre que sur les 200 eleves interroges 198 soit: 99% ont deja entendu parler des 1ST. De plus, nous constatons que 182, soit 91,92% des repondants(es), du tableau (6) co nnaissent la definition des 1ST. Par contre 16 eleves, soit 8% des repondants, ne savent pas la definition veritable des 1ST; ce qui est un reel probleme au vu de toutes les communications faites actuellement sur la prevention du VIH/SIDA.

    Par ailleurs le tableau (7) nous presente 33 eleves, soit 16,5%, qui sont incapables de citer une seule 1ST et nous relevons pour le regretter que parmi ces 33 eleves, 28 sont issus des classes de 3irle. Ce qui nous montre

    effectivement un deficit en termes pie connaissances sur les 15T surtout, les classes de P"2. Dans le m6me seas, le tableau (8) nous montre que 9,5%. soit 19 eleves, sont incapables de citer un seu I signe caracterisant les 1ST parmi lesd uels 13 eleves issus des classes de 3i1-12. Et vela rejoint en quelque sortent les statistiques de ONJUSIDA (2008) qui confirme que Seuiement 40% des jeunes possedent des connaissances precises sur 1e V/H et sa transmission ».

    La lecture du tableau {9) nous montre que 44 filles, soit 45,8% de l'effectif total des filles, ant dela effectue un test de depistage au VIH/SIDA, 9% ont effectue un PCV. Ces attitudes sont a encourager car la frequentation des structures sanitaires leur permet non seulement de connaitre leur statut serologique mais aussi de recevoir des conseils dans le cadre de la prevention des 1ST/1AR. Par contre 46,8% Wont jamais effectue de test de depistage ; cette attitude peut titre justifiee par le fait qu'ils n'ont pas encore developpe de maladies liees aux 15T etant donne que certaines 15T evoluent de facon asymptomatique, it est donc necessaire de les encourager a effectuer des tests de depistage.

    La lecture du tableau {10) nous montre que 78 garcons, soit 75% de l'effectif total des garcons, Wont jamais effectue de test de depistage ; ceci peut s'expliduer par le fait que les homrnes sont tres souvent mains exposes aux IST/SIDA que les femmes comme le precise le ratio Femme/Homme de la prevalence aux VIH en 2009 qui est de 3,4 selon le CNLS. Les educateurs sont donc par consequent interpelles a sensibiliser davantage les jeunes garcons a effectuer des tests de depistage car lo prevention vout mieux que lo guerison.

    D- Connaissances cn niatiere de prelientio 1i des 1ST/SIDA.

    II ressort de la figure (VIII) que 72 soit 36% de repondants{es), n'ont jamais beneficie des conseils d'un professionnel de sante en rriatiere de prevention des IST/SIDA; ce qui est tout a fait regrettable car cet etablissement dispose pourtant dune infirmerie scolaire ; les raisons evoquees par les eleves a la figure (IX) a savoir fe monque d'orgent, fe monque de temps, ou encore lo honte de se rendre dons une structure sonitaire ; ne devraient pas expliquer l'inertie de cette structure qui devraient en principe a Iler rencontrer les eleves et leur parler de la prevention des IST/SIDA.

    Par ailleurs 99, soit 49% d'eleves (figure X) ciecla rent avoir deja entretenu des rapports sexuels et quelque fois non proteges. Ce qui nous montre effectivernent qu'ils sont sexuellement actifs mais pas toujours outilles sur les plans affectifs et cognitifs pour affronter les difficultes et les risques lies a la sexualite precoce, En outre la figure (XI) nous montre que 78, soit 78,7%, de ces personnes sexuellement actives ont recours aux preservatifs. Bien que le risque de contractor une 1ST ne soit pas nul, ce comportement est a encourager a idefaut de l'abstinence.

    En revanche, 14,3% d'eleves sexuellement actifs n'ont recours a aucun moyen de protection. II en est de m'eme pour 6,9% d'eleves qui pretendent se proteger en prenant tout sirnplement une douche apres un rapport sexuel ce qui n'a non seulement aucun fondement scientifique, mais aussi constitue une porte ouverte aux grossesses non desirees et surtout aux IST/S1DA.

    II ressort du tableau (11) que, parmi les 101 ereves n'ayant lanais entretenu de rapports sexuels, 36,6% affirment ne sont pas encore pre'ts(es), 29,7% s'abstiennent parse qu'ils respectent les consignes des parents. Ces attitudes sont toutes a encourager face a la depravation des mceurs et la proliferation des IST/SI DA qui sjobservent de nos jours.

    L'examen du tableau (12) fait ressortir que 47% d'eleves sexuellement

    actifs affirment prennent soin de prevenir leurs partenaires sexuels avant

    d'aller a l'hopital sont victimes dune 1ST. Ce qui est une attitude

    responsable a encourager car cela permet de rompre la chaine de contamination des 1ST. Cetaux reste tout de memo faible car id' un cote 42,2% vont tout souls

    ; de l'autre, it existe des refractaires a cotta initiative. Certain ne font

    d'autres consornment les medicaments de la rue ; qui sont des attitudes irresponsables et qui peuvent mettre en peril leur sante et leur vie. Les educateurs et personnels de sante sont donc particulierernent interpelles.

    La lecture de la figure (12) nous montre que seulement 91, soit 45%, d'eleves sont en favour de ('abstinence cornrne meilleur moven pour eviter les 1ST. Ce qui est un taux relativement faible, S'il est vrai que les autres methodes savoir : La fidelite, le port des preservatifs, et les exameris de depistage » concourt a la prevention des 1ST, ('abstinence reste et demeure le moyen le plus efficace pour prevenir les 1ST mais aussi le SIDA comma stipule le document : ff Prise en chore intearee de la sante reoroductive i OMS (2008).

    CHAPITRE (V)

    CONCLUSION ET SUGGESTIONS

    V-1 CONCLUSION'.

    Parvenu au terrne de notre etude qui avait pour theme : (Prevention des infections sexuellement transmissibles en milieu scoloire » et dont la question de recherche eta it Queiies sont /es connaissances, attitudes et pratiques des eleves en matiere de prevention des 1ST ?», Paralyse et synthese des donnees recueillies au Lycee de Bertouo Rural nous ant permis de faire les constats suivants :

    MP Plus de deux tiers d'eleves interroges (68%) ne savent pas ce qu'est la sexuolite. I Is assimilent la sexua lit6 aux rapports sexuels et /ou a la fecondation et pourtant ils sont 89% qui affirment avoir rect.' une education a Ia sexualitO.

    NI. Les parents ant peu d'engouement dans reducation sexuelle de leurs enfants (36,39%). Consequence, ceux-ci s'accrochent aux autres sources &education teller que les enseignants, les camarades, et les medias.

    1111. Pres d'un tiers d'eleves pensent qu'ils peuvent entretenir des rapports sexuels des rage de 15ans preuve qu'ils/elles ne maitrisent pas les consequences liees aux activites sexuelles precoces.

    Pres de deux tiers d'eleves affirment que les medias et la frequentation des Iieux de plaisir tels que (Bar, boite de nuit
    ·..) ant un impact sur leur education sexuelle.

    Mk Pres d' un tiers d'eleves de Ia classe salt 28 eleves, ne possede pas

    de connaissances precises sur les IST/SIDA ainsi que les principaux signes de manifestations.

    NI. 49%, snit 99 eleves, affirment avoir déjà entretenu des rapports sexuels et pourtant 61,5%, salt 123 eleves, Wont jamais effectues de test de depistage ce qui est une preuve de negligence de leur sante et ce Ile de leur partenaire.

    Seulement 45% d'eleves pensent que ('abstinence est le mei Ileur moven de prevenir les IST/SIDA.

    Au vu de ce qui precede et dans le but de permettre aux jeunes scolaires de preserver leur sante face aux 1ST, nous profitons de ce cadre &etude pour formu ler quelques suggestions.

    V-2 SUGGESTIONS.

    a)Aux parents &Wives.

    Etant donne que les parents restent et demeurent la premiere source d'education a la sexualite pour ces eleves, it est necessaire

    n Que les parents se forment afin de mieux cerner les contours et les concepts sur la sexualite dans le but de briser tour les taboos,

    n Que les parents soient attentifs lorsque les enfants sont en periode de puberte en faisant prevaloir l'ecoute et surtout le dialogue.

    n Que les parents evitent surtout la stigmatisation qui entraverait toute possibilite de dialogue,

    b) Au nireau do thrives.

    n lisielles doivent savoir que la frequentation des lieux de plaisir (bones de nuit, bars, hotels...) est un danger car de nombreux derapages sont souvent enregistres en commengant par la consommation d'alcool et aboutissant au viol,

    n I Isielles doivent savoir dire NON toute relation sexuelle precoce, en
    rejetant la mauvaise compagnie et en faisant preuve de discernement sur le caractere immoral de certains feuilletons passant a la television qui banalisent les relations sexuelles.

    n I Isielles doivent avoir comme unique priorite l'accomplissement de leurs etudes car les relations sexuelles s'averent tres souvent decevantes et dangereuses a travers les IST/SI DA, grossesses precoces, sterilit6 et mart.

    c) A u'draw du lyce.e.

    Le proviseur du Lycee de Bertoua Rural et son staff doivent

    n Assurer une bonne coordination et une supervision des clubs santes en organ isant de nombreuses activates de prevention et de sensibilisation sur les IST/SIDA pendant toute l'annee scolaire.

    n Prendre des mesures incitatives pour interesser davantage les eleves effectuer des testes de depistage volontaire et confidentiel.

    n Former des leaders {pairs educateurs) parmi les 6Ieves dans le but de fa ire passer plus facilement le message de la prevention des I ST/SI DA.

    (1) Au Hiverzu des film udons .sunitaires.

    II est absolument necessaire que toutes les formations sanitaires parlent systematiquement de la prevention des IST/SIDA aux adolescents reps c'est-a-dire, si un adolescent est consulte au sein dune formation sanitaire pour n'importe quel motif, les personnels de sante doivent profiter de ('occasion pour leur parler de la prevention des IST/SI DA.

    u nireau MiNESEC

    n II est necessaire d'inserer ('education a la sexualite dans les programmes de formation au meme titre que les autres rnatieres enseignees (mathematiques, physiques...etc.)

    n Mettre a la disposition de la communaute educative en general et le Lycee de Bertoua Rural en particulier au rn'eme titre que le materiel pedagogique, des depliants, des affiches, des preservatifs et des kits de materiels audiovisuels pour ('education a la sexualite,

    f)Au niveau du MiNSANTE

    II est necessaire de renforcer les capacites des personnels de sante travaillant dans les lycdes et colleges en leurs soumettant regulierement aux sessions de formation continues.

    REFERENCES BIBUOGRAPHIQUES

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    10- Pr Robert GLASTON (2007), Ed: Michigan university press. Adolescent psychology, (Version frangaise par Googlc traduction). PP.341. 342, et 349

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    13- UNESCO (Mai 2010). Ed: Unesco. Principes directeurs internationaux sur /'education sexuelle. Vol. 2 (Themes et objcctifs d'apprentissagc). PP. 4 ct 5.

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    3- Jacob MEKOUL (2004), Sida en milieu scolaire cas du Cameroun. PP, 1. 6 et 7.

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    1- Chapitre 7, article L 1417-1 codes de sante publique frangais. www.handipole.oreiMG/pdfiloi sante publiaue.pdf.

    2- Parler de sexualite avec votre enfant http ::/ www.doctissimo. fr/htm Ps ex ualit e. education/se 297 sex enf, htm

    3- www.vvikibedia.orq http://fr.wikipedia.orgAviki/Maiadie_sexueliement transmissible

    4- M.MAROUF et ALL. http:llw. ww. tiniv-tiemeen.dz /medecine/.../inaladiessextrans.ppt

    5- www.google.fr http://translate.google.fritt

    LISTE DES ANNEXES

    Annexe 1

    Lettre de demande dune autorisation de collecte de donne (EIDE de Bertoua)

    Annexe 2

    Lettre personnel de demande dune autorisation de collecte de don nee

    Annexe 3

    Accord d'autorisation d'enqu6te.

    Annexe 4

    Le questionnaire de collecte de don ride.

    Annexe 5

    Liste des enseignants.

    REPUBLIQUE DU CAMEROUN Pa ix --Travail -- Pattie

    MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

    DELEGATION REGINA LE DE. L' EST

    REPUBLIC OF CAMEROON
    Peace - Work -- Fatherland

    MINISTRY OF PUBLIC HEALTH
    EA ST ERN R EG]ONA L DELEGATION

    ECOLE D' INF] RMI ERS D IP COM ES D' ETAT DE BERTOUA

    160/L AISP/DRE iEIDE-BTA.

    Objet Demande dune autorisation De co llecte de donnees.

    Madame,

    TRAINING SCHOOL FOR STATE REGISTERED
    NURSES BERTOL:A

    Bertoua, ]e

    Madame ]e Directeur de l'Ecole d'Infirmiers
    Diplo riles d'Etat de Bertoua
    A
    Madame le Proviseur du Lyeee de
    Bertoua Rural

    Dans ]e cadre de l'initiation a la Recherche Infirmiere et ]e souci de permettre aux Eleves Infirmiers Dipl6mes d'Etat de 3e armee de Bertoua de realiser ]es travaux de rec h.erc he pour ]e con-pte de ]eur examen de certification,

    J'ai l'honneur de sonic iter votre collaboration afin de permettre NDONGO

    Gerais Eleuthere de proceder a la collecte des donnees dans votre Etablissement pour la periode du au

    Son sujet porte sur « Prevention des infections sexuellement transmissible en milieu scolaire ens du lycee de Bertoun Rural 5>

    Tout en vows remerciant pour votre collaboration et votre dispc nibilite, je me tiers a votre disposition pour d'eventuels details relatifs a ce sujet.

    LE DE RECTEUR

    NDONGO GERVAIS
    ELEUTHERE

    Eleve infirmier diplome d'etat
    de 3Irne Armee

    Bertoua, le

    Objet : Demande dune autorisation )4

    de collecte de donnee.

    Madame le proviseur du lyeee de
    Bertoua Rural

    Madame le proviseur,

    l'honneur tres respectueux de venir au pres de votre haute person na lite solliciter une autorisation de collecte de don nee au rein de votre etablissement.

    En effet dans le cadre de ('elaboration du memoire de fin d'etude en vue de l'obtention du diplome d'etat en soins infirmiers dont le theme est a PREVENTION DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES EN

    SCOLAIRE Je sollicite mener cette etude dans votre dtablissement.

    Ci-joint a cette demande Le questionnaire relatif a la prevention des infections sexuellement transmissibles.

    Dans rattente dune suite favorable, veuillez agreer Madame le proviseur, ('assurance de mon profond respect.

    Ndongo Gervais Eleuthere

    Eleve infirmier diplome d'etat 3irn2 Ann&

    QUESTIONNAIRE RELATIF A. LA. PREVENTION DES
    INFECTIONS SEXUELLEMENT TR A.NSMISSIB LES

    A- NOTE A L TTENTiON DES REPOND,4NTS(ES) Chers El6ves,

    Dans le cadre de l'Olaboration du mOmoire de fin cr6tude en vue de l'obtention du diplome d'Otat en Soins Infirmiers; Nous (Ndongo Gervais Eleuth6re) etudiant en Soins Infirmiers du niveau III de L'ECOLE DES INFIRMIERS DIPLON1 ES D'ETAT DE BERTOUA avons I'honneur de soumettre a votre attention une enquke concern ant : &PREVENTION DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES EN MILIEU SCOLAIRE Ce travail etant purement academique, nous VOUS prions de biers vouloir repondre 6 ces questions en toute sinckite tout en vows rassurant que tout se clkoulera dans ranonymat et le strict respect de Ia confidentialit6.

    8-QUESTIO .V.VA IRE

    INSTRUCTIONS: Veuillez repondre sort erg rnettant une croix (X) dans to case correspondante d votre reponse, spit en ecrivant dans l'espace reserve a cet effet.

    I-IDENTIFICATION DES ELEVES

    1) Quel est votre sexe ?

    Masculin FOminin

    2) A quelle tranche Inge appartenez-vous ?

    14-17ans 11 18-21ans 22ans et plus

    3) Quelle est votre religion ? Catholique fl Protestante n

    4)

    5)

     
     
     

    Pentecotiste 0 Autre a prkiser

    6) Avec qui r6sidez- vous ?

    Les parents Saul

     

    Lesgrands parents I= Autre a prkiser

    Tuteur 04J parent

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    7) Quelle classe fr6quentez-vows ?

    Premi&e Seconde u Troisi&ne

    II-CONNAISSANCE ET ATTITUDE SUR LA SEXUALITE

    8) Quiest ce que Ia sexualiti ?

    -Cast Ia fkondation de ('ovule par les spermatozoides.

    -C'est ('ensemble des caracthes affectifs, physiques et biologiques qui differencient I'homme et Ia femme.

    -Cest entretenir des rapports sexuelles, -Cest vivre avec un garcon ou une fille,

    7) Avez-vous deja recu une education sexuelle ? Oui de qu ?

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Oui 1=1 Non 1=1

    - P2 -e-its I-1 -Enseignants L_I -Camarades ou Arnis =

    -Ceglise I-1 -Les livres L_I -Autre a preciser

    8) Quel approche vos educateurs ont utilise pendant ('iducation sexuelle?

    -Ton severe -Dialogue

    91 A partir de
    10-- 14ans
    10) Quels sort

    - La tOlOvision

    -Causerie educative 0 - Simple information n

    -Autre a preciser
    quel Age doit-on entretenir les relations sexuelles ?

     
     
     
     
     

    20 --24ans

     

    25ans et +

     
     
     
     
     
     
     
     

    15 --19ans

    les facteurs qul Influencent le plus votre 6ducation sexuelle ?

    1=1

    -Les conseils des arnis et camara d es

    - renseignement de lieglise -Les lieux de plaisir (boite de nuit, bars etc.) U

    III-NOTIONS SUR LES (ISTISIDA)

    11) Aver-vous dOja entendu parler des 1ST ? Oui 11

    12) Si OUI qu'est ce qu'une 1ST ?

    -Crest une infection qui se transmet en buvant de reau sale

    -Crest Line infection qui se transmet quand Line fille dort avec un garcon -Crest une infection qui se transmet par rapport sexuelles non proteger -Crest une infection qui se transmet au tour de l'accouchement

    13) Citez les 1ST clue vous connaissez ?

    14)

    15)

    16)

     

    11

    El

    El

     

    a

    ........
    ·
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    · .......................
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    · ........................
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    ·
    ·.
    ·
    ·
    ·
    · )
    c)

    17) Quels sort les slgnes de manifestation des 15T ?

    -

    El

    El

    Ecoulement vaginale

    - Douleur pendant qu'on urine -Douleur aux articulations b) .............. ........................ '''''''''''''''''''' ''''''''''''''''''''''''''

    El

    El

    -rvlaux de tete

    11

    -Blessure et douleur au sexe -Bouton a la face

    1

    15) Avez-vous déjà effectue un test de depistage ISTAIDA ?

    Rule Garcon

    - 14H/SiDA

    - PCVa -PU

    - Test de syphilis El -Test Ile syphilis

    - Aucun = -Aucun

    IV-CONNAISSANCE EN MATIERE DE PREVENTION DES IST/SIDA
    161 Avez-vous deja beneficie des conseils dun service de sante en rnatiere de prevention

    des IST/SICA ? Oui 1=1 Non 1=1

    -Si (Non) pourcluoi ?

    - fai honte d'allez a l'hopital I -fai peur de Ia reaction des parents

    - Je ne trouve aucun inter* d'y alez -II me manque de rargent El
    -Je n'ai pas le temps

    17) Avez-vous deja eu des rapports sexuels ? Oui 1-1 Non

    17-a) Si (Oui) quelles precautions avez-vous prises pour eviter les 1ST-AIDA ? -fai utilise des. preservatifs -Je n'ai rien fait

    -Je me suis laver juste apris 1=1 -Autre precaution (a preciser)

    17-b) 51 (Non) pourquol ? -fai peur des IST/SIDA ne cols pas encore pr@t(es)

    -fattend le mariage respecte les consignes des parents

    171

    El

    18) En cas d'infectIon aux I5T que fake vous ?

    -Je vais a l'hopital tout seul

    -Je prends les medicaments de Ia rue

    - Je prends des potions indigenes -Je previens (mon/ma) partenaire et nous allons ensemble a l'hopital

    - Je ne fail rien

    19) Quel est scion vous Ia meilleure solution pour eviter les IST/SIDA ?

    -L8 fidelite 11 tabstinence El

    -Port des preservatifs 1=1 -Faire des exarneris de d6pistage r6gul(ererrent

    LISTE DES ENSEIGNANTS

    PERSONNEL ADMINISTRATIF

    N'

    NOM ET PRENOM

    FONCTION

    I.

    ;v1me SADJIFILE Desiree

    Directeur

    2

    M. NOUBI NOUBI Christian

    Chef SESS

    3

    M. NJEMBA EKOTO Jean Louis

    Surveillant General

    4

    Mme ANDANG Florence

    Chef SAF

    5

    Mme NTANG Marie-Noelle

    secretaire

    PERSONNEL ENSEIGNANT PERMANANT

    N'

    NOM ET PRENOM

    QUALIFICATION

    1

    M. BESSALA NYEBE Hubert

    SSR

    2

    Mlle LEOGA 1Vlathilda

    IS

    3

    NI. NKA Joseph

    IS

    PERSONNEL ENSEIGNANT VACATAIRE

    NC

    NOM ET PRENOM

    QUALIFICATION

    1

    Dr. YELE ['avian

    Medecin specialise en sante publique

    2

    Dr. KUNATZE TOUKAM

    Medecin specialise en stomatologie (HRB)

    3

    Dr. NGUELE MEKE Huguette

    Medecin Gynecologue Obstetricienne(HRB)

    4

    Dr. IV1AGNY TIAM Eric

    Medecin Radial ague (HRB)

    5

    Dr. DJAPA NSENGA Guy Roger

    Medecin Generaliste (HRB)

    6

    Dr. GUEUMEKANE BILA Eric

    Medecin Generaliste (HRB)

    7

    M. MENTABOT SCUME Bertin

    Infirmier Superieur Principal

    S

    M. SEMINDJE NKOYA Robert

    Infirmier Superieur Principal

    9

    M. BEKONO BERNARD

    Infirmier Superieur Principal

    10

    M. SI ENGUELE Simeon

    Infirmier Superieur Principal

    11

    M. NTATSOULA

    Infirmier Superieur Principal

    12

    M. TCHOUALA

    Infirmier Superieur Principal

    13

    M. AMOUGOU MBIDA Philippe

    Infirmier Superieur Principal

    14

    M. KOUASSI PITOL Victor Paul

    Cadre Superieur de Sante

    15

    M. ADJIA YANGIV1AN Jean-Pierre

    Ingenieur Medico sanitaire

    16

    M. BELINGA Charles Roger

    Technicien Medico sanitaire

    17

    M. AGOUMEM ORD MENZE

    Infirmier Superieur

    18

    M. WANYEH Claudius

    Infirmer Superieur

    12

    M. KENTSA Michel

    Technicien superieur en ophtalmologie

    20

    M. NDJING NKOUM David

    Administrateur du travail

    21

    M. MATOUKE EKANG Noel

    Master en sod ol o gie

    22

    M. ANAMBA B. Quentin

    Ingenieur informaticien

    23

    Mlle EKANG Consolatrice

    PLEG Lycee Bilingue de Bertoua

    24

    M. NAMA

    Professeur au centre pilote

    Mémoire présenté et soutenu publiquement le 24 mai 2011 à l'Ecole d'Infirmiers Diplômés d'Etat de Bertoua par NDONGO Gervais Eleuthère devant un jury constitué ainsi qu'il suit :

    > Président Dr YELE Beaunet Flavian (Médecin de santé publique) Directeur de l'Hôpital Régional de Bertoua.

    > Membre M. Si ENGUELE Siméon (Infirmier supérieur Principal) Directeur de l'Ecole des Aides Soignants d'Abong-Mbang.

    > Membre M. FOTSO (Spécialiste en Santé Publique).






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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery