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Prévention des infections sexuellement transmissibles en milieu scolaire : cas du Lycée de Bertoua rural

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par Gervais Eleuthère Ndongo
Ecole des infirmiers diplômés d'état de Bertoua - Diplôme d'état d'infirmier 2011
  

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RESUME

.
·

L'un des defis auxquels Mum anite a, de tout temps, ete confrontee est de preparer les enfants et les jeunes a entrer dans l'Age adulte. Au cceur de ce defi, Ia sexualite hurnaine et les relations interpersonnelles occupent une place centrale. Dans notre monde actuel confronts aux IST/SIDA relever ce defi est pour nous, une occasion extraordinaire de briser Ia trajectoire de l'epidemie.

Aujourd'hui, trop peu de jeunes regoivent une preparation suffisante dans le dornaine de Ia sexuality, ce qui les rend vulnerables aux aims, a !'exploitation, a des grossesses non desirees et a des 1ST, notamment !Infection a V1H. Selon

(2009) : « 111 millions de nouveau cas &1ST curable concernent les jeunes de 10 a 24ans. Par ailleurs, elle estime que dans les pays en developpernent 2,5 millions de filler a'gees de 15 a 19ans avortent, Ia moitie d'entre elles dans les conditions a risque, 11% des naissances dans le monde sont le fait de mere adolescents une tranche &Age eau le taux de mortalite nnaternelle est plus eleve que pour les femmes plus alees.

Face aux nornbreux cas d'IST/SIDA rencontre au cours de notre formation a l'exemple de Mlle X Agee de 19ans, eleve en classe de 3ier" au Lycee de Bertoua Rural et interne au service de medecine de l'Hopital Regional de Bertoua pour syphilis au Stade (III) avec ulceration vulvaire, ce qui lui a value 3 semaines d'hospitalisation dans cette formation hospitaliere. Conscient de cette situation nous nous sommes propose de rnener une etude exploratoire sur le theme : 4 Prirention des infer/ions sexuellement transmissibles en milieu svolaire Cas du lye& de Bertoua Rural »

La question de recherche associee a ce theme etait oQuelles sont les connaissances, attitudes et pratiques des elves en matire de prirention des 1ST ? »

Le but etait de: Contribuer a l'amiliaration de la prevention des 1STSIDAen milieu sealaire.

Pour atteindre ce but, nous nous somrnes fixes les objectifs suivants

· Explorer au moyen (Fun questionnaire les connaissances, attitudes et pratiques des eleves dans Ia prevention des 1ST.

· Identifier les lacunes des eleves en matiere de prevention des 1ST.

· Formuler a !'aide des resultats obtenus, des suggestions en vue de perm ettre aux jeunes scolaires de preserver leer sante face aux 1ST.

Notre etude s'est deroulee at., Lycee de Bertoua rural situe dans ('arrondissement de Bertoua premier, quartier Mokolo (IV). Nous nous sommes a ppuye sur une population de 432 eleves taus sexes confondu ogee de 14a ns et plus

et frequentant les classes de 3irn2 ,2nde libr2.

Nous avons enquete sur un echantillon

de 200 eleves soft 4629 % de la population cible.

Nous avons merle notre enquete a ('aide d'un questionnaire elabore pa rtir de notre cadre de reference. II a ensuite ete pre teste et valide par notre coordonateur avant d'6tre so u mis en definitive aux &eves.

Notre etude nous a permis d'obtenir les resultats dont les plus significatifs sont les suiva nts

· 121 eleves soit 60,5% ont un age compris entre de 14 et 17a ns.

N. Plus de deux tiers d'eleves interroges (68%) ne save nt pas ce qu'est la sexualite. I Is assimilent la sexualite au rapport sexuel et /ou a la fecondation et pourtant ils sont 89% qui affirment avoir rebus une education a la sexualite.

IN- Pres d'un tiers des eleves pensent gulls peuvent entretenir des rapports sexuels des l'Age de 15a ns ; Preuve qu'ilsielles ne maitrisent pas les consequences !ides aux activites sexuelles precoces.

4 49% soit 99 eleves affirment avoir déjà entretenus des rapports sexuels et pourtant 61,5% soit 123 eleves Wont jamais effectues de test de depistage ; ce qui est une preuve de negligence de leur sante et celle de leur partenaire.

4 Seulement 45% d'eleves pensent que ('abstinence est le meilleur moyen de prevenir les IST/SI DA,

Au vue de ces resultats, nous co nstato ns que, les eleves du Lycee de Bertoua Rural presentent de nombreuses lacu nes en matiere de prevention des IST/SIDA; pour l'essentiel nous avons

· L'insuffisa rice en matiere 'Ted ucation a la sexualite.

e La maitrise insuffisante des consequences lides aux activites sexuelles precoces.

e La negligence de leur sante et celle de leur partenaire sexuel.

· Les limites de l'infirrnerie du lycee a faire face au probleme.

Cette situation nous pousse a formuler les suggestions suivantes

I) Aux niveaux des parents d'eleves.

II est necessaire que les parents se forment pour mieux comprendre ('importance de reducation a la sexua lite, etre surtout attentif lorsque ('enfant est en periode de puberte et surtout eviter toute frustration qui bloquerait toute possibilite de dialogue.

ii) Aux niveaux des eleves.

Les eleves doivent savoir que la frequentation des lieux de plaisir (boites de nuit, bars, hdteis...) represente un danger pour eux a cause de nombreux derapages enregistres, ils doivent savoir dire NON aux relations sexuelles precoces. Et avoir pour unique motivation l'accomplissement de leers etudes.

iii) Au niveau du lycee.

Le proviseur du Lycee de Bertoua Rural et tout son staff doivent organiser des activates de prevention et de sensibilisation sur les IST/SIDA planifiees sur toute l'annee. Prendre des mesures incitatives pour interesser davantage les eleves effectuer des tests de depistage volonta ire et confidentiel. Ensuite former des leaders {pairs educateurs) pa rrni les eleves.

iv) Au niveau des formations sanitaires.

II est absolument necessaire que tons les personnels de sante parlent systematiquement de la prevention des IST/SIDA aux adolescents recus en consultation au sein des formations sanitaires pour n'importe quel motif ; ils doivent profiter de ('occasion pour leer pa rler de la prevention des ISTISI DA.

v) Au niveau du MINESEC

II est necessaire d'inserer ('education a la sexualite dans les programmes de formation au meme titre que les autres matieres enseignees. Mettre a la disposition de la communaute educative en general et le Lycee de Bertoua Rural en particulier des depliants, des affiches, des preservatifs et des kits de materiels audiovisuels pour ('education a la sexualite.

vi) Au niveau du MINSANTE.

II est necessaire de renforcer les capacites des personnels de sante travaillant dans les lycees et colleges en les SOLI mettant regulierement aux sessions de formation continue.

SU M MARY

One of the challenges that humanity has always been faced with, is to prepare children and youth into adulthood. Sexuality and interpersonal relationships play a key role among these challenges. in our world today facing STIs/AIDS, taking up this challenge represents for us a unique opportunity to put an end to the epidemic.

Nowadays, very few young people receive sufficient education in the field of sexuality. This exposes them to abuses, exploitation, unwanted pregnancies and STIs, including HIV infection. According to WHO (2009), 111 million new cases of curable STIs concern youths from 10 to 24. What's more, this organization reveals that in developing countries, 2.5 million girls aged between 15 to 19 years old abort, half of them in risky conditions; 11% of births in the world are from adolescent mothers, an age range in which mortality rate is higher than in older women.

Faced with h nume rous cases of STI/AIDS met during ou r tra ining for example Miss X aged 19 years old, student in 3irle at government high school of Bertoua Rural interned in t he medical ward of the Bertoua Regional Hospital for syphilis at level {III) with ulceration of the vulva, which earned him three weeks in this hospital. Recognizing this, we proposed to conduct an exploratory study on the topic: "Prevention of' sexually transmitted injections in schools milieu: Case of,f,,overnment high school of Bertoua Rural".

The research question underlying this study was: "What knowledge attitudes and practices of students in terms of prevention of' STA?"

The goal was to empower these young students in preventing of STI/AID5 infections.

To achieve this goal, we set t he following objectives:

· Explore the knowledge, attitudes and practices of students in the prevention of STIs through a questionnaire.

· Identify students' loopholes in the prevention of TIs.

· With the results, formulate suggestions for the young students to enable them to safeguard their health against STIs.

Our study took place at the government high school of Bertoua Rural, Located in Bertoua first subdivision, Kilo ko lo t l neigh borhood. We relied on a population of 432 students both sexes aged 14 and more attending classes 312r12 2rc2 and iier2. We investigated a sample of 200 students representing 46.29% of the target population.

Our investigation was carried out with a questionnaire designed from our reference framework. This questionnaire was pre-tested and validated by our coordinator before its implementation at the level of the students.

Our study led to a number of conclusions, the most significant of which are:

IP. 121 students corresponding to 50.5% were age between 14 and 17.

IP- More than two thirds of students questioned {68%) know nothing about

sexuality. They confuse sexuality and sexual intercourses and/or fecundation;

paradoxically 89% of them claim having been educated on sexuality.

IP' Nearly one third of students think they can have sexual intercourse from the

age of 15 years; Proof that they doesn't master the consequences of early sexual

activity.

4 99 students re presenting 49% claim they have had a sexual intercourse. However 61.5% corresponding to 123 students say they have never had any screening test. This is a proof that they neglect their health and that of their partners.

4 Only 45% see abstinence as the best way of preventing STIVAI DS.

In view of these results, we found that, students of government high school of Bertoua Rural have many gaps in the prevention of STI/AID S we can basically be summarized as follows:

· Lack of education about sexuality.

· Insufficient mastery of the consequences of early sexual activity.

· Negligence of their health and that of their partners.

a Inefficiency of the infirmary of this school to address the issue.

This situation leads us to the following suggestions:

i) At the level of parents

It is necessary for parents to better understand the role of the importance of education to sexuality to sexual life. They should also be attentive w hen t heir child

reaches puberty period so as to avoid all sort of frustration that may block all communication.

ii) At the level of students.

Students should note that attendance at places of fun (nightclubs, bars, hotels...) represents a danger to the m because of many skid record, they must know how to say NO to early sexual intercourse. And have for sole motivation, the completion of their studies.

iii) At the level of the school.

The principal of government high school of Bertoua Rural and her entire staff should organize activities geared towards preventing S.-Hs/AIDS throughout the school year. This school official should also encourage students carry out voluntary and confidential screening tests and train education peer among students.

iv) At the level of medical institutions.

It is a bsolutely necessary for all health staff to systematically take advantage of consultations to systematically talk to adolescent about STIVAI DS and their prevention.

v) At the level of The Ministry of secondary education.

It is necessary to insert education to sexual life among the subjects in schools. The Ministry should also provide leaflets, posters, condoms and audiovisual kits on education to sexuality.

vi) At the level of The Ministry of Public Health,

It is necessary to strengthen t he capacity of health personnel working in schools by subjecting t hem to regular training sessions.

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"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite