WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Conception d'un modèle spécifique d'accréditation des districts de santé: expérience de la Côte d'Ivoire

( Télécharger le fichier original )
par Diawara BASSALIA
Université de Liège faculté de médecine école de santé publique - Diplôme d'étude approfondie en sciences de santé publique 2006
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

    Université de Liège

    Faculté de Médecine
    Ecole de Santé Publique

    ULg

    Conception d'un modèle spécifique d'accréditation
    des districts de santé : Expérience de la Côte d'Ivoire

    Mémoire présenté BASSALIA Diawara en vue de l'obtention du Diplôme d'Etude
    Approfondie (DEA) en Sciences de la Santé Publique

    Promoteur de Mémoire : Professeur PORIGNON Denis

    Co-promoteur de Mémoire : Professeur SONDAG-T. Danielle

    RESUME

    Introduction

    Confrontée depuis la création des districts de santé (MSP, 1994) à l'insuffisance de leur performance et de leur développement, la Côte d'Ivoire a choisi l'accréditation comme solution mais en complément des instrumentations classiques qu'elle utilise déjà. Suite à ce choisi une question vient immédiatement à l'esprit, c'est de savoir si l'accréditation peut aider à adresser le problème posé. La recherche de la réponse à cette question nous a amené à initier la recherche en cours dont la mise en oeuvre nécessite la conception d'un modèle d'accréditation pertinent pour les districts de santé. Le point de référence étant le modèle d'accréditation des établissements hospitaliers, la question pour nous était de savoir si celui-ci était pertinent. Nous en sommes arrivés à la proposition que ce modèle pourrait l'être mais moyennant une adaptation.

    L'objectif de la présente étude est de concevoir un modèle d'accréditation des districts de santé se basant sur le modèle, conçu pour les hôpitaux.

    Méthodologie

    Nous avons adopté une démarche de recherche en système (Van Balen, 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000) proche de la méthodologie d'évaluation réaliste (Nitayarumphong et Mercenier, 1992) parce que cette méthodologie s'inscrit dans une perspective constructiviste et interactionniste (Fulop et al., 2001) dont la visée est le changement (Pettigrew cité par Ferlie, 2001) à savoir construire un modèle dont la mise oeuvre induirait l'amélioration de la performance et le développement des districts de santé. Dans cette étude, nous avons utilisé des méthodes essentiellement qualitatives même si on peut noter qu'une partie du test s'est basé sur la méthode quantitative.

    Notre cheminement général a été le suivant :

    · mise au point d'un modèle adapté aux districts de santé,

    · test de ce modèle à petite échelle dans quelques districts,

    · recherche de consensus national sur le modèle et validation,

    · mise au point d'un modèle final.

    Dans une première étape de conception que nous appelée « étape de conception empirique », nous avons pu observer l'ensemble des quatre phases du cheminement. Par dans une deuxième étape que nous avons appelée « étape de valorisation scientifique », nous n'avons pas pu réaliser la phase de recherche de consensus et de validation en raison de contraintes de temps et de moyens.

    Parmi les méthodes qualitatives utilisées figurent l'exploitation et l'analyse documentaire, les avis et analyses d'experts mais aussi de professionnels des districts et des autres niveaux du système de santé, la recherche de consensus, la participation, les synthèses, les restitutions, les échanges, les observations, l'analyse et l'exploitation de données de contexte et d'environnement, de théories et concepts, etc. Dans le cadre du test, nous avons utilisé des méthodes quantitatives ou épidémiologiques qui ont consisté à observer, à recueillir des données, à les analyser et à les interpréter et à prendre des actions de correction.

    Résultat

    Un modèle spécifique d'accréditation des districts de santé est construit. Ce modèle est pertinent, valide voire fiable compte tenu de la démarche adoptée et qui a du reste été compréhensive, participative et inclusive et consensuelle.

    Ses composants sont les mêmes que ceux du modèle hospitalier mais ses spécificités sont les suivantes :

    · Des critères, indicateurs, normes et supports spécifiques aux districts de santé,

    · Mise en place de coefficients de pondération,

    · Combinaison de la présentation des critères et support de recueil et de compilation des données en un formulaire unique,

    · Mise en place d'instructions pour le recueil et la compilation des données en place du plan de recueil et d'instructions pour la synthèse et la qualification,

    · Adaptation de certains aspects des procédures (cf. Partie III : II.9 et MSP, Rapport de synthèse, octobre 2000), par exemples :

    v' Accréditation coordonnée par un service centrale du ministère de la santé appuyé par des experts et non par un organisme indépendant,

    v' Accréditation pas complètement volontaire,

    v' Participation des directeurs régionaux et des médecins chefs de district à l'évaluation externe,

    v' Rapport spécifique interpellant chaque partie sur sa responsabilité vis à e l'amélioration des districts,

    v' Mécanisme spécifique d'encadrement, d'appui, de suivi des actions correctrices, en particulier aux districts ayant un niveau de qualification insuffisant.

    Conclusion

    Bien que pertinent, adapté, valide voire fiable, il reste à étudier la faisabilité, les conditions de succès, l'acceptabilité de ce modèle à plus grande échelle de même qu'étudier son effectivité par rapport au fait d'améliorer la performance et le développement des districts de santé.

    TABLE DES MATIERES

    REMERCIEMENTS 6

    ABREVIATIONS 8

    PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L'ETUDE 11

    I. Définition du problème 11

    II. Référence théoriques et définition des concepts 14

    II.1 Le district de santé 14

    II.2. L'accréditation 16

    III. Présentation du contexte 19

    III.1. La Côte d'Ivoire 19

    III.2. Le système de santé 19

    III.3. Les réformes du système 20

    IV. Cadre d'analyse 20

    IV.1. Arguments basés sur l'analyse des instrumentations de développement des districts

    de santé 21

    IV.2. Arguments basés sur l'analyse du concept d'accréditation 22

    IV.3. Arguments comparatifs avec le modèle de la Fondation Européenne du

    Management de la Qualité pour l'Excellence en Affaire (EFQM, 1991) 22

    V. Cadre de l'étude 23

    V.1. Hypothèse de l'étude 23

    V.2. Modélisation 24

    V.3. Objectifs de l'étude 25

    DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE 26

    I. Méthodologie générale de l'étude 26

    II. La conception du modèle d'accréditation 27

    II.1. Etape de conception empirique du modèle d'accréditation 27

    II.2. Etape de valorisation scientifique 31

    TROISIEME PARTIE : RESULTATS 33

    I. Présentation du produit final de la conception du modèle d'accréditation 33

    I.1. Présentation des critères et indicateurs 33

    I.2. Présentation des normes des critères ou valeurs seuils 33

    I.3. Présentation des coefficients de pondération des critères 33

    I.4. Présentation du prototype du formulaire de recueil et de compilation des données 34

    I.5. Présentation de la méthode de recueil et de compilation des données 36

    I.6. Présentation de la méthode de synthèse des données 36

    I.7. Présentation de la procédure de qualification des districts 37

    I.8. Présentation de la procédure de classification ou accréditation des districts de santé

    38

    I.9. La procédure d'accréditation et ses particularités en Côte d'Ivoire 39

    II. Résultats du test d'opérationnalité du modèle 39

    II.1. Présentation des districts sanitaires concernés par le test 39

    II.2. Présentation des districts de santé ayant achevé le test 40

    II.3. Résultat global du test 40

    II.4. Résultats détaillés du test par district ayant achevé le test 40

    QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION GENERALE 47

    I. La conception du modèle d'accréditation 47

    II. Le test du modèle dans les districts de santé 50

    III. La méthodologie suivie 51

    IV. Limites de l'étude 53

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 54

    ANNEXES 62

    REMERCIEMENTS

    Je dédie ce travail à mon père et à ma mère dont la protection et la bénédiction tutélaire ne m'ont jamais fait défaut même de l'au delà où ils sont depuis maintenant plusieurs années.

    Tout vertueux qu'ils étaient, je suis convaincu qu'ils font partie des divins anges que le tout puissant a choisi pour être au paradis céleste.

    Paix et salut à leurs âmes.

    Je dédie également ce travail à la Côte d'Ivoire mon pays qui traverse une crise profonde depuis bientôt quatre années.

    Vu que la santé est reconnue comme facteur de paix, puisse ce modeste travail, qui s'y inscrit, contribuer à la paix dans ce pays qui m'est cher.

    Ce travail a été possible grâce :

    · Au Gouvernement de mon pays et au Ministère de la santé qui ont bien voulu l'autoriser.

    · A la Coopération technique belge et au Projet santé ivoiro belge qui ont bien voulu le financer. Mes pensées vont particulièrement à Messieurs LEGROS H., KAMARA M. et ORBAN M. et MISSIGARO, à Mesdames PEIFFER M, DAPHNEE W. et INAO M. qui ont joué un rôle déterminant dans ma prise en charge. Je voudrais par avance plaider auprès de toutes ces bonnes volontés pour une rallonge de financement qui permettrait de conduire ce travail à son terme ultime.

    · Aux professeurs PORIGNON Denis et SONDAG T. Danielle qui m'ont assuré un encadrement de haute qualité.

    · A d'autres professeurs du département de santé publique et de l'Université de Liège en particulier Monsieur ALBERT A., Madame GOSSET C., Monsieur PICHAULT F., Madame PASLEAU F. qui m'ont fourni des enseignements de qualité mais aussi des conseils pertinents.

    · A tous mes équipiers du Groupe de travail sur l'opérationnalisation des districts et du PMA (GT/DEPS) et mes collaborateurs du SASED dont la contribution a été déterminante ; je pense en particulier aux Docteurs SWENNEN Philippe, PLANCHE Patrice, LADNER Joël.

    · A tous les autres experts du Ministère de la Santé, les agents et les responsables des districts de santé qui y ont beaucoup contribué.

    · A tous ceux qui y ont toujours cru en moi et au travail que je fais au Ministère de la Santé pour améliorer le système de santé et qui m'ont toujours soutenu dans ce sens; ils sont nombreux, j'en oublie certainement et qu'ils me pardonnent, mais je pense en particulier à Dr KONÉ Mamadou, aux Prof. DIARRA-NAMA, KEITA Kader, BAKAYOKO-LY, ANDOH Joseph, LOKROU Adrien, KOFFI Marcel, KOFFI Kouamé.


    · A tous les amis et bonnes volontés en Belgique, en particulier le Docteur LAHAYE et son épouse, les épouses SWENNEN et PLANCHE, Monsieur BAZIE M. et son épouse et Monsieur BEDJI D. qui m'ont apporté aide et soutien de toute sorte.

    Pour tous, j'ai non seulement une pensée en ce jour important mais je dis un grand
    merci et je les assure de toute ma reconnaissance.

    A mon épouse Aminata et à mes enfants Souraya, Mohammad et Daoud, mes bien aimés, votre soutien moral, auquel je ne cesserai d'être reconnaissant, m'a été d'un grand réconfort pour maintenir le cap indispensable à la conduite de ce travail à bonne fin.

    Je vous demande de me pardonner de vous avoir abandonné si longtemps.

    ABREVIATIONS

    ACS : American College of Surgeons

    AFRO : Bureau de l'OMS pour la Région Afrique

    ANAES : Agence nationale de l'accréditation et de l'évaluation en santé

    ASC : Agent de santé communautaire

    BCG : Bacille de Calmet et Guérin (vaccin contre la tuberculose)

    BGE : Budget général de l'état

    CCHCA : Conseil canadien d'agrément des hôpitaux (CCAEH

    CHR : Centre hospitalier régional

    CHU : Centre hospitalier universitaire

    CMC : Commission médicale consultative

    COGES : Comité de gestion

    CPN : Consultation prénatale

    CR : Compte rendu

    CRIEM : Centre régional de l'infrastructure, de l'équipement et de la

    maintenance

    CT : Collectivité territoriale (Commune, Ville, Département, District, Région)

    CTB : Coopération technique belge

    CTPMA : Cellule technique du PMA

    CSE : Centre de statistique et d'épidémiologie du district sanitaire

    DCEIS : Direction du contrôle, de l'évaluation et de l'information sanitaire

    (devenue DIPE)

    DD : Direction départementale de la santé (ou district sanitaire)

    DE : Directeur exécutif de programme de santé (devenu DC = Directeur

    coordonnateur)

    DEPS : Direction des établissements et des professions sanitaires

    DIPE : Direction de l'information, de la planification et de l'évaluation

    (anciennement nommée DCEIS)

    DPSC : Direction de la population et de la santé communautaire

    (anciennement nommée DSC)

    DR : Direction régionale de la santé

    DS : District sanitaire

    DSC : Direction de la santé communautaire (devenue DPSC)

    DTCHep : Vaccin contre la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche et l'Hépatite

    ECD : Equipe cadre de district

    EFQM : Fondation européenne du management de la qualité pour

    l'excellence

    EPN : Etablissement public national

    ESPC : Etablissement sanitaire de premier contact (centre de santé

    primaire)

    EU : Union européenne

    FCFA : Franc CFA (Monnaie commune à la zone francophone d'Afrique

    de l'ouest : 1 euro = 656.97 FCFA)

    FAP : Femme en âge de procréation

    FNUAP : Fond des nations unies pour la population

    GAR : Grossesse à risque

    GTZ : Coopération technique allemande

    GT/DEPS : Groupe de travail de la DEPS (ou groupe de travail sur les districts

    et le PMA)

    H : heure

    Hb : Hémoglobine

    HG : Hôpital général (ou hôpital de référence de district)

    ICA : Institut de cardiologie d'Abidjan

    IDE : Infirmier diplômé d'état

    INFAS : Institut national de formation des agents de santé

    INSP : Institut national de la santé publique

    IST : infection sexuellement transmise

    JCAHO : Joint Commission on Accreditation of Health Care Organisation

    KM2 : Kilomètre carré (Km2)

    MCD : Médecin chef de district

    MEMSP : Ministère d'état, Ministère de la santé et de la population

    MEN : Ministère de l'éducation nationale

    MLS : Ministère de la lutte contre le SIDA

    MSP : Ministère de la santé publique

    MST : Maladie sexuellement transmise

    Nbre : Nombre

    NFS : Numération et formule sanguine

    ODM : Objectifs de développement sanitaire du millénaire

    OMS : Organisation mondiale de la santé

    ONG : Organisation non gouvernemental

    PAA : Plan d'action annuel

    PDS : Plan de développement sanitaire de district de santé

    PDSSI : Projet de développement de services de santé intégrés (financé par

    la banque mondiale)

    PEC : Prise en charge

    PF : Planification familiale

    PGP : Préparateur gestionnaire en pharmacie

    PIB : Produit intérieur brut

    PIPO : Planification intégrée par objectif (modèle EU)

    PMA : Paquet minimum d'activités

    PMI : Protection maternelle et infantile

    PNDS : Plan National de Développement Sanitaire

    POT : Programme d'opérationnalisation technique (géré par le SASED)

    PSP : Pharmacie de la santé

    Pubmed : Programme électronique de recherche des publications médicales

    PV : Procès verbal

    PVVIH : Personne vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine

    RETROCI : Projet de recherche sur le rétrovirus en Côte d'Ivoire (financé par

    l'USAID)

    RA : Recherche action

    RASS : Rapport sur la situation sanitaire

    RO : Recherche opérationnelle

    SACG : Service autonome de contrôle de gestion

    SAMU : Service d'aide médicale d'urgence

    SASED : Service d'appui aux services extérieurs et à la décentralisation

    SF : Sage femme (accoucheuse)

    SIDA : Syndrome d'immunodéficience acquise

    SIG : Système d'information et de gestion

    SMI : Santé maternelle et infantile

    SMIT : Service des maladies infectieuses et transmissibles

    SRO : Sel de réhydratation orale

    SRPF : Santé de la reproduction et Planification familiale

    SSP : Soins de santé de primaires

    SSSU : Service de santé scolaire et universitaire

    SSP/IB : Soins de santé de primaires et initiative de Bamako

    STPNDS : Secrétariat technique permanant du PNDS

    TQM : Total quality management (ou Management total ou gestion totale

    de la qualité)

    UFR : Unité de formation et de recherche

    UNICEF : Fond des Nations Unies pour l'enfance

    USA : Etats unies d'Amérique

    USAID : Agence de coopération et d'aide américaine

    VAM : Vaccin anti amarile

    VAR : Vaccin anti rougeoleux

    VAT : Vaccin anti tétanique

    VIH : Virus de l'immunodéficience humaine

    WHO : World health organization (ou OMS)

    ZOPP : Planification intégrée par objectif (modèle GTZ)

    PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L'ETUDE

    I. Définition du problème

    Depuis les vingt cinq dernières années, la stratégie des soins de santé de primaires (SSP) s'est affirmée comme le paradigme sanitaire dominant notamment pour les pays en voie développement (Cueto, 2005 ; Segall, 2003 ; Dujardin, 2002 ; Gobbers, 2000). Dans un éditorial au titre évocateur (the promise of primary health care) et colle à l'actualité, Cueto a qualifié cette stratégie (les SSP) d'option prometteuse pour la réalisation de l'objectif de la santé pour tous et pour les objectifs de développement sanitaire du millénaire (ODM) (Cueto, 2005 ; Segall, 2003).

    L'application des SSP a pourtant connu et continue de connaître des difficultés depuis la Déclaration d'Alma-Ata de sorte que le principal défi de la période post Alma-Ata a été de rechercher une approche pertinente de mise en oeuvre des SSP (Van Lerberghe et al, 1992 ; Dujardin, 1994 ; Grodos & Tonglet, 2002). La recherche de solution à ce défi a conduit l'OMS à initier deux rencontres décisives dont l'une à Gabaronne en 1985 et l'autre à Hararé en 1987. Ces rencontres ont conduit à dégager et à retenir l'approche de développement des soins de santé de primaires par le district de santé comme l'option la plus pertinente et adéquate pour l'opérationnalisation de cette stratégie (Monekosso, 1993 ; Dujardin, 1994 ; Segall, 2003). Dès lors, le district de santé, devenu le modèle de référence fait son chemin et occupe jusqu'à ce jour la position dominante qui est la sienne dans les politiques de santé de la plupart des pays en développement notamment d'Afrique subsaharienne (Gobbers, 2000).

    Le concept de district de santé a été encore réaffirmé plus tard à Brazzaville en 1994 puis à Hararé en 1998 à l'occasion de rencontres initiées par le Bureau Régional de l'OMS pour l'Afrique (AFRO) (WHO, 1994 ; WHO, 1998). Dédiées à la recherche de modalités concrètes d'application, un scénario de développement sanitaires en trois phases ayant pour cadre le district de santé a été adopté à la rencontre de Brazzaville (WHO, 1994).

    Ce scénario consiste :

    · en premier lieu à créer des districts de santé,

    · en deuxième lieu à définir un paquet minimum d'activités (PMA) pour l'application des SSP,

    · et en troisième lieu à définir et à mettre en oeuvre un programme d'opérationnalisation des districts de santé (POT) et du PMA.

    Ayant adopté ce scénario, la Côte d'Ivoire a mis en route un train de réformes de son système de santé commencée en 1994 par la création des districts de santé (MSP, 1994). Par la suite, elle a défini un paquet minimum d'activités (MSP, 1996) et élaboré un plan national de développement sanitaire (PNDS) (MSP, 1996) en 1996. Elle a également élaboré un programme d'opérationnalisation technique (POT) des districts de santé et du PMA depuis 1997.

    Notons qu'après plusieurs années de mise en oeuvre des districts de santé, la Côte d'Ivoire, à l'instar de ses pairs de la région africaine, reste confrontée au défi de réalisation de bonnes performances et du développement de ces entités.

    Dans la recherche de solution à ce défi, elle a choisi de s'appuyer sur l'accréditation, non pas
    en substitution des instrumentations plus classiques et habituelles telles que la planification, la
    supervision, la formation et la recherche, le monitoring et l'évaluation, les inspections et le

    contrôles, les démarches d'assurance de la qualité et les méthodes visant l'incitation et la motivation des acteurs déjà en application mais complément de celles ci.

    Ce choix a été fait en se basant non seulement sur des arguments techniques liés au contexte mais aussi sur des arguments en rapport avec ses valeurs de référence et morales.

    Sur le plan technique, notons que pour développer les districts de santé et améliorer leur performance, la Côte d'Ivoire a essayé les instrumentations classiques et habituelles sans succès.

    De plus, on note que certaines de ces méthodes ne font toujours l'unanimité selon les intervenants dans le secteur de la santé. Si nous prenons l'exemple de la planification, pendant les acteurs nationaux et certains partenaires plaident pour une planification de développement sur quatre ou cinq années suivie de planification annuelle, d'autres plaident pour une planification annuelle régulière dans les régions où ils interviennent. Si nous prenons encore l'exemple du suivi et de l'encadrement au premier échelon de soins, pendant que certains intervenants mettent l'accent sur le monitorage à l'exemple de l'UNICEF, d'autres privilégient la supervision. En somme, que ce soit la planification, la supervision et la formation, le monitoring et l'évaluation, les inspections et les contrôles, les démarches d'assurance de la qualité, les méthodes d'incitation et de motivation, elles ont toutes été appliquées soit à l'échelle nationale soit dans des districts spécifiquement soutenus par des projets de coopération au développement ayant un penchant particulier pour la promotion de l'une ou l'autre instrumentations de gestion.

    A titre d'illustration, notons par exemple que les autorités sanitaires privilégient les inspections, les contrôles, les évaluations externes et les supervisions mais sans toujours en avoir les moyens. De plus, dans le cas des inspections, contrôles, évaluations externes, ils sont mal perçus et vécus par les acteurs.

    Parmi les partenaires, l'UNICEF a toujours privilégié la formation et le monitorage dans les districts qu'il finance sans pouvoir soutenir durablement ces activités, de sorte que l'arrêt de son soutien à un district entraîne l'arrêt de ces activités.

    Les coopérations belge (CTB) et allemande (GTZ) ont toujours privilégié la planification par objectif (PIPO et ZOPP) et la supervision ainsi que les méthodes d'assurance de la qualité respectivement dans les districts de leurs zones d'intervention sans qu'il y ait non seulement une véritable appropriation mais aussi sans que les niveaux d'appui disposent de moyens pour le suivi de ces processus.

    La banque mondiale a soutenu une expérience de planification exhaustive de développement de deux districts sanitaires pilotes (Districts de Tiassalé et de Guiglo) qui n'ont pas pu être mises en oeuvre à cause de la complexité de la démarche pour les acteurs et à cause du financement.

    L'OMS a soutenu une expérience pilote de qualité dans un district (District de Divo) qui a échoué parce que les moyens du suivi n'ont pas été prévu.

    Ce n'est donc pas faute d'essayer l'une autre ou l'autre instrumentation qui est le problème, mais c'est plutôt devant les échecs enregistrés que ce pays s'est résolu à chercher des solutions complémentaires. Elle pense que devant les difficultés de mise oeuvre du district qui sont principalement liées à la faible culture du district, à l'appropriation insuffisante du concept et du processus de travail, à l'absence de leadership, de dynamique d'équipe, de communication et de coordination à différents niveaux, de formation spécifique des acteurs, etc, l'accréditation, au vu de ses potentialités, pourrait constituer une solution ce problème de performance et de développement des districts de santé.

    Sur le plan de ses valeurs et de la référence morale, la Côte d'Ivoire est consciente que l'enjeu de la réalisation des objectifs sanitaires du millénaire passe par le développement des districts de santé. L'intérêt d'adopter cette approche vient de ce que le district est reconnu comme un cadre bien approprié pour le développement des SSP qui est la principale stratégie sanitaire du pays. Par ailleurs, par l'approche district, il est possible d'organiser des soins et des services de santé sur une base intégrée, égalitaire, solidaire et équitable pour tous et en particulier pour les plus défavorisés de la société (Rawls, 1993).

    Le district de santé intègre à la fois et parfaitement une conception égalitariste et rawlsienne du service de santé s'opposant à la conception libérale dominée par la puissance du marché. Au contraire de la conception libérale, les conceptions égalitariste et rawlsienne préconisent respectivement une redistribution du service sur une base égalitaire et inégale mais avec une discrimination qui s'opère à l'avantage des plus défavorisés (Rawls, 1993).

    C'est sans aucun doute la raison principale qui fait que la plupart des pouvoirs publics, notamment en Afrique, qui ont le devoir et la responsabilité d'organiser des services publics de santé pour leur peuple, à faire de la promotion des SSP et du district de santé l'épine dorsale de leurs politiques de santé publique (Salman et al., 2000). C'est également pour la même raison que l'OMS et les organismes qui défendent le service public de santé recommandent et encouragent la mise en oeuvre de cette approche.

    La sauvegarde du service public de santé, qui offre une chance de réaliser les objectifs de santé du millénaire, constitue l'un des enjeux du choix de l'accréditation par la Côte d'Ivoire.

    Mais, ne nous leurrons pas et penser que le service public de santé ne compte que des défenseurs. Bien au contraire, Il faut savoir qu'à coté du courant d'opinion qui prône sa défense, il existe un autre courant qui plaide pour sa privatisation ou à tout le moins pour son évolution vers des systèmes qui prennent en compte les lois du marché et de la concurrence (Akin et al., 1987 ; Béjean, 1994 ; Bennett, 1997 ; Turshen, 1999 ; Segall, 2000 ; Zwi et al., 2001).

    Les tenants de ce courant d'inspiration néolibérale basent leur argumentation sur la faillite économique et financière généralisée et l'insuffisance des performances observées à l'heure actuelle au niveau des systèmes de santé dans le cadre de l'administration publique (Sicotte et al., 1999 ; Segall, 2000 ; Ridde, 2004).

    Ils se basent sur l'idée que l'administration publique, généralement engluée dans une logique de bureaucratie, avec des acteurs adossés à des logiques à la fois corporatistes et professionnelles, ne peut réaliser des performances parce qu'elle est prise au piège de sa propre logique. Laquelle logique ignore les méthodes de production et de gestion du privé qui privilégie une logique de profit et de rentabilisation du capital investi, d'équilibre producteurconsommateur et de maîtrise des coûts de production (Banque mondiale, 1994b; SchneiderBunner, 1994 ; Muschell, 1995 ; Leclet & Vilcot, 1999 ; Segall, 2000).

    A ce niveau, il y a des interrogations fondamentales d'autant plus que la santé peut difficilement devenir un bien marchand et le service public difficilement substituable au service privé à cause des buts que ce dernier poursuit (Leclet & Vilcot, 1999 ; Segall 2000). Par exemple, à qui serait vendu les consommations de soins à retombée collective importante pour la santé publique telles les campagnes de vaccination et de prévention qui ont pour objectif d'améliorer l'état général de santé publique d'une population? Ou encore que deviendraient des personnes qui ne seraient pas solvables pour la consommation des soins s'il n'existe pas de service public ? Notons à ce niveau que la notion de consommation de soins est relative et incertaine pour les simples et bonnes raisons que la maladie et les accidents sont

    imprévisibles (Leclet & Vilcot, 1999) et que par ailleurs un bien public, et donc le service public qui l'incarne, a trois caractéristiques qui sont l'impossibilité d'exclusion, l'obligation d'usage et l'absence d'effet d'encombrement (Schneider-Bunner, 1994).

    Le service public de santé, qui prend donc en compte ces valeurs fondamentales en réponse à un besoin et à une mission de solidarité, d'équité et de justice sociale, est plus apte que le service privé à assumer ce rôle que le service privé ne peut se permettre au risque de courir à la faillite. Il est également important de noter que l'organisation du service public n'est véritablement appropriée que dans le cadre de l'administration publique dont l'objectif n'est pas de faire du profit mais de permettre à toutes les entités d'une même société l'accès à des services de base de manière égalitaire et juste (Schneider-Bunner, 1994).

    La Côte d'Ivoire a choisi l'accréditation en se fondant sur les éléments techniques et les valeurs qui viennent d'être développés convaincue qu'elle fournirait la valeur ajoutée indispensable pour l'amélioration des performances et le développement des districts de santé même dans un environnement d'administration publique et de service public.

    Le problème c'est que le modèle d'accréditation dans le domaine de la santé a été essentiellement conçu pour les établissements de santé et les hôpitaux (Mathews, 2000 ; ANAES, 2004). Hors ici, il s'agit de l'appliquer aux districts de santé qui sont des sous systèmes plus complexes formés d'un réseau d'établissements de premier contact et d'un ou plusieurs hôpitaux de référence. De toute évidence, une adaptation du modèle, pour tenir compte de la spécificité et de la complexité du modèle du district de santé, apparaît nécessaire avant son application.

    L'enjeu final de ce travail, qui est en définitive d'établir une base d'évidence scientifique devant montrer que l'accréditation peut contribuer à améliorer la performance et le développement des districts de santé, ne peut se concrétiser avant l'indispensable adaptation du modèle.

    L'objectif de la présente étude, qui est la première étape du travail, est de construire une démarche ou un modèle d'accréditation pertinent et adapté au système de district de santé en Côte d'Ivoire.

    II. Référence théoriques et définition des concepts

    II.1 Le district de santé

    1. Le concept

    Le district sanitaire se définit comme un système de santé local ou un sous système de l'ensemble du système de santé. C'est le niveau le plus décentralisé ou périphérique du système de santé. C'est le centre opérationnel du système de santé au sens où c'est à là que les soins sont produits et délivrés à la population.

    Le concept a été lancé il y a environ une vingtaine d'années (WHO/AFRO, 1985 ; WHO/AFRO, 1987), c'est à dire dix ans environ après la Déclaration d'Alma-Ata (OMS/FISE, 1978).

    Historiquement, la notion a émergé progressivement de la réflexion au sujet des contraintes
    rencontrées par la mise en oeuvre de la stratégie des soins de santé primaires qui imposait de

    rompre avec la centralisation des systèmes de santé existants pour déléguer une part du pouvoir d'initiative et de la responsabilité d'action au niveau local ou de ce qui allait être défini comme le district de santé (Grodos & Tonglet, 2002).

    Dès son origine le district de santé a été pensé et construit comme un outil au service de la stratégie des soins de santé primaires et que sans référence explicite à cette stratégie, la notion de district de santé pourrait perdre son sens (Grodos & Tonglet, 2002).

    Le district de santé est un espace idéal de mise en oeuvre des SSP parce qu'il a pour socle une entité administrative au sein de laquelle tous les services (services de l'eau, d'assainissement, d'éducation, de communication, etc.) qui déploient les activités connexes des SSP sont représentés et parce que sa taille (espace, population, nombre de structures à gérer, distances à parcourir, etc.) permet une organisation rationnelle et efficience de la santé.

    Ces caractéristiques (administrative, taille) en font non seulement un point de rencontre idéal entre politiques, stratégies, normes, programmes, producteurs de soins et communauté mais elles font aussi un espace idéal pour la promotion de soins intégrés, globaux et continus (Mercenier & Van Balen, 1993).

    La notion a été développée en vue d'acquérir la meilleure maîtrise possible d'un espace sanitaire donné (Grodos & Tonglet, 2002).

    En théorie des organisations la notion de district de santé correspond à une forme d'organisation du travail appelée départementalisation par output. Laquelle organisation est basée sur le type de produit ou le service fournit par l'organisation (Pichault, 2005 ; Nizet & Pichault, 2001, p. 31). Dans le cas du district, le type de produit ou le service est constitué par les soins proposés. Il existe plusieurs modalités de cette forme d'organisation du travail et le district correspond à la modalité dite départementalisation par localisation géographique des unités de production sur une base territoriale (Nizet & Pichault, 2001). Cette modalité est généralement fortement marquée par une décentralisation, un décloisonnement, un contrôle de performance (Nizet & Pichault, 2001).

    La concept de district de santé s'impose de nos jours parce que sa pertinence pour l'application des SSP et le développement sanitaire est démontrée par de nombreux scientifiques (Unger, 1991 ; Tarimo, 1991 ; Van Lerberghe, 1992 ; Monekesso, 1993 ; Dujardin, 1994 ; Görgen , 2000 ; Segall, 2003). Certains scientifiques ont même pu montrer sa faisabilité et sa consistance dans les situations et les contextes les plus difficiles comme les crises et les urgences (Porignon, 2003), la paupérisation (Onyejiaku, 1990) et en cas de limitation des ressources pour la santé (Agyepong, 1995). Par ailleurs, il bénéficie de la reconnaissance et de la caution de l'OMS et de la plupart des organismes d'aide au financement du développement (Bodart, 2001 ; Görgen, 2000 ; Korte, 1992) dont l'influence n'est pas des moindres sur les choix de politiques de santé des pays en développement.

    2. Les caractéristiques et fonctions

    Le district est une aire de responsabilité sanitaire avec une population à charge se situant entre 50.000 et 300.000 habitants, un nombre des formations sanitaires du premier échelon ou établissements sanitaires de premier contact entre 15 et 20 et une formation sanitaire du deuxième échelon ou hôpital de référence pour les nécessités de soins plus complexes et de continuité des soins (Tarimo, 1991).

    Le district de santé a deux grandes fonctions qui sont la fonction d'administration et la fonction technique.

    Sa fonction d'administration réfère à l'autorité et à la responsabilité du district qui lui permet d'assurer la représentation des autorités centrales et l'application des politiques, stratégies et normes définies, les prises de décision et les initiatives pour la bonne marche des choses dans cet espace, la gestion technique (la planification-programmation-budgétisation, la supervision, le contrôle et l'évaluation, la coordination intra, intersectorielle et la participation communautaire, la formation continue et la recherche opérationnelle), la gestion des ressources (ressources matérielles, équipement, véhicules et autres moyens, ressources financières, des ressources humaines, des médicaments et des vaccins).

    Sa fonction technique réfère à la responsabilité du district de santé et lui permet l'organisation rationnelle de services, la production et la délivrance en permanence et en continu d'un paquet minimum d'activités (PMA) organisées en soins curatifs, préventifs et promotionnels destinés à une population à charge.

    II.2. L'accréditation

    1. Le concept

    Selon l'ANAES l'accréditation se définit comme une procédure d'évaluation externe d'un établissement de santé, effectuée par des professionnels, indépendante de l'établissement de santé et de ses organismes de tutelle, concernant l'ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques et qui vise à s'assurer que les conditions de sécurité et de qualité des soins et de prise en charge du patient sont prises en compte par l'établissement de santé (ANAES, 2004).

    Etymologiquement le mot comprend le substantif crédit qui est synonyme de valeur ou importance. L'accréditation est donc synonyme de crédit, de valeur ou d'importance accordée à une personne ou une institution. Elle signifie reconnaître à une personne ou à une institution la compétence d'effectuer des tâches définies ou d'accomplir une mission déterminée. C'est en d'autres termes habiliter une institution ou une personne à faire quelque chose. Par exemple un diplomate qui est accrédité auprès d'un gouvernement ; ce qui veut dire qu'il est habilité ou reconnu par le gouvernement qui en retour lui délivre une accréditation.

    Le concept est aussi utilisé lorsqu'un organisme de métrologie et d'évaluation est amené à habiliter un service ou le garantir auprès du client (notion de crédit). L'accréditation se joue à trois au sens où elle établit une interrelation entre un établissement de santé, un organisme accréditeur et le public utilisateur d'un service.

    Historiquement, le mouvement pour l'accréditation dans le domaine sanitaire a commencé en 1917 aux USA lorsque fut créé le collège des chirurgiens américains (American College of Surgeons ou ACS). Cet organisme a réalisé les premières accréditations d'hôpitaux à partir de 1918 jusqu'à la création en 1952 de la Joint Commission on Accreditation of Health Care Organisation (JCAHO) qui est un organisme spécialement créée pour l'accréditation des hôpitaux.

    L'intérêt pour l'accréditation s'est après étendu à d'autres types de services comme les soins ambulatoires et à d'autres domaines en dehors des ressources et les processus comme les résultats (Matthews, 2003).

    A partir des USA, le mouvement a conquis le Canada (1958) puis s'est étendu à l'Europe (la Suède, l'Angleterre, la Finlande, la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, la France, etc.), à l'Océanie (Australie, Nouvelle Zéland) et il gagne maintenant l'Amérique latine, l'Asie et l'Afrique (Afrique du Sud, Côte d'Ivoire, etc.) (St-Georges, 2000; Paccioni, 2000; Pillay et al., 2001; Matthews, 2003; Tavrow et al., 2003).

    2. Les objectifs de l'accréditation des établissements hospitaliers

    Elle sert à :

    · Apprécier la qualité et la sécurité des soins ;

    · Apprécier la capacité de l'hôpital dans l'amélioration continue des soins de qualité;

    · Impliquer les professionnels à tous les stades de la démarche qualité ;

    · Informer de façon continue le public en vue du renforcement de sa confiance dans les prestations offertes par l'hôpital (ANAES, 2004).

    3. Les avantages de l'accréditation

    L'accréditation présente de nombreux avantages. Elle provoque d'abord trois conséquences positives :

    · elle permet aux financeurs de soins (employeurs, assureurs, pouvoirs publics) qui d'y voir clair et de remplir leurs fonctions d'acheteurs avisés de soins correspondant aux besoins exacts de la population couverte,

    · elle permet aux offreurs de soins de s'autoréguler et de produire une médecine de qualité

    · et elle fait des usagers des utilisateurs plus rationnels, plus avisés, mieux armés pour faire connaître leurs préférences au sein du système de soins (Giet, 2003).

    Par ailleurs, elle a une influence positive sur l'organisation, son fonctionnement, les processus et la dynamique de travail, sur les acteurs, les relations, la communication et la dynamique d'équipe, sur la compréhension, les compétences, la culture et les valeurs (Bernard Brunhes, 1999 ; St Georges, 2000 ; Bouffioux, 2000).

    4. Les différents types d'accréditation

    Il existe une diversité des processus d'accréditation d'un pays à l'autre et en fonction du temps et dont la définition du concept ne rend pas toujours compte (Sauleau et al.,1997 ; Paccioni, 2000 ; Montagu, 2003).

    Par exemple, l'accréditation des hôpitaux espagnols, qui est obligatoire et réalisée par des inspecteurs de l'administration de la santé, apparaît plus comme une opération de contrôle de la qualité des établissements assimilable à un processus d'évaluation externe. A l'opposé, l'accréditation canadienne réalisée par une association indépendante, à la demande des établissements qui se soumettent volontairement à la procédure, n'a pas tous les caractères d'une évaluation externe (Paccioni, 2000 ; Montagu, 2003).

    5. L'impact de l'accréditation sur le public et les utilisateurs

    Malgré les tentatives d'information comme c'est le cas en Suède, en Angleterre et en Australie l'impact sur le grand public et les utilisateurs reste faible.

    6. L'accréditation et les autres instrumentations

    Le processus accréditation diffère de :

    · du monitorage qui est un processus permettant d'apprécier la production et la couverture des soins,

    · la supervision qui est un processus continu consistant à guider et former l'agent de santé,

    · l'évaluation qui est un processus consistant à juger le degré de réalisation des objectifs,

    · le contrôle qui est un processus consistant à comparer les résultats et les attentes et aboutissant à adopter des mesures correctrices,

    · la procédure d'autorisation qui permet à une structure désignée d'exercer une activité donnée,

    · l'inspection et le contrôle de conformité qui présentent des objectifs ciblés, des méthodes spécifiques et font intervenir des acteurs spécialisés,

    · l'évaluation des compétences individuelles et les procédures disciplinaires qui sont du ressort d'instances internes ou externes à l'établissement de santé,

    · la certification qui concerne des produits plutôt qu'un service

    7. Le champ de l'accréditation

    En France, l'accréditation concerne tous les établissements de santé, publics, privés et potentiellement les établissements de santé militaires.

    La procédure s'applique à des activités des établissements de santé qui participent directement et indirectement à la prise en charge du client (ex. : secteurs logistiques, techniques...). Les activités d'enseignement et de recherche n'entrent pas dans le champ de l'accréditation

    Aux USA et au Canada, elle s'applique aux établissements de soins ambulatoires .

    8. La procédure d'accréditation (ANAES, 2004)

    La procédure d'accréditation comporte huit étapes qui sont :

    · La demande d'engagement

    La procédure d'accréditation est engagée à l'initiative du directeur de l'établissement.

    · Le contrat d'accréditation

    Le contrat d'accréditation est proposé par l'organisme accréditeur.

    · L'auto évaluation

    Elle est effectuée par l'établissement qui transmet ensuite les résultats à l'organisme accréditeur.

    · La visite d'accréditation

    Elle est réalisée par une équipe d'experts visiteurs qui s'appuient sur les résultats de l'auto évaluation. Ces experts rédigent le rapport.

    · Les observations

    L'établissement formule ses observations sur le rapport communiqué par les experts.

    · L'appréciation du collège d'accréditation

    Le rapport des experts et les observations de l'établissement sur le rapport des experts sont communiqués au collège de l'accréditation de l'organisme accréditeur qui le valide après examen.

    · Le rapport d'accréditation

    Le rapport d'accréditation est transmis au directeur de l'établissement de santé ainsi qu'aux directeurs départemental et régional. Il referme les recommandations, fixe les modalités de suivi et arrête le délai au bout duquel une nouvelle procédure devra être engagée.

    · Le compte-rendu de la procédure d'accréditation

    Un compte-rendu de la procédure est transmis par l'organisme accréditeur à l'établissement. Il est consultable sur demande par le public et les professionnels de santé intéressés.

    Il est disponible auprès de la direction de chaque établissement concerné ou par numéro d'appel.

    III. Présentation du contexte

    III.1. La Côte d'Ivoire

    La Côte d'Ivoire est située en Afrique subsaharienne entre le 11ème degré de latitude nord et les 3ème et 9ème degré de longitude ouest. Elle est limitée au Nord par le Mali et le Burkina Faso, au Sud par l'Océan Atlantique (Golf de Guinée), à l'Ouest par la Guinée et le Libéria et à l'Est par le Ghana. Sa superficie est 322 463 Km2. Sa population est estimée 17.000.000 habitants en 2005 dont 26 % est constituée d'étrangers. Le pays compte une soixantaine d'ethnies mais la langue officielle est le français. Les religions qui y sont dominantes sont l'islam, le christianisme et l'animisme.

    Depuis le 19 septembre 2002, il est divisé en deux suite à une crise sociopolitique profonde. Le nord du pays est sous contrôle de la rébellion tandis que le sud est sous contrôle du gouvernement légal.

    Son économie est essentiellement agricole et repose sur le cacao dont le pays est le premier producteur mondial, le café, la banane, l'ananas, le coton, le bois, le caoutchouc. Cette économie est à ce jour marquée par une inflation à 3,1%, un déficit budgétaire à - 4,7%, un faible taux de croissance à 1,1% en 2005.

    Le pays dispose d'un bon réseau routier estimé à 60 000 kilomètres dont 6500 en bitume. Une voie ferrée relie Abidjan à Ouagadougou. Avant la crise, le pays était desservi par la plupart des grandes compagnies aériennes européennes et régionales.

    On y compte deux chaînes de télévision, deux chaînes de radio, un journal d'état et une télévision privée ainsi que de nombreuses radio étrangères et locales à vocation de proximité. Il existe aussi une multitude de journaux privés.

    Au plan politique, le pays est régi par une constitution démocratique. Il existe une cinquantaine de partis politiques dont cinq sont représentés à l'Assemblée Nationale.

    Au plan administratif, la Côte d'Ivoire compte en 2005, 19 Régions, 65 Départements, 250 Communes.

    III.2. Le système de santé

    Le système de santé ivoirien est organisé sur le modèle pyramidal à trois niveaux. En 2005, le nombre d'établissements sanitaires est estimé à 1500 d'établissements sanitaires de premier contact (ESPC), 50 hôpitaux généraux (HG) ou de référence, 15 centres hospitaliers régionaux (CHR) et 4 centres hospitaliers universitaires (CHU) et 2 instituts de soins spécialisés.

    Au plan administratif, Il compte 85 districts de santé, 15 régions sanitaires et plusieurs directions et des services centraux.

    La situation sanitaire est marquée par l'insuffisance des ressources pour la santé, une mortalité et une morbidité élevées, touchant principalement les enfants et les femmes et dues en grande partie aux maladies infectieuses et parasitaires et l'accouchement. Les principaux indicateurs du reflet de la situation sanitaire sont présentés à l'annexe n° 1.

    III.3. Les réformes du système

    Suite à l'élaboration de son Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) en 1996, la Côte d'Ivoire a lancé les grands chantiers de la réforme de son système de santé.

    L'un des plus grands chantiers de cette réforme se rapporte à la mise oeuvre des districts de santé et du paquet minimum d'activités.

    Pour ce faire, un programme d'opérationnalisation technique (POT) suivant en trois axes d'intervention a été défini en s'appuyant à la fois sur le travail de base fait par la cellule technique PMA (CTPMA), sur les conclusions de l'étude sur les dysfonctionnements des districts de santé (Diarra et al., 1995) et de la mission sur l'opérationnalisation des districts de santé (Van Balen, 1996).

    Les trois axes d'intervention du programme d'opérationnalisation du PMA et du district de santé consistaient en premier lieu à produire tous les outils conceptuels indispensables à la mise en oeuvre des districts sanitaires et du PMA, en deuxième lieu à appliquer ou implanter lesdits outils et en troisième lieu à faire le suivi et l'encadrement de l'implantation des outils et des résultats du programme d'opérationnalisation technique.

    Dans le cadre de la première intervention, plusieurs outils ont déjà été conçus dont les directives du PMA des ESPC et des hôpitaux, les algorithmes des soins (ESPC), le guide national de supervision (ECD), le guide national de référence pour l'accréditation des districts de santé, etc (MSP, 2005).

    Dans le cadre de la deuxième intervention, plusieurs activités de formation et de réorganisation des services à différents échelons des districts ont été réalisées dont des formations visant la maîtrise et l'application des directives sur le PMA et les algorithmes, les techniques de supervision, la gestion, la planification et les méthodes de santé.

    Dans le même cadre, des réorganisations de services ont été réalisées notamment la réorganisation du système référence et de contre référence et des urgences dans les districts sanitaires.

    Dans le cadre de la troisième intervention des supervisions et des évaluations ont été réalisées mais les districts sont en attente de la mise en oeuvre de l'assurance de la qualité et de l'accréditation des districts sanitaires.

    IV. Cadre d'analyse

    Les arguments pour la validation du choix de l'accréditation sont basés d'une part sur les développements précédents se rapportant aux préoccupations techniques et à celles liées aux valeurs (cf. Partie I : définition du problème), aux considérations théoriques et conceptuelles (cf. Partie I : références théoriques et concepts) et aux considérations contextuelles (cf Partie I : présentation du contexte) et d'autre part sur l'analyse et la comparaison de l'accréditation avec les autres instrumentations déjà essayées dans le même but ailleurs et en Côte d'Ivoire (cf. Partie I : définition du problème) et avec le modèle de la Fondation Européenne du Management de la Qualité pour l'Excellence en Affaire (EFQM) comme standard ou norme idéale et dont les potentialités pour l'amélioration des performances et le développement des affaires sont reconnues.

    IV.1. Arguments basés sur l'analyse des instrumentations de développement des districts de santé

    Les instrumentations concernées sont la planification opérationnelle, le suivi évaluation, la supervision, les inspections et les contrôles, la formation et la recherche, les démarches d'assurance de la qualité ou d'accompagnement ou de «coaching», les méthodes visant l'incitation et la motivation. Bien qu'il recèle de potentialités, leur apport dans l'amélioration de la performance et le développement des districts de santé en général et en Côte d'Ivoire en particulier n'est pas probant.

    1. La planification opérationnelle

    La planification a des potentialités reconnues par plusieurs auteurs (Tarimo, 1991 ; Görgen et al., 1994 ) et par l'OMS (WHO, 1994 ; OMS, 2000).

    Une expérience pilote de planification de développement de deux districts (Tiassalé et Guiglo) s'est apparentée à un exercice théorique parce que les acteurs s'y sont dévoués mais au final il n' y a pas eu les moyens véritables de sa mise oeuvre.

    2. Le suivi évaluation

    Cette instrumentation a des potentialités mais le problème c'est qu'elle a montré des limites dans le cadre de l'administration publique car on les prévoit sans s'en donner les moyens.

    En Côte d'Ivoire, l'expérience de monitorage n'a pas pu se pérenniser, faute de moyens pour les districts d'où l'UNICEF, qui a soutenu l'activité, s'est retiré.

    3. La supervision

    La supervision a des potentialités en termes de soutien, d'encadrement et de formation continue des agents (Mercenier & Van Balen, 1993). Elle a la faveur de toutes les parties prenantes. Le problème, c'est le manque de ressources pour les réaliser régulièrement comme c'est le cas en Côte d'Ivoire.

    4. la formation et la recherche

    Elles ont des potentialités mises en évidence par plusieurs scientifiques (Sabatier, 1986 ; Unger, 1991 & 1995 ; Nitiyarumphong & Mercenier 1992 ; Omaswa et al.,1997 ; Van Balen, 1996 & 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000). Le problème c'est que la mise en place nécessite des niveaux de compétences élevés et des ressources que les pays n'ont pas toujours.

    5. Les démarches d'assurance de la qualité

    Ces instrumentations comptent parmi les plus dotés de bonnes potentialités (Minvielle et al., 2000 ; Newbrander, 1997).

    Pourtant l'expérience ivoirienne à l'hôpital du district de Divo n'a pas marché. Les ressources ont fait défaut pour la mise en oeuvre, l'encadrement et le suivi du projet. D'autre part, comme il est reconnu que l'usage des démarches au sein d'une organisation dépend du stade de maturation des acteurs (Leclet & Vilcot, 1999), cela explique en partie même l'échec du projet.

    6. Les méthodes visant l'incitation et la motivation grâce à la compétition Accompagnant généralement une démarche globale d'action, elles comprennent non seulement l'accréditation mais aussi d'autres méthodes comme les contrats de performance, le concours qualité ou d'excellence, etc. Elles motivent par l'instauration d'émulation entre acteurs et de reconnaissance du mérite (label qualité ou prix d'excellence). Elles permettent également aux uns de se corriger en s'inspirant des bonnes pratiques des autres (notion de benchmarking). Que ce soit avec l'accréditation ou avec les autres méthodes, des expériences se font à travers le monde avec des succès mitigés. En Afrique, il y a eu les expériences de concours basés sur l'accréditation en Afrique du Sud (Tavrow et al., 2003 ; Pillay et al., 2001), sur le management de la qualité en Tanzanie et en Ouganda (Pillay et al., 2001 ;

    Masobe et al., 2002) et sur le monitorage en Guinée, Bénin. En Roumanie, il y a eu l'expérience de contrat de performance pour les SSP (Vladescu et al., 1993).

    La Côte d'Ivoire a fait l'essai du concours d'hôpitaux amis des bébés et les synthèses de monitorage qui s'inscrivait dans cet esprit. Elle fait actuellement une expérience de contrats de performance dans les districts situés en zone de crise avec le soutien du projet UNICEF/EU. Bien que ces expériences furent généralement rapportées comme des succès, il n'en demeure pas moins qu'elles sont interrompues, généralement faute de moyens et d'appropriation. En dehors de l'accréditation en Afrique sud (Tavrow et al., 2003 ; Pillay et al., 2001) et ailleurs, aucune évidence scientifique ne permet d'étayer les succès déclarés.

    IV.2. Arguments basés sur l'analyse du concept d'accréditation

    En dehors de considération fondées sur le contexte et les valeurs de référence, le choix de l'accréditation apparaît pertinent et crédible dans le contexte ivoirien parce que l'analyse du concept montre qu'elle recèle intrinsèquement de beaucoup de potentialités parmi lesquelles on note que :

    v' C'est une méthode de la démarche qualité,

    1' C'est une méthode qui vise la motivation,

    v' C'est méthode particulière d'évaluation qui peut à la fois servir de point de départ et d'accompagnement de toute action,

    v' C'est une méthode participative, compréhensive et inclusive,

    v' Sa démarche se complète non seulement avec celle des autres instrumentations mais qu'elle les intègre parfois,

    1' C'est une méthode exhaustive.

    On relève également qu'elle peut avoir des influences positives aussi bien sur la structure du district et son fonctionnement que sur les acteurs et les résultats ou performance du district

    (cf tableau à l'annexe n° 2).

    IV.3. Arguments comparatifs avec le modèle de la Fondation Européenne du Management de la Qualité pour l'Excellence en Affaire (EFQM, 1991)

    D'autre part, on relève l'analogie de l'accréditation avec le modèle de la Fondation Européenne du Management de la Qualité pour l'Excellence en Affaire ou EFQM. En l'analysant l'aune ou à la grille de ce modèle comme norme idéale (gold standard), on s'aperçoit qu'ils ont des caractéristiques similaires.

    En effet, le cadre conceptuel de ce modèle (EFQM) définit neuf critères à partir desquels on peut mesurer les progrès d'une organisation vers l'excellence. La mise en oeuvre de ces critères permet d'améliorer durablement les performances d'une organisation et de l'amener au développement. Ce modèle se fonde sur le prémisse qu'un leadership pour la gestion des stratégies et politiques, des ressources humaines, des ressources autres que humaines et des processus permet de produire des résultats sur les clients internes (travailleurs) et externes (utilisateurs) en termes de satisfaction et sur la société en termes d'impact pour la santé et de ce fait permet d'aboutir à l'excellence des résultats (en affaire). Le modèle est soutendu par certains concepts fondamentaux qui font référence au Management Total de la Qualité (TQM). Ainsi, on note que les comportements, les activités et les initiatives dans la mise en oeuvre du modèle se basent sur des concepts suivants :

    v' La focalisation sur le client qui va en quelque sorte déterminer sa loyauté en l'organisation.

    1' La forte implication des travailleurs qui va leur donner l'opportunité de partager les valeurs et la culture de l'organisation et permettre à travers les échanges (communication) de se former et se développer.

    v' La culture d'amélioration continue et d'innovation basée sur les idées qu'on devient meilleur et innovateur que par l'apprentissage continu basé sur la comparaison à des référence (benchmarking)

    1' L'affirmation d'un leadership, qui grâce à un mode de gestion structurée, systématique et au profit de l'ensemble des acteurs, va favoriser la culture de l'organisation, instaurer un climat de confiance réciproque entre les acteurs et in fine favoriser l'appropriation du développement de l'organisation par les acteurs et aboutir des résultats durables.

    Par ailleurs, son application se base fondamentalement sur la méthode d'auto évaluation se définissant comme une démarche de revue systématique, compréhensive et régulière portant sur les activités et les résultats d'une organisation. Une organisation qui s'auto évalue est à même de déceler ses propres aires de force et de faiblesse susceptibles être corrigées ou améliorées. Cette organisation peut ensuite établir des plans d'amélioration qu'elle met en oeuvre et suit. Le cycle est répété jusqu'à amélioration franche et durable.

    L'EFQM présente de nombreux avantages parce que :

    v' Elle se base sur des faits plutôt que sur des impressions,

    1' C'est un moyen de déterminer une conception commune de l'organisation et d'établir un large consensus des acteurs,

    v' C'est un moyen sûr d'intégrer les différentes initiatives et les concilier avec les objectifs de l'organisation,

    Elle fournit une excellence occasion de promouvoir et partager les meilleures pratiques à l'intérieur de l'organisation, avec des organisations similaires ou d'autres types d'organisation.

    V. Cadre de l'étude

    Pour mener cette étude à bonne fin, une question nous est revenue, ce d'autant plus qu'en la matière il n'existe pas d'évidence scientifique, c'est de savoir si l'accréditation est en mesure d'améliorer la performance des districts de santé et apporter leur développement ?

    Cette question principale a appelé à se poser les sous questions suivantes :

    v' Le modèle de référence d'accréditation initialement conçu pour les

    hôpitaux et unités de soins est il pertinent pour les districts de santé ?

    v' Si oui, quelle en sera la faisabilité opérationnelle à une plus grande échelle

    et quelle sera son acceptabilité dans le contexte ivoirien ?

    v' Quelles en seront les conditions de succès dans le contexte ivoirien ?

    v' Dans quelle mesure serait elle effective par rapport à l'effet d'amélioration de la performance et le développement des districts de santé ?

    La réponse à la première sous question étant essentielle pour le travail, la présente étude se donne pour objectif de répondre uniquement à cette première sous question.

    V.1. Hypothèse de l'étude

    Au vu de ce qui précède, notre proposition de recherche revient à énoncer que le modèle ou
    démarche d'accréditation est pertinent pour l'accréditation des districts de santé moyennant

    Processus de changement
    Implantation de l'instrument faisant appel
    aux acteurs ou parties prenantes : utilisateurs,
    concepteurs, autorités, population, autres
    intervenants ...)

    une adaptation.

    Il s'agit de faire en d'autres termes de faire en sorte que la conception ou l'adaptation du modèle de référence d'accréditation tienne compte du modèle de district de santé [sa structure et son organisation (ESPC, HG et ECD), son fonctionnement et ses activités (PMA, indicateurs), les acteurs et le contexte].

    V.2. Modélisation

    La conception ou adaptation du modèle d'accréditation tout comme sa mise en application constituent des changements en soi, nous envisageons la conception dans perspective de changement. Nous savons que tout changement fait nécessairement appel à trois déterminants à savoir : un projet de changement matérialisé par son contenu, un processus marqué par les acteurs et un contexte. C'est la raison pour laquelle le cadre de modélisation de cette étude fait appel au modèle de changement comme le montre le schéma ci après (Ferlie E, 2001).

    Contenu du changement
    (Projet = accréditation des districts)

    Contexte du changement (Pays, ministère, district: réforme

    en cours, crise sociopolitique, mode de gouvernance, financement, poids de la tradition ...)

    Figure 1 : Schéma du processus de changement d'après Pettigrew A (Source : Ferlie E, 2001)

    Notre proposition de modèle du processus de conception du modèle ou projet d'accréditation des districts de santé est la suivante :

    - Prise en compte du modèle de référence d'accréditation - Implication des acteurs

    (conception, test, consensus ) - Prise en compte du contexte (actions et réformes en cours, situations nouvelles p.ex :

    décentralisation, crise sociopolitique)

    Conception

    Finalisation

    Séminaire de
    Validation

    Adaptation
    du modèle de
    référence

    Test
    du modèle

    Figure 2 : Modélisation simplifiée du processus de conception du modèle d'accréditation des districts de santé

    Une version plus détaillée de cette modélisation est présentée à l'annexe n° 3. V.3. Objectifs de l'étude

    1. Objectif principal

    L'objectif de cette étude est de concevoir un modèle d'accréditation pertinent et spécifiquement adapté au modèle des districts de santé en Côte d'Ivoire.

    2. Objectifs spécifiques

    Dans ce cadre, l'étude doit spécifiquement s'attacher à :

    · mettre à jour en fonction de données théoriques et empiriques actualisées et de l'évolution du contexte et de l'environnement, un modèle d'accréditation des districts de santé conçu à l'étape empirique,

    · Tester ce modèle dans les districts,

    · proposer un modèle finalisé d'accréditation des districts de santé.

    DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE

    I. Méthodologie générale de l'étude

    Le but poursuivi, en introduisant l'accréditation dans les districts de santé, est d'améliorer la performance et le développement de ces entités sanitaires.

    Dans le cadre de cette recherche, l'objectif souci est de montrer la preuve scientifique l'effectivité de cette instrumentation de gestion par rapport aux effets potentiels attendus (cf. annexe n° 2).

    Cette perspective commandait d'adopter une démarche de recherche sur les systèmes de santé. La spécificité de cette démarche, c'est d'avoir dès le départ de la recherche une question, ensuite construire un modèle explicite et enfin énoncer une hypothèse de travail. La finalité pour le présent travail serait non seulement de montrer les preuves scientifiques indispensables de l'effectivité de l'accréditation mais de produire par ailleurs à même de nouvelles connaissances (Grodos & Mercenier, 2000).

    La démarche de recherche sur les systèmes de santé combine généralement des méthodes et techniques à la fois qualitatives et quantitatives pour arriver à ses fins.

    C'est la raison pour laquelle la présente étude, qui s'inscrit dans une démarche de recherche sur les systèmes de santé et qui se place par ailleurs dans une perspective constructiviste et interactionniste (Fulop, 2001 ; Mintzberg, 1979 cité par Nizet & Pichault, 2001, pp.98-100), utilise essentiellement les méthodes qualitatives avec une petite part d'approche quantitative.

    7
    Analytic evaluation
    (of action results)

    6
    Operational
    evaluation
    (of action process)

    1
    Situation analysis

    f f

    c

    b

    a

    e

    a'

    5

    Translation of
    decision into action

    (instructions)

    4
    Empirical decision
    (dynamic hypothesis)

    2
    Reference
    conceptual model

    e

    d

    3
    Pre-existing knowledge
    and past experience

    e

    d'

    Figure 3 : Schéma de la base méthodologique de l'évaluation scientifique d'après Nitayarumphong et Mercenier (source : Grodos & Mercenier, 2000, p. 55)

    La démarche générale suivie est proche de l'évaluation scientifique ou réaliste dont la base
    méthodologique dans le domaine de la santé est décrite par Nitayarumphong et Mercenier

    (Grodos & Mercenier, 2000, p. 55). Cette base méthodologique est mise en évidence par la figure ci dessus (Figure 3).

    Dans cette étude nous avons suivi un cheminement qui a consisté à :

    · des analyses (d'un modèle de référence puis d'un modèle conçu de l'étape empirique, théories, expériences, contexte sanitaire, environnement général)

    · l'adaptation de modèles,

    · le test de modèles adaptés,

    · la recherche de consensus et validation de modèles,

    · l'ajustement et proposition d'un modèle finalisé.

    Les méthodes utilisées sont, pour la partie qualitative des analyses documentaires, des avis et analyses d'experts, recherche de consensus avec les acteurs (séminaire), une partie du test sur le terrain (discussion, demande d'avis, restitution, synthèse, etc.) et pour la partie quantitative le test du modèle (observation, recueil de données, analyses, synthèse et interprétation).

    II. La conception du modèle d'accréditation

    Elle s'est faite en deux étapes dont la première est appelée `'étape de conception empirique» et la deuxième est dite `'étape de valorisation scientifique».

    II.1. Etape de conception empirique du modèle d'accréditation

    Cette étape a été marquée par deux phases dont la phase dite d'achèvement du modèle en laboratoire et la phase d'ajustement.

    La phase d'achèvement en laboratoire a consisté à :

    · Sélectionner les activités traceuses et à définir les critères d'accréditation des districts de santé,

    · construire les indicateurs, leurs normes ou seuils et les cotes de pondération

    · élaborer le formulaire de recueil, de compilation et de synthèse des données,

    · élaborer les instructions pour le recueil, la compilation et la synthèse des données

    · construire le modèle d'exploitation des données et de qualification ou l'accréditation des districts sanitaires,

    · élaborer les instructions pour l'exploitation des données et la qualification.

    La phase d'ajustement a consisté à :

    · tester l'opérationnalité du modèle dans les districts,

    · rechercher le consensus des acteurs nationaux sur le modèle

    · ajuster le modèle grâce aux données du test et du séminaire de consensus et proposer un guide national de référence pour l'accréditation des districts de santé.

    1. La phase d'achèvement en laboratoire

    Le travail s'est effectué grâce au concours d'un noyau d'experts composé d'environ dix (10) personnes. Ce noyau était principalement composé d'experts provenant de services centraux et périphériques du Ministère en charge de la santé1 et d'agences de coopération au développement2. Ce groupe a élaboré une méthodologie et un plan de travail assorti de chronogramme à partir duquel, il est établi chaque semaine un programme de réunions de

    1 DEPS, DIPE-SIG, INSP, DR d'Abidjan et DS d'Abidjan

    2 Assistants techniques de la GTZ, de la CTB, de la Coopération française, de l'UNICEF, de l'OMS, de la BM-PDSSI

    travail. Ce noyau a recensé et collecté toute la documentation (travaux et livres de référence, rapports et supports nationaux sur le PMA et les districts de santé3 essentielle et utile à son travail. Cette documentation a été rigoureusement exploitée pour la construction du modèle d'accréditation. Au cours du travail en laboratoire, des acteurs de terrain ont été régulièrement sollicités et consultés pour des avis et même associés aux séances de travail.

    a. Méthode de définition des activités traceuses, des critères, normes et indicateurs d'accréditation (référentiels)

    En se basant sur l'activité et la structure des districts de santé, le groupe a défini les trois domaines et les trois échelons qui devaient être concernés par l'accréditation. Pour les domaines : les ressources, le PMA et es indicateurs essentiels de résultats et de couverture ont été retenus tandis que pour les échelons : les ESPC, les hôpitaux et les équipes cadres ont été retenus. Par ailleurs, les experts ont défini les activités traceuses comme étant celles qui sont jugées essentielles pour décrire chaque domaine (ressources, PMA, résultats ou indicateurs). A partir des activités traceuses, ils ont défini les critères d'accréditation des districts qui sont des caractéristiques mesurables de l'activité traceuse et considérés comme significatifs entre d'autres caractéristiques pour la quantifier.

    b. Méthode de construction des indicateurs

    Un indicateur a été construit pour chaque critère. La construction a consisté à définir pour l'indicateur un numérateur et un dénominateur lorsqu'il devait être exprimé sous forme de taux ou ratio, par exemple : le nombre d'accouchements avec partogramme rempli sur le nombre d'accouchements effectués dans l'établissement ou le nombre d'habitants par médecin. Lorsque celui devait être exprimé sous forme quantitative simple ou sous forme qualitative, la construction de l'indicateur a consisté à définir l'expression convenable, par exemple : le nombre d'IDE ou par exemple : `'existe t-il des motos fonctionnelles ?»

    L'esprit qui a prévalu pour la définition des critères et la construction des indicateurs consistait à faire en sorte que le recueil de données se base principalement sur l'exploitation des données du système d'information sanitaire de routine (SIG) pour éviter aux agents une charge importante de travail supplémentaire lors des auto évaluations.

    c. Méthode de construction des normes

    Pour chaque critère et son indicateur, une norme ou seuil a été fixée en se basant soit sur les objectifs (indicateurs) du Plan National de Développement Sanitaire soit sur d'autres documents de référence en matière de normes sanitaires provenant du système de santé, d'agences internationales (OMS, UNICEF, FNUAP), d'universités et instituts et de livres et publications scientifiques. Le travail des experts a consisté à faire des recoupements et des comparaisons qui ont permis de fixer des seuils raisonnables et acceptables de normes pour les indicateurs (cf. colonne 5 du formulaire).

    L'esprit du travail des experts était de fixer des normes qui ne s'éloignent pas trop de la réalité de sorte à être totalement hors de portée des services ou qui sont trop faibles de sorte à être atteintes sans effort à fournir par les services.

    3 Arrêtés sur PMA & DS, PNDS, Rapports d'enquête sur le fonctionnement des DS & de mission sur le DS, supports SIG, Indicateurs du PNDS

    d. Méthode de construction des coefficients de pondération

    Pour chaque critère, les experts ont attribué un coefficient de pondération. La pondération a été décidé grâce à une technique quantitative. Sur la base de son expérience et en fonction de l'importance chaque expert accorde à un critère au sein du paquet minimum d'activités, il attribue une pondération qu'il choisit sur une échelle de 1 à 6. La pondération définitive du critère est établie en calculant la moyenne arithmétique des pondérations proposées par chaque expert pour le critère concerné, soit somme des pondérations divisées par le nombre d'experts. Cet exercice a été fait pour chaque critère (cf. colonne 7 du formulaire).

    e. Méthode de construction du système de recueil des données

    · Les supports

    Les experts ont élaboré un formulaire (cf. Tableau 2 et annexes 4a, 4b, 4c) et un plan de recueil des données (annexes 6a, 6b, 6c). Un expert a été commis pour des propositions qui ont été discutées, amendées et validées par le groupe.

    · La méthode de recueil

    Les experts ont décidé que chaque critère devait être l'objet d'observation sur le terrain en s'aidant du plan de recueil élaboré. Si un critère est satisfait après observation, on lui attribue la valeur `'1» et dans le cas contraire, on lui attribue la valeur `'0»

    f. Méthode de construction du modèle d'exploitation des données (compilation et synthèse)

    · La compilation

    Les experts ont décidé qu'il faut d'abord établir le score de chaque critère avant d'établir les scores globaux absolu et relatif du service (ESPC, Hôpital, ECD). Le score du critère est établi par la multiplication de la valeur (1 ou 0) par le coefficient de pondération du critère. Quant au score global absolu du service, il est obtenu par l'addition des scores des critères. Et le score global relatif est établi en rapportant le score global absolu du service au score global de référence représenté par la somme des coefficients de pondération.

    · La synthèse

    Les experts ont défini des critères de synthèse (cf. formulaire de synthèse à l'annexe 5) qui sont des critères spécialement choisis pour déterminer le niveau de qualification des districts de santé. Parmi ces critères figurent les scores globaux relatifs des services pour lesquels les experts ont établis des niveaux de score d'opérationnalité et de performance des services du district (ESPC, Hôpital, ECD) par rapport à l'exécution du PMA. L'ensemble des scores est renseigné suivant un plan et des instructions établis par les experts. Ils ont également élaboré un formulaire spécial pour la synthèse à l'échelle d'un district de santé (cf. formulaire de synthèse à l'annexe 5).

    Les scores d'opérationnalité et de performance des service du district (ESPC, Hôpital, ECD) par à l'exécution du PMA ont été défini suivant la même technique que celle qui a permis de définir les coefficients de pondération. Chaque expert a proposé un seuil d'opérationnalité et performance selon son expérience et un consensus a été fait soit sur une moyenne décidée au jugée soit sur une moyenne arithmétique calculée (cf. formulaire de synthèse en annexe 5).

    g. Méthode de construction du modèle de qualification

    Les experts ont basé la qualification d'un district sur l'interprétation des données de la fiche de synthèse déjà renseignée. Ils ont bâti un modèle se basant sur un nombre défini de critères à satisfaire et quatre niveaux possibles de qualification.

    L'esprit qui a prévalu ayant été de permettre aux acteurs du district et aux autorités, qui le
    pourvoie en ressources, de situer le niveau de développement et la performance du district de

    santé, d'en savoir les points forts et surtout les points de faiblesse pour pouvoir y remédier, les experts ont défini les quatre niveaux suivants (cf. annexe 10) :

    1' Le niveau zéro (0) correspondant à un district qui est non opérationnel 1' Le niveau un (1) correspondant à un district qui est opérationnel,

    1' Le niveau deux (2) correspondant à un district qui est performant,

    1' Le niveau quatre (4) correspondant à un district qui est capable d'appuyer d'autres districts.

    Suivant le nombre de critères de synthèse non satisfaits, l'interprétation suivante a été retenue par les experts :

    ? un district est au niveau zéro ou non opérationnel, s'il n'a pas satisfaits à plus de deux critères,

    ? un district est au niveau un ou opérationnel, s'il n'a pas satisfaits à plus de moins de trois critères,

    ? un district est au niveau deux ou performant, s'il est d'abord opérationnel et qu'en plus pour les trois scores de PMA (ESPC, Hôpital, ECD), il atteint les seuils de performance précédemment définis.

    ? un district est au niveau trois ou d'appui, s'il est d'abord opérationnel et performant et qu'en plus, il est satisfait aux critères d'appui à d'autres districts précédemment définis.

    h. Méthode d'élaboration des supports de mise en oeuvre de l'accréditation

    Ces supports sont constitués :

    v' du formulaire de recueil et de compilation (annexe n° 4a, 4b, 4c),

    v' du formulaire de synthèse des données (annexe n° 5),

    v' du plan de recueil des données (annexe n° 6a, 6b, 6c),

    v' les règles et instructions pour la compilation et la synthèse des données (annexe n° 7a, 7b, 7c),

    v' les règles et instructions pour la synthèse (annexe n° 8)

    v' les règles et instructions pour la qualification.

    Les différents supports ont été proposés à l'initiative d'experts commis ou volontaires. Les propositions ont été ensuite discutées, amendées et validées en réunions de travail par l'ensemble des experts.

    2. Ajustement du modèle grâce au test de l'opérationnalité et au séminaire de validation

    a. Le test de l'opérationnalité

    Les experts ont identifié quatre districts devant servir de terrain pour le test. Pour le choix des districts, le premier critère était d'abord la volonté de jouer le jeu. Ensuite, à partir de la liste restreinte obtenue, il y a eu une discrimination selon d'autres critères : par exemple les appuis reçus par le district en dehors de l'allocation de l'Etat, soit l'appui d'un projet de coopération ou d'une ONG.

    Les experts ont rédigé un protocole de test (cf. annexe n° 9) qui a été diffusé auprès des districts concernés et mobilisé les ressources. Ensuite les formulaires d'auto évaluation ont été envoyés. Un délai de quinze (15) jours a été fixé pour achever l'auto évaluation et transmettre les formulaires aux experts pour préparer et mettre en oeuvre évaluation externe ou visite de terrain.

    La visite de terrain (évaluation externe) a été effectuée par une équipe de deux experts
    accompagnés par le médecin chef et son chargé d'information sanitaire. Cette visite a pris

    deux jours par district. Elle a consisté à visiter des établissements choisis sur la base des données de l'auto évaluation pour certains et de hasard pour d'autres. Une restitution et une synthèse a été organisée à la fin de la visite au district pour tirer les enseignements de la démarche et recueillir les suggestions des acteurs du district pour l'ajustement du modèle.

    Une autre motivation des réunions de synthèse, et qui n'était pas la principale à l'étape du test, était de tirer les enseignements pour l'amélioration des résultats des districts.

    b. Le séminaire de consensus et de validation

    Un protocole (cf. annexe n° 10) élaboré par les experts précise les modalités de déroulement du séminaire de validation et de consensus. L'objectif du séminaire était d'obtenir un consensus élargi à d'autres experts et acteurs nationaux et externes tout en procédant aux ajustements nécessaires sur le modèle. Le séminaire comportait quatre temps dont le premier a été consacré à la présentation et aux clarifications sur le modèle, sa démarche et ses différents supports ; le second temps a été consacrée aux corrections par des commissions techniques constituées; le troisième temps a été consacré à la validation des corrections proposées par les commissions techniques lors des restitutions en séance plénière ; le dernier temps a été consacré à la synthèse générale.

    c. Finalisation du modèle

    Elle a été réalisée en deux temps. Après le séminaire, d'abord deux réunions de travail des experts ont été organisées pour tirer les enseignements du test et du séminaire et intégrer l'ensemble des corrections et adaptations proposées par les acteurs des districts et en séminaire. Ensuite, les experts ont rédigé une première version du guide national d'accréditation des districts de santé.

    Les corrections et adaptations ont concerné tous les aspects du modèle que ce soit les critères, les indicateurs, les normes, les coefficients de pondération, les plans, règles et instructions de travail, les formulaires, etc.

    II.2. Etape de valorisation scientifique

    Elle a consisté à :

    · faire des ajustements du modèle d'accréditation conçu lors de l'étape précédente en tenant compte des données théoriques et empiriques actuels et de l'évolution du contexte ivoirien (système de santé, environnement général),

    · tester l'opérationnalité du modèle nouvellement ajusté dans les districts,

    · finaliser le modèle.

    1. Méthode d'ajustement du modèle

    Elle a été basée sur des apports théoriques et empiriques d'une part et d'autre sur les apports liés à l'évolution de la situation et du contexte ivoirien. L'ajustement s'est fait grâce à l'exploitation d'une part de la littérature sur la théorie et les expériences rapportées sur le sujet et les concepts concernés, d'autre part des documents nationaux signant des évolutions du contexte. Les références (publications, livres et rapports) ont été obtenues par des techniques de recherche documentaire électronique (Pubmed et Google) et classique (Bibliothèque, encadreurs et enseignants, archives nationales).

    2. Le test de l'opérationnalité du modèle

    Il a été fait suivant le même schéma et les mêmes principes qu'à l'étape précédente (cf. annexe 9). Mais pour tenir compte du nouveau contexte, un district situé en zone de crise ou contrôlée par la rébellion (le nord), et deux districts urbains ont été sélectionnés parmi les districts présélectionnés qui accepter de jouer le jeu.

    3. Ajustement final du modèle

    Il s'est fait suivant le même principe qu'à l'étape précédente, avec une phase d'ajustement du modèle et de révision de la première version du guide national d'accréditation.

    TROISIEME PARTIE : RESULTATS

    I. Présentation du produit final de la conception du modèle d'accréditation

    Ce produit final est la résultante de différents ajustements du modèle depuis l'étape empirique de conception jusqu'à l'étape valorisation scientifique (annexes 4a, 4b, 4c, 5, 6a, 6b, 6c, 7a, ,7b, 7c, 8).

    I.1. Présentation des critères et indicateurs

    On dénombre au total de 103 critères dont 27 se rapportent à l'ESPC, 34 à l'hôpital général et 42 à l'équipe cadre de district (cf. annexes 4a, 4b, 4c, 5, 6a, 6b, 6c, 7a, ,7b, 7c, 8).

    Au niveau de chaque échelon (ESPC, Hôpital général, ECD) les critères sont présentés en critères trois sections à savoir les critères de ressources, de PMA et d'indicateurs sanitaires (cf. annexes 4a, 4b, 4c à la colonne 2 ou << critères/indicateurs >>).

    Parmi les critères, certains sont qualitatifs à l'image des critères << moto(s) fonctionnelle(s) >> et << existence de bloc opératoire équipé >> (annexe n° 4a, 4b).

    D'autres sont quantitatifs mais de type nombre absolu à l'image des critères << nombre de mois avec au moins 4 séances de vaccination >> et << nombre d'IDE >> (annexe n° 4a).

    D'autres encore sont quantitatifs mais de type taux à l'image des critères << ressources propres réalisées/ ressources propres budgétisées >> et << proportion de personnel paramédical prescripteur formé à l'utilisation des algorithmes>> (annexe n° 4a) ou de type ratio à l'image des critères << ratio lits/population >> et << ratio ESPC/population >> (annexe n° 4c)

    I.2. Présentation des normes des critères ou valeurs seuils

    Il y en a autant qu'il y a de critères, soit 103 (cf. annexes 4a, 4b, 4c à la colonne 3 ou normes sur les tableaux). Quand elles se rapportent à des critères qualitatifs, elles sont exprimées par << oui>> à l'image des critères << moto(s) fonctionnelle(s) >> et << existence de bloc opératoire équipé >> dont les normes sont <<oui >> (annexe n° 4a, 4b). Mais quand elles se rapportent à des critères quantitatifs, elles sont exprimées soit en pourcentage (%) pour les taux à l'image des critères << ressources propres réalisées/ ressources propres budgétisées >> et << proportion de personnel paramédical prescripteur formé à l'utilisation des algorithmes >> dont les normes sont respectivement << = 50% >> et << =75% >> (annexe n° 4a), soit en fourchette de valeurs absolues ou en simple valeur absolue à l'image du critère << population du district >> dont la norme est de << 100 000 à 300 0000 >> ou du critère << nombre de SF>> à l'ESPC dont la norme est fixée à << = 1 >> , soit en expression ratio à l'image des critères << ratio lits/population >> et << ratio ESPC/population >> dont les normes sont respectivement de << 1lit/ 3000 >> et de << 1ESPC/ 10 000) pour une densité de population < 20/km2 (annexe n° 4c).

    I.3. Présentation des coefficients de pondération des critères

    Il y en a également 103 (cf. annexes n° 4a, 4b, 4c à la colonne 6 ou coefficients sur les tableaux). Si on prend l'exemple des neuf critères suivants : << moto(s) fonctionnelle(s) >>, << existence de bloc opératoire équipé >>, << Ratio admission/ Population >> , << ressources propres réalisées/ ressources propres budgétisées >>, << proportion de personnel paramédical prescripteur formé à l'utilisation des algorithmes >>, << population du district >>, << nombre de Sage Femme>> à l'ESPC, << ratio lits/population >>, << ratio ESPC/population >> et << nombre de

    recherches opérationnelle (RO) et d'action (RA) réalisées et documentées >> les coefficients de pondération sont (cf tableau n° 1 ) :

    Tableau n° 1 : quelques exemples de coefficients de pondération

    Critères

    Localisation

    Coefficients

    de pondération

    Moto(s) fonctionnelle(s)

    Tableau de l'annexe n° 4a

    X 5

    Nombre de SF (sages-femmes)

    Tableau de l'annexe n° 4a

    X 6

    Ressources propres réalisées/

    Ressources propres budgétisées

    Tableau de l'annexe n° 4a

    X 4

    Proportion de personnel paramédical prescripteur formé à l'utilisation des algorithmes

    Tableau de l'annexe n° 4a

    X 4

    Existence de bloc opératoire équipé

    Tableau de l'annexe n° 4b

    X 6

    Ratio admission/ Population

    Tableau de l'annexe n° 4b

    X 6

    Population du district

    Tableau de l'annexe n° 4c

    X 5

    Ratio lits/ Population

    Tableau de l'annexe n° 4c

    X 5

    Ratio ESPC/ Population

    Tableau de l'annexe n° 4c

    X 6

    Nombre de recherches opérationnelle (RO) et d'action (RA) réalisées et documentées

    Tableau de l'annexe n° 4c

    X 3

     

    I.4. Présentation du prototype du formulaire de recueil et de compilation des données

    Ce prototype est un tableau à sept colonnes qui est présenté dans le tableau n° 3. Dans les colonnes sont mentionnées de gauche à droite et dans l'ordre les activités traceuses, les critères ou indicateurs, les normes, les valeurs de l'établissement, les valeurs d'opérationnalité, les coefficients et les résultats.

    Les activités traceuses sont des activités jugées essentielles pour décrire chaque domaine (ressources, PMA, résultats ou indicateurs) d'activités de l'établissement.

    Les critères ou indicateurs sont caractéristiques mesurables de l'activité traceuse et considérés comme significatifs entre d'autres caractéristiques pour la quantifier l'activité traceuse.

    Les normes sont des valeurs idéales ou seuils des critères visées par l'établissement.

    Les valeurs de l'établissement sont des valeurs des critères réellement réalisées par l'établissement au moment de l'évaluation.

    Les valeurs d'opérationnalité sont des appréciations des évaluateurs sur le niveau de satisfaction de chaque critère après comparaison de la valeur de l'établissement à la norme. Pour cette appréciation qui est dichotomique, l'évaluateur attribue la valeur « 1 >> si le critère satisfait et « 0 >> si le critère n'est pas satisfait.

    Le coefficient de pondération est une cote choisie sur une échelle de 1 à 6 pour situer le poids du critère dans les activités du district.

    Les résultats sont des valeurs de chaque critère obtenues après pondération ou multiplication de la valeur d'opérationnalité avec le coefficient de pondération.

    Bien que le prototype du formulaire soit générique (cf. tableau n° 2), un modèle de formulaire propre à chaque échelon du district de santé (ESPC, Hôpital, ECD) est établi. Ils se distinguent grâce aux critères spécifiques à chaque l'échelon qui y sont mentionnés. Ces trois types de formulaire sont présentés dans les tableaux en annexes n° 4a, 4b, 4c.

    Tableau n° 2 : Prototype du formulaire de recueil et de compilation des données

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE (INDICATEURS)

    NORME

    VALEUR DE

    L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OPE.

    COEFFICIEN TS

    RESULTATS

    RESSOURCES

    Matérielles

    - Moto(s) fonctionnelle(s) - Réfrigérateur(s)

    Oui
    Oui

     
     

    X 5
    X 5

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    PMA

    Soins préventifs

    · CPN

    · Planning familial

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de CPN

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant au moins 3 méthodes modernes

    =11 mois 90%

     
     

    X 5
    X 4

     
     

    INDICATEURS SANITAIRES

    Soins curatifs

    - Taux d'utilisation des soins curatifs dans les ESPC

    30%

     
     

    Performant

     

    I.5. Présentation de la méthode de recueil et de compilation des données

    Le recueil et la compilation se font a l'échelle d'un établissement objet d'évaluation. Il existe par ailleurs un plan et des instructions pour ces opérations qui sont présentés dans les annexes n° 6a, 6b, 6c et 7a, 7b, 7c. Mais notons cependant que ces instructions sont au nombre de cent trois (103). Vingt sept (27) se rapportent aux critères des ESPC qui sont codés E1 a E27. Trente quatre (34) se rapportent aux critères des hôpitaux qui codés H1 a H34 et quarante deux (42) se rapportent aux critères des ECD qui sont codés D1 a D42. Les codes E, H et D sont attribués en référence respectivement a ESPC pour E, a l'hôpital pour H et a l'ECD ou District pour D.

    1. La méthode de recueil des données

    A partir des sources indiquées dans le plan et les instructions établies pour le recueil, l'évaluateur fait son observation au niveau de l'établissement relativement chaque critère. Ce qui lui permet d'établir la valeur d'établissement pour chaque critère pris individuellement.

    2. La méthode de compilation des données

    Une fois que le recueil est terminé pour l'établissement, l'évaluateur attribue la valeur d'opérationnalité pour chaque critère en comparant la valeur observée du critère a la norme. Si la valeur observée atteint la norme, il juge le critère satisfaisant et lui attribue la valeur << 1 >>. Si la valeur observée n'atteint pas la norme, il juge le critère non satisfaisant et lui attribue la valeur << 0 >>.

    Dans un deuxième temps, l'évaluateur applique la pondération a la valeur d'opérationnalité de chaque critère par simple multiplication pour obtenir le résultat du critère. Et si la valeur d'opérationnalité du critère qui est << 1 >>, le résultat du critère équivaut au coefficient pondération mais si la valeur d'opérationnalité du critère est << 0 >> le résultat du critère nul. L'évaluateur reporte les résultats des critères a la colonne sept (7) du formulaire ou colonne << résultat >>.

    Dans un troisième temps, l'évaluateur fait une addition des résultats individuels des critères pour obtenir le résultat global de l'établissement. Ce résultat global équivaut a la valeur observée du niveau d'exécution du PMA dans l'établissement. qui est rapportée ou comparée a une valeur idéale représentée par la sommation des coefficients de pondération. Cette valeur idéale équivaut a 100 pour les ESPC, a 140 pour les Hôpitaux et a 164 pour les ECD (cf annexe n° 4a, 4b, 4c).

    I.6. Présentation de la méthode de synthèse des données

    La synthèse se fait a l'échelle du district. Il s'agit d'exploiter les résultats globaux de l'ensemble des unités du district (ESPC, Hôpitaux, ECD) pour aboutir a qualifier le district concerné c'est a dire a apprécier le niveau de performance et développement. Des critères spécifiques de synthèse avec leurs normes ont été sélectionnés a cette fin. Ils sont au nombre de vingt (20) dont dix (10) sont codés O1 a O10, sept (7) codés P1 a P7 et trois (3) codés A1a A3, en référence respectivement a opérationnalité pour les critères codés O, a performant pour les critères codés P et a appui pour les critères codés A. Ces critères et leurs normes sont portés sur un formulaire spécifique de synthèse qui est présenté a l'annexe n° 5. Un prototype du formulaire qui comporte cinq colonnes est présenté dans le tableau n° 3.

    Tableau n° 3 : Prototype du formulaire de synthèse

    Code

    Critère

    Seuil

    Résultat district

    Source

    O2

    Bureau de district

    Présent et correct

     

    Autoéval. ECD

    O7

    Permanence de chirurgie

    d'urgence à l'hôpital

    Césariennes/accouchements prévus

     

    Autoéval HG

    O8

    ESPC : Ressources et PMA

    Moyenne > 45/100, perf > 55/100

     

    Autoéval ESPC

    P1

    Taux d'utilisation ESPC

    0.25

     

    Autoéval. ECD

    A3

    Capacités d'accueil

    D'accord et capables d'organiser des stages de formation

     

    Visite de terrain

    Mais notons que des normes spécifiques des critères de synthèse ont été définies pour déterminer le niveau d'exécution du PMA dans les trois échelons (ESPC, Hôpital, ECD) du district (O8, O9, O10) et pour l'ensemble des critères de synthèse se rapportant aux indicateurs sanitaires (P1 à P7). Pour O8, O9 et O10, deux catégories de seuils ont été définis ; ce sont les seuils d'opérationnalité pour l'exécution du PMA qui sont respectivement de 45/ 100 pour O8, 55/140 pour O9 et 85/164 pour O10 et les seuils de performance pour l'exécution du PMA qui sont respectivement de 55/ 100 pour O8, 85/140 pour O9 et 120/164 pour O10. Pour ce qui concerne le critère de synthèse des indicateurs (bloc P1 à P7) qui est une cote, le seuil d'opérationnalité est de 6 sur 7 au minimum (cf. annexe n° 8) tandis que le seuil de performance doit est lié au progrès accompli par le district c'est à dire que le résultat doit être toujours supérieure celui de l'évaluation précédente (cf. annexe n° 8).

    Par ailleurs, il existe des règles et instructions précises pour les opérations de synthèse. Celles ci sont présentées en annexe n° 10. Parmi les instructions, il y a des règles pour des opérations ou calculs de base à effectuer qui permettent de résumer certains critères de synthèse comme les critères O6, O8, O9 et le bloc de critères P1 à P7 et des instructions pour renseigner les critères et remplir le formulaire. Par rapport à O6, elles permettent de déterminer le nombre idéal d'ESPC du district. Par rapport à O8, O9, O10, elles permettent de déterminer les scores moyens d'exécution de PMA sur l'ensemble des ESPC (O8) et des hôpitaux (O9) s'il y a plus d'un hôpital pour un district. Par rapport au bloc P1 à P7, elles permettent de calculer une cote sur 7 qui devient en soit un critère d'appréciation du district.

    Lorsque les opérations de base sont achevées, l'évaluateur achève la synthèse par le remplissage du formulaire de synthèse en s'aidant et en se guidant grâce aux instructions de synthèse. Et une fois que la synthèse est terminée, l'évaluateur peut déterminer le niveau de qualification du district en se basant sur les règles et instructions pour la qualification.

    I.7. Présentation de la procédure de qualification des districts

    La qualification se base sur l'interprétation des données de synthèse.

    Quatre niveaux de qualification ont été définis pour qualifier les districts, et ce sont :

    · le district non opérationnel ou de niveau zéro,

    · le district opérationnel ou de niveau un,

    · le district performant ou de niveau deux,

    · le district d'appui ou de niveau trois,

    Des règles et instructions ont été établies pour la qualification. Elles facilitent l'exploitation des renseignements du formulaire de synthèse en vue de la qualification du district. Ces règles et instructions sont les suivantes :

    Le district non opérationnel

    Plus de deux critères parmi les douze (12) critères de synthèse, c'est à dire les critères O1 à O10 et la cote synthétique du bloc P1-P7 ne sont pas satisfaits.

    Le district opérationnel

    Seulement deux ou moins de trois critères parmi les douze ne sont pas satisfaits.

    Le district performant

    Le district est déjà qualifié opérationnel mais en plus O8, O9, O10 et la cote synthétique du bloc P1-P7, il doit satisfaire aux critères de performance soit 65/ 100 pour O8, 85/134 pour O9, 100/164 pour O10 et plus de 6 pour la cote synthétique P1-P7 ; ce qui revient à améliorer les couvertures d'une année à l'autre.

    Le district d'appui

    Le district est déjà qualifié performant mais en plus, il doit avoir des ressources et réaliser des activités de recherches scientifiques et pédagogiques que les experts visiteurs devront constater par eux même plus tard sur le terrain.

    I.8. Présentation de la procédure de classification ou accréditation des districts de santé

    Pour la classification, il suffit de mentionner dans une des quatre catégories du prototype du formulaire ci dessous (Tableau n° 4) chaque district de santé selon son niveau de qualification. Cette classification permet de distinguer les districts et de leur attribuer de label de qualité équivalent à son niveau de qualification.

    Tableau n° 4 : Prototype du formulaire de classification des districts de santé

    Districts
    non opérationnels

    Districts
    opérationnels

    Districts
    performants

    Districts d'appui

    Abengourou

    Bassam

    Agnibilékro

     

    Abidjan nord

     
     
     

    Abidjan sud 3

     
     
     

    Boundiali

     
     
     
     

    Cette classification va servir par ailleurs de tableau de bord à travers lequel les districts seront suivis et améliorer. Le tableau de bord permet de savoir à quels districts et à quels volets de ces districts une priorité doit être accordée. La classification étant complétée par un rapport détaillé de la situation de chaque district ; celui ci relève les forces mais surtout les faiblesses des districts qui valent immédiatement des priorités et des diligences à traduire impérativement en activités dans un plan d'action d'amélioration.

    La particularité du rapport est d'adresser des recommandations non seulement aux acteurs directs des districts mais aussi à tous les intervenants et à tous les niveaux du système de santé pour interpeller chacun sur sa responsabilité par rapport aux problèmes que rencontrent les districts.

    I.9. La procédure d'accréditation et ses particularités en Côte d'Ivoire

    La procédure d'accréditation des établissements hospitaliers de laquelle nous nous sommes inspirés pour construire le modèle ivoirien d'accréditation des districts de santé est bien codifiée (ANAES, 2004), mais toutefois le modèle ivoirien présente des particularités commandées aux concepteurs et acteurs en raison de la spécificité de l'objet et du champ auxquels il s'applique et des buts qui sont visés par l'accréditation des districts de santé dans ce contexte.

    Ces particularités dont le détail est présenté dans le guide de référence national d'accréditation (MSP, 2005) et dans un rapport de synthèse (MSP, 2000) sur l'étape empirique de conception peuvent se résumer de la manière suivante.

    La première accréditation n'est volontaire car elle est déclenchée par les autorités. Mais par la suite, ce sont les districts qui en font la demande.

    L'opération est coordonné et conduite par le service du Ministère de la santé chargé de l'encadrement et le suivi des districts en lieu et place d'un organisme indépendant de l'état à l'image de l'ANAES, la JCHAO et le Conseil canadien d'accréditation des établissements hospitaliers (CCAEH ou CCHCA) respectivement en France, aux USA et au Canada. Ce service peut enrôler des évaluateurs dans tous les services publics mais aussi dans le privé.

    Les formulaires d'auto évaluation sont transmis à la fois aux Directions régionales et au service central qui coordonne l'activité.

    Dans un souci d'appropriation, lors des visites externes, ce sont les directeurs régionaux qui sont en position d'évaluateurs ; les évaluateurs venus du niveau central sont considérés comme des observateurs même s'ils y prennent une part active.

    Bien que le rythme soit d'environ trois ans, le district demande une accréditation s'il estime avoir changé de niveau. A cet effet, il fait des auto évaluations intermédiaires au rythme annuel qui permet aux responsables des districts et aux autorités de suivre les progrès.

    Pour permettre de traduire les résultats en activités des plans d'actions annuels des districts, il est recommandé de faire l'auto évaluation au mois de septembre ; le district peut ainsi disposer des résultats en octobre pour l'élaboration de son plan annuel.

    Toujours dans un souci d'appropriation, c'est le médecin chef de district qui est chargé de la restitution locale des résultats.

    Dans le rapport final, des recommandations sont adressées à tous les niveaux du système (District, Direction régional, services centraux et autorités) pour que chacun exploite les résultats dans le cadre de son travail en direction des districts de santé.

    II. Résultats du test d'opérationnalité du modèle

    II.1. Présentation des districts sanitaires concernés par le test

    Le test visait au départ environ un échantillon de huit à dix districts soit le dixième des 89 districts que compte le pays. En définitive, un échantillon de huit districts sanitaires ont été contactés pour le test. Six ont répondu favorablement soit un taux de réponse de 75%. Tous les six ont pu achever le processus de test à temps soit un taux d'achèvement de 100% (Tableau n° 5).

    Tableau n° 5 : Liste des districts de santé concernés par le test

     

    Districts contactés

    Districts ayant répondu

    Districts ayant achevé

    1

    Abengourou

    X

    X

    2

    Abidjan sud 3

    X

    X

    3

    Abidjan nord

    X

    X

    4

    Agnibilékro

    X

    X

    5

    Bassam

    X

    X

    6

    Bouaké 3

    NR

     

    7

    Boundiali

    X

    X

    8

    Korogho

    NR*

     
     

    * Non réponse pour le test

    II.2. Présentation des districts de santé ayant achevé le test

    Les six districts sanitaires ayant terminé le test reflètent dans une certaine mesure la situation actuelle du pays. Parmi les six, quatre sont situés en zone rurale (Abengourou, Agnibilékro, Boundiali et Bassam) et les deux autres en zone urbaine (Abidjan nord et sud 3). Un district est situé en pleine zone de crise (Boundiali) tandis que trois se situent en zone de non crise (Abengourou, Agnibilékro et Bassam). Bien que n'étant pas en zone de crise, deux parmi ces districts sont affectés par la crise (Abidjan nord et Abidjan sud 3) du fait de la tendances des populations à se déplacer des zones de crise vers les zones non touchées et en particulier vers la capitale économique (Abidjan) où se situent les deux districts cités.

    Un profil synthétique des six districts ayant terminé le test ainsi que leur niveau de qualification est présenté à l'annexe n° 11.

    II.3. Résultat global du test

    Sur les six districts ayant achevé le test, quatre sont déclarés << district non opérationnel » (Abengourou, Abidjan nord, Abidjan sud 3, Boundiali), deux sont déclarés << district opérationnel » (Agnibilékro, Bassam) dont un a pu même atteindre le stade de << district performant » (Agnibilékro). Aucun n'a pu se hisser au niveau de << district d'appui ».

    II.4. Résultats détaillés du test par district ayant achevé le test

    Ces résultats sont ci après résumés et sont également présentés dans le tableau n° 6.

    1. Le district d'Abengourou

    Dans ce district, l'ECD, l'hôpital de référence et les 20 ESPC du district ont participé au test.

    Ce district n'a pas pu satisfaire à trois critères de synthèse, soit les critères O1, O4, et O10. Son niveau de qualification est celui de << district non opérationnel » pour n'a avoir pas pu satisfaire à plus de deux critères synthèse exigés pour être qualifié << district opérationnel ».

    Ce district ne peut également pas être qualifié << district performant », car étant déjà non
    opérationnel, même si le critère 08 (57,85/100) et la cote de performance (9,5) satisfont la
    norme de performance, ce n'est le cas pour les critères O9 (76/140) et 010 (83/164) dont

    les valeurs observées sont inférieurs aux seuils de performance requis (85/140 pour 09 et 120/164 pour O10).

    2. Le district d'Agnibilékro (annexes 12a 12b 12c, 12d)

    Dans ce district, l'ECD, l'hôpital du district et les 12 ESPC du district ont participé au test.

    Pour ce district, seul un critère de synthèse soit O7 n'est pas satisfait. Il est donc qualifié << district opérationnel ». De plus, ce district est le seul qualifié << district performant » de l'échantillon parce que les scores de PMA des ESPC (O8 : 62,17/100), de l'hôpital (09 : 95/140), de l'ECD (O10 : 137/164) et les cotes (P1 à P7) d'opérationnalité (6/7) et de performance (8,9) sont largement satisfaits.

    3. Le district d'Abidjan nord

    Dans ce district, l'ECD, un hôpital de référence sur deux et 10 ESPC sur les 33 que compte le district, soit 30%, ont participé au test.

    Ce district n'a pas pu satisfaire à quatre critères de synthèse, soit les critères O1, O6, O7 et O10. Son niveau de qualification est celui de << district non opérationnel » pour n'a avoir pas pu satisfaire à plus de deux critères synthèse exigés pour être qualifié << district opérationnel ».

    Ce district n'a pas pu également être qualifié << district performant » car étant déjà non opérationnel ses scores pour les critères 08 (47/100), O9 (83/140) et 010 (72/164) sont également en deçà des seuils de performance exigés (55/100 pour O8, 85/140 pour 09 et 120/164 pour O10) pour être déclaré performant. De plus la cote obtenue (6,1/7) pour le bloc P1 à P7 a tout juste atteint le seuil d'opérationnalité qui est 6/7 alors qu'elle devrait être largement supérieure pour satisfaire à la performance.

    4. Le district d'Abidjan sud 3

    Dans ce district, le seul hôpital de référence, l'ECD et 6 ESPC sur les 13 du district soit 46% ont participé au test.

    Le score de PMA des ESPC (O8) calculé sur 6 ESPC est de 47,33/100. La cote P1 à P7 est de 6,6/7. Bien que ces deux critères soient satisfaisants selon les critères de jugement (cf. les instructions de synthèse et de qualification), ce district est qualifié << district non opérationnel » parce qu'il n'a pas pu satisfaire à quatre critères de synthèse qui sont O4, O7, O9 et O10 au lieu du maximum de deux autorisés pour être déclaré << district opérationnel ».

    Par ailleurs, ce district déjà classé << district non opérationnel » et dont les scores de PMA (O8 : 47,33/100, O9 : 27/140 et 010 : 51/164) sont largement inférieurs aux scores requis pour la performance (O8 : 55/100, O9 : 85/140 et 010 : 120/164), ne peut également être qualifié << district performant ».

    5. Le district de Bassam

    Dans ce district, les deux hôpitaux du district, l'ECD et 9 ESPC sur les 10 du district soit 90% ont participé au test.

    Le score de PMA des ESPC (O8) calculé sur la base des 9 ESPC est de 49,78/100. La cote P1 à P7 est de 7/7. Ces deux résultats sont satisfaisants selon les critères de jugement (cf. les instructions de synthèse et de qualification).

    Pour ce district, seuls deux critères soit O4 et O10 n'ont pas pu être satisfait. Il est donc qualifié << district opérationnel ».

    Bien que qualifié << district opérationnel », il n'a pas être qualifié << district performant » parce que ses scores de 08 soit 49,78/100, de O9 soit 62/140 et de 010 soit 76/164 inférieurs aux seuils de score prescrits (08: 55/100, O9: 85/140, 010: 120/164) pour être qualifié << district performant ».

    6. Le district de Boundiali

    Dans ce district, le seul hôpital de référence, l'ECD et les 20 du district soit 100% ont participé au test.

    Le score de PMA des ESPC (O8) est de 38,85/100. La cote P1 à P7 est de 5,9/7. Ces deux résultats ne pas sont satisfaisants selon les critères de jugement (cf. les instructions de synthèse et de qualification).

    De plus, sur l'ensemble des critères synthétiques, ce district n'a pas satisfait à six critères dont O4, O5, O7, O8, O9 et la cote synthétique de P1 à P7. Le nombre de critères non satisfaits dépasse largement le maximum de deux exigés pour être qualifié << district opérationnel ». Ce district est donc qualifié << district non opérationnel ».

    Les scores obtenus pour 08 (38,85/100), O9 (38/ 140) et 010 (107/164) étant inférieurs aux seuils de score de performance prescrits, ce district qui est de toute façon déjà non opérationnel ne peut être qualifié << district performant ».

    Tableau n° 6 : Résumé des résultats détaillés du test dans les districts ayant achevé le test

    Code

    Critère

    Seuil

    Résultats des

    Aben- Agnibi-

    gourou lékro

    critères

    districts de santé pour les de synthèse

    Source

    Niveau de qualification des districts de santé

     

    Perfor-
    mance

    Appui

     

    Abidj. sud 3

    Bassam

    Boundial i

     

    Aben- gourou

    Agnibi- lékro

    Abidj.

    nord

    Abidj. sud 3

    Bassam

    Boundiali

    Des 4 districts

    Des 4 districts

    O1

    Population du district

    Entre

    100.000 et 300.000 h

    347 723

    124 059

    1 032 466

    272 952

    166 201

    191623

    Autoéval. ECD

    Non
    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

     
     

    O2

    Bureau de district

    Présent et correct

    oui

    oui

    oui

    oui

    oui

    oui

    Autoéval .ECD

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

     
     

    O3

    Véhicule de
    supervision

    Présent et correct

    oui

    oui

    oui

    oui

    oui

    oui

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

     
     

    O4

    Personnel complet au DS

    Selon les normes

    67%

    100%

    100%

    50%

    67%

    50%

    Autoéval. ECD

    Non
    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Non
    Satisfait

     
     

    O5

    Réalisation budgétaire DS

    50%

    100%

    100%

    100%

    100%

    100%

    0,00%

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

     
     
     

    O6

    Nombre d'ESPC en

    < 20 h / km2 :

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    rapport avec la densité de la population du district

    1/10.000 h

    entre 20 et 50h / km2 :1/ 15.000h

    20

    12

    33

    13

    10

    20

    Carte sanitaire

    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

     
     
     
     

    > 50 h / km2 :

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    1/30.000 h

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    O7

    Présence de chirurgie d'urgence à l'hôpital

    Césariennes/ Accou- chements prévus

    0,95%

    1,67%

    0,00%

    0,00%

    2,15%

    0

    Autoéval HG

    Non
    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Non
    Satisfait

     
     

    O8

    ESPC : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires

    Score

    - Opérat >

    45/100, - Perf >

    55/100

    57,35

    62,17

    47,00

    47,33

    49,78

    38,85

    Autoéval ESPC

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Satisfait pour

    Agnibilékro & Abengourou

     

    O9

    HG : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires

    Score

    - Opérat > 55 /140,

    - Perf >

    85/140

    76

    95

    83

    27

    62

    38

    Autoéval HG

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

    Satisfait pour

    Agnibilékro

     

    O10

    ECD :

    Score

    83

    137

    70

    51

    76

    107

    Autoéval.

    Non

    Satisfait

    Non

    Non

    Non

     

    Satisfait

     
     

    Ressources, PMA et indicateurs sanitaires

    - Opérat >

    85/164, - Perf >

    120/164

     
     
     
     
     
     

    ECD

    Satisfait

     

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    pour

    Agnibilékro

     
     

    P1

    Taux d'utilisation ESPC

    0.25

    0,30

    0,31

    0,75

    0,32

    0,57

    0,15

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    Staisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Satisfait

    Non
    Satisfait

     
     

    P2

    CPN3 / FE

    0.6

    0,47

    0,42

    0,87

    0,35

    0,58

    0,63

    Autoéval. ECD

     
     

    P3

    BCG / <1 an

    0.7

    0,83

    0,76

    0,60

    0,75

    1

    0,68

    Autoéval ECD

     
     

    P4

    DTCHep3 / 1 an

    0.5

    0,85

    0,92

    0,68

    0,73

    1,03

    0,55

    Autoéval ECD

     
     

    P5

    VAR / 1 an

    0.5

    0,80

    0,69

    0,49

    0,63

    0,78

    0,54

    Autoéval ECD

     
     

    P6

    Prévalence

    PF moderne /FAR

    0.1

    0,13

    0,03

    0,07

    0,16

    0,15

    0,03

    Autoéval ECD

     
     

    P7

    Admissions HR

    /Population

    0.01

    0,02

    0,02

    0,01

    0,02

    0,02

    0,01

    Autoéval. HG

     
     

    A1

    Recherche opération- nelle

    Au moins 1 diffusée /an

    1

    1

    0

    0

    0

    0

    Autoéval ECD

     
     
     
     
     
     
     

    Non satisfait pour aucun district

    A2

    Diplômés santé

    publique

    Au moins 1 pour le district

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    DRH

     
     
     
     
     
     
     

    Non satisfait pour aucun district

    A3

    Capacités d'accueil

    D'accord et capables d'organiser des stages de formation

    0

    0

    0

    0

    0

    0

    Visite

    de terrain

     
     
     
     
     
     
     

    Non satisfait pour aucun district

     

    Considérant que la construction d'un modèle d'accréditation des districts de santé constitue une problématique de changement, nous nous sommes basés sur le schéma de changement (Ferlie E, 2001) qui nous a permis d'envisager la conception suivant les trois dimensions du processus changement. Partant du modèle de référence, le travail a d'abord tenu compte des spécificités liées à la structure, l'activité, l'organisation du travail, au processus du travail et

    QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION GENERALE

    I. La conception du modèle d'accréditation

    L'enjeu de ce travail est d'accréditer les districts de santé en Côte d'Ivoire et, par ce biais, améliorer leur performance et les développer. Pour pouvoir appliquer l'accréditation, il était dès le départ indispensable non seulement de se convaincre et convaincre sur sa pertinence et son utilité, mais il était également indispensable de concevoir un modèle spécifique et adapté à l'accréditation des districts de santé.

    S'agissant de sa pertinence et de son utilité, tous les développements que nous avons fait dans les chapitres I (définition du problème), II (références théoriques et définition des concepts), III 3 (réformes du système de santé) et IV (cadre d'analyse) y ont largement concouru en justifiant et en validant le choix qui est fait d'améliorer la performance et le développement des districts de santé par l'accréditation.

    La pertinence et l'utilité de l'accréditation est également fondé par une base théorique qui est résumé par le travail de Gilbert Patrick dans son livre intitulé « l'instrumentation de gestion » (Gilbert P, 1998). Ce livre synthétise bien de notre point de vue les théories ou les connaissances sur les instrumentations de gestion et en particulier celles qui se donnent pour vocation d'apporter des changements positifs dans les situations difficiles comme c'est le cas de l'accréditation des districts de santé.

    L'auteur synthétise les points de vue de plusieurs auteurs dont Moisdon (1997), Minztberg (1979) et Crozier & Friedberg (1977) et il a défini trois catégories d'instrumentations qui sont :

    · les modèles prescripteurs de conduite tournés vers les utilisateurs,

    · les instruments d'analyse du contexte,

    · et les aides à la gestion opérationnelle tournées vers la relation de l'utilisateur avec le contexte.

    Il a également défini quatre fonctions des instrumentations de gestion qui sont :

    · la fonction d'opérateur et de transformation du contexte qui est fondée par l'approche rationaliste,

    · la fonction d'analyseur et de révélation du contexte organisationnel (Moisdon, 1997) qui est fondée par l'approche contingente,

    · la fonction de régulateur et de contrôle social qui est fondée par l'approche politique,

    · la fonction de moniteur et de révélation du contexte organisationnel qui est fondée par l'approche cognitive.

    Revenant à la démarche de conception d'un modèle spécifique et adapté à l'accréditation des districts de santé, nous nous sommes inspirés d'un modèle de référence existant dans le secteur de la santé qui est celui servant à l'accréditation des hôpitaux. La question qui nous est revenue au commencement était de savoir dans quelle mesure ce modèle était il pertinent pour l'accréditation des districts de santé. Après une exploitation des théories sur le concept et le modèle, nous avons abouti à la conclusion et proposition suivante pour l'étude à savoir que le modèle était pertinent mais moyennant une adaptation.

    aux acteurs au sein des districts de santé. Ensuite, le travail a pris en compte le contexte et l'environnement des districts de santé.

    Sachant que les composants d'un modèle d'accréditation comprend toujours des critères, des normes, des supports de travail, des procédures de travail et des procédures d'exploitation (Matthews, 2000 ; ANAES, 2004 ), notre travail d'adaptation a porté sur ces différents aspects.

    D'un côté, la conception des composants du modèle (critères, normes, supports de travail, procédures de travail et procédures d'exploitation, etc.) s'est faite en nous basant sur l'activité et l'organisation du modèle du district de santé dans le contexte ivoirien. De l'autre, avons nous avons considéré d'une part trois catégories de critères en fonction de l'activité du district (ressources, paquet minimum d'activités et résultat ou indicateurs) et d'autre part trois catégories de critères selon l'échelon ou l'organisation du district de santé (établissements sanitaires de premier contact ou ESPC, les hôpitaux et l'équipe cadre de district ou ECD). Pour la prise en considération du processus et des acteurs, nous avons non seulement associé les acteurs à toutes les étapes possibles de la conception en laboratoire mais nous avons aussi organisé un test dans les districts ainsi qu'un séminaire de validation.

    Pour la prise en considération du contexte et de l'environnement, nous avons intégré les éléments sur les réformes en cours au sein du système de santé, notamment la mise en oeuvre du PMA, de la décentralisation administrative et sanitaire en cours et la situation de crise sociopolitique que connaît le pays.

    Cette démarche nous a permis de construire des critères, des supports, des procédures utiles, consensuels et en adéquation avec terrain.

    Une telle démarche qui est somme toute méthodique, compréhensive, inclusive, participative et se plaçant dans une perspective constructiviste et interactionniste garantit à ce modèle la pertinence et le caractère adapté qui est recherché.

    Elle devrait également lui assurer une validité interne, car même adapté au contexte ivoirien, ce modèle n'en demeure pas moins un modèle générique qui se réfère à une référence connue d'accréditation (celle des établissements hospitaliers) avec laquelle il partage les mêmes caractéristiques (composants : critères et normes ou référentiels, de procédures de mise en application et d'exploitation et des supports de travail et démarche : auto évaluation, évaluation externe, qualification ) (Matthews, 2000 ; ANAES, 2004).

    Elle devrait par ailleurs lui assurer une validité externe, car bien que n'ayant pas encore été appliqué à d'autres contextes et que ses composants (critères, supports, procédures de travail et d'exploitation, etc.) présentent quelques spécificités propres au contexte ivoirien, sa conception s'est basée sur le modèle de district de santé qui est un modèle universel et appliqué presque partout aujourd'hui dans les pays en développement ; il va sans dire que moyennant un petit ajustement, il devrait être possible de l'appliquer dans des contextes où le district de santé est en vigueur.

    En ce concerne la fiabilité, il va falloir se donner du recul pour l'observer sur plusieurs applications et dans des contextes divers pour en attester, quoique l'on sait déjà que dans le cadre de la conception en cours, les deux tests réalisés, même à petite échelle dont l'une à l'étape empirique (2000) et l'autre à l'étape de valorisation scientifique (2006), nous augurent une fiabilité du modèle.

    De sa conception initiale à sa finalisation, le modèle a subi plusieurs niveaux d'ajustements (cf annexe n° 3). Ils se sont principalement opérés suite aux tests, le séminaire de validation et lors de la mise à jour indispensable au commencement de cette étude. Ces ajustements ont donné lieu à des corrections et adaptations portant sur tous les composants du modèle (critères et indicateurs, normes, coefficients de pondération, les formulaires, les instructions, les procédures, etc.). Et malgré ces ajustements, on relève que les petites difficultés observées lors du dernier test ne sont pas intrinsèquement liés au concept du modèle ni à sa démarche. Ce sont plutôt des difficultés d'appropriation par les acteurs et qui sont principalement dues,

    pour les critères et indicateurs, à des formulations de compréhension difficilement accessible aux acteurs chargés de l'appliquer. Dans certains cas, le plan de recueil des données spécifiquement conçu pour les aider n'a pas suffi à résoudre le problème. Ce fut par exemple le cas pour les critères relatifs à la vaccination antitétanique chez les primigestes, à la réalisation des ressources propres budgétisées et à la chirurgie d'urgence à l'hôpital pour lesquels la plupart des acteurs se sont trompés. Dans ces cas, parfois une simple explication a suffi pour rectifier le tir mais d'autres fois une reformulation plus accessible du critère a été nécessaire. Ces genres de difficultés ont amené les experts à recommander la rédaction d'instructions spécifiques pour la recueil des données (annexes n° 7a, 7b, 7c) en sus du plan de recueil déjà existant. Dans d'autres cas, les difficultés sont venues des changements intervenus dans le système de santé. Par exemple au moment du test, nous avons tenu compte d'un changement intervenu dans le traitement du paludisme simple et qui l'institutionnalisation de l'amodiaquine en lieu et place de la chloroquine en raison de la résistance. Le problème c'est que ce changement de politique ne s'était pas encore traduit sur le terrain, de sorte que le médicament disponible sur le terrain pour le traitement du paludisme simple était encore la chloroquine. Les acteurs ont eu des difficultés à renseigner cette information. Nous avons été amenés à rétablir l'ancien critère (nombre de jours de rupture de chloroquine) afin de l'harmoniser à la réalité du terrain et éviter par cette correction de pénaliser le district pour son résultat concernant ce critère d'évaluation. Par exemple encore, les acteurs ne comprenaient pas que l'indicateur de présence de « chirurgie d'urgence à l'hôpital » soit le taux de césarienne, et qui plus est, a pour dénominateur les naissances vivantes. Là encore, il a fallu leur expliquer en quoi cette activité (les césariennes) était un bon proxy ou un bon traceur de la présence l'offre du service de chirurgie d'urgence.

    D'autres fois, il a été nécessaire d'ajouter des nouveaux à la liste des critères pour tenir compte d'éléments nouveaux intervenus dans le contexte. C'est le cas de tous les critères qui se rapportent aux protocoles de soins que soit à l'ESPC ou à l'hôpital. Ces critères ont pu être intégrés que lorsque l'élaboration des outils conceptuels de mise en oeuvre ont été achevés. C'est par exemple le cas du critère « protocoles de soins IST et paludisme » qui a été pris en compte lors du séminaire de consensus.

    Pour d'autres composants du modèle comme les valeurs des normes, les valeurs des coefficients de pondération et certains aspects des procédures de travail, les ajustements ont eu principalement lieu lors du séminaire de validation. Ces corrections ont été possibles grâce au niveau d'expertise des participants qui était, du reste, suffisamment élevée et très variée pour les permettre. Alors que lors des tests où l'on avait affaire à des agents d'exécution dont le niveau d'expertise ne permettait pas de se prononcer sur ces composants. Si nous prenons l'exemple des critères sur les ressources financières, l'expertise des participants du niveau central, en particulier des spécialistes financiers qui connaissent bien les rouages de l'administration et les procédures de gestion des finances publiques, a été déterminante. Elle a permis l'ajustement des normes des critères du volet gestion financière dont la plupart était initialement fixée à 100%. Ces experts ont argumenté que la complexité des décaissements rend impossible une réalisation de 100%, d'où ils ont proposé de réviser ces normes à 80% voire à 75%.

    Certains coefficients de pondération ont été ajustés. Par exemple, les coefficients de pondération des critères se rapportant aux protocoles de soins et a l'activité scientifique a l'hôpital ont été révisés a la baisse. Ils sont respectivement passés de 6 a 4 pour les protocoles de soins et de 4 a 2 pour l'activité scientifique a l'hôpital. Les experts ont justifié leurs propositions de correction par le fait que l'introduction de ces activités a l'hôpital est récente, au point que ne pas leur d'accorder un recul pour une bonne intégration pénaliserait les résultats des districts sanitaires. Pour eux, il était nécessaire de relativiser le poids qu'on attribue a ces critères en réduisant leurs coefficients de pondération respectifs.

    Au commencement de cette étude dont l'ambition est la valorisation scientifique de l'accréditation des districts de santé, des ajustements notables des différents composants du modèle ont été également réalisés. Par exemple la décentralisation administrative et sanitaire actuellement en phase d'accélération dans le pays et qui ne figurait pas dans les précédents, a été prise en compte comme activité traceuse. De nouveaux critères ont été formulés par rapport a cette prise en compte. C'est le cas de tous les critères qui dont la formulation comprend la mention « collectivités territoriales ou CT >> tels que les critères E5 (ESPC), H9 (Hôpital), D31 et D33 (ECD).

    Au niveau des hôpitaux, un critère formulé « projet d'établissement >> (H 28) a été ajouté au titre de l'activité traceuse « planification a l'hôpital >> pour pouvoir prendre en compte la dimension de gestion prospective et a long terme des hôpitaux. La raison est que cet outil va être maintenant promu dans le cadre du paquet d'activités des hôpitaux parce que l'élaboration des directives de mise en oeuvre de cette activité vient d'être achevée.

    Toujours dans cette étape de l'étude, certains coefficients de pondération ont été révisés soit a la baisse soit a la hausse en fonction de l'importance relative qui est accordée aux critères auxquels ces coefficients sont affectés. Par exemple, pour la supervision (D13), le plan d'action annuel (PAA : D9) et la recherche (RO/RA : D29), les coefficients de pondération sont respectivement passés de 4 a 6, 2 a 4 et de 1 a 3 et pour le suivi (D11 et D12) des deux plans (PDS et PAA ou D9), le coefficient est passé de 2 a 3 parce que l'importance de ces activités a été reconsidérée.

    II. Le test du modèle dans les districts de santé

    L'objectif était de vérifier si le modèle d'accréditation conçu était en adéquation et applicable sur le terrain et si dans une certaine mesure son application rencontrait l'adhésion des acteurs du terrain.

    Le modèle a été délibérément testé dans plusieurs situations possibles qui représentent le reflet global des différentes situations qu'on peut rencontrer dans le pays (cf. tableau n° 6 et annexe n° 11). Malgré cela, aucun problème particulier n'a été relevé relativement aux différentes situations lors de l'application. Et même par rapport a un terrain comme celui du district de Boundiali qui est touché par la crise, l'application a été possible. Par ailleurs, on note que toutes les procédures ont être déroulées du début a la fin. Ces observations suggèrent dans une certaine mesure que le modèle est pertinent et consistant.

    Par rapport aux résultats de la mise en oeuvre qui s'est soldée par la qualification des districts ayant servi de terrain de test, il est difficile de tirer des conclusions indiscutables. Car pour certains districts, notamment Abidjan nord, Abidjan sud 3 et Bassam, la synthèse et la qualification ont été faites sans les résultats de quelques ESPC dont les résultats n'ont pas pu être collectés a temps. Notons quand même que dans le processus d'accréditation, les

    procédures prévoient de prendre en compte la totalité des établissements sanitaires (ESPC et hôpitaux) du district. Pour Abidjan nord et sud 3 en particulier la participation des ESPC a été faible soit respectivement 30% et 46%. Pour Bassam, la participation était de 90%.

    Cette observation n'entache en rien la consistance du modèle car l'objectif principal du test n'était la qualification en elle même. Il s'agissait d'apprécier l'applicabilité ou l'opérationnalité d'un modèle à partir des critères, des supports et des procédures qui le composent. Vu donc sous ce rapport, les résultats finaux des districts importent peu.

    Que nous suggèrent néanmoins ces résultats ? On constate que pour avoir une chance d'être opérationnel ou performant, il ne faut pas être trop pénalisé pour les critères de O1 à O6 qui sont essentiellement des critères de ressources du district. D'autre part, la taille du district dont sa population (O1), sa superficie et le nombre d'établissements (O6), en particulier les ESPC, sont le reflet semble beaucoup influencer le niveau de qualification des districts. Si nous prenons l'exemple des districts d'Agnibilékro et de Bassam qui sont respectivement qualifiés << district performant >> et << district opérationnel >>, les bons résultats au niveau de ces critères ont fait la différence. A ces deux critères, on peut aussi associer le critère O4 se rapportant au << nombre complet de personnel >> du district. Les quatre autres districts qui ont été qualifiés << district non opérationnel >> ont été principalement pénalisés à cause des mauvais résultats acquis pour ces trois critères (O1, O4 et O6). Ce constat corrobore les thèses de certains auteurs qui stipulent que la taille et l'insuffisance des ressources influencent négativement la performance des districts de santé (Wilkin & al. 2003, Shaikh & Rabbani 2004, Omoleke 2005). D'autre part on constate que, l'appui d'un projet de coopération semble être important la réalisation de bons scores d'exécution du PMA atteignant le seuil de performance (O8, O9, O10). Cela semble être le cas pour le district d'Agnibilékro qui a réalisé des scores de performance pour O8, O9 et O10 (Tableau n° 7) et même pour le district d'Abengourou déclaré << non opérationnel >> mais qui a un score de performance de O8. Ces deux districts continuent de bénéficier de l'appui du << Projet santé ivoiro belge >> qui ne s'est pas retiré malgré la crise sociopolitique.

    III. La méthodologie suivie

    La principale vocation assignée au modèle d'accréditation des districts de santé que nous avons conçu, c'est d'en faire une instrumentation de gestion en vue d'un changement favorable de la performance et le développement des districts de santé. Nous nous sommes inscrits au commencement de la conception du modèle dans une perspective de changement. Cette perspective qui se conçoit à travers une démarche constructiviste et interactionniste nous amené à adopter une approche de conception qui a tenu compte de toutes variables susceptibles d'interagir pour donner un produit de conception pertinent et applicable dans le au moment de la mise en oeuvre. C'est dans cet esprit que se situe l'implication des acteurs du district, des acteurs des autres niveaux du système de santé et bien d'autres acteurs comme les autorités des collectivités locales et les populations représentées par les membres des comités de gestion (COGES). C'est encore dans cet esprit que les éléments d'environnement et du contexte notamment les réformes en cours et la situation de crise ont été pris en compte. C'est enfin dans le même esprit que les tests dans les districts et le séminaire de validation ont été initiés. D'après Matthews, la conception des modèles d'accréditation suit à quelques nuances près la même démarche (Matthews, 2003). Il s'agit pour les organismes commis pour la conception d'un cadre d'accréditation de s'appuyer généralement sur des experts mais avec une forte implication des acteurs. Il s'agit par ailleurs pour ces organismes de partir d'une base. Et pour lui généralement la plupart des organismes prennent pour base les critères de la JCAHO (Matthews, 2003). Son observation conforte la démarche que nous avons suivie.

    Grâce à cette démarche qui est utilisée en recherche sur les systèmes de santé, nous avons pu étayer notre hypothèse. Laquelle énonçait qu'il était possible de construire modèle d'accréditation pertinent et adapté aux district de santé en nous basant sur le modèle d'accréditation des établissements hospitaliers. Les méthodes et techniques de type essentiellement qualitatif utilisées pour approcher notre sujet dans le cadre de cette étude donnent à penser que au premier degré que l'approche est anecdotique. Mais à une analyse au deuxième degré, on constate que cette approche est rationnelle et s'inscrit dans une démarche scientifique non « conventionnelle » (Van Balen, 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000) mais rigoureuse. Il s'agit d'une approche de recherche en système de santé qui a aussi des règles et sa dynamique propre (Van Balen, 1998 ; Grodos & Mercenier, 2000).

    Dans cette étude nous avons adopté une démarche d'évaluation scientifique ou d'évaluation réaliste s'inscrivant dans une perspective constructiviste et interactionniste.

    La base théorique de cette démarche dans le domaine de la santé, telle que décrite par Nitayarumphong et Mercenier (1992) est fondée sur le concept de «théorie basée sur l'évaluation». Laquelle théorie est par ailleurs décrite comme une théorie de changement d'après Connell et al. (1995) et Fulbright-Anderson et al.(1996) cités par Judge K et Bauld L (Judge K et Bauld L, 2001). Les développements et l'évolution de cette théorie, à laquelle plusieurs auteurs ont contribué depuis les années 1980 dont Wholey (cité par Judge K et Bauld L, 2001), ont abouti à la « théorie de changement par l'évaluation» qui a été élaborée grâce au travail déterminant du Aspen Institute aux USA dans les années 1997. Cette théorie vise à promouvoir des changements positifs dans le domaine communautaire (Judge K et Bauld L, 2001). Cette base théorique de l'étude, orientée sur la recherche de changements positifs (modèle pertinent d'accréditation des districts puis amélioration de la performance) qui est l'objectif du travail, déforce le caractère anecdotique qu'on pourrait coller à cette étude et ses conclusions. Elle renforce plutôt l'idée que celles ci (étude et ses conclusions) sont consistantes.

    Une telle démarche qui est somme toute rationnelle et méthodique, compréhensive, inclusive, participative et se plaçant dans une perspective constructiviste et interactionniste garantit au modèle construit sa pertinence et le caractère adapté qui est recherché.

    Elle devrait également lui assurer une validité interne, car même adapté au contexte ivoirien, ce modèle n'en demeure pas moins un modèle générique qui se réfère à une référence connue d'accréditation (celle des établissements hospitaliers) avec laquelle il partage les mêmes caractéristiques (composants : critères et normes ou référentiels, de procédures de mise en application et d'exploitation et des supports de travail et démarche : auto évaluation, évaluation externe, qualification ) (Matthews, 2000 ; ANAES, 2004).

    Elle devrait par ailleurs lui assurer une validité externe, car bien que n'ayant pas encore été appliqué à d'autres contextes et que ses composants (critères, supports, procédures de travail et d'exploitation, etc.) présentent quelques spécificités propres au contexte ivoirien, sa conception s'est basée sur le modèle de district de santé qui est un modèle universel et appliqué presque partout aujourd'hui dans les pays en développement ; il va sans dire que moyennant un petit ajustement, il devrait être possible de l'appliquer dans des contextes où le district de santé est en vigueur.

    En ce concerne la fiabilité, il va falloir se donner du recul pour l'observer sur plusieurs
    applications et dans des contextes divers pour en attester, quoique l'on sait déjà que dans le
    cadre de la conception en cours, les deux tests réalisés, même à petite échelle dont l'une à

    l'étape empirique (2000) et l'autre à l'étape de valorisation scientifique (2006), nous augurent une bonne fiabilité du modèle.

    IV. Limites de l'étude

    Cette étude présente cependant des limites. L'une d'elle serait la faible participation des ESPC au test dans certains districts comme Abidjan nord (30%) et Abidjan sud 3 (46%). Le problème que pose cet état de fait, c'est que les procédures ne que prévoient de travailler avec l'exhaustivité des établissements des districts. Dans le cadre de ce travail qui est une recherche, on aurait pu envisager de travailler sur un échantillon d'ESPC ; ce qui suppose de prendre auparavant soins de déterminer un plan d'échantillonnage qui permettrait de sélectionner un échantillon représentatif. Ce ne fut pas le cas pour ces districts. Cette limite n'empêche pas néanmoins de juger de l'applicabilité du modèle. Tout au plus, cette limite influence le niveau de qualification des districts concernés.

    L'autre limite, c'est qu'il faut déplorer qu'un deuxième séminaire de validation et de consensus n'ait pas pu se réaliser à cette étape essentielle de la mise au point du modèle. Cette limite ne remet pas en cause la démarche participative de conception qui la force du modèle mais si ce séminaire, qui n'a pas eu lieu faute de ressources, avait été réalisé, il aurait sans doute davantage contribué à renforcer sa pertinence, sa consistance et sa validité.

    V. Conclusion et recommandations

    L'idée d'une accréditation des districts de santé n'était pas à priori d'autant plus donnée qu'il n'existait de modèle spécifique éprouvé et scientifiquement valide pour ce travail. La conception de ce modèle a été possible en prenant pour référence le modèle d'accréditation des hôpitaux.

    L'apport d'experts, d'acteurs des districts et des autres niveaux du système de santé est à cet égard déterminant.

    Un voire des tests et séminaires sont importants pour la configuration d'un tel modèle.

    Le travail a cependant eu des limites essentiellement liées à des contraintes de temps et l'insuffisance des ressources. On note que tous les établissements sanitaires de premier contact des districts sanitaires où les tests de terrain se déroulés n'ont pu participer, de sorte que leurs résultats n'ont pu en conséquent être comptabilisés dans les résultats finaux des districts. Par ailleurs, on note aussi qu'un séminaire de consensus et validation n'a pas pu se tenir en cette étape de valorisation scientifique.

    Ces limites n'entachent en rien pas la pertinence du modèle. Il reste néanmoins à étudier sa faisabilité, ses conditions de succès, son acceptabilité à grande échelle. Il reste enfin à étudier son effectivité par rapport à l'amélioration de la performance et du développement des districts de santé.

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

    1. Agyepong I (1995) Implementing primary health care under severe economic constraints The Dangme West district of the Greater Accra Region of Ghana. In Chabot J, Hammerijer JW, Streefland PH: African Primary health care in times of economic turbulence. Royal Tropical Institute, Amsterdam.

    2. Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (2002) Construction et utilisation des indicateurs dans le domaine de la santé. Principes généraux. ANAES, Paris, http ://www.Anaes.fr.

    3. Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (2004) Manuel d'accréditation des établissements sanitaires : Deuxième procédure d'accréditation, 1ère édition ANAES, Paris, http ://www.Anaes.fr.

    4. Akin J, Birdsall N, De Ferranti D (1987) Financing Health Services in Developing Countries. An Agenda for Reform. The World Bank, Washington.

    5. Al-Assaf A-F, Sheikh M (editors) (2004) Quality improvement in primary health care. A practical guide. WHO Regional Publications, Eastern Mediterranean Series, 26. Cairo.

    6. Banque mondiale (1993) Rapport sur le Développement dans le Monde 1993. Investir dans la Santé. Banque mondiale, Washington.

    7. Banque mondiale (1994b) Pour une Meilleure Santé en Afrique. Leçons de l'expérience. Banque mondiale, Washington.

    8. Béjean S (1994) Economie du système de santé : du marché à l'organisation. Paris: Economica, 1994; pp. 263-94.

    9. Bennett S (1997) Private health care and public policy objective. In Colclough C (Editor) Marketizing education and health in developing countries. Miracle or mirage ? IDS Africament studies Clarendon Press, Oxford.

    10. Bodart C, Servais G, Lamine Y M, Schmidt-Ehry B (2001) The influence of health sector reform and external assistance in Burkina Faso. Health Policy and Planning, 16, 74-86.

    11. Bouffioux C (2000) L'accréditation des établissements hospitaliers. Dans Notes de cours sur `'Méthodes d'évaluation et d'assurance de la qualité dans les institutions de soins», Ulg, Liège.

    12. Brunhnes Bernard (1999) L'accréditation des établissements de santé : De la qualité des actes individuels à la qualité de la prestation globale. La lettre du Groupe Bernard Brunhes, Hors Série - Décembre 1999.

    13. Bukonda, N, Tavrow P, Abdallah H, Hoffner K, Tembo J (2002) Implementing a National Hospital Accreditation Program: The Zambian experience. International Journal for

    Quality in Health Care 14 (Suppl.1): 7-16.

    14. Contandriopoulos AP, Champagne F, Potvin L, Denis JL, Boyle P (1990) Savoir préparer une recherche : la définir, la structurer, la financer. Les Presses de l'Université de Montréal.

    15. Clarke A, Allen P, Anderson S, Black N, Fulop N (2004) (Editors) Studying the organization and delivery of health services. A reader. Routledge, London.

    16. Crozier M, Friedberg E (1977) L'acteur et le système. Les contraintes de l'action collective. Paris : Seuil.

    17. Cueto M (2004) The promise of primary health care, Bulletin of the World Health Organization 83(5), 322-323.

    18. Diarra Nama AJ, Koné M, Swennen P, Gnaoré E, Diawara B (1996) Rapport d'enquête sur le dysfonctionnement des districts sanitaires. Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    19. Donabedian A (1987) The quality of care. How can it be assessed ? JAMA 1987; 12: 43- 8.

    20. Donabenian A (edited by Bashshur Rashid) (2003) An introduction to quality assurance in health care. Oxford Universty Press. New York.

    21. Dujardin B (1994) Les politiques de districts de santé. Santé Publiques 6(4), 339-55.

    22. Dujardin B, Greindl I (2002) Introduction à la recherche sur les système de santé. Notes de cours. Cours international en recherche sur les systèmes de santé. Ecole de Santé Publique, Université Libre de Bruxelles.

    23. El Abassi A (2001) Health care for all: The Antwerp Meeting. From Alma-Ata to Bamako : an unfinished business. Power Point Presentation. Antwerp: UNICEF.

    24. European Foundation for Quality Management (1991) Improving performance using the EFQM Model for Business Excellence, EFQM, Brussels.

    25. Ferlie E (2001) Organisational studies. In Fulop N, Allen P, Clarke A, Black N (Editors) (2001) Studying the organization and delivery of health services. Research methods. Routledge, London, pp 24-39.

    26. Flori YA, Tizio S (2000) Les politiques sanitaires subsahariennes : efficacité versus équité ou efficacité ergo équité. In A. Alcouffe, B. Fourcade, J. M. Plassard & G. Tahar (Eds.), Efficacité versus équité en économie sociale, (Vol. 2, pp. 467-478). Paris: L'Harmattan.

    27. Fulop N, Allen P, Clarke A, Black N (2001) (Editors) Studying the organization and delivery of health services. Research methods. Routledge, London.

    28. Fulop N, Allen P, Clarke A, Black N (2001) Issues in studying the organization and delivery of services. In Fulop N, Allen P, Clarke A, Black N (Editors) Studying the organization and delivery of health services. Research methods. Routledge, London.

    29. Giet R (2003) Evaluation et promotion de la qualité des soins. Société Civile 27, juilletaoût 2003.

    30. Gilbert P (1998) L'instrumentation de gestion. La technologie de gestion, science humaine ? Paris : Economica.

    31. Gobbers D, Éric P (2000) L'organisation du système de santé en Afrique de l'Quest, Actualité et Dossier en Santé Publique, Mars (30), 71-78.

    32. Görgen H, Kirsch-Woik Th, Schmidt-Ehry B (eds) (2000) Le système de santé de district : expériences et perspectives en Afrique, Manuel à l'intention des professionnels de la santé publique, GTZ 7(1), 977-92.

    33. Grodos D, Mercenier P (2000) La recherche sur les systèmes de Santé : mieux comprendre la méthodologie pour mieux agir. Studies in Health Services Organisation and Policy, 14, 1-200, Institut de Médecine Tropicale, Anvers.

    34. Grodos D, Tonglet R (2002) Maîtriser un espace sanitaire cohérent et performant dans les villes d'Afrique subsaharienne : le district de santé à l'épreuve, Tropical Medicine and International Health, 7(2), 977-92.

    35. Hargadon J, Plsek P (2004) Complexity and health workforce issues. Working paper, Joint Learning Initiative, 2004.

    36. Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations. Comprehensive accreditation manual for hospitals. Oakbrook Terrace : JCAHO, 1996.

    37. Judge K, Bauld L (2001) Strong theory, flexible methods: evaluating complex community based initiatives. In Clarke A, Allen P, Anderson S, Black N, Fulop N (Editors) (2004) Studying the organization and delivery of health services. A reader. Routledge, London, pp 304-314.

    38. Korte R, Richter H, Merkle F & Görgen H (1992) Financing health services in subsaharian Africa : options for decision makers during adjustement. Social sciences and medicine, 34(1), 1-9.

    39. Krichen M, Terrenoire J (1999) L'accréditation des établissements de santé : De la qualité des actes individuels à la qualité de la prestation globale, La lettre du Groupe Bernard Brunhes Décembre, Hors Série, 8p.

    40. Leclet Hervé, Vilcot Claude (eds) (1999) La qualité en santé : 150 questions pour agir. AFNOR, Paris, Belgique, 1-481 (481 pages).

    41. Leclet Hervé, Vilcot Claude (1999) Peut on considérer la santé comme un marché. In Leclet Hervé, Vilcot Claude (eds) (1999) La qualité en santé : 150 questions pour agir. AFNOR, Paris, France, pp 97-100.

    42. Le Grand J, Bartlett W (1993) Quasi-markets and social policy. The Macmillan Press, London.

    43. MacSwain L (2000) Le benchmarking pour de meilleures pratiques dans le secteur public, in Bulletin de la Société Canadienne d'Evaluation, Juillet 2000, www.evaluationcanada.ca.

    44. Masobe P, Van Den Heever AM (Editors) (2002) Le système de soins de santé en Afrique du Sud : un aperçu historique et ses possibilités pour l'avenir. Document de travail présenté à la Conférence Internationale de l'AIM, Marrakech, Maroc, pp 55-84.

    45. Matthews P (2003) Standards setting and accreditation literature review and report. Safety and Quality Council, Australia.

    46. Mercenier P (1993) La place de la formation dans le développement du système de santé. Communication au colloque sur la Formation des Médecins Généralistes dans les Pays en Développement, Anvers, Belgique.

    47. Mills A (1997) Improving the efficiency of public sector health services in developing countries: bureaucratic versus market approach. In Colclough C (Editor) Marketizing education and health in developing countries. Miracle or mirage. IDS development studies Clarendon Press, Oxford.

    48. Ministère de la Santé Publique (1994) Arrêté portant organisation et fonctionnement des districts sanitaires et sociaux. Document administratif n° 113/MSPAS/DGSSS/02 Juin 1994, Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    49. Ministère de la Santé Publique (1997) Fascicule pour le monitorage et la budgétisation. Document technique, Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    50. Ministère de la Santé Publique (1996) Arrêté portant définition de paquet minimum d'activités. Document administratif n° 740/MSP/CAB/09 Déc. 1996, Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    51. Ministère de la Santé Publique (2000) Rapport de synthèse sur période de octobre 1999 à octobre 2000 du groupe de travail sur les critères d'opérationnalité du district sanitaire et leur utilisation dans une démarche d'accréditation. Document technique, Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    52. Ministère de la Santé Publique (2005) Manuel des directives du paquet minimum d'activités des hôpitaux de référence des districts sanitaires. Document technique (en cours d'édition), Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    53. Ministère de la Santé Publique (2005) Le guide national de référence d'accréditation des districts de santé. Document technique (en cours d'édition), Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    54. Mintzberg H (1979) Structure et dynamique des organisations. Paris : Ed. d'Organisation.

    55. Moisdon J-C (1997) Du mode d'existence des outils de gestion. Les instruments de gestion à l'épreuve de l'organisation. Paris: Seli Arslan.

    56. Monekosso GL (1993) A health district as the operational unit for primary health care. Tropical Doctor, Janv. 1993, 130 pp.

    57. Montagu D (2003) Accreditation and other external quality assessment systems for health care: Review of experience and lessons learned, http :// www.dfidhealthrc.org/Shared/ publications/Issues_papers/Accreditation.pdf.

    58. Muschell J (1995) Privatization in health. WHO/THE/TBN/95.1, WHO, Geneva.

    59. Newbrander W, Rosental G (1997) Quality of care issues in health sector reform.

    60. Nizet J, Pichault F (2001) Introduction à la théorie des configurations. Du « one best way » à la diversité organisationnelle (3ème tirage). Bruxelles. Editions De Boeck Université.

    61. Omaswa F, Burnham G, Baingana G, Mwebesa H, Morrow R (1997) Introducing quality management into primary health care services in Uganda. Bulletin of the World Health Organization 75(2), 155-161.

    62. Omoleke II (2005) The primary health care services in Nigeria: constraints to optimal performance. Niger J Med. 2005 Apr-Jun; 14(2):206-12.

    63. Onyejiaku EE, Holzemer WL, Morrow HM, Olabode MA, Rogers S (1990) Evaluation of a primary health care project in Nigeria. 1990 May-Jun ; 37(3) :265-70.

    64. Organisation Mondiale de la Santé /FISE (1978) Alma-Ata 1978. Les soins de santé primaires. Série « Santé pour tous », No. 1. OMS, Genève.

    65. Organisation Mondiale de la Santé /AFRO (1978) Rapport sur les soins de santé primaires dans la région africaine (No. ICPHC/ALA/78.4). Alma Ata : OMS.

    66. Organisation Mondiale de la Santé (2000) Rapport sur la santé dans le monde 2000. Pour un système de santé plus performant. Genève.

    67. Organisation Mondiale de la Santé (2003) Rapport sur la santé dans le monde, 2003. Façonner l'avenir. Genève.

    68. Paccioni A (2000) L'accréditation des établissements de santé est elle un processus d'évaluation ? In Bulletin de la Société Canadienne d'Evaluation, Juillet 2000, www.evaluationcanada.ca.

    69. Pillay Y, McCoy D, Asia B (2001) The District Health System in South Africa: Progress made and next steps. Report on the Equity Project July 2001, Management Sciences for Health (MSH), Pretoria, http: // www.msh.co.za.

    70. Pillay Y, McCoy D, Asia B (2001) The District Health System Competition: What we have done and learnt in the last two years. Report on the Equity Project July 2001, Management Sciences for Health (MSH), Pretoria, http://www.msh.co.za.

    71. Porignon D, Mugisho Soron'Gane E, ElongoLokombe T, Katulanya Isu D, Hennart P, Van Lerberghe W (1998) how robust are health district systems? Coping with crisis and disasters in Rutshuru, Democratic Republic of Congo. Tropical Medicine & International Health, 3(7), 559-65.

    72. Porignon D (2003) Adéquation des systèmes de santé de district en situation critique : Expériences dans la Région des Grands Lacs Africains. Thèse de doctorat en sciences de la santé publique. Université Libre de Bruxelles.

    73. Rawls J (1993) Théorie de la justice. Paris : du Seuil.

    74. Ridde V (Octobre 2004) l'Initiative de Bamako 15 ans après. Un agenda inachevé. World Bank's Human Development Network: Health, Nutrition and Population (HNP) (Discussion Paper). 2004.

    75. Sabatier PA (1986) What can we learn from implementation research. In F.-X. Faufmann, G. Majone, V. Ostrom & W. Wirth (Eds.), Guidance, Control, and Evaluation in the Public Sector (pp. 313-325). Walter de Gruytrt, Berlin, New York.

    76. Salman RB, Ferroussier-Davis O (2000) The concept of stewardship in health policy. Bulletin of the World Health Organization 78(6).

    77. Sauleau EA, Mathy C (1997) Qualité versus assurance-qualité : quelle accréditation pour les établissements de santé ? Informatique et Santé 9, 127-38.

    78. Segall M (2003) District health systems in a neoliberal world: a review of five key policy areas. Int J Health Plann Manage. 2003 Oct-Dec; 18 Suppl 1:S5-26.

    79. Schneider-Bunner C (1994) Justice sociale et régulation des systèmes de santé européens. J Econom Méd 1994; 4:195-213.

    80. Sengooba F (2005) Human resources for health in Decentralized Uganda: Developments and implications for health systems research. Be-cause health seminar, Bruxelles (Egmont Palace) 10 november 2005, Belgium.

    81. Service de la Santé Publique Vaudoise (1995) Normes de qualité pour l'accréditation des centres de traitements et de réadaptation, Document technique, avril 1995.

    82. Shaikh BT, Rabbani F (2004) The district health system: a challenge that remains. East Mediterr Health J. 2004 Jan-Mar; 10(1-2):208-14.

    83. St-Georges M (2000) Evaluation et accréditation : peut-on tout faire ? In Bulletin de la Société Canadienne d'Evaluation, Juillet 2000, www.evaluationcanada.ca.

    84. Tarimo E (1991) Pour une meilleure santé au niveau du district. Comment organiser et gérer des systèmes de santé de district fondés sur les soins de santé primaires, OMS, Genève.

    85. Tavrow P, Heavens J, Warren Salmon J, Lombard C (2003) The impact of accreditation on the quality of hospital care: Kwazulu-Natal Province, Republic of South Africa. Quality Assurance Project,USAID, Bethesda,MD.

    86. Turshen M (1999) Privatizing health services in Africa. New Brunswick, New Jersey, and London: Rutgers University Press.

    87. Unger JP (1991) Le rôle des districts sanitaires et méthodologie de leur développement en Afrique. Agrégation de l'enseignement supérieur, Université Libre de Bruxelles.

    88. Unger JP (1995) La formation des Médecins Généralistes dans les Pays en Développement. An. Soc. Belge Méd. Trop., 75 (Suppl. 1).

    89. Van Balen H (1996) Rapport de mission d'identification d'un plan de formation des cadres de district en Côte d'Ivoire. Doc. Tech. Ministère de la Santé Publique, Abidjan, Côte d'Ivoire.

    90. Van Balen H (1998) Des points de rencontre entre recherche et gestion. In Van Lerberghe W et De Bethune X : Intégrations et recherche. Studies in Health Services Organization and Policy 8, 161-73.

    91. Van Dormael M, Marchal B, Kegels G (2005) Human Resources for Health: confronting complexity and diversity, background issues to the HRH seminar. Be-cause health seminar, Bruxelles (Egmont Palace) 10 november 2005, Belgium.

    92. Van Lerberghe W, Van Balen H, Kegels G (1992) Typologie et performances des hôpitaux de premier recours en Afrique subsaharienne. An. Soc. Belge Méd. Trop. 72 (Suppl. 2).

    93. Virchow R (2002) Liberalism and the public health. London: Wellcome Trust.

    94. Vladescu C, Radulescu S (1994) L'amélioration des soins de santé primaires : Contrats basés sur les résultats en Roumanie. The World Bank, Washington, D.C.

    95. Wilkin D, Bojke C, Coleman A, Gravelle H (2003) The relationship between size and performance of primary care organisations in England. J Health Serv Res Policy. 2003 Jan;8(1):11-7.

    96. World Health Organization (1987) Division of Strengthening of Health Services. Report of the International Conference on Strengthening District Health Systems Based on Primary Health Care. Harare, Zimbabwe, 3 to 7 August 1987. Mimeo, WHO/SHS/DHS/87.13.Rev. WHO, Geneva.

    97. World Health Organization (1988) The challenge of the implementation: district health systems for primary health care.WHO/SHS/DHS/88.1/Rev.1. WHO, Geneva.

    98. World Health Organization (1994) District Health Management; Planning, Implementing and Monitoring a Minimum Health for All Packages. Brazzaville, World Health Organization Regional Office for Africa, 1994.

    99. World Health Organization (1997b) Essential health services packages: uses, abuse and future directions.WHO/ARA/CC/97.7, WHO, Geneva.

    100. World Health Organization (1998) Situation Analysis of District Health Profiles in the WHO African Region. Harare, World Health Organization Regional Office for Africa, 1998 (reference document for the Regional Meeting on the Operationality of District Health Systems; available on request from WHO/AFRO P.O Box BE 773 Belvedere, Harare, Zimbabwe).

    101. Zwi A, Brugha R, Smith E (2001) Private health care in developing countries. British Medical Journal 323, 463-464.

    ANNEXES

    Annexe n° 1 : Principaux indicateurs de santé (source RASS, 1997)

    Ressources en Personnel

    - personnels médicaux : 1590

    - personnels de soins : 7500

    - personnels administratifs : 2300

    - personnels techniques : 600

    - travailleurs occasionnels : 3 600

    - travailleurs sociaux : 45

    Ratios de couverture en infrastructures/habitants

    - Ratio population / établissement sanitaire premier contact : 1 ESP p. 13 804 hbts

    - Ratio population / hôpital : 1 hôpital p. 230818

    - Ratio population / lits d'hôpital : 1 lit p. 2700

    - Ratio population / bloc chirurgical : 1 bloc op. p. 448500

    - Ratio population / laboratoire hospitalier : 1 laboratoire p. 338000

    - Ratio population / appareil de radiologie : 1 appareil P. 448 400

    Ratios de couverture en ressources humaines /habitants

    - Ratio population / médecin : 1 médecin pour 12 486

    - Ratio population / infirmiers : 1 infirmier pour 3885

    - Ratio femmes en âge de procréer / sage-femme : 1 sage-femme pour 1913

    Ressources financières

    - Montant total du budget de l'état alloué à la santé : 110.000.000.000 F. CFA

    - Budget de la santé par habitant : 5372 F. CFA

    - Montant total du recouvrement des coûts : 13.234.597.256 F. CFA

    - Recouvrement des coûts par habitant : 857 F. CFA

    - Dépenses de santé par habitant : 6229 F. CFA (soit 9 $)

    - Poids du recouvrement des coûts dans les dépenses santé : 13,8%

    - Poids des dépenses de santé dans le budget de l'état : 8,7%

    - Poids du budget de la santé dans le PIB : 1,3 %

    Médicaments

    - Chiffre d'affaires de la PSP : 10.825.047.095 F.CFA

    - Ratio offre / demande pour les médicaments : 93,7%

    - Ratio offre / demande pour les matériels et consommables : 96,7%

    - Vente des produits PSP / habitants : 690 F. CFA

    Mortalité

    - Taux brut de mortalité : : 12 p.1000

    - Mortalité maternelle : : 597 p. 100.000

    - Mortalité infantile : : 89 p.1000

    - Mortalité infanto juvénile : : 150 p. 1000

    Morbidité Infanto juvénile

    - Incidence des maladies diarrhéiques : 47,4°/00

    - Incidence des Infections Respiratoires Aiguës : 99,4°/00

    - Incidence de la Rougeole : 2,4°/00

    - Incidence de la Coqueluche : 0,39°/00

    - Nombre de cas de tétanos néonatal : 324

    - Nombre des cas de poliomyélite : 3

    Maladies Endémiques

    - Incidence du Paludisme

    :

    84,0°/00

    - Incidence des MST

    :

    13,8°/00

    - Incidence de la Tuberculose

    :

    0,90°/00

    - Prévalence de la Bilharziose urinaire

    :

    0,69°/00

    - Prévalence de l'Ulcère de Buruli

    :

    0,10°/00

    - Prévalence du Pian

    :

    1,47°/00

    - Prévalence de la Dracunculose

    :

    0,08°/00

    - Prévalence de la Lèpre

    :

    0,11°/00

    - Prévalence de l'Onchocercose

    :

    0,08°/00

    - Prévalence de la Trypanosomiase humaine Africaine

    :

    0,02°/00

    Etat nutritionnel

     
     

    - Hypotrophie néonatal

    :

    12,9%

    - Prévalence de la malnutrition infantile juvénile

    :

    8,1°/00

    - Dépistage de la malnutrition (consultations préventives)

    :

    4,5%

    - Prévalence de l'anémie infanto juvénile

    :

    13,0%

    Soins préventifs

     
     

    - Proportion d'accouchements assistés

    :

    37,3%

    - Couverture en CPN3 :

    :

    43,9%

    - Couverture par le VAT chez les femmes enceintes

    :

    67,3%

    - Couverture par le BCG chez les enfants de moins de 1 an

    :

    63,4%

    - Couverture par le DTC3 chez les enfants de moins de 1 an

    :

    57,0%

    - Couverture par le VAR chez les enfants de moins de 1 an

    :

    57,8%

    - Couverture par le VAM chez les enfants de moins de 1 an

    :

    49,1%

    Soins curatifs

     
     

    - Taux d'utilisation des services sanitaires

    :

    26,3%

    - Taux d'occupation des lits dans les HG

    :

    36,8%

    - Durée moyenne de séjour dans les HG

    :

    3,2 jours

    - Taux d'occupation des lits dans les CHR

    :

    50,6%

    - Durée moyenne de séjour dans les CHR

    :

    4,3 jours

    - Taux d'occupation des lits dans les CHU

    :

    60,5%

    - Durée moyenne de séjour dans les CHU

    :

    6,4 jours

    - Taux d'utilisation des Blocs opératoires

    :

    0,67%

    - Taux d'utilisation des Laboratoires hospitaliers

    :

    3,33%

    - Taux d'utilisation des services de Radiologie

    :

    0,67%

    Annexe n° 2 : Tableau récapitulant les changements potentiels induits par l'accréditation des districts de santé

    Concept

    Objets

    Sous concepts

    Accréditation


    · Changement dans

    l'organisation du district

    Développement d'attitude à la transparence & à rendre compte dans la gestion

    Développement d'un système suivi/évaluation de la réforme par les autorités

    Développement d'un système de suivi & contrôle des performances/ qualité/sécurité gestionnaires

    des districts

    Développement d'un mécanisme de comparaison des résultats et de référence/comparaison à l'autre (benchmarking)

    de santé

    Développement d'une bourse de bonnes pratiques pour les acteurs

     

    Développement d'un esprit & dynamique d'équipe pour le travail

    Développement d'un système de coordination entre les échelons/niveaux

    Développement d'un système de communication entre acteurs

    Développement d'un système d'émulation saine/ incitation entre les acteurs

    Développement d'un leadership chez les gestionnaires

    Développement d'un système d'appui et coaching des acteurs par les évaluateurs

    Développement de la standardisation/harmonisation des procédures de travail

    Développement de la standardisation des résultats

    Développement d'un système de labélisation/ classification

    Instauration d'un système de transparence

    Développement une image positive de l'organisation et donne les moyens pour le marketing/plaidoyer

    Offre des opportunités de développement de projets d'amélioration de la qualité

    Stimulation des efforts d'amélioration

    Encourage l'amélioration des performances

    Instauration d'un système de reconnaissance de la capacité de l'organisation

    Instauration d'un système de reconnaissance par des pairs du mérite des opérateurs

    Fournie la preuve de la qualité des services et des soins

    Fournie la preuve de la capacité de l'organisation à réaliser ses objectifs/résultats/ avec les ressources adéquates (efficience)

    Instauration d'une système de motivation des acteurs internes

    Meilleure connaissance/ identification des problèmes du développement du district par les acteurs

    Développement d'attitude & capacité à une meilleure planification/ programmation/budgétisation des activités de

    développement du district par les acteurs

    Développement d'attitude & capacité à une meilleure coordination entre les échelons & les niveaux du système de santé

    Développement d'un système de communication au sein de l'organisation

    Meilleure communication entre acteurs

    Meilleure communication entre les différents niveaux

    Réduction de l'asymétrie d'information de la population

    Meilleure connaissance des procédures de travail dans le district

    Meilleure appropriation des procédures de travail dans le district

    Acteurs plus motivés/engagés pour le travail

    Participation plus importante des acteurs

    Annexe n° 2 (suite)

    Concept

    Objets

    Sous concepts

    Accréditation

    · Changement chez les opérateurs et gestionnaires (acteurs internes)

    Adhésion à une culture, des valeurs, une vision communes/ partagées par les acteurs

    des districts

     

    de santé

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Conscientisation des autorités pour un engagement fort en faveur de la santé

     
     

    Participation aux activités du district

     
     
     
     
     
     

    Ressources adéquates ou plus importantes pour le district

     
     
     
     
     
     
     

    Annexe 3 : Modélisation du processus de conception du modèle d'accréditation des districts de santé

    - Prise en compte du modèle de référence d'accréditation

    - Implication des acteurs

    - Prise en compte des réformes et diverses actions en cours (décentralisation)

    - Prise en compte des situations nouvelles (p. e.: crise sociopolitique) - prise en compte des outils existants

    Test du
    modèle

    Conception

    du modèle
    d'accréditation
    des districts

    Adaptation
    du modèle de
    référence

    Critères, indicateurs,
    normes et cotes de
    pondération
    des critères

    Mode d'exploitation
    (collecte, compilation)

    et instructions pour
    la collecte, compilation
    et synthèse des données

    Test des
    composants
    du modèle
    ajusté dans les
    districts

    Modèle
    ajusté 1

    Formulaires
    de collecte, compilation,
    synthèse des données
    et de qualification,
    accréditation des districts

    Mode de qualification
    et d'accréditation des
    districts de santé et
    instructions pour la
    qualification
    et l'accréditation

    Ajustement des
    composants du
    modèle en
    fonction du test

    Modèle
    ajusté 2

    Validation ou consensus

    Séminaire national de
    consensus ou de
    validation du modèle
    ajusté

    Modèle
    ajusté 3 ou
    finalisé

    Finalisation

    Ajustement du
    modèle en fonction
    du séminaire national

    Elaboration du
    guide national

    Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique: Conception d'un modèle d'accréditation des districts de santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique

    Annexe 4a : Tableau présentant le formulaire de recueil et de compilation des données d'accréditation au niveau des ESPC

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE (INDICATEURS)

    NORME

    VALEUR DE

    L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OPE.

    COEFFICIEN TS

    RESULTATS

    RESSOURCES

    Matérielles

    - Moto(s) fonctionnelle(s) - Réfrigérateur(s)

    Oui
    Oui

     
     

    X 5

    X 5

     

    Humaines

    - Nbre d'IDE - Nbre de SF

    = 1
    = 1

     
     

    X 6

    X 6

     

    Financières

    - Subvention reçue par l'ESPC de la CT ou du DS/ Subvention spécifique reçue par la CT ou le DS pour l'ESPC

    - Ressources propres réalisées/ ressources propres budgétisées

    100%

    75%

     
     

    X 3

    X 4

     

    PMA

    Soins préventifs

    · CPN

    · Vaccination

    · Surveillance de la

    croissance de
    l'enfant

    · Planning familial

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de CPN

    - Nbre de primigestes ayant reçu le VAT1 / Nbre total de primigestes vues

    - Nbre de GAR dépistées en CPN1 / Nbre total de grossesses vues en CPN1

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de vaccination

    - Nbre de mois avec au moins 2 séances de pesée

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant au moins 3 méthodes modernes

    =11 mois 90%

    5 %

    =11 mois
    =11 mois

    =11 mois

     
     

    X 5

    X 4

    X 5

    X 5
    X 3

    X 5

     
     

    67

    Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique: Conception d'un modèle d'accréditation des districts de santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR DE

    L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OP.

    COEFFICIENT S

    RESULTATS

    Soins curatifs

    · Référence

    · Algorithmes

    - Proportion de patients référés parmi les

    consultants

    - Proportion de personnel paramédical

    prescripteur formé à l'utilisation des
    algorithmes

    =2%

    = 50%

     
     

    X 4

    X 4

     

    Maternité
    · Evacuation

    · Utilisation du
    partogramme

    - Proportion des parturientes évacuées parmi les accouchements effectués à l'ESPC

    - Proportion d'accouchements avec

    partogramme rempli

    2%

    70%

     
     

    X 5

    X 4

     

    Gestion

    · Monitorage

    · SIG

    · Médicaments

    - Nbre de sessions annuelle de micro

    planification intégrée

    Proportion de rapports mensuels SIG envoyés et reçus à la DD dans les délais

    - Nbre de jours de rupture :

    - Amodiaquine+Artémisinine - Fer + Folate

    - Amoxicilline

    - Vit A

    - Kit accouchement

    - SRO
    - DTC
    - Polio

    2 sessions/an

    80%

    < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an < 10 jours/an

     
     

    X 3

    X 5

    X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1

     
     

    68

    Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique: Conception d'un modèle d'accréditation des districts de santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR DE

    L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OP.

    COEFFICIEN TS

    RESULTATS

    Décentralisation

     
     
     
     
     
     

    · Participation communnautaire

    - Nbre de réunions de COGES tenues avec PV ou CR / Nbre de réunions prévues

    50%

     
     

    X 3

     

    (COGES)

    - Nbre de réunions bilan avec PV ou CR
    tenues avec la communauté / Nbre prévu

    50%

     
     

    X 2

     
     

    - Nbre de réunions pour la promotion de la santé avec PV ou CR, tenues avec la communauté / Nbre attendu

    50%

     
     

    X 2

     

    · Gestion financière

    - Taux d'utilisation de la subvention

    spécifique reçue par le COGES pour la gestion de l'ESPC

    100%

     
     

    X 4

     

    INDICATEURS SANITAIRES

    Soins curatifs

    - Taux d'utilisation des soins curatifs dans les ESPC

    30%

     
     

    Performant

     

    Vaccinations

    Couverture vaccinale enfts de moins de 1an :

     
     
     

    Performant

     
     

    - BCG

    70%

     
     

    Performant

     
     

    - DTCP Hep3

    50%

     
     

    Performant

     
     

    - VAR

    50%

     
     

    Performant

     
     

    - VAR/DTCP Hep1

    75%

     
     
     
     

    Accouchements

    - Proportion de «accouchements propres»

    50%

     
     

    Performant

     

    Planning Familial

    - Prévalence contraceptive moderne

    10%

     
     

    Performant

     

    SCORE

     
     
     
     
     

    /100

     

    * 0 = non satisfaisant 1 = satisfaisant

    69

    Mémoire pour l'obtention du DEA en Santé Publique: Conception d'un modèle d'accréditation des districts de santé Soutenu par BASSALIA Diawara le 23 juin 2006 à l'Ecole de Santé Publique de l'Université de Liège, Belgique

    Annexe 4b : Tableau présentant le formulaire de recueil et de compilation des données d'accréditation au niveau des hôpitaux

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR DE L'HOPITAL

    *VAL. OP.

    COEFFICIEN TS

    RESULTATS

    RESSOURCES

    Humaines

    Matérielles

    Financières

    - Nbre de chirurgiens / obstétriciens - Nbre de médecins

    - Nbre d'IDE

    - Nbre de Sages-femmes

    - Nbre de chirurgiens dentistes

    - Existence d'un bloc opératoire équipé

    - Existence d'une stérilisation fonctionnelle - Existence d'un cabinet dentaire fonctionnel

    - Subvention de l'Etat reçue de la CT/Subvention de l'Etat prévue

    - Taux d'utilisation de la subvention de l'Etat reçue - Ressources propres réalisées/ressources propres budgétisées

    2 4 12

    4
    1

    oui
    oui
    oui

    = 75%

    100%

    > 80%

     
     

    X 5

    X 6

    X 5

    X 5

    X 3

    X 6

    X 5

    X 3

    X 5

    X 5

    X 4

     

    PMA

    Soins Curatifs

    · Permanence des
    urgences

    · Référence

    · Protocole de soins curatifs

    · Hospitalisation

    - Proportion de césariennes faites la nuit (18 - 6h)

    - Disponibilité des supports de référence dans les dossiers des malades hospitalisés référés

    - Application des protocoles de soins pour le

    paludisme et les IST

    - Nbre de patients référés parmi les admissions

    30%

    oui
    oui

    10%

     
     

    X 5

    X 4
    X 4

    X 3

     
     

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR DE L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OP.

    COEFFICIEN TS

    RESULTATS

    Soins

    Chirurgicaux

    · Fonctionnalité du
    bloc opératoire

    - Nbre de jours de paralysie du bloc opératoire

    < 7 jours

     
     

    X 6

     

    Soins buccodentaires

    · Fonctionnalité du
    cabinet dentaire

    - Nbre de jours de paralysie du cabinet dentaire

    < 7 jours

     
     

    X 3

     

    Services médicotechniques

    · Radiologie

    · Laboratoire

    · Transfusion
    sanguine

    - Nbre de jours de paralysie

    - Nbre de jours sans pouvoir réaliser NFS et dosage de Hb

    - Nbre de jours sans pouvoir faire le test VIH - Nbre de jours de rupture de stock de sang 0+

    = 10 jours/an = 10 jours/an = 10 jours =10 jours/an

     
     

    X 4
    X 4

    X 4

    X 5

     
     

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR DE L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OP.

    COEFFICIENT S

    RESULTATS

    Gestion

     
     
     
     
     
     

    · Médicaments/prod

    - Nbre de jours de rupture :

     
     
     
     
     

    uits traceurs

    · SGI 5%

    < 10 jours/an

     
     

    X 1

     
     

    · Bandes plâtrées

    < 10 jours/an

     
     

    X 1

     
     

    · KIT césarienne

    < 10 jours/an

     
     

    X 1

     
     

    · KIT accouchement

    < 10 jours/an

     
     

    X 1

     
     
     

    < 10 jours/an

     
     

    X 1

     
     

    · Vit A

    · BCG

    < 10 jours/an

     
     

    X 1

     

    · Dossier médical

    - Dossier individuel d'hospitalisation complet

    oui

     
     

    X 3

     

    du patient

    - Archivage des dossiers fonctionnel

    oui

     
     

    X 3

     

    · Information
    sanitaire

    - % des rapports SIG envoyés et reçus dans les délais

    - Proportion d'audits scientifiques des cas de décès

    80 %

     
     

    X 3

     

    · Activité

    (survenus après 6h d'hospitalisation et dans un délai

     
     
     
     
     

    scientifique

    de 3 mois)

     
     
     

    X 2

     
     

    - Nbre de réunions de la CMC avec PV / Nbre

     
     
     
     
     

    · Gestion collégiale

    réunions CMC attendues

    = 75%

     
     
     
     
     

    - Existence d'un plan d'action annuel

     
     
     

    X 4

     

    · Planification

    - Existence d'un projet d'établissement

    oui
    oui

     
     

    X 3

     
     

    - Nbre de jours de l'année oil on a distribué un repas

     
     
     

    X 2

     

    · Cuisine

    aux malades

    200 jours

     
     

    X 2

     

    · Service d'ambulance

    - Nbre de jours de paralysie du service d'ambulance

    =10 jours/an

     
     

    X 1

     

    Décentralisation

    - Nbre de réunions avec PV du COGES / Nbre

     
     
     
     
     

    · COGES

    réunions du COGES attendues

    = 75%

     
     

    X 3

     
     

    PMA

    ACTIVITE «TRACEUSE»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR DE L'ETABLIS- SEMENT

    *VAL. OP.

    COEFFICIEN TS

    RESULTATS

    INDICATEURS SANITAIRES

    Hospitalisation

    - Ratio admissions / population

    1%

     
     

    X 6

     

    Chirurgie
    d'urgence

    - Taux de césarienne

    2%

     
     

    X 6

     

    Soins bucco-

    dentaires

    - Taux d'utilisation du cabinet dentaire

    0,2%

     
     

    X 2

     

    SCORE

     
     
     
     
     

    /140

     

    * 0 = non satisfaisant 1 = satisfaisant

    Annexe 4c : Tableau présentant le formulaire de recueil et de compilation des données d'accréditation au niveau des ECD

    PMA

    Activité «traceuse»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR

    DU DISTRICT SANITAIRE

    *VAL. OP.

    COEFFICIENTS

    RESULTATS

    RESSOURCES DU DS

    Couverture

     

    100 000 à

     
     
     
     
     

    - Population du district

    300 000 hab

     
     

    X 5

     
     

    - Ratio lits/population

    1/3000

     
     

    X 5

     
     

    - Ratio ESPC/population

    a. < 20 hab/km2

    1/10000 hab

     
     
     
     
     

    b. 20 et 50 hab/km2

    c. >50 hab/km2

    1/5000 hab 1/30000 hab

     
     

    X 6

     

    Humaines

    - % personnel complet du DS selon les normes

    100%

     
     

    X 5

     

    Financières

    - Réalisation budgétaire (Subvention du DS

    reçu/Subvention notifiée)

    50%

     
     

    X 4

     

    Matérielles

    - Existence :

     
     
     
     
     
     

    d. d'un bureau effectif du DS (lieu,

    type, état)

    oui

     
     

    X 6

     
     

    e. d'au moins 2 ordinateurs de

    bureau fonctionnels

    2

     
     

    X 4

     
     

    f. d'un véhicule propre de

    supervision fonctionnel (type, état )

    oui

     
     

    X 5

     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR

    DU DISTRICT SANITAIRE

    *VAL. OP.

    COEFFICIENTS

    RESULTATS

    PMA

    Planification

    Suiviévaluation

    Supervision

    SIG

    - Existence d'un Plan de développement sanitaire (PDS) - Existence d'un Plan d'action annuel (PAA) du DS

    - Prise en compte des pathologies les plus fréquentes

    dans le PAA/PDS

    - Existence d'un suivi trimestriel documenté du PAA

    - Degré d'exécution du PAA

    - % d'ESPC ayant reçu 4 supervisions documentées / an - Nbre de supervisions faites et documentées à
    l'HG/CHR/an

    - Proportion de rapports mensuels SIG envoyés dans les délais à la DD (CSR, CSU, HG, CHR

    oui
    oui
    oui

    4 / an

    75%

    75%

    4 / an

    80%

     
     

    X 2

    X 4

    X 2

    X 3

    X 3
    X 6
    X 6

    X 3

     

    Gestion financière Gestion du personnel

    - Ratio valeur des fournitures reçues par les ESPC/ Subvention effectivement reçue par le DS ou la CT pour le compte de l'ESPC

    - Existence des relevés des redevances perçues et

    utilisées par chaque ESPC

    - Recensement du personnel du district par catégorie

    pour l'année écoulée

    - Planification annuelle des besoins en personnel du district

    100%

    oui oui 100%

     
     

    X 3

    X 3
    X 3
    X 2

     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR

    DU DISTRICT SANITAIRE

    *VAL. OP.

    COEFFICIENT S

    RESULTATS

    PMA (SUITE)

    Gestion des

    médicaments

    Gestion des infrastructure s, équipements et matériels

    - Nombre de jour de rupture de stock pour :

    · Amoxycilline

    · Fer-ac folique

    · Amodiaquine+Artémisinine

    · Vit A

    · KIT accouchement

    · SRO

    · DTC Hep

    · Polio

    - Inventaire annuel des biens et des équipements pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)

    - Planification annuelle des besoins en biens et

    équipements pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR) - Rapport annuel de gestion et maintenance

    (date, type, donateur

    - Copies des demandes de travaux de maintenance au CRIEM/ Services techniques

    - Carnet de bord et d'entretien des véhicules

    - Indisponibilité des véhicules de supervision

    < 10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours < 10 jours

    oui oui oui oui

    oui

    < 10 jours

     
     

    X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 X 1

    X 1
    X 4

    X 2
    X 4
    X 4

    X 3

    X 4

     

    Formation continue du personnel

    Recherche opér. et action

    - % d'agent ayant bénéficié d'une formation/an :

    · médecin

    · IDE

    · Sage-femme - Existence d'un plan de formation

    - Nbre de RO et de RA réalisées et documentées

    75%

    = 2 jours/an = 2 jours/an = 2 jours/an Oui

    Au moins 1/an

     
     

    X 4 X 4 X 4 X 4

    X 3

     
     

    PMA

    Activité

    «traceuse»

    CRITERE

    NORME

    VALEUR

    DU DISTRICT SANITAIRE

    *VAL. OP.

    COEFFICIENTS

    RESULTATS

    PMA (SUITE)

    Coordination et gestion collégiale

    - Nbre de réunions de l'ECD tenues/réunions attendues

    - Nbre de réunions trimestrielles avec la DR ou la CT tenue/ réunions attendues

    75%
    75%

     
     

    X 5

    X 3

     

    Action de

    partenariat

    - Activités intersectorielles entre éducation et santé

    - Collaboration CT / Services Extérieurs MEMSP

    50% des établ. Sec. Ayant un club santé actif

    > 2 rencontres d'échange

     
     

    X 3

    X 5

     

    Décentralisation/ multisectorialité

    - Présence du COGES lors des deux synthèses du monitorage au DS

    - Renforcement en personnel par la CT

    - Renforcement en équipement complémentaire par la CT - Nouveaux ESPC construits par la CT/besoins

    - Mise à niveau de l'hôpital de référence

    2 fois / an

    50%
    50%

    50% oui

     
     

    X 4

    X 3

    X 4

    X 4

    X 5

     

    SOINS CURATIFS

    Soins curatifs

    - Taux d'utilisation des soins curatifs

    25%

     
     

    Performant

     

    CPN

    - Couverture en CPN

    60%

     
     

    Performant

     

    Vaccination

    - Couverture vaccinale : BCG

    - Couverture vaccinale : DTC Hep3 - Couverture vaccinale : VAR

    70%
    50%
    50%

     
     

    Performant
    Performant
    Performant

     

    PF

    - Prévalence contraceptive moderne

    10%

     
     

    Performant

     

    SCORE

     
     
     
     
     

    /164

     

    * 0 = non satisfaisant 1 = satisfaisant

    Annexe n° 5 : Formulaire de synthèse des données d'accréditation des districts de santé

    Code

    Critère

    Seuil

    Résultat district

    Source

    O1

    Population du district

    Entre 100.000 et 300.000 habitants

     

    Autoéval. ECD

    O2

    Bureau de district

    Présent et correct

     

    Autoéval .ECD

    O3

    Véhicule de supervision

    Présent et correct

     

    Autoéval. ECD

    O4

    Personnel complet au DS

    Selon les normes

     

    Autoéval. ECD

    O5

    Réalisation budgétaire DS

    50%

     

    Autoéval. ECD

    O6

    Nombre d'ESPC en rapport avec la densité de la population du district

    < 20 h / km2 : 1/10.000 habitants

    entre 20 et 50h / km2 :1/ 15.000 habitants > 50 h / km2 : 1/30.000 habitants

     

    Carte sanitaire

    O7

    Présence de chirurgie d'urgence à l'hôpital

    Césariennes/accouchements prévus = 2%

     

    Autoéval HG

    O8

    ESPC : Ressources et PMA

    Moyenne > 45/100, perf > 55/100

     

    Autoéval ESPC

    O9

    HG : Ressources, PMA et indicateurs sanitaires.

    Score > 55 /140, perf > 85/140

     

    Autoéval HG

    O10

    ECD : Ressources, PMA

    Score > 85/164, perf > 120/164

     

    Autoéval. ECD

    P1

    Taux d'utilisation ESPC

    0.25

     

    Autoéval. ECD

    P2

    CPN3 / FE

    0.6

     

    Autoéval. ECD

    P3

    BCG / <1 an

    0.7

     

    Autoéval ECD

    P4

    DTCHep3 / 1 an

    0.5

     

    Autoéval ECD

    P5

    VAR / 1 an

    0.5

     

    Autoéval ECD

    P6

    Prévalence PF moderne /FAR

    0.1

     

    Autoéval ECD

    P7

    Admissions HR /population

    0.01

     

    Autoéval.HG

    A1

    Recherche opérationnelle

    2 diffusées /an

     

    Autoéval ECD

    A2

    Diplômés santé publique

    Au moins 1 pour le district

     

    DRH

    A3

    Capacités d'accueil

    D'accord et capables d'organiser des

    stages de formation

     

    Visite de terrain

     

    Annexe 6a : Plan de recueil des données d'accréditation au niveau des ESPC

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    RESSOURCES

     

    Ressources
    matérielles

    Moto(s)

    fonctionnelle(s) Réfrigérateur(s) fonctionnel(s)

     
     

    CSE - DS

     

    Année étudiée

    Ressources humaines1

    Nbre d'IDE

    Nbre de Sages-

    femmes

    Nbre d'IDE

    Nbre de Sages-femmes

     

    CSE - DS
    CSE - DS

    Rapport A1 ou A 2

    Rapport A1 ou A 2

    Année étudiée
    Année étudiée

    Ressources
    financières

    Subvention reçue par ESPC de la CT ou DS/ Subvention spécifique reçue par la CT ou DS pour l'ESPC

    Valeur des fournitures

    (Subvention spécifique) réceptionnées par l'ESPC de la part de la CT ou DS

    Subvention spécifique reçue
    par la CT ou DS pour l'ESPC

    CSE -

    DS/CT

    Support de

    gestion

    financière : reçus

    des fournitures

    signés par les
    ESPC ruraux

    12 mois

     

    Ressources propres

    réalisées/ressources
    propres budgétisées

    Ressources propres réalisées

    Ressources propres

    budgétisées

    CSE

    Support de

    gestion financière

    12 mois

     

    1 Distinguer les CSR ou DR ou et les CSU, car les normes d'opérationnalité sont différentes

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    PMA

     

    Soins préventifs

     
     
     
     
     
     

    CPN

    Permanence de la CPN (organisation de séances CPN)

    Nbre de mois avec au moins 4 séances de CPN

    -

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

     

    Nbre de primigestes (G1)

    ayant reçu le VAT1

    Nbre total de

    primigestes (G1)
    vues

    ESPC

    Registre de CPN

    1er - 31 mars

    1er - 31 juillet 1er - 30 octobre

     

    Nbre de GAR dépistées en CPN1

    Nbre total de

    grossesses vues en CPN1

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

    Vaccination

    Permanence des

    services de

    vaccination

    Nbre de mois avec au moins 4 séances de vaccination

    -

    CSE - DS

    Rapport A1 ou 2

    12 mois

    Surveillance de la

    croissance de l'enfant

    Permanence de la

    pesée

    Nbre de mois avec au moins 2 séances de pesée

    -

    CSE - DS

    Rapport A1 ou 2

    12 mois

    Planning familial (PF)

    Permanence de l'offre du service de PF

    Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant au moins 3 méthodes modernes

    -

    ESPC

    Registre d'activités de PF

    12 mois

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    Soins curatifs

     
     
     
     
     
     

    Référence

    Proportion de patients

    référés parmi les
    consultants

    Nbre de patients référés

    Nbre total de

    consultants vus

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A22

    12 mois

    Algorithmes

    Proportion de personnel paramédical prescripteurs formés à l'utilisation des algorithmes

    Nbre de personnel

    paramédical prescripteurs
    formés

    Nbre total de

    personnel paramédical prescripteurs de
    l'ESPC

    DS

    Rapport de

    formation au DS

    12 mois

    Maternité

     
     
     
     
     
     

    Evacuation

    Proportion des

    parturientes évacuées

    Nbre de parturientes

    évacuées

    Nbre total

    d'accouchements effectués à l'ESPC

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

    Utilisation du

    partogramme

    Proportion d'accouchements avec
    partogramme rempli

    Nbre d'accouchements

    enregistrés avec

    partogramme remplis

    Nbre total

    d'accouchements effectués à l'ESPC

    ESPC

    Registre d'accouchement

    1er - 31 mars

    1er - 31 juin

    1er - 31 octobre

    Gestion

     
     
     
     
     
     

    Monitorage

    Nbre de session annuelle de monitorage avec micro planification intégrée

    Nombre de sessions

    annuelles

    -

    CSE - DS

    Rapport A3

    12 mois

    SIG

    Proportion de rapports

    mensuels SIG envoyés et reçus dans les délais

    Nbre de rapports mensuels SIG envoyés et reçus dans les délais au DS

    12

    CSE - DS

    Rapports A1 ou

    A2

    12 mois

    Médicaments/produits traceurs

    Nbre de jours de rupture pour chaque médicament /produit traceur

    Nbre de jours de rupture pour chacun des médica- ments /produits traceurs

    -

    CSE - DS

    Rapports A1 ou

    A2

    12 mois

     

    2 Ajouter dans le rapport SIG mensuel le nombre de patients référés, à partir du registre de consultation curative

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    Décentralisation, intersectorialité et action de partenariat

     
     
     
     
     
     

    Participation communautaire (COGES)

    Proportion de réunion de COGES restructurés

    Nbre de réunions de

    COGES restructurés tenues et documentées

    Nbre de réunions prévues par les COGES

    restructurés

    CSE - DS

    Rapport A3

    12 mois

     

    Nbre de réunions bilan avec la communauté tenues et documentées

    Nbre de réunions bilan avec la
    communauté prévues

    CSE - DS

    Rapport A3

    12 mois

     

    Nbre de réunions pour la promotion de la santé tenues et documentées

    Nbre de réunions
    pour la promotion
    de la santé prévues

    CSE - DS

    Rapport A3

    12 mois

    Gestion financière

    Taux d'utilisation de la subvention spécifique de l'Etat

    Montant total des dépenses effectuées pour la gestion de l'ESPC

    Montant total de la subvention spécifique de
    l'Etat, reçue par le COGES

    CSE - DS

    Rapport A3

    12 mois

     

    Soins curatifs

     
     
     
     
     
     

    Utilisation des soins

    curatifs

    Taux d'utilisation des

    soins curatifs dans les
    ESPC (ruraux, urbains)

    Nbre de consultants

    Population totale desservie par l'ESPC

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

    Soins préventifs

     
     
     
     
     
     

    Vaccination

    Couverture vaccinale

    (enfant < 1an) :

    - BCG

    - DTCHep3

    - VAR

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le BCG, DTCHep3, VAR

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois de l'ESPC

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

     

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le VAR

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le DTCHep1

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

    Accouchements

    Proportion d'accouchements propres

    Nbre d'accouchements à
    l'ESPC et dans les cases de santé

    Nbre de naissances

    attendues dans l'aire de
    l'ESPC

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    12 mois

    Planification familiale

    Prévalence contraceptive moderne

    Nbre de FAP sous contraceptifs modernes

    Population totale des FAP de l'aire de l'ESPC

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    Date d'évaluation

     

    Annexe 6b : Plan de recueil des données d'accréditation au niveau des hôpitaux

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    RESSOURCES

     
     
     
     
     
     

    Ressources humaines

    Nbre de chirurgiens / obstétriciens

    Nbre de médecins Nbre d'IDE

    Nbre de Sages-

    femmes

    Nbre de chirurgiens dentistes

    Nbre de chirurgiens / obstétriciens

    Nbre de médecins Nbre d'IDE

    Nbre de Sages-

    femmes

    Nbre de chirurgiens dentistes

    -

    -
    -
    -

    -

    CSE - DS

    CSE - DS
    CSE - DS
    CSE - DS

    CSE - DS

    Rapport B2

    Rapport B2
    Rapport B2
    Rapport B2

    Rapport B2

    Année étudiée

    Année étudiée
    Année étudiée
    Année étudiée

    Année étudiée

    Ressources
    matérielles

    Existence d'un bloc opératoire équipé3

    Existence d'un bloc opératoire équipé

    -

    HG

    Rapport B2

    Année étudiée

     

    Existence d'une

    stérilisation fonctionnelle

    -

    HG

    Rapport B2

    Année étudiée

     

    Existence d'un

    cabinet dentaire

    fonctionnel

    -

    HG

    Rapport B2

    Année étudiée

     

    3 Bloc opératoire équipé = 1 table d'opération, 1 scialytique, 1 appareil d'anesthésie, 1 aspirateur, 1 masque de réanimation néonatale

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    Ressources
    financières

    Subvention de l'Etat reçue de la CT / Subvention de l'Etat prévue

    Subvention de l'Etat

    reçue de la CT

    Subvention de

    l'Etat prévue

    HG ou CT

    Supports gestion finances

    12 mois

     

    Montant des dépenses engagées sur la sub- vention de l'Etat reçue

    Montant total de la subvention de l'Etat reçue

    HG

    Supports gestion finances

    12 mois

     

    Ressources propres

    réalisées

    Ressources propres budgétisées

    HG

    Support de

    gestion

    financière

    12 mois

    PMA

     

    Soins curatifs

     
     
     
     
     
     

    Organisation des

    urgences (permanence)

    Proportion de

    césariennes faites la
    nuit (18-6h)

    Nbre de césariennes

    faites entre 18h et 6 h

    Nbre total de

    césariennes

    faites sur 24h

    HG

    Registre du bloc opératoire

    1er - 31 mars 1er - 31 juin

    1er - 31 octobre

    Référence

    Disponibilité des

    supports de référence dans les dossiers des malades hospitalisés référés

    Disponibilité des

    supports de référence

    dans les dossiers des

    malades hospitalisés
    référés

    -

    HG

    Support à mettre en évidence

    Echantillon de

    dossiers de malades hospitalisés le jour J

    Protocole de soins

    Application des

    protocoles de soins pour le paludisme et les IST

    Nbre de malades ayant
    été traités selon les

    protocoles des soins
    pour paludisme ou IST

    Nbre total de

    malades traités pour paludisme ou IST

    HG

    Registre de

    consultation

    12 mois

    Hospitalisation

    Proportion de référés

    Nbre de patients référés reçus à l'hôpital

    Nbre d'admissions

    CSE - DS

    Rapport B1

    12 mois

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    PMA (SUITE)

     

    Soins chirurgicaux

    Fonctionnalité du

    bloc opératoire4

    Nbre de jours de

    paralysie du bloc
    opératoire

     

    HG

    Registre d'activités du bloc opératoire

    12 mois

    Soins bucco-

    dentaires

    Fonctionnalité du

    cabinet dentaire 5

    Nbre de jours de

    paralysie du cabinet dentaire

    -

    CSE - DS

    Rapport B1

    12 mois

    Services médico-

    techniques

     
     
     
     
     
     

    Radiologie

    Fonctionnalité de la

    salle de radiologie 5

    Nbre de jours de

    paralysie de la salle de radiologie

    -

    HG

    Registre d'activités du service

    12 mois

    Laboratoire

    Fonctionnalité du

    laboratoire (NFS et
    Hb)

    Nbre de jours sans pouvoir réaliser NFS et Hb

    -

    Labo HG

    Registre d'activités du laboratoire

    12 mois

     

    Nbre de jours sans pouvoir faire le test VIH

    -

    Labo HG

    Registre d'activités du laboratoire

    12 mois

    Transfusion sanguine

    Fonctionnalité du

    dépôt de sang 5

    Nbre de jours de

    rupture de stock de sang O+

    -

    HG

    Registre de gestion du sang

    12 mois

     

    4 Lorsque pour un jour , le registre ne contient pas de cas, vérifier si cela est dû à une panne du service

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    PMA (SUITE)

     

    Gestion

     
     
     
     
     
     

    Médicaments/produi ts traceurs

    Rupture de stock des médicaments/produits traceurs

    Nbre de jours de

    rupture de stock pour les produits traceurs cités

    -

    CSE - DS

    Rapports B1

    12 mois

    Dossier médical du patient

    Dossier d'hospitalisation

    Existence de dossier individuel complet d'hospitalisation

    -

    HG

    Fiche d'hospitalisation

    Vérification lors du jour J

     

    Retrouver 3/4 des

    dossiers tirés au sort

    -

    HG

    Tirage au sort de 20 dossiers à partir du
    registre

    d'hospitalisation

    Tirage sur 2

    périodes :

    1er - 31 janvier 1er - 31 août

    SIG

    Rapports SIG

    envoyés et reçus au DS

    Rapports SIG

    envoyés au DS et
    réçus dans les délais

    12

    DS

    Rapports B1

    12 mois

    Activité scientifique

    Proportion d'Audit

    médical des cas de décès

    Nbre d'Audit (avec

    rapport) dans un délai de 3 mois des décès survenus au-delà de 6 h après l'admission

    Nbre de décès

    survenus après 6
    heures

    d'admission

    HG

    Rapports d'audit

    Année étudiée

    Gestion collégiale

    Proportion de

    réunions de la commission médicale consultative (CMC)

    Nbre de réunions

    documentées de la
    CMC

    Nbre de réunions de la CMC
    attendues

    CSE - DS ou HG

    Rapport B2

    12 mois

    Plan d'actions

    annuel

    Existence d'un P.A.A

    Existence d'un

    P.A.A

    -

    HG

    Document du plan

    Pour l'année en cours

    Projet d'établissement

    Existence d'un projet d'établissement

    Existence d'un projet d'établissement

    -

    HG

    Document projet

    Pour l'année en cours

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

     

    SOURCE

    PERIODE

     
     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    PMA (SUITE)

     

    Gestion (Suite)

     
     
     
     
     
     

    Cuisine

    Fonctionnalité de la

    cuisine

    Nbre de jours de

    l'année où l'on a distribué un repas aux malades

    -

    HG

    Registre intendance

    (si besoin,

    interrogatoire des

    patients hospitalisés)

    12 mois

    Service d'ambulance

    Fonctionnalité du

    service d'ambulance

    Nbre de jours de

    paralysie du service
    d'ambulance

    -

    HG

    Carnet de bord de

    l'ambulance

    12 mois

    Décentralisation

     
     
     
     
     
     

    COGES

    Fonctionnalité du

    COGES

    Nbre de réunions

    tenues et
    documentées

    4 réunions

    HG

    Rapport de réunion

    12 mois

    INDICATEURS SANITAIRES

    Admission hospitalière

    Ratio admission /

    population

    Nbre total

    d'admissions

    Population totale à charge5

    CSE - DS ou HG

    Rapport B1

    12 mois

    Chirurgie d'urgence

    Taux de césarienne

    Nbre de césariennes

    Nbre de naissances attendues dans le district

    CSE - DS

    Rapport B1

    12 mois

    Soins bucco-

    dentaires

    Taux d'utilisation

    Nbre de consultants vues au cabinet dentaire

    Population totale à charge de l'HG

    CSE - DS

    Rapport B1

    12 mois

     

    Annexe 6c : Plan de recueil des données d'accréditation au niveau des ECD

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    Couverture

     
     

    Couverture du DS

    Population du DS

    Population du DS

     

    CSE - DS

    SIG (INS) Statistique CT

    Année étudiée

    Couverture en lits

    hospitaliers

    Ratio lits-population

    Nbre de lits dressés

    dans tous les hôpitaux du DS

    Population du

    DS

    HG

    Rapport B2

    Année étudiée

    Couverture en ESPC

    Ratio ESPC -

    population

    Nbre d'ESPC

    Population du

    DS

    CSE - DS

    Rapport annuel du DS

    Année étudiée

    RESSOURCES

     
     

    Ressources humaines

    % de personnel

    complet du DS selon
    les normes6

    Nombre de personnel complet du DS

    Nombre de

    personnel du DS selon la norme

    DS

    Situation du

    personnel du DS

    Année étudiée

    Ressources
    financières

    Subvention reçue

    /Subvention notifiée

    Subvention du DS reçue

    Subvention du

    DS attendue

    DS

    Supports gestion

    financière

    Année étudiée

    Ressources
    matérielles

    Existence :

    - d'un bureau effectif de DS

    Existence du bureau

    effectif (lieu, type, état)

    -

    DS

    Bureau DS

    Année étudiée

     

    Existence d'au moins 2 ordinateurs de bureau fonctionnels

    -

    DS

    Bureau DS

    Année étudiée

     

    5 s'il y a deux hôpitaux dans le district : calculer le dénominateur comme suit : population du district x nombre de lit de l'hôpital / total des lits hospitaliers du district.

    6 (1MCD, 1agent SRPF/SMI, 1agent SSP, 1CSE, 1Gestionnaire qualifié, 1 Pharmacien ou 1 Préparateur Gestionnaire en Pharmacie)

     

    - d'un véhicule propre de supervision fonctionnel (type, état)

    Existence d'un véhicule propre de supervision fonctionnel (type, état)

    -

    DS

    -

    Année en cours

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    PMA

     
     
     
     
     
     

    Planification

    Existence d'un Plan de développement sanitaire (PDS)

    Existence d'un PDS

    -

    DS

    Document PDS

    pour l'année

    considérée

    Année étudiée

     

    Existence d'un PAA

    -

    DS

    Document PAA

    pour l'année

    considérée

    Année étudiée

     

    Profil

    épidémiologique

    connu et pris en

    compte dans le PAA

    -

    CSE - DS

    PAA

    Année étudiée

    Suivi-évaluation

    Existence d'un suivi

    trimestriel documenté
    du PAA

    Existence d'un suivi

    trimestriel documenté du PAA

    -

    DS

    Rapports de suivi (trimestriel) du PAA

    Année étudiée

     

    Nbre d'activités

    réalisées dans le PAA

    Nbre d'activités

    prévues dans le PAA

    DS

    Rapport d'évaluation du
    PAA pour l'année considérée

    Année étudiée

    Supervision

    Proportion d'ESPC

    ayant reçu 4
    supervisions documentées / an

    Nbre d'ESPC ayant

    reçu 4 supervisions

    documentées / an

    Nbre total d'ESPC

    DS

    Rapports de

    supervision et

    rapports SIG

    12 mois

     

    Nbre de supervisions faites et documentées à l'HG/ an

    -

    DS

    Rapports de

    supervision et SIG

    12 mois

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    SIG

    Proportion de rapports mensuels SIG envoyés dans les délais à la DD (CSR, CSU, HG, CHR)

    Nbre de rapports

    mensuels SIG envoyés
    dans les délais à la DD

    Nbre de rapports

    attendus

    DD

    SIG

    Année étudiée

    Gestion financière

     
     
     
     
     
     

    Exécution de la

    subvention de l'Etat aux ESPC ruraux

    Ratio valeur des

    fournitures reçues par

    les ESPC/ Subvention reçue par le DS ou la CT

    Valeur des fournitures réceptionnées par les ESPC

    Subvention reçue par le DS ou la CT

    DS/CT

    Supports de

    gestion financière :

    reçus des

    fournitures signés

    par les ESPC

    12 mois

    Recettes propres

    Existence des relevés

    des redevances perçues et utilisées par chaque ESPC

    Existence des relevés des redevances perçues et utilisées par chaque ESPC

     
     

    Support de gestion financière

    Année étudiée

    Gestion du personnel

    Recensement du

    personnel du district

    Recensement du

    personnel du district
    par catégorie

    -

    DS/CT

    Rapport d'inventaire du
    personnel

    Année étudiée

     

    Planification annuelle des besoins en personnel du district

    -

    DS/CT

    Rapport de

    planification par

    trimestre

    Année étudiée

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    Gestion des

    médicaments

    Nbre de jours de rupture
    de stock pour chacun

    des médicaments ou produits traceurs de la liste

    Nbre de jours de

    rupture de stock pour ces médicaments ou produits traceurs

    -

    CSE - DS

    Rapport D1 (ou

    pharmacie du
    district)

    12 mois

    Gestion

    des infrastructures des équipements et du matériel

    Inventaire annuel pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)

    Inventaire annuel des biens et des équipements pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)

    -

    DS

    Rapport d'inventaire

    Année étudiée

     

    Etat annuel des

    besoins pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)

    -

    DS

    Document de

    planification

    Année étudiée

     

    Rapport annuel de

    gestion et maintenance (date, type, donateur)

    -

    DS

    Rapport annuel de gestion et de maintenance

    Année étudiée

     

    Copies des demandes
    de travaux de

    maintenance au

    CRIEMM/ Services

    techniques

     

    DS

    Archivage au sein du DS

    Mois précédent

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    Gestion

    des infrastructures des équipements

    et du matériel (suite)

    Carnet de bord et

    d'entretien des véhicules

    Carnet de bord et

    d'entretien des véhicules (vidange, km, visite technique)

    -

    DS, HG, ESPC ayant des véhicules

    Carnets de bord et d'entretien des véhicules du DS

    Année étudiée

     

    Nbre de jours

    d'indisponibilité des véhicules utilisés pour supervision

    -

    DS

    Carnet de bord de

    chacun des

    véhicules de

    superv.

    12 mois

    Formation continue

    du personnel

    - % d'agents ayant

    bénéficié d'1 formation
    d'au moins 2 j/par an :

    - médecin

    - IDE

    - sage-femme

    Nbre total d'agents

    ayant bénéficié d'une formation d'au moins deux jours par an par catégorie

    Total des agents par

    catégorie

    - médecin

    - IDE

    - sage-femme

    CSE - DS

    Situation des

    formations par

    agent et par ES et rapport de

    formation

    Année étudiée

     

    Plan de formation

    correspondant aux
    besoins

    -

    DS

    Plan de formation et état des besoins en formation

    Année étudiée

    Recherche opérationnelle et
    recherche-action

    RO et de RA réalisées et documentées

    Nbre de RO et RA
    réalisées et

    documentées dans le
    DS

    -

    DS

    Documents et

    rapports de RO/RA au DS

    Année étudiée

    Coordination et gestion collégiale

    Proportion de réunions

    ECD tenues / réunions attendues

    Nbre de réunions

    documentées de l'ECD

    Nbre de réunions

    attendues

    DS

    Comptes rendus

    (CR) ou PV des réunions de l'ECD

    12 mois

     

    Nbre de réunions avec la DR ou la CT documentées

    Nbre de réunions

    attendues

    DS

    CR ou PV des

    réunions de l'ECD avec présence du DR ou de la CT

    Année étudiée

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     
     
     
     
     
     
     
     

    Participation communautaire

    Implication des COGES dans la gestion des ESPC

    Présence du COGES
    lors des deux

    synthèses du
    monitorage au DS

     

    DS

    Liste de présence
    des rapports de

    synthèse de
    monitorage

    Année étudiée

    Renforcement des

    capacités des

    établissements sanitaires (ES) par les CT

    Renforcement en

    personnel par la CT

    Nbre d'ES ayant

    bénéficié d'un

    renforcement en

    personnel complé-

    mentaire par la CT

    Nbre d'établissements ayant exprimé un besoin en personnel

    DS

    Liste des besoins PV de réception

    Année étudiée

     

    Nbre d'ES ayant béné-

    ficié d'un

    renforcement en

    équipement complé-

    mentaire par la CT

    Nbre d'établissement

    ayant exprimé un
    besoin en équipement

    DS

    Liste des besoins PV de réception

    Année étudiée

     

    Nbre de nouveaux

    ESPC construits

    Besoins en ESPC

    DS/CT/DIPE

    Carte sanitaire

    Année étudiée

     

    Hôpital de référence

    mise à niveau

    -

    DS/CT

    Rapport de

    livraison

    Année étudiée

    Actions de

    partenariat

    Activités

    intersectorielles entre

    éducation et santé

    Nbre d'établissements
    scolaires du

    secondaire avec un
    club santé actif

    Nbre total

    d'établissements scolaires du
    secondaire dans le DS

    SSSU-DS

    et/ou services

    déconcentrés du MEN

    Supports de

    gestion SSSU - DS et/ou MEN

    Année étudiée

     

    Nbre de réunions

    d'échange entre CT et DR/DD documentées

     

    DS-DR /CT

    Rapports ou PV de réunions

    Année étudiée

     

    ACTIVITE TRACEUSE

    CRITERE

    CONSTRUCTION

    SOURCE

    PERIODE

     

    Numérateur

    Dénominateur

    Lieu

    Support

     

    INDICATEURS

     
     
     
     

    Soins curatifs

    Taux d'utilisation des soins curatifs

    Nbre de consultants (ESPC et hôpital)

    Population du

    district

    CSE-DS

    Rapport A1 ou

    A2

    et rapport

    Hôpital

    Année étudiée

    CPN

    Couverture en CPN

    Nbre de femmes

    enceintes ayant eu au moins 3 CPN

    Nbre de grossesses attendues

    CSE-DS

    Rapport A1 ou

    A2

    et rapport

    Hôpital

    Année étudiée

    Vaccination

    Couverture vaccinale: BCG

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le BCG

    Population des

    enfants de 0 à 11 mois

    CSE-DS

    Rapport A1 ou

    A2

    et rapport

    Hôpital

    Année étudiée

     

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le DTC Hep3

    Population des

    enfants de 0 à 11 mois

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    et rapport

    Hôpital

    Année étudiée

     

    Nbre d'enfants de 0 à 11 mois vaccinés par le VAR

    Population des

    enfants de 0 à 11 mois

    CSE- DS

    Rapport A1 ou

    A2

    et rapport

    Hôpital

    Année étudiée

    PF

    Prévalence contraceptive moderne

    Nbre de femmes sous contraception

    moderne

    Population des

    femmes en âge de procréer

    CSE - DS

    Rapport A1 ou

    A2

    et rapport

    Hôpital

    Année étudiée

     

    Annexe n° 7a : Instructions pour le recueil et la compilation des données d'accréditation au niveau de l'ESPC

    E1-Moto(s) fonctionnelle(s) : Si l'agent déclare disposer d'au moins une moto fonctionnelle, le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier l'existence et la fonctionnalité effective de la moto.

    E2-Réfrigérateur(s) fonctionnel(s) :

    Si l'agent déclare disposer d'au moins un réfrigérateur fonctionnel le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier l'existence et la fonctionnalité effective du réfrigérateur.

    E3-Nombre d'IDE : Si le poste a été occupé plus de 120 jours ouvrables (6 mois de travail) au cours de l'année concernée par l'auto évaluation, on peut considérer que le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence effective de l'agent à son poste de travail au moins 120 jours. Cette vérification pourra s'effectuer en consultant les registres d'activité du centre de santé (consultations curatives, PEV, CPN, etc.).

    E4-Nombre de Sages Femmes :

    · S'il s'agit d'un dispensaire rural ou d'une formation sanitaire urbaine spécialisée hormis PMI. Le critère est satisfait afin que le total des points soit le même pour tous les ESPC.

    · S'il s'agit d'un centre de santé intégré, il faut vérifier que le poste a été occupé plus de 120 jours ouvrables (6 mois de travail) sur l'année concernée par l'auto évaluation. Dans ce cas, le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence effective de l'agent à son poste de travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette vérification pourra s'effectuer en consultant les registres d'activité du centre de santé (consultations curatives, PEV, CPN, etc.).

    E5-Subvention reçue par ESPC de la CT ou du DS/ subvention spécifique reçue par la CT ou le DS pour ESPC

    Il s'agit de la valeur de l'ensemble des biens, fournitures et services hormis les médicaments qui ont été attribués à l'unité opérationnelle au cours de l'année. Il peut s'agir de fournitures de bureau, de produits d'entretien, de pneus pour l'ambulance, toute fourniture dont le budget a été prévu pour l'ESPC. Dans le cas des ESPC à budget propre comme les CSU, il s'agit du budget reçu pour les mêmes fournitures par rapport au budget attribué.

    E6-Ressources propres réalisées / Ressources propres budgétisées

    Il s'agit d'une donnée importante du monitorage. En fonction des recettes de l'année précédente, le COGES budgétise la part qui lui revient sur les redevances. Il s'agit de vérifier si l'ESPC a réalisé les recettes espérées.

    L'information donnée par l'ESPC doit être croisée avec l'information détenue au niveau du CSE du District.

    E7-Permanence de la CPN

    Il s'agit de compter le nombre de mois avec au moins 4 séances de CPN par mois. La période de déclaration est de 12 mois. Le critère est satisfait, si on a au moins 11 mois avec au moins quatre séances de CPN par mois.

    E8-Vaccination VAT1 chez les primigestes

    Les mois de mars, de juillet et octobre ont été choisis. Pour vérifier l'information, il faut faire un tableau à deux colonnes où on met une croix à gauche pour toute primigeste et une croix à droite pour celles qui sont vaccinées. Il faut être prudent car certaines primigestes ne sont pas vaccinées à la première visite, ce sont bien les primigestes vues pendant ces périodes qui forment le dénominateur. Si elles sont vaccinées en dehors de la période, elles sont également prises en compte dans le numérateur. Ce critère est satisfait si la proportion de VAT1 chez les primigestes est supérieure ou égale à 90 %.

    E9-GAR dépistées en CPN1

    Cette information est disponible dans le rapport A1 ou A2. On a mis la CPN1 comme dénominateur pour éviter qu'une même femme soit enregistrée plusieurs fois comme GAR à chacune des CPN.

    Le contrôle se fait aisément dans les registres existants.

    E10-Permanence des services de vaccination

    S'en référer à ce qui a été dit sur la permanence des services de CPN : Les mois où il n'y a pas eu au moins quatre fois une séance d'offre du service de vaccination ne peuvent pas être repris dans l'indicateur. Les séances qui se donnent en stratégie avancée dans l'aire de santé sont prises en compte. Les rapports A1 ou A2 vous confirmeront ces séances de vaccination.

    E11-Permanence de la pesée :

    Il s'agit du nombre de mois avec au moins deux séances de pesées.

    Cette pesée n'est pas toujours bien comprise au centre de santé comme moyen de déceler des retards de croissance et des malnutritions. Vérifier que ces pesées correspondent bien à une réalité en consultant les registres.

    E12-Permanence de l'offre du service de planning familial

    Pour satisfaire le critère, il faut 2 conditions :

    · Avoir au moins 4 séances de PF/mois sur une période de 11 mois.

    · Avoir proposé lors de ces séances, au moins 3 méthodes modernes de contraception.

    Il faut vérifier que lors de ces consultations les agents offrent au moins trois méthodes modernes de contraception pourvu qu'elles fassent partie de l'enregistrement de la SRPF. Les mois où il n'y a pas eu quatre séances d'offre du service ne peuvent être comptés.

    E13-Références

    En principe, tous les ESPC disposent de formulaires de références dont un double reste à l'ESPC. A défaut, le registre de consultations curatives peut témoigner de la décision de référence. Il faut faire attention de comparer ce chiffre avec celui des consultants et non des consultations.

    E14-Algorithmes

    En parlant des agents de santé formés à l'utilisation des algorithmes de diagnostic et traitement, on parle en réalité des infirmiers et sages-femmes qui sont susceptibles de devoir les employer.

    E15-Evacuation de la maternitéOn entend par évacuation l'envoi de la femme dans un établissement assumant la fonction de référence pour l'activité obstétricale.

    Ce chiffre est comparé à celui des accouchements assistés (dans l'ESPC ou par des accoucheuses traditionnelles formées) Le cas échéant, ce chiffre est à vérifier dans le registre des accouchements.

    E16-Utilisation du partogramme

    On exclut du décompte les cas des enfants présentés à la sage femme alors que l'accouchement s'est fait ailleurs.

    L'information est à vérifier directement dans le registre des accouchements.

    E17-Monitorage

    En principe, tout monitorage est attesté par un rapport de monitorage.

    Il faut vérifier que les deux monitorages se sont déroulés pendant l'année du calendrier considérée.

    E18-Rapport SIG

    C'est la proportion des rapports mensuels SIG envoyés par l'ESPC et reçus par le district dans les délais impartis. Cet indicateur est bien connu des agents.

    En cas de non concordance entre les agents des ESPC et le CSE du district, Il faut vérifier les dates dans le registre de transmission du District Sanitaire

    E19-Médicaments et produits traceurs

    Pour chacun des médicaments et vaccins traceurs, il s'agit de vérifier la concordance d'information entre les fiches de stock de l'ESPC et l'information reprise dans les rapports A1 ou A2.

    L'évaluation ne consiste pas à situer les responsabilités mais bien sûr à constater une opérationnalité du service du médicament.

    E20-Réunion du bureau du COGES restructuré

    Pour cet indicateur, il est essentiel de ne compter que les réunions du COGES qui ont donné lieu à un P.V.

    E21- Réunion bilan COGES/Communauté

    Ici il s'agit des réunions prévues par le COGES pour faire un bilan des activités avec l'ensemble de la communauté ; on estimera que le critère est satisfait si la moitié des réunions prévues a effectivement eu lieu, les PV de réunion faisant foi.

    E22- Réunions du COGES pour la promotion de la santé

    Ici il s'agit des réunions prévues par le COGES pour la réalisation d'activités de promotion de la santé avec l'ensemble de la communauté ; on estimera que le critère est rempli si la moitié des réunions prévues a effectivement eu lieu, les PV de réunion faisant foi.

    E23-Utilisation de la subvention spécifique de l'Etat

    Sur la base des documents comptables de l'ESPC, on établira un rapport entre les dépenses effectuées pour le fonctionnement de l'ESPC et le montant total de la subvention spécifique reçue.

    On conclura que ce critère est satisfait si la totalité de la subvention a effectivement servi à la gestion directe de l'ESPC.

    E24-Taux d'utilisation des soins curatifs

    Ce taux ne doit pas être confondu avec le taux de fréquentation qui tient compte des consultations et non des consultants.

    Il faut bien vérifier que l'entièreté des rapports de l'année a été prise en compte. Une différence entre les données du SIG national, du SIG départemental et les données de l'ESPC peut procéder :

    · soit d'un enregistrement incomplet de l'ensemble des rapports

    · soit encore d'un retard dans la compilation des données.

    Le calcul du taux d'utilisation varie en fonction du type de ESPC (ESPC ruraux, ESPC urbains).

    E25-Vaccination

    Ces taux du BCG, du DTCHep3, du VAR chez un enfant de moins d'un an, le taux d'achèvement VAR/DTCHep1 sont bien connus des agents.

    Vérifier cependant que le DTCHep3 est compatible avec le DTCHep2. En effet une importance déterminante a été donnée au DTCHep3 ces dernières années et en confrontant les DTCHep2 et DTCHep3, on constate une surcharge anormale du DTCHep3. Il n'est pas concevable que le DTCHep3 soit plusieurs semestres de suite supérieur au DTCHep2.

    L'évaluation externe permettra peut être d'élucider des taux anormalement hauts de DTCHep3 plusieurs fois de suite.

    E26-Accouchements

    Il s'agit de la proportion d'« accouchements propres » c'est-à-dire des accouchements réalisés par un agent de santé disposant de kit d'accouchement ou par un ASC formé et disposant d'une trousse d'accouchement.

    Les naissances attendues sont calculées par l'application du taux local de natalité à la population générale.

    E27-Planification famiiale

    La prévalence contraceptive moderne consiste à évaluer à un moment donné le nombre de femmes qui utilisent une méthode contraceptive moderne.

    Il suffit de prendre le jour de l'auto évaluation le nombre de femmes qui sont considérées à ce moment sous contraception. Cependant la pratique montre qu'il existe une certaine difficulté à éliminer les fiches des femmes qui ne sont pas régulières. La révision systématique des fiches permet de vérifier si les femmes concernées peuvent être réellement considérées comme mises sous contraception.

    Annexe n° 7b : Instructions pour le recueil et la compilation des données d'accréditation au niveau de l'hôpital général (HG/CHR)

    Le remplissage de ce document est placé sous la responsabilité de la CMC, dans laquelle les compétences techniques médicales et administratives sont rassemblées.

    Prenons item par item les points qui peuvent poser des difficultés dans la collecte d'information au cours de l'auto évaluation.

    H1-Nombre de chirurgiens / obstétriciens :

    C'est le nombre total de chirurgiens et / ou d'obstétriciens qui est pris en compte. Si le poste a été occupé au moins 120 jours ouvrables (6 mois de travail) au cours de l'année considérée, le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence effective de l'agent à son poste de travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette vérification pourra s'effectuer en consultant les registres d'activité.

    H2-Nombre de médecins :

    Il s `agit du nombre total de médecins exerçant effectivement dans la structure. Si le poste a été occupé au moins 120 jours ouvrables (6mois de travail) au cours de l'année considérée, le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence effective de l'agent à son poste de travail un nombre suffisant de jours.

    Dans le cas de contrat à temps partiel, ceux-ci sont additionnables. Si le total des heures atteint 40 heures, on considère un médecin en plus, 80 heures, deux etc.

    H3-Nombre d'IDE :

    C'est le nombre total d'IDE exerçant officiellement dans l'HG ou CHR. Si le poste a été occupé au moins 120 jours ouvrables (6 mois de travail) au cours de l'année considérée, on peut considérer que le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence effective de l'agent à son poste de travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette vérification pourra s'effectuer en consultant les registres d'activité

    H4-Nombre de Sages Femmes :

    C'est le nombre total de SF exerçant officiellement dans l'HG ou le CHR. Si le poste a été occupé au moins 120 jours ouvrables sur l'année concernée par l'auto évaluation, le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence effective de l'agent à son poste de travail au moins 120 jours au cours de l'année. Cette vérification pourra s'effectuer en consultant les registres d'activité

    H5-Nombre de chirurgiens dentistes :

    Il s `agit du nombre total de chirurgiens dentistes exerçant officiellement dans l'HG ou dans le CHR. Si le poste a été occupé au moins 120 jours ouvrables sur l'année concernée par l'auto évaluation, on peut considérer que le critère est satisfait.

    Dans le cadre du contrôle, il est important de vérifier la présence réelle de l'agent à son poste de travail un nombre suffisant de jours. Pour les contrats, voir rubrique médecin.

    H6-Bloc opératoire équipé :

    C'est une ou plusieurs salle appropriées, au sein de la structure, faisant office de bloc
    opératoire et munie d'un équipement minimal à savoir : une table d'opération, un scialytique,

    un appareil d'anesthésie, un aspirateur, un masque de réanimation néonatale. Si ces appareils sont disponibles et fonctionnels dans l'année concernée par l'auto évaluation, le bloc opératoire est complet.

    Dans le cadre d'un contrôle, tout l'équipement doit être vu et son état de fonctionnement apprécié. Si l'un des équipements n'a pas fonctionné une partie de l'année, il est laissé à la CMC le soin de juger si cette défection a paralysé l'activité chirurgicale.

    H7-Existence d'une stérilisation fonctionnelle :

    Il s'agit de la disponibilité dans la structure d'un stérilisateur fonctionnel. (chaleur sèche et humide ou seulement chaleur humide)

    H8-Existence d'un cabinet dentaire fonctionnel :

    C'est une salle appropriée au sein de la structure faisant office de cabinet dentaire et munie d'un équipement minimal, fonctionnel, permettant de faire une extraction et placer un amalgame.

    H9-Subvention de l'Etat reçue de la CT/ Subvention de l'Etat prévue :

    Il s'agit de la somme totale reçue effectivement au titre des subventions de l'Etat au cours de l'année (quel que soit l'exercice budgétaire) par rapport aux subventions prévues pour cette même période à l'établissement.

    On n'y inclut pas les redevances.

    H10-Taux d'utilisation de la subvention de l'Etat :

    Sur la base des documents comptables de l'HG ou du CHR, on établira un rapport entre les dépenses effectuées pour le fonctionnement de l'hôpital et le montant total de la subvention reçue.

    On conclura que ce critère est satisfait si la totalité de la subvention a effectivement servi à la gestion directe de l'hôpital.

    H11-Ressources propres réalisées / Ressources propres budgétisées

    Il s'agit de vérifier si l'HG/CHR a réalisé les recettes espérées et tel que cela est mentionné dans le PAA.

    H12-Permanence des urgences :

    L'indicateur est ici le rapport entre le nombre de césariennes réalisées entre 18h et 06h du matin et le nombre total de césariennes réalisées.

    Cette proportion est à calculer au cours des périodes suivantes incluses dans l'année étudiée : 1er au 31 mars ; 1er au 30 juin ; 1er au 31 octobre, le registre du bloc opératoire faisant foi (heure du protocole).

    H13-Appréciation des références :

    Vérifier la présence des supports de référence dans les dossiers des malades référés.

    H14-Application des protocoles de soins :

    Vérifier l'application effective des protocoles de soins curatifs pour le paludisme et les IST. Pour cela, on calculera sur la base des informations du registre de consultation le rapport des sujets traités selon les protocoles en vigueur pour le paludisme et pour les IST sur le total des sujets reçus et traités pour ces deux pathologies. On estimera que le critère est satisfait si au moins 80% des sujets vus dans ce cadre ont effectivement bénéficié des protocoles visés.

    H15-Hospitalisation :

    Le critère consiste à apprécier parmi l'ensemble des hospitalisés ceux qui ont été référés à l'hôpital par les agents des ESPC.

    Nombre total des référés sur le nombre total des admissions (à vérifier sur les registres d'hospitalisations.)

    H16-Fonctionnalité du bloc opératoire :

    Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours de paralysie du bloc opératoire sur l'année considérée. Lorsque pour un jour le registre des activités du bloc ne contient pas de cas, vérifier que cela est dû à une panne technique du service. Si le nombre de jours de paralysie du bloc opératoire est supérieur à 7, la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite.

    H17-Fonctionnalité du cabinet dentaire :

    Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours de paralysie du cabinet dentaire sur l'année considérée. Lorsque pour un jour le registre des activités du cabinet dentaire ne contient pas de cas, vérifier si cela est dû à une panne technique du service. Si le nombre de jours de paralysie du cabinet dentaire est supérieur à 7, la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite.

    H18-Fonctionnalité du service de radiologie :

    Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours de paralysie de la salle de radiologie au cours de l'année considérée. Lorsque pour un jour le registre des activités de la salle de radiologie ne contient pas de cas, vérifier si cela est dû à une panne technique du service. Si le nombre de jours de paralysie de la salle de radiologie est supérieur à 10, la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite.

    H19-Fonctionnalité du laboratoire :

    Il s'agit de comptabiliser le nombre de jours d'impossibilité de réalisation de taux d `Hb et NFS au cours de l'année considérée.

    Si le nombre de jours de non réalisation du taux d'Hb et NFS est supérieur à 10 ; la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite.

    Il s'agit aussi de comptabiliser le nombre de jours d'impossibilité de réalisation de test VIH sur l'année considérée.

    Lorsque certains jours le test n'est pas fait, vérifier pourquoi le service était interrompu.

    H20-Fonctionnalité du dépôt de sang :

    Il s'agit de déterminer à partir du registre de gestion du sang, le nombre de jours de rupture en stock de sang O+ sur l'année considérée.

    Si le nombre de jours de rupture en stock de sang O+ est supérieur à 10, la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite.

    H21- Médicaments et produits traceurs :

    Il s'agit de déterminer à partir des rapports B1 le nombre de jours de rupture de stock pour chacun des produits suivants : SGI 5%, bandes plâtrées, kit césarienne, BCG, Vit A, kit accouchement sur l'année considérée.

    Si le nombre de jours de rupture de stock de l'un de ces produits « traceurs » est supérieur à 10, la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite pour le produit concerné. Vérifier à la pharmacie de l'hôpital.

    H22-Existence du dossier médical :

    S'assurer de l'existence effective du dossier individuel d'hospitalisation le jour de l'auto évaluation pour la CMC et le jour de la visite pour les experts.

    H23-Archivage des dossiers médicaux :

    Il s'agit de retrouver les 3/4 des dossiers tirés au sort pour une période donnée pour que le critère soit satisfait.

    H24-Rapports SIG :

    Il s'agit du nombre de rapports SIG envoyés par l'HG ou le CHR et reçus par le district dans les délais impartis. Cet indicateur est bien connu des agents. En cas de non concordance entre la CMC et le CSE du district, il faut vérifier les dates dans le registre de transmission du district sanitaire et de l'hôpital.

    H25-Audit médical (activité scientifique) :

    Il s'agit de vérifier si pour tout décès survenu plus de 6h après l'admission à l'hôpital, un audit médical scientifique a été réalisé dans les 3 mois qui ont suivi. Ceci au cours de l'année considérée, afin de déterminer si l'audit médical scientifique est fonctionnel. Le critère est satisfait si au moins 50% des audits sont réalisés dans les délais.

    H26-Fonctionnalité de la commission médicale consultative :

    Il s'agit de déterminer à partir des rapports B2 mais aussi de visu s'il y a eu au moins trois réunions de la commission médicale consultative documentées sur les quatre attendues pour la dernière année du calendrier.

    H27-Plan d'action annuel :

    Il s'agit de vérifier s'il existe un plan d'action annuel pour l'année en cours, et s'il est disponible au sein de la structure.

    H28-Projet d'établissement :

    Il s'agit de vérifier s'il existe un projet d'établissement valide pour la période considérée et s'il est disponible au sein de la structure.

    H29-Cuisine :

    Pour cet indicateur, se servir du cahier d'intendance de la cuisine et faire confirmer par les patients. La fonctionnalité de la cuisine est réelle si le nombre de jours de l'année considérée où on a distribué un repas aux malades hospitalisés est supérieur ou égal à 200 jours.

    H30-Fonctionnalité du service d'ambulance :

    On évalue cette activité à partir du registre des mouvements du service d'ambulance. Lorsque l'ambulance n'a pas été utilisée on vérifie si elle aurait pu l'être.

    Si le service de l'ambulance utilise plusieurs véhicules, on s'intéresse alors à la paralysie du service pour l'ensemble des véhicules sur toute une année, c'est à dire le nombre moyen de jours de paralysie (cumul des différents véhicules rapporté au nombre de véhicule).

    Si le nombre de jours de paralysie du service d'ambulance est supérieur à 10, la valeur d'opérationnalité n'est pas satisfaite. (Chauffeur, véhicule en ordre de marche, carburant, clé etc.).

    H31-COGES :

    Pour cet indicateur, il est essentiel de ne compter que les réunions du COGES qui ont donné lieu à un compte rendu. Pour que le critère soit satisfait, Il doit y avoir eu au moins trois (03) réunions dans l'année sur un total d'au moins 4 prévues.

    H32-Indicateur d'admission hospitalière :

    Cet indicateur est apprécié par le ratio nombre total d'admission sur la population totale à charge du district. Ce ratio doit être supérieur ou égal à 1% pour que la valeur d'opérationnalité soit satisfaite. S'il y a 2 hôpitaux dans le district, calculer pour chaque hôpital le dénominateur comme suit : Population du district x nombre de lits de l'hôpital où a lieu l'auto évaluation / le nombre total de lits hospitaliers du district. (c'est la proportion de population du district attribuée à l'Hôpital)

    H33-Indicateur « chirurgie d'urgence » :

    Cet indicateur est apprécié par le taux de césariennes qui est le nombre de césariennes pratiquées au cours de l'année considérée sur le nombre de naissances attendues dans le District pour l'année.

    H34-Taux d'utilisation du cabinet dentaire :

    Il s'agit de déterminer le rapport sur l'année considérée entre le nombre de consultants du cabinet dentaire et la population totale du district. S'il y a deux hôpitaux, calculer la population à charge comme pour les admissions.

    Vérification : B1 du registre du cabinet.

    Annexe n° 7c : Instructions pour le recueil et la compilation des données d'accréditation au niveau de l'équipe cadre de district

    D1-Couverture du district sanitaire

    La taille idéale de la population du district correspond à la capacité résolutive de l'hôpital et de l'équipe cadre du district, aussi bien au plan technique (plateau technique) que de l'accessibilité.

    La population donnée devra être calculée à partir du dernier recensement.

    D2-Couverture en lits hospitaliers :

    Faire la somme des lits dressés à l'hôpital ou dans les hôpitaux s'il y en a plusieurs dans le District et diviser le chiffre obtenu par la population totale du district et par le nombre d'Hôpitaux dans le District.

    D3-Couverture en ESPC

    a. Diviser la population du district par le nombre de Km2 du district : exemple année 2000 : le district X a une population de 220.000 personnes et sa superficie fait 4778 km2. Densité de population : 220.000 h / 4778 km2 = 46 h / Km2

    b. Il faut maintenant calculer pour le district considéré le nombre attendu d'ESPC. On classe le district selon sa densité de population. Dans notre exemple, comme 46 h / Km2 est une densité de population supérieure à 20 h / Km2 et inférieure à 50 h au Km2, le district X doit posséder au moins 220.000 / 15.000h = 14, 66 ESPC soit 15 ESPC, étant entendu qu'on arrondit à l'unité supérieure au delà de O,5 et à l'unité inférieure en dessous de 0,5

    c. En comparant le chiffre calculé au chiffre réel, on vérifie si le critère est satisfait ou pas.

    D4-Ressources humaines du bureau de district

    1 MCD, 1 agent SRPF/SMI, 1 administrateur gestionnaire, 1 agent SSPIB, 1 CSE, 1 Pharmacien ou 1 PGP

    Veiller à ce que le cadre identifié ait été présent au moins 120 jours ouvrables au cours de l'année considérée.

    D5-Réalisation budgétaire du DS (Subvention reçue / Subvention notifiée)

    Il s'agit de la somme totale reçue effectivement du BGE au cours de l'année (quel que soit l'exercice budgétaire) par rapport au BGE notifié pour cette même période au District Sanitaire.

    D6-Existence du bureau de district

    Dans ce cas, une certaine liberté est donnée aux experts visiteurs afin d'apprécier si ce bureau de district existe. L'existence du bureau est liée au fait que chacun des agents permanents du district disposent d'un lieu qui leur permet d'assumer leurs responsabilités. Cela ne veut pas dire que le bureau du district ne soit pas dans un bâtiment de l'hôpital.

    D7-Au moins deux ordinateurs fonctionnels

    Il s'agit de deux ordinateurs dotés d'une protection efficace contre les variations de courant. Le moment est l'année considérée. La situation peut se présenter différemment au moment de la visite des experts. Un ordinateur fonctionnel est un ordinateur qui a fonctionné au moins 10 mois sur 12. En ce qui concerne l'imprimante, il est acceptable que l'imprimante fonctionne en réseau (1 imprimante pour plusieurs ordinateurs)

    D8-Un véhicule propre de supervision

    De nouveau, la période considérée est celle de l'année calendaire précédente. Le véhicule doit pouvoir arriver à tous les ESPC du district en toutes saisons pourvu que d'autres véhicules y arrivent. Le véhicule doit avoir été disponible au moins dix mois sur douze. Après huit ans de bons et loyaux services, un tel véhicule n'est plus fiable pour répondre instantanément aux sollicitations de la supervision.

    D9- Plan de Développement Sanitaire (PDS) et/ou Plan d'action annuel (PAA)

    Ce plan d'action annuel est un outil déterminant. Les experts visiteurs doivent le consulter pour voir ce qu'il contient et vérifier qu'il a été rédigé dans un délai compatible avec une utilisation rationnelle (avant le 31 janvier de l'année en cours). Ces plans qui sont, avec la décentralisation, propriétés des CG devront être élaborés avec les ECD.

    D10-Prise en compte des pathologies les plus fréquentes

    Il s'agit de vérifier la présence de la prévalence des états morbides les plus fréquents dans le PAA ou dans tous d'autres documents disponibles au DS.

    D11-Suivi trimestriel du PAA

    Ce suivi doit comporter au minimum un suivi du tableau de bord avec les indicateurs sanitaires essentiels pour l'ensemble des établissements. Ce suivi doit être documenté.

    D12-Degré d'exécution du Plan d'action annuel (PAA).

    Il s'agit d'une estimation du nombre global d'activités réalisées (au regard du PAA) et rapporté au nombre total d'activités.

    D13-Pourcentage des établissements sanitaires de premier contact qui ont reçu quatre supervisions documentée par an

    La moitié au moins de ces supervisions a bénéficié de la présence d'un médecin.

    On ne part pas tout seul en supervision. Le rapport de supervision est disponible dans les archives du bureau du District. Seules les unités opérationnelles qui ont reçu quatre supervisions peuvent être prises en compte dans le numérateur. Utiliser le petit tableau qui a été préparé dans la fiche de recueil.

    D14-Supervisions faites et documentées à l'HG/CHR

    Les remarques sont les mêmes que dans la rubrique précédente. Vérifier qu'il y en ait eu au moins quatre sur l'année.

    D15-Rapports SIG

    Il s'agit de calculer le pourcentage des rapports mensuels SIG envoyés à la DD dans les délais.

    D16-Exécution de la subvention de l'Etat pour les ESPC ruraux

    Il s'agit de la valeur des ressources reçues par les ESPC au cours de l'année comparée à la part de la subvention étatique qui a été octroyée à la CT ou au DS pour ces mêmes ESPC.

    Cette information comptable doit être disponible au district. Une bonne façon de la contrôler est de reprendre les fiches de recueil des ESPC (Autoévaluation). Un petit tableau des montants par ESPC facilite la compilation des données.

    D17-Relevés des redevances

    Il s'agit de retrouver les relevés mensuels des redevances perçues et utilisées pour chaque ESPC sur une période de 12 mois. Le critère est satisfait si l'on retrouve les 12 relevés de l'année considérée.

    D18-Recensement du personnel

    Ce document reprenant avec leur affectation l'ensemble du personnel des établissements et du bureau du District doit être disponible et mis à jour en permanence au District.

    D19-Planification annuelle des besoins en personnel

    En principe, le PAA reprend cette information.

    Sinon, se référer à un document officiel annuel de l'ECD qui précise de manière régulière les besoins en personnel.

    D20-Nombre de jours de rupture de stock pour les médicaments traceurs.

    Il s'agit de la pharmacie du district. Il faut voir le rapport D1 mais aussi les fiches de stock à la pharmacie si vous souhaitez contrôler ces informations. Il sera intéressant de voir dans quelle mesure ces ruptures de stock justifient les ruptures dans les établissements. Si ces ruptures proviennent de rupture à la PSP, il ne s'agit pas de juger mais d'observer l'accès des ESPC au médicament.

    D21-Inventaire annuel des biens et équipements

    Cet inventaire mis à jour annuellement est un document clé de la gestion des équipements du district. Il doit concerner l'ensemble des établissements de la direction départementale de la santé.

    Il importe, dans le cadre de l'évaluation externe, de l'analyser et d'en apprécier l'existence. Il en est de même pour les biens (infrastructures, mobiliers et équipements)

    D22-Planification annuelle des besoins en biens et équipements

    Ce document peut être repris dans le PAA. Dans le cas contraire, il faut vérifier qu'en droite ligne de l'inventaire, le point soit fait sur les besoins en équipements.

    D23-Rapport annuel de gestion et de maintenance

    En stricte continuité avec les deux documents précédents, il importe de vérifier si l'ensemble des tâches de maintenance réalisées ont été consignées. Il convient en général de vérifier l'archivage des tâches de maintenance. Il est possible que cet enregistrement se fasse au CRIEM auquel cas un tel rapport doit se trouver en copie au district.

    D24-Copie des demandes des travaux de maintenance confiées au CRIEM Ce point ne concerne évidemment que les régions où il y a un CRIEM.

    Sinon, s'il existe une trace des travaux de maintenance diligentés par le district, ce point peut être considéré comme satisfait. Vérifier la disponibilité de ces documents

    D25-Carnets de bord des véhicules remplis

    Il faut vérifier si ce carnet de bord reprend les itinéraires, les entretiens, les Km parcourus jour après jour et pour chacun des véhicules de l'état. Différents formats existent. Les compulser et vérifier leur bonne tenue.

    D26-indisponibilité des véhicules de supervision

    Il convient de vérifier pourquoi le véhicule n'a pas été utilisé les jours où il n'a pas roulé. Huit
    (8) jours d'entretien par an est un nombre acceptable de jours de maintenance préventive. Les

    pannes, accidents, chauffeur absent ou défaut de carburant sont autant de raisons de différer les supervisions. Ces délais additionnés ne peuvent excéder 10 jours. S'il y a un véhicule de rechange, ces jours là ne peuvent être comptés comme jours de paralysie.

    D27-Pourcentage d'agents ayant bénéficiés de formation continue dans les Districts.

    Il s'agit d'apprécier le nombre d'agents ayant bénéficiés d'une formation d'au moins deux jours par an par rapport à la totalité des agents du district. Ce pourcentage s'effectue par catégorie d'agents.

    D28-Existence d'un plan de formation

    Il s'agit de vérifier l'existence d'un plan de formation qui correspond aux besoins en formation

    D29-Recherche opérationnelle (RO) et recherche-action (RA)

    Il faut vérifier si une RO/RA a été réalisée au cours de l'année considérée. L'existence d'une documentation reprenant l'essentiel du travail doit l'attester.

    D30-Proportion de réunions ECD tenues/réunions attendues

    L'équipe cadre de district se réunit statutairement une fois par mois pour discuter des problèmes essentiels du district. Un procès verbal doit être rédigé après chaque réunion. L'évaluateur vérifiera la présence de ces procès verbaux sur une année du calendrier. Il doit y en avoir au moins 9 pour que ce critère soit satisfait.

    D31-Réunion trimestrielle avec la DR ou la CT

    Chaque année au moins quatre réunions d'ECD doivent se faire avec le la direction régionale de la santé ou avec la collectivité territoriale. Cette activité sera vérifiée pour au moins trois réunions sur l'année, le PV faisant foi.

    D32-Activités intersectorielles entre Education et Santé

    Il s'agit de dénombrer les écoles secondaires du district qui possèdent un club santé qui se réunit régulièrement. Si la dernière réunion date de plus d'un trimestre, ce club là est considéré comme non fonctionnel.

    D33-Collaboration CT/ Services extérieurs MEMSP

    Dans le cadre de la décentralisation, les réunions d'échange entre MEMSP et les CT constituent un enjeu. Dans cette perspective, il devrait se tenir au moins 3 réunions d'échange. Il en faut au moins 2 pour que le critère soit satisfait.

    D34-Participation communautaire

    Il faut se référer au compte rendu de la synthèse du monitorage et vérifier si les délégués du COGES étaient physiquement présents. (Voir liste de présence)

    D35-Renforcement en personnel

    Ce critère vérifie l'effectivité de l'appui de la collectivité territoriale en personnel sur la base des besoins exprimés

    D36-Renforcement en équipement

    Ce critère vérifie l'effectivité de l'appui de la collectivité territoriale en équipement sur la base des besoins exprimés

    D37-Nouveaux ESPC construits en fonction des besoins

    Chaque année, selon les besoins exprimés par le district sanitaires pour assurer une bonne couverture en ESPC, les CT pourront en construire un certain nombre. Le critère est satisfait si au moins la moitié des besoins exprimés sont satisfaits.

    D38-Mise à niveau de l'hôpital de référence

    Afin de permettre à l'hôpital de référence de jouer pleinement son rôle, une mise à niveau de cet établissement s'avère nécessaire pour la plupart des districts sanitaires. Cette mise à niveau pourra être effectuée par les CT et concernera aussi bien les locaux, les équipements, le matériel que le personnel nécessaire. Pour les normes, se référer aux critères de l'hôpital de référence (HG/CHR).

    D39-Taux d'utilisation des soins curatifs

    Cet indicateur classique devrait pouvoir être vérifié en compilant les taux d'utilisation de tous les ESPC dans leur fiche de recueil en additionnant les numérateurs (y compris les consultants de l'hôpital).

    Vérifier que les chiffres du District Sanitaire correspondent aussi aux chiffres de la DIPE.

    D40-CPN3/ FE ou Proportion de Femmes enceintes avec CPN3

    Attention, ce taux est absent des fiches de recueil des ESPC. Il n'y a donc pas moyen de le vérifier à partir des fiches de recueil. Il faut cependant croiser cette information avec celle du SIG national.

    D41-Couverture Vaccinale chez les enfants de moins d'un an (BCG/DTCHep3/VAR) Les trois taux très classiques qui sont demandés sont vérifiables à partir des fiches de recueil. Toujours bien vérifier que l'ensemble des rapports SIG envoyés par les ESPC a bien été inclus dans les chiffres du district.

    D42-Planning familial

    De même, en principe la somme des femmes déclarées sous contraception moderne par tous les ESPC et l'hôpital au moment T (celui de l'auto évaluation) ramené au total des femmes fécondes du district donne la prévalence contraceptive du district.

    Remarque : Même lorsque la date de l'auto évaluation de l'ECD est différée de plusieurs semaines de celle de l'auto évaluation des établissements, les deux résultats ne sauraient présenter des écarts trop importants.

    Annexe n° 8 : Instructions pour la synthèse des données d'accréditation des districts

    Concernant l'opérationnalité

    O1 à O5 :

    Ces données sont obtenues à partir du formulaire d'auto évaluation de l'équipe cadre de district.

    O6 : Nombre d'ESPC en rapport avec la densité de la population du district

    · Diviser la population du district par le nombre de Km2 du district : exemple année 2000 : le district X a une population de 220.000 personnes et sa superficie fait 4778 km2. Densité de population : 220.000 h / 4778 km2 = 46 h / Km2

    · Il faut maintenant calculer pour le district considéré, le nombre attendu d'ESPC. On classe le district selon sa densité de population. Dans notre exemple, comme 46 h / Km2 est une densité de population supérieure à 20 h / Km2 et inférieure à 50 h au Km2, le district X doit posséder au moins 220.000 / 15.000h = 14, 66 ESPC soit 15 ESPC (étant entendu qu'on arrondit à l'unité supérieure au delà de 0,5 et à l'unité inférieure en dessous de 0,5)

    · En comparant le chiffre calculé au chiffre réel, on vérifie si le critère est satisfait ou pas.

    O7 : Permanence de la chirurgie d'urgence à l'hôpital

    Cette donnée est obtenue à partir du formulaire d'auto évaluation de l'hôpital général.

    O8 : ESPC : ressources et PMA

    Il s'agit ici d'une compilation des résultats d'auto évaluation des ESPC. Au bas des fiches de recueil des ESPC, le résultat de la somme des scores est comparé au maximum possible, c'est-à-dire à 100

    Pour cela, il suffit de prendre chacune des autoévaluations des ESPC et d'établir le tableau des scores comme illustré dans l'exemple suivant :

    ESPC

    Score (/100)

    Dispensaire A

    40

    Centre de santé rural B

    53

    Centre de santé rural C

    61

    Centre de santé urbain D

    29

    PMI E

    27

    Centre DERNIER

    66

    Total

    276

     

    On divise le total obtenu par le nombre d'ESPC dont on dispose des fiches. En principe, c'est le total des ESPC. Dans l'exemple que nous avons choisi : 276 / 6 = 46.

    On compare alors le résultat obtenu avec le seuil qui a été établi :

    La moyenne est de 46 et le critère est donc satisfait.

    Lorsqu'on vérifiera si le district est performant, on utilisera ce même résultat et on le comparera à un seuil plus élevé. Il faut donc garder précieusement le tableau préalablement préparé.

    O9 et O10

    Ici, comme en général il n'y a qu'une ECD et un hôpital, il suffit de consulter le résultat
    obtenu au bas de ces fiches de recueil. Lorsqu'il y a deux hôpitaux, il suffit de faire la
    moyenne arithmétique des deux : résultat A + résultat B / 2. Ces critères sont satisfaits lorsque

    les scores sont supérieurs au seuil d'opérationnalité : 55 / 140 pour l'hôpital et 85 / 164 pour l'ECD.

    P1 à P7

    Les résultats P1 à P6 sont dans la fiche de recueil de l'ECD et le P7 dans la fiche de l'hôpital. Pour P7, s'il y a deux hôpitaux, il faut faire la somme des admissions des deux hôpitaux et la ramener au total de population du district. Vous inscrivez votre résultat dans la grille de codification des critères.

    Lorsque votre résultat atteint ou dépasse le seuil proposé, vous lui attribuez la valeur 1. Lorsque votre résultat est inférieur au seuil proposé, vous lui attribuez la valeur de la fraction de la valeur seuil.

    Exemple : votre prévalence de PF est de 0,02, le seuil est de 0,1. La valeur considérée est de 0,02 / 0,1 = 0,20. Pour que le district soit classé comme opérationnel, la somme des valeurs doit être supérieure ou égale à 6. (Maximum possible : 7)

    Voici un exemple :

    Couverture sanitaire

    Seuil

    Résultat district

    Cote

    Taux d'utilisation

    0,25

    0,31

    1

    CPN3/ FE

    0,6

    0,54

    0,9

    BCG/<1an

    0,7

    0,91

    1

    DTCHep3 / < 1an

    0,5

    0,52

    1

    VAR / <1an

    0,5

    0,45

    0,9

    Prévalence contraceptive

    0,1

    0,02

    0,2

    Taux d'admission HR

    0,01

    0,04

    1

    Total

     
     

    6

     

    Dans notre exemple, le critère est tout juste satisfait.

    A ce stade, nous pouvons vérifier si le district est opérationnel ou non. Pour que le district soit opérationnel, au plus deux critères peuvent ne pas être satisfaits. Autrement dit, si plus de deux critères ne sont pas satisfaits, le district n'est pas opérationnel.

    Concernant la performance

    Tout d'abord, il est bien entendu que le district ne peut être classé comme performant au cas où il n'est pas considéré comme opérationnel. Evidemment, il vous est loisible de faire l'exercice qui traduira peut être le fait que vous avez obtenu de bons résultats bien que l'offre des services et les ressources soient insuffisantes.

    O8

    Reprenez le tableau que vous avez établi pour vérifier l'opérationnalité de vos ESPC. Dans l'exemple qui a été développé, le score moyen des ESPC : 46 est en dessous de 55 et ce critère ne peut être retenu pour que le district soit classé performant.

    O9 et O10

    Même principe : les scores doivent être respectivement supérieurs à 85 et 120 pour l'hôpital et l'ECD. Dans le cas où il y a deux hôpitaux dans le district, il faut faire la moyenne arithmétique des deux résultats soit la somme des scores hôpital A et hôpital B divisée par deux.

    P1 à P7

    Cette fois, le tableau est un peu différent car la performance intègre les résultats en couverture sanitaire même lorsqu'ils dépassent les seuils de l'opérationnalité.

    Dans cette perspective, il s'agit de la moyenne arithmétique des scores établis par comparaison entre les résultats et les seuils déjà utilisés.

    Reprenons notre exemple :

    Couverture sanitaire

    Seuil

    Résultat district

    Cote

    Taux d'utilisation

    0,25

    0,31

    1,24

    CPN3/ FE

    0,6

    0,54

    0,9

    BCG/<1an

    0,7

    0,91

    1,3

    DTCHep3 / < 1an

    0,5

    0,52

    1,04

    VAR / <1an

    0,5

    0,45

    0,9

    Prévalence contraceptive

    0,1

    0,02

    0,2

    Taux d'admission HR

    0,01

    0,04

    4

    Total

     
     

    9,58

     

    Imaginons que le résultat de l'année passée ait été de 8.5, dans ce cas ce critère participe à la qualification de district performant car les couvertures se sont globalement améliorées par rapport à l'année passée.

    Concernant l'appui

    L'examen des critères est laissé à la discrétion du comité d'accréditation qui devra les vérifier sur le terrain. (A1, A2, A3).

    Annexe n° 9 : Protocole du test du modèle d'accréditation

    METHODOLOGIE DU TEST DES CRITERES D'OPERATIONALITE
    DU DISTRICT SANITAIRE

    1. INTRODUCTION

    Le Ministère de la Santé Publique et de la Protection Sociale souhaite se doter d'outils et

    moyens devant lui permettre de suivre, d'apprécier l'évolution fondamentale mentionnée dans le Plan National de Développement Sanitaire, consistant en la mise en place des districts de santé. La Direction de la Santé Communautaire est plus particulièrement chargée de rendre les districts de santé opérationnels.

    Après avoir précisé le paquet minimum d'activités pour les différents échelons de soins pour la Côte d'Ivoire et amorcé la mise en oeuvre, la Direction de la Santé Communautaire a défini des critères d'opérationnalité pour le district de santé.

    Ces critères ont pour objectif de suivre la mise en place d'une réforme, de suivre le développement de ce nouvel étage institutionnel (District de Santé).

    Leur exploitation n'a pas pour objectif de compléter l'information sanitaire quantitative et qualitative déployée de manière routinière dans les districts, information qui est drainée par le SIG, la carte sanitaire et les directions régionales.

    Les critères choisis se réfèrent aux trois niveaux institutionnels du district :

    Les (ESPC) Etablissements Sanitaires de Premier Contact

    Les hôpitaux de première référence

    Les directions départementales organisées autour des équipes cadre de district

    En pratique l'usage de cet outil poursuivra un double objectif suivant :

    permettre au Ministère de la Santé Publique d'apprécier la mise en place de l'opérationnalité des Districts de santé par rapport au PMA,

    et permettre aux équipes cadre des districts elles même de suivre leur niveau de développement par rapport au contexte national.

    Ces critères ont été constitués par un groupe de travail dont la composition tient compte de la diversité des programmes du MSPPS, de la diversité des professions de santé au sein du service public et de la diversité des intervenants dans le domaine de la santé, il faut souligner l'appui important donné par le DCEIS et l'INSP pour l'élaboration de ces critères.

    2.OBJECTIF DU TEST

    2.1 Tester sur le terrain

    · la validité, la fiabilité et la fidélité desdits critères,

    · le caractère mesurable et réaliste de ces critères,

    leur pertinence pour le suivi de la mise en oeuvre de l'opérationalité des districts de santé,

    · l'accessibilité et l'acceptabilité par les acteurs du terrain ;

    2.2 Préciser les modes opératoires qui permettent la reproduction du mode de prélèvement des critères ;

    2.3 Vérifier l'applicabilité d'une démarche systématique d'évaluation du niveau de développement du district sanitaire.

    3. RESULTATS ATTENDUS

    3.1 Rendre disponible des critères consensuels d'opérationnalité du District utilisables sur le terrain ;

    3.2 Disponibilité de modes opératoires standardisés d'élaboration des critères ;

    3.3 Proposer un mode d'utilisation consensuelle des critères d'opérationnalité du District

    4. METHODE

    La préoccupation de la Direction de la Santé communautaire est de pratiquer une démarche objective qui exclue autant que possible toute interprétation et toute ambiguïté dans les résultats.

    Première étape : Préparation du test

    Elle consistera à inviter les DD avec leur CSE et les DR des districts concernés par le test pour une séance d'information sur le test et ses modalités pratiques. Cette préparation prendra une journée.

    Deuxième étape : Autoévaluation

    La deuxième étape consistera en une démarche d'autoévaluation dans le district de chacun des niveaux institutionnels considérés. L'autoévaluation de chaque niveau institutionnel prendra une journée.

    1. Autoévaluation des ESPC

    Le directeur départemental effectuera une visite dans quatre des unités de premier échelon qui lui sera désignée dans le formulaire de l'enquête. Le tirage au sort des quatre unités se fera à la DCEIS.

    Certaines données de compilation sur 12 mois sont fournies à l'ESPC par le CSE du district. Dans ces quatre unités, il participera à l'autoévaluation organisée et signée par les agents du centre. Son rôle se limitera à donner des explications, à aider l'équipe soignante à satisfaire aux besoins de l'enquête, il veillera aussi à ce que tous les agents de santé et le COGES soient présents et participent à cette première étape d'autoévaluation.

    2. Autoévaluation des hôpitaux de référence (HG et CHR)

    La phase d'autoévaluation est confiée à la commission médicale consultative (CMC) car elle se reporte à des aspects techniques de la production hospitalière. Cependant, le médecin chef de district se met à disposition de la CMC pour donner le cas échéant les explications souhaitées.

    3. Autoévaluation de l'ECD

    Le directeur départemental réunit son équipe cadre de district qui signe son autoévaluation. Un certain nombre de données regroupées concernent au niveau de l'équipe cadre de district l'ensemble des ESPC du district ainsi que le ou les hôpitaux de référence. Les résultats engagent l'ensemble de l'équipe cadre au sujet des informations concernant les prestations exercées par des établissements mis sous leur responsabilité. Cela signifie qu'il n'est pas exclu que certaines informations émanant des différents étages d'autoévaluation (agents de l ' ESPC, CMC et ECD) peuvent ne pas se recouper. Il s'agit de quelque chose de normal à propos de quoi le Directeur Départemental ne doit pas s'inquiéter. Dans cette troisième circonstance, le Directeur Départemental signe le rapport d'autoévaluation au même titre que les autres membres de l'équipe cadre de district.

    4. Remplissage du formulaire d'appréciation des critères par le DD.

    Dans le cadre spécifique du test, le médecin-chef de district remplira un quatrième formulaire qui établira son sentiment personnel sur la qualité des critères retenus.

    Il faut remplir les 5 colonnes suivantes :

    - colonne 1 sur la facilité des prélèvements des données : les données sont-elles faciles à obtenir ?

    - colonne 2 sur la fiabilité des critères : la mesure répétée de l'information donne-t-elle un résultat identique (reproductibilité) ?

    - colonne 3 sur la validité des critères : l'information obtenue donne-t-elle une bonne idée exacte de l'activité mesurée (pertinence) ?

    - colonne 4 sur le calcul ou mode opératoire du critère : les instructions pour calculer ou obtenir l'information sont-elles claires ?

    - colonne 5 sur l'appréciation finale pour conserver ou supprimer l'un ou l'autre critère selon sa qualité.

    - colonne 6 de commentaires éventuels pour justifier l'appréciation.

    Ces six colonnes entrent exclusivement dans les objectifs du test.

    Le Directeur Départemental dispose d'un délai de quinze jours pour faire le test sur le terrain et transmettre les résultats à la Direction de la Santé Communautaire.

    Troisième étape : Préparation de l'évaluation externe

    Les évaluateurs externes disposeront d'un délai d'une semaine pour préparer l'évaluation :

    - analyser les rapports d'autoévaluation et le formulaire sur la qualité des critères, en vérifiant une éventuelle divergence interne (p.ex. par rapport aux calculs des critères) et externe (p.ex. par rapport au dénominateur du district),

    - établir leur plan de travail sur le terrain qu'ils communiqueront au directeur régional et au directeur départemental.

    Quatrième étape : Evaluation externe

    Elle prévoit la visite d'observateurs indépendants (2 ou 3) qui accompagneront le Directeur régional dans une mission d'appui à l'évaluation. Ces observateurs mèneront une démarche de recherche de qualité dans l'évaluation externe des critères d'opérationnalité des districts selon la vision qu'en a le niveau central du ministère de la santé. Leur objectif est de standardiser les procédures de labellisation dans le sens d'une participation à l'accréditation du district de santé.

    Cette visite permettra donc de valider le travail d'autoévaluation qui aura été menée dans le district par l'observation directe des sources d'information lors de la visite du terrain. Cette visite se fera en collaboration avec le Directeur régional qui a en charge l'évaluation du district.

    Cette visite durera trois jours, pendant lesquels le directeur départemental se mobilisera ou le cas échéant déléguera un membre de l ` ECD qui facilitera les contacts de terrain.

    Cinquième étape : Restitution dans le District

    Le dernier jour de la visite sera consacré à une réunion de restitution des travaux d'évaluation menée sur la base conjointe des autoévaluations et de l'évaluation externe.

    Dans un souci d'appropriation des résultats, c'est le Directeur départemental qui organisera la séance de restitution en présence du directeur régional avec l'ensemble des acteurs impliqués.

    Sixième étape : Atelier d'harmonisation des critères et de leur utilisation

    Cette étape consiste à réunir pendant deux jours le groupe de travail sur l'opérationnalisation du district, les DR et DD qui ont participé à l'étude, d'autres directions et services centraux, afin d'harmoniser les critères et leur utilisation, en se basant sur les résultats du test.

    Septième étape : finalisation du document sur les critères d'opérationnalité des districts et de leur utilisation

    Le groupe de travail finalisera le document sur les critères d'opérationnalité des districts et de leur utilisation et le transmettra au cabinet pour validation.

    SITES CHOISIS

    · District d'Adzopé

    · District d'Agnibilékrou

    · District d'Aboisso

    · District de Tiassalé

    5. CALENDRIER DU TEST SUR LE TERRAIN DES CRITERES D'OPERATIONALISATION

    Mois

    Fevr

     
     

    Mars

     
     
     
     

    Avril

     

    Semaine

    7-11

    14-18

    21-25

    28-3

    6-10

    13-17

    20-24

    27-31

    3-8

    10-15

    1. Information des 4 MCD, DR et CSE concernés (1 journée de travail à la DSC + voyage)

    8/2

     

    JNV

     
     
     
     

    JNV

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    2. Application des critères par les ECD dans les DS (1 journée par FS)

    et envoi par les MCD de tous les documents à la DSC

    9-10

    14-18

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    3. Analyse des documents par la DSC

     
     

    21-25

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    4. Visite des membres du GT de la DSC

    (1 DSC + 1 AT) * 4 groupes * 3 jours sur place, y compris l'assistance à la restitution)

     
     
     

    28-3

     
     
     
     

    -

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    5. Matinée de restitution au DS (1/2 journée)

     
     
     

    3/3

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    6. Validation interne sur les critères et leur utilisation avec le Groupe de Travail, qques Directions et qques DS et DR (2 jours)

     
     
     
     
     

    13-17

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    7. Finalisation par la DSC du document sur les critères d'opérationnalité des Districts et leur utilisation et
    transmission au cabinet

     
     
     
     
     
     

    20-24

    24/3

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    6. BUDGET DU TEST SUR LE TERRAIN DES CRITERES D'OPERATIONALITE Lieux du test : DS d'Adzopé, DS d'Agnibiliékro, DS de Tiassalé, DS de Aboisso

     

    Coût unitaire

    Unité

    Nombre jours ou quantité

    Coût total

    Origine
    bailleur

    1. Information des Chefs de District et DR concernés (1 journée de travail + 1/2 jr voyage)

     
     
     
     
     

    - frais de mission des MCD, DR (2 person*4 DS)

    22000

    2 jr

    8 perso.

    352.000

     

    - frais de mission chauffeur

    7500

    2 jr

    4 chauf.

    60.000

     

    - carburant (remboursement suivant km) (210+250+240+240= 940 km A-R) (15l/100km)

    490

    15L/100

    940 Km

    70.000

     
     
     
     
     
     
     

    2. Application des critères par les ECD dans les DS (1 journée par FS)

     
     
     
     
     

    - carburant

    ((4 CS+1 hôpital) * 15 km A-R * 4 DS = 300 Km)

    490

    15L/100

    300 Km

    22.000

     
     
     
     
     
     
     

    3. Visite des membres du GT de la DSC

    (1 DSC + 1 AT) * 4 groupes * 3 jours sur place, y compris l'assistance à la restitution)

     
     
     
     
     

    - frais de mission des agents DSC (4 personnes)

    (3 jr sur place + 1 jr voyage = 4 jr)

    22000

    4 jrs

    4 person.

    352.000

     

    - frais de mission des AT (pris en charge par AT)

     
     
     

    BF

     

    - f. mission chauffeur AT (pris en charge par AT)

     
     
     

    BF

     

    - carburant (pris en charge par AT)

     
     
     

    BF

     
     
     
     
     
     
     

    4. Matinée de restitution au DS (1/2 journée)

     
     
     
     
     

    - Carburant (4 CS * 15 km A-R * DS = 240 km)

    490

    15L/100

    240 Km

    18.000

     

    - forfait per diem 1 jr

    (4 pers CS+ 5 pers hop+ 5 ECD+ 1 DR)*4 DS=15

    12600

    1

    15

    189.000

     

    personnes

     
     
     
     
     

    - Documents à distribuer (20 pages * 15 * 4 DD)

    25

    20

    15*4

    30.000

     
     
     
     
     
     
     

    5. Frais de photocopie et impression documents (pris en charge par AT)

     
     
     

    50.000

     
     
     
     
     
     
     

    6. Deux (2) journées-discussion sur les critères et leur utilisation avec les 4 Districts, qques Dir. et AT

     
     
     
     
     
     

    - frais mission participants (14 perso. Locales : 6 DSC, 4 DE, 4 autres ?, hors AT)

    22000

    2 jrs

    14 perso

    616.000

     

    - frais de mission des MCD, DR (3 j avec voyage)

    22000

    3

    8 perso.

    528.000

     

    - frais de mission chauffeur

    7500

    3

    4 chauf.

    90.000

     

    - carburant (remboursement suivant km) (210+250+240+240= 940 km A-R+ forfait)
    (15l/100km)

    490

    15L/100

    940 Km

    70.000

     

    - Pause-café

    1800

    4

    25

    180.000

     

    - location salle

    50.000

    2

    1

    100.000

     
     
     
     
     
     
     

    Imprévus 10%

     
     
     

    317.000.

     
     
     
     
     
     
     

    Coût total*

     
     
     

    3.044.000

     

    * En Francs CFA (1 Euro = 656.97 FCFA)

    Annexe n° 10 : Protocole du séminaire

    Termes de référence de l'atelier de validation nationale ou de consensus de l'ensemble des acteurs sur l'accréditation des districts de santé et sur les directives du PMA des hopitaux de référence de district (HG et CHR)

    1. CONTEXTE

    Depuis 1994, la Côte d'Ivoire s'est engagée dans un programme important de réformes institutionnelles de son système de santé dont un des grands chantiers se rapporte au district sanitaire.

    La mise en route de ce chantier fait suite à une recommandation expresse de l'OMS pour les pays de la Région Afrique (conférence de BRAZZAVILLE en 1993).

    Cette recommandation veut que les pays visés instituent le scénario de développement sanitaire en trois phases en ce qui concerne le district sanitaire.

    Il s'agit pour chaque pays de (1) adopter le District Sanitaire comme cadre d'opération des SSP, (2) définir un Paquet Minimum d'Activités (PMA, (3) opérationnaliser le PMA et le District sanitaire lui-même si nécessaire.

    Les étapes de mise en oeuvre de cette réforme sont celles qui viennent ci après :

    · 1994 : Création des districts sanitaires (arrêté n° ).

    · 1995 : Etude sur le dysfonctionnement du district sanitaire

    · 1996 :- Elaboration du PNDS et définition d'un PAQUET MINIMUM D'ACTIVITES (PMA)

    · 1997 :

    - Création de la CTPMA (appui à la DSC pour l'opérationnalisation du PMA et des districts)

    - Elaboration des indicateurs synthétiques de performance du district sous l'égide de la CTPMA

    - Elaboration du canevas de Plan de développement du District (PDS)

    - Création d'un Comité Technique (Journées de Bilan du MSP) pour réfléchir et définir les obstacles à l'opérationnalisation des districts

    · 1998 : MSP confie à la DSC (aujourd'hui, à la DEPS) par lettre spéciale de mission la réalisation de l'opérationnalisation technique des districts sanitaires et PMA sur la base des réflexions du Comité Technique pour l'opérationnalisation des districts et PMA

    · 1998 - A CE JOUR

    - Elaboration et mise en oeuvre d'un chronogramme annuel pour l'opérationnalisation technique des districts sanitaires et PMA sur la base des réflexions du Comité Technique pour l'opérationnalisation des districts et PMA

    - Elaboration et mise en oeuvre des outils d'opérationnalisation du PMA et du district sanitaire ; ce sont : Directives du PMA des ESPC, Guide National de supervision, Algorithmes des soins curatifs des ESPC, Critères d'opérationnalité et performance du district en vue de l'accréditation des districts, organisation et mise en oeuvre de la référence/contre référence dans le district et des urgences à l'hôpital et au CHR, Directives du PMA des hôpitaux.

    - Elaboration et mise en oeuvre du curriculum de formation des équipes cadres en
    gestion du district dont le module sur la supervision a été en mise en oeuvre.

    - Elaboration et mise en oeuvre du kit de formation au PMA des ESPC

    - Elaboration et mise en oeuvre d'un plan d'action pour le management de la qualité dans les districts

    - Elaboration et mise en oeuvre des outils du guide de supervision du niveau central vers la périphérie

    - Elaboration des guides pour la mise en oeuvre des critères d'opérationnalité et performance du district en vue de la mise en oeuvre de l'accréditation du district.

    - Elaboration et mise en oeuvre du kit de formation au PMA des hôpitaux

    Au stade actuel de cette démarche globale qui vise essentiellement la recherche de la qualité et l'efficacité indispensable au maintien de la crédibilité et de la survie du service public de santé telles que recherchées par les utilisateurs mais aussi (i) l'harmonisation et la rationalisation de délivrance des soins et la mise en oeuvre des activités (normes, règles, et procédures), (2) une meilleure supervision et encadrement des agents, (3) la formation des agents, (4) l'évaluation des activités et des soins, deux parmi l'arsenal des outils en développement sont en phase de validation externe.

    Ce sont les Directives du PMA des hôpitaux de référence de district et le guide national d'accréditation des districts sanitaires.

    La finition desdits outils passe par un processus participatif avec différents paliers comprenant (1) la proposition du contenu par l'équipe de la DEPS, (2) la finalisation du contenu par un comité d'experts restreint, (3) la validation interne ou consensus des experts, (4) la validation nationale ou consensus de l'ensemble des acteurs, (5) l'édition.

    C'est ainsi qu'après la validation interne ou consensus des experts, il reste encore deux paliers à franchir à savoir :

    o La validation nationale ou consensus de l'ensemble des acteurs (du terrain, intermédiaires, centraux, partenaires techniques au développement sanitaire etc.)

    o L'édition

    La présente requête se rapporte à la validation nationale ou consensus de l'ensemble des acteurs.

    2. OBJECTIFS DE L'ATELIER

    2.1 Objectif général

    Procéder à une validation nationale (consensus de l'ensemble des acteurs) des outils de référence que sont :

    · Le guide national d'accréditation des districts sanitaires

    · les Directives du PMA des Hôpitaux de Référence (HG, CHR)

    2.2 Objectifs spécifiques

    · Harmoniser les contenus scientifiques (le fond) et les présentations de ces outils (la forme),

    · Valider les contenus scientifiques et les présentations de ces outils.

    3. RESULTATS ATTENDUS DE L'ATELIER

    Les Directives du PMA des Hôpitaux de Référence (HG, CHR) et le guide national d'accréditation des districts sanitaires ont fait l'objet de consensus national et sont prêts pour l'édition.

    4. METHODOLOGIE DE L'ATELIER

    Il s'agit d'un processus de validation nationale qui implique la participation des acteurs de terrain, intermédiaires, centraux, des partenaires techniques au développement sanitaire etc. Il implique également le consensus desdits acteurs sur le contenu scientifique des outils en développement.

    Cette validation se fera à travers un séminaire atelier.

    Le séminaire atelier va se dérouler en deux phases :

    · Phase 1 : Les participants travailleront en commissions,

    · Phase 2 : Les participants discuteront en plénière et valideront les propositions. Les participants seront répartis en 2 commissions avec des sous commissions :

    · La commission 1 travaillera sur le guide national d'accréditation des districts sanitaires

    · La commission 2 travaillera sur les directives du PMA des hôpitaux de référence

    4.1 TRAVAUX EN COMMISSION (PHASE 1)

    a) LES COMMISSIONS ET SOUS COMMISSIONS

    Commission 1 : Guide national d'accréditation des districts sanitaires

    · La 1ère sous commission travaillera sur les critères et normes d'opérationnalité et performance des districts sanitaires, la méthodologie de construction desdits critères et les fiches de recueil et de synthèse des données

    · La 2ème sous commission travaillera sur le cadre général et le guide d'auto évaluation

    · La 3ème sous commission travaillera sur le cadre général et le guide d'évaluation externe.

    Commission 2 : Directives du PMA des hôpitaux de référence

    · La 1ère sous commission travaillera sur le module 1

    · La 2ème sous commission travaillera sur le module 2

    · La 3ème sous commission travaillera sur les chapitres 1 à 7 du module 3

    · La 4ème sous commission travaillera sur le chapitre 8 du module 3

    · La 5ème sous commission travaillera sur les chapitres 9 à 11 du module 3

    · La 6ème sous commission travaillera sur le module 4

    · La 7ème sous commission travaillera sur le module 5.

    b) METHODE DE TRAVAIL EN COMMISSIONS ET SOUS COMMISSIONS

    Chaque commission fera une relecture des documents préparés à cet effet pour relever, en ce qui concerne le fond scientifique, les éléments suivants et les corriger :

    · Insuffisance ou manque dans le développement du thème

    · Redondance ou répétition ou excès dans le développement du thème

    · Formulation incorrecte dans le développement du thème.

    Ensuite chaque commission corrigera la forme du document en prenant en compte les éléments suivants :

    · La syntaxe, la grammaire, le vocabulaire et l'orthographe

    · Les formulations des phrases

    · L'harmonie du niveau d'expression ou du langage.

    Cela suppose pour les directives que les sous commissions doivent également travailler à l'harmonisation de la présentation des directives selon le modèle de rédaction recommandé pour la rédaction d'une directive et qui inclut les points suivants :

    - définition de l'activité,

    - objectif général et spécifique de l'activité,

    - directives pour l'accomplissement des tâches.

    4.2 PLENIERE (PHASE 2)

    Une plénière sera ensuite organisée pour présenter la synthèse des travaux des commissions suivie des discussions et de la validation.

    Toutes les propositions et réactions seront prises en compte pour la validation du guide national d'accréditation des districts sanitaires et pour la validation des directives du PMA des hôpitaux de référence.

    DUREE

    La phase 1 se fera en deux demi - journées.

    La phase 2 se fera également en deux demi - journées.

    Ce séminaire atelier de validation nationale durera au total 3 jours.

    5. LIEU DU SEMINAIRE ATELIER

    Abidjan à l'institut national de la santé publique (INSP)

    6. PERIODE ET REGIME

    L'atelier de validation nationale aura lieu dans la première semaine de Juillet 2004.

    Les participants venant de l'intérieur auront un perdiem selon leur catégorie professionnelle. Le repas de midi sera pris en charge pour tous les participants.

    Tous les participants auront un forfait pour le transport.

    Les facilitateurs percevront une indemnité.

    7. PROGRAMME DE L'ATELIER

    J1

    8 heures 30

    Accueil, inscription et

    installation des
    participants

    Personnel d'appui

     

    9 heures 30

    Modalités administratives

     

    Explication

    9 heures 45

    Accueil du Ministre de la santé

     
     

    10 heures

    Ouverture de l'atelier

    MSP

    Allocution

    10 heures 30

    Pause café

     
     

    11 heures

    Orientations pour le

    démarrage

    Exposés

    Répartition des

    participants en groupe de travail

    Facilitateurs

    Présentation

    13 heures

    Pause déjeuner

     
     

    14 heures 30

    Travaux de groupe

    Facilitateurs

    Lecture + Discussion

    16 heures

    Pause café

     
     

    16 heures 15

    Travaux de groupe

    Facilitateurs

    Lecture + Discussion

    18 heures

    Fin de la journée

     
     

    J2

    8 heures

    Travaux de groupe

    Facilitateurs

    Lecture + Discussion

    10 heures

    Pause café

     
     

    10 heures 15

    Travaux de groupe

    Facilitateurs

    Lecture + Discussion

    13 heures

    Pause déjeuner

     
     

    14 heures 30

    Travaux en plénière

    Président

    critères + calcul +

    fiches de recueil

    16 heures

    Pause café

     
     

    16 heures 15

    Travaux en plénière

    Président

    Cadre général +

    Guides d'autoévaluation et
    d'évaluation externe

    18 heures

    Fin de la journée

     
     

    J3

    8 heures

    Travaux en plénière

    Président

    PMA module 1

    9 heures

    Travaux en plénière

    Président

    PMA module 2

    10 heures

    Pause café

     
     

    10 heures 15

    Travaux en plénière

    Président

    PMA module 3

    12 heures 15

    Travaux en plénière

    Président

    PMA module 4

    13 heures 15

    Pause déjeuner

     
     

    15heures

    Travaux en plénière

    Président

    PMA module 5

    16 heures

    Pause café

     
     

    16 heures 15

    Synthèse

    Dr Bassalia

    Présentation

    16 heures 15

    Cloture

    MSP

    Allocution

    8. BUDGET

    Rubriques

    Nbre

    Durée

    Montant / jour

    Total

    1. Perdiem

     
     
     
     

    Participants cadres de l'intérieur

    33

    3

    15 750

    1 559 250

    Participants non cadres de l'intérieur

    13

    3

    12 600

    491 400

    Total Perdiem

     
     
     

    2 050 650

    2. Indemnités facilitateurs

     
     
     
     

    Indemnités facilitateurs

    11

    3

    6 000

    198 000

    Total Indemnités

    facilitateurs

     
     
     

    198 000

    3. Transport

     
     
     
     

    Forfait participants intérieur

    46

    1

    40 000

    1 840 000

    Forfait participants Abidjan

    54

    1

    15 000

    810 000

    Véhicule liaison et personnels

    d'appui

    1

    1

    20 000

    20 000

    Total transport

     
     
     

    2 670 000

    4. Pause déjeuner

     
     
     
     

    Repas de midi

    100

    3

    3 000

    900 000

    Total pause déjeuner

     
     
     

    900 000

    5. Pause café

     
     
     
     

    Pause café

    100

    6

    1 500

    900 000

    Total Pause café

     
     
     

    900 000

    6. Matériel et bureautique

     
     
     
     

    Matériel et bureautique

    100

    1

    5000

    500 000

    Total Matériel et

    bureautique

     
     
     

    500 000

    7. Reprographie documents de

    travail

     
     
     
     

    Reprographie documents de travail PMA HOPIT.

    100

    500p

    25

    1 250 000

    Reliure documents de travail PMA HOPIT.

    100

    1 doc

    1500

    150 000

    Reprographie documents de travail Accréditation

    100

    100p

    25

    250 000

    Reliure documents de travail

    Accréditation

    100

    1 doc

    750

    75 000

    Total Reprographie documents de travail

     
     
     

    1 725 000

    Total

     
     
     

    8 943 650

    9. PARTICIPANTS

    Les facilitateurs au nombre de 11 dont un coordonnateur (Dr BASSALIA Diawara); ils sont membres du groupe de travail de la DEPS et du comité d'experts.

    Le Personnel d'appui du séminaire atelier est au nombre de trois et composé de : 1 Secrétaire, 1 Logisticien et 1 Chauffeur

    Les experts participants au séminaire atelier sont au nomber de 48. Ils sont de compétence et qualification diversifiées et sont issus d'institutions qui ont des compétences également variées au sein du ministère de la santé (cf. liste des experts).

    Noms et

    prénoms

    Fonction

    Institution

    Qualification

    Provenance

    1

    BASSALIA Diawara

    Directeur

    SASED

    Médecin Santé publique

    ABIDJAN

    2

    KOFFI Marie-

    José

    Médecin

    SASED

    Médecin Santé Publique

    ABIDJAN

    3

    SAKI Mathieu

    Médecin

    SASED

    Médecin Santé Publique

    ABIDJAN

    4

    ANE Kouakou

    Médecin

    SASED

    Médecin Santé Publique

    ABIDJAN

    5

    GUEBO Alexandre

     
     

    Administrateur financier

    ABIDJAN

    6

    GUESSAN BI

    Bernard

    Directeur

    DPSC

    Médecin de santé publique

    Information Sanitaire

    ABIDJAN

    7

    GBANE Fanta

    Chef de service

    DEPS

    SF Spécialiste de santé publique Pédagogue

    ABIDJAN

    8

    AMANI René

    Consultant

    UNICEF

    Médecin

    Soins de Santé Primaire

    ABIDJAN

    9

    BAMSSIE Roger

    Directeur

    DIPE

    Statisticien Information Sanitaire

    ABIDJAN

    10

    KOFFI
    Marcel

    Conseiller technique

    MSP

    Professeur de Santé Publique

    ABIDJAN

    11

    DOZO Bernadette

    Sage femme

    GT DEPS

    Soins maternels et infantiles

    ABIDJAN

    12

    ATTIA Joseph

    S / D Décentralisation

    SASED

    Médecin endémiste

    ABIDJAN

    13

    GNIONSAHE Hélène

    Chef de service

    DEPS

    IDE SF Formatrice

    ABIDJAN

    14

    Mme EBE

    Caroline

    Sous Directeur

    DEPS

    Administrateur des Hôpitaux

    ABIDJAN

    15

    ACHO YAPO

    Blaise

    Biologiste

    CHU Cocody

    Méd. Biologiste Hygiène hospitalière

    ABIDJAN

    16

    M'BENGUE Alphonsine

    Maître Assistant

    UFR sciences

    médicales

    Méd. Biologiste

    Enseignant de Microbiologie

    ABIDJAN

    17

    N'DOUBA Adèle

    Maître Assistant

    UFR sciences

    médicales

    Méd. Biologiste

    Enseignant de Microbiologie

    ABIDJAN

    18

    GNAMKE Solange

    Chef de service

    INFAS

    Enseignante des soins infirmiers

    ABIDJAN

    19

    SOW Kadidia

    Chef de service

    INFAS

    Enseignante des soins infirmiers

    ABIDJAN

    20

    YAPI N'TAPKE

    Sous Directeur

    PSP

    Pharmacien Central d'achat et

    distribution

    ABIDJAN

    21

    COFFI Nicole

    Chef de service

    CNTS

    Médecin Banque de sang

    ABIDJAN

    22

    MANASSE Goulé

    Sous Directeur

    SAMU

    Médecin Urgentiste

    ABIDJAN

    23

    KONE Kelesseri

    Chef de service

    SAMU

    Transport et transmission

    ABIDJAN

    24

    KOUASSI Konan Jean

    Maître Assistant

    UFR sciences

    médicales

    Méd. Urgentiste

    Enseignant de Médecine

    d'urgence

    ABIDJAN

    25

    GUINAN Jean

    Claude

    Maître Assistant

    UFR odonto

    stomatologie

    Chir.Dentiste

    Enseignant d'odonto

    ABIDJAN

     
     
     
     

    stomatologie

     

    26

    SAMBA Mamadou

    Maître Assistant

    UFR odonto

    stomatologie

    Chir. Dentiste

    Enseignant d'odonto stomatologie

    ABIDJAN

    27

    KACOU Anastasie

    Chef de cabinet

    MLS

    Adm. services de santé et

    ressources humaines

    ABIDJAN

    28

    OUATTARA Massassié

    Chef de service

    SACG

    Administrateur financier

    ABIDJAN

    29

    MOROKOS Ziriga

     
     

    Adm. services de santé

    ABIDJAN

    30

    FOFANA Karamoko

    Médecin chef de

    district

    DD Aboisso

    Médecin

    Gestion du District

    ABOISSO

    31

    NAHOUNOU Noël

    Médecin chef de

    district

    DD Guiglo

    Méd. de santé Publique Gestion du District

    GUIGLO

    32

    KONAN Lambert

    Médecin chef de

    district

    DD Agnibilékro

    Médecin

    Gestion du District

    AGNIBILEKRO

    33

    ASSAMOI Colette

    Chef de service

    Prog Nat Santé Infantile

    Pédiatre

    ABIDJAN

    34

    KOKRASSET Colette

    Médecin

    STP PNDS

    Economiste de la santé

    VIH/SIDA/IST

    ABIDJAN

    35

    BESSAH Marguerite

    Resp de la PEC

    VIH/SIDA/

    IST

    MLS

    Transmission Mère-Enfant du

    VIH

    ABIDJAN

    36

    KABRAN Niangoran

    Chef de service

    INSP

    Laboratoire de

    nutrition

    Pharmacien

    ABIDJAN

    37

    MAMBO
    Victorine

    Sous Directrice des

    Soins

    CHU Cocody

    Infirmière cadre Formatrice

    ABIDJAN

    38

    KONE Sedou

    Resp Blocs

    opératoires

    CHU Treichville

    Infirmier cadre Formateur

    ABIDJAN

    39

    ATAYI Véronique

    Chef de service

    DPSC

    Sage femme spécialiste de santé publique

    ABIDJAN

    40

    OUATTARA Doignan

    Chef de service

    UFR Médecine CHU Treichville

    Professeur Médecine Interniste

    ABIDJAN

    41

    DENOMAN Jean

    Directeur régional

    DR Sud comoé

    Médecin santé publique

    ABOISSO

    42

    IPO Jérémie

    Médecin chef de

    district

    DD Adiaké

    Médecin gestion du district

    ADIAKE

    43

    AKA Miézan

    Médecin chef de

    district

    DD Boundiali

    Médecin gestion du district

    BOUNDIALI

    44

    TUHO Moïse

    Sous Directeur

    DPSC

    Médecin santé publique

    ABIDJAN

    45

    GOUMA Marie

    Ivoire

    Gestionnaire

    SASED

    Gestionnaire en politique

    économique

    ABIDJAN

    46

    YAPI Yapi

    Spécialiste du

    mouvement associatif

    SASED

    Administrateur des ONG

    ABIDJAN

    47

    YA Alexandre

    Spécialiste du

    mouvement associatif

    SASED

    Sociologue

    ABIDJAN

    48

    Yao Jean

    S / D Services

    Extérieurs

    SASED

    Médecin de santé publique

    Chercheur

    ABIDJAN

    Les participants sont à la fois composés des experts (personnes ressources), des acteurs de terrain, du niveau intermédiaire, du niveau central, des EPN, des unités de formation et de recherche, des écoles de formation, des programmes de santé et des partenaires au développement.

    Les participants seront au nombre de 52.

    FONCTION

    INSTITUTION

    NOMBRE

    1

    Médecins chefs

    HG / CHR

    3

    2

    Infirmiers diplômés d'état

    HG / CHR

    2

    3

    Sages femme

    HG / CHR

    2

    4

    Directeurs

    HG / CHR

    3

    6

    Majors ou surveillants d'unité de soins

    HG / CHR

    2

    8

    Directeur régional

    Direction régionale

    1

    9

    Biotechnologiste

    HG / CHR

    1

    10

    Technicien d'imagerie

    HG / CHR

    1

    11

    Préparateur gestionnaire en pharmacie

    HG / CHR

    1

    12

    Pharmacien

    HG / CHR

    1

    13

    Chirurgien dentiste

    HG / CHR

    1

    14

    Chirurgien

    HG / CHR

    1

    15

    Pédiatre

    HG / CHR

    1

    16

    Gynécologue

    HG / CHR

    1

    18

    Directeurs généraux

    Ministère de la santé

    2

    19

    Directeurs exécutifs Palu, PNSI, SR/PF

    Programme de santé

    3

    20

    Directeurs centraux

    Ministère de la santé

    4

    21

    Inspecteur général

    Ministère de la santé

    1

    28

    PSP

    Ministère de la santé

    1

    29

    INSP

    Ministère de la santé

    1

    30

    INHP

    Ministère de la santé

    1

    31

    Chirurgien

    CHU

    1

    32

    Pédiatre

    CHU

    1

    33

    Pharmacologue

    CHU

    1

    36

    Radiologue

    CHU

    1

    37

    Médecin

    SMIT

    1

    39

    Cardiologue

    ICA

    1

    41

    Biomédicaux

    CRIEM

    1

    48

    Représentant

    PVVIH

    1

    49

    Représentant

    UFR

    1

    50

    Représentant

    INFAS

    1

    64

    Partenaires au développement

    CTB, UNICEF, OMS, PDSSI,

    Coopération Française, Union
    Européenne, RETROCI, GTZ

    8

    TOTAL

     

    52

    Annexe n° 11 : Tableau présentant le profil synthétique des districts de santé ayant achevé le test et leur niveau de qualification

    Caractéristiques

    Districts ayant terminé le test

    Abengourou

    Agnibilékro

    Abidjan Nord

    Abidjan Sud 3

    Bassam

    Boundiali

    Localisation

    Est

    Est

    Sud

    Sud

    Sud

    Nord

    Milieu

    rural

    rural

    urbain

    urbain

    rural

    rural

    Environnement

    sans crise

    sans crise

    affecté par crise

    affecté par crise

    sans crise

    crise

    Population

    347 323

    124 059

    1.032.466

    272.952

    166.201

    191.623

    Superficie (km2)

    5200

    1720

    843

    111,1

    1 400

    7436

    Nombre d'hôpitaux

    1

    1

    2

    1

    2

    1

    Nombre d'ESPC

    20

    12

    33

    13

    10

    20

    Etablissements privés

    15

    2

    33

    13

    31

    6

    Financement reçu de l'état*

    185 388 000

    Non disponible

    267 000 425

    133 131 994

    137 394 000

    0

    Appui des Collectivités Territoriales

    0

    Réhabilitation Et Equipement

    0

    0

    Réhabilitation et

    équipements

    0

    Appui des projets

    Coop. Belge

    (important)

    Coop. Belge

    (important)

    0

    0

    ONG Terre des Hommes (peu)

    (Unicef/UE

    6 921 000)

    Ressources propres

    85 261 700

    27 497 270

    1 186 410 335

    53 417 150

    53 108 053

    2 880 230

    Médecins

    29

    10

    94

    50

    33

    5

    Infirmiers

    111

    37

    107

    47

    56

    21

    Sages femmes

    40

    16

    88

    39

    34

    2

    Supplétifs médecins**

    0

    0

    0

    0

    0

    2

    Supplétifs infirmiers**

    0

    0

    0

    0

    0

    2

    Supplétifs Sages femmes**

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    Bénévoles**

    0

    0

    0

    31

    0

    50

    Utilisation des ESPC

    0,30

    25

    0.75

    0.32

    0.57

    0.75

    Couverture en accoucht***

    8744 (84,7%)

    Non disponible

    23 974 (69,83%)

    7703

    5769

    0.32

    Couverture en DTC Hep 3

    0.85

    0.50

    0.68

    0.73

    1.03

    0.68

    Couverture en CPN 3

    0,47

    0.60

    0.87

    0.35

    0.58

    0.87

    Score d'exécution du PMA dans les ESPC

    57,35

    62,17

    47

    47.33

    49.78

    38.85

    Score d'exécution du PMA à

    l'hôpital

    76

    95

    83

    27

    69

    38

    Score d'exécution du PMA par les ECD

    83

    137

    70

    51

    76

    107

    Cotes d'opérationnalité/ performance (P1-P7)

    6,8 / 9,7

    6 / 8,9

    6 ,1 / 8,9

    6,6 / 8,8

    7 / 11,7

    5,9 / 6,1

    Niveau de qualification

    Non opérationnel

    Performant

    Non opérationnel

    Non opérationnel

    Opérationnel

    Non opérationnel

    * En francs CFA (1 Euro = 656.97 FCFA), ** assurent le service dans le district depuis la crise, *** y compris bénévoles habilités

    Annexe 12 a : Exemple de synthèse des données à l'échelle d'un district de santé

    Code

    Critère

    Seuil

    Résultat

    Source

    Opérationnlité

    Performance

    Appui

     
     
     

    district

     

    O1

    Population du district

    Entre 100.000 et 300.000 h

    124 059

    Autoéval. ECD

    Satisfait

     
     

    O2

    Bureau de district

    Présent et correct

    oui

    Autoéval .ECD

    Satisfait

    O3

    Véhicule de supervision

    Présent et correct

    oui

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    O4

    Personnel complet au DS

    Selon les normes

    100%

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    5

    Réalisation budgétaire DS

    50%

    100%

    Autoéval. ECD

    Satisfait

     

    Nombre d'ESPC en rapport avec la
    densité de la population du district

    · < 20 h / km2 : 1/10.000 h

    · entre 20 et 50h / km2 :1/ 15.000h

    · > 50 h / km2 : 1/30.000 h

    12

    Carte sanitaire

    Satisfait

    06

     
     

    Présence de chirurgie d'urgence à
    l'hôpital

    Césariennes/accouchements
    prévus

    1,61%

    Autoéval HG

    Non satisfait

     

    ESPC : Ressources et PMA

    Moyenne > 45/100, perf >
    55/100

    62,17

    Autoéval ESPC

    Satisfait

    Satisfait

     

    HG : Ressources, PMA et indicateurs
    sanitaires.

    Score > 55 /140, perf >
    85/140

    95

    Autoéval HG

    Satisfait

    Satisfait

     

    ECD : Ressources, PMA

    Score > 85/164, perf >
    120/164

    137

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    Satisfait

     

    Taux d'utilisation ESPC

    0.25

    0,31

    Autoéval. ECD

    Satisfait

    Satisfait

     

    CPN3 / FE

    0.6

    0,42

    Autoéval. ECD

     

    Annexe 12 a (suite)

    P3 BCG / <1 an

    0.7

    0,76

    Autoéval ECD

     
     
     

    P4 DTCHep3 / 1 an

    0.5

    0,92

    Autoéval ECD

     

    0.5

    0,69

    Autoéval ECD

     

    0.1

    0,03

    Autoéval ECD

     

    0.01

    0,02

    Autoéval.HG

     

    Au moins 1 diffusée /an

    1

    Autoéval ECD

     
     

    Satisfait

    A2 Diplômés santé publique

    Au moins 1 pour le district

     

    DRH

     
     
     

    A3 Capacités d'accueil

    D'accord et capables
    d'organiser des stages de
    formation

     

    Visite de terrain

     
     
     
     

    ESPC

    SCORE PMA /100

    Grille de cotation des critères de synthèse P1 à P7

    ESPC 1

    76

    Couverture sanitaire

    Seuil

    Résultat district

    Cote (opérationnalité)

    Cote (performance)

    ESPC 2

    53

    Taux d'utilisation

    0,25

    0,31

    1,0

    1,2

    ESPC 3

    80

    CPN3/ FE

    0,6

    0,42

    0,7

    0,7

    ESPC 4

    54

    BCG/<1an

    0,7

    0,76

    1,0

    1,1

    ESPC 5

    69

    DTCHep3 / < 1an

    0,5

    0,92

    1,0

    1,8

    ESPC 6

    62

    VAR / <1an

    0,5

    0,69

    1,0

    1,4

    ESPC 7

    72

    Prévalence contraceptive

    0,1

    0,03

    0,3

    0,3

    ESPC 8

    72

    Taux d'admission HR

    0,01

    0,02

    1,0

    2,4

    ESPC 9

    51

    Total

     
     

    6,0

    8,9

     
     

    CONCLUSION : Au regard de notre

    analyse, le district sanitaire d'Agnibilékrou est classé district opérationnel puisque seulement 1 critère n'est pas satisfait.

     
     

    Par rapport à la performance,

    les critères O8, O9 et O10 sont également satisfaits et la cote de performance de P1 à P7 est supérieure à 6 soit à 8,9.

    ESPC 10

    57

    Le district est classe district performant.

    ESPC 11

    52

     

    ESPC 12

    48

     

    Total

    746

     

    Moyenne

    62,17

     
     

    Annexe 12 b : Exemple d'exploitation des données d'une équipe cadre (ECD)

    ECD (Equipe Cadre)

     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur du

    district

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    RESSOURCES DU DS

    Couverture

    - Population du district

    100 000 à
    300 000 hab

    124 059

    1

    5

    5

     
     
     

    1/ 3000

    1 pour 2639

    1

    5

    5

     
     
     

    1 / 10000 hab
    1 / 15 000 hab
    1 / 30 000 hab

    12

    1

    6

    6

     
     

    Humaines - % personnel complet du DS selon 100% 100% 1 5

    les normes

    5

     
     

    Financières - Réalisation budgétaire 50% 100% 1 4

    (Subvention du DS reçu/Subvention

    notifiée)

    4

     
     

    Matérielles

    - Existence :

    · d'un bureau effectif

    du DS (lieu, type,
    état)

    oui

    oui

    1

    6

    6

     
     
     
     
     

    2

    5

    1

    4

    4

     
     
     

    oui

    oui

    1

    5

    5

    40

    40

     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur du district sanitaire

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    PMA

    Planification

    - Existence d'un Plan de

    développement sanitaire (PDS)

    oui

    oui

    1

    2

    2

     
     
     

    oui

    oui

    1

    4

    4

     
     
     

    oui

    oui

    1

    2

    2

     
     

    Suivi évaluation

    - Existence d'un suivi trimestriel

    documenté du PAA

    4/an

    2

    0

    3

    0

     
     
     

    75%

    53%

    0

    3

    0

     
     

    Supervision

    - % de ESPC ayant reçu 4

    supervisions documentées / an

    75%

    76%

    1

    6

    6

     
     
     

    4/an

    3

    0

    6

    0

    26

    14

     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur du district sanitaire

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    PMA (SUITE)

     
     

    SIG

    - Proportion de rapports mensuels SIG envoyés dans les délais à la DD (CSR, CSU, HG, CHR

    80%

    57%

    0

    3

    0

     
     

    Gestion financière

    - Ratio valeur des fournitures reçues par les ESPC/ Subvention effectivement reçue par le DS ou la CT pour le compte de l'ESPC

    100%

    100%

    1

    3

    3

     
     
     

    100%

    100%

    1

    3 3

     
     

    Gestion du personnel

    - Recensement du personnel du district par catégorie pour l'année écoulée

    oui

    oui

    1

    3 3

     
     
     

    oui

    oui

    1

    2 2

     
     

    Gestion des médicaments

    - Nombre de jour de rupture de stock pour :

    -Amoxycilline

    -Fer-ac folique

    -Amodiaquine +Artémisinine -Vit A

    -KIT accouchement -SRO

    -DTC -Polio

     
     
     
     

    0

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    365

    0

    1

    0

     
     
     

    90

    0

    1

    0

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur du district sanitaire

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    PMA (suite)

     
     
     
     
     
     
     

    Gestion des infrastructures, des équipements et du matériel

    - Inventaire annuel des biens et des équipements pour le district (ECD, ESPC, HG/CHR)

    oui

    oui

    1

    4

    4

     
     
     

    oui

    oui

    1

    2

    2

     
     
     

    oui

    oui

    1

    4

    4

     
     
     

    oui

    oui

    1

    4

    4

     
     
     

    oui

    non

    0

    3

    0

     
     
     

    < 10 jours

    < 10 jours

    1

    4

    4

     
     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur du

    district sanitaire

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     

    PMA (suite)

    Formation continue du

    personnel

    - % d'agent ayant bénéficié d'une formation/an :

    - médecin

    - IDE

    - Sage - femme

    75%

     
     
     
     
     
     
     

    > 2 jours
    > 2 jours
    > 2 jours
    oui

    1 1 1 1

    4

    4

     
     
     
     

    4

     
     
     
     

    4

     
     
     

    oui

     

    4

    59

    51

    Recherche opérationnelle et recherche action

    - Nbre de RO et de RA réalisées et documentées

    Au moins 1/an

    1

    1

    3

    3

     
     

    Coordination et gestion collégiale

    - Nbre de réunions de l'ECD tenues/ réunions attendues

    =75%

    91%

    1

    5

    5

     
     
     

    =75%

    100%

    1

    3

    3

     
     

    Action de partenariat

    - Activités intersectorielles entre éducation et santé

    50% des établ.
    Secondaires ont un
    club santé actif

     

    1

    3

    3

     
     
     

    - Collaboration CT / Services Extérieurs MEMSP

    > 2 rencontres
    d'échange

     

    1

    5

    5

     
     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur du district sanitaire

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Décentralisation/multi- sectorialité

    - Présence du COGES lors des deux synthèses du monitorage au DS

    2 fois / an

     

    0

    4

    0

     
     
     

    50%

     

    0

    3

    0

     
     
     
     

    oui

    1

    4

    4

     
     
     

    50%

    oui

    1

    4

    4

     
     
     

    oui

    oui

    1

    5

    5

    39

    32

    SOINS CURATIFS

    Soins curatifs

    - Taux d'utilisation des soins curatifs

    25%

    31%

    1

    Perform.

     
     
     
     
     
     

    CPN

    - Couverture en CPN

    60%

    42%

    0

    Perform.

     
     
     
     
     
     

    Vaccination

    - Couverture vaccinale: BCG

    - Couverture vaccinale: DTC Hep3 - Couverture vaccinale: VAR

    70%
    50%
    50%

    76%
    92%
    69%

    1
    1
    1

    Perform Perform. Perform.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    PF

    - Prévalence contraceptive moderne

    10%

    2,80%

    0

    Perform.

     
     
     

    SCORE

     
     
     
     

    164

    137

    Total ECD

     
     

    Annexe 12 c : Exemple d'exploitation des données d'un hôpital

    HOPITAL

     
     
     
     
     
     
     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur de

    l'Hôpital

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     

    RESSOURCES

    Humaines

    - Nbre de chirurgiens / obstétriciens

    2

    3

    1

    5

    5

     
     
     

    4

    2

    0

    6

    0

     
     
     

    12

    13

    1

    5

    5

     
     
     

    4

    6

    1

    5

    5

     
     
     

    1

    2

    1

    3

    3

     
     

    Matérielles

    - Existence d'un bloc opératoire équipé

    oui

    oui

    1

    6

    6

     
     
     

    oui

    oui

    1

    5

    5

     
     
     

    oui

    oui

    1

    3

    3

     
     

    Financières

    - Subvention de l'Etat reçue de la

    CT/Subvention de l'Etat prévue

    ? 75%

    82%

    1

    5

    5

     
     
     

    100%

     

    0

    5

    0

     
     
     

    - Ressources propres réalisées/ressources propres budgétisées

    > 80%

    81,74%

    1

    4

    4

    52

    41

     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur de

    l'Etablissement

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     

    PMA

     

    Soins Curatifs

     
     
     
     
     
     
     
     

    Permanence des

    urgences

    - Proportion de césariennes faites la nuit (18 - 6h)

    30%

    60%

    1

    5

    5

     
     

    Références

    - Disponibilité des supports de référence dans les dossiers des malades hospitalisés référés

    oui

    oui

    1

    4

    4

     
     

    Protocole de

    soins curatifs

    - Application des

    protocoles de soins pour le paludisme et les IST

    > 80%

    84%

    1

    4

    4

     
     

    Hospitalisation

    - Nbre de patients référés parmi les admissions

    10%

    15%

    1

    3

    3

     
     

    Soins Chirurgicaux

     
     
     
     
     
     
     
     

    Fonctionnalité du bloc opératoire

    - Nbre de jours de paralysie du bloc opératoire

    < 7 jours

    1 jour

    1

    6

    6

     
     

    Soins bucco- 0

    dentaires

     

    Fonctionnalité du cabinet dentaire

    - Nbre de jours de paralysie du cabinet dentaire

    < 7 jours

    2 jours

    1

    3

    3

    25

    25

     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur de

    l'Etablissement

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     

    Services médicotechniques

     
     
     
     
     
     
     
     

    Radiologie

    - Nbre de jours de paralysie

    = 10 jours/an

    21 jours

    0

    4

    0

     
     

    Laboratoire

    - Nbre de jours sans pouvoir réaliser

    NFS et dosage de Hb

    = 10 jours/an

    4 jours

    1

    4

    4

     
     
     

    = 10 jours

    0

    1

    4

    4

     
     

    Transfusion sanguine

    - Nbre de jours de rupture de stock de sang 0+

    = 10 jours/an

    30 jours

    0

    5

    0

     
     

    Gestion

     
     
     
     
     
     

    Médicaments/produits traceurs

    - Nbre de jours de rupture :

    - SGI 5%

    -Bandes plâtrées -KIT césarienne -KIT accouchement -Vit A

    -BCG

     
     
     
     
     
     
     
     

    13 jours

    0

    1

    0

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    0

    1

    1

    1

     
     
     
     

    0

    1

    0

     
     
     

    > 10 jours

    0

    1

    0

     

    Dossier médical

    du patient

    - Dossier individuel d'hosp. Complet

    oui

    non

    0

    3

    0

     
     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur de

    l'Etablissement

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     

    Gestion (suite)

     
     

    Dossier médical du

    patient (suite)

    - Archivage des

    dossiers fonctionnel

    oui

    non

    0

    3

    0

     
     

    Information sanitaire

    - % des rapports

    SIG envoyés et reçus dans les délais

    >80%

    75%

    0

    3

    0

     
     

    Activité
    scientifique

    - Proportion

    d'audits scientifiques des cas de décès (survenus après 6h d'hospitalisation et dans un délai de 3 mois)

    > 50%

    0%

    0

    2

    0

     
     

    Gestion collégiale

    - Nbre de

    réunions de la CMC avec PV / nbre réunions CMC attendues

    = 75%

    80%

    1

    4

    4

     
     

    Planification

    - Existence d'un

    plan d'action annuel

    oui

    oui

    1

    3

    3

     
     
     

    oui

    oui

    1

    2

    2

     
     

    Cuisine

    - Nbre de jours

    de l'année où on a distribué un repas aux malades

    200 jours

    0

    0

    2

    0

     
     

    Service
    d'ambulance

    - Nbre de jours

    de paralysie du service d'ambulance

    = 10 jours/an

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    PMA

    Activité

    «traceuse»

    Critère

    Normes

    Valeur de

    l'Etablissement

    *Val. Op.

    Coefficient

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Décentralisation

     
     
     
     
     
     
     
     

    ? COGES

    Nbre de réunions avec PV du COGES / nbre réunions du COGES attendues

    > 75%

    50%

    0

    3

    0

    49

    21

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    INDICATEURS SANITAIRES

    Hospitalisation

    Ratio admissions / population

    1%

    2,37%

    1

    6

    6

     
     

    Chirurgie d'urgence

    Taux de césarienne

    2%

    1,61%

    0

    6

    0

     
     

    Soins bucco- Taux d'utilisation 0,20% 0,67% 1 2

    dentaires du cabinet dentaire

    2

    14

    8

    SCORE 140 95

    Total HG/CHR

     
     

    Annexe 12 d : Exemple d'exploitation des données d'un ESPC

    TANGUELAN

     
     
     
     
     
     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur de l'Etablissement

    *Val. Opé.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     

    RESSOURCES

    Matérielles

    - Moto(s) fonctionnelle(s)

    Oui

    oui

    1

    5

    5

     
     

    Oui

    oui

    1

    5

    5

     

    - Nbre d'IDE

    1

    1

    1

    6

    6

     

    1

    1

    1

    6

    6

     

    - Subvention reçue par l'ESPC de la CT ou du DS/ Subvention spécifique reçue par la CT ou le DS pour l'ESPC

    100%

    100%

    1

    3

    3

     

    - Ressources propres réalisées/ ressources propres budgétisées

    >80%

     
     

    4

    0

    29

     

    PMA

    Activité «traceuse»

    Critère

    Norme

    Valeur de

    l'Etablissement

    *Val. Opé.

    Coefficients

    Résultats

     

    PMA

    Soins préventifs

     
     
     
     
     
     
     

    ? CPN

    - Nbre de mois avec au

    moins 4 séances de CPN

    11 mois

    12 mois

    1

    5

    5

     

    90%

    91%

    1

    4

    4

     

    5%

    17%

    1

    5

    5

     

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de vaccination

    11 mois

    12 mois

    1

    5

    5

     

    - Nbre de mois avec au moins 2 séances de pesée

    11 mois

    12 mois

    1

    3

    3

     

    - Nbre de mois avec au moins 4 séances de PF proposant au moins 3 méthodes modernes

    11 mois

    12 mois

    1

    5

    5

     
     
     
     
     

    0

     

    - Proportion de patients référés parmi les consultants

    2%

    4%

    1

    4

    4

     

    - Proportion de personnel paramédical prescripteur formé à l'utilisation des algorithmes

    50%

    100%

    1

    4

    4

     

    PMA

    Activité «traceuse»

     

    Critère

    Norme

    Valeur de

    l'Etablissement

    *Val. Op.

    Coefficients

    Résultats

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    - Proportion des parturientes évacuées parmi les accouchements effectués à l'ESPC

    2%

    6%

    1

    5

    5

     

    du

    - Proportion d'accouchements avec partogramme rempli

    70%

    0%

    0

    4

    0

    44

    Gestion

     
     
     
     
     
     
     
     

    ?

    Monitorage

     

    - Nbre de Sessions annuelle de micro planification intégrée

    2
    sessions/an

     

    0

    3

    0

     
     

    - Proportion de rapports mensuels SIG envoyés et reçus à la DD dans les délais

    80%

     

    0

    5

    0

     
     

    - Nbre de jours de rupture :

    · Amodiaquine+
    artémisinine

    · Fer + folate

    · Amoxicilline

    · Vit A

    · Kit accouchement

    · SRO

    · DTC

    · Polio

     
     
     
     
     
     

    0

    1

    1

    1

     

    0

    1

    1

    1

     

    0

    1

    1

    1

     
     
     

    1

    0

     

    0

    1

    1

    1

     

    0

    1

    1

    1

     

    0

    1

    1

    1

     

    0

    1

    1

    1

     

    Décentralisation

     
     
     
     
     
     

    ?

    Participatiopn communnautaire (COGES)

    - Nbre de réunions de COGES tenues avec PV ou CR / Nbre de réunions prévues

    50%

     

    0

    3

    0

     
     

    50%

     

    0

    2

    0

     

    50%

     

    0

    2

    0

     

    - Taux d'utilisation de la subvention spécifique reçue par le COGES pour la gestion de l'ESPC

    100%

     

    0

    4

    0

    27

    INDICATEURS SANITAIRES

    Soins curatifs

    - Taux d'utilisation des soins curatifs dans les ESPC

    30%

     
     

    Perform

     
     

    Vaccinations

    Couverture vaccinale enft< 1an

    · BCG

    · DTC Hep3

    · VAR

    · VAR/DTCPHep1

    70% 50% 50% 75%

    78% 98% 54% 25%

     

    Perform Perform Perform Perform

     
     

    Planning Familial

    - Prévalence contraceptive moderne 10% 20% Perform

    SCORE 100 72 Total ESPC






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius