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Analyse pragmatique du discours de Barack H. Obama à  Accra. Approche énonciative

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par Rigobert MUKENDI
Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication Kinshasa RDC - Licence 2010
  

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Interprétation des données

Avant de commencer cette interprétation, nous devons partir du principe selon lequel tout discours, tout texte, quels qu'ils soient, sont muets en ce sens qu'il n'y a pas des mécanismes susceptibles d'éclairer ou mieux de dévoiler les intentions réelles sous-jacentes à ce discours ou à la rédaction d'un texte. La tache étant dorénavant compliquée et même complexe, nous avouons que les interprétations que nous allons faire à propos de ce discours, ne sont pas une sinécure, une perfection. C'est ainsi que nous laisserons toujours une certaine béance dans notre interprétation.

Ceci étant, il ressort de cette analyse que Obama, parmi ses frères et soeurs africains, apparaît tout d'abord comme un conseiller de l'Afrique, mieux des Africains. Dans tous ses propos, il ne cesse d'interpeller ses congénères à prendre des décisions positives en acceptant les responsabilités qui sont les leurs pour un meilleur avenir. C'est ainsi qu'il met en exergue le principe qui dispose que l'avenir des Africains dépend des Africains et leur progrès ne viendra de nulle part ailleurs que d'eux-mêmes.

Cette assertion est soutenue par le fait que le discours en soi est totalement pris en charge par l'énonciateur et l'allocutaire. Mais la plupart des énoncés qui portent les marques d'énonciation se rapportent plus à l'énonciateur qu'à l'allocutaire. Ce qui prouve qu'il est initiateur de ce processus d'énonciation ; il est toujours en duo avec son allocutaire ou interlocuteur. Le fait qu'il ait déjà dit qu'il a aussi du sang africain dans ses veines, mettait déjà son interlocuteur dans une position très confortable et de confiance.

Toutefois, il ne pouvait se parler à lui-même ; c'est ainsi qu'apparaît aussi l'allocutaire, bien que la fréquence de ses interventions énonciatives soit faible en termes de pourcentage. Tel est le cas parce que l'allocutaire, dans ce discours, est en quelque sorte récepteur passif certes, mais présent dans cette allocution. Le locuteur énonciateur l'enjoint à l'action chaque fois qu'il prononce des paroles d'appel et d'interpellation telles que : cela, vous le pouvez, nous pouvons ensemble, ce n'est plus l'époque Nkrumah et Diomo Kenyatta, c'est vous hommes et femmes du Parlement ghanéen, etc. ce qui justifie d'ailleurs la présence récurrente du tandem Je-tu dans ce discours.

Le récepteur paraît inactif alors que chaque fois que Barack Obama parle il accomplit l'un des actes de langage : directif, assertif, promissif, déclaratif, expressif. Ce qui confirme que le locuteur énonciateur enjoint le récepteur à son action.

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