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Contribution à  l'inventaire des maladies et ravageurs des cultures maraàŪchères dans la vallée du M' Zab

( Télécharger le fichier original )
par Ousmail et Ahmed BABA et BAY
Centre universitaire de Ghardaia Algérie - Licence 2011
  

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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

CENTRE UNIVERSITAIRE DE GHARDAIA

INSTITUT DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
PROJET DE FIN D'ETUDES

En vue de l'obtention du diplôme de Licence académique en
Production Végétale

Thème

Contribution à l'inventaire des maladies et ravageurs

des cultures maraîchères dans la vallée du M'Zab

Présenté par : Encadré par :

? BABAOUSMAIL Mustafa Mr. ZERGOUN YOUCEF

? BAYAHMED Salah

Dédicace

Je dédie ce travail à

Mes chers parents
Je ne trouveraijamais de mots pour vous exprimer mon profond
attachement et ma reconnaissance pour l'amour,
la tendresse et surtout pour votre présence
dans mes moments les plus difficiles

A ma chère fiancée, et à sa famille
A mes cheres soeurs et à mes aimables frires

A mes cher grands parents
A mes cousins Sid Ahmed, Salah, Adb Ennour et Abd Elhadi
A mes très chers oncles et tantes
A toute la famille

A la famille BAYAMED

A mes très chers amis : Lokman, Ali, Yacine, Khalil et Rostom.
Enfin, je le dédié à mes collègues de promotion 2010/2011

BABAOUSMAIL Mustafa !

Dédicace

Ce travail est dédié

A mes chers parents :

qui sont ma raison de vivre et qui m'ont entourés de tous

soins imaginables pour atteindre à cet aboutissement
A ma chère soeur, et mes frères

A mes chers grands parents

A toute la famille, sans oublier la famille

BABAOUSMAIL pour leurs encouragements continus

A mes chers amis : Belaid, Smail, Lokman, Hammou,

Yacin et Ali

Enfin, je le dédié à mes collègues de promotion 2010/2011

BAY AHMED Salah !

Remerciements

C'est avec l'aide de Dieu tout puissant, que ce modeste projet a pu etre
réalisé, Dieu qui nous a donné fois, raison et lucidité.
Dieu Merci.

N os sincères remerciements sont exprimés agréablement à notre encadreur
Mr. ZERGOUN YOUCEF, pour avoir accepté de nous encadrer et d'avoir
été patient et compréhensif.

II

N ous remercions vivement Mlle. SAYED Ibtissem et Mr. KHENE Bachir qui nous ont fait, vraiment, l'honneur de prendre part au membre de jury.
II

Nous témoignons aussi notre vive gratitude à Mlle CHEHMA Saïda, qui a

fait preuve d'une grande patience et a été d'un grand rapport pour la

soutien moral et scientifique nous ont permis de mener à terme ce projet.
Merci.

Nous tenons également à exprimer notre gratitude à notre enseigna

Mr. BEN BRAHIM Fouzi.

Nos enseignants, nous leur exprimons nos vifs remerciements

Ensuite, nous adressons toute notre profonde reconnaissance à

Mr. BALELLOU Omar pour la documentation qu'il nous a procurée, ses

conseils ainsi que ses encouragements pour réaliser ce modeste travail.

Toute notre gratitude revient aussi à Mr. BABAZ You

et à Mr. SEKKOUTI Ahmed pour leur aide, et leurs con

Un merci tout particulier s'adresse aux agriculteurs qui nous ont permis
l'accès à leurs exploitations surtout à Mr. DJAMEL Younes.

II

A tous ceux qui nous ont aidé de près ou de loin à réaliser se travail, nou

disons

Merci

Table des matières

Dédicaces

Remerciements

Liste des figures Introduction 01
Chapitre I : présentation de la région de Ghardaïa

1. Situation géographique 04

2. Climat 04

2.1. Température 04

2.2. Précipitation 04

2.3. Humidité relative 06

2.4. Evaporation 06

2.5. Insolation 06

2.6. Vent 07

2.7. Classification du climat 07

2.7.1. Diagramme ombrothermique de GAUSSEN 07

2.7.2. Climagramme d'EMBERGER 08

3. Géomorphologie 10

4. Hydrologie 10

5. Pédologie 10

6. Production végétale 11

7. Production animale 12

Chapitre II. Généralités sur les maladies des plantes

1. Généralités 13

1.1. Les ennemis des cultures 13

1.2. Les maladies physiologiques 13

1.3. Les maladies parasitaires 14

A. Les agents phytopathogènes 14

B. Les ravageurs 14

1.4. Les symptômes 15

2. Diagnostique des maladies des plantes 15

2.1. Diagnostique des maladies physiologiques 15

2.2. Diagnostic des maladies parasitaires 16

3. Les différents agresseurs des cultures 16

3.1. Les bactéries 16

3.2. Les champignons 17

3.3. Les virus 19

3.4. Les viroïdes 20

3.5. Les Mycoplasmes 20

3.6. Les insectes 20

3.7. Les nématodes 21

3.8. Les acariens 21

3.9. Les oiseaux 22

3.10. Les mauvaises herbes 22

Deuxième partie. Matériels et méthodes de travail

1. Visite de structures de l'agriculture de la wilaya 24

2. Travail sur terrain 24

3. Identification des maladies 26

Résultats

1. Oïdium du pois 30

2. Anthracnose de la fève 31

3. Botrytis de la fève 32

4. Fumagine de la fève 33

5. Mildiou de courgette 34

6. Mouche d'oignon 35

7. Mouche de chou sur navet 36

8. Mineuse de la tomate 37

9. Noctuelle Héliothis sur l'haricot.. 38

10. Chenille de Noctuelle défoliatrice 39

11. Le charançon du poivron 41

12. La cicadelle du poivron 42

13. Puceron vert de l'artichaut . 43

14. Le puceron noir de la fève 44

15. Dégâts occasionnés par les oiseaux sur le pois 45

16. Les adventices 46

17. Le décalage en irrigation de l'oignon . 48

18. La carence en élément nutritif 48

Conclusion et perspectives 50

Références bébéographiques

Annexe

Résumé

Liste des figures

Figure 01 : Localisation géographique de la Wilaya de Ghardaïa 05

Figure 02 : Diagramme ombrothermique de GAUSSEN de la région de

Ghardaïa (2000 - 2009) 07

Figure 03 : Etage bioclimatique de Ghardaïa selon le climagramme d'EMBERGER 09

Figure 04 : Principales productions Végétales dans la wilaya de

Ghardaïa (2009 et 2010) (Anonyme 2009 et Anonyme 2010) 11

Figure 05 : Histogramme représente la production des cultures maraîchères dans

la wilaya de Ghardaïa (Anonyme 3, 2010) 12

Figure 06 : carte illustrant les différents périmètres visités

Figure 07 : symptômes d'oïdium les feuilles 30

Figure 08 : desséchement de la plante par l'oïdium 30

Figure 09 : symptômes Olf$sFRFKytD fDbDl sur les gousses 31

Figure 10 : photo illustrant les symptômes de botrytis fabae sur les feuilles 32

Figure 11 : symptômes de botrytis fabae sur la tige 32

Figure 12 : photo montrant les couches brunes provoquées par le champignon

Fumago salicina sur la fève 33

Figure 13 : Le Mildiou sur les feuilles de courgettes 34

Figure 14 : phase agressive de mildiou sur la plante de courgette 34

Figure 15 : effet de Forbia antiqua sur un bulbe d'oignon 35

Figure 16 : nanisme et flétrissement de la plante d'oignon par Delia antiqua 35

Figure 17 : mouche de chou (dégât sur navet) 36

Figure 18 : photo illustrant l'effet de Delia radicum sur la partie aérienne

de la plante de navet 36

Figure 19 : chenille de Tuta absoluta 37

Figure 20 : Adulte de Tuta absoluta 37

Figure 21 : symptôme de Tuta absoluta sur les feuilles de tomate 37

Figure 22 : chenille de Noctuelle Héliothis 38

Figure 23 : Noctuelle Héliothis dégIt sur les gousses d'haricot .. 38

Figure 24 : Chenille de Noctuelle défoliatrice sur une feuille de laitue 39

Figure 25 : photo illustrant la chenille de Noctuelle gamma 39

Figure 26 : Noctuelle gamma (dégât sur les feuilles de menthe) 40

Figure 27 : Le charançon sur une feuille de poivron 41

Figure 28 : photo illustrant l'effet de charançon sur le fruit de poivron 41

Figure 29 : la cicadelle Jacobiasca lybica sur une feuille de poivron 42

Figure 30 : photo illustrant l'effet de la cicadelle sur les feuilles de poivron 42

Figure 31 : photo illustrant Capitophorus horni sur les feuilles d'artichaut . 43

Figure 32 : la coccinelle sur l'artichaut, l'ennemi naturel de puceron 43

Figure 33 : photo illustrant l'A.fabae sur la fève 44

Figure 34 : colonie de pucerons sur une gousse de fève 44

Figure 35 : photo illustrant les dégâts occasionnés par les oiseaux sur les gousses

de petit pois. 45

Figure 36 : Une parcelle de carotte envahie par les mauvaises herbes 46

Figure 37 : Nanisme d'une plante de carotte (provoqué par les adventices) 46

Figure 38 : Culture d'artichaut attaquée par les adventices 47

Figure 39 : Un adventice : plante hôte de puceron noire 47

Figure 40 : L'effet de décalage d'irrigation de la culture d'oignon 48

Introduction générale

Les systèmes de production agricole se trouvent confrontés à un double défi. Au plan mondial, la question de la capacité de la planète à nourrir ses habitants naît d'inquiétudes liées à l'évolution de l'offre et de la demande alimentaire. Ce questionnement suscite des réflexions et des prises de position sur l'évolution des systèmes de production, les formes d'organisation de l'économie mondiale agricole et la place qu'y occuperont les nouvelles technologies. Dans le même temps, les consommateurs des pays développés expriment leur conviction que des risques nouveaux accompagnent l'intensification de l'agriculture, le modèle scientiste, supposant que les progrès des connaissances issu de la dynamique scientifique débouchent quasi automatiquement sur des progrès techniques porteurs d'une évolution positive pour la société, à vécu (Lepoivre, 2003).

A l'échelle mondiale, on estime, de manière très approximative, que de 30 à 50 % de la production végétale gérée par l'homme est détruite avant ou après la récolte par les insectes, les maladies et les mauvaises herbes. Des données sont disponibles pour quelque grandes cultures annuelles. On pense ainsi que 30 % de la production mondiale de riz, soit l'équivalent de 300 millions de tonnes, disparaît et l'on sait l'impact des maladies et des mauvaises herbes sur cette culture. C'est aussi environ 150 millions de tonnes de blé qui seraient perdus, soit l'équivalent de trois fois la production française. (Dominique, 1999).

L'essor des outils modernes de détection et de caractérisation des agents pathogènes (sérologiques, mais surtout moléculaires) a eu tendance à occulter ce qu'est la véritable nature du diagnostic des maladies des plantes : une science faisant notamment la part belle aux connaissances de terrain et à la symptomatologie. (Blancard et al, 2003).

L'action anthropique semble être parmi les principaux facteurs responsables des pertes enregistrées dans les cultures. L'Homme a causé l'accélération de la dissémination des maladies par l'intensification des échanges internationaux, d''une part, d'autre part par la mise en oeuvre des pratiques inconscientes aggravant ces agressions (échanges de matériel végétal, déplacement de matériel agricole, culture monovariétale, utilisation irrationnelle d'engrais et de pesticides ...etc.).

Ainsi, la connaissance des maladies des plantes permet d'aider à assurer une surveillance biologique efficace des territoires cultivés à fin d'éviter l'introduction de nouveaux parasites et / ou leur dispersion. (Semal et Lepoivre, 2003).

La vallée du M'Zab, comme toute les oasis, était dans un passé, peu lointain, autonome en matière de production de plant ; il était rare que des plantes soient introduites depuis d'autre région d'Algérie ou d'ailleurs.

Depuis quelques décennies, avec le développement du réseau routier et des moyens de transport, les échanges de matériel végétal depuis et vers la région de Ghardaïa se sont intensifiés. Ceci a provoqué, en conséquence, l'introduction d'un certain nombre de maladies et ou ravageurs.

Vu la rareté de documentation consacrée à la phytopathologie dans la région, nous sommes intéressés dans ce travail, à l'inventaire des principales maladies et ravageurs agressant nos cultures maraîchères. Nous espérons, ainsi fournir un document sur lequel pourront reposer des travaux futurs concernant la phytiatrie ou la phytotechnie dans la région de Ghardaïa.

La première partie

Chapitre I : présentation de la région de Ghardaïa

1. Situation géographique

La Wilaya de Ghardaïa se situe au centre de la partie Nord de Sahara. Elle est issue du découpage administratif du territoire de 1984. L'ensemble de la nouvelle Wilaya dépendait de l'ancienne Wilaya de Laghouat. (Anonyme ; 2005)

Elle est limitée :

· Au Nord par la Wilaya de Laghouat (200Km) ;

· Au Nord Est par la Wilaya de Djelfa (300Km) ;

· A l'Est par la Wilaya de Ouargla(200Km) ;

· Au Sud par la Wilaya de Tamanrasset (1.470Km) ;

· Au Sud- Ouest par la Wilaya d'Adrar (400Km) ;

· A l'Ouest par la Wilaya d'El-Bayadh(350Km).

La Wilaya couvre une superficie de 86.560 km2, comporte actuellement 14 communes regroupées en 9 dairates, pour une population de 4,17 habitants par Km2 (Anonyme ; 2005)

2. Climat

Selon anonyme 2005 : Le caractère fondamental du climat Saharien est la sécheresse de l'air mais les microclimats jouent un rôle considérable au désert. Le relief, la présence d'une végétation abondante peuvent modifier localement les conditions climatiques.

La présente caractérisation de climat de la région est faite à partir d'une synthèse climatique de 10 ans entre 2000 et 2009, à partir des données de l'Office National de Météorologie (Tabl. 01).

2.1.Température

La température moyenne annuelle est de 22,59°C, avec 34,81°C en juillet pour le mois le plus chaud et 11,09°C en janvier pour le mois le plus froid.

2.2.Précipitation

Les précipitations sont très rares et irrégulières (irrégularité mensuelle et annuelle), leur répartition est marquée par une sécheresse presque absolue de Mai jusqu'à Juillet, et par un maximum de 23,10 mm en Septembre. Les précipitations moyennes annuelles sont de l'ordre de 91,81mm.

El-Bayadh

Adrar

Tamanrasset

Laghouat

13

8

12

10

7

6 5

11

2

4

9

3

Djelfa

· Limites de la wilaya

· Limites des dairates

· Limites des communes

Clefs :

Ouargla

0 30 60

1

Km

1. Guerrara

2. Berriane

3. Zelfana

4. El-Atteuf

5. Bounoura

6. Ghardaïa

7. Daya

8. Metlili9. Sebseb

10. Mansoura

11. Hassi-El-F'hel

12. El-Ménéa

13. Hassi-El-Gara

Figure 01. Localisation géographique de la Wilaya de Ghardaïa.

Tableau 01. Données métrologiques de la Wilaya de Ghardaïa (2000-2009) (Anonyme 2. 2010)

 

T (°C)

P (mm)

H. (%)

E. (mm)

I. (h)

V.V (m/s)

Janvier

11,09

7,42

55,80

91,50

248,60

16,70

Février

13,15

1,93

45,20

115,10

248,90

18,40

Mars

17,71

7,37

38,40

181,20

277,90

18,63

Avril

21,11

9,31

33,90

238,10

297,50

20,67

Mai

26,67

1,59

29,20

288,80

311,20

19,11

Juin

30,97

1,38

25,00

341,40

336,20

19,90

Juillet

34,81

2,76

21,60

398,40

337,30

20,60

Août

33,73

9,68

25,80

351,20

323,90

21,70

Septembre

28,90

23,10

37,30

246,00

270,30

18,20

Octobre

23,72

13,86

44,20

169,90

254,50

15,90

Novembre

16,84

6,40

47,90

112,40

250,40

14,10

Décembre

12,40

7,00

55,60

157,40

234,50

17,50

Moyenne

22,59

91,81*

38,33

2691,40*

3391,20*

18,45

H. :Humidité relative T. : Température P. : Pluviométrie I. : Insolation

V.V. : Vitesse de vent E. : Evaporation * : Cumulés annuelle

2.3.Humidité relative

L'humidité relative de l'air est très faible. Elle est de l'ordre de 21,60% en juillet, atteignant un maximum de 55,80% en mois de janvier et une moyenne annuelle de 38,33%.

2.4.Evaporation

L'évaporation est très intense, surtout lorsqu'elle est renforcée par les vents chauds. Elle est de l'ordre de 2691,40mm/an, avec un maximum mensuel de 398,40mm au mois de Juillet et un minimum de 91,50mm en janvier.

2.5.Insolation

La durée moyenne de l'insolation est de 282,60 heures/mois, avec un maximum de 337,30heures en juillet et un minimum de 234,50heures en mois de Décembre. La durée d'insolation moyenne annuelle entre 2000 et 2009 est de 3391,20heures/an, soit approximativement 9 heures/jour.

2.6.Vent

D'après les données de l'Anonymes 2, 2010 : pour la période de 2000-2009, les vents sont fréquents sur toute l'année avec une moyenne annuelle de 18,45m/s.

2.7.Classification du climat

2.7.1. Diagramme ombrothermique de GAUSSEN

Le diagramme ombrothermique de BAGNOULS et GAUSSEN (1953) permet de suivre les variations saisonnières de la réserve hydrique. Il est représenté (Fig. 02) :

- en abscisse par les mois de l'année.

- en ordonnées par les précipitations en mm et les températures moyennes en °C. - une échelle de P=2T.

L'air compris entre les deux courbes représente la période sèche. Dans la région de Ghardaïa nous remarquons que cette période s'étale sur toute l'année.

T (°C)

40

35

30

25

20

15

10

0

5

jan fev mar avr mai jui jul aou sep oct nov dec

Température Precipitation

80

40

0

70

60

50

30

20

10

P (mm)

Figure 02. Diagramme ombrothermique de GAUSSEN de la région de Ghardaïa
(2000 - 2009).

2.7.2. Climagramme d'EMBERGER

l permet de connaître l'étage bioclimatique de la région d'étude. Il est représenté :

- en abscisse par la moyenne des minima du mois le plus froid.

- en ordonnées par le quotient pluviométrique (Q2) d'EMBERGE.

On a utilisé la formule de STEWART adapté pour l'Algérie, qui se présente comm

suit :

Q2 : quotient thermique d'EMBERGER

P : pluviométrie moyenne annuelle en mm

M : moyenne des maxima du mois le plus chaud en °C

m : moyenne des minima du mois le plus froid en °C

D'après la figure (3), Ghardaïa se situe dans l'étage bioclimatique saharien à hiver doux et son quotient thermique (Q2) est de 8,69.

? Ghardaïa

Figure 03. Etage bioclimatique de Ghardaïa selon le climagramme d'EMBERGER

3. Géomorphologie Selon (Anonyme ; 2005) :

· L'ensemble géomorphologique dans lequel s'inscrit le M'zab est un plateau rocheux, le HAMADA, dont l'altitude varie entre 300 et 800 mètres.

· Le paysage est caractérisé par une vaste étendue pierreuse oil affleure une roche nue de couleur brune et noirâtre.

· Ce plateau a été masqué par la forte érosion fluviale du début du quaternaire qui a découpé dans sa partie Sud des buttes à sommet plats et a façonné des vallées. L'ensemble se nomme la CHEBKA« filet» à cause de l'enchev~trement de ses vallées. L'Oued M'Zab traverse ce filet de 38.000 km2 du Nord-Ouest vers le SudEst.

· La vallée du M'Zab atteint à hauteur de GHARDAIA, une altitude de 500 mètres. C'est dans le creux de l'Oued M'Zab, sur des pitons rocheux, que s'est érigée la pentapole. Chacune de ces cinq (05) cités est entourée par des collines ravinées par l'érosion pluviale.

4. Hydrologie
Selon (Anonyme ; 2005):

· Les ressources hydrauliques de la Wilaya sont essentiellement souterraines. Les ressources en eaux de surface proviennent généralement des crues importantes de l'Oued M'Zab inondant ainsi la région de Ghardaïa.
Ces crues sont générées par les averses sur la région de Laghouat - Ghardaïa.

· Les inondations créées par les crues des Oueds alimentent les nappes inféro-flux et irriguent les palmeraies par des digues.

· Les principales ressources d'eaux souterraines ont pour origine deux nappes principales :

ü Nappe du complexe terminal (C.T)

ü Nappe du continental intercalaire (C.I).

· La Wilaya de Ghardaïa satisfait ses besoins en eau ( A.E.P , A.E.I et
Irrigations) à partir des nappes ( continental intercalaire, complexe terminal ).

· Les réserves de ces nappes ne sont pas connues malgré les différentes études menées par des organismes nationaux et internationaux.

· La dernière étude intitulée « actualisation de l'étude des ressources en eau du Sahara septentrional » en date de Juillet 1983 donne quelques informations relatives aux débits d'exploitation par région, au rabattement des nappes ainsi qu'au niveau piézométrique de ces dernières, sans toutefois évaluer les réserves en eau.

5. Pédologie

Selon KHADRAOUI (2010) : les sols de la vallée du M'Zab sont d'apport alluvial et
éolien. Le diagramme textural des analyses granulométriques des agrégats de l'ensemble

des sols de la vallée, montre une seule courbe, ce qui suppose l'existence d'une seule origine commune de tous ces sols.

6. Production végétale

Selon (Anonyme, 2009) : Les terres utilisées par l'agriculture couvrent 1.370.911 Ha dont :

- Surface agricole utile (S.A.U) : 30.200 ha en irrigué en totalité - Pacages et parcours : 1.330.539 ha

- Terres improductives des exploitations agricoles : 172 ha.

Et le secteur de l'agriculture est caractérisé par deux systèmes d'exploitation : - Oasien de l'ancienne palmeraie

- La mise en valeur.

Les principales productions végétales dans la région sont représentées au-dessous :

400000

600000

200000

300000

500000

100000

0

2009

2010

Figure 04. Principales productions végétales (Qx/an) dans la wilaya de Ghardaïa (2009 et 2010)
(Anonyme, 2009 et Anonyme, 2010)

100000

80000

40000

90000

60000

20000

70000

30000

50000

10000

0

pomme de terre
p t fin saison
carotte
navet
feve
ail
oigon
petit pois
laitue
betrave
artichaut
tomate
poivre
poivron
concmbre
courge
aubergine
melon
pasteque

Figure 05. Histogramme représente la production des cultures maraîchères (Qx/an) dans la wilaya
de Ghardaïa (Anonyme 3, 2010)

7. Production animale (2008/2009) (Anonyme, 2009)

· Viandes rouges : 44.150 Qx

· Viandes blanches : 2.148 Qx

· Lait (103 litres) : 18.000

Dont Lait collecté 132.000 L

Cheptel

· Ovins : 340.000 têtes

· Bovins : 2.590 têtes

· Caprins : 150.000 têtes

· Camelins : 10.700 têtes

Chapitre II. Généralités sur les maladies des plantes

1. Généralités

Les ennemis des cultures

Les ennemies sont nombreux et variés ; à côté des ravageurs classiques, des insectes et des maladies cryptogamiques, nous trouvons les bactéries et les virus, les carences, les phénomènes atmosphériques... En conséquence, il faut adopter une définition qui englobe l'ensemble : « On désigne sous le nom d'ennemi tout ce qui est capable de causer aux plantes cultivées des déglts dont l'importance fixe la vigilante attention du producteurs ». (Calvet, 1980)

Mimaud et al. (1969) : ont classé les dégâts occasionnés aux plantes cultivées et aux récoltes stockées, en trois catégories :

· Ennemis des cultures : ils sont représentés par les animaux nuisibles, les champignons et les bactéries parasites, les virus, les plantes parasites et mauvaises herbes.

· Phénomènes et éléments naturels : dans cette catégorie, nous trouvons : les conditions atmosphériques défavorables, les éléments naturels insuffisants ou en excès, ou intervenant sous diverses formes. C'est le cas des gelées, de la foudre, de l'eau (y

compris la neige et la grile) ; ainsi que la chaleur, la lumière, l'air, la nature du sol, les accidents de végétation et les maladies physiologique.

· Accidents : nous rangeons dans cette troisième catégorie les blessures causées lors des travaux culturaux, la pollution atmosphérique et l'action parfois nocive de certains engrais et pesticides.

Les maladies physiologiques

Egalement appelées maladies abiotiques, désignent les perturbations du métabolisme, le retards de croissance ou les anomalies du développement résultant de causes altéragènes abiotiques, non transmissibles d'une plante à une autre (maladies non contagieuses). Un facteur abiotique défavorable exerce son action à des degrés variables. Pour autant qu'aucun point critique de lésion irréversible n'ait été atteint, la suppression de la cause pathogène permettra à la plante de recouvrer un état normal. Dans le cas contraire, les dégâts pourront être permanents (altérations irréversibles) (Paul et Impens, 2003).

On les désigne encore sous les noms de maladies organiques, maladies non parasitaires. Elles ont souvent pour origine un défaut d'alimentation de la plante. Les troubles nutritionnels se manifestent alors par des aspects extérieurs caractéristiques (Calvet, 1980).

Les principaux types de stress auxquels les organismes végétaux peuvent être semis sont les suivants :

· Facteurs physiques : fortes variations thermiques (gelées et coups de chaleur) ; modification des conditions hydriques (sécheresses, inondations excessives) ; effets de l'éclairement (variations en intensité et durée) ; influence des météores (grêle,

neige, vent, foudre,...) ; facteurs radiatifs (effet de la qualité et de la quantité de la lumière (visible, infrarouge, ultra violette, radiations ionisantes, rayons X, rayons gamma).

· Facteurs édaphiques : le sol, intervenant à la fois comme substrat de croissance et source d'aliments, influence les végétaux par nombre de ces propriétés : pH, structure, composition minérale, salinité,...etc.

· Facteurs chimiques d'origine anthropique : polluants atmosphériques, contaminants métalliques, sels des eaux d'irrigation ou sels de déneigement, molécules organiques (détergents, hydrocarbures, pesticides,...etc.).

· Facteurs humains : taille et manipulations excessives, vandalisme, accidents, dégâts causés aux racines lors de constructions souterraines ...etc.

· Facteurs non classés : les forces électromagnétiques, les surpressions, les vibrations (Impens (1989) in Lougmiri, 2007).

Les maladies parasitaires

A. Les agents phytopathogènes

Les agents phytopathogènes sont les ennemis qui causent des maladies aux plantes. Il

s'agit principalement de micro-organismes : champignons microscopiques, bactéries et virus.

Ces ennemis sont tous des parasites : ils se développent et se nourrissent aux dépens de

leurs hôtes (c'est-à-dire des plantes qu'ils parasitent). En général, ils pénètrent à l'intérieur de leurs hôtes et leur sont étroitement liés. Lorsque leur présence devient trop envahissante, ils provoquent la mort des plantes.

B. Les ravageurs

Ce terme s'applique surtout aux ennemis animaux qui vivent directement aux dépens de plantes ou de denrées. Certains ne s'attaquent qu'à un seul type de plantes ; d'autres sont polyphages (ils peuvent utiliser plusieurs types de plantes pour se nourrir) et, par conséquent, font partie des ennemis communs à plusieurs cultures. On les appelle aussi des prédateurs lorsque les dégâts occasionnés par leurs attaques sont peu importants.

On trouve des espèces nuisibles parmi des catégories très différentes de la classification

du règne animal, dont un petit nombre parmi les vertébrés et un très grand nombre parm
les invertébrés (Asdrubale, 2010).

Les symptômes

Selon Semal, (1989) : le moment oil apparaissent les symptômes est souvent considere comme le début de la maladie, alors qu'il s'agit en réalité de l'extériorisation d'un processus dont l'origine est antérieure et qui peut étre détecté plus tôt quand on utilise des techniques appropriees. On voit donc que la notion de maladie basee sur les symptômes, est relative et depend des criteres utilises pour la mettre en evidence.La maladie commence des la premiere cellule est infectes, mais elle ne se manifeste que lorsque les reactions s'extériorisent. La période qui sépare ces deux stades est appelée temps d'incubation.

Les symptômes revèlent des alteration du vegetale par-rapport au phynotype attendu, tandis que les degâts se rapportent au produit, ou au potentiel de production.

Certines maladies sont caracterisees par des symptômes spectaculaires qui ne provoquent guere de dég~t, notament lorsqu'ils manifestent à des stades particuliéres de la croissance (jaunissement des cériales à la sortie d'hiver). D'autre en contraire ne présentent que des symptômes limites, mais occasionnement des pertes economiques importantes.

Les symptômes comportent éssentiellement de couleur, des altération d'organes, des modification anatomique, des productions anormales de substance et des alterations diverses du metabolisme (Semal et Lepoivre, 2003).

2. Diagnostique des maladies des plantes

Tout symptôme sur une plante qui n'est pas manifestement causé par un insecte visible jà l'oeil nu sera qualifié de « maladie a», par le maraîcher. Il n'y a pas toujours relation univoque entre symptôme et cause.

Sur la partie souterraines des plantes, il est souvent difficile de determiner à première vue la part que prennent de mauvaises conditions de sol, des microorganismes pathogène ou des nemathodes dans un mauvais developpement, une necrose ou une hypertrophie. Nous ferons donc allusion aux nemathodes, à cote des agents parasitaires qui provoquent à proproment parler les maladies des plantes maraîchères : champignons, bacteries, mycoplasmes et virus À sans oublier les cas de « maladies non parasitaires » (Blancard et al, 1990).

2.1. Diagnostique des maladies physiologiques

Le diagnostic des maladies physiologiques est rondu difficile par le manque de spécificité des symptômes qu'elles induisent. Si la plante entière dépérite unifomément, il en rechercher les causes au niveau des racines, de la base de la tige ou du tranc. L'examen des tissus aidera à localiser le site de perturbation. La distrubution des plantes malade au sein d'une culture ou station peut aider au diagnostic.

Un examen de l'orographie, du sol, de sources éventuelles, d'un stress anthropique, permet d'écarter ou de retenir l'hypothèse de l'une ou l'autre cause possible (Paul et Impens, 2003).

2.2. Diagnostic des maladies parasitaires

Selon Kummert et Lepoivre, (2003) : les critères utilésés pour poser un diagnostic phytopatologique sont de deux types. Les uns concernent l'analyse des symptômes et des circonstances entourant l'apparition et le développement d'une maladie déterminée (étape de saisie des données pertinentes sur le terrain). Cette étape permet de formuler des hypothèses sur l'agent causal. La seconde étape doit valider les hypothèses formulées, elle s'appuie sur des techniques de laboratoire spécifique.

· Etape de saisie des données et observation des symptômes (sur terrain)

Une obserrvation précise des symptômes et de leur évolution dans le temps et l'espace constitue la premiére étape du diagnostic. Les situations recontrées sont cependant complexes et différents agents peuvent induire des symptômes similaires tendis qu'inversement, un méme agent peut produire des symptômes variable selon les circonstances. L'identification devra donc s'aider des informations sur les circonstances qui entourent l'apparition des symptômes : éspéce et variété cultivée, époque de leur apparition, stade de la plante, répartition des plantes malades danns le champ,, ...etc.

· Technique de diagnostic au laboratoire

Les technique de diagnostic de laoratoire se répartissent en 3 catégorie selon leur objectif :

1. La détection d'entités infectieuses de l'agent pathogène (méthodes biologiques).

2. La mise en évidence de la molécule immunogènes synthétisées par l'agent pathogène (méthodes immunologiques).

3. La détection de séquence d'acides nucléiques spécifiques au génome de l'agent pathogène (méthodes moléculaires).

3. Les différents agresseurs des cultures

3.1. Les bactéries

Les bactéries sont des titres vivants de morphologie simple, de taille inférieure à celle des plus petites spores de champignons (0.5 à 1×1 à 3u). Elle en différent aussi par leur nature Procaryote : pas de noyau différencié, un chromosome annulaire libre dans le cytoplasme de la cellule bactérienne, avec possibilité de petits fragments annulaires surnuméraires d'ADN, ou « Plasmides ».

Leur comportement physiologique est très varié, certaines peuvent réaliser des réactions chimiques dont les autres titres vivants sont incapables, Ex : fixation de l'azote, nitrification.

Les bactéries parasites des plantes ont au contraire une physiologie assez banale. On n'y rencontre aucune bactérie sporulée, aucun anaérobie strict, et seulement des formes en

bâtonnet (aucun coccus, aucun vibrion, aucun spirochète) (Blancard et al, 1991).

Les bactéries phytopathogènes (environ 3000) provoquent des maladies appelées bactériose.

Les principaux symptômes sont :

· Des nécroses : (ex :feu bacterien du tabac) ;

· Des jaunissements et des flétrissements par invasion des vaisseaux (ex : flétrissement bactérien du poivron) ;

· Des pourrissements sur les organes charnus (ex : jambe noire de la pomme de terre) ;

· Des proliférations et des tumeurs et fasciations (ex : galle du collet ou crown gall de nombreuses espèces fruitières).

Ces divers symptômes sont dus à la production par les bactéries de plusieurs types de

substances : les auxines provoquent des tumeurs ou des déformations, les enzymes des pourritures, les toxines des nécroses, chloroses (Asdrubale, 2010).

On les classe en 5 genres, parmi lesquelles les Agrobactérium intéressent peut les plantes maraichères(Blancard et al, 1991) :

· Pseudomonas :bâtonnets droits, avec ou sans flagelle ; dotés le plus souvent
d'un pigment jaune fluorescent (pseudomonas tabaci agent du feu sauvage du tabac).

· Xanthomonas :bâtonnets avec un flagelle (Xanthomonas compestris qui provoque la maladie des nervures noires du chou).

· Erwina : bâtonnets mobiles car dotés de plusieurs flagelles (Erwinia amylovora, agent du feu bactérien sur poirier, pommier et autres rosacées).

· Corynebacterium : bâtonnets droits ou recourbés, immobiles, sans flagelle (Corynebacterium michiganense [syn. Clavibacter michiganensis] causant le fléritrissement bacterien de la tomate).

· Agrobacterium : bâtonnets mobiles, avec le plus souvent un flagelle (Agrobacterium tumefaciens l'agent du Crown gall ou broussin-tumeurssur tige ou racine) (Corbaz, 1990).

3.2.Les champignons

Longtemps considérés comme appartenant au règne végétale, on tend actuellement à

placer les Champignons (organismes dépourvus de Chlorophylle) dans le règne des Protistes À embranchement des Eucaryotes À en raison de la simplicité de leur appareil végétatif appelé thalle (Bailly et al, 1990).

Les champignons ne possèdent ni racines, ni tige, ni feuilles. Dépourvus de chlorophylle, ils sont incapables d'utiliser l'énergie solaire et sont obligés d'exploiter la matière organique présente dans leur milieu pour se nourrir. Pour cela quelques-uns sont symbiotes (ils vivent en association à bénéfice réciproque avec un autre être vivant), certains sont saprophytes (ils se développent sur la matière organique en décomposition) et d'autres parasites (ils vivent au dépens d'un autre itre vivant). C'est parmi ces dernier que l'on trouve les champignons phytopathogènes qui sont généralement de taille microscopique À on les appelle aussi Micromycètes À (il y a très peu de champignons à chapeau parmi les parasites) (Asdrubale, 2010).

Les champignons sont résponssables de prés de la moité des maladies connues à ce jeur chez les plantes cultivées (Nasraoui et Lepoivre, 2003).

Les grands groupes de champignons sont au nombre de quatre :

· Archimycèts

Ils sont très primitifs, liés à la présence d'eau, car les zoospores flagellées ne se trouvent que dans la terre.

· phycomycètes

les phycomycètes possèdent un mycélium bien développé mais non cloisonné. Parmi les principaux parasites des plantes cultivées, on compte de nombreux phycomycètes, soit :

· Phutium, habitat du sol, agent de la fonte des semis, et de la pourriture des racines.

· Les mildious

Phytophtora, Peronospora, Plasmopara, Bremia. Les trois derniers genres sont des parasites obligatoires, c'est-à-dire ne pouvant être cultivés sur milieux artificiels.

· Ascomycètes

Ils possèdent un mycélium cloisonné. Parmi les principaux parasites, citons :

· Les oïdiums

Erysiphe, Uncinula, Podosphaera, tous parasites obligatoires, ils se présentent

sous forme de duvet blanc surtout à la face supérieure des feuilles

· Taphrina, agent de la cloque du pêcher, du balai de sorcière sur cerisier, prunier

· Gaeumannomyces, agent causal du piétin échaudage

· Venturia, provoque la tavelure

· Colletotrichum, responsable à l'anthracnose du haricot

· Divers pourritures ou taches sur feuilles telles que fusarioses, helminthosporioses, septorioses, monilioses.

· Basidiomycètes

Leur mycélium est aussi cloisonné, on compte parmi les Basidiomycètes les rouilles les charbon et les caries ainsi que les champignons à chapeau comme l'armillaire. La plupart des rouilles sont des parasites obligatoires.

· Exemples de rouilles

Uromyce, provoque la rouille du pois

Cronartium, agent causal de la rouille du cassis.

Les charbons et caries transforment certains organes en poudre noire constitué de millions de spores

· Exemples de charbons

Ustilago, agent causal du charbon du maïs, charbon nu de l'orge.

· Exemples de caries

Tilletia, provoque la carie ordinaire À carie naine.

· Exemple d'autres Basidiomycètes formant eux des carpophores

Armillariella, est responsable au pourridié des racines de vigne

Stereum, agent causal de la maladie du plomb de divers arbres (Corbaz, 1990).

3.3.Les virus

Les virus sont des micro-organismes formés d'acide nucléique entouré d'une enveloppe de protéines de très petites dimensions 15-30 um, leurs forme peut être soit bâtonnets (mosaïque de tabac), soit en filament, d'une longueur allants jusqu'à 200 à 700um (virus ã de la pomme de terre), soit de particule sphérique (mosaïque de concombre), ou encore bacilliforme (mosaïque de la luzerne).

Ils se reproduisent dans la plante hôte en modifiant le métabolisme de la cellule à leur profit, pouvant aussi former des cristaux par assemblage. C'est ce qui fait croire que les virus étaient à la limite de la vie et de la matière inerte (Corbaz, 1990).

Ce sont des parasites cellulaires obligatoires : ils ne peuvent se multiplier que dans des cellules vivantes, dont ils détournent l'information génétique pour leur demander de les produire (Asdrubale, 2010).

Quand un Virus est introduit dans une plante saine, celle-ci est rapidement envahie. Toutefois, les méristèmes ne sont pas infectés, cette particularité a permis de mettre au point une méthode de multiplication végétative assurant la production de plants sans Virus (OEillets, Pommes de terre, etc.).

Les graines sont souvent indemnes de Virus, mais cette règle n'est pas absolue, la Mosaïque de laitue est transmissible par les semences.

En principe, une plante atteinte par une maladie à Virus n'est pas guérissable, sauf par un traitement à la chaleur (thermothérapie) (Mimaude et al. 1969).

3.4. Les viroïdes

Découverts assez récemment dans les années 70, ils se représentent la forme la plus élémentaire du parasitisme. Constitués d'un acide ribonucléique, ARN, circulaire, sans protéine, ils ne peuvent provoquer une réaction antigénique, et donc être détectés par un test immunologique. Leur réplication est rapide. Ils sont thermostables et envahissent de nombreux tissu (Desvignes (1999), in Lougmiri 2007).

3.5. Les Mycoplasmes

Les mycoplasmes sont des microorganismes qui rattachent aux bactéries. Ils possèdent une cellule de petite taille, varie de 100 à 1000um, contenant deux acides nucléiques, enveloppée d'une paroi très mince et souple. Les mycoplasmes peuvent se déformer et passer les pores des vaisseaux du liber, car c'est surtout dans les vaisseaux conducteurs de la sève élaborée qu'ils se trouvent. Leur présence ne peut ~tre délectée qu'au microscope électronique.

Transmis comme les virus par les greffons et tous les organes de multiplication végétative, parfois par des insectes, tels les Psylles et les Cicadelles, les mycoplasmes sont cependant sensibles aux antibiotiques du groupe des Tétracyclines (Corbaz, 1990).

3.6. Les insectes

La classe des Insectes appartient à l'embranchement des Arthropodes, ce sont les animaux qui, de très loin, présent le plus grand nombre d'espèces (Mimaud et al. 1969).

Si l'on peut compter un million d'espèces animales décrites actuellement, on connaît environ 800000 espèces d'insectes, soit les quatre cinquième de la faune de notre globe. On les rencontre dans tous les milieux car ils s'adaptent aux conditions les plus difficiles. Leur prolificité est étonnante et le nombre d'individus est impressionnant (Bailly et al. 1990).

Selon Grabiella et al, (1978) :

· Certains insectes, comme les Otiorrynque, font leurs dégâts la nuit et se cachent le jour. Une inspection des plantes malades à la lanterne est alors à envisager.

· D'autres insectes, comme les Coupe-Bourgeons, ne font sur les plantes qu'un court séjeur pour y déposer leurs oeufs. Ils faut alors s'armer de patience pour capturer le spécimen nécessaire à la détermination.

· Certain insectes s'attaquent aux racines.

· Quelques autres, comme les Pyrales, et les Cicadelles enroulent les feuilles et s'abritent dans leurs replis.

· Beaucoup d'insectes sont très petits et vivent en colonies nombreuses. C'est le cas des Pucerons, ...etc.

· Quelques insectes sont difficiles à dépister en raison de leur immobilité et l'enduit protecteur qui les recouvre. A ce groupe appartiennent les cochenilles (Kermès), recouvertes d'une capace et fixées sur l'écorce des arbres, les feuilles et les tiges des plantes.

3.7. Les nématodes

B lancard, (1991) : définis les nématodes comme étant des vers de petite taille, le plus
souvent invisible à l'oeil nu, pourvus d'un stylet buccal leur permettant de piquer les cellules pour en absorber le contenu. Sous leur forme larvaire ou adulte (sauf dans le cas
des femelles hypertrophiées de Meloidogyne, Heterodera ou Globodera) ils se déplacent dans le sol par des mouvements ondulatoires. Un film d'eau leur est nécessaire, ainsi qu'une bonne structure du sol leur permettant de passer d'un agrégat à l'autre. Les sols

m n les divise en ectoparasites (vivant dans le sol et piquant les racines çà et là), semi-

vivant à l'intérieur des organes végétaux. Parmi ces derniers on distingue les « Nématodes

à galle », les « Nématodes à kystes », et les « endoparasites migrateurs ».

Les dégats sont fréquents sur les Chrysanthèmes, les OEillets, les Laitues, les Poireaux et bien d'autres plantes. En cas de doute, un examen microscopique permet d'être fixé sur la cause du dégât constaté.

Les Anguillules (Nématodes) sont d'autant plus difficiles à combattre qu'elles peuvent se conserver très longtemps hors des plantes, dans les terreaux, les bassins d'arrosage, etc., sous forme de kystes. En cas d'invasion, on sera amené à désinfecter les locaux, les bassins, le terreau destiné aux semis et rempotages. Le traitement des plantes attaquées

Parathion (« Oléogété »). (Grabeilla et al. 1978).
3.8. Les acariens

Les Acariens sont les seuls Arachnides nuisibl

stockées.

Ce sont les animaux aériens de très petite taille, ayant généralement quatre paires de

pattes aux stades nymphals et adultes et trois paires à l'état larvaire. Leur corps comporte deux parties qui sont soudées d'une façon plus ou moins complète. Il n'ya pas de véritable tête mais une sorte de rostre, organe qui sert à prélever la nourriture. Ils se nourrissent en absorbant la sève de nombreuses plantes (Acariens phytophages) ou le sang d'autres animaux (Acariens prédateurs ou parasites).

Q uelque A

es toiles assurent

une certaine protection aux adultes, aux larves, aux oeufs contre les intempéries et les traitements.

Les mâles, sont souvent plus petits que les femelles. La plupart des Acariens sont

ovipares. De la ponte à l'état adulte l'animal passe par plusieurs formes.

Le développement des Acariens est favorisé par la chaleur et la sécheresse (Mimaud et al. 1969).

3.9. Les oiseaux

Les Oiseaux sont des Vertébrés aériens dont le corps est couverez de palmes. Ils sont

munis d'un bec. Les membres antérieurs sont transformés en ailes, les membres postérieurs servent à la marche.

Les Oiseaux ont grande acuité visuelle, ils possèdent une respiration pulmonaire, leur

sang est chaud. De nombreux Oiseaux volent, marchent et nagent.

Leur régime alimentaire est varié, ils sont soit insectivores, carnivores, granivores,

frugivores, mais le plus souvent omnivores (nourriture d'origine végétale et animale). Les Oiseaux sont ovipares.

Certains Oiseaux sont sédentaires, d'autres migrateurs, ces derniers passent la mauvaise saison, dans des régions plus clémentes. C'est ainsi que des Corbeaux migrateurs en provenance d'Europe Centrale et de l'Europe du Nord-est, viennent dans notre pays, ravager les cultures pendant l'automne et l'hiver (Mimaud et al. 1969).

3.10. Les mauvaises herbes :

Parmi les nombreux ennemis des cultures, les mauvaises herbes occupent une place tr

importante. Leur étude fait l'objet d'une science : la malherbologie (Bailly et al. 1990).

Selon Asdrubale, (2010) : les m

plantes indésirables à l'endroit où e

ligneuses, et repousses de la culture

céréales, pommes de terre, ...).

La plupart des adventices sont des végétaux supérieurs appartenant à deux groupes :

les monocotylédones (surtout des graminées) et les dicotylédones. Leurs caractéristiques biologiques sont variées : plantes annuelles et bisannuelles qui se reproduisent généralement par graines, espèces vivaces qui peuvent aussi se reproduire par multiplication végétative et restent en place plusieurs années.

Enfin, les mauvaises herbes bénéficient des progrès de l'agronomie : fumures rationnelles, irrigations, notamment les espèces résistantes aux herbicides qui profitent au

même titre que la culture de la réduction de la concurrence (Bailly et al. 1990).

Deuxième partie

Matériels et méthode

de travail

Deuxième partie. Matériels et méthodes de travail

Nous avons realise le travail present à la base des sorties faites au niveau des exploitations agricoles de la vallée du M'Zab, dans le but de recenser, au maximum les problèmes phytosanitaires qui s'y presentent.

Ce travail peut être divise en trois etapes :

1. Visite de structures de l'agriculture de la wilaya

Dans le but d'avoir une idée sur le sujet sur lequel nous allons travailler, on s`est rapproche de la DSA (direction des services agricoles) pour obtenir des statistiques generale sur les cultures maraîchères, et de l'SRPV (Station Regionale de la Protection des Vegetaux), oil on a effectue notre synthèse bibliographique.

2. Travail sur terrain

Sur cette étape l'objectif est de recenser les problèmes phytosanitaires des cultures maraîchères sur terrain (la partie la plus importante), elle consiste à observer les symptômes dont parfois le diagnostic est facile (pour certains symptômes specifiques), et la maladie est facilement reconnue. Mais pour la plus part des symptômes oil le diagnostic est difficile, on a apporté des échantillons (plantes attaquées, feuilles, fruits malades...) en utilisant des sachets en plastic, pour les analyses au laboratoire.

Pour les insectes ravageurs on a utilise des boites de petrie pour les amenes au laboratoire pour l'identification.

On a utilise aussi un appareil photo numerique (ROLLEI resolution 12 mega pixel), pour prendre des photos des plantes présentant des symptômes. Et à l'aide d'un questionnaire (voir Annexe 01) on a recensé le maximum d'information.

Nous avons effectue 10 sorties sur 7 localites (Fig.07) dans des jardins familiaux et exploitations agricoles. Dans chaque sortie, nous avons rencontre differents problèmes phytosanitaires sur les cultures maraichères.

Le tableau 02 représente les localités, le nombre d'exploitation visité et les date concernees :

Tableau 02 : date, lieu et nombre d'exploitations visitées au cours de notre travail

Lieu

Nombre d'exploitations
visitées

Spéculation

Daya Ben Dahoua

1

La fumagine
Mouche de chou
Noctuelle défolatrice
Puceron noir de la fève

laâdira 1

2

La fumagine

Mildiou de courgette
Mouche d'oignon
Noctuelle défolatrice
Puceron noir de la fève

N'Tissa

4

Noctuelle défolatrice
Puceron noir de la fève
La fumagine
Botrytis de la fève
Oïdium du pois

laâdira 2

2

Botrytis de la fève
La fumagine
Noctuelle défolatrice
Oïdium du pois
Puceron noir de la fève
Puceron vert

Lachebour

2

Noctuelle défolatrice
Puceron noir de la fève
La fumagine

Ancienne palmeraie

2

Noctuelle défolatrice
Cicadelle vert
Puceron noir de la fève
La fumagine

Belghanem

1

Noctuelle défolatrice
Cicadelle vert
Puceron noir de la fève
Charançon noir
La fumagine

Laâclira 1

Laâclira 2

Daya Ben Dahoua Lachebour

N'Tissa

Belghanem Ancienne palmeraie

Figure 06 : Carte illustrant les différents périmètres visités

3. Identification des maladies

Les plantes malades qui on n'a pas pu les identifié sur place, on les a ramené au laboratoire pour un diagnostic sûr. Car la seule observation sur le terrain pour certaines maladies n'est pas toujours suffisante pour atteindre à leur diagnostic.

Nous avons analysé les échantillons ramenés au laboratoire à l'aide d'une loupe (grossissement 10X), en comparant avec ce qui est représenté sur nos ressources bibliographiques. Avec la confirmation des ingénieurs d'état en phytopathologie.

Pour le diagnostic nous avons utilisé certains documents spécialisés (guide pratique de défense des culture, Maladies des cucurbitacées, observer, identifier, lutter. Les maladies des cultures maraîchères, Guide de Défense des Cultures au Tchad [etJ[UJ

Troisième partie

Résultats

L'objectif de ce travail est d'établir une synthèse sur les maladies et les ravageurs des

cultures maraîchères de la région. Avant de commencer les sorties on a contacté les

ingénieurs de la Direction des Services Agricoles et les ingénieurs de la Station Régionale

de Protection des Végétaux de la wilaya de Ghardaïa. Où nous avons été surpris de la

rareté de documentation sur le sujet dans la région.

Notre travail est considéré parmi les premiers travaux sur l'inventaire des problèmes

ytosanitaire des cultures dans la vallée du M'Zab.

A l'aide des sorties que nous avons effectuées, on a dressé des fiches pour chaque type

de symptôme, et pour chaque agent causal. Ces fiches constituent le résultat de ce document.

1. Oïdium du pois

BABAOUSMAIL et BAY AIMED
Ghardaïa -2011-

Figure 07. Symptômes d'oïdium les feuilles

L'agent causal :
Erysiphe Pisi
Symptômes :
Taches poudreuses blanchâtres
Plante hôte :
Pois
Lieu :
Laâdira 2, N'Tissa

Le pois est considéré parmi les cultures sensibles à l'oïdium, ce dernier provoque des chutes de rendement très importantes dans la région.

Il est distingué par l'apparition des taches blanchtres poudreuses qui colonisent d'abord les feuilles lgées (Fig. 07), et ensuite il provoque sur les autres organes, (Ce feutrage s'enlève facilement au passage du doigt).

La propagation de ce champignon est très rapide. Si on ne passe pas au traitement il cause un desséchement total de la plante (Fig. 08).

BABAOUSMAIL et BAY AIMED
Ghardaïa -2011-

Figure 08. Desséchement de la plante par l'oïdium

2. Anthracnose de la fèye

BABAOUSMAIL et BAY AHMED
GhouloTo -2011-

Figure 09. Symptômes de Ascochyta fabae sur les gousses

Cette maladie se manifeste par la formation des taches brunes sur l'épiderme des gousses, sur les feuilles et sur les tiges. Les graines sont ensuite contaminées en provoquant l'éclatement des gousses (Fig. 09).

L'anthracnose n'est pas une maladie très répondue dans la région, elle est présente surtout à Laâdira 2.

L'agent causal :
Ascochyta fabae
Symptômes :
Taches brunes sur gousses
Plante hôte :
Fève
Lieu :
Laâdira 2

Ses symptômes ressemblent un peu aux symptômes de Botrytis.

3. Botrytis de la fève

L'agent causal :
Botrytis fabae
Symptômes :

Ponctuations chocolat sur les
feuilles et la tige.

Plante hôte :
Fève
Lieu :
Laâdira1 et 2, N'Tissa.

BABAOUSMAIL et BAY AHMED
Ghardaïa -2011-

Figure 10. Photo illustrant les symptômes de botrytis fabae sur les feuilles

BABAOUSMAIL et BAY AHMED
Ghardaïa -2011-

Ce champignon se reconnait par l'apparition de nombreuses petites tâches régulières de

(Fig. 10), et sur la tige.

Par la suite les symptômes se développent et

irréguliers de couleur brun-noirâtre (Fig. 11)

Après la généralisation de ces nécroses, les

feuilles tombent, les tiges se brisent, et la plante

se dessèche avec le temps.

On a observé cette maladie après une

mois d'Avril, (ce champignon se développe en T° = (15-20°C) et en H% > 85%).

Figure 11. Symptômes de botrytis fabae
sur la tige.

4. Fumagine de la fèye

BABAOUSMAIL et BAY AHMED
Ghardaïa -2011-

Dans tout les zones prospectées

L'agent causal :
Fumago salicina
Symptômes :
Couches brunes sur les feuilles
Plante hôte :
Fève
Lieu :

Figure 12. Photo m

Fumago salicina sur la fève.

Des dépôts noirs ou bruns à l'aspect de suie apparaissent sur la face supérieure de

feuilles (Fig. 12), et sur d'autres parties de la plante, indique la présence de la fumagine.

L'agent causal est un champignon de type Fumago salicina dont les spores se déposent et se développent au niveau de miellat (excréments sucrés), sécrétée par les insectes

piqueurs-suceurs. Le miellat fournit un milieu favorable pour le développement de ce champignon, (il fournit le sucre pour la nutrition et une humidité favorable pour le développement).

Son danger consiste à diminuer la photosynthèse au niveau des feuilles envahies

champignon. Ils provoquent par conséquence le ralentissement de croissance.

L'agent causal :
Pseudoperonospora cubensis
Symptômes :
Taches huileuses sur les feuilles
Plante hôte :
Courgette
Lieu :
Laâdira1

5. Mildiou de courgette

BABAOUSMAIL et BAY AIMED
GhordoTo -2011-

Figure 13. Le Mildiou sur les feuilles de
courgettes

devenant assez rapidement nécrotiques (Fig. 13). C'est le mildiou.

L'agent causal de cette maladie est le champignon pseudoperonospora cubensis, c'est un champignon qu'il convient de diagnostiquer rapidement.

Son développement sur la plante est très rapide lorsque l'humidité est favorable, (le mildiou se propage uniquement au niveau des feuilles).

(Fig. 14)

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GhordoTo -2011-

Figure 14. Phase agressive de m

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6. Mouche d'oignon

L'agent causal : Delia antiqua
Taille : environ 5mm
Couleur : jaune blanchâtre
Symptômes :
Galeries pourries (bulbe)

Flétrissement et jaunissement
(feuilles)

Lieu :
Laâdira 1

Figure 15. Effet de Delia antiqua sur un bulbe
d'oignon

Une plante attaquée par ce type de ravageur ressemble à une plante dépourvue d'éléments nutritifs, ou d'eau. C'est un plant nain avec des feuilles à extrémités jaunatres (Fig. 16). Mais lorsqu'on arrache le bulbe (organe souterrain de l'oignon) on observe une pourriture, avec des trous au niveau de ce dernier (Fig. 15).

L'agent causal est la larve de la mouche Delia antiqua plante, à l'aisselle des feuilles ou sur les écailles.

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Figure 16. Nanisme et flétrissement de la plante d'oignon
par Delia antiqua

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7. Mouche de chou sur navet

L'agent causal :
Delia radicum
Taille : environ 5mm
Couleur : jaune blanchâtre
Symptômes :
Galeries pourries (racine)
Jaunissement des feuillages
Lieu : Daya Ben Dahoua

Figure 17. M

L'agent causal c'est la larve de la mouche Delia radicum.

Les symptômes aériens de l'attaque par la mouche de choux ne sont pas assez claires (ils n'ont pas de symptômes spécifiques).

Les feuilles de la plante attaquée sont flétries et d'une couleur jaune pale (Fig. 18). La partie souterraine représente des galeries sinueuses entraînant la pourriture des racines (Fig. 17).

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Figure 18. Photo illustrant l'effet de Delia radicum sur la

8. Mineuse de la tomate

Figure 19. Chenille de
Tuta absoluta

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L'agent causal : Tuta absoluta
Taille : environ 7mm
Couleur : vert
Symptômes :
Galeries blanchâtres (feuille)
Trous à la surface (fruit)
Lieu :
Laâdira 2

Figure 20. Adulte de Tuta absoluta

L'agent causal est la larve de Tuta absoluta

La présence de ce ravageur est distinguée par l'apparition des galeries blanchatres sur les feuilles, (les larves de ce lépidoptère consomment le parenchyme des feuilles en abandonnant leur épiderme, c'est pourquoi les feuilles attaquées présentent des taches blanchâtres (Fig. 21).

Il attaque aussi les fruits en faisant des trous entourés par des taches nécrotiques qui deviennent par le temps noirâtres. le fruit pourrit et sera inconsommable.

Les larves présentent une taille d'environ 7mm, et une couleur de vert foncé (Fig. 19) et l'adulte est d'une taille de 5 mm (Fig. 20).

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Figure 21. Symptôme de Tuta absoluta sur les feuilles
de tomate

9. Noctuelle Héliothis sur l'haricot

 
 
 

L'agent causal :
Noctuelle Héliothis
Taille : environ 1,8cm
Couleur : vert à brune
Symptômes :
Trous au niveau des gousses
Lieu :
Laâdira 2

 

Figure 22. Chenille de Noctuelle Héliothis

 

L'agent causal est une chenille d'un papillon migrateur : Noctuelle Héliothis.

disposées sur chacun de ses côtés (Fig. 22)

La présence de Noctuelle Héliothis ne se reconnait pas à partir des symptômes sur les

feuilles, m ais se distingue par les trous présents sur les gousses.

Ce ravageur se caractérisé par la consommation des graines d'haricot en laissant des trous au niveau des gousses (Fig. 23).

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Figure 23. Noctuelle Héliothis dégât sur les gousses d'haricot

10.Chenille de Noctuelle défoliatrice

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Figure 24. Chenille de Noctuelle défoliatrice
sur une feuille de laitue

Figure 25. Photo illustrant la chenille de
Noctuelle défoliatrice sur la menthe

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L'agent causal :
Autographa gamma L
Taille : environ 2cm
Couleur : vert pâle
Symptômes :
Large trous sur les feuilles
Lieu :

Dans toutes les zones prospectées

L'agent causal est une chenille de: Autographa gamma L.

C'est la chenille de noctuelle défoliatrice : Autographa gamma, d'une couleur vert pâle (Fig. 24), (Fig. 25), et d'une taille de 3 à 4cm. L'adulte est un papillon migrateur.

Nous l'avons trouvé au mois d'avril sur tous les milieux cultivés.

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Figure 26. Autographa gamma L
(dégât sur les feuilles de la menthe).

Les chenilles de ces noctuelles endommagent assez souvent les cultures ; en consommant les feuilles (Fig. 26). Elles consomment d'énormes quantités de feuillage dans un temps assez court.

Nous les avons trouvées sur la laitue (Fig. 24) et la menthe (Fig. 25), dont les feuilles sont la partie la plus importante de la plante (la partie consommable). C'est pourquoi les agriculteurs sont très attentifs pour ce type de ravageur.

11.Le charançon du poivron

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Figure 27. Le charançon sur une feuille de
poivron

L'agent causal :
Anthonomus eugenii
Taille : environ 8mm
Couleur : noir
Symptômes :
Trous sur le fruit
Lieu :
Belghanem

L'agent causal est : Anthonomus eugenii

esurent environ 8

mm de long. Ces ar un rostre. (Fig. 27)

Les dégâts causés par le charançon peuvent être importants. Sur la figure 28 struction du poivron causé par le Anthonomus eugenii le charançon du poivron.

Le charançon du poivron est rarement disponible sur les milieux cultivés de la région,
nous l'avons trouvé une fois, dans une seule exploitation.

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Figure 28. Photo illustrant l'effet de

L'agent causal :
Jacobiasca lybica
Taille : 4 - 7mm
Couleur : vert
Symptômes :

Décoloration et enroulement des
feuilles

Lieu : Belghanem, ancienne
palmeraie

12.La cicadelle du poivron

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Figure 29. La cicadelle Jacobiasca lybica
sur une feuille de poivron

L'agent causal est : Jacobiasca lybica (Bergevin & Zanon)

transparentes et brillantes (Fig. 29)

Les adultes ont environ 2,5 mm de long. Ils infestent le feuillage et sucent la sève à partir

des feuilles. Ils provoquent une décoloration et un enroulement des feuilles (Fig. 30). Ils

peuvent aussi transmettre des virus.

C'est un ravageur qui se retrouve partout dans la région, surtout au niveau des

exploitations à deux étages (arboriculture À maraîchage). Car l'ombre favorise son existence, c'est pour quoi on les retrouve toujours derrière les feuilles.

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Figure 30. Photo illustrant l'effet de la

13. Puceron vert de l'artichaut

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Figure 31.Photo illustrant Capitophorus horni
sur les feuilles d'artichaut

L'agent causal :
Capitophorus horni
Taille : environ de 2 mm
Couleur : vert
Symptômes :
Affaiblissement de la plante
Lieu :
Laâdira 2

Les dégâts provoqués par le puceron vert sont uniquement localisés sur la face inférieure des feuilles, et dans les replis des nervures ; ils ne provoquent de déformations et ne s'installent jamais sur la tige ni le capitule. (Fig. 31).

Ce ravageur attaque les cultures en populations (plus de 200 individus par pied) en affaiblissant considérablement les plantes, et en provoquant une diminution de la taille et de la valeur des capitules récoltés.

Sur la mrme plante où nous avons trouvé le puceron vert, la coccinelle, l'ennemi naturel du puceron était présente (Fig. 32).

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Figure 32. La coccinelle sur l'artichaut,
l'ennemi naturel de puceron

14.Le puceron noir de la fèye

15.

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L'agent causal :
Aphis fabae
Taille : environ de 2 mm
Couleur : noir
Symptômes :

Affaiblissement et desséchement
de la plante

Lieu :
Dans toutes les zones prospectées

Figure 33. Photo illustrant l'A.fabae sur la fève

Le puceron noir de la fève est l'un des principaux ravageurs de la fève dans la région. On le rencontre dans chaque sortie et dans chaque exploitation visitée, c'est le ravageur le plus répandu dans la région.

Il attaque en colonies les nouvelles pousses et les jeunes feuilles (Fig. 33), et même les gousses (Fig. 34). S'il n'est pas traité rapidement il cause de graves chutes de rendement, jà cause de desséchement qu'il provoque en suçant la sève.

Ce qui aide ce puceron à se propager ce sont le plus souvent les vents, c'est la raison pour laquelle l'attaque de ce ravageur augmente au printemps dans la région (yoir tableau 01). La présence d'un excellent brise-vent est recommandée pour empêcher son envahissement.

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Figure 34. Colonie de pucerons sur une gousse de fève

Dégâts occasionnés par les oiseaux sur le pois

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Figure 35. Ph

gousses de petit pois.

Parmi les graves problèmes auxquels les cultures sont exposées, c'est l'attaque des oiseaux.

Nous n'avons pas vu l'attaque directe, mais selon les agriculteurs le responsable de ces attaques c'est le moineau domestique. Ce ravageur est très répondu dans la région, il est considéré comme le principale ravageur de plusieurs productions culturales (la datte, le raisin, ...).

Il apparait au stade de maturation des fruits, il consomme les graines en pénétrant l'épiderme des gousses (concernant le pois) (Fig. 35).

16. Les adventices

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Figure 36. Une parcelle de carotte envahie par les mauvaises herbes.

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Figure 37. Nanisme d'une plante de carotte (provoqué par les adventices).

Les adventices (les mauvaises herbes) dans la région causent chaque année des pertes importantes en rendement, par la concurrence; en éléments minéraux, en eau, et en ensoleillement (Fig. 36) «...etc. Ils provoquent le nanisme des plantes (Fig. 37).

En plus de la concurrence, certains adventices sont des plantes hôtes pour certains ravageurs, ce type d'adventice est considéré comme un réservoir de ravageurs (Fig. 39).

Généralement dans les exploitations visitées, la lutte contre ces adventices est effectuée par l'arrachement manuel. Où les agriculteurs n'enlèvent que les adventices présents dans les surfaces cultivées (Fig. 38).

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Figure 38. Culture d'artichaut attaquée par les adventices.

-- droite l'arrachement d'adventices est déjà effectué,
i à gauche l'arrachent n'est pas effectué.

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Figure 39. Un adventice : plante hôte de puceron noire.

17.Le décalage en irrigation de l'oignon

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Figure 40. L'effet de décalage d'irrigation de la culture d'oignon.

L'oignon est une culture très sensible en irrigation, un petit décalage sur le temps provoque un jaunissement des feuillages (Fig. 40). Il faut une irrigation régulière sur le temps et la quantité.

18. La carence en élément nutritif

Le sol saharien se caractérise par sa pauvreté en éliments nutritifs, par son pauvoir adsorbant négligeable, et par sa salinité. C'est la raison pour laquelle la carence reste parmi les maladies les plus répondues dans la région.

Nous avons relaté ci-dissus les maladies et les ravageurs rencontrées lors de visites, de jardins ou d'exploitations agricoles, qui se sont étalées sur deux mois.

Le travail final produit contribue certes à la connaissance des nuisances affectant les cultures maraîchères dans la valée du M'Zab, mais ne peut aucunement prétendre fournir une liste définitive de celle-ci.

En effet, il existe un nombre important de localités auxquelles nous n'avons pas eu accée. Par ailleurs, le temps consacré à ce travail ne couvre qu'une partie d'une saison agricole.

Conclusions et perspectives

* UtFI IEEFIPAEYEiC HQRON EYRQN iQYIQtRriP uQ FILIEiQ QRP EII d'EJIQtN SK IRSEtKRJqQIN que nous avons rencontrés lors de nos visites à des jardins ou exploitations agricoles dans CE YElIPI GKE'ZEE.

Ainsi grâce au questionnaire que nous avons utilisé ; nous avons conclu plusieurs erreurs commises par les agriculteurs. Ces erreurs causant la propagation de certains agents pathogènes.

Nous citons ci-dessous les plus importantes erreurs:

Les agriculteurs ne font aucune importance à la dose de lessivage en irrigation, sachant que toutes les exploitations visitées sont irriguée par des eaux chargées.

/ 1EENIQFI R001iQNuIIisance des brises vent dans la plus part des exploitations IEFilitI iIEttEIuI KI FILIEiQN IEYEJIuLNGIIT : pucerons).

La présence de certaines exploitations agricoles au voisinage des jardins familiaux permet le retour des ravageurs luttés, (car certains proprios de jardins familiaux Q'iQtPIINNIQt SENO: IEHMI).

/ EESluN SELIVIIN EJLiFuEIErN utiliNIQt quIREEIuP XIIRrJEQiqDI, II ilN SIQNIQt qNIlOI remplace les engrais.

/ INiliNEtiRQ dIN IQJIEiN par les agriculteurs sans suivre un plan, permet le lessivage dIN PlPP IQtN QutIitiIN, IMSEUIRiN EuJP IQtI 14EFiGitP du NRl.

/ IirriJEtiRQSECEriJRlI dEQN FIrtEiQIN IxSlRitEtiRQN IQTRXEJIJ1ESSECitiRQDGIN champignons, et la germination des mauvaises herbes.

La lutte préventive chez la majorité des agriculteurs est une étape secondaire. En SluNEilNMQNtiliNIQt MI III3ElEtKiRQIlRLNNdITAESSEIitiRQIdI QAiP SRrII P ElEGiINEROC ravageurs.

8zI 11,4ilNLEidIQt lIEFFliP EtEAiRQ dINEP ElEdiINTFIINtRIEP iFIRFIiP Et FlPI1SEURIN agriculteurs lors de plantation ; ils ne font pas la taille, ils ne respectent pas Iles règles de plantation (lE dIQNitP dI FulturI, l'INSEFIP IQt IQtrI ESREQtIN, 11ENNRlIP IQt4 1E rRtEtiRQ « I1F71.

Nous avons remarqué selon notre questionnaire que la majorité des agriculteurs de OE rPJiRQ ilN Q'RQt SEN11IN FRQtEFtIN EYIF lIN NMF urIN :I l'EJriFuOMI IdI RE wilEyE.

/ EXiNtI EIN1EJIQtN SK IRSEtKRJqQIN IPFritIRIEQN FIEI PAudI IINNNRiQ dIr trIIFRP SlqtI. / E présence des acariens par exemple nous a été signalée verbalement mais nous ne les avons rencontrés durant nos sorties.

3Rur FIttI HEiNRQ, QRuN NuJJPIRQN quIM'EutrIN PMdIN, PtElPIN dEQN lI tIP SN II dEQN (1INSEFI,IdIYrEiIQt r trI TIQtrISIiNIN EIiQ dI EFRP SlPtIrRERiNtI dINEP ElEdiINEItAIEYEJIuLN affectant les plantes cultivées dans la région.

Les résultats obtenus à partir de cette étude, maladies inventoriées et déprédateurs recensés, vont nous permettre d'ouvrir un vaste champ pour d'autres études complémentaires.

Nous espérons, ainsi, avoir contribué favorablement à l'inventaire des maladies et ravageurs des plantes cultivées dans la région de Ghardaïa.

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Truffaut, G., 1978. Comment on soigne son jardin. George Truffaut, paris, 519pp.

Annexe. Fiche d'enquête

Lieu dit :

Commune :

Daïra :

L'agriculteur enquêté :

-Age :

-Expérience au niveau de l'exploitation :

- l'agriculture pour lui est un métier principal ou

secondaire

Statut de l'exploitation :

-Privé

-Ferme pilote -Autres

Type d'exploitation :

- Moderne - Traditionnelle

Situation de l'exploitation :

Exposition : sud nord

Superficie :

Age :

Entretien : très bon bon moyen mauvais

Nature de brise vent : vivant inerte

très chargé

Disponibilité hydrique :

Forage :

Seguia à partir d'un barrage :

Oued :

Eau d'irrigation : douce

 
 
 
 
 

chargé

 

Mode d'irrigation : Submersion

 
 
 
 
 

Cuvette

 

double cuvette

 

Goutte à goutte

 
 
 
 
 
 

Drainage : bon état mauvais état

Sol : léger moyen lourd
Renseignements sur les cultures maraîchères en place :

Espèces :..................... Variétés :.....................«

Nombre de plantes présents : ............. Origine du plant :...............«

Conduite de la culture : 2 ou 3 étages parcelle monoculture

:

densité :.......... Travaux d'entretien

non

Travaux du sol : oui

non

*( P SatiLOWEais : oui

Fumure minérale

fréquence

dose

Date

N

 
 
 

P

 
 
 

K

 
 
 

*Fumier et amendement : oui non

Nature

fréquence

dose

Date

non

*Emploi de pesticide : oui

Nature

fréquence

dose

Date

De quoi souffre la plante : « «

Résumé

Résumé

Les maladies et ravageurs des cultures maraîchères causent, chaque année, pertes de productions agricoles diverses et dans tous les milieux agricoles.

La connaissance des maladies et ravageurs des cultures maraichères est indispensable pour quantifier, donc estimer l'ampleur de ces pertes. C'est cette raison que nous nous sommes engagé à la réalisation d'un inventaire des maladies et ravageurs des cultures maraichères, dans la région de Ghardaïa.

Ainsi, nous avons établi une liste et une description de maladies et dég~ts d'insectes et oiseaux.

Ce modeste travail offre un document pouvant servir à l'identification d'un certain nombre de maladies et ravageurs.

Mots clés : inventaire, maladies et ravageurs des cultures maraichères, Ghardaïa. Abstract

The diseases and ravagers of the market gardens cause, each year, the loss of various agricultural productions and in all the agricultural mediums.

The knowledge of the diseases and ravagers of the market gardens is essential to quantify, therefore to estimate the width of these losses. For this reason we engaged with the realization of an inventory of the diseases and ravagers of the crop markets gardens, in the area of Ghardaïa.

Thus, we drew up a list and a description of diseases and damages of insects and birds.

This modest work offers a document which can be used for the identification of certain number of diseases and ravagers.

Key words: inventory, diseases and ravagers of the market gardens, Ghardaïa.

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