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Analyse dynamique du besoin de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux investis. Cas de la Brasserie Simba de 2006 à  2010

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par Yan KASONGO MUHALA
Institut supérieur de statistique de Lubumbashi RDC - graduat en sciences commerciales et financières 2012
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE STATISTIQUE

DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES

BP 2471
LUBUMBASHI

ANALYSE DYNAMIQUE DU BESOIN DE FINANCEMENT
DU CYCLE D'EXPLOITATION ET SON IMPACT SUR LA
RENTABILITE DES CAPITAUX INVESTIS

(Cas de la Brasserie Simba de 2006 à 2010)

Par KASONGO MUHALA Yan

Travail présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de gradué en sciences commerciales et financières

OPTION : COMPTABILITE

Dirigé par M. MISHINDO MBUCICI
Chef de travaux

Co-directeur : M. Jean Paul KITENGE

Juillet 2012

INTRODUCTION GENERALE

Pour son fonctionnement, toute entreprise est tenue d'engager des dépenses qui ne seront récupérées que lors de l'encaissement des ventes ou des prestations des services.

Dans le cas où l'activité de l'entreprise consiste à vendre des marchandises ; l'entreprise devra disposer au préalable d'un stock nécessaire avant même de vendre.

Et dans le cas où son activité consiste à produire ou à transformer les biens ; elle devra acheter les matières premières, puis lancer la production et rémunérer ses salariés avant même de pouvoir commercialiser ses produits et se faire payer.

Dans tous le deux cas, elle tiendra compte des clients qui ne peuvent payer à l'avance ou à une échéance fixée et des fournisseurs qui ne sont pas payer généralement au moment de la livraison (achat).

Il existe donc au préalable une masse d'argent à mobiliser nécessaire au fonctionnement de l'entreprise au même titre qu'il est nécessaire d'en mobiliser pour payer les locaux ; machines ; équipements ; etc. cette masse d'argent s'appelle besoin en fonds de roulement.

Pour ce faire, il est important pour l'entreprise de disposer des ressources financières pour la couverture de ces besoins cycliques qui sont assimilable à des véritables investissements à l'inverse de ceux en immobilisation ; mais prisent en considération au même titre dans la détermination du capital économique et tous financer par les ressources acyclique.

C'est pourquoi il est impérieux de déterminer le niveau de ces besoins en fonds de roulement ou besoin de financement de l'exploitation. Ainsi, notre thème s'inutile : « Analyse dynamique du besoin de financement d'exploitation est son impact sur la rentabilité des capitaux investis dans une entreprise industrielle ».

I. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'étude scientifique est toujours assujettie à une curiosité que démontre le chercheur face à un fait donné qu'il cherche à en savoir plus. C'est dans ce cadre que le fait de traiter ce sujet n'est pas un hasard cela suppose un certain intérêt qu'il comporte.

I.1 CHOIX

Loin d'être un fait fortuit comme souligner précédemment ; le choix a été motivé par le fait que la maîtrise du besoin en fonds de roulement est l'un de principaux problèmes des entreprises en phase de croissance. La plus part d'entre elles n'ont pas l'approche besoin en fonds de roulement par crainte de détériorer leurs relations commerciales clients et la qualité de service fournisseur ; et là d'autre pourtant rentable se retrouve en situation de cessation de paiement.

C'est ainsi que nous voulons donner l'importance de cet élément clé de la gestion financière du cycle d'exploitation qui est un indicateur clé d'une trésorerie mal maîtriser en phase de croissance qui peut conduire même à la cessation de paiement.

I.2 INTERETS

I.2.1 Intérêt individuel

Cette étude trouve son intérêt dans le fait qu'elle nous aidera d'approfondir la connaissance acquise, la conciliée à la pratique en vue d'appréhender comment le besoin de financement d'exploitation occupe une place prépondérante dans la gestion du cycle d'exploitation.

C'est donc par ce travail que nous laissons notre image intellectuelle dans le monde du savoir.

I.2.2 Intérêt scientifique

Etant donné que notre étude est orientée dans le domaine de gestion financière ; elle se veut être une base d'information aux éventuels chercheurs qui

voudrons adhérer dans la communauté scientifique et à la satisfaction vérifiée et vérifiable ; aussi source d'inspiration pour pouvoir élargir nos limites, du fait qu'a notre avis, la science est comme un enclos dans lequel les conclusions sont continuellement modifiées.

I.2.3 Intérêt de la BRASIMBA et de la collectivitéCette étude pourra être bénéfique pour la brasserie Simba, étant donné

qu'elle va dégager sa santé financière, elle pourra aussi intéresser ses partenaires qui suivent de près sa gestion.

En outre cette étude présente de l'intérêt à toutes les entreprises dans la mesure où le niveau du besoin en fonds de roulement témoigne de la qualité, de la position stratégique de l'entreprise du fait qu'il est le reflet des relations de force qu'elle entretient avec ses clients et ses fournisseurs.

II. ETAT DE LA QUESTION

L'état de la question d'une problématique donnée, c'est la situer par rapport à d'autres qui ont eu des préoccupations similaires.

Il est donc certain que nous ne sommes pas le premier à porter notre intérêt sur une étude qui traite du besoin de financement d'exploitation ; moins encore nous ne pouvons pas prétendre être le dernier à traiter de cette matière. Beaucoup de ceux qui nous ont précédés ont traité des sujets se rapprochant à le nôtre. A titre illustratif nous citons :

Le travail de fin de cycle écrit par YUMA KASONGO dont l'intitulé est << Analyse du cycle d'exploitation et son impact sur la trésorerie dans une entreprise industrielle »1

L'auteur s'est préoccupé de la question de savoir si la gestion du cycle d'exploitation avait de l'impact sur la trésorerie de l'entreprise. La trésorerie de la société de traitement du terril était positive ; cela signifie que le cycle d'exploitation

de la S.T.L generait de ressources sur lesquelles la S.T.L s'approvisionne en disponible a-t-elle souligné en conclusion.

Notons ici en terme de démarcation qu'un fonds de roulement supérieur au besoin en fonds de roulement (est donc une trésorerie positive) constitue une structure financière confortable c'est-à-dire sans problème de liquidité ; mais peut provoquer un autre type de problème celui de la rentabilité ; en effet une trésorerie positive risque de constituer un actif non investi dans les emplois rentable. Il sera pour nous de bien interpréter la position de la trésorerie, précisé si elle constitue un sous-emploi ou pas.

Entre autre, nous avons parcourus le travail intitulé << Etude critique du fonds de roulement et son impact sur la rentabilité dans une entreprise industrielle »2

L'auteur avait comme préoccupation de savoir si le fonds de roulement avait un impact sur la rentabilité de l'entreprise. Après analyse des états financiers, sa conclusion a été positive par rapport aux hypothèses qu'il avait partiellement confirmées.

Avec celui-ci, nous soulignons que la détermination du fonds de roulement ; besoin en fonds de roulement et trésorerie est aisée si l'on a construit un bilan financier ou fonctionnel. Cependant ce calcul simple et rapide ne fournit aucune information sur les contenus du besoin en fonds de roulement et surtout ne permet pas de repérer les composantes problématiques, facilitant la mise en oeuvre des décisions corrective par rapport aux difficultés que peut connaitre le cycle d'exploitation.

On utilisera toujours en complément d'analyse la mesure dynamique du besoin en fonds de roulement qui consiste à estimer le temps d'écoulement, le coefficient de pondération en vue de déterminer le besoin ou ressource de financement de chacune de ses composantes.

Le travail intitulé « Analyse financière par la méthode des ratios dans une entreprise industrielle »3

L'auteur cherchait à connaitre si la structure financière de la S.T.L était en équilibre. L'étudiant à constater que la S.T.L disposait d'une structure financière déséquilibre dans la mesure où elle fait recourt à des dettes à court terme pour financer une partie de ses actifs fixes qui restent non financer par les ressources stables et a calculé certains ratios qu'il a conduit à affirmer son hypothèse.

Nous nous démarquerons de celui-ci qu'en matière d'analyse par les ratios, on ne pas décréter à priori qu'entre telle et telle autre borne un ratio est bon et qu'en dehors de ces bornes il est mauvais, d'autant plus que ce qui serait bon dans une entreprise commercial serait sans doute très médiocre dans une entreprise industrielle. Pour autant on ne peut pas ignorer un certain consensus qui se forge sur l'observation du secteur d'entreprise. Nous éviterons tout amalgame dans la détermination et l'interprétation des ratios.

Outre les travaux de fin de cycle, nous avons eu à parcourir certains ouvrages qui réservent une part importante sur les notions du besoin de financement lié au cycle d'exploitation et la rentabilité.

Pour cela, l'ouvrage intitulé, « ELEMENT D'ANALYSE FINANCIERE » dont l'auteur est ANDRE FARBER, affirme que la rentabilité est la première condition de santé financière de l'entreprise, mais comment la mesurer ? Il poursuit en disant ; les chiffres absolus ne nous indiquent pas grande chose sur les

3 LUKUMB VICTOR, « Analyse financière par la méthode de ratios », inédit, G3 I.S.S 2010 - 2011

performances de l'entreprise, une bonne méthode de mesurer la rentabilité dès lors consiste à établir le rapport entre le résultat est une base de référence.4

Outre le précèdent ouvrage, nous avons consulté, celui intitulé « FONDEMENT DE GESTION FINANCIERE », aux éditions Université de liège, dont deux auteurs : Albert CORHAY et Mapapa MBAGALA. Les auteurs soulignent que le besoin en fonds de roulement est un agrégat caractéristique du cycle d'exploitation de l'entreprise, il est l'élément clé de la gestion financière du cycle d'exploitation, il exprime le besoin net de financement des opérations liées au cycle d'activité.5

III. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

III.1 PROBLEMATIQUE

Il ne suffit pas seulement de choisir le sujet, mais il faut aussi définir la question à laquelle on veut répondre.

D'après le professeur TSHUNGU BAMESA, la problématique est l'art d'élaborer clairement des problèmes et les résoudre en suivant leurs informations dans la réflexion.6

Dans le présent travail, pour le cas de la Brasserie Simba, il sera question de savoir si sa structure financière est-elle saine, pouvant ainsi permettre d'atteindre son équilibre financier et si l'évolution du besoin de financement lié au cycle d'exploitation a-t-il de l'impact sur la rentabilité des capitaux investis. Voilà au moins les deux questions sur lesquelles gravitera notre travail.

III.2 HYPOTHESE

Nous définissons l'hypothèse avec RONGERE P., comme étant « une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de

4 A. FARBER, « Elément d'analyse financiere », éd. D'organisation », Bruxelles, 2002, p.24

5 A. CORHAY et Mapapa M., « Fondement de gestion financière », éd. Ulg, Bruxelles, 2010, p.57

6 T. BAMESA, « le guide de recherche en science sociale et humaine » éd. Sogedec, Kinshasa, 2003, p.3

recherche formulé en terme ; tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.7

C'est ainsi que la problématique nous pousse à donner une affirmation qui ne sera que provisoire en guise d'hypothèse, il sera donc vague d'affirmer l'hypothèse à ce stade quand bien même nos recherches n'ont pas encore abouti.

En guise d'une réponse provisoire à la première préoccupation, nous disons que la structure financière de la Brasserie Simba est saine et permet à celle-ci d'atteindre son équilibre financier.

Dans la tentative de répondre au deuxième interrogatoire, il sied de relever ici quelques observations importantes susceptibles de guider notre recherche.

En effet, les dépenses effectuées pendant le cycle d'exploitation transitent à travers des comptes du bilan (comptes de stock et de créance) avant leurs récupérations sous formes de paiement reçus des clients.

Ces comptes restent en permanence dans l'entreprise vu que les sommes reçus des clients seront réutilisées pour acquérir d'autre matière première qui seront transformées en d'autre produit finis qui seront vendus à crédit et ainsi de suite. Ces sommes là sont appelées capitaux circulant.

Nous constaterons que ce sont ces capitaux circulant qui sont à l'origine des revenus de l'entreprise ; ce sont ces mêmes capitaux qui sont moyens de paiement, en outre c'est la rotation de ces capitaux qui tout en assurant des revenus à l'entreprise est génératrice des bénéfices. Cependant ces capitaux circulant ne les sont que lorsqu'il y a eu une bonne gestion du cycle d'exploitation et cela implique directement la maîtrise du besoin de financement d'exploitation.

IV. METHODES ET TECHNIQUES

7 P. RONGERE, cité par MULUMBATI N., « Introduction à la science politique », éd. Africa, 2006, p.21

IV.1 METHODES

Tout travail qui se veut scientifique ne peut pas être le résultat d'une recherche désordonnée, mais plutôt d'une recherche cohérente et méthodique.

Pour George BURDEAU, la méthode désigne d'une façon générale « les voies d'accès à la connaissance indépendamment de tout souci de les articulés en processus intellectuel logique».8

D'après P. PINTO et M. GRAWITZ, la méthode est « l'ensemble de opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifiés ».9

Le mot méthode est utilisé aussi dans le sens de procédure particulière appliquée à l'un ou l'autre des stades de la recherche.10

Cela étant, dans le cadre de cette étude, nous allons recourir à la méthode analytique, comparative et systémique.

IV.1.1 Méthode analytique

Elle consiste à analyser un objet d'étude en le décomposant en ses éléments, en vue d'établir les relations qu'il y a entre ses éléments d'une part ; entre l'élément et l'objet dans l'ensemble d'autre part.

Cette méthode nous aidera de passer par le préalable à l'analyse des états financiers, afin de mener l'analyse de la structure financière et du besoin de financement d'exploitation ainsi partant de ses composantes, porter un jugement certain sur la gestion du cycle d'exploitation et formuler des recommandations.

Cette méthode nous permettra en second lieu de faciliter la compréhension des résultats de la recherche en les présentant sous forme de tableau et graphique.

8 G. BURDEAU, « La méthode de science politique », éd. Dalloz, Paris 1959, p.8

9 R. PINTO et M. GRAWITZ ; cité par MULUMBATI N., op cit, p.16

10 P. RONGERE, « Méthode de science social » Paris, éd. Dalloz 1971, p.18

IV.1.2 Méthode comparative

Elle se définit comme celle qui conduit à l'explication des faits dans la mesure où elle permet de déceler les liens de causalités ou facteurs générateurs de ressemblance et des dissemblances constatées entre deux choses.

Cette méthode nous permettra lors de l'analyse du besoin en fonds de roulement de mesurer son évolution dans le temps en calculant sa variation d'une période à l'autre. (Comparaison de deux bilans successifs).

IV.1.3 Méthode systémique

Guy ROCHER définit cette méthode comme « toute recherche théorique ou empirique qui partant du postulat que la réalité présente les caractères d'un système ; interprète et explique les faits par les liens d'interdépendance qui les relient entre eux et qui en forme une totalité ».11

Sont considéré comme système dans ce travail ; les états de synthèse établis par respect des règles de la comptabilité en partie double.

Cette méthode nous aidera à recourir à la mesure dynamique du besoin de financement d'exploitation, afin d'expliquer les liens qui existent entre son évolution et la rentabilité économique.

IV.2 TECHNIQUE

La technique est l'ensemble d'outils mis à la disposition de la recherche et organisés par la méthode dans ce but.12

C'est donc un ensemble de moyens pour récolter les données ou les informations que le chercheur a besoin.

Pour ce travail, nous allons utiliser la technique documentaire ; cette dernière nous aidera du fait que tout au long de nos recherche nous avons eu et nous aurons à consulter les ouvrages, les revus, les articles, les notes de cours ainsi que les

11 G. ROCHER, cité par MULUMBATI N., op.cit, p.20

12 M. GRAWITZ, « Méthode de science sociale », Paris, éd. Dalloz, 1979, P.345

sites web (internet) qui permettrons de construire le cadre théorique et conceptuel de ce travail.

Outre cette technique nous aurons à recourir à un entretien centré ; caractérisée par le fait que << l'enqueteur pose à l'enqueté des questions sur le thème qu'il a initialement fixé, tout en laissant à l'enqueté une grande liberté d'expression. »13

Cette technique nous permettre de poser des questions à diverse personnes du domaine de finance et de s'arranger pour axer la conversation que sur le sujet traité.

V. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE

Notre domaine d'étude demeure toujours vaste ; nous ne saurons pas nous y lancer sans avoir des bornes, du fait qu'il est loin de nous la volonté de présenter un amalgame.

ARGYRIS souligne que pour bien mener ses travaux, le chercheur doit s'assigner des limites.14

C'est ainsi que nous avons intérêt de circonscrire notre champ d'étude dans l'espace et dans le temps.

V.1 Dans l'espace

Spatialement notre étude est effectuée sur base d'une entreprise industrielle la << Brasserie Simba », entreprise implantée en République Démocratique du Congo, Province du Katanga, précisément dans la ville de Lubumbashi où se trouve son siège sociale.

V.2 Dans le temps

Nous situons le cadre temporaire de notre étude à partir de l'année 2006 à 2010, soit une étude sur cinq ans d'exercice.

13 MULUMBATI N. op.cit, p.25

14 A. ARGYRIS, « Participation et organisation », éd. Dunod, Paris, 1970, p.12

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Ce travail étant défini par des méthodes et techniques, nous l'avons conçu en 3 chapitres :

Le premier chapitre reste conceptuel et théorique en vue d'éclairer le travail et de présenter notre conception de certains termes utilisés.

Le second relatif au champ d'investigation là que nous parlerons d'une manière générale de la Brasserie Simba.

Le troisième sera relatif à l'analyse du besoin en fonds de roulement ; ce chapitre consistera à calculer les agrégats de l'équilibre financier ; calculer quelques ratios jugés pertinents et analyser le besoin en fonds de roulement ainsi que déterminer la rentabilité des capitaux investis.

Une introduction générale débute ce travail ; une conclusion générale vient mettre fin à celle-ci.

~ 13 ~
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

I.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES

Nous avons jugé d'une importance capitale de fixer quelques termes opérationnels ; question d'avoir l'idée et de permettre à nos lecteurs d'appréhender de quoi il est question dans ce travail

I.1.1 ANALYSE

L'analyse est un examen approfondi de quelque chose pour en identifier les différents éléments qui la compose et en déterminer les différents le pourcentage, la teneur ou la valeur.15

Différentes analyses peuvent être menées ainsi dans divers domaines, mais ici nous avons à faire à une analyse financière qui est : « une étude minutieuse de l'activité, la rentabilité et la structure financière d'une entreprise ».16

Est appelé analyste financier, celui qui, à partir des états de synthèse porte ou est en mesure de porter un jugement certain de qualité sur la situation financière d'une entreprise.

I.1.2 ANALYSE FINANCIERE DYNAMIQUE

C'est une analyse effectuée en présence de deux bilans successifs permettant de mesurer les modifications ayant affectées les patrimoines de l'entreprise.17

Cette analyse nous permet d'avoir l'idée sur l'évolution de la structure financière, elle est effectuée en mesurant les variations que le comptable peut interpréter.

15 John. LWANDU, «Cours d'analyse des états financiers », inédit, ISC/l'shi, 2011 - 2011, p.99

16 Idem.

17 http://www.memoireonline. Com, du 10 février 2012.

I.1.3 CYCLE D'EXPLOITATION

Le cycle d'exploitation est l'ensemble d'opérations successives qui vont de l'acquisition des éléments de départ (matières premières, marchandises, ...) jusqu'à l'encaissement du prix de vente des produits ou services vendus.18

Le cycle d'exploitation correspond pour une entreprise commerciale à l'ensemble d'opérations et traitement de l'achat des marchandises en passant par le stockage puis la vente.

Tandis que pour une entreprise industrielle ; ça consiste en l'achat des matières premières qui sont transformées puis vendues entant que produit finis.

I.1.4 FONDS DE ROULEMENT

Le fonds de roulement, c'est l'ensemble de ressource non immobilisées dont dispose une entreprise pour travailler.19

En outre le fonds de roulement est cette somme d'argent qui reste à la disposition de l'entreprise, après qu'elle ait payée les immobilisations destinées à restées durablement au sein de l'entreprise. Ce surplus de fonds est affecté dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour rouler c'est-à-dire qui servira de payer les matières première, la marchandise,... ; raison pour laquelle on l'appel fonds de roulement.

I.1.5 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Appelé aussi besoin de financement lié au cycle d'exploitation, est la partie des besoins d'exploitation qui n'est pas assurés par les ressources d'exploitations.20

Il correspond à l'argent gèle par l'entreprise pour financer son cycle d'exploitation ou sécrété par celui-ci lorsque le besoin est négatif.21

18 J. BAREAU & J. DELAHAYE, « Gestion financière », éd. Dunod, Paris 1996, p.362

19 A. VERHULST, « cours d'économie des entreprises », éd. CRP, Kinshasa, 2010, p.94

20 John. LWANDU, op.cit, p.140

21 www.vernimen.net/index.html/Lexique de finance, du 12 mars 2012.

Il correspond selon A. BITSAMANA << au montant des capitaux investis dans le cycle d'exploitation >>.22

En outre c'est cette masse d'argent qui reste à la charge de l'entreprise pour le financement de son exploitation, après que cette dernière ait été financée par les tiers sous formes des dettes à court terme qui s'avèrent insuffisantes.

Tous les fonds affectées dans le cycle d'exploitation sont appelées à tourner, lorsqu'il se trouve une partie des besoins d'exploitation non financer par les dettes à court terme ; on dira que l'entreprise est en besoin d'une somme d'argent étant appelée à tourner. Raison pour laquelle on dira : l'entreprise à un besoin en fonds de roulement.

I.1.6 RENTABILITE

La rentabilité est la capacité, l'attitude d'une entreprise à dégager des bénéfices à partir des moyens mis en oeuvre pour y parvenir.

I.1.7 RENTABILITE ECONOMIQUE

Appelé aussi rentabilité des capitaux investis, << ça indique ce que gagne l'entreprise du fait de ses activités courantes par franc de capitaux investis >>.23

22 A. BITSAMANA, « Dictionnaire de droit OHADA »., éd. ESC pointe noire, Benin, 2003, p.29

23 A. FARBER, op.cit, p.26

I.1.8 ENTREPRISE

Il n'est pas facile de donner une seule définition de l'entreprise d'une manière générale. Pour nous, la définition de l'entreprise dépend de différents auteurs :

L'entreprise est une cellule économique où sont combinées à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur, le facteur nature, travail et capital, en vue de la production des biens et services dans un but de lucre.24

MOUILLESEAUX définit l'entreprise comme étant : « une entité quicombine des facteurs de production (travail, capital financier, équipement,
approvisionnement et ressources humaines) pour produire des biens et services quidoivent être vendus sur le marché à un prix supérieur au coût de facteurs achetés ».25

L'entreprise est une entité financièrement indépendante, produisant pour le marché des biens ou de services.26

Cette définition comprend trois aspects essentiels, à savoir :

a) L'entreprise produit, c'est-à-dire qu'elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités diverses.

b) L'entreprise produit pour le marché, c'est-à-dire qu'elle vend les biens ou les services produits

c) L'entreprise est financièrement indépendante, cela signifie qu'elle produit et vend de sa propre autorité.

24 MOUILLESEAUX, « Gestion économique », éd Foucher, Paris 2007, p. 10

25 A. VERHUST, op.cit, p. 9

26 Clément MASIALA, « cours d'organisation comptable et séminaire », inédit ISS L'hi, G2, 2011-2012, p6

I.1.8.1 Caractéristiques communes à toutes les entreprises

a) L'entreprise est le lieu d'accumulation des capitaux sur toutes ses formes, ressources humaines, intellectuelles, industrielles et financières ;

b) Produit les biens et services destinés à l'échange ;

c) Elle poursuit un but lucratif, la recherche du profit est l'objectif principal ;

d) Elle est une organisation stable est structurée. les structures de l'entreprise permettent la division du travail en fonction et la coordination en vue d'atteindre les objectifs ;

e) Elle fonctionne à l'initiative et sous la responsabilité de l'entrepreneur ;

f) L'entrepreneur repartit les revenus obtenus sous forme de salaire.

I.1.8.2 La classification

Les critères à partir des quels les entreprises peuvent être classées sont nombreux ; nous allons retenir quelques critères parmi tant d'autres tels que : les critères économiques, les critères juridiques et légaux.

a) Critères économiques

Nous distinguons 3 possibilités : le secteur, la taille, et nature

- D'après leurs secteurs :

+ Les entreprises primaires : qui exploitent un élément naturel.

+ Les entreprises secondaires : qui exploitent (un élément naturel) des matières premières grâce à un processus de transformation.

Ces entreprises livrent des produits finis à la clientèle.

+ Les entreprises tertiaires : celles qui sont purement administratives ou qui produisent des services.

- D'après leurs tailles :

+ Petites et moyennes entreprises ;

+ Grandes entreprises ;

+ Entreprises multinationales,

Les capitaux propres, l'effectif du personnel et même la capacité d'investissement permettent d'asseoir la distinction selon la taille.

- D'après leurs natures d'activité :

Les activités exercées par les entreprises sont soit financière ou non

financière.

+ Les entreprises financières sont celles qui financent les activités économiques en collectant des fonds prêtés auprès des agents économiques à surplus auprès d'autres agents qui ont besoin desdits fonds ;

+ Les entreprises non financières sont celles qui ne pratique pas les activés économiques par les mécanismes précités. Elles sont subdivisées en entreprise industrielles, commerciales, agricoles et des services.

b. Critères juridiques et légaux

Nous distinguons 2 ; selon leurs régimes, leur formes. - D'après leur régime :

+ Les entreprises privées : dont les associés sont des personnes privées ; + Les entreprises mixtes : appartenant en partie à l'état ;

+ Les entreprises publiques : appartenant à l'Etat à 100%.

- D'après leurs formes :

+ Les entreprises individuelles ou familiales + Les entreprises sociétaires

I.2 APPROCHE THEORIQUE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ET

DE LA RENTABILITE

I.2.1 NOTION DU BILAN

Le bilan (en anglais ; balance street) est un document comptable quifournit une vie d'ensemble du patrimoine de l'entreprise à un instant donné.27

Ce terme dans un langage courant revêt plusieurs significations plus ou moins précise (bilan social, bilan d'un accident,...), cependant appliqué à l'entreprise, il se présente techniquement sous forme d'un tableau diptyque dont la partie gauche est appelée Actif ou emploi qui contient les avoirs (ce que possède l'entreprise) et la partie droite appelée Passif ou ressource (origine de fonds).

I.2.1.1 Approche statique du Bilan

Le bilan pris isolement nous donne une situation statique de l'entreprise à une date donnée. Dans cette optique il est considéré comme une photo de ce que l'entreprise possède et de ce qu'elle doit à cette date-là. En outre la situation présentée n'est valable que pour la date à laquelle le bilan est présenté.

I.2.1.2 Approche dynamique du Bilan

Nous comprendrons bien qu'avec cette approche, le bilan ne peut être considéré comme une photographie à un moment donné, mais comme une synthèse des mouvements ou d'un dynamisme d'activité au cours de l'exercice comptable. C'est ainsi en comparant deux bilan successif, on obtient une situation dynamique.

27 G. CAPELLE - B. LANCARD, « introduction à l'analyse des états financiers »,éd. Péarson, Paris, 2011, p.4

I.2.2 RETRAITEMENT DU BILAN

Le bilan tel que présenté à un moment donné est établi dans une optique comptable qui présente certaines limites ne permettant pas de passer directement à l'analyse financière.

Cette phase préalable à l'analyse revêt une importance croissance car sielle n'est pas prise en considération, elle peut créer une certaine opacité et fausser

l'interprétation des paramètres financiers.28

L'objectif étant d'introduire dans le bilan les éléments pertinents qui y sont pas et de regrouper les comptes selon leurs logique cohérente ; cela pour parvenir à un bilan qualifié de bilan restructuré c'est-à-dire à un bilan corrigé plus proche de la réalité économique.

Dans cette démarche, << l'analyste financier tiendra compte de la valeur d'usage (fonctionnelle) ou de la valeur vénale des éléments d'actifs ; dans cette optique le compte d'amortissement et de diminution de valeur doivent faire l'objet d'un examen minutieux.29

I.2.3 CONSTRUCTION DU BILAN

Le bilan tel que présenté à une date donnée, comprend sept rubriques ; dont quatre d'entre elles à l'Actif (valeurs immobilisées ; valeurs d'exploitation ; valeurs réalisable ; valeurs disponible), et trois autres au Passif (capitaux propre ou fonds propre ; emprunts et dettes à long et moyen terme ainsi que les dettes à court terme).

Ce bilan qui présentait sept rubriques est synthétisé après retraitement en quatre grandes masses et là on parle du bilan retraité ou restructuré (fonctionnel ou financier).

Un bilan financier ; << expression générique employée pour désigner un bilan comptable retraité en fonction de l'orientation que l'on veut donner à l'analyse »30.

28 John LWANDU,op. cit p.117

29 A. CORHAY et Mapapa M., op.cit, p.62

30 John LWANDU, op.cit, p.24

Ce bilan donne la priorité aux préoccupations d'une part des actionnaires qui veulent connaitre l'ensemble de leurs avoirs et de leurs engagement dans l'entreprise ; d'autre part des créanciers qui veulent savoir si l'entreprise est capable de tenir ses engagement en situation normale c'est-à-dire si elle est liquide.

I.2.4 LES QUATRE GRANDES MASSES DU BILAN

Il y a deux d'entre elles correspondant au cycle long (+ 1ans) figurant dans le haut du bilan et deux autres au cycle court (- 1 ans) dans le bas du bilan.

> Correspondant au cycle long, ce sont :

- Les ressources stables ou les capitaux permanents ou encore les passifs acyclique composée des capitaux propres et les capitaux étrangers appelé aussi dette à long et moyen terme ou dettes financières à long terme. (cette masse est appelée cycle de financement).

- Les emplois stables ou actif fixe ou encore actif acyclique (on parle du cycle d'investissement) ; cette masse est composée de :

o Immobilisations incorporelle : le fonds de commerce, la License, la marque, le good will, etc.

o Les immobilisations corporel : bâtiment ; les matériels industriels, matériel roulant, etc.

o Les immobilisations financières : prête à moyens et long terme, etc. > Correspondant au cycle court (cycle d'exploitation), ce sont :

- Les actifs circulants, regroupant : les éléments qui ont vocation à se transformer rapidement en monnaie ; les stocks, créances clients, argent en banque ou en caisse.

- Les passifs circulant on trouve :

o Les dettes d'exploitation à court terme : fournisseurs, avance reçu, dette en vers les organismes sociaux, etc.

o Les dettes financières à court terme : le découvert bancaire.

Ainsi le passif est classé par ordre d'exigibilité croisent (mesurant le temps nécessaire d'une dette pour devenir remboursable) et l'actif par ordre croissant de liquidité croissante (capacité qu'a un actif à être immédiatement disponible).

I.2.5 PRESENTATION DU BILAN

ACTIF FIXE

ACTIF
CIRCULANT

Immobilisation incorporelles

Immobilisation corporelles
Immobilisation financières

Stock

Créance d'exploitation Créance diverses

Titre à court terme Chèques et coupons Disponible

Actif - Emploi

Fonds propres

Reserve

Report à nouveaux

Résultat

Provision réglementée Subvention d'équipement

Provision pour risque partie à long terme

Dettes d'exploitation à court terme

Dettes diverses à court terme

Dettes financière à court terme

Passif - Ressource

CAPITAUX

PERMANENT

CIRCULANT

PASSIF

Fig 1 : Présentation condensé du bilan

I.2.6 ANALYSE FINANCIERE DU BILAN

Cette analyse consiste à porter un jugement sur la santé financière de l'entreprise en examinant son aptitude ou sa capacité de faire face à ses engagements à long, moyen et court terme.

Connaitre si l'entreprise est en équilibre financier, c'est arriver d'abord à déterminer les agrégats de l'équilibre financiers qui sont : fonds de roulement ; son besoin en fonds de roulement et sa trésorerie.

I.2.6.1 FONDS DE ROULEMENT (FR)

a) Notions

Le fonds de roulement est le fondement même du principe de l'équilibre financier, sa détermination donne une indication précise de l'affectation des ressources de l'entreprise.31

Le principe de l'équilibre financier consiste à s'assurer de l'adéquation des ressources obtenues par l'entreprise avec les emplois qui en sont fait. Ainsi qu'on n'achète pas une maison grâce à un découvert bancaire ; l'analyse consistera à vérifier si l'entreprise à financer ses emplois acyclique par des ressources stables, c'est-à-dire dispose d'un excédent de ressource à long terme.

Le fonds de roulement s'appréhende dans ce travail comme étant : - La partie des capitaux permanents qui n'est pas investie à long terme ;

- La partie de capitaux permanent qui est investie à court terme ;

- La partie de l'actif à moins d'un an qui n'est pas financé par les dettes à court terme ;

- La partie de l'actif à moins d'un an qui est financée par des capitaux permanent.

31 ALBERT C. et MAPAPA M., « Diagnostic financier des entreprises », éd. Ulg, Bruxelles, 2008, p.70

b) Calcul du fonds de roulement net global

On l'aborde par le haut soit par le bas du bilan, ce faisant ainsi : + Par le haut du bilan

( N ) ( ) - v é ( I)

 

+ Par le bas du bilan

( N) v ( ) - ( T)

 

c) Interprétation du fonds de roulement

c.1 Fonds de roulement positif (FR+)

L'existence d'un FR+ constitue une marge de sécurité, cette dernière évite à l'entreprise :

- De demander des délais de règlement supplémentaire aux fournisseurs ; - De devoir céder des actifs immobilisés pour honorer ses dettes ;

- De recourir à des crédits de trésorerie couteux (découvert bancaire) ; - D'être en état de cessation de paiement.

c.2 Fonds de roulement négatif (FR-)

Ici les immobilisations sont plus importantes que les passifs acycliques, ces immobilisations étant financées par des ressources à court terme (dettes auprès des fournisseurs, les avances clients, etc.

L'entreprise risquerait de devoir vendre ses immobilisation pour pouvoir règle ses fournisseurs qui lui reviendrons à moins d'un an.

c.3 Fonds de roulement nul (FR0)

C'est un cas qui est quasiment rare, rencontre surtout à la constitution de l'entreprise ; montre aussi qu'après avoir vendu, l'entreprise n'a plus ou peu de liquidité.

d) Niveau du fonds de roulement

La règle de l'équilibre financier minimum nous conduit à affirmer que le fonds de roulement doit être positif.

Cependant nous retiendrons quelque renseignement quant au niveau que doit atteindre cet excédent de ressource stable. Il est dit :

> Pléthorique : quand il couvre en intégralité les valeurs d'exploitation et une partie de valeurs réalisable ; en outre c'est lorsqu'il finance le besoin en stock en entièreté et une partie de créance des tiers.

> Idéal : quand il couvre seulement les valeurs d'exploitations ;

> Insuffisant : quand il ne couvre qu'une partie de valeur d'exploitation.

A B C

VI

Cper

VC

DàCT

VI

Cper

 
 

FR-

 

DàCT

VC

 

VI

FR+

VC

Cper

DàCT

Fig 2. : Les hypothèses du fonds de roulement

A : Capitaux permanent > Valeurs Immobilisées ; Fonds de roulement positif ;

B : Capitaux permanent < Valeurs Immobilisées ; Fonds de roulement négatif ;

C : Capitaux permanent = Valeurs Immobilisées ; fonds de roulement nul.

I.2.6.2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

a) Notions

Le besoin en fonds de roulement appelé aussi besoin de financement lié au cycle d'exploitation, s'appréhende dans ce travail simplement comme les besoins d'exploitations suivants :

- Valeurs d'exploitations ;

- Crédits consentis aux clients ;

- Avances aux fournisseurs, etc.

Non financés par les ressources d'exploitations qu'on retrouve en :

- Fournisseurs et effets à payer ;

- Avances reçus des clients ; compte divers et de régularisation.

Et cela reste à régler par l'entreprise.

C'est ainsi qu'une fois l'entreprise finance ses investissements durables nécessaire à son activité de production, elle va devoir financer son cycle d'exploitation, c'est-à-dire la part non financer par les ressources d'exploitation.

b) Signification du besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement est le solde des comptes de bilan directement rattachés au cycle d'exploitation (essentiellement les postes clients, stocks et fournisseurs), calculer à la date de clôture de l'exercice.

Nous comprendrons qu'au cours de l'année, existe « différents cycle d'exploitation qui ne se suivent pas mais se superposent »32

En effet tous les éléments du besoin en fonds de roulement à un instant disparaissent rapidement ; les stocks sont consommés ; les fournisseurs sont réglés ; les créances client sont encaissés ; cependant ces créance clients, ces dettes fournisseurs et ces stocks sont immédiatement remplacés par d'autre ; c'est de là la notion de liquidité et de permanence du besoin en fonds de roulement.

32 AYAD F., « cours d'analyse comptable et financiere »,3e éd. euromed, paris, 2010-2011,p.26

c) Besoin en fonds de roulement et cycle d'exploitation

Le cycle achat, stockage, production, vente ou cycle de conversion des actifs à court terme en liquidité est appelé cycle d'exploitation.

Les créances clients et les dettes fournisseurs apparaissent dans le cycle en raison des décalages entre les opérations d'achats, de production, de vente et leurs règlements. Ce décalage entre les flux réels (mouvement des biens et services33) et flux financier (mouvement de monnaie et autre moyen de règlement34) est à l'origine du besoin en fonds de roulement.

Le besoin en fonds de roulement résulte donc des décalages temporels entre les décaissements et les encaissements liés à l'activité de production de l'entreprise.35

Achat Vente

Stockage Transformation Stockage

Flux réel

Dettes
fournisseur

Créances clients

Flux monétaire
entrant

Flux monétaire
sortant

Décalage

BFR

Fig 3 : Cycle d'exploitation

Temps

33 Clément MASIALA, op.cit,, p.10

34 Idem

35 John. LWANDU, op.cit p.141

d) Mesure du besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement est la différence entre les emplois cycliques exclues des postes de trésorerie et les ressources cyclique hors trésorerie.

Cependant il est intéressant de distinguer d'une part le besoin en fonds de roulement lié à l'exploitation (BFRE) et d'autre part le besoin en fonds de roulement non lié à l'exploitation (BFRHE).

Le BFRE se mesure par la formule suivante :

y ( ) - y ( )

EC RC

· Stock et encours ;

· Avances et acomptes versés ;

· Créances client

et comptes rattachés ;

· Produits constatés d'avance,...

· Avances et acomptes reçus ;

· Dettes fournisseurs et comptes rattachés ;

· Dettes fiscales ;

· Dettes sociales

· Charges constatées

d'avance,...

 

Le BFRHE se calcul par la formule suivante :

y ( ) - y ( )

Ainsi le

e) Le besoin en fonds de roulement par la méthode dynamique

De par la formule du besoin en fonds de roulement, il est aisé de dégager l'augmentation ou la diminution de ce besoin sur plusieurs exercices ; cela conduit à déterminer sa variation en l'abordant par la mesure dynamique qui consiste à calculer la différence entre le besoin en fonds de roulement de fin période (BFRn) et celui du début de la période (BFRn - 1).

Ainsi on aura : Ä F F - F

En outre :

BFRn = Emplois cyclique fin période (ECn) - Ressources cyclique début période (RCn) BFRn-1 = Emplois cyclique fin période (ECn-1) - Ressources cyclique début période (RCn-1) Alors la variation sera : Ä F ( C - C ) - [(-- C ) - (-- C )]

: Ä F ( C - C )--(-- C C )

: Ä F ( C - C )--( C -- C )

: Ä F C - C -- C C

: ( ) - ( )

A noter qu'une augmentation des emplois cyclique ou une diminution des ressources correspond à des emplois autrement dit à des besoins de financement (augmentation du BFR).

Inversement une diminution des emplois cyclique ou une augmentation de ressources cyclique correspond à des ressources de financement (diminution du BFR).

Explicitement :

Les postes des emplois
cycliques

Les postes des
ressources cycliques

Augmentation

Diminution

Dégagement
des ressources

Besoin à financer

Diminution du
BFR

Augmentation
du BFR

La flèche vers le haut indique l'augmentation des postes et vers le bas la diminution.

f) Besoin en fonds de roulement et Chiffre d'affaire

Pour connaître le lien qui existe entre le besoin en fonds de roulement et le chiffre d'affaires, il suffira de faire recours au ratio de proportionnalité qui permet de mesurer la relation qui existe entre le besoin en fonds de roulement et le chiffres d'affaires. Il se calcul de la manière suivante :

( )

e ( T)

 

Lorsque ce ratio croit dans le temps, cela montre que le chiffres d'affaires augmente moins que proportionnellement à l'augmentation du besoin en fonds de roulement. « Une telle situation peut indiquer les difficultés que rencontre la firme dans la gestion de son cycle d'exploitation, il peut s'agir d'une mauvaise gestion de stocks ou d'une mauvaise politique de recouvrement de créances36»

Ce ratio exprime le besoin de financement du cycle d'exploitation en jours du chiffre d'affaire lorsqu'il est multiplié par 360 jours.

g) Interprétation du besoin en fonds de roulement g.1. Le besoin en fonds de roulement positif (BFR+)

C'est une situation normale pour une entreprise en phase de croissance ; cela nécessite des fonds importants pour les fournitures, la fabrication et le stockage (entreprise industrielle).

C'est principalement vrai pour les entreprises industrielles qui doivent financer les stocks de matière, de marchandises et de produits finis ainsi que de créances commerciales.37

Cette situation est bonne quand il y a des excédents de ressources durable qui serviront de couverture de ce besoin, mais deviens gênant quand il en manque.

36 A. CORHAY & MAPAPA N, p.60

37 Idem., p.58

g.2. Le besoin en fonds de roulement nul (BFR0)

Dans ce cas l'entreprise n'a pas de besoin à financer du fait des ressources d'exploitation qui suffisent déjà à financer l'actif cyclique.

g.3. Le besoin en fonds de roulement négatif (BFR-)

En majorité le besoin en fonds de roulement est positif sur tout pour les entreprises industrielles nous l'avons souligné, cependant il peut être négatif dans le cas où le passif circulant hors trésorerie excède l'actif circulant hors trésorerie et dans ce derniers cas la différence révèle non un besoin mais une ressource de financement. C'est une situation à examiner en détail ; soit il y a une bonne politique dans la négociation des délais de paiement client et celui de règlement fournisseurs soit il y a des délais de paiement anormaux qui cause des retard dans le règlement des tiers, cette dernière situation ne pas bonne du fait qu'elle risque de causer la rupture de livraison fournisseurs.

A B C

Stock

Client

Fournisseurs

Stock

Client

BFR-

Fournisseurs

Stock

Clients

Fournisseurs

BFR+

Fig 4 : Les hypothèses du besoin en fonds de roulement

A : Emplois cyclique > Ressources cyclique; besoin en Fonds de roulement positif ;

B : Ressources cyclique = Emplois cyclique ; besoin en Fonds de roulement nul ;

C : Emplois cyclique < Ressources cyclique; besoin en Fonds de roulement négatif ;

h) Approche analytique du besoin en fonds de roulement h.1 Besoin en fonds de roulement normatif

Le besoin en fonds de roulement calculer globalement ne fournit du tout pas les informations des postes qui les composent et surtout ne permet pas de repérer les composantes problématiques, facilitant la mise en oeuvre des décisions corrective par rapport aux difficultés que peut connaitre le cycle d'exploitation.

Cette approche est intéressante dans la mesure où elle apporte des informations sur le degré de maîtrise du niveau du besoin en fonds de roulement d'exploitation et sur son comportement par rapport aux entreprises du secteur

John LWANDU souligne que l'inconvenant de cette méthode (besoin en fonds de roulement global) : « est que les calculs se basent sur la valeur des postes à une date fixe. Or les stocks, les créances clients, les dettes fournisseurs... prisent en compte dans le calcul du Besoin en fonds de roulement sont des postes en évolution constante »38.

C'est ainsi contrairement à l'approche bilantielle du besoin en fonds de roulement (à la date de la photo du bilan) ; une approche peut être adoptée pour calculer le besoin en fonds de roulement moyen.

La méthode qui sera présentée ici permet de procède d'un canal du besoin en fonds de roulement en fonction d'une norme qui est le « Jour de chiffres d'affaires hors taxes » ; c'est pourquoi on parle usuellement de calcul du besoin en fonds de roulement normatif.39

Cette méthode consiste à valoriser les décalages de flux monétaire entrant et sortant (encaissements clients et décaissement fournisseurs) en fonction des conditions négociées et valoriser le stock moyen nécessaire à l'exploitation.

38 John. LWANDU, op. cit, p.153

39 Jean Paul KITENGE, « Cours de Gestion financière à court », inédit, ISS L'shi, G3, 2011-2012, p.18

Elle considère le chiffre d'affaires hors taxe comme norme d'évaluation du besoin en fonds de roulement. Ainsi chaque composante du besoin en fonds de roulement est calculée par le produit du coefficient de structure et la durée d'écoulement.

Le coefficient de structure appelé aussi coefficient de pondération représente la valeur du besoin (stock, créance client, etc.) rapportée par le chiffre d'affaire hors taxes.

Le temps d'écoulement représente le délai accordé ou obtenu pour tout encaissement ou décaissement futur.

Cette méthode de calcul du besoin en fonds de roulement normatif est aussi appelé « méthode des experts comptables »40

h).1.1 Détermination des Durées moyennes d'écoulement des flux et des coefficients de structure ou de pondération

> Durées moyennes d'écoulement des flux ou temps d'écoulement (T.E)

>

TE =

v aleurs annuelle relativ

Valeurs mo~

3

Les coefficients de structures sont obtenus en effectuant pour chaque élément du besoin en fonds de roulement le rapport :

v T

> Ainsi en multipliant les deux rapports, on dégage le besoin à financer (BF) ou les ressources de financement(RF) en jours du chiffre d'affaires hors taxe (CAHT) pour chaque poste du besoin en fonds de roulement.

T

Cette manière de procéder permet de terminer le besoin en fonds déroulement normatif dégagé dans cycle d'exploitation ainsi : « d'identifier les postes du cycle d'exploitation responsable de l'évolution du Besoin en fonds de roulement >>.41

Les ratios rotation calculés constituent ainsi : « un complément utile à l'analyse du besoin en fonds de roulement et permet d'identifier l'origine des difficultés de gestion du cycle d'exploitation aux quelles une entreprise peut faire face >>.42

Ainsi trois catégories de ratios de rotation (temps d'écoulement : T.E) seront examinées. Il s'agira du délai de rotation stock, du délai de rotation des créances clients ou délai de recouvrement des créances client et du délai de rotation crédit fournisseurs. Ces ratios comparent les postes du bilan et du compte de résultat.

1) Temps d'écoulement stock (T.E stock)

Ce ratio nous renvoi à la gestion de stock ; le délai de rotation des stocks est généralement exprimé en nombre de jours à partir des éléments comptable.

Pour une entreprise commerciale, la rotation concerne les stocks et les achats de marchandises.

Dans une entreprise industrielle, on calculera deux ratios : la rotation des stocks de matière première et celle de produits finis.

Pour une entreprise industrielle le ratio est trouvé en faisant : > Pour les matières premières (MP)

y

T ~

41 A. CORHAY & MAPAPA N., op.cit, p.60

42 Idem, p.259

Le stock moyen est la moyenne arithmétique de stocks matière première à l'ouverture et à la fin de l'exercice.

y ( )

Il est évident de calculer aussi la rotation stock, question de connaitre à combien de fois le stock moyen a été consommé pendant l'exercice.

y

> Pour les Produits finis (PF)

y

e e

Avec CPPFV : coût de production des produits finis vendus.

y

2) Délai de rotation des créances clients

Le délai de rotation des créances clients se défini comme le chiffres d'affaires facturé non encaissé exprimé en nombre de jours de chiffre d'affaire, il nous renvoi à la politique commerciale.

é é

 

e

~

TT

 

Ce ratio permet de mesurer le délai de liquidité des créances clients, c'est-à-dire la période moyenne qui s'écoule entre le moment de la vente et celui de l'encaissement. Il est généralement exprimé en jours du chiffre d'affaires toutes taxes comprises. (CATTC).

Il peut s'agir de connaitre connaître combien de fois l'entreprise à renouveler les crédits à ses clients ; cela conduit à déterminer la rotation créance client qui se fait comme suit :

CATT C

éances clients = Client et comptés ratache

3) Délai de rotation des dettes fournisseurs

Ce ratio nous renvoi à la politique d'approvisionnement, il permet de mesurer le degré d'exigibilité des dettes fournisseurs c'est-à-dire la durée moyenne du crédit obtenu auprès des fournisseurs. Il est calculé en faisant :

e

e

Lorsqu'on ne dispose pas d'informations sur les achats, le numérateur de ce ratio est divisé par les consommations intermédiaires.

En effet « on prend en considération tous les fournisseurs en relation avec l'exploitation de l'entreprise, regroupés dans les consommations intermédiaires »43.

Par consommations intermédiaires on sous-entend : les matières et fournitures consommées ; transports consommés et autres service extérieurs consommés.

Voulant connaitre combien de fois les fournisseurs ont renouvelés la dette de l'entreprise, on peut calculer la rotation de crédit fournisseur en faisant :

p

edits fournisseurs =

Fournisseurs et comptes rataché

43 A. CORHAY & MAPAPA N., op.cit, p.297

Ci-après on élabore un tableau listant pour tous les postes du bilan susceptible de générer le BFR. Les durées moyennes d'écoulement, le coefficient de pondération lié et en déduire les besoins et dégagement (en jours de chiffres d'affaire hors taxe).

Démarche en 3 étapes:

1°) Calcul des délais de rotations ;

2°) Homogénéisation des délais de rotation (coefficient de pondération ou de structure) ;

3°) Détermination du BFR en j CA HT

La formule du BFR par synthèse = stocks + créances - fournisseurs

POSTES

Délais d'écoulement
(T.E)

Coefficient de
structure (CS)

Durées en jours de
chiffre d'affaires

Besoin

Ressources

Stocks MP

Stocks moyen MP / Conso MP x 360

Conso MP/ CA HT

TE x CS

 

Stocks PF

(Stock moyen PF/CPPFV) x 360

CPPFV /CAHT

TE x CS

 

Clients

Clients et comptes rattaché/CATTC) x 360

CATTC/CAHT)

TE x CS

 

fournisseurs

F'ss et compte rattaché/Achats TTC

Achats TTC/CAHT

 

TE x CS

 
 
 

ÓEmpl.

Ó Ress.

BFR
TOTAL

BFR E - Ó R] j CA HT

Fig 5 : Détermination du besoin en fonds de roulement normatif (besoin en fonds de roulement moyen en jours du chiffres d'affaire hors taxe).

i) Maîtrise du besoin en fonds de roulement

La maîtrise du besoin en fonds de roulement est une affaire de tous ; nous disons ainsi du fait qu'elle doit être un souci constant qu'il faudra transmettre à tous les personnels. C'est par une communication interne que l'ensemble de services pourra se sentir concernés par le besoin en fonds de roulement.

La maîtrise de ce besoin pour une entreprise en pleine expansion consiste à réduire son besoin en fonds de roulement.

Pour se faire trois mesure de réduction du besoin de financement d'exploitation sont envisagées ; il s'agit de :

- La réduction de stock ;

- La négociation du délai de créance client

- Et de la négociation du délai crédit fournisseurs.

i.1 Réduction des stocks

La disparition des stocks grace à la mise en place d'une politique de réduction des stocks permet à l'entreprise de modifier sa situation où son besoin en fonds de roulement était positif à une situation où son besoin en fonds de roulement devient négatif.44

Il est important de communiquer à cette phase avec le responsable des approvisionnements.

i.2 Négociation des délais de paiement fournisseurs

L'entreprise cherche à mettre en oeuvre une politique de négociation dans l'intérêt d'obtenir des délais de paiement important de la part de ses fournisseurs.

i.3 Négociation des délais de paiement client

De la même manière qu'une entreprise cherche à accroître son passif circulant en augmentant ses délais de paiement fournisseurs, l'entreprise peut modifier son Besoin en Fonds de roulement en diminuant le délai de ses créances

44 http://www.pdfmail.com, du 24 février 2012, p.1

clients. A ce titre, l'entreprise a intérêt à privilégier les paiements comptants de la part de ses clients pour restreindre au minimum le montant de ces créances clients.45

j) Le besoin en fonds de roulement et la rentabilité

Généralement lors de la comptabilisation ; les créances et dettes d'exploitations sont liées à des produits d'exploitation (compte 70 à74 du PCGC) ou à des charges d'exploitation (comptes 60 à 66).

La rentabilité d'une entreprise varie avec le niveau d'activité comme le cas du besoin en fonds de roulement.46

En effet une meilleure gestion de stock ; une diminution des délais de paiement de clients (ce sont des éléments qui permettent de diminuer le BFR) ou un renouvellement des immobilisations permet une amélioration de la rentabilité.

A contrario une détérioration de l'activité de l'entreprise ; hausse des charges, augmentation de crédit fournisseurs à des conséquences négative sur la rentabilité économique. Une analyse est donc nécessaire avant dégager cet impact sur la rentabilité économique.

C'est ainsi que A. FARBER précise que les liens qui existent entre les comptes de résultat et l'évolution du bilan n'apparaît pas non plus directement, c'est pourquoi l'analyse financière recours à l'analyse dynamique de flux qui donne une présentation de l'ensemble de mouvement au cours d'un exercice.47

45 http://www.pdfmail.com, du 24 février 2012 , p.3

46 http://www.memoireonline.com, du 10 février 2012, p.13

47 A. FARBER, op.cit, p.13

I.2.6.3. TRESORERIE

a) Définition

La trésorerie est le surplus (ou l'insuffisance) de fonds qui ne finance pas les emplois stable ou la partie de dette à court terme qui ne finance pas le cycle d'exploitation.

Ce surplus (ou l'insuffisance) de fonds va combler (ou insuffisamment) combler le besoin de financement d'exploitation engendrant alors une trésorerie positive (ou négative).

b) Méthode de calcul

Il y a deux méthodes :

La première méthode met l'accent sur les différents éléments de la trésorerie : les valeurs de trésorerie active et celles de trésorerie passive.

T é (T) é v (T ) - é v (T )

La deuxième met l'accent sur l'excédent des ressources à long terme et les besoins dégages dans du cycle d'exploitation.

T é (T) ( ) - ( )

> Si le FR>BFR : la trésorerie est saine, > Si le FR<BFR : la trésorerie est serrée.

FR<BFR : Position de trésorerie négative

FR>BFR : Position de trésorerie positive

Actif
immobilisés

Emplois
cycliques

Ressource
Stable

Découvert
bancaire

Dettes
circulantes

FR

BFR

Emploi stable

Disponibles

Stock et créance
de l'actif
circulant

Disponibles

Capitaux
permanent

Dettes
circulantes

FR

BFR

ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF

c) Interprétation

L'interprétation de la trésorerie nous permet d'expliquer le rapport existant entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement. Ainsi nous pouvons synthétiser cette interprétation par le schéma suivant :

FR

SECURITE

FR>0
BFR<0
PTN>0

FR>0

PTN = 0

BFR>0

PTN>0 FR>0

BFR>0

PTN<0

PRUDENSE

FR<0
BFR<0
PTN>0

FR<0
BFR<0
PTN<0

Fig 6 : Interprétation de la position de trésorerie nette

FR<0
BFR>0
PTN<0

BFR

DANGER

d) Problème de trésorerie

Il peut arriver que la trésorerie reste continuellement négative, cela signifie que le fonds de roulement est insuffisant par rapport au besoin en fonds de roulement, dans ce cas on peut chercher à augmenter le fonds de roulement soit réduire le besoin de financement d'exploitation pour résoudre ce déséquilibre.

Dans le cas où l'entreprise dispose d'un fonds de roulement trop important, « celle-ci peut affecter la rentabilité dans la mesure où la détention d'une encaisse excessive ou oisive peut avoir des effets négatifs sur la rentabilité future ».48

48 John. LWANDU, op.cit p.138

Cela veut dire, quand l'entreprise dispose d'une encaisse excessive, celle-ci lui crée un actif non investi parmi les actifs rentable, dans la mesure où il n'a pas ou il y a un mauvais placement. Pour autant, l'entreprise doit recourir au placement de ses disponibles et négocier un bon taux pour que ceux-là produisent des intérêts.

I.6.8.4 LES RATIOS

Le mot ratio à 3 signification : calcul ; rapport et raison.49

a) Calcul : on sait maintenant qu'un ratio s'établit à partir des calculs ;

b) Rapport : c'est le rapport entre deux grandeur caractéristique (agrégat) l'un au numérateur et l'autre au dénominateur.

c) Raison : ici il faut interpréter un ratio beaucoup plus à l'aide du bon sens et du raisonnement économique que mathématique.

Le ratio permet de suivre et de mesurer l'évolution des performances économique et financière ainsi que les structures de l'entreprise dans le temps, d'effectuer des comparaisons interentreprises de secteur d'activité, indiquer par rapport aux usages de la profession.50

4.1 Ratio d'autonomie financière

4.1.1 SolvabilitéC'est la capacité qu'a une entreprise à honorer ses engagements à long, moyen et court terme en intégralité. Ce ratio est calculé par la formule suivante :

Plus ce ratio est élever meilleur est la solvabilité de l'entreprise.

49 JP. HAHILLE, « Finance d'entreprisex', éd. D'organisation, Paris, 2003, p.116

50 Béatrice G. & Francis G., « Analyse financière », éd Gualo, Paris 2004, p.135

4.1.2 Independence et dépendance financière

Ce ratio mesure la capacité qu'a une entreprise d'être Independent

financièrement. On le calcul de cette manière :

I e (I ) ~

Plus ce ratio est proche à 1, plus l'entreprise dispose d'une autonomie de gestion grande (indépendante).

é ( ) ~

Ce ratio ne peut jamais atteindre 1 parce que cela marquerait une dépendance totale, le passif étant égale aux dettes totales. Plus que ce ratio est petit ; plus petite sera la dépendance.

C'est ainsi : I

4.1.3 Liquidité

Les ratios de liquidité mesurent la capacité qu'a une entreprise de faire face à ses engagements à court terme.

Généralement il est mesuré par le ratio de liquidité générale ; de liquidité restreinte et de liquidité immédiate.

a) Ratio de liquidité générale (en anglais current ratio)

Ce ratio est égal à l'ensemble de l'actif circulant rapporté à l'ensemble de dettes à court terme (dettes à court terme d'exploitation et dettes à court terme financières). On le calcul par la formule ci-après :

Avec : Rlg : Ratio de liquidité générale ;

Pour autant dire qu'un ratio de liquidité générale supérieur à 1 est donc synonyme d'un fonds de roulement positif.

Ce fonds de roulement n'est un bon indicateur de la liquidité générale dans la mesure oil il est supérieur au besoin en fonds de roulement dans le cas contraire il ne l'est pas.

La liquidité générale de l'entreprise s'appréhende donc par une confrontation de la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.

b) Ratio de liquidité restreinte (en anglais acid test ou quick ratio)

Appelé aussi ratio de liquidité réduite, ce ratio compare les réalisable et le disponible aux dettes à court terne. Le raisonnement étant de mesurer si l'entreprise est en mesure de régler ses dettes à court termes sans devoir vendre ses stocks. On le mesure par la formule suivante :

~ alisable + v

Avec : Rlr : Ratio de liquidité restreinte ou réduite.

c) Ratio de liquidité immédiate

Ce ratio cherche à mesurer la capacité qu'a l'entreprise d'honorer ses engagements à court terme sans pour autant commercialiser ses stocks et recouvrir ses créances. Ce ratio est trouvé en faisant :

-- (v aleurs d'exploitation + v aleurs realisable)

Avec : Rli : Ratio de liquidité immédiate;

I.6.8.5. LA RENTABILITE

D'une manière générale, on peut définir la rentabilité d'une entreprise comme étant son aptitude ou sa capacité de dégager un résultat bénéficiaire à partir des moyens mis en oeuvre.

Etudier la rentabilité d'une entreprise c'est apprécier le résultat dégagé à chacun des niveaux reconnus comme significatif.51

MOISSON N. définit le résultat comme étant ce qui reste à l'entreprise lorsque les produits sont vendus et que sont payés toutes les charges de fabrication, de vente de gestion, de structure et de l'impôt sur la société.52

A noter que la rentabilité ne doit pas être confondue avec la profitabilité qui renvoie plus à la notion de marge par rapport au chiffre d'affaires.

Ainsi la rentabilité s'appréhende à 3 niveau selon les objectif d'analyse,

il s'agit de:

- La rentabilité commerciale ; - La rentabilité économique ; - La rentabilité financière.

A ce qui concerne le présent travail, nous n'aborderons qu'en détail la rentabilité économique.

1. Rentabilité commerciale

La rentabilité commerciale indique ce que gagne l'entreprise par franc de chiffre d'affaires, elle est égale au rapport entre le résultat d'exploitation et de chiffres d'affaires.53

51 A. FARBER, op.cit, p.24

52 MOISSON N., « Etudes de rentabilité des entreprises », éd. D'organisation, Paris 1962, p.28

53 A. FARBER, op.cit, p.25

2. Rentabilité économique

La rentabilité économique est un ratio qui mesure la performance et l'aptitude de l'entreprise à générer un résultat indépendamment des modes de financement utilisés.54

Nous dirons bien que la rentabilité économique mesure la rentabilité de l'entreprise dans son ensemble sans distinction de l'origine des montants investis (fonds propre ou capitaux étrangers) pour autant dire qu'on ne tient pas compte du financement mais de capitaux investis en général.

> Calcul

La rentabilité économique (en anglais Return on Investissement : ROI ou Return on Assets : ROA) indique ce que gagne l'entreprise partant de son vrai résultat d'exploitation par un francs de capitaux investis. Elle se mesure par la formule ci-après :

Avec EBE : Excèdent Brut d'exploitation ; en anglais EBITBA (Earning before interest, taxes, dépréciation on amortization : bénéfice avant charges financières ; impôt sur le bénéfice ; amortissement de biens corporels et provision).

L'EBE est obtenu à partir de la richesse créée par l'entreprise, additionnée éventuellement avec les subventions d'exploitation reçues tout en retranchant :

- Les charges de personnels à l'exclusion de la participation des salariés aux fruits de l'exploitation considérer comme une répartition de bénéfices et non comme une opération d'exploitation proprement dite ;

- Les impôts et les taxe liés directement à l'oeuvre de production (exception faite de l'impôt sur le bénéfice).

54 AYAD F., op.cit, p.4

> Formule de l'excédent brut d'exploitation.

v aleur ajoutee + subv ention d'exploitation -- charges de personnels --

A noter que cet EBE, représente le vrai résultat économique de l'entreprise du fait qu'il n'est pas pollué par les décisions d'amortissement, les charges financières ainsi que les décisions de nature fiscale. Il représente la part de la valeur ajoutée qui revient à l'entreprise et aux apporteurs de capitaux.

Si l'entreprise connait des difficultés de trésorerie dhi aux crédits clients ou fournisseurs, l'entreprise peut utiliser l'excédent de trésorerie d'exploitation (ETE) qui est la différence entre l'EBE et la variation du besoin en fonds de roulement.

T E = EBE --

3. Rentabilité financière

C'est un ratio qui mesure la rentabilité des capitaux propres investis dans l'entreprise par les actionnaires.55

La rentabilité financière mesure la rentabilité du point de vue de l'actionnaire en s'intéressant uniquement au rendement de fonds propres, contrairement à la rentabilité économique.

55 A. CORHAY & MAPAPA N., op.cit, p.79

CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA BRASSERIE SIMBA

2.0 INTRODUCTION

Dans ce chapitre il sera question de présenter notre champ d'investigation ayant servi d'étude.

2.1 DEMONSTRATION

L'entreprise au sein de laquelle nous avons effectué nos recherches est dénommée BRASIMBA, qui vient de la contraction de Brasserie Simba.

2.2 SIEGE SOCIAL

La BRASIMBA est implantée en République Démocratique Du Congo (RDC), dans la province du Katanga, précisément dans la Ville de Lubumbashi où qu'on retrouve son Siège Social, ensuite dans la Ville de Likasi, Kolwezi et Kamina .

En ce qui concerne sa situation géographique la BRASIMBA est limitée :

- A l'Est par le chemin de Fer ;

- A l'Ouest par le Boulevard Lumumba ;

- Au Sud par le complexe Agro-industriel de la GECAMINES d'un côté et

l'Usine AERATHEM (qui fabrique et vend les bouteilles en plastique) ;

- Au nord, d'un côté par la société BOSCH et de l'autre côté par la

GECAMINES.

2.3 LE STATUT JURIDIQUE

La BRASIMBA est une société par action à responsabilité limité, S.A.R.L en sigle. Sa Direction Générale est situé au n° 1200 à l'angle des avenus Djamena et Industrielle dans la ville de Lubumbashi, commune Kampemba.

La société est immatriculée au nouveau registre de commerce sous le numéro 814 et à INSS (Institut National de Sécurité Sociale) sous le numéro 5/002000, et son l'administrateur gérant se nomme CLAUDE France.

2.3.1 REPRESENTATION DU CAPITAL

Le capital de la BRASIMBA est constitué des apports étrangers et nationaux. Ces apports sont repartis de la manière suivante :

· 60% pour les étrangers dont les belges du groupes INTERBREW et

· 40% pour les citoyens congolais.

Actuellement le groupe INTERBREW a vendu la totalité de ses actions à une compagnie brassicole française. L'actionnaire majoritaire s'appelle « CASTEL », c'est la raison pour laquelle depuis le 18 juin 1999, la bière CASTEL a été fabriquée pour la première fois dans les installations de la BRASIMBA et son lancement officiel sur le marché a eu lieu le 25 juin 1999.

En ce qui concerne les citoyens congolais, on distingue ceux qu'on appelle GROS PORTEURS et les PETITS PORTEURS d'action.

Les gros porteurs sont composés des actionnaires suivants : BISENGIMANA MULONGO et UMBA KYAMITALA.

Les petits porteurs sont formés principalement par les actionnaires

suivantes :

KAYMBA ; LWALABA ; MWANA NGONGO ; Monseigneur KABANGA ; Monsieur l'Abbé KIWILA et bien d'autres.

2.4 HISTORIQUE

L'historique de la société BRASIMBA est subdivisé en trois grandes périodes à savoir :

- La période d'implantation ;

- La période de démarrage de l'entreprise ;

- La période après le démarrage de la BRASIMBA

2.4.1 LA PERIODE D'IMPLANTATION

Au début, la province du Katanga avait la facilite de s'approvisionner en bière provenant de l'Europe. La période qui a suivi fut caractérisée par une forte crise économique provenant de la première guerre mondiale (1914-1918) qui avait fait que le Katanga ait des difficultés d'approvisionnement en bière. Pour remédier à cette crise, un syndicat de la brasserie d'Elisabethville fut constitué et composé principalement des agents de l'ex-union minière. Actuellement Gécamines et fut à l' origine même de la création de la Brasserie Simba.

Avec l'accord de l'union minière, un syndicat de la Brasserie Simba fut composé. Apres avoir atteint l'objectif scientifique : Monsieur CHAUDROM fut désigné pour se rendre en Belgique afin d'y constituer la nouvelle société ainsi que son plan.

Les démarches de Monsieur CHAUDROM sans succès attendu, il n'y eu pas l'espoir de trouver le financement local vu la crise du Katanga. De retours, Monsieur CHAUDROM fut démunis de ses fonctions.

2.4.2 LA PERIODE DE DEMARRAGE DE L'ENTREPRISE

Ce projet, bien étudie, ne pouvait disparaitre définitivement ainsi, pour la seconde fois, la mission fut confier aux Messieurs DEBEAUM, BOEL POERE et COUSIN. C'est le débit de l'histoire même de la Brasserie Simba.

En octobre 1923, Monsieur DEBAUM arriva en Belgique où il n'a pas reçu un accueil favorable. Mais cela ne lui empêcha pas de prendre des contacts, avec l'Institut National de Zurich. Ce dernier fut titulaire d'une bière de fermentation bosse égales aux bières de l'Europe, et une brasserie de ce type allait être montée à accra (COTE D'OR) actuel Ghana.

2.4.3 LA PERIODE APRES LE DEMARRAGE DE LA BRASIMBA.

A cette période la BRASIMBA a vécu des temps forts de commercialisation, de transaction et de croissance.

Apres la mise en marche, au début de janvier 1926, la première << Simba >> fut lancée sur le marché et connue un succès considérable. Par la suite, les installations deviendront insuffisantes car la production maximale de 40.000 bouteilles par mois ne satisfaisait plus la demande.

En 1972, au moment du retour à l'authenticité, des « brasseries du Katanga >> optèrent pour le nom de << Brasseries Simba >> et le 26 janvier, on décidera de remplacer dans les statuts le mot << Francs >> par le mot << Zaïre >> en lisant un Zaïre pour 10.000 Francs Belge.

En 1987, la Brasimba fut réaménagée et équipée d'un nouveau matériel de production mis en marche le 21 mars 1991.

En 1992 survirent malheureusement les événements de pillage quiréduisirent la production de la société en un seul centre d'exploitation à savoir celuide Lubumbashi.

2.5 FONCTIONNEMENT

Il est important de parler des objectifs assignés à la Brasimba, avant de s'appesantir sur son fonctionnement.

2.5.1 Object et objectifs de la Brasimba

La Brasserie Simba est une entreprise à caractère industriel et commercial visant principalement la fabrication et la commercialisation des bières SIMBA, TEMBO; de limonade et des boissons sucrées dénommées.

Pour le moment elle enrichie sa gamme de production en ajoutant la bière CASTEL, SKOL, DOPPEL et toute variété de boisons Djino.

2.5.2 ORGANISATION FONCTIONNELLE

L'organisation fonctionnelle de la BRASIMBA vise la croissance des

activités.

> La Direction Générale (DG)

La direction générale qui est la haute hiérarchie de ladite entreprise, s'occupe de la supervision, de la production, de la planification, de l'ordonnancement et des Operations, d'approvisionnement des inputs de programmes d'action. Elle trace également les programmes d'action.

> L'administration Centrale

Dans cette Administration nous retrouvons les directions suivantes :

- La direction de comptabilité qui s'occupe de la tenue de l'ensemble des opérations effectuées à l'intérieur de l'entreprise ;

- La direction d'informatique chargée de faire le traitement automatique de toutes les opérations et des tous les programmes des services suivants :

· le secrétariat général ;

· les bureaux d'études techniques ;

· le conseil juridique

· le service commercial ;

· les relations publiques.

- La direction du siège d'exploitation : elle s'occupe du bon déroulement
de la politique et des stratégies de la Direction générale. Elle regorge

· Le service du personnel ; le service technique ;

· Le service administratif

· Le service commercial lequel est chargé des achats, des ventes et des publicités.

> Direction de finance

La Direction de finance évalue l'ensemble d'opérations découlant dans la société à l'aide des différents documents comptable.

Elle a pour mission :

o Vieller à la rentabilité et à l'équilibre financier ;

o Superviser la comptabilité ; établir les situations mensuelles définitives ; o Contrôler les rapports comptables ;

o Dresser la justification mensuelle de comptes et transmission de dossiers de débiteurs récalcitrants au conseillé juridique ;

o Dresser le bilan de la société à la fin de chaque année ;

o En fin la direction de finance coordonne la comptabilité et la trésorerie de la BRASIMBA.

Il y a le département de transit qui est sous la coordination de la direction de finance ; il coordonne :

o Toutes les opérations de passation de commande à l'étranger tout comme localement ;

o Toutes les opérations d'importation ;

o Toutes les déclarations en douane à l'importation et à l'intérieur ; o Tous les achats à l'extérieur du pays ou localement dans le pays ; o Les partenaires de la BRASIMBA en douane (agence, agents de la

douane de l'OCC, du commerce extérieur et l'ANR) ;

o Les entrepôts fictifs de la BRASIMBA qui est un magasin consigné par cette dernière est agrée par l'Etat pour servir de dépôts des marchandises spécialement admissent à la douane.

La BRASIMBA est assujettit de différents impôts et taxe liés à l'importation et à l'intérieur. Ils sont calculés et payés soit par le département de transite et achat ou la direction de finance à des banques commerciales situées à Lubumbashi.

2.5.3 ORGANISATION STRUCTURELLE

Sur ce point, nous avons deux types d'organisation à savoir :

a) Organisation interne de l'entreprise ;

b) Organisation externe de l'entreprise.

a) Organisation interne de l'entreprise

Les fonctions principales des entreprises industrielles se diffèrent de celles des entreprises commerciales, qui n'ont que deux fonctions à savoir : l'achat et la vente des biens et services, tandis que celles des entreprises industrielles sont au nombre des trois : l'approvisionnement, la production et la vente des biens et services.

Outre les trois fonctions principales, l'entreprise compte aussi quelque fonctions auxiliaires telles que : la fonction administrative et la fonction financière.

b) Organisation externe de l'entreprise

Par cette organisation externe, nous sous-entendons les travaux préparatoires de l'implantation, cette organisation ne comporte que quatre phases qui sont :

- Le choix de la forme juridique ;

- La rédaction des statuts ; la réunion des capitaux

- L'étude de la valeur intrinsèque de l'entreprise à garder.

Avant de parler de l'importance de la BRASIMBA, parcourons d'abord des procédures de la fabrication de la bière :

a. Maltage : Il a pour but la transformation d'orge brute en malt. Mais les malts de la BRASIMBA sont importés et viennent déjà préparés.

Le concassage : broiement des grains ;

Le brassage : Mélange de la forme et l'eau à une température donnée ;

Le filtrage du moût : stabilisation de la composition du moût et de le houblon ;

Le refroidissement du moût : Après cuisson, le moût doit être refroidi avant d'être ensemble avec la levure ;

La fermentation : Grâce à la levure, on transforme le sucre et le moût en alcool et en gaz carbonisé ;

Le soutirage : c'est l'opération de la mise en bouteille de la bière.

> Les boissons gazeuses

Il faut noter que toutes les boissons gazeuses sont appelés KIDJANA FRESCO, qui veut dire : jeune et nouveau dans toutes ses formes. La BRASIMBA produit des boissons gazeuses ci-après :

FRESCO ; IMONADE et une gamme de DJINO.

2.5.4 IMPORTANCE

A ce point, nous allons souligner de l'importance de l'entreprise Brasserie Simba sur le plan de la fiscalité, de l'économie et de l'emploi.

a. du point de vue économique

La Brasserie Simba est une de nos grandes entreprise industrielles du pays en général et du Katanga en particulier.

L'analyse sur le plan concurrentiel démontrer que malgré l'implantation de l'usine Bralima au Katanga, la Brasserie à au moins 83% de fort marché Lushois concernant les boissons alcoolisées et 55% pour les boissons gazeuses ; il ressort de l'analyse faite par nos aînés scientifique que la Brasimba occupe la position de leader sur le marché des boissons alcoolisées.

La Brasserie Simba, dans l'effort d'accroître son chiffre d'affaires et de maintenir sa position, débourse une somme moyenne de 1.000.000$ pour la publicité, le sponsoring, la promotion et actuellement le marketing l'aide à surmonter les difficultés et les faiblesses.

b. Du point de vue fiscal

La Brasserie Simba contribue au budget de l'Etat et à son bon fonctionnement par le paiement correct de l'impôt et des différentes taxes provinciales.

Par le fait du paiement ponctuel de ses salariés, l'entreprise contribue à l'accroissement de l'assiette de l'INSS et la SONAS.

c. Du point de vue l'emploi

Notons ici que 99% de son personnel est composé des congolais et la Brasserie Simba offre aux chômeurs illettrées et lettrés la possibilité de gagner leurs pain quotidien par des travaux journaliers (chargeurs, trieur de bouteille, convoyage au moment de la livraison etc.)

Électricité

Maintenance
brassicole

Service de
sécurité

2.5.5 ORGANIGRAMME

Contrôle interne de gestion

Informatique

~ - 57 - ~

Directeur général

Département juridique

Secrétaire

Administration
du pers.

Service médical

Direction cpté
& finance

Direction
marketing &

Source : service de comptabilité

Atelier
Kibati

Garage

Magasin
central

ERB

Guest house

Budget

Caisse

Ligne n°2 Tembo Castel Limonade

Vente &
facturatio

Vente HT

Marketing
Katanga

Distributi
on

Service
fête

Approvisio
nnement

Vente
Lualaba

Brassage

Cave

Magasin vidange

Magasin bière

Compt.
Analytique

Compt.
Fournisseurs

Relation
publique

Direction
d'exploitation

Service
généraux

Maintenan
ce usine

Ligne n°1
Simba

Départ.

Soutirage

Départ.
de
brassage

Depart Logisti que d'expl.

Depart
.
Marke
ting

Trésorerie

Comptabilité
générale

Direction
administrative

Direction
technique

Microbiolog
ie physio

Administration
du personnel

Administration
du personnel

Service de
personnel

Processus
qualité

II.5.6 PRESENTATION DES DONNEES (BILANS ET TABLEAUX DE

FORMATION DU RESULTAT)

La Brasserie Simba est soumise aux dispositions générales du plan comptable congolais.

Selon les dispositions de ce plan, elle dispose des emplois et des ressources qui constituent les avoirs et les dettes de l'entreprise. Les avoirs et les dettes sont appelés : les actifs et les passifs du bilan. Cette disposition prévoie que les éléments d'actifs et du passif soient classés selon leur nature dans le bilan.

Ci-dessous, nous présentons les bilans de cinq années d'exercice allant de 2006 à 2010.

Tableau N°1 : ACTIF DU BILAN

Cpt

ACTIF

2006

2007

2008

2009

2010

 

Val. immobilisées

 
 
 
 
 

20

Val incorp. immo

-

-

-

-

313.553.176,36

22

Autres immo. Corp

7.552.360.725,24

9.011.154.344,5

35.501.009.274,37

67.380.290.716,1

76.937.034.265,8

23

Immob. En cours

-

-

680.189.037,31

-

-

28

 

(6.745.333.921,10)

(7.723.475.940,83)

(19.990.981.105,37)

(33.479.596.003,87)

(44.278.044.161,6)

 

TOTAL VAL IMMO

807.026.804,14

1.287.678.403,67

16.190.217.206,31

33.900.694.712,27

32.972.543.280,5

 

Val. D'exploitation

 
 
 
 
 

31

Mat & fournitures

382.045.993,58

789.030.074,5

2.559.988.372,15

6.495.049.474,28

275.628.187,56

32

Emballages comm

105.026.514,89

157.539.772,33

623.653.467,95

7.369.273.702,21

5.053.259.235

33

Prod. semi-ouvrés

-

-

-

-

7.870.996.002,08

34

Produits finis

2.032.321,12

232.880,48

77.615.720,08

1.697.457.891,82

1.010.370.199,46

35

Produits en cours

411.781,17

528.573,95

565.478,10

1.158.686.000,36

1.005.775.813,22

36

Stock à l'extérieur

14.651.063,31

22.581.094,95

718.724.126,45

1.905.816.367,31

9.062.440.41898

 

TOTAL VAL D'EXP

504.167.673,07

969.912.396,21

3.980.550.164,73

18.626.283.436,48

24.278.469.856,30

 

Val. Réalisable

 
 
 
 
 

40

Fournisseurs avanc.

19.770.537,78

73.090.947,15

84.327.965,27

792.179.632,29

165.652.524,77

41

Clients

(37.699.384,70)

67.025.752,82

168.744.697,53

215.325.541,77

143.171.920,65

42

Personnels

26.956.401,24

16.263.836,20

80.564.116,52

595.340.853,66

764.430.529,5

43

Etat

54.542.499,97

132.255.002,51

251.430.959,31

-

-

44

Propriétaire ass.

-

 
 
 
 

45

Société apparenté

-

 
 
 
 

46

Débiteur divers

2.891.770,28

32.821.916,74

87.910.614,31

170.357.316,93

353.963.959,38

47

Copte de rég. Actif

-

5.250.600,51

-

58.573.344,48

1.188.773.486,59

51

Prêt à court terme

-

 
 
 
 

52

Titre à court terme

-

 
 
 
 

54

Effet à recevoir

-

 
 
 
 

55

Chèque et coupons

-

 
 
 
 
 

TOTAL VAL REAL

66.461.824,57

326.708.055,93

636.978.352,94

1.831.776.734,13

2.615.992.420,97

 

Val. Disponible

 
 
 
 
 

56

Banque

1.462.241.469,2

1.388.576.886,15

1.925.809.316,21

2.740.463.769,72

2.908.147.877,66

57

Caisse

259.270.607,74

181.624.715

619.792.526,43

561.092.655,87

182.619.311,12

 

TOTAL VAL DISP

1.721.512.076,94

1.570.201.601,15

2.545.601.842,64

3.301.556.425,59

3.090.767.188,78

 

TOTAL ACTIF

3.099.168.379,72

4.154.500.456,96

23.353.347.566,62

57.660.311.308,47

62.957.772.746,55

Tableau N° 2 : PASSIF DU BILAN

Cpt

PASSIF

2006

2007

2008

2009

2010

 

Capitaux propres

 
 
 
 
 

10

Capital

705.486.256,2

763.363.118,32

1.035.821.506,24

11.768.560.757,08

14.590.577.856,96

11

Resserves

66.615.121,49

98.263.600,28

147.042.208,37

291.403.599,75

291.403.599,75

11

Autres réserves

42.744.620,26

51.534.466,8

266.453.020,91

3.009.319.457,11

3.009.319.457,11

12

Report à nouveau

632.969.575,31

975.572.162,22

2.887.227.827,58

(6.259.048.095,66)

1.957.623.209,19

13

Résultat

 
 
 
 
 

14

Prov règlementées

-

-

-

-

-

47

Charge à étaler

-

-

-

-

-

 

TOT FONDS PROPRE

1.447.815.573,26

1.888.733.347,6

4.336.544.563,1

8.810.235.718,28

13.589.876.027,35

15

Subvention d'équip.

142.012,64

 
 
 
 

16

Emprunt à LT

-

-

-

-

-

17

Emprunt à MT

-

-

11.946.208.017,96

18.053.000.000

24.872.165.280,57

18

Prov. pour charge

-

-

-

-

732.664.706,05

 

TOT CAP à L&MT

142.012,64

-

11.946.208.017,96

18.053.000.000

25.604.829.986,62

 

Dettes à court terme

 
 
 
 
 

40

Fournisseurs

49.433.403,3

66.675.629,57

109.662.981,39

21.666.170

18.226.188.018,32

41

Clients avances

304.150

1.229.400

390.600

5.091.800

1.826.465.182,89

42

Personnels

59.348.004,57

70.000.968,34

126.707.691,2

203.609.667,76

 

43

Etat

584.210.644,4

549.248.953,07

913.403.806

1.761.128.400,64

2.765.426.182.24

44

Prop. associés

4.746.051,22

5.395.171,22

6.243.253,27

5.306.886

5.282.886

45

Société apparenté

-

-

-

-

460.310.043,70

46

Créditeurs divers

228.093.369

628.692.689,99

5.218.180.595,5

6.248.545.223,49

3.488.601,76

47

Cpte de rég. passif

725.075.171,33

941.524.297,17

696.00.057,73

907.220.575,03

415.905.817,67

50

Empr à court terme

-

 
 
 
 

53

Effet à payer

-

 
 
 
 

56

Découvert bancaire

-

 
 
 
 
 

TOT DETTES à CT

1.651.210.793,82

2.265.767.109,36

7.070.594.985,56

30.797.075.590,19

23.763.066.732,58

 

TOTAL PASSIF

3.099.168.379,72

4.154.500.456,96

23.353.347.566,62

57.660.311.308,47

62.957.772.746,55

TABLEAU N°3 : TABLEAUX DE FORMATION DU RESULTAT

Cpt

Désignation

2006

2007

2008

2009

2010

70

Ventes des m'ses

-

-

-

223.496.364,12

2.465.454.989,98

60

Stock vendu

-

-

-

-

2.031.112.985,22

80

Marge brute

-

-

-

223.496.364,12

434.342.004,76

80

Marge brute

-

-

-

223.496.364,12

434.342.004,76

71

Productions vendues

16.172.181.496,53

21.832.787.891,99

34.412.671.232,26

66.759.487.563,34

100.901.015.844,76

72

Productions stockées

(2.239.030,2)

(1.799.440,64)

77.382.839,6

1.056.070.346,06

91.761.130,2

73

Travaux immobilisés

-

-

13.053.121.510,42

461.030.975,07

-

61

Mat.& fournit. cons

8.127.123.713,56

11.349.679,47

28.662.879.994,93

26.379.906.657,38

43.111.787.746,26

62

Transport consommé

636.853.477,43

640.919.577,63

1.753.355.814,16

2.198.010.347,88

4.399.899.439,87

63

Autres services cons.

1.022.483.628,07

1.199.748.471,19

1.851.900.281,8

6.894.294.451,78

6.078.142.427,94

81

Valeurs ajoutées

6.383.481.647,29

8.640.641.352,06

15.275.039.491,39

33.027.873.791,55

47.837.289.365,33

81

Valeurs ajoutéés

6.383.481.647,29

8.640.641.352,06

15.275.039.491,39

33.027.873.791,55

47.837.289.365,33

74

Produits et profit div

-

16.258.629,94

821.982.079,68

741.158.380,38

144.016.352,04

76

Subvention d'exploit

-

-

-

-

-

77

Intérêt et dividende R

-

-

-

-

-

78

Reprise au prov. exig

-

-

-

-

1.228.294.053,40

64

Charge et perte div.

855.168.338,2

976.051.138,33

694.218.326

8.969.700.265,51

15.134.231.748,49

65

Charges de personel

996.715.361,03

1.300.929.639,51

2.371.551.883,75

3.594.864.466,2

6.515.097.971,58

66

Impôt et taxe

3.102.176.824,32

4.344.150.781,52

6.778.832.481,36

19.793.565.957,28

17.051.017.470,34

67

Intérêt payés

22.117.789,49

33.327.662,6

76.787.259,68

2.111.676.034,81

1.150.641.851,67

68

Dot aux amort. Exig.

-

-

-

-

7.643.430.762,64

82

Résultat brut d'expl.

1.284.699.253,02

2.002.440.760,04

6.175.631.620,28

(700.774.551,72)

1.715.179.946,23

82

Résultat brut d'expl.

1.284.699.253,02

2.002.440.760,04

6.175.631.620,28

(700.774.551,72)

1.715.179.946,23

78

Rep. au prov. N.E

183.203,73

142.012,64

-

-

-

68

Dot. Aux amort. N.E

238.745.163,49

358.814.194,04

2.813.237.515,47

5.509.761.688,64

-

83

Rés. Net d'exploit.

1.046.137.293,26

1.643.768.578,64

3.362.394.578,64

(6.210.536.240,36)

1.715.179.946,23

83

Rés. Net d'exploit.

1.046.137.293,26

1.643.768.578,64

3.362.394.578,64

(6.210.536.240,36)

1.715.179.946,23

83*

RNE HE

-

-

-

-

-

84

Rés/ cession de immo

4.015.263,83

(25.557.558,91)

(8.211.501,05)

14.499.629,5

242.443.262,96

85

Rés. Avant impôt

1.050.152.457,09

1.618.211.019,73

3.354.182.603,76

(6.196.036.610,86)

1.957.623.209,19

85

Rés. Avant impôt

1.050.152.457,09

1.618.211.019,73

3.354.182.603,76

(6.196.036.610,86)

1.957.623.209,19

86

Impôt de societé

417.182.981,78

642.638.857,51

466.954.776,18

63.011.484,8

-

87

Rés. Fin période

632.969.475,31

975.572.162,22

2.887.227.827,58

(6.259.048.095,66)

1.957.623.209,19

CHAPITRE III. ANALYSE DYNAMIQUE DU BESOIN DE
FINANCEMENT DU CYCLE D'EXPLOITATION ET SON
IMPACT SUR LA RENTABILITE DES CAPITAUX
INVESTIS.

Cette partie est consacrée à la mise du premier chapitre à la pratique des données chiffrées recueillie au sein de la BRASIMBA.

III.1 RESTRUCTURATION ET REGROUPEMENT DU BILAN ET COMPTE DE RESULTAT.

> Les modifications apportées au Bilan sont :

- L'actif du bilan est évalué en valeur brute ;

- Au passif doivent apparaître toutes les ressources durables ou stable de l'entreprise ; ainsi que les amortissements, dépréciations et provisions sont transférés dans le ressources stable et ajoutés aux capitaux propres; ils représentent des capitaux épargnés dans ce but une source d'autofinancement pour le renouvellement des immobilisations ou de dépréciation probable. Ce sont donc les éléments des ressources internes et d'autofinancement.

- Les provisions pour risque et charge qui sont justifiées, sont à reclasser dans les ressources stables ;

- Les subventions d'équipement à reclasser aussi dans les capitaux propres ;

- Les clients qui étaient à l'actif en déduction de valeurs réalisable en 2006 sont reclassés en augmentation de dettes à court terme pour le compte des avances et acomptes reçus de ces clients.

Le bilan comptable doit être transformé en bilan fonctionnel suivant le principe de l'équilibre financier.

Le passif sera regroupé aussi en deux grandes masses ; les capitaux acycliques qui comprennent les capitaux propres et les capitaux étrangers ainsi que les dettes à court à termes.

> Les principales modifications apportées aux comptes de gestion sont : Les comptes de gestion doivent être dégagés en trois résultats :

- Résultat d'exploitation ; - Résultat financier ;

- Résultat exceptionnel.

Cette façon de procéder permettra de distinguer clairement et nettement l'origine du résultat de la période en mettant en exergue la part de ce résultat généré par chaque activité (exploitation ; financière et exceptionnelle). C'est dans cette logique le résultat sur session des immobilisations sera incorporer dans le résultat exceptionnel.

Tableau N° 4 : Présentation de l'ACTIF restructuré

ACTIF

2006

2007

2008

2009

2010

Val incorp. Immo

Autres immo. Corp Immob. En cours

ACTIF ACYCLIQUE Brut

-
7.552.360.725,24
-
7.552.360.725,24

-
9.011.154.344,5
-
9.011.154.344,5

-
35.501.009.274,37
680.189.037,31
36.181.198.311,68

-
67.380.290.716,1
-
67.380.290.716,14

313.553.176,36
76.937.034.265,8
-
77.250.587.442,13

ACTIF CIRCULANT

2.329.840.960,28

2.866.822.053,29

7.163.130.360,31

23.759.616.596,2

29.985.229.466,05

Val. D'exploitation

504.167.673,07

969.912.396,21

3.980.550.164,73

18.626.283.436,48

24.278.469.856,30

Matières & fournitures

382.045.993,58

789.030.074,5

2.559.988.372,15

6.495.049.474,28

275.628.187,56

Emballages commerciaux

105.026.514,89

157.539.772,33

623.653.467,95

7.369.273.702,21

5.053.259.235

Prod. semi-ouvrés

-

-

-

-

7.870.996.002,08

Produits finis

2.032.321,12

232.880,48

77.615.720,08

1.697.457.891,82

1.010.370.199,46

Produits en cours

411.781,17

528.573,95

565.478,10

1.158.686.000,36

1.005.775.813,22

Stock à l'extérieur

14.651.063,31

22.581.094,95

718.724.126,45

1.905.816.367,31

9.062.440.41898

Val. Réalisable

104.161.209,27

326.708.055,93

636.978.352,94

1.831.776.734,13

2.615.992.420,97

Fournisseurs avance

19.770.537,78

73.090.947,15

84.327.965,27

792.179.632,29

165.652.524,77

Clients

-

67.025.752,82

168.744.697,53

215.325.541,77

143.171.920,65

Personnels

26.956.401,24

16.263.836,20

80.564.116,52

595.340.853,66

764.430.529,5

Etat

54.542.499,97

132.255.002,51

251.430.959,31

-

-

Propriétaire associés.

-

 
 
 
 

Société apparenté

-

 
 
 
 

Débiteur divers

2.891.770,28

32.821.916,74

87.910.614,31

170.357.316,93

353.963.959,38

Copte de rég. Actif

-

5.250.600,51

-

58.573.344,48

1.188.773.486,59

Prêt à court terme

-

-

-

-

-

Titre à court terme

-

-

-

-

-

Effet à recevoir

-

-

-

-

-

Chèque et coupons

-

-

-

-

-

Val. Disponible

1.721.512.076,94

1.570.201.601,15

2.545.601.842,64

3.301.556.425,59

3.090.767.188,78

Banque

1.462.241.469,2

1.388.576.886,15

1.925.809.316,21

2.740.463.769,72

2.908.147.877,66

Caisse

259.270.607,74

181.624.715

619.792.526,43

561.092.655,87

182.619.311,12

TOTAL ACTIF

9.882.201.685,52

11.877.976.397,79

43.344.328.671,99

91.139.907.312,34

107.235.816.908,18

Tableau N°5 : Présentation du PASSIF restructuré

PASSIF

2006

2007

2008

2009

2010

Capitaux propres

8.193.291.507

9.612.209.288,43

24.327.525.668,47

42.289.831.722,15

58.600.584.895,03

Capital

705.486.256,2

763.363.118,32

1.035.821.506,24

11.768.560.757,08

14.590.577.856,96

Resserves

66.615.121,49

98.263.600,28

147.042.208,37

291.403.599,75

291.403.599,75

Autres réserves

42.744.620,26

51.534.466,8

266.453.020,91

3.009.319.457,11

3.009.319.457,11

Report à nouveau

632.969.575,31

975.572.162,22

2.887.227.827,58

(6.259.048.095,66)

1.957.623.209,19

Résultat

 
 
 
 
 

Prov règlementées

-

-

-

-

-

Charge à étaler

-

-

-

-

-

Subvention d'équipement

142.012,64

 
 
 
 

Prov. pour charge

-

-

-

-

732.664.706,05

Dot. et pro aux amort.

6.745.333.921,10

7.723.475.940,83

19.990.981.105,37

33.479.596.003,87

44.278.044.161,6

Capitaux étrangers

-

-

11.946.208.017,96

18.053.000.000

24.872.165.280,57

Emprunt à LT

-

-

-

-

-

Emprunt à MT

-

-

11.946.208.017,96

18.053.000.000

24.872.165.280,57

RESSOURCE DURABLE

8.193.291.507

9.612.209.288,43

36.273.733.686,43

60.342.831.722,15

83.472.750.175,6

DETTES A COURT TERME

1.688.910.178,52

2.265.767.109,36

7.070.594.985,56

30.797.075.590,19

23.763.066.732,58

Fournisseurs

49.433.403,3

66.675.629,57

109.662.981,39

21.666.170.037,27

18.226.188.018,32

Clients avances

38.003.534,7

1.229.400

390.600

5.091.800

1.826.465.182,89

Personnels

59.348.004,57

70.000.968,34

126.707.691,2

203.609.667,76

-

Etat

584.210.644,4

549.248.953,07

913.403.806

1.761.128.400,64

2.765.426.182.24

Prop. associés

4.746.051,22

5.395.171,22

6.243.253,27

5.306.886

5.282.886

Société apparenté

-

-

-

-

460.310.043,70

Créditeurs divers

228.093.369

628.692.689,99

5.218.180.595,5

6.248.545.223,49

3.488.601,76

Cpte de rég. passif

725.075.171,33

941.524.297,17

696.004.057,73

907.220.575,03

415.905.817,67

Empr à court terme

-

-

-

-

-

Effet à payer

-

-

-

-

-

Découvert bancaire

-

-

-

-

-

TOTAL PASSIF

9.882.201.685,52

11.877.976.397,79

43.344.328.671,99

91.139.907.312,34

107.235.816.908,18

Tableau N° 6 : Présentation de comptes de résultat restructuré

Désignation

2006

2007

2008

2009

2010

+ Ventes des m'ses

-

-

-

223.496.364,12

2.465.454.989,98

- Stock vendu

-

-

-

-

2.031.112.985,22

= Marge brute

-

-

-

223.496.364,12

434.342.004,76

+ Productions vendues

16.172.181.496,53

21.832.787.891,99

34.412.671.232,26

66.759.487.563,34

100.901.015.844,76

#177; Productions stockées

(2.239.030,2)

(1.799.440,64)

77.382.839,6

1.056.070.346,06

91.761.130,2

+ Travaux immobilisés

-

-

13.053.121.510,42

461.030.975,07

-

- Mat. & fournit. Cons

8.127.123.713,56

11.349.679,47

28.662.879.994,93

26.379.906.657,38

43.111.787.746,26

- Transport consommé

636.853.477,43

640.919.577,63

1.753.355.814,16

2.198.010.347,88

4.399.899.439,87

- Autres services cons.

1.022.483.628,07

1.199.748.471,19

1.851.900.281,8

6.894.294.451,78

6.078.142.427,94

= Valeurs ajoutées

6.383.481.647,29

8.640.641.352,06

15.275.039.491,39

33.027.873.791,55

47.837.289.365,33

- Charges de personnel

996.715.361,03

1.300.929.639,51

2.371.551.883,75

3.594.864.466,2

6.515.097.971,58

- Impôt et taxe

3.102.176.824,32

4.344.150.781,52

6.778.832.481,36

19.793.565.957,28

17.051.017.470,34

+ Subvention d'exploit

-

-

-

-

-

= Excèdent brut d'exploit.

2.285.079.426,37

2.995.560.931,03

6.124.655.126,28

9.639.443.368,07

24.271.173.903,51

+ Reprise au prov.E &NE

183.203,73

142.012,64

-

-

1.228.294.053,40

- Dot.Aux amort. E& N.E

238.745.163,49

358.814.194,04

2.813.237.515,47

5.509.761.688,64

7.643.430.762,64

+ Produits et profit div

-

16.258.629,94

821.982.079,68

741.158.380,38

144.016.352,04

- Charge et perte div.

855.168.338,2

976.051.138,33

694.218.326

8.969.700.265,51

15.134.231.748,49

= Résultat net d'expl. (A)

1.068.255.082,75

1.677.096.241,24

3.439.181.364,49

(4.098.860.205,55)

2.865.821.798,9

+ Produit financiers

-

-

-

-

-

- Charge financières

22.117.789,49

33.327.662,6

76.787.259,68

2.111.676.034,81

1.150.641.851,67

= Résultat financiers (B)

(22.117.789,49)

(33.327.662,6)

(76.787.259,68)

(2.111.676.034,81)

(1.150.641.851,67)

= Rst exceptionnel (C)

4.015.263,83

(25.557.558,91)

(8.211.501,05)

14.499.629,5

242.443.262,96

= EBT (A + B + C)

1.050.152.457,09

1.618.211.019,73

3.354.182.603,76

(6.196.036.610,86)

1.957.623.209,19

- Impôt de société

417.182.981,78

642.638.857,51

466.954.776,18

63.011.484,8

-

= Rés. Fin période

632.969.475,31

975.572.162,22

2.887.227.827,58

(6.259.048.095,66)

1.957.623.209,19

Tableau N° 7 : Présentation du Bilan fonctionnel synthétique (bilan retraité)

Masses

2006

2007

2008

2009

2010

Actif

 
 
 
 
 

Immobilisations brutes

7.552.360.725,24

9.011.154.344,5

36.181.198.311,68

67.380.290.719,14

77.250.587.442,13

Valeurs circulant

2.329.840.960,28

2.866.822.053,29

7.163.130.360,31

23.759.616.596,2

29.985.229.466,05

TOTAL ACTIF

9.882.201.685,52

11.877.976.397,79

43.344.328.671,99

91.139.907.312,34

107.235.816.908,18

Passif

 
 
 
 
 

Capitaux permanent

8.193.291.507

9.612.209.288,43

36.273.733.686,43

60.342.831.722,15

83.472.750.175,6

Dettes à court terme

1.688.910.178,52

2.265.767.109,36

7.070.594.985,56

30.797.075.590,19

23.763.066.732,58

TOTAL PASSIF

9.882.201.685,52

11.877.976.397,79

43.344.328.671,99

91.139.907.312,34

107.235.816.908,18

Visualisation du bilan fonctionnel

90000000000

80000000000
70000000000
60000000000
50000000000
40000000000
30000000000
20000000000
10000000000
0

 
 

Valeurs immobilisées capitaux permanent dettes à court terme actif circulant

 
 
 
 
 

2006 2007 2008 2009 2010

Source : nous-même à partir du tableau N°5 et 6

III.2 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER

Tableau N°8 : calcul du Fonds de roulement net global

Masses

2006

2007

2008

2009

2010

Par le haut du bilan

8.193.291.507

9.612.209.288,43

36.273.733.686,43

60.342.831.722,15

83.472.750.175,6

Capitaux permanent(1)

Valeurs immobilisées (2)

7.552.360.725,24

9.011.154.344,5

36.181.198.311,68

67.380.290.719,14

77.250.587.442,13

FRNG = (1) - (2)

640.930.781,76

601.054.943,93

92.535.374,75

(7.037.458.993,99)

6.222.162.733,47

Par le bas du bilan

 
 
 
 
 

Valeurs circulant (3)

2.329.840.960,28

2.866.822.053,29

7.163.130.360,31

23.759.616.596,2

29.985.229.466,05

Dettes à court terme (4)

1.688.910.178,52

2.265.767.109,36

7.070.594.985,56

30.797.075.590,19

23.763.066.732,58

FRNG = (3) - (4)

640.930.781,76

601.054.943,93

92.535.374,75

(7.037.458.993,99)

6.222.162.733,47

Ä FR

-

(39.885.837,83)

(508.519.569,18)

(7.129.994.371,74)

13.259.621.730,56

Source : nous-même à partir du tableau N°7

Au regard de ce tableau, il se dégage des excédents de ressources durable sauf qu'en 2009, cela montre que l'entreprise dispose d'une marge de sécurité pouvant lui permettre de faire face à des asymétries des risques.

La partie des capitaux stable investis à court terme demeure ainsi, mais se dégrade au fil du temps jusqu'à être même négatif en 2009.

En 2006 il est pléthorique c'est-à-dire qu'il couvre les valeurs d'exploitations en intégralité et une partie des valeurs réalisable ; il se dégrade en 2007 à cause des subventions d'équipement et d'acquisition des nouvelles immobilisations de valeurs de 1.458.783.619,26 CDF.

La dégradation des capitaux non investis à long terme en 2008 est de 85% par rapport à 2007 ; pour dire qu'en 2008 il y a eu une dégradation de 79% sur celui dégradé de 6% en 2007. Cette forte dégradation est justifiée l'acquisition de nouvelles immobilisation corporels de valeurs de 26.489.854.929,8 CDF avec les travaux d'une nouvelle usine en pleine construction à Béni (Nord Kivu) de valeur de 680.189.037,31 CDF.

Voilà en 2009, l'entreprise faire recours à des ressources issues de son exploitation pour financer la partie de ses investissements durable insuffisamment financés par le passif acrylique. Cela est dû seulement à la perte de 6.259.048.095,66 CDF réalisée cette année qui est venu en diminution des capitaux propres.

On remarque qu'en 2010 ; l'entreprise dégage des excédents de fonds à investir à court terme mais qui sont insuffisant du fait qu'ils ne pouvaient servir de financer qu'une partie des stocks.

Tableau N°9 : calcul du Besoin enFonds de roulement

Masses

2006

2007

2008

2009

2010

Valeurs d'exploitation

504.167.674,07

969.912.396,21

3.980.550.164,73

18.626.283.436,48

24.278.469.856,30

Valeurs réalisable

104.161.209,27

326.708.055,93

636.978.352,94

1.831.776.734,13

2.615.992.420,97

Actif d'exploitation (1)

608.328.883,34

1.296.620.452,14

4.617.528.517,67

20.458.060.170,61

26.894.462.277,27

Dettes à court terme (2)

1.688.910.178,52

2.265.767.109,36

7.070.594.985,56

30.797.075.590,19

23.763.066.732,58

BFR = (1) - (2)

(1.080.581.291,18)

(969.146.657,22)

(2.453.066.467,89)

(10.339.015.419,58)

3.131.395.544,69

Ä BFR

-

111.434.632,58

(1.483.919.810,67)

(7.885.948.954,69)

13.470.408.977,18

Source : nous-même à partir du tableau N°7

Au regard de ce tableau, nous constatons que l'entreprise est en ressource de financement deouis 2006 jusqu'en 2009, c'est qu'en 2010 qu'elle est en besoin de financement de sont activité.

Cette situation de ressource de financement reste bonne pour l'entreprise mais il reste à a connaitre si ces ressource sont düs à une maîtrise de la gestion du cycle d'exploitation ou au retards dans les paiements des fournisseurs ; c'est donc par l'analyse du besoin en fonds de roulement que nous aurrons à préciser cette situation.

Tableau N°10 : calcul de la trésorerie

Indicateurs

2006

2007

2008

2009

2010

Fonds de roulement (1)

640.930.781,76

601.054.943,93

92.535.374,75

(7.037.458.993,99)

6.222.162.733,47

BFR (2)

(1.080.581.291,18)

(969.146.657,22)

(2.453.066.467,89)

(10.339.015.419,58)

3.131.395.544,69

T = (1) - (2)

1.721.512.076,94

1.570.201.601,15

2.545.601.842,64

3.301.556.425,59

3.090.767.188,78

Source : nous-même à partir du tableau N°8 et 9

La trésorerie est aisée sur toute la période sous étude, c'est-à-dire elle reste continuellement positive pour autant dire que l'excédent de ressource à long terme sur les actif acyclique est trop important par rapport au besoin de financement lié au cycle d'exploitation. On dira donc que l'entreprise est en sécurité financière cela lui permettra d'acheter au temps opportun ses matières premières pour profiter des prix avantageux sur le marché ; cette position de trésorerie ne permettra pas l'entreprise de presser ses débiteurs. Mais reste à savoir si cette position constitue un sous-emploi à l'actif.

Tableau N°11 : synthèse de l'équilibre financier

Années

FR

%

BFR

%

T

%

2006

640.930.781,76

37

-1.080.581.291,18

63

1.721.512.076,94

100

2007

601.054.943,93

38

-969.146.657,22

62

1.570.201.601,15

100

2008

92.535.374,75

4

-2.453.066.467,89

96

2.545.601.842,64

100

2009

-7.037.458.993,99

68

-10.339.015.419,58

100

3.301.556.425,59

32

2010

6.222.162.733,47

100

3.131.395.544,69

50,3

3.090.767.188,78

49,5

Source : nous-même à partir du tableau N°8, 9 et 10

Les agregats de l'équilibre financier montre qu'en 2006 le fonds de roulement est positif, cela veut dire que l'entreprise a utilisé intégralement ses capitaux stables pour financer les aactifs fixe, voir un exèdent des des ressoureces stables de 37%, avec des ressources de 63% génerées dans le cycle de transformation des actifs à court terme en liquidité conduisant ainsi à une trésorerie plétorique.

En 2007, les exèdent de ressourece durable ont augmenté de 2%, alors que les exèdent de ressources cyclique ont diminuer d'1% ; c'est quasiment la même situation que l'année précèdente d'une trésorerie plétorique.

En 2008, l'entreprise ne dispose que de 4% des éxèdents des capitaux investis à long terme soit une dégradation de 34% par rapport à 2007. L'entrprise étant stratège, a multiplié ses efforts, ainsi arriver à degager des ressources de financement de 96% ; ressoureces issues du cycle d'exploitation.

En 2009, l'entreprise étant en une situation malsaine ; utilise ses ressources issues de son exploitation pour le financement de la partie des actifs acycliques insuifisament financée par le passif acyclique de 68% et le reliquat en trésorerie (32%).

En 2010, l'ebtreprise a un besoin de financement de son cycle d'exploitation qu'elle finance à 50,3% avec la part des capitaux non investis à long terme et le reste en trésorerie (49,7%).

Le graphique ci-dessous nous donne un vision sur l'évolution des agregats de l'équilibre finacier :

-100,00%

-150,00%

Evolution des agregats de l'équilibre financier 150,00%

100,00%

-50,00%

50,00%

0,00%

I

FR

BFR

100,00%

-63,00%

37,00%

2006

100,00%

-62,00%

38,00%

2007

100,00%

-96,00%

4,00%

2008

-100,00%

-68,00%

32,00%

2009

100,00%

49,70%

50,30%

2010

> Calcul des ratios

Tableau N°12 : calcul des ratios de liquidité

Rubrique

2006

2007

2008

2009

2010

Valeurs d'exploitation (1)

504.167.674,07

969.912.396,21

3.980.550.164,73

18.626.283.436,48

24.278.469.856,30

Valeurs réalisable (2)

104.161.209,27

326.708.055,93

636.978.352,94

1.831.776.734,13

2.615.992.420,97

Valeurs disponible (3)

1.721.512.076,94

1.570.201.601,15

2.545.601.842,64

3.301.556.425,59

3.090.767.188,78

Actif circulant(4)=1+2+3

2.329.840.960,28

2.866.822.053,29

7.163.130.360,31

23.759.616.596,2

29.985.229.466,05

Passif à court terme (5)

1.688.910.178,52

2.265.767.109,36

7.070.594.985,56

30.797.075.590,19

23.763.066.732,58

Rlg = (4)/(5)

1,38

1,27

1,01

0,6

1,02

Rlr = ((2)+(3))/(5)

1,08

0,84

0,45

0,17

0,24

Rli = ((4) -((1)+(2))/(5)

1,02

0,69

0,36

0,12

0,13

Source : nous-même à partir du tableau N°4

Pour bien comprendre la signification du ratio de liquidité générale, on se rappellera que le fonds de roulement peut être calculé comme la différence entre les actifs circulants et les dettes à court terme ; c'est autant dire que ce ratio indique indirectement la position du fonds de roulement.

Nous constatons que ce ratio diminue dans le temps comme souligner pour le fonds de roulement ; jusqu'à être même inférieur à l'unité en 2009 (donc un FR négatif), il s'améliore en 2010 pour être supérieur à l'unité (est donc un FR positif).

On dira donc ici que l'entreprise est en mesure d'honorer ses engagement à court terme au moins une fois après avoir vendu ses stocks, recouvert ses créances et disposer de ses billets parfaitement liquide pour l'année partant de 2006 à 2008 et 2010 ; mais incapable en 2009 à cause de l'accroissement des dettes envers les personnel ; l'administration publique.

L'entreprise n'est pas en mesure d'honorer sans pour autant vendre ses stocks ses engagement à court terme sauf qu'en 2006 où elle à en honorer au moins une fois. Ceci indique la liquidité restreinte.

L'entreprise disposant de ses billets parfaitement liquide n'est pas en mesure de règle immédiatement ses dettes à court terme sauf qu'en 2006 où elle était d'au moins une fois.

Tableau N°12 : Calcul des ratios d'autonomie financière

Rubrique

2006

2007

2008

2009

2010

Totaux actifs net (1) Fonds propres net (2)

3.136.867.764,52

1.447.957.585,9

4.154.500.456,96

1.888.733.347,6

23.353.347.566,62

4.336.544.563,1

57.660.311.308,47

8.810.235.718,28

62.957.772.746,55

14.322.540.733,4

Capitaux étrangers (3) Dettes à court terme (4)

-

1.688.910.178,52

-

2.265.767.109,36

11.946.208.017,96

7.070.594.985,56

18.053.000.000

30.797.075.590,19

24.872.165.280,57
23.763.066.732,58

Dettes totales (5)=(3)+(4)

1.688.910.178,52

2.265.767.109,36

19.016.803.003,62

48.850.075.590,19

48.635.232.013,25

Indépendance(2)/(1) =(6)

0,46

0,45

0,19

0,15

0,23

Dépendance (5)/(1) =(7)

0,5

0,5

0,8

0,8

0,8

Solvabilité = (1)/(5)

1,86

1,83

1,23

1,18

1,29

(6) +(7)

1

1

1

1

1

Source : nous-même à partir du tableau N°4

Il se dégage de ce tableau que le ratio d'indépendance financière comparé à celui de dépendance, que ce dernier restent toujours supérieur au premier à chaque exercice ; c'est autant dire que l'entreprise dépend beaucoup plus des ressources externes que ses ressources propres.

L'importance des ressources de financement que dégage l'entreprise sur la période sous étude est à la base de cette situation.

Le coefficient de solvabilité est supérieur à l'unité. Cela témoigne de la capacité qu'a l'entreprise à rembourser toutes ses dettes si arriver la décision d'apurer l'exigible avec la réalisation de l'actif au moins une fois. La situation reste la même sur toute la période ce qui est bon !

III.3 ANALYSE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Tableau N° :13 Données synthétique servant d'analyse du besoin en fonds de roulement

Eléments

2006

2007

2008

2009

2010

SI MP (1) SF MP (2)

301.400.173,14
382.045.993,58

382.045.993,58

789.030.074,5

789.030.074,5

2.559.988.372,15

2.559.988.372,15
6.495.049.474,78

6.495.049.474,78

275.628.187,56

K° MP (3)

8.127.123.713,56

11.349.679.050,49

28.662.879.994,93

26.379.906.567,38

43.111.787.746,16

(4)= ((1)+(2))/2

341.723.083,36

585.538.034,04

1.674.509.223,32

4.527.518.923,46

36.892.366.459

(5)= (3)+(2)-(1)

8.207.769.532

11.756.663.131,4

30.433.838.272,58

30.314.967.760,01

36.892.366.831,17

SI PF (6)

4.271.351,32

2.032.321,12

232.880,48

77.615.720,08

1.697.457.891,82

SF PF(7)

2.032.321,12

238.880,48

77.615.720,08

1.697.457.891,82

1.010.370.199,46

(7)=((6)+(7))/2

3.151.836,22

1.132.600,48

38.024.300,28

887.536.805,95

1.353.914.045,64

CAHT

16.172.181.496,53

21.832.787.891,99

34.412.661.232,26

66.982.983.927,4

103.366.470.834,74

Source : nous-même à partir du tableau N°4 et 6

Avec : SI MP et SF MP : stock initial et final matière première ; SI PF et SF PF : stock initial et final produit fini ;

K° MP : consommation matière première.

CATH : chiffre d'affaire hors taxe

(4) : stock moyen matière premières

(5) : achat matière première

(7) : stock moyen produit fini

Tableau N°14 : Calcul des temps d'écoulement MP (T.E MP) et de la rotation

Eléments

2006

2007

2008

2009

2010

SI MP (1) SF MP (2) K° MP (3)

301.400.173,14
382.045.993,58
8.127.123.713,56

382.045.993,58
789.030.074,5
11.349.679.050,49

789.030.074,5 2.559.988.372,15 28.662.879.994,93

2.559.988.372,15 6.495.049.474,78 26.379.906.567,38

6.495.049.474,78
275.628.187,56
43.111.787.746,16

(4)= ((1)+(2))/2

341.723.083,36

585.538.034,04

1.674.509.223,32

4.527.518.923,46

36.892.366.459

(5)= (3)+(2)-(1)

8.207.769.532

11.756.663.131,4

30.433.838.272,58

30.314.967.760,01

36.892.366.831,17

TE MP=

(4)x360/(3)

15,1 j

18,6 j

21 j

61,8 j

28,3 j

Rotation=(3)/(4)

24

19

17

6

13

Source : nous-même à partir du tableau N°4 et 6

(4) : stock moyen matière premières ; (5) : Achat matières premières

Il ressort de ce tableau qu'en 2006, l'entreprise s'est approvisionnée 24 fois en stock moyen des matières premières qui ont étaient consommées pendant 15 jours pour atteindre le stade final. (Disposition du produit fini). En 2007 avec un délai de 18 jours et 14 heures de consommation MP, le renouvèlement du stock MP était de 19 tout au long de cet exercice. En 2008 on constate le temps d'écoulement de 21 jours et 17 fois de réapprovisionnement. En 2009 l'entreprise a payer son stock moyen MP 6 fois avec le délai d'écoulement de 61 jour et 2 heure, en 2010 la rotation étant de 13, l'entreprise avait comme délais d'écoulement de 28 jours et 7 heures.

Tableau N°15 : Calcul des temps d'écoulement Crédit client et de la rotation

Eléments

2006

2007

2008

2009

2010

Client (1)

-

67.025.752,82

168.744.697,53

215.325.541,77

143.171.920,65

CATTC (2)

16.172.181.496,53

21.832.787.891,99

34.412.661.232,26

66.982.983.927,4

103.366.470.834,74

TE client= (1)/(2)

-

1,1 j

1,8 j

1,2 j

0,5 j

Rotation=(2)/(1)

-

326

204

311

722

Source : nous-même à partir du tableau N°4 et 6

Ce ratio mesure le temps nécessaire d'une créance à être immédiatement liquide. Au regard de ce tableau nous remarquons que les ventes de l'entreprise s'effectuent à un de paiement client quasiment nul.

En 2007 l'entreprise renouvelle la créance de 1 jours 326 fois à ses clients ; 204 fois pour 2 jours en 2008 ; 311 fois en 1 jours en 2009 et 722 fois pour 12 heures en 2010.

Tableau N°16 : Calcul du temps d'écoulement Crédit fournisseurs et de la rotation

Eléments

2006

2007

2008

2009

2010

Fournisseurs (1)

49.433.403,3

66.675.629,57

109.662.981,39

21.666.170.037,27

18.226.188.018,32

Achat TTC (2)

8.207.769.532

11.756.663.131,4

30.433.838.272,58

30.314.967.760,01

36.892.366.831,17

TE F'sses= (1)/(2)

2,2 j

2 j

1,3 j

257,3 j

177,9 j

Rotation=(2)/(1)

166

176

278

1

2

Nous même à partir des états de synthèse et du tableau N°13

Ce ratio mesure le temps nécessaire d'une dette d'être remboursable. Il se laisse voir qu'en 2006 que les fournisseurs ont renouvelé la dette de l'entreprise 166 fois avec un délai obtenu de 2 jours et 4 heures. En 2007, 176 fois pour 2 jours ; en 2008 le délai n'était que de 1 jours avec une rotation de 278 ; en 2009, la rotation n'était qu'une seul fois avec le délai de 8 mois, 2 semaine et 2 jours ; en 2010 les fournisseurs ont accordés que 2 fois la dette à l'entreprise avec un délai 5 mois et 3 semaines.

III.3.1 DETERMINATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT NORMATIF POSTE PAR POSTE (en nombre de jours CAHT).

Pour l'année 2006

CAHT : 16.172.181.496,53 (voir tableau N° 13)


· Stock MP

- Stock moyen MP : 341.723.083,36 (voir tableau N° 14) - Cout d'achat MP consommés : 8.127.123.713,56

On calcule le temps d'écoulement (T.E) et le coefficient de structure (CS)

 

TE

CS

Besoin à

financer

Stock MP

341.723.023.083,36/8.127.123.713,56 = 15,1

8.127.123.713,56/16.172.181.496,53 = 0,5

15,1 x 0,5

= 7,6 j CAHT

NB : Le besoin à financer (BF) ou le financement nécessaire du stock MP peut être calcule directement en simplifiant par le cout d'achat MP consommés :

BF MP =*( ~~ o e

o t e o o ) + ( o t e o o

)

BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (341.723.023.083,36/16.172.181.496,53) x 360 = 7,6 jours de CAHT.

· Stock produis finis

- Stock moyen : 3.151.836,22 (voir tableau N° 13)

- Le coüt de production des PF est indéfini, or il est possible d'appliquer la méthode directe pour calculer le besoin à financer (voir NB en bas du petit tableau de la page précédente)

- Ce qui donne BF = (stock moyen PF/CAHT) x 360 j

= 3.151.836,22 /16.172.181.496,53) x 360 = 0,1 jours du CAHT

· Stock emballages

Pour ce qui concerne les emballages nous appliquerons la formule directe par manque d'information sur le cout d'achat emballage utilisé.

- Stock moyen emballage : 106.029.385,66

- BF emb. = (106.029.385,66/16.172.181.496,53) x 360 j = 2,4 jours du CAHT

· Stock à l'extérieur

- Stock moyen à l'extérieur : 10.721.940,3

- BF = (10.721.940,3/16.172.181.496,53) x 360 j = 0,2 jours du CAHT

· Produits en cours

- Les encours moyen : 3.541.230,92

- BF = (3.541.230,92/16.172.181.496,53) x 360 = 0,1 jours du CAHT

· Avances clients

- Ressource de financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360 - RF = (304.150/16.172.181.496,53) x 360 j) = 0,8 jours du CAHT

· Fournisseurs

- Temps d'écoulement (T.E) = 2,2 jours

- CS = Achat TTC/CAHT)

- CS= (8.207.769.534/16.172.181.496,53) x 360 j) = 0,5

- RF = T.E x CS = 2,2 x 0,5 = 1,1 jours de CAHT

· Avances aux fournisseurs

- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360 j

- BF = 19.770.537,78/16.172.181.496,53) x 360 j) = 0,4 jours du CAHT

· Autres créances

- Ce poste comprend : les créances personnels, Etat et comptes de régularisation ainsi que les débiteurs divers (voir le bilan comptable).

- Autres créances : 84.390.671,49

- Besoin à financer = (84.390.671,49/16.172.181.496,53) x 360 j) = 1,9 jours du CAHT

· Autre dettes

- Ce poste comprend : les dettes envers les personnels, l'Etat, société apparenté et les créditeurs diverses et les comptes de régularisation du passif. (voir le passif du bilan).

- Montant autres dettes : 1.601.473.240,52

- Ressource de financement = 1.601.473.240,52/16.172.181.496,53) x 360 j) = 37,5 jours du CAHT

Tableau N° 16 : Synthèse de l'analyse du BFR

2006

Délai

Coefficient de
structure

En jours du CAHT

Eléments

 

Ressource de
financement

Stock MP

15,1 j

0,5

7,6

 

Stock emballage

 
 

2,4

 

Produit semi

 
 
 
 

Stock produit fini

 
 

0,1

 

Produit en cours

 
 

0,1

 

Stock à l'extérieur

 
 

0,2

 

Avance aux Fourniss.

 
 

0,4

 

Fournisseur

2,2 j

0,5

 

1,1

Clients avance

 
 
 

0,8

Clients

 
 

-

 

Autres créances

 
 

1,9

 

Autres dettes

 
 
 

35,6

Besoin en j CAHT

 
 

12,7

 

Ressource en j CAHT

 
 
 

37,5

BFR en jours CAHT

 
 

24,8

 
 

Pour cette année, l'entreprise a dégagée des ressources de financement de 24,8 jours CAHT, soit 24,8/360) x 16.172.181.496,53 = 1.114.083.614,2.

Au regard de ce tableau on constate que les ressource de financement dégager par l'entreprise cette année(2006) est dü à l'importance de financement des tiers regroupé dans « autres dettes », qui ont financé l'activité à 35,6 jours du chiffre d'affaires hors taxe.

Mais, il reste à examiner l'importance des charges qu'elle doit payer et comptabilisées d'avance du fait que ça pourra peser sur la rentabilité économique.

Pour l'année 2007

CAHT : 21.832.787.891,99

· Stock MP

- Stock moyen MP : 585.538.034,04 (voir tableau N° 14) - Cout d'achat MP consommés : 11.349.679.050,49

BF MP = (Stock moyen/CAHT) x 360 = (585.538.034,04 /21.832.787.891,99) x 360 = 9,7 jours de CAHT.

· Stock produis finis - BF = (stock moyen PF/CAHT) x 360 j

= 1.132600,8/21.832.787.891,99) x 360 = 0,02 jours du CAHT

· Stock emballages - Stock moyen emballage : 131.283.143,61

- BF emb. = (131.283.143,61/21.832.787.891,99) x 360 j = 2,2 jours du CAHT

· Stock à l'extérieur - Stock moyen à l'extérieur : 18.616.079,13

- BF = (18.616.079,13/21.832.787.891,99) x 360 j = 0,31 jours du CAHT

· Produits en cours - Les encours moyen : 470.177,56

- BF = (470.177,56/21.832.787.891,99) x 360 = 0,01 jours du CAHT

· Avances clients - Ressource de financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360

- RF = (1.229.400/21.832.787.891,99) x 360 j) = 0,02 jours du CAHT

· Clients

- Temps d'écoulement : 1,1j

- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir bilan)/CAHT) x 360

- CS : 21.832.787.891,99/21.832.787.891,99= 1

- BF : 1,1 x 1= 1,1 jours du CAHT

· Fournisseurs

- Temps d'écoulement (T.E) = 2 jours

- CS = Achat TTC/CAHT)

- CS= (11.756.663.131,4/21.832.787.891,99) x 360 j) = 0,54

- RF = T.E x CS = 2 x 0,54 = 1,1 jours de CAHT

· Avances aux fournisseurs

- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360 j

- BF = 73.090.947,15/21.832.787.891,99) x 360 j) = 1,2 jours du CAHT

-

· Autres créances

- Autres créances : 186.591.355,96

- Besoin à financer = (186.591.355,96/21.832.787.891,99) x 360 j = 3,1 jours du CAHT


· Autre dettes

- Montant autres dettes : 2.194.862.079,79

- Ressource de financement = 2.194.862.079,79/21.832.787.891,99) x 360 j = 36,2 jours du CAHT

Tableau N° 17 : Synthèse de l'analyse du BFR

2007

Délai

Coefficient de
structure

En jours du CAHT

Eléments

 

Ressource de
financement

Stock MP

18,6 j

0,52

9,7

 

Stock emballage

 
 

2,2

 

Produit semi

 
 

-

 

Stock produit fini

 
 

0,02

 

Produit en cours

 
 

0,01

 

Stock à l'extérieur

 
 

0,31

 

Avance aux Fourniss.

 
 

1,2

 

Fournisseur

2 j

0,54

 

1,1

Clients avance

 
 
 

0,02

Clients

1,1

1

1,1

 

Autres créances

 
 

3,1

 

Autres dettes

 
 
 

36,2

Besoin en j CAHT

 
 

17,64

 

Ressource en j CAHT

 
 
 

37,32

BFR en jours CAHT

 
 

19,69

 
 

Les ressources de financement dégagés par l'entreprise est de 19,69 jours du CAHT, soit (19,69/360) x 21.832.787.891,99 = 1.193.525.738,08.

Au regard de ce tableau, on remarque que les dégagements des ressources de financement est dû à des financements des tiers comprissent dans « autre dettes » ; ils ont financés l'exploitation pour 36,2 jours du CAHT. Cette situation est à examiner comme pour le cas de 2006.

Pour l'année 2008

CAHT : 34.412.661.232,26

· Stock MP

- Stock moyen MP : 1.674.509.223,32 (voir tableau N° 14) - Cout d'achat MP consommés : 28.662.879.994,93

BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (1.674.509.223,32 / 34.412.661.232,26) x 360 = 17,5 jours de CAHT.

· Stock produis finis

- BF = (stock Moyen PF/CAHT) x 360 j

= 38.924.300,28/ 34.412.661.232,26) x 360 = 0,4 jours du CAHT

· Stock emballages

- Stock moyen emballage : 390.596.620,14

- BF emb. = (390.596.620,14/ 34.412.661.232,26) x 360 j = 4,1 jours du CAHT

· Stock à l'extérieur

- Stock moyen à l'extérieur : 370.652.610,7

- BF = (370.652.610,7/ 34.412.661.232,26) x 360 j = 3,9 jours du CAHT

· Produits en cours

- Les encours moyen : 548.526,03

- BF = (548.526,03/ 34.412.661.232,26) x 360 = 0,001 jours du CAHT

· Avances clients

- Ressource de financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360

- RF = (390.600/ 34.412.661.232,26) x 360 j) = 0,004 jours du CAHT

· Clients

- Temps d'écoulement : 1,8

- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir bilan)/CAHT) x 360

- CS : 34.412.661.232,26/34.412.661.232,26= 1 - BF : 1,8 x 1= 1,8 jours du CAHT

· Fournisseurs

- Temps d'écoulement (T.E) = 1,3 jours - CS = Achat TTC/CAHT)

- CS= (30.433.838.272/ 34.412.661.232,26) x 360 j) = 0,9

- RF = T.E x CS = 1,3 x 0,9 = 1,2 jours de CAHT

· Avances aux fournisseurs

- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360 j

- BF = 84.327.965,27/ 34.412.661.232,26) x 360 j) = 0,9 jours du CAHT

· Autres créances

- Autres créances : 383.905.690,14

- Besoin à financer = (383.905.690,14/ 34.412.661.232,26) x 360 j = 4,02 jours du CAHT


· Autre dettes

- Montant autres dettes : 6.960.539.403,7

- Ressource de financement = 6.960.539.403,7/ 34.412.661.232,26) x 360 j = 72,8

jours du CAHT

Tableau N° 18 : Synthèse de l'analyse du BFR

2008

Délai

Coefficient de
structure

En jours du CAHT

Eléments

 

Ressource de
financement

Stock MP

21 j

0,83

7,5

 

Stock emballage

 
 

4,1

 

Produit semi

 
 

6

 

Stock produit fini

 
 

0,4

 

Produit en cours

 
 

0,001

 

Stock à l'extérieur

 
 

3,9

 

Avance aux Fourniss.

 
 

0,9

 

Fournisseur

1,3 j

0,9

 

1,2

Clients avance

 
 
 

0,004

Clients

1,8 j

1

1,8

 

Autres créances

 
 

4,02

 

Autres dettes

 
 
 

72,8

Besoin en j CAHT

32,6

 

Ressource en j CAHT

 

74

BFR en jours CAHT

41,4

 
 

L'entreprise dégage des ressources de financement très élevés cette année à cause de l'importance de financement de ses tiers créditeurs qui est cette fois-ci deux fois que celui de l'année passée (2007).

Les ressources dégagés est de 41,4 jours du CAHT, cela veut dire que les tiers ont financés le cycle d'exploitation à 41,4 jours des toutes les ventes soit (41,4/360) x 34.412.661.232,26 = 3.957.456.041,71

Pour l'année 2009

CAHT : 66.982.983.927,4

· Stock MP

- Stock moyen MP : 4.527.518.923,46 (voir tableau N° 14) - Cout d'achat MP consommés : 26.379.906.657,38

BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (4.527.518.923,46/ 66.982.983.927,4) x 360 = 24,3 jours de CAHT.

· Stock produis finis - BF = (stock Moyen PF/CAHT) x 360 j

= 887.536.805,95/ 66.982.983.927,4) x 360 = 4,8 jours du CAHT

· Stock emballages - Stock moyen emballage : 3.996.463.585,08

- BF emb. = (3.996.463.585,08/ 66.982.983.927,4) x 360 j = 21,5 jours du CAHT

· Stock à l'extérieur - Stock moyen à l'extérieur : 1.312.270.246,88

- BF = (1.312.270.246,88/ 66.982.983.927,4) x 360 j = 7,05 jours du CAHT

· Produits en cours - Les encours moyen : 579.627.239,23

- BF = (579.627.239,23/ 66.982.983.927,4) x 360 = 3,1 jours du CAHT

· Avances clients - Ressource de financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360

- RF = (5.091.800/ 66.982.983.927,4) x 360 j) = 0,03 jours du CAHT

· Clients

- Temps d'écoulement : 1,2

- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir bilan)/CAHT) x 360

- CS : 66.982.983.927,4/66.982.983.927,4= 1

- BF : 1,2 x 1= 1,2 jours du CAHT

· Fournisseurs

- Temps d'écoulement (T.E) = 257,4 jours

- CS = Achat TTC/CAHT)

- CS= (30.314.967.760,01/ 66.982.983.927,4) x 360 j) = 0,452

- RF = T.E x CS = 257,4 x 0,452 = 116,4 jours de CAHT

· Avances aux fournisseurs

- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360 j

- BF = 792.179.632,29/ 66.982.983.927,4) x 360 j) = 4,3 jours du CAHT

· Autres créances - Autres créances : 824.271.560,07

- Besoin à financer = (824.271.560,07/ 66.982.983.927,4) x 360 j = 4,4 jours du CAHT


· Autre dettes

- Montant autres dettes : 9.125.813.752,92

- Ressource de financement = 9.125.813.752,92/ 66.982.983.927,4) x 360 j = 49,05 jours du CAHT

Tableau N° 19 : Synthèse de l'analyse du BFR

2009

Délai

Coefficient de
structure

En jours du CAHT

Eléments

 

Ressource de
financement

Stock MP

61,8 j

0,39

24,3

 

Stock emballage

 
 

21,5

 

Produit semi

 
 
 
 

Stock produit fini

 
 

4,8

 

Produit en cours

 
 

3,1

 

Stock à l'extérieur

 
 

7,05

 

Avance aux Fourniss.

 
 

4,3

 

Fournisseur

257,4 j

0,452

 

116,4

Clients avance

 
 
 

0,03

Clients

1,2 j

1

1,2

 

Autres créances

 
 

4,4

 

Autres dettes

 
 
 

49,05

Besoin en j CAHT

70,65

 

Ressource en j CAHT

 

165,48

BFR en jours CAHT

94,83

 
 

Les ressources de financement est de 94,83 jours du chiffres d'affaires horst taxe, soit 94,83 x 360) x 66.982983.927,4= 17.644.434.349,4.

On remarque que l'entreprise a reçue des financements supplémentaires de 94,83 jours de besoin de financement de son exploitation de toutes les ventes facturées et non facturées. Cela est justifié les ressources de financement de la part des fournisseurs qui est de 116,4 jours des toutes les ventes, alors que le besoin de financement clients n'a été que de 1,2 j du CAHT.

Pour l'année 2010

CAHT : 103.366.470.834,74

· Stock MP

- Stock moyen MP : 3.385.338.831,17 (voir tableau N° 14) - Cout d'achat MP consommés : 43.111.787.746,16

BF MP = (Stock moyen /CAHT) x 360 = (3.385.338.831,17 /103.366.470.834,74) x 360 = 11,8 jours de CAHT.

· Stock produis finis - BF = (stock Moyen PF/CAHT) x 360 j

= 1.353.914.045,64/103.366.470.834,74) x 360 = 4,7 jours du CAHT

· Produits semi oeuvres - BF = (stock Moyen /CAHT) x 360 j

= 7.870.996.002,08/ 103.366.470.834,74) x 360 = 27,4 jours du CAHT

· Stock emballages - Stock moyen emballage : 6.211.266.468,6

- BF emb. = (6.211.266.468,6/ 103.366.470.834,74) x 360 j = 21,63 jours du CAHT

· Stock à l'extérieur - Stock moyen à l'extérieur : 5.484.128.393,1

- BF = (5.484.128.393,1/103.366.470.834,74) x 360 j = 19,1 jours du CAHT

· Produits en cours - Les encours moyen : 1.082.230.906,97

- BF = (1.082.230.906,97/ 103.366.470.834,74) x 360 = 3,8 jours du CAHT

· Avances clients - Ressource de financement (RF) = (avance client (voir bilan)/CAHT) x 360

- RF = (5.091.800/ 103.366.470.834,74) x 360 j) = 0,03 jours du CAHT

· Clients

- Temps d'écoulement : 0,5

- Besoin financement (BF) = (client ET rattaches (voir bilan)/CAHT) x 360

- CS : 103.366.470.834,74/ 103.366.470.834,744= 1

- BF : 0,5 x 1= 0,5 jours du CAHT

· Fournisseurs

- Temps d'écoulement (T.E) = 178,4 jours

- CS = Achat TTC/CAHT)

- CS= (36.892.366.459/103.366.470.834,74) x 360 j) = 0,357

- RF = T.E x CS = 178,4 x 0,452 = 116,4 jours de CAHT

· Avances aux fournisseurs

- Besoin à Financer = (avance fournisseurs/ CAHT) x 360 j

- BF = 165.652.542,77/103.366.470.834,74) x 360 j) = 0,6 jours du CAHT

· Autres créances

- Autres créances : 2.307.167.975,55

- Besoin à financer = (2.307.167.975,55/ 103.366.470.834,74) x 360 j = 8,04 jours du CAHT

· Autre dettes

- Montant autres dettes : 3.650.413.531,37

- Ressource de financement = 3.650.413.531,37/ 103.366.470.834,74) x 360 j =

12,7 jours du CAHT

Tableau N° 20 : Synthèse de l'analyse du BFR

2010

Délai

Coefficient de
structure

En jours du CAHT

Eléments

Besoin à
financer

Ressource de
financement

Stock MP

28,3 j

0,417

11,8

 

Stock emballage

 
 

21,63

 

Produit semi

 
 

27,4

 

Stock produit fini

 
 

4,7

 

Produit en cours

 
 

3,8

 

Stock à l'extérieur

 
 

19,1

 

Avance aux Fourniss.

 
 

0,6

 

Fournisseur

178,4 j

0,357

 

63,7

Clients avance

 
 
 

6,4

Clients

0,5 j

1

0,5

 

Autres créances

 
 

8,04

 

Autres dettes

 
 
 

12,7

Besoin en j CAHT

97,57

 

Ressource en j CAHT

 

82,8

BFR en jours CAHT

 

14,77

Au regard de ce tableau on constate que l'entreprise est en besoin de financement de 14,77 jours du CAHT soit (14,77/360) x 103.366.470.834,74= 4.420.896.595,08.

L'analyse nous laisse voir que ces besoins de financement d'exploitation est dü à l'importance des besoins de stock, notamment de l'achat des emballages ; des matières premières ainsi que pour la gestion de produit semi oeuvre.

Tableau n° 21 : Comparaison du BFR constaté et le BFR normatif

Indicateurs

2006

2007

2008

2009

2010

BFR constaté

(1.080.581.291,18)

(969.146.657,22)

(2.453.066.467,89)

(10.339.015.419,58)

3.131.395.544,69

BFR normatif

(1.114.083.614,2)

(1.193.525.738,09)

(3.957.456.041,71)

(17.644.434.349,4)

4.240.896.595,08

Ecart = (1) - (2)

+33.502.323,02(1)

+224.379.080,87

+1.504.389.573,82

+7.305.418.929,82

- 1.109.501.050(2)

(1) le signe (+) signifie que le ressource de financement constatée réellement est moins important que le ressource de financement normatif.

(2)

L'évolution du besoin en fonds de roulement normatif et
constaté.

10

000

000

000,00

5

000

000

000,00

 
 
 

0,00

-5

000

000

000,00

-10

000

000

000,00

-15

000

000

000,00

-20

000

000

000,00

BFR Constaté
BFR normatif

2006 2007 2008 2009 2010

le signe (-) signifie que le besoin en fonds de roulement constaté est moins important que le besoin en fonds de roulement normatif.

Tableau n° 20 : Calcul de la rentabilité économique

Indicateurs

2006

2007

2008

2009

2010

EBE (1)

2.285.079.426,37

2.995.560.931,03

6.124.655.126,28

9.639.443.368,07

24.271.173.903,51

Actif net total2

3.136.867.764,52

4.154.500.456,96

23.353.347.566,62

57.660.311.308,47

62.957.772.746,55

ROI= (1)x100/(2)

72,8%

72,1%

26,23%

16,72%

38,55%

Source : nous même à partir du tableau n°4 et 6

Au regard de ce tableau nous constatons que la rentabilité des capitaux investis de 72,8% en 2007 diminue tout brusquement en 2008 de 45,87%, cela est dû à l'augmentation des charges comprises dans les consommations intermédiaire ; en 2009 elle diminue d'office à cause de l'augment de l'excédent brut d'exploitation qui est moins que relativement à celui de l'actif économique.

Tableau n° 24 : Calcul de l'excédent de trésorerie d'exploitation

Indicateurs

2006

2007

2008

2009

2010

EBE (1)

2.285.079.426,37

2.995.560.931,03

6.124.655.126,28

9.639.443.368,07

24.271.173.903,51

Ä BFR

-

111.434.632,58

(1.483.919.810,69)

(7.885.948.954,69)

103.366.470.834,74

ETE (1) - (2)

2285079426,37

2884126298,45

7608574936,97

17525392322,76

-79095296931,23

Source : nous même à partir du tableau n°6 et 9

Au regard de ce tableau on remarque que l'entreprise dégage des excédents de trésorerie pouvant l'aider à payer des dettes financières, le personnel, sauf qu'en 2010 à cause de l'importance des besoins à financer de 103.366.470.834,74.

Tableau n° 23 : Le besoin en fonds de roulement analytique et la rentabilité économique

Indicateurs

2006

2007

2008

2009

2010

Rentabilité écque
Ä BFR normatif

72,8%

-

72,1%

(79.442.123,89)

26,23%

(2.763.930.303,62)

16,72%

(1.368.697.8307,69)

38,55%

13403537754,32

Observation en termes de besoin

Diminution

Diminution

Diminution

Augmentation

Observation en (resource)

Augmentation

Augmentation

Augmentation

Diminution

Source : nous même à partir du tableau n° 9 et 20

Au regard de ce tableau, nous constatons qu'à chaque diminution du besoin en fonds de roulement ou augmentation des ressources de financement correspond une rentabilité économique qui diminue d'avantage.

A contrario l'augmentation du besoin en fonds de roulement ou la diminution des ressources de financement correspond à une augmentation de la rentabilité économique d'avantage ; Cela s'explique par le fait qu'après analyse du besoin en fonds de roulement nous nous sommes rendu compte que les dégagements de ressources sont dus à des délais très important accordés par ses créditeurs regroupés dans << autres dettes >> là que nous avons remarqué de leurs part le financement de 35,6 jours du CAHT en 2006 ; 36,2 en 2007 ; 72,8 en 2008 ; 49,05 en 2009 ; plus loin encore on se rend compte que ses ressources sont sujet des charges qui freine l'augmentation de l'excédent brut d'exploitation ainsi qui évolue moins que proportionnément à l'évolution du total actif net. Dans les ressources d'exploitation on y retrouve des charge que l'entreprise doit payer et celles qu'elle avait comptabilisé d'avance. En 2010 se dégage un besoin des fonds le poste responsable de ce besoin est le << stock >> où le besoin à financer pour le stock matière première était de 11, jours du CAHT ; le besoin à financer pour les emballages 21,5 jours du CAHT et le besoin pour les produits semi oeuvres de 27,4 jours du CAHT.

~ 88 ~
CONCLUSION GENERALE

Au bout de notre travail de recherche, il importe de faire la revue des grandes lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats auquel il a abouti.

Le choix de ce sujet « Analyse dynamique du besoin de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité économique » a été motivé par le fait qu'une entreprise peut s'éteindre victime de son développement dans la mesure où elle n'arrive pas maîtriser cette situation de croissance, cependant cela accompagne d'entreprise tout droit vers une situation où elle ne sera plus en mesure de payer ses personnel, c'est ainsi nous avions voulu montre l'importance de la gestion du cycle d'exploitation avec son élément clé qui est le besoin de financement d'exploitation, un indicateur d'une trésorerie mal maîtriser en phase de croissance. Le choix sur la BRASIMBA était de dégager sa santé financière, de terminer sa politique et sa position stratégique ou son pouvoir de négociation vis-à-vis de ses clients et fournisseurs en outre connaitre sa politique dans la gestion de son cycle d'exploitation.

Il n'a pas suffi seulement de définir notre choix sur le sujet mais aussi des questions auxquelles il fallait répondre, c'est ainsi que nous étions préoccupé de deux questions :

La première été de savoir si la structure financière de la BRASIMBA était équilibre et qu'elle permettait à celui-ci d'atteindre l'équilibre financier ;

Le deuxième été de savoir si l'analyse du besoin en fonds de roulement avait de l'impact sur la rentabilité des capitaux investis.

Pour appréhender notre étude et répondre effectivement à des questions de la recherche ; nous avons formulé deux hypothèses :

Et la deuxième selon laquelle ce sont le capitaux circulant qui, par leurs rotation sont génératrice de bénéfice ; ils ne le sont que lorsqu'il y a eu une bonne gestion du cycle d'exploitation qui implique directement la maîtrise de l'élément clé de cette gestion qui est le besoin en fonds de roulement, c'est ainsi que nous avons affirmé en terme d'hypothèse.

La vérification de ces hypothèses a nécessité l'utilisation des techniques et des méthodes. Ainsi nous avons utilisé la technique documentaire qui nous a permis de former le cadre théorique et conceptuel de ce présent travail.

Quant aux méthodes, il a été employé la méthode analytique qui nous a permis à analyser le besoin de financement du cycle d'exploitation et de présenter les résultats de la recherche sous forme des tableaux et graphiques ; la méthode comparative qui nous a permis de mesurer l'évolution du besoin en fonds de roulement dans le temps et d'interprétation des agrégats de l'équilibre financier ; la méthode systémique qui nous permit de dégager l'impact de l'analyse du besoin de financement du cycle d'exploitation sur la rentabilité des capitaux investis.

Nous avons délimité notre travail dans le domaine de l'analyse financière plus précisément l'analyse de la structure financière l'étude de la rentabilité des capitaux investis ; dans le temps il s'est étalé sur une période de 5 ans, allant de 2006 à 2010 ; dans l'espace c'était sur la Brasserie Simba.

En vue d'arriver à vérifier notre hypothèse, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres outre l'introduction et la conclusion générale :

Le premier chapitre à porter sur le cadre conceptuel et théorique qui comprend les définitions des concepts opératoires et une théorie synthétique de l'analyse financière là que nous avons abordé en détail la théorie du besoin en fonds de roulement et de la rentabilité économique.

Le deuxième concerne la présentation de la BRASIMBA et de ses états des synthèses qui nous ont servi de support pour porter notre jugement sur lui.

Le troisième chapitre traite de l'analyse dynamique du besoin de financement du cycle d'exploitation et son impact sur la rentabilité des capitaux investis ; il débute par le préalable à l'analyse des états financiers, de l'analyse de l'équilibre financier et de quelques ratios de structure que nous avons jugé pertinents ainsi, se termine par l'analyse du besoin de financement du cycle d'exploitation avec les ratios de durée de rotation qui ont servi de complément à cette analyse et le calcul de l'excédent de trésorerie d'exploitation et de la rentabilité économique (rentabilité des capitaux investis).

L'analyse de la première hypothèse a abouti aux résultats selon lesquels la structure de la BRASIMBA est bonne et lui permet de garder un équilibre malgré qu'il existe encore certains points qui nécessitent d'être modifiés tels que la liquidité restreinte qui reste inférieur au standard de 0,5 de 2008 à 2010 et la liquidité immédiate inférieure à 0,2 le standard en 2009 et 2010.

A part cela, la BRASIMBA présente des bilans biens structurés à l'actif et au passif avec un résultat positif sur bon nombre d'année sauf en 2009. Le fonds de roulement net global largement positif sauf en 2009 où il était négatif à cause de la perte réalisée cette année de 6.259.048.095,66 ; il est positif ainsi dit pléthorique en 2006, insuffisant en 2007 ; 2008 et 2010 du fait il ne couvre qu'une partie de valeurs d'exploitation. Il y a aussi des dégagements de ressources d'exploitation sauf qu'en 2010 où l'entreprise avait un besoin des fonds pour financer son acticité de 3.131.395.544,69, cela n'a pas posé un problème du fait qu'elle disposait des excédents de ressources à long terme qui ont servies de financement de ce besoin. Une trésorerie continuellement aisée c'est-à-dire sans problème de trésorerie sur toute la période sous études et une bonne liquidité générale avec une capacité normale d'honorer à ses engagements totaux (au moins une fois), mais dépendante des fonds des tiers.

Voilà partant de tous ces éléments nous confirmons notre première hypothèse selon laquelle la structure financière de la BRASIMBA est saine et lui permet d'atteindre son équilibre financier.

Entre autre nous avons constaté que la BRASIMBA dispose des ressources de financement issues de son exploitation sur 4 ans d'exercice sauf en 2010 ; c'est ainsi, nous avons compris après analyse du besoin en fonds de roulement

que cette situation de dégagement des ressources d'exploitation sont dû à des délais de ses débiteurs qui sont quasiment nuls alors que pour ses créditeurs allongés : en 2007 1 jour pour les clients contre 37 jours pour les fournisseurs et autres dettes ; 1 jours en 2008 pour les client contre 73 jours des fournisseurs et autre dettes ; 1 ours clients contre 116 jours des fournisseurs et 49 jours d'autres dettes en 2009. Ces ressources nous donnent le reflet de force que la BRASIMBA entretient avec ses client et fournisseurs.

Voir l'évolution de la rentabilité économique comparer à celui des ressources de financement d'exploitation, nous avons constaté qu'à chaque diminution du besoin en fonds de roulement ou augmentation des ressources de financement correspond une rentabilité économique qui diminue d'avantage et inversement, correspond à une augmentation de la rentabilité économique d'avantage.

C'est ainsi en 2007 on constate la rentabilité économique de 72,1%, diminuée en 2008 jusqu'à 26,2% avec les ressources de financement qui ont augmentées de 2.763.930.303,62, ce sont les charges à payer et comptabilisées d'avance que l'on retrouve dans les ressources cyclique qui ont fait que l'augmentation de l'excédent brut d'exploitation augmente moins proportionnellement à celui de l'actif net du bilan. Il faut aussi signaler qu'en 2008 il y a eu augmentation des charges des personnels de valeur de 1.070.622.244,24.

En 2009, le taux de rentabilité économique diminue d'office jusqu'à 16,72% à cause de de l'augmentation des charges comptabilisées en contre partie avec les comtes de régularisation du passif, comptes qui participent dans la détermination du besoin en fonds de roulement. Pour cette année les ressources de financement ont augmentées de 13.686.978.307,69.

En 2010 la rentabilité économique s'améliore par rapport à l'année précédente ainsi à arriver au taux de 38,55 alors que le ressource de finance ont diminuées jusqu'à être un besoin de 13.403.537.754,32.

Ainsi donc, nous confirmons notre deuxième hypothèse en soulignant que le besoin en fonds de financement d'exploitation à réellement de l'impact sur la rentabilité des capitaux investis. En effet, plus les ressources de financements sont importantes moins la rentabilité des capitaux investis sera bonne si les dettes envers les tiers créditeurs ne sont pas renouvelées du fait que ça constitueraient l'accumulation des charge qui seront sujet de freiner l'augmentation de l'excédent brut d'exploitation.

Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre quelques suggestions et recommandations aux autorités de la BRASIMBA.

Au vu des données chiffres de notre étude, l'entreprise est en pleine croissance et cette dernière semble être maîtriser bien qu'il y a un problème de trésorerie qui est excessive, cependant constitue un sous-emploi à l'actif. Vu certaines difficulté rencontrées au cours de notre analyse nous suggérons ce qui suit à la BRASIMBA si elle veut pérenniser des activités :

- D'augmenter sa liquidité générale et immédiate afin de faire face au paiement des fournisseurs dans l'immédiat ;

- De recourir au placement de ses disponible qui constitue un sousemploi à l'actif, cette confirmation est appuyer par fait que le résultat financier est négatif durant toute la période sous étude, cela c'est ne dû à un mauvais placement ni par insuffisance des produits financiers mais par l'absence de ces produits. Ce placement lui permettra de prélever à chaque fois les intérêts.

- D'accorder des délais de règlement favorable à ses clients : stratégie commerciale afin d'augmenter les ventes en d'autre terme gagner la part du marché du fait qu'elle oeuvre sur un marché concurrentiel ;

- De voir dans quelle mesure régler les fournisseurs rapidement en vue d'obtenir des escomptes ;

- De demander au gouvernement des subventions d'exploitation pour le renforcement de l'excédent brut d'exploitation en vue d'améliorer de plus en plus sa rentabilité économique.

Nous estimons ne pas avoir fait un travail exhaustif ; bien des choses restent à traiter
dans ce domaine.

~ 93 ~
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16. MOUILLESEAUX, « Gestion économique », éd Foucher, Paris 2007.

17. MULUMBATI N., « Introduction à la science politique », éd. Africa, L'shi, 2006.

18. P. RONGERE, « Méthode de science social », éd dalloz, Paris, 1971.

19. T. BAMESA, « le guide de recherche en science sociale et humaine » éd. Sogedec, Kinshasa, 2003.

III. Notes de cours

1. AYAD F., « cours d'analyse comptable et financière »,3e année éd.euromed, Paris, 2010-2011.

2. Clément MASIALA, « cours d'organisation comptable et séminaire », inédit ISS L'hi, G2, 2011-2012.

3. Jean Paul KITENGE, « Cours de Gestion financière à court terme », inédit, ISS L'shi, G3, 2011- 2012.

4. John. LWANDU, «Cours d'analyse des états financiers », inédit, ISC/l'shi, 2011 - 2011.

IV. Travaux de fin de cycle

1. LUKUMB VICTOR, « Analyse financière par la méthode de ratios », inédit, G3 I.S.S 2010 - 2011.

2. MWANA KALAKWA, << Etude critique du fonds de roulement et son impact sur la rentabilité », G3, I.S.C, 2007 - 2008.

3. YUMA KASONGO, << Analyse du cycle d'exploitation et son impact sur la trésorerie », inédit, L2, I.S.S 2009 - 2010.

V. Document officiel

1. Journal Officiel de l'OHADA N° 10 - 4èmeAnnée ; Contenu et fonctionnement des comptes ; Chapitre 2 : Contenu et fonctionnement des comptes.

2. Journal Officiel de l'OHADA N° 10 - 4èmeAnnée ; Contenu et fonctionnement des comptes ; Chapitre 7 : terminologie.

VI. Sites internet

1. http://www.pdfmail.com

2. http://www.memoireonline.com

3. http://www.acting-finances.com/offres/file_inline_src/188/188_P_1743_46.pdf

4. http://www.Wikipedia.org , ratios 20%de 20%gestion/pdf

5. http://fr.wikipedia.org/wiki/besoin en fonds de roulement normatif

6. http://www.trader-finance.fr/ lexique-finance/définition-lettreB/besoin-en-fonds -dexploitation-normatif.html.

7. www.vernimen.net/index.html

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~I

INTRODUCTION GENERALE 1

I. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

I.1 CHOIX 3

I.2 INTERETS 3

II. ETAT DE LA QUESTION 4

III. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE 7

III.1 PROBLEMATIQUE 7

III.2 HYPOTHESE 7

IV. METHODES ET TECHNIQUE 8

IV.1 METHODES 9

IV.1.1 Méthode analytique 9

IV.1.2 Méthode comparative 10

IV.1.3 Méthode systémique 10

IV.2 TECHNIQUE 10

V. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 11

VI. SUBDIVISION DU TRAVAIL 12

CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 13

I.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES 13

I.1.1 ANALYSE 13

I.1.2 ANALYSE FINANCIERE DYNAMIQUE 13

I.1.3 CYCLE D'EXPLOITATION 14

I.1.4 FONDS DE ROULEMENT 14

I.1.5 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 14

I.1.6 RENTABILITE 15

I.1.7 RENTABILITE ECONOMIQUE 15

I.1.8 ENTREPRISE 16

I.2 APPROCHE THEORIQUE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT ET DE LA

RENTABILITE 19

I.2.1 NOTION DU BILAN 19

I.2.2 RETRAITEMENT DU BILAN 20

I.2.3 CONSTRUCTION DU BILAN 20

I.2.4 LES QUATRE GRANDES MASSES DU BILAN 21

I.2.5 PRESENTATION DU BILAN 22

I.2.6 ANALYSE FINANCIERE DU BILAN 23

I.2.6.1 FONDS DE ROULEMENT (FR) 23

a) Notions 23

b) Calcul du fonds de roulement net global 24

c) Interprétation du fonds de roulement 24

d) Niveau du fonds de roulement 25

I.2.6.2. LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 26

a) Notions 26

b) Signification du besoin en fonds de roulement 26

c) Besoin en fonds de roulement et cycle d'exploitation 27

d) Mesure du besoin en fonds de roulement 28

e) Le besoin en fonds de roulement par la méthode dynamique 28

g) Interprétation du besoin en fonds de roulement 30

h) Approche analytique du besoin en fonds de roulement 32

h.1 Besoin en fonds de roulement normatif 32

1) Temps d'écoulement stock (T.E stock) 34

2) Délai de rotation des créances clients 35

3) Délai de rotation des dettes fournisseurs 36

i) Maîtrise du besoin en fonds de roulement 38

j) Le besoin en fonds de roulement et la rentabilité 39

I.2.6.3. TRESORERIE 40

a) Définition 40

b) Méthode de calcul 40

c) Interprétation 41

41

d) Problème de trésorerie 41

I.6.8.4 LES RATIOS 42

4.1 Ratio d'autonomie financière 42

4.1.1 Solvabilité 42

4.1.2 Independence et dépendance financière 43

4.1.3 Liquidité 43

I.6.8.5. LA RENTABILITE 45

1. Rentabilité commerciale 45

2. Rentabilité économique 46

3. Rentabilité financière 47

CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA BRASSERIE SIMBA 48

2.0 INTRODUCTION 48

2.1 DEMONSTRATION 48

2.2 SIEGE SOCIAL 48

2.3 LE STATUT JURIDIQUE 48

2.3.1 REPRESENTATION DU CAPITAL 49

2.4 HISTORIQUE 49

2.4.1 LA PERIODE D'IMPLANTATION 50

2.4.2 LA PERIODE DE DEMARRAGE DE L'ENTREPRISE 50

2.4.3 LA PERIODE APRES LE DEMARRAGE DE LA BRASIMBA. 51

2.5 FONCTIONNEMENT 51

2.5.1 Object et objectifs de la Brasimba 51

2.5.2 ORGANISATION FONCTIONNELLE 52

2.5.3 ORGANISATION STRUCTURELLE 54

a) Organisation interne de l'entreprise 54

b) Organisation externe de l'entreprise 54

2.5.4 IMPORTANCE 55

2.5.5 ORGANIGRAMME - 57 -

CHAPITRE III. ANALYSE DYNAMIQUE DU BESOIN DE FINANCEMENT DU CYCLE

D'EXPLOITATION ET SON IMPACT SUR LA RENTABILITE DES CAPITAUX INVESTIS. 61 III.1 RESTRUCTURATION ET REGROUPEMENT DU BILAN ET COMPTE DE

RESULTAT. 61

III.2 ANALYSE DE L'EQUILIBRE FINANCIER 67

III.3 ANALYSE DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT 72

CONCLUSION GENERALE 88

BIBLIOGRAPHIE 93

TABLE DES MATIERES 95






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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon