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La distraction aux urgences pédiatriques

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par Emilie FRERY
Institut de formation, recherche, animation, sanitaire et social Toulouse - Diplôme de puéricultrice 2012
  

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2.4.2. Le soin technique

Il désigne un savoir-faire, une compétence technique ou une connaissance acquise par l'infirmier au cours de ses études.

Il peut faire référence au rôle propre de l'infirmier régit par le Code de Santé Publique à travers la réalisation des soins fondamentaux, permettant de répondre à une perturbation des besoins primaires de la personne soignée. Il peut s'agir de soins d'hygiène, de bien-être, visant à maintenir l'hygiène de vie d'une personne.

Le soin technique renvoie aussi à la réalisation d'un acte en collaboration. Par exemple, il peut s'agir d'une prise de sang, d'une pose de voie veineuse périphérique, de la réfection d'un pansement, ...

2.4.3. Le soin éducatif

Les soins éducatifs « sont des interventions qui consistent à offrir à une personne ou un groupe de personnes des informations, conseils ou assistance pour leur permettre de comprendre ce qui peut maintenir, restaurer, promouvoir sa santé et modifier ses comportements. »21

Ces soins se pratiquent dans un but préventif mais aussi curatif.

L'éducation des patients leur permet de devenir autonomes en prenant conscience de leur capacité. Ainsi, une réduction des facteurs de risque en découle et les patients ont une meilleure chance de maintenir plus longtemps leur état de santé.

Par ailleurs, la relation soignant / soigné est renforcée autour de cette activité enrichissante.

2.4.4. La douleur

Les soins que nous pratiquons aux enfants peuvent provoquer une douleur.

21 DIRECTION DE L'HOSPITALISATION ET DE L'ORGANISATION DES SOINS, Terminologie des soins infirmiers, Guide du service infirmier, Série soins infirmiers, France, 1986, 67 pages

La douleur est une expérience subjective propre à chaque individu, dépendant de variations multidimensionnelles telles que la culture, les origines, la signification de la douleur, les expériences antérieures...

L'International Association for the Study of Pain définit la douleur comme « une sensation désagréable et une expérience émotionnelle en réponse à une atteinte tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans des termes impliquant une telle lésion ».

Cette définition explique donc que l'élément physiologique seul est insuffisant, il faut prendre en compte la dimension psychique, affective et émotionnelle de cette douleur.

Au vu de ce phénomène multifactoriel si personnel et subjectif, il est important de l'évaluer pour la prendre en charge efficacement.

Le soignant dispose de différents outils d'évaluation22 à adapter en fonction de l'âge du patient, du type de douleur (aigüe ou chronique) et du mécanisme générateur de la douleur. Pour les enfants en âge de parler et de s'évaluer, il existe des méthodes d'auto-évaluation. Par

exemple, l'échelle visuelle analogique (EVA) permet à l'enfant d'indiquer avec un curseur il situe sa douleur sur une ligne droite. L'échelle des visages est aussi beaucoup utilisée pour

l'auto-évaluation des enfants de 4 à 6 ans, l'enfant doit identifier le visage qui correspond le plus à ce qu'il éprouve.

Lorsque les enfants sont dans l'incapacité de s'auto-évaluer du fait de leur jeune âge, d'un handicap, d'une barrière linguistique..., le soignant doit alors avoir recours à une hétéroévaluation. Différentes échelles comportementales existent en fonction du type de douleur. Cette évaluation se base sur deux catégories de comportements : les signes émotionnels (détresse comportementale : agitation, pleurs, cris ; expression spécifique du visage ; stress physiologique et biologique) et l'inertie psychomotrice (réduction de l'activité motrice ; réduction des autres activités de base : jouer, dormir, parler, manger).

Comme le souligne l'article L1110-5 du Code de Santé Publique en référence aux droits des malades et à la qualité du système de santé, « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, prise en compte et traitée ».

22 Cf. Annexe C : Échelles d'évaluation de l'intensité douloureuse chez l'enfant

L'administration d'antalgiques ne répond pas entièrement à la prise en charge de la douleur. En effet, de nombreux moyens existent pour soulager l'enfant, qu'ils soient médicamenteux (Emla®, MEOPA, antalgiques palier I, II ou III) ou non (saccharose, allaitement, matériel adapté, distraction...)

D'ailleurs, l'ANAES rappelle que « la prise en charge de la douleur peut comporter, en plus des antalgiques, des moyens non pharmacologiques (distraction, relaxation, hypnose) »23.

La mémorisation des expériences se fait dès le plus jeune âge et la douleur éprouvée lors d'un soin à un impact sur la douleur éprouvée lors de soins ultérieurs. Il est donc important de tout mettre en oeuvre pour prévenir la douleur afin que l'enfant garde des souvenirs les plus agréables possible.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard