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Contribution à  l'inventaire des maladies et ravageurs des cultures maraàŪchères dans la vallée du M' Zab

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par Ousmail et Ahmed BABA et BAY
Centre universitaire de Ghardaia Algérie - Licence 2011
  

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Chapitre II. Généralités sur les maladies des plantes

1. Généralités

Les ennemis des cultures

Les ennemies sont nombreux et variés ; à côté des ravageurs classiques, des insectes et des maladies cryptogamiques, nous trouvons les bactéries et les virus, les carences, les phénomènes atmosphériques... En conséquence, il faut adopter une définition qui englobe l'ensemble : « On désigne sous le nom d'ennemi tout ce qui est capable de causer aux plantes cultivées des déglts dont l'importance fixe la vigilante attention du producteurs ». (Calvet, 1980)

Mimaud et al. (1969) : ont classé les dégâts occasionnés aux plantes cultivées et aux récoltes stockées, en trois catégories :

· Ennemis des cultures : ils sont représentés par les animaux nuisibles, les champignons et les bactéries parasites, les virus, les plantes parasites et mauvaises herbes.

· Phénomènes et éléments naturels : dans cette catégorie, nous trouvons : les conditions atmosphériques défavorables, les éléments naturels insuffisants ou en excès, ou intervenant sous diverses formes. C'est le cas des gelées, de la foudre, de l'eau (y

compris la neige et la grile) ; ainsi que la chaleur, la lumière, l'air, la nature du sol, les accidents de végétation et les maladies physiologique.

· Accidents : nous rangeons dans cette troisième catégorie les blessures causées lors des travaux culturaux, la pollution atmosphérique et l'action parfois nocive de certains engrais et pesticides.

Les maladies physiologiques

Egalement appelées maladies abiotiques, désignent les perturbations du métabolisme, le retards de croissance ou les anomalies du développement résultant de causes altéragènes abiotiques, non transmissibles d'une plante à une autre (maladies non contagieuses). Un facteur abiotique défavorable exerce son action à des degrés variables. Pour autant qu'aucun point critique de lésion irréversible n'ait été atteint, la suppression de la cause pathogène permettra à la plante de recouvrer un état normal. Dans le cas contraire, les dégâts pourront être permanents (altérations irréversibles) (Paul et Impens, 2003).

On les désigne encore sous les noms de maladies organiques, maladies non parasitaires. Elles ont souvent pour origine un défaut d'alimentation de la plante. Les troubles nutritionnels se manifestent alors par des aspects extérieurs caractéristiques (Calvet, 1980).

Les principaux types de stress auxquels les organismes végétaux peuvent être semis sont les suivants :

· Facteurs physiques : fortes variations thermiques (gelées et coups de chaleur) ; modification des conditions hydriques (sécheresses, inondations excessives) ; effets de l'éclairement (variations en intensité et durée) ; influence des météores (grêle,

neige, vent, foudre,...) ; facteurs radiatifs (effet de la qualité et de la quantité de la lumière (visible, infrarouge, ultra violette, radiations ionisantes, rayons X, rayons gamma).

· Facteurs édaphiques : le sol, intervenant à la fois comme substrat de croissance et source d'aliments, influence les végétaux par nombre de ces propriétés : pH, structure, composition minérale, salinité,...etc.

· Facteurs chimiques d'origine anthropique : polluants atmosphériques, contaminants métalliques, sels des eaux d'irrigation ou sels de déneigement, molécules organiques (détergents, hydrocarbures, pesticides,...etc.).

· Facteurs humains : taille et manipulations excessives, vandalisme, accidents, dégâts causés aux racines lors de constructions souterraines ...etc.

· Facteurs non classés : les forces électromagnétiques, les surpressions, les vibrations (Impens (1989) in Lougmiri, 2007).

Les maladies parasitaires

A. Les agents phytopathogènes

Les agents phytopathogènes sont les ennemis qui causent des maladies aux plantes. Il

s'agit principalement de micro-organismes : champignons microscopiques, bactéries et virus.

Ces ennemis sont tous des parasites : ils se développent et se nourrissent aux dépens de

leurs hôtes (c'est-à-dire des plantes qu'ils parasitent). En général, ils pénètrent à l'intérieur de leurs hôtes et leur sont étroitement liés. Lorsque leur présence devient trop envahissante, ils provoquent la mort des plantes.

B. Les ravageurs

Ce terme s'applique surtout aux ennemis animaux qui vivent directement aux dépens de plantes ou de denrées. Certains ne s'attaquent qu'à un seul type de plantes ; d'autres sont polyphages (ils peuvent utiliser plusieurs types de plantes pour se nourrir) et, par conséquent, font partie des ennemis communs à plusieurs cultures. On les appelle aussi des prédateurs lorsque les dégâts occasionnés par leurs attaques sont peu importants.

On trouve des espèces nuisibles parmi des catégories très différentes de la classification

du règne animal, dont un petit nombre parmi les vertébrés et un très grand nombre parm
les invertébrés (Asdrubale, 2010).

Les symptômes

Selon Semal, (1989) : le moment oil apparaissent les symptômes est souvent considere comme le début de la maladie, alors qu'il s'agit en réalité de l'extériorisation d'un processus dont l'origine est antérieure et qui peut étre détecté plus tôt quand on utilise des techniques appropriees. On voit donc que la notion de maladie basee sur les symptômes, est relative et depend des criteres utilises pour la mettre en evidence.La maladie commence des la premiere cellule est infectes, mais elle ne se manifeste que lorsque les reactions s'extériorisent. La période qui sépare ces deux stades est appelée temps d'incubation.

Les symptômes revèlent des alteration du vegetale par-rapport au phynotype attendu, tandis que les degâts se rapportent au produit, ou au potentiel de production.

Certines maladies sont caracterisees par des symptômes spectaculaires qui ne provoquent guere de dég~t, notament lorsqu'ils manifestent à des stades particuliéres de la croissance (jaunissement des cériales à la sortie d'hiver). D'autre en contraire ne présentent que des symptômes limites, mais occasionnement des pertes economiques importantes.

Les symptômes comportent éssentiellement de couleur, des altération d'organes, des modification anatomique, des productions anormales de substance et des alterations diverses du metabolisme (Semal et Lepoivre, 2003).

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams