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Contribution à  l'inventaire des maladies et ravageurs des cultures maraàŪchères dans la vallée du M' Zab

( Télécharger le fichier original )
par Ousmail et Ahmed BABA et BAY
Centre universitaire de Ghardaia Algérie - Licence 2011
  

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Introduction générale

Les systèmes de production agricole se trouvent confrontés à un double défi. Au plan mondial, la question de la capacité de la planète à nourrir ses habitants naît d'inquiétudes liées à l'évolution de l'offre et de la demande alimentaire. Ce questionnement suscite des réflexions et des prises de position sur l'évolution des systèmes de production, les formes d'organisation de l'économie mondiale agricole et la place qu'y occuperont les nouvelles technologies. Dans le même temps, les consommateurs des pays développés expriment leur conviction que des risques nouveaux accompagnent l'intensification de l'agriculture, le modèle scientiste, supposant que les progrès des connaissances issu de la dynamique scientifique débouchent quasi automatiquement sur des progrès techniques porteurs d'une évolution positive pour la société, à vécu (Lepoivre, 2003).

A l'échelle mondiale, on estime, de manière très approximative, que de 30 à 50 % de la production végétale gérée par l'homme est détruite avant ou après la récolte par les insectes, les maladies et les mauvaises herbes. Des données sont disponibles pour quelque grandes cultures annuelles. On pense ainsi que 30 % de la production mondiale de riz, soit l'équivalent de 300 millions de tonnes, disparaît et l'on sait l'impact des maladies et des mauvaises herbes sur cette culture. C'est aussi environ 150 millions de tonnes de blé qui seraient perdus, soit l'équivalent de trois fois la production française. (Dominique, 1999).

L'essor des outils modernes de détection et de caractérisation des agents pathogènes (sérologiques, mais surtout moléculaires) a eu tendance à occulter ce qu'est la véritable nature du diagnostic des maladies des plantes : une science faisant notamment la part belle aux connaissances de terrain et à la symptomatologie. (Blancard et al, 2003).

L'action anthropique semble être parmi les principaux facteurs responsables des pertes enregistrées dans les cultures. L'Homme a causé l'accélération de la dissémination des maladies par l'intensification des échanges internationaux, d''une part, d'autre part par la mise en oeuvre des pratiques inconscientes aggravant ces agressions (échanges de matériel végétal, déplacement de matériel agricole, culture monovariétale, utilisation irrationnelle d'engrais et de pesticides ...etc.).

Ainsi, la connaissance des maladies des plantes permet d'aider à assurer une surveillance biologique efficace des territoires cultivés à fin d'éviter l'introduction de nouveaux parasites et / ou leur dispersion. (Semal et Lepoivre, 2003).

La vallée du M'Zab, comme toute les oasis, était dans un passé, peu lointain, autonome en matière de production de plant ; il était rare que des plantes soient introduites depuis d'autre région d'Algérie ou d'ailleurs.

Depuis quelques décennies, avec le développement du réseau routier et des moyens de transport, les échanges de matériel végétal depuis et vers la région de Ghardaïa se sont intensifiés. Ceci a provoqué, en conséquence, l'introduction d'un certain nombre de maladies et ou ravageurs.

Vu la rareté de documentation consacrée à la phytopathologie dans la région, nous sommes intéressés dans ce travail, à l'inventaire des principales maladies et ravageurs agressant nos cultures maraîchères. Nous espérons, ainsi fournir un document sur lequel pourront reposer des travaux futurs concernant la phytiatrie ou la phytotechnie dans la région de Ghardaïa.

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