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La Normalisation Industrielle: les principes Tayloriens sont- ils toujours d'actualité?

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par El Khoutabi Adil, Dhimen Ibtissam, Houbane Jihad El Khoutabi Adil, Dhimen Ibtissam, Houbane Jihad
Université Mohamed V - Agdal - école doctorale de gestion - DESA marketing et stratégie 2005
  

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Chapitre IV \

Les normes, un outil de taylorisme ?

La qualité entre motivation et prescription

I/ La qualité : de quoi parlons nous ?

« La qualité désigne le degré de conformité de l ensemble des propriétés et caractéristiques d'un point ou service a l'ensemble des besoins des utilisateurs, pour un niveau de prix acceptable par ces derniers. »

La maîtrise de la qualité est devenue l'une des préoccupations majeures des entreprises, avant tout par les enjeux qu'elle soulève. En effet, la qualité présente des impacts économiques non négligeables : La non - qualité coûtent cher ; et produire du premier coup en conformité aux spécifications requises et aux exigences des clients nécessite d'investir dans la mise au point d'un système qualité fiable.

Plusieurs conceptions de la maîtrise de la qualité se sont succédées. Les entreprises ont tout d'abord cherche à éviter que les produits non-conformes ne soient livres aux clients, en multipliant les contrôles de conformité aux différents stades de fabrication (Les produits juges non-conformes sont alors retouchés ou mis au rebut). Le poste de contremaître contrôleur de qualité, dans le modèle taylorien, répond a cette logique. Les firmes ont ensuite été amenées a s'assurer de leur parfaite organisation, seule garantie pour ne pas introduire de défaut de qualité : l'ère de « l'assurance qualité » s'est alors ouverte.

Tandis que les grands donneurs d'ordres ont longtemps contrôle eux-mêmes les prestations de leurs fournisseurs (de la simple inspection des produits à la réception ou audit approfondi des systèmes qualité), ils ont par la suite incité ces derniers à prouver leur conformité aux règles édictées par leurs clients. A l'origine, les grandes entreprises se chargeaient en effet d'établir leur propre référentiel d'exigences minimales, portant sur les produits ou procédés opératoires, que devaient appliquer les fournisseurs prétendant travailler avec elles.

Progressivement, l'idée s'est imposée d'avoir recours à des systèmes normatifs externes et mondialement reconnus, auxquels toute entreprise pourrait être certifié conforme. Les produits, mais aussi les méthodes de travail des entreprises, ont ainsi fait l'objet d'une normalisation, à un niveau sectoriel, régional ou international. Pour une firme, l'obtention d'un certificat de conformité à une norme et dés lors une preuve objective, garantissant la qualité de ses prestations, propre à donner confiance à ses partenaires commerciaux.

Nous pouvons noter que, parallèlement, certaines firmes ont entrepris de mettre en pratique les ambitieux principes d'une démarche Qualité Totale.

Pour vendre il faut dorénavant, de plus en plus souvent, apporter la preuve factuelle et objective de la qualité des produits et services proposées.

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