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Volatilité et accumulation du capital dans les économies subsahariennes

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par Arthur CHOPKENG AWOUNANG
Université de Yaoundé II - Nouveau Programme de Troisième Cycle Inter universitaire (NPTCI ) - Diplôme d'études approfondies (DEA ) en sciences économiques 2012
  

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2.2- Le Modèle de croissance avec incertitude d'Aizenman et Marion (1995)

On rappelle que ce modèle se base simplement sur le fait qu?en situation de volatilité et donc d?incertitude, les agents économiques prennent leurs décisions d?investissement en accordant plus de poids au mauvaises nouvelles à venir qu?aux bonnes : C?est l?aversion à la déception.

2.2.1- hypothèses et résolution du modèle

Les préférences d?un agent économique averse à la déception peuvent être saisies à travers le système [u(x), â] où u est la fonction d?utilité conventionnelle décrivant l?utilité de la consommation x, [u?>0 et u??<0], et â ? 0 est le paramètre qui mesure le degré d?aversion à la déception. Soit V(â) l?utilité espérée d?un agent averse à la déception dont le degré d?aversion est â. En l?absence de risque lié à la volatilité, l?utilité de l?agent est simplement u(x).

Supposons maintenant qu?il existe deux états de la nature. Avec la probabilité á l?agent reçoit le revenu x1, et avec (1-á) le revenu x2, avec x1>x2. Pour cet exemple, l?utilité espérée avec aversion à la déception est simplement :

V(â) = [áu(x1) + (1-á) u(x2)] - â (1-á) [V(â)-u(x2)] (I)

Dans cette expression, le premier terme dans les crochets à droite représente l?utilité espérée conventionnelle en l?absence d?aversion pour la déception, et le second terme est le degré d?aversion (â) multiplié par la déception espérée. En réarrangeant l?égalité précédente, on obtient :

V(â) = [á (1-è1)] u(x1) + [(1-á) (1+è2)] u(x2) (II)

Où è1= (1-á) k > 0, è2= ká > 0, et k= â/ [1+ (1-á) â] > 0. Si l?agent est averse à la déception alors (â > 0) ; il attache un poids supplémentaire de (1-á) è2 aux mauvaises situations où il est déçu (relativement à la pondération probabiliste utilisé dans l?utilité conventionnelle), il attache un poids plus faible áè1 aux bonnes situations, avec (1-á)è2 = áè1. Le paramètre â mesure donc l?écart d?importance entre les mauvais et les bons états de la nature. Notons ici que pour (â = 0), la fonction V devient identique à la fonction conventionnelle d?utilité. Dans ce cas les situations favorables et défavorables sont traitées symétriquement dans la pondération de la mesure de l?utilité.

Maintenant, examinons le rôle de l?aversion dans la relation volatilité-accumulation de capital. On s?appuie sur un exemple à deux périodes où le seul risque est l?incertitude sur les rendements de l?investissement issu de la volatilité. Pour isoler l?impact de l?aversion au risque de premier ordre, Aizenman et Marion (1995) se concentrent sur le cas où les d?ajustements sont nuls.

L?utilité est inter temporelle, et les agents présentent l?aversion à la déception en situation de risque. A la période 1, l?agent débute avec une dotation de capital K et un revenu extérieur Z. la fonction de production à la première période est f(K), avec f?>0 et f??<0. Le revenu de la période 2 est aléatoire et donné par Z + f (K+I) (1+ë), ë est un choc aléatoire de productivité et I l?investissement de la période 1. On suppose deux états de la nature, d?où ë = (î, -î) qui arrive avec des probabilités égales.

Le consommateur choisi le niveau de l?investissement I de sorte qu?il puisse maximiser la fonction d?utilité espérée averse à la déception :

u[Z + f(K) - I] + V(â)/ (1+ñ) (III)

ñ est un facteur d?escompte subjectif ; en appliquant (II) et (III), l?agent maximise

1

1

1

+0.5fl

* {u[Z + f(K+I)(1+î)] + (1+â) u[Z + f(K+I)(1- î)]} (IV)

u[Z + f(K) - I] +

Et l?investissement optimal qui en résulte est:

I = I0 + î ( ) +1 h(î2 (V)

1 +0.5fl

Où I0 est le taux d?investissement en absence de volatilité et h(î2) représente les termes proportionnelles à î2, et

=

Uf[ Z+f(K+I)][1 --Rt f(K+I) 11

[Z+f(K+1)].)-

[~ ( ( )) ( '( )) 2 '( ( )) " ( +I)] +(1 +p)u" (Z+f(K)--I)

Où R est le coefficient de l?aversion relative au risque, avec R= -d (log u?(x))/d (log x). Donc pour les î très petit, on a

dI = ( d=1111111111111111111111( et

1 +0.5fl

I

] = signe [] = -signe [1-R*

+I) ] (Vb)

Signe [

I)

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus