WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion et administration d'une aire protégée. Systématique de la faune et flore du Parc National des Virunga en RDC. Conservation communautaire et éducation mésologique

( Télécharger le fichier original )
par Bakerethi Gédéon Kambale
Université de Kisangani RDC - Licencié en écologie et conservation de la nature 2008
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Rapport de Stage de professionnalisation

Réalisé au Parc National des Virunga Nord

- Gestion et administration d'une aire protégée ;

- Systématique de la faune et flore du Parc National des Virunga ; - Conservation Communautaire et Education mésologique.

Par
Gédéon KAMBALE BAKERETHI
Licencié en Ecologie et Conservation de la Nature,
Protection de la Faune

Fac.SC.Unikis

Du 20 novembre 2OO9 au 20 f février 2O1O

Introduction

Par manque d'équipement, la théorie prime à la pratique au sein des institutions universitaires en République Démocratique du Congo. A la fin des études cela a un impact dans la vie professionnelle.

C'est pourquoi, après avoir obtenu le diplôme de licence en Ecologie et Conservation de la Nature à la Faculté des Sciences de l'Université de Kisangani, dans le but de nous familiariser à la gestion d'une aire protégée, nous avons décidé d'effectuer un stage de perfectionnement au sein du parc national des Virunga en vue de concilier la théorie à la pratique.

D'une durée de 3 mois, soit du 20 novembre 2009 au 20 février 2010, nous avons reçu à réaliser les objectifs centrés sur l'acquisition des connaissances techniques susceptible d'améliorer notre performance à :

- la gestion et administration d'une aire protégée ;

- la systématique de la faune et flore du parc national des Virunga ;

- aux notions de la conservation communautaire et de l'éducation mésologique.

L'objectif final de ce stage est de nous placer dans une situation concrète proche du cadre professionnelle dans lequel on est invité à travailler et nous initier à l'esprit de gestion et de recherche.

Nous avons utilisé certaines techniques et méthodes pour atteindre cet objectif:

a) Techniques

Pour les séances de travail dans différents services, nous avons utilisé l'interview structurée ou directive. Ici les questions ou thèmes successifs sont préparés à l'avance, en forme d'un interrogatoire au cours du quel on pause des questions fermées ou ouvertes.

Pour orienter les données sur le fait qu'on étudie, nous avons recouru à la technique documentaire alors que pendant les patrouilles nous avons utilisée la technique d'observation qui est une collecte des faits d'un phénomène dans son déroulement naturel.

b) Méthodes

La méthode par comptage directe en dénombrant le contact visuel à l'oeil nu ou par jumelles. Au cours de nos patrouilles cette méthode nous a facilité l'inventaire de la faune et flore.

Pour les signes marquant la présence de l'homme dans le parc nos observations étaient fixées sur :

- Coupe ;

- Piège ;

- Piste ;

- Feu ;

- Campement ;

- Objets abandonnés.

Pour les animaux, ces sont leurs traces qui attiraient notre attention : - Ossements ;

- Trous ;

- Prédateurs ;

- Breuvoirs ;

- Empreints ;

- Crottes ;

3

- Pistes ;

- Broutages ;

- Cris.

Les matériels ci après étaient utilisés pour la précision :

1. GPS : pour prélever les coordonnées géographiques ;

2. Jumelles : pour rapprocher les observations ;

3. Appareil photo : pour les images d'archives ;

4. Imperméable, jambière, sac des couchages pour nous préserver contre les intempéries ;

5. Cahier et stylo pour la prise de note.

Chapitre premier :

Présentation du Milieu de Stage

1.1. Brève historique de la conservation

Le désir de préserver les ressources naturelles s'est manifesté dans les sociétés ancestrales beaucoup plutôt qu'on ne l'admet. En l'an 252 avant Jésus, l'empereur ACOKA de l'Inde, promulgue une loi sur la protection des animaux et des végétaux dans son empire. Ce document est considéré comme l'un des anciens consacrant ce que nous appelons aujourd'hui " Aire Protégée".

En RD. Congo, cette idée de conservation remonte dès l'Etat Indépendant du Congo (EIC), sous le règne du roi Léopold II, qui, dans ses projets avait aussi l'intention de favoriser la conservation de la nature. Déjà le 25 Juillet 1889, un décret qui établissait dans l'EIC des services où la chasse aux Eléphants était interdite ou permise par les autorités administratives coloniales.

L'histoire de la création du parc national des Virunga remonte du très loin et surtout du voyage qu'effectua le Roi Albert en 1919 aux Etat Unis d'Amérique où il a eu l'occasion de visiter certains parcs notamment Yellowstone reconnu comme premier parc du monde créé en 1872.

Intéressé par cette oeuvre grandiose, il revient en Belgique en ayant l'idée de créer un Parc au Congo Belge.

Car AKELEY naturaliste Américain consolidant l'idée du Roi Albert car en ce moment était chef d'une mission d'expédition scientifique dans la région volcanique du grand lac où les Gorilles de montagne étaient massacrés par les braconniers en provenance du Rwanda et du Congo. Le Parc National Albert fut créé le 21 Avril 1925 en ayant comme but de préserver les richesses naturelles principalement les Gorilles dans la région des volcans éteints.

1.2. Le Parc National des Virunga

Anciennement parc national Albert, le Parc National des Virunga (PNVi) est situé à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) dans la province du Nord Kivu en bordure des frontières entre la RDC et l'Ouganda d'une part et le Rwanda d'autre part.

Il couvre une superficie de 785.000 ha et est allongé sur une distance de près de 300km et une largeur moyenne dépassant rarement à 1°35' de latitude Sud et entre 29°01' et 30°01' de longitude Est (Delvingt et al. 1990).

Ce parc est le premier parc africain créé en 1925 par le roi Albert I et reconnu site du patrimoine Mondial par l'UNESCO en 1979.

Le PNVi présente une richesse floristique remarquable due à sa grande diversité des biotopes et habitats naturels ainsi qu'à sa position phytogéographique. Cette diversité d'habitats couvre une altitude allant de 600m à plus de 5000m au Mont Ruwenzori.

Le PNVi est l'un des parcs les plus importants en Afrique de part sa diversité en espèces fauniques et floristiques. Cette riche biodiversité s'accompagne d'un grand taux d'endémisme qui le classe parmi l'un des parcs les plus importants de l'Afrique.

Il compte 218 espèces de Mammifères dont 21 endémiques du Rift, 706 espèce d'Oiseaux dont 23 endémiques, 109 Reptiles dont 11 endémiques, 78 espèces d'Amphibiens

5

dont 21 endémiques, 21 espèces de Papillons endémiques, 2077 Plantes dont 230 espèces endémiques (Plumptre, et al, 2003).

Le PNVi est le pays de superlatif : le plus ancien parc national du continent africain, le premier cite du patrimoine mondial d'Afrique, l'aire protégée la plus riche en nombre des vertébrés soit 2 fois plus que toute l'Europe de l'Ouest unie.

Créé pour protéger les gorilles de montagne (Gorilla Beringei Beringei), il compte d'autres grands animaux d'importance internationale comme l'Eléphant (Loxodonta africana), le Chimpanzé (Pan troglodytes), l'Hippopotame (Hippopotamus amphibius).

Le PNVi est menacé, car cela peut se faire remarquer par la naissance de plusieurs centres et cités urbains autours du Le PNVi constitue actuellement un ilot de nature vierge, entouré presque partout d'une population humaine, en pleine explosion démographique (Verschuren, 1993). parc, notamment Kiwanja, Rutshuru, Ishasha, Nyamilima et les expansions des villages des pêcheurs installés à l'intérieur du parc. La densité démographique autour du parc national des Virunga est plus élevée car elle est supérieure à 300 habitants au km2 (Mugangu, op.cit).

D'autres villages encore disposent d'un taux de croissance plus élevé comme Nyamilima avec 36% en 2002 (Mulangala, 2004).

Au cours des dernières décennies, la gestion du parc a été plus orientée vers le protectionnisme sans implication directe de la population dans la gestion des ressources du parc. Avec cette pratique de gestion policière, la population s'est vue écartée de la gestion du parc avec comme conséquence des tensions entre les gestionnaires et la population, l'occupation du parc par la population riveraine et le non respect des lois applicables au parc.

1.3. Statut Juridique

Le parc national des Virunga a été créé par le décret royal du 21 avril 1925. En outre, le décret royal du 12 mars 1934 agrandit l'espace du parc dans le secteur nord pour protéger le site archéologique d'Ishango, le Mont Ruwenzori et le Bassin du versant du Nil. Il est supervisé par l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).

1.3.1. Objectifs de l'ICCN

C'est une entreprise publique à caractère technique et scientifique, dotée d'une personnalité juridique propre et d'une autonomie de gestions financière. Il est régit par la loi n° 78 - 002 du 06/01/1978 portant disposition générale applicable aux entreprises publiques en RD Congo.

L'objectif primordial de tout parc est la conservation des ressources naturelles ; c'est-à-dire la préservation de l'environnement naturel contre toute emprise humaine et le maintien de la faune et flore.

Le parc national présente un intérêt économique direct en tant que réservoir d'animaux au bénéfice de la population et par son attrait touristique, favorise et enrichit le commerce et industrie.

L'ICCN a pour mandat :

- de gérer et conserver la biodiversité dans les aires protégées ;

- favoriser et promouvoir la recherche scientifique en écodéveloppement ;

- développer l'écotourisme dans respect des principes fondamentaux de la conservation de la nature ;

- intégrer la conservation au processus de développement locale de population riveraine aux aires protégées.

1.3.2 Généralité sur le Parc National des Virunga -Nord

1. Historique de la Station de Mutsora

La station de Mutsora fut l'oeuvre de Henry HACKARS qui s'installa à VUSIWAMESO en 1932 en provenance de l'Ituri où il fut commissaire de Kibali-Ituri. Il a été à Beni pour les enquêtes des terres en faveur de PNA. Arrivé à Lwanoli et Kikingi, un vieux du village nommé Katuka l'accueillit favorablement. Il poursuivit son parcours vers Mwenda et tout de suite jusqu'à VUSIWAMESO où il fut chassé par les autochtones appelés BABINGA. En 1932 il s'exila et fut accueilli par les BAHAMBO à Buliha-Mutsora où HACKERS trouva le vieux KIMEME. Ce dernier lui refusant l'exil.

C'est ainsi que, par l'intermédiaire des chefs coutumiers PIMAWA, MANZA et NYARUKE auxquels HACKARS donnant 400FB finira par hériter Mutsora où il s'installant. En effet, KIMEME bien qu'il refusa sa part lui proposait de la somme reçue de HACKARS, sera convaincue par ses chefs qui lui proposeraient une nouvelle terre. En 1933, le roi Albert, par décret, selon lequel les paysannats doivent être aménagés, ordonnant que les populations dispersées vit en villages regroupés. Beaucoup des cases des récalcitrants furent brûlées ce qui provoqua la fuite d'un bon nombre des gens vers l'Ouganda. C'est par la force que la colline de NGOKOYA fut annexée à l'étendue déjà gagnée suite à cette situation. Ayant hérité plusieurs terres, HACKARS s'est mit à construire la station de Mutsora en chaume, profitant d'une main d'oeuvre gratuite. Le décret royal du 12 novembre 1935 agrandit la réserve vers le nord, de façons à y incorporer une grande partie de la plaine de la Semuliki jusqu'à la rivière Puemba ainsi que toute la partie congolaise de l'immense massif de Ruwenzori. Cet arrêté portant la superficie totale du parc national Albert à 800.000 ha et fixa définitivement ses limités correspondant en quelques endroits à des frontières naturelles. Ainsi naîtra la station de Mutsora. C'est le successeur de HACKARS, Monsieur DEWILDE qui construisit en durs la station de Mutsora pendant 4 ans c.à.d. de 1938 à 1942.

OCTAVE succéda DEWILDE et un peu plus tard KINT dirigeant Mutsora. Pendant son administration, le pays accédant à l'indépendance qui provoquant sa fuite vers l'Ouganda. A cette période, la station de Mutsora était sous la dépendance du secteur Sud (Rumangabo). Ce secteur Sud envoya alors à Mutsora le premier conservateur noir RENZAHO Jean qui fut remplacé par BONI ALBERT, qui à son tour fut arrêté et exécuté par les rebelles suite à une accusation selon laquelle il interdisait à la population de chasser les animaux dans le parc. En mourant, il adressa son dernier mot à la population et dit « Tuezmoi, mais le parc continuera à exister ».

2. Le site Archéologique d'Ishango

La sous station, d'Ishango, site touristique, archéologique et ornithologique est une partie intégrale du parc national des Virunga depuis 1934. Il est situé au nord du lac Edouard à 1000m d'altitude. Cette pleine est traversée par l'équateur et par la rivière Semuliki source du Nil qui est le fleuve le plus long du monde avec 4145000km, après vient l'Amazonie qui a 4050000 km de long.

La faune y est diversifiée est comprend des mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens. Ce site attire beaucoup d'intérêt grâce à son panorama et aux vestiges du passé archéologique de la région que l'on trouve le long des berges et falaises qui surplombent la rivière Semuliki et le lac Edouard.

7

Les découvertes des objets façonnés par les scientifiques prouve que l'homme pêchait déjà sur les berges du lac Edouard il y a des milieux d'années. Un bâton découvert à ce lieu est actuellement gardé dans le musée de TERVUREN (Belgique) a inspiré la découverte de la calculatrice.

La végétation d'Ishango couvre une vaste plaine à savane boisée dominée par les herbacés à Panicum sp. Un biotope de prédilection des éléphants à Acaccia sieberiana, arbre préféré par les éléphants pour son alimentation. Présence dans la savane des indicateurs d'une zone humide, l'Euphorbia candelabrun. Une édification d'un buisson des Copparis tomentosa à l'abri d'une euphorbe candélabre, ses fruits sont très appréciés par les Babouins et les Eléphants. C'est une savane haute à Hyperthelia disoluta pigmentée d'acacia.

Au déversoir lac Edouard dans la Semuliki on trouve une végétation aquatique (Delvingt et al 1990) :

- la laitue d'eau (Pistia stratiotes, Araceae) ;

- la lentille d'eau (Lemna perpusilla, Lemnaceae) ;

- les pelouses, une formation végétale sur le sol salin en bordure du lac ;

- On a aussi les herbacées à Panicum ripens, Sporobolus spicatus et Sporobolus sanguinens.

a) Ishango et son importance

La Biodiversité d'Ishango est importante suite à la forte visibilité de la plaine qui facilité l'écotourisme.

Le visiteur est émerveillé par :

> La chaîne de Mont - Mitumba ;

> Les cours d'eau de la rivière Semuliki et du lac Edouard ;

> La colonie des oiseaux aquatiques au déversoir ;

> La traversée de l'équateur ;

> La permanence des Éléphants, Buffles, et Antilopes dans la savane ;

> Les Hippopotames, les Crocodiles et les Poissons jouant dans la rivière Semuliki et au lac Edouard ;

> Une végétation en savane boisée piquetée d'Acacia;

> Une piste d'atterrissage (aérodrome) à pleine savane de l'AP.

b) Tarification de visite au site d'Ishango

1. Permis de visite pour E.N.R : 50$ ;

2. Permis de visite pour E.R : 20$ ;

3. Permis de visite pour Enfant E.N.R : 25$ ;

4. Permis de visite pour E.R : 10$ ;

5. Permis de visite National : 10$ ;

6. Permis de visite Enfant National : 5$ ;

7. Vidéogramme Caméra scope E.N.R : 50$ ;

8. Vidéogramme Caméra scope National : 25$ ;

9. Vidéogramme Caméra scope E.R : 25$ ;

10. Pêche sportive (taux journée de pêche) : - E.N.R : 15$ ;

- E.R : 7.5$ ;

- National 5$ ;

11. logement : 10$ /nuit / touriste.

N.B : Ce tarif peut varier d'une saison à l'autre

c) Réseau piste touristique axe Ishango

· en provenance de Mutwanga : 75 km

· en provenance de Beni-Bulongo : 105 km

· en provenance de L'Ouganda -Lubiriha : 31 km

3. Le Mont Tshiabirimu

Le Mont Tshiabirimu est une portion du PNVi. Il a été incorporé dans ce parc en 1938 à cause de l'existence des Gorilles en son sein. A l'issus des plusieurs missions scientifiques et techniques, on a démontré l'étant critique et le niveau de menace pouvant précipiter la disparition de quelques gorilles au M.T.

Kyavirimu ou Tshiabirimu dans le concept nande signifie « Montagne des fantômes » ou « montagne de mauvais esprits ». Dans le temps, les chefs coutumiers y étaient emmenés pour tester s'ils ont un pouvoir surnaturel, donc pour vérifier s'ils méritent. Dans son retour, un chef était applaudi et estimé de tout le monde parce que l'on croyait qu'il devait être anéanti et dévoré par les fantômes. Après cette épreuve, on l'investit (Musondoli, 2005).

Le M.T. est situé au Nord-ouest du lac Edouard dans la province du Nord-Kivu. Il fait partie de la chaîne de région afro-montagnarde de rift albertin (Graben) bien connu pour sa richesse en flore et faune.

La superficie est estimée entre 60-70 Km2 avec une altitude de 3117 m sur son plus haut sommet ou pic dénommé PINCE (ou PENZI en Swahili).

a. Tshiabirimu et son importance

Cette montagne qui encadre et loge une espèce rare et importante qui est le Gorille de montagne (Gorilla beringéi beringéi) .Cette espèce attire les visiteurs pour l'écotourisme.

Les visiteurs seront dans le bain pour un tourisme de vision, la marche sportive et la présence des oiseaux endémiques. Pour accueillir les visiteurs, un gite touristique de KALIBINA équipé de 6 chambres, un selon et une toilette confortable.

Gorille de Tshiabirimu

9

b. Tarif de visite

Pour visiter TSHIABIRIMU l'excursionniste doit se conformer au tarif ci-après :

1. Permis de visite pour E.N.R : 350$ ;

2. Permis de visite pour E.R : 175$ ;

3. Permis de visite pour enfant E.N.R : 300$ ;

4. Permis de visite pour enfant E.R : 150 $ ;

5. Permis de visite pour le national : 100$ ;

6. Permis de visite pour enfant national : 50$ ;

7. Vidéogramme- camera E.N.R : 50$ ;

8. Vidéogramme- camera E.R : 25$ ;

9. Vidéogramme- camera national : 25$ ;

10. Logement au gite de KALIBINA : 5$/nuit/personne.

c. Kilométrage

· Mutsora - Bac Kambo - 53km

· Bac Kambo - Kyondo - 40km

· Kyondo - Tshiabirimu - 23km

· En provenance de Beni - Butembo - Kyondo - Burusi - Tshiabirimu : 86km

4. Massif de Ruwenzori

Au coeur de la forêt équatoriale, à la frontière de la RDC et de l'Ouganda, le Ruwenzori est situé dans le bassin du Nil. D'une longueur de 130km du Nord au Sud sur une largeur de 40km de l'Est à l'Ouest.

Cet important massif est connu dès l'antiquité sous le nom de Mont de la Lune qui tire son nom du terme « Nzururu » dialecte Nande qui signifie Mont de « Frimas » (Brouillards épais qui se glacent en tombant).

Le Massif de Ruwenzori a été aperçu en Avril 1888 par les Européens Jepheson et Parke qui accompagnaient Henri MORTON STANLEY dans la forêt congolaise.

C'est un massif cristallin qui s'étend à la fois au Congo et en Ouganda. Du coté congolais il renferme plusieurs pics dont trois sont important à savoir :

> Le pic Albert avec 5.088m d'altitude ;

> Le pic Alexandre avec 5.098m d'altitude ;

> Le pic Marguerite avec 5.119m d'altitude.

C'est au pic Marguerite que le Massif de Ruwenzori culmine. Il est le plus élevé de la RD Congo et se range parmi le trois haut Massifs d'Afrique. Il vient après Kilimandjaro en Tanzanie (6.010m) et le Mont Kenya (5.200m) au Kenya.

a. Le Massif de Ruwenzori et son importance

La montagne de Ruwenzori regorge des richesses touristiques exceptionnelles : - Neiges éternelles ;

- Valeur culturelle sacrée pour la communauté Nande (Konzo) ;

- Source des plusieurs petites rivières qui arrosent Mutwanga et se jettent dans la Semuliki ;

- Une beauté naturelle exceptionnelle :

o Faune : Chimpanzé, Cercopithèques, Colobes magistrats (Colobus guereza), Colobes noir (Colobus satanas), Rat de Gambie (Cricetomys emini), Hylochère, Chauve souri, Dama de rocher, Léopard, Céphalophes (Cephalophus rubidus), Babouin, Ecueille, Cameleon (Camaeleo johnstoni),...

o Avifaune : Corbeau pie, Tourterelle, Tisserin, Nectarin, Touraco, Colibri, Perdrix, Pintade,...

o Flore : les Séneçons, Bruyères, Fougères, Bambou, Lobeliés géants, Toundras afroalpin, Néoboutonia sp, les immortelles, Alchimilla,...

Neiges de Ruwenzori

b. Ascension du Ruwenzori

L'ascension normale au Mont Ruwenzori se fait dans 5 jours : 3 jours pour la montée et 2 pour la descente. Le souffle, la prudence et le respect de consigne du guide sont à tenir compte pour un bon alpinisme et l'escalade.

Prendre des précautions avant l'ascension :

- Etre animé d'une sincère motivation sportive ;

- Etre à possession des équipements appropriés et les qualités techniques requises ; - Ne pas sous - estimer l'ascension des petits sommets : les trekkings peaks ;

- Ne pas se presser ;

- Des vêtements et chaussures souples, légers et pas trop chauds ;

- Des équipements de protections tel que : gants, imperméables, trousses de pharmacie personnelle.

11

Fleure immortelles Les lobélies

Lac vert Lac noir

c. Tarif pour l'ascension au mont Ruwenzori

Il est aimablement demandé aux excursionnistes de se conformer aux tarifs ci - après :

1. Permis de visite pour E.N.R : 200$

2. Permis de visite pour E.R : 75$

3. Permis de visite pour national : 25$

4. Permis de visite pour étranger enfant N.R : 75$

5. Permis de visite pour étranger enfant R : 25$

6. Permis de visite pour enfant national : 5 $

7. Logement à la station de Mutsora : 10$/nuit/touriste

8. Camping :

- 5$/tente/sur 3m2/nuit

- 10$/tente sur plus de 3m2/nuit

9. Logement au gîte Ruwenzori : 10$/nuit/personne

10. Vidéogramme - camera scope pour E.N.R : 50$

11. Equipe des étrangers : 1000$

12. Equipe des nationaux : 25$

d. Location équipements d'alpinisme utilisés pour ascension des pics :

- 1 paire de chaussure : 2$ - 1 corde : 5$

- 1 guêtre : 2$

- 1 casque : 1$

- 1 chapeau : 1$

- 1 piolet : 1$

- 1 bâton : 3$

- 1 lunette : 1$

- 1 paire de crampons : 2$ - 1 boudiez : 2$

- 1 mousqueton sans vis : 2 $ - 1 mousqueton à vis : 2$

- 1 descendeur : 2$

- 1 grande sangle : 1 $ - 1 petite sangle : 1 $ - 1 broche à glace : 1$ - 1 paire de gants : 5$ - 1 sac à dos : 5$

- 1 piton : 2$

- 1 sac de couchage: 5$

N.B :

- celui qui casse ou perd un de ces équipements, il le payera

- il est possible de faire un circuit touristique en effectuant une ascension depuis Fort Postal du coté Ougandais et une descente sur Mutsora en RD Congo pour continuer vers Tshiabirimu ? Ishango ? Ishahsa ? Quen Elizabeth park. (Ouganda). Le 09 juillet 2009 deux touristes Allemandes avaient réussi à traverser les glaces de Mutsora en Ouganda

1.4. Structure Organisationnelle du PNVi - Nord

A. Organisation générale

Le PNVi- Nord est reparti en trois grands cadres notamment : le cadre technique, scientifique et administratif.

13

1. Le cadre technique

On distingue :

a. Le cadre technique de commandement

- Le conservateur chef de station ;

- Le conservateur adjoint au chef de station :

- Deux conservateurs de sous station (Ishango et Tshiabirimu).

b. Le cadre technique de collaboration

- Officier principal chargé de la Co.Co ;

- Officier principale de gardes et chef d'Etat Major ;

- Officier de gardes et délégué aux visiteurs ;

- Infirmier titulaire du dispensaire.

c. Le carde technique d'exécution

- Sous officier de gardes et inspecteurs de la sous station d'Ishango et Tshiabirimu ;

- Brigadiers en chef ; - Brigadiers ;

- Gardes principaux ;

- Gardes de première classe ;

- Gardes de deuxièmes classe.

2. Le cadre scientifique :

Le service de monitoring de Mutsora s'occupe de la recherche scientifique au PNVi - Nord. Ce cadre est à redynamiser pour diversifier les recherches.

3. Le cadre administratif

a. Cadre administratif de collaboration :

- Chef de bureau chargé de la main d'oeuvre congolaise (MOCO) et du secrétariat administratif du PNVi - Nord ;

- Chef de bureau adjoint.

b. Cadre administratif de commandements

- Néant.

c. Cadre administratif d'exécution

- Auxiliaires administratifs ;

- Travailleurs qualifiés ;

- Huissiers.

B. Situation du personnel du PNVi - Nord, année 2009

L'année 2009 a été marquée par la suspension d'engagement et l'identification des agents existants en prévision de la revue institutionnelle. La structure pyramidale normalement prise en compte dans la chaîne de commandement au PNVi - Nord représente 138 agents pour l'année 2009 (selon le rapport annuelle de cette année). Le candidature, féminines seraient à encourager car une seule femme au PNVi - N pour un effectif de 138 agents.

14
Statistique du personnel

Cadres

Catégories

Nombres

Observations

 
 

Conservateurs

03

 
 
 

Cons/ assistants

02

 
 
 

Officiers principaux

03

 
 
 

Officiers de garde

04

 
 
 

S/ off.de garde

01

 

01

Technique

Brigadiers en chef Brigadiers

02
06

125 agents

 
 

Gardes principaux

13

 
 
 

Gardes de 1ère cl

29

 
 
 

Gardes 2è cl

05

 
 
 

Gardes réintégrés

29

 
 
 

Nouvelles unités

27

 
 
 

Chef de bureau

01

 
 
 

Chef de bureau adjoint

01

 

02

Administratif

Auxiliaires adm.

03

13 agents

 
 

Travailleurs qualifiés

02

 
 
 

Huissiers

06

 

Totaux

138

138

Un effectif de 138 agents au PNVi - Nord pour l'exercice 2009. Avant cette année la PNVi Nord avait un effectif supérieur des gardes parcs. A la date du 20 décembre 2009, 20 gardes ont été mutés à la réserve naturelle du Mont Hoyo.

15

Superviseur S/secteur Ruwenzori

Chef de S/station Tshiabirimu

Chargé de la GRH

Infirmier

Infirmière

Organigramme

Chef de station

Chef de station adjoint

Chef de S/station Ishango

Superviseur S/secteur Watalinga

Adjoint chef de S/station

Adjoint chef de S/station

Chargé de LAB

Inspecteur

Chef de PP

Chargé de monitoring

Chargé de saisie

Chargé de CoCo

Garde commun

Délégué aux visiteurs

Guide de Montagne

Comptable

Percepteur
de barrière

Patrouilleurs

Magasinier

Opérateur

Tous travaux

Chauffeurs

1.5. Subdivision Administrative du PNVi - Nord

Le secteur nord du parc national des Virunga est subdivisé en 2 sous stations, en 3 sous secteurs et 17 postes de patrouille (PP) qui sont opérationnels et 9 autres non opérationnels.

Chaque sous station est dirigé par un conservateur chef de sous station tandis que les secteurs par un inspecteur et les postes de patrouilles à leur tour sont sous la surveillance d'un chef de PP.

La répartition de différents PP est représentée de la manière suivante :

I. Sous- secteur Ruwenzori (Haute - Semuliki) :

1. P.P. Mavivi

2. P.P. Nyaleke

3. P.P. Kilya

4. P.P. Kanyatsi

5. P.P. Hululu

6. P.P. Cotongo

7. P.P. Kambo

8. P.P. Lubiriha

II. Sous- secteur de Watalinga (Basse - Semuliki) :

1. P.P. Djuma

2. P.P. Mukakati

3. P.P. Lamiya

4. P.P. Biangolo

III. Moyenne Semuliki

1. P.P. Karuruma

2. P.P. Taliha

3. P.P. Mualika

4. P.P. Nzombia

IV. Sous- station d'Ishango :

1. P.P. Ishango

2. P.P. Mahigha

3. P.P. Kasindi - port

4. P.P. Kyavinyonge

5. P.P. Muko

6. P.P. Vikingi

7. P.P.Museya

V. Sous - station de Tshiabirimu

1. P.P. Burusi

2. P.P. Kitolu

3. P.P. Mulango wa nyama

17

4. P.P. Kikyo

5. P.P. Camp ngai

N.B : Les autres postes de patrouilles (en italique) restent inactifs suite à une insécurité prolongée de différentes rébellions qu'a connue la RD Congo. Nous y avons été et constaté l'inactivité de ce P.P.

1. Organigramme d'un poste de patrouille (deuxième draft décembre 1997) Station Inspecteur

2.

 
 
 

Chef de P.P

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Guides Gardes Travailleurs

Mensuellement, chaque chef de P.P. fait rapport à la station, écrit sur une fiche de collecte des données.

3. Flux d'information P.P. P.P.

Station

Données

· Relations publiques

· Matériel/équipement/stock

· Contraintes

· Besoins

· Recettes/dépenses

· Statistiques touristiques

· Faits saillants

· Monitoring écologique

· Activités illégales

· Aménagement

· Sociales

· sécurité

Direction provinciale

Direction Générale

Chapitre Deuxième : Déroulement du Stage

Dans ce chapitre, nous présentons les différentes activités que nous avons réalisées durant notre stage de perfectionnement au sein du PNVi - Nord, station de Mutsora pendant la période allant du 20 novembre 2009 au 20 février 2010.

Vous remarquerez que les activités du parc national des Virunga se déroulent à la fois sur le terrain et au bureau. C'est pour quoi, nous avons pu réaliser les activités du bureau et celles du terrain suivant le canevas de stage préétabli. Ce canevas avait connu des petites modifications suite aux différentes occupations de chefs et responsables des services prévus pour notre encadrement.

Le calendrier modifié se présente comme suite :

Lieux du stage

Période

Activités

Durée

01

Service administratif et
technique
Bureau Mutsora

Du 20 novembre 2009
au 18 décembre 2009
puis du 05 janvier au
09 et du 25 janvier au
11 février 2010

- Prise de contacte avec le conservateur chef de station

- Causerie avec le

conservateur adjoint
- Séance de travail avec

le service comptable
- Service de gestion des

ressources humaines et

secrétariat

- Service du tourisme - Séance de travail au dispensaire

- Service radio phonique

- Séance de travail au

magasin

d'approvisionnement

- Visite eau thermale - Séance de travail au

bureau de la CoCo
- Notion de la clôture

électrique

- Travail avec LAB - Patrouille sur axe

Kanyatsi, Hululu et

Cotongo

- Service au bureau de monitoring

- Service au bureau de l'Etat Major

- lecture

49 jours

02

Sous - station
d'Ishango

Du 20 décembre 2009
au 4 janvier 2010

- Arrivée à Ishango

- Prise de contact avec

le conservateur chef

15 jours

19

 
 
 

de sous - station d'Ishango

- Visite d'orientation

- Patrouille de

reconnaissance Museya - Semuliki

- Entretien avec les

chargés de la

COOPEVi et de l'AGRIPEL à Kiavinyonge

- Lecture

- Observation

 

03

Sous - station de
Tshiabirimu

Du 11 au 22 janvier
2010

- Arrivée au bureau du

projet Gorille à

Kyondo

- Prise de contact avec

le conservateur chef adjoint de

Tshiabirimu

- Monitoring des

Gorilles

- Lecture

11 jours

04

Ascension mont
Ruwenzori

Du 12 au 15 février
2010

- Préparation de

l'ascension

- Montée

- Descente

- Observations

4 jours

05

Rédaction du rapport et
fin du stage

Du 16 au 20 février
2010

- Saisie

4 jours

2.1. Déroulement des activités du stage

Après avoir eu la réponse favorable de notre demande de stage adressée à la direction provinciale du PNVi à Goma; nous nous sommes rendu à la station de Mutsora à Mutwanga pour débiter le stage conformément au canevas établi.

1. Bureau du conservateur chef de station

Etant donné que dans chaque entreprise, la prise de contacte avec le chef de celle-ci est d'une importance capitale, nous nous sommes présenté au bureau de conservateur chef de station, Monsieur ATAMOTO MADRANDELE en date du 20 novembre 2009. Celuici nous a présenté diverses recommandations exigées aux stagiaires pour être admis dans son secteur. Il nous a parlé des ses attributions, sa stratégie de gestion et du maintient de la discipline à la station. Le conservateur ou le régisseur d'un parc est un O.P.J à compétence restreinte limitée aux infractions relatives à la loi portant statut de l'ICCN, à la législation sur la chasse, la pêche et le régime forestier. Sa compétence territoriale couvre toute l'étendu du parc plus un rayon de 50km tout autour de celui-ci.

a. Attributions du conservateur chef de station

> Gestion courante : administration et technique ;

> Inspection ;

> Affection du personnel ;

> Discipline ;

> Relations avec la direction provinciale et les autres services ;

> Suivi et évaluation du personnel ;

> Maintien des relations humaines harmonieuses ;

> Gestion des infrastructures, des finances, matériels ;

> Finalisation des rapports ;

> Technique d'aménagement (abonnement, contrôle des feux de brousse, piste,...) ;

> Approbation des propositions des patrouilles ;

> Officier de la police judiciaire ;

> Analyse, traitement et exécution des rapports techniques ;

> Sensibilisation de la population (être capable de communiquer avec la population) ;

> Patrouilles ;

> Maitrise de la cartographie (carte, boussole, GPS, utilisation et interprétation des photos aériennes, satellites et radar) ;

> Coordination des activités touristiques (évolution, inspection, statistiques, suivi) ;

> Coordination des activités de monitoring et recherche (inspection, évaluation, suivi) ;

> Coordination des activités liées à la population locale (visites, évaluation, suivi,...) ;

> Organisation des réunions avec collaborateurs et autres chefs de P.P ;

> Planification.

b. Stratégie de gestion :

Pour arriver à gérer la station, le conservateur nous a expliqué quelques méthodes qu'il utilise. Il se base d'abord à la convention collective de l'ICCN, en suite au respect de ses attributions et des consignes de l'hiérarchie. Il a souligné aussi :

- La bonne relation avec ses collaborateurs ;

- Faire des contrôles surpris ;

- Respect du temps ;

- Etre autoritaire ;

- Avoir de l'ordre ;

- Réunions des staffs.

21

c. Maintien de la discipline

Pour une bonne discipline à la station, le conservateur applique certaines stratégies, notamment :

- Evaluer journalièrement les activités des différents chefs de service ;

- Renforcer les raisons de d'information avec les chefs locaux ;

- Motiver ceux qui travaillent mieux ;

- Sanctionner les récidivistes conformément à la convention collective.

d. Difficultés

- Manque d'esprit créatif et de collaboration entre certains agents qui travaillent non comme exécutants mais comme observateurs ;

- Ignorance de la population locale du bien fondé de la conservation et par manque des solutions alternatives à leurs problèmes ;

- Salaire et prime insignifiants ;

- Manque d'équipements ;

- Main d'oeuvre non qualifiée ;

- Personnel vieillissant et amorti.

2. Séance de travail avec le service comptable
(Samedi 21 novembre 2009)

La comptabilité c'est là où se passent toutes les activités ou opérations financières. A Mutsora, le comptable joue un double rôle celui d'un secrétaire comptable et d'un caissier. Ici, le comptable nous a présenté les fonctionnements de la comptabilité. Dans ce service, nous avons eu des notions suffisantes sur le circuit comptable, les recettes et dépenses ainsi que la manière dont ont réalise la paie des agents de la station.

a. Attributions du comptable :

> Tenue de livres de caisse (recettes et dépenses) en devises et monnaie locale ; > Effectue le retrait de fonds destinés à la Banque

> Fait les opérations de paie de salaire et primes des agents

> Perçoit toute les recettes versées par les barrières, en provenance du tourisme et celles des amendes transactionnelles ;

> Contrôle la prestation des percepteurs ;

> Gère les imprimés de valeur ;

> Etablit les rapports comptables et les soumet à la signature du Gestionnaire et du Cogestionnaire ;

> Il assume les fonctions de caissier

> Il est également Co-gestionnaire des fonds de la station

b. Circuit comptable à l'ICCN

A l'ICCN la comptabilité a un gestionnaire, celui qui assure la gestion de la finance. Un Co-gestionnaire, il est adjoint directe au Co-gestionnaire. Un secrétaire comptable et un caissier.

Tous ceux - ci doivent apposer leurs signatures sur les opérations qui se passent dans la comptabilité. Les documents comptables comprennent :

- Un livre de caisse qui comprend un livre de caisse recettes (LCR) et un livre de caisse dépenses (LCD). Le livre de caisse recettes c'est là où se passent toutes les opérations

de recettes réalisées. Toutes les dépenses effectuées se passent dans le livre de caisse dépenses.

- Pour les recettes réalisées un document doit être complété : un bordereau des recettes, avec les dépenses on a soit un bon des fonds, un bon de paiement et un bon des dépenses. D'où viennent les recettes ? où vont ces recettes ?

a) Les recettes viennent de :

- Différentes barrières à partir de taxes passagères, personnes, véhicules, bétails dans le parc ;

- Des permis de visite (tourisme) ;

- Des amandes transactionnelles infligées aux braconniers ;

- Partenaire ;

- Retenu disciplinaires ;

- Subvention de l'Etat.

b) Les recettes réalisées à la station sont reparties de la manière suivante : - 50 % à la direction générale de l'I.C.C.N à Kinshasa ; - 20 % à la direction provinciale à Goma ;

- 30 % restent pour le fonctionnement de la station.

c. Difficultés

- Manque d'équipement (Ordinateur,...) ;

- Retard paiement salaire et prime des agents ;

- Absence d'une prime de caisse.

3. Entretien avec le chargé de la gestion des ressources humaines et secrétariat (Lundi, 23 novembre 2009)

Il est le chef de la MOCO (Main d'oeuvre Congolaise) ou chef du personnel.

Celui-ci nous a parlé de ses attributions, présenté la situation du personnel, les devoirs et obligations du personnel. Le secrétariat est un service de mouvements courriers d'entrées et sorties. Il joue le rôle d'enregistrer de lettres reçues et expédiées et cet enregistrement se fait dans un livre appelé « indicateur » avec deux sortes de classement de lettre : classement numérique et en minute.

a. Attributions du chef du personnel

1. Gestion du personnel

> Tenue des dossiers administratifs de tous les agents (techniques et administratifs) ; > Tenue du registre de présences du personnel de la station ;

> Elaboration du planning de congés des agents ;

> Il fait la cotation annuelle au 1er degré des agents du cadre administratif uniquement ; > Fait la large diffusion des textes régissant le personnel entre autres la convention

collective, le code de travail et le régime disciplinaire application au corps de gardes ;
> Intervient dans toutes les opérations de recrutement des nouvelles unités, permutations

inter P.P. et autres mouvements en rapport avec le personnel ;

> Elabore les listes de paie prime ;

> Gestion de petits conflits entre agents avec le concours du corps de garde ; > Veille au bon fonctionnement de la mutuelle « SOLVI ».

23

2. Secrétariat

> Enregistrement des lettres reçues et expédiées ;

> Saisie ou dactylographie de divers rapports et correspondances ;

> Expédition des courriers ;

> Classement de différentes lettres et rapports ;

> Compilation des rapports trimestriels et annuels des sous stations et de différents services de la station ;

> Gestion des fournitures de bureau.

b. Situation du personnel

L'effectif global des agents et leur répartition géographique comme représenté ci haut est à la gestion du chef du personnel. Il nous a appris comment se constitue le dossier administratif des agents se trouvant dans une farde dont :

- Une demande d'emploi ;

- Divers actes d'Etat civil ;

- Acte d'engagement ;

- Document de promotion, mutation et affectation ;

- Fiche de renseignement ou d'identification ;

- Fiche de cotation annuelle, on donne les cotes en pourcentage pour apprécier l'agent. Si l'agent trouve très bon trois ans successivement, on lui donne une promotion (art.86. Conv. Coll.).

c. Difficultés

- Désertion ;

- Indiscipline ;

- Non application des textes légaux ;

- Personnel vieillissant et à l'âge de retraite ;

- Certains agents s'en ivre aux heures de service;

- Les promotions sont rares vu le moyen financier de l'ICCN ;

- Manque de photocopieuse et scanneur pour le secrétariat ;

- Coupure de l'abonnement à l'Internet ;

- Manque de transport pour la mobilité du personnel et l'expédition des courriers.

4. Visite au bureau du centre d'accueil
(Mardi, 24 novembre 2009)

C'est le service du tourisme géré par le délégué aux visiteurs (DV). Après avoir expliqué ses attributions, le DV nous a présenté la situation touristique au PNVi - Nord. A la fin de la journée nous avons eu des notions sur les matériels d'équipement d'alpinisme et nous avons visité les différentes installations de la station dont : le bâtiment du centre de santé, le bâtiment administratif construit entre 1938 et 1942, l'hôtellerie, le belvédère au camping et le corps de garde. Bref, dans le service du tourisme nous nous sommes rendu compte de l'état de l'infrastructure du tourisme dans ce milieu, le tarif de visite, la capacité d'accueil et équipement que dispose le PNVi - Nord.

a. Attributions du délégué aux visites

> Enregistre les visiteurs nationaux et étrangers à la station ;

> Délivre un permis de visite à quiconque veut faire l'ascension de Ruwenzori ; > Gestion des guides de montagne ;

> Veille à l'entretien et propreté des gîtes des visiteurs ainsi que le centre d'accueil ; > Gestion des tous les matériels d'alpinisme mis à sa disposition ;

> Gère les porteurs de Ruwenzori ;

> S'occupe de l'entretien de la piste touristique de Ruwenzori ;

> Il est l'OPJ en compétence restreinte ;

> En tant qu'officier de garde, il doit participer aux activités de lute anti - braconnage ; > A part ses activités touristiques, il s'occupe de l'entretient de la pelouse et la haie vive.

Tous les huissiers sont mis à sa disposition et a le pouvoir de les encadrer en

collaboration avec le chef du personnel

b. Difficultés :

- Manque d'interprète polyglotte pour répondre à l'accueil de différents touristes ; - Manque de moyen de transport pour faciliter le déplacement de touriste.

5. Séance de travail au dispensaire (Mercredi, 25 novembre 2009)

La station de Mutsora dispose un dispensaire pour les soins de santé de ses agents. L'infirmier titulaire nous a présenté l'état de lieu et fonctionnement de ce service médical. C'est un service de santé ambulatoire de Zone de santé de Mutwanga et de l'aire de santé de Nzenga.

Tous les gardes, agents de la station et membre de leurs familles restreintes, se font soigner gratuitement au dispensaire du PNVi - Nord de Mutsora. Ceux, se trouvant aux P.P retirent les médicaments avec l'indication de l'infirmier. En cas de gravité, le malade est transféré aux hôpitaux comme celui de Mutwanga avec un bon de soins pour le malade membre de la SOLVI. Dans le cadre de la CoCo, les premiers soins sont accordés à la population voisine de la station.

L'ACF est le partenaire principal pour le fonctionnement de dispensaire. Il prend en charge la prime de l'infirmier titulaire et fournit le médicament et équipement nécessaire au dispensaire. Le dispensaire de Mutsora collabore avec la Zone de santé de Mutwanga pour la surveillance des maladies épidémiologiques et pour l'octroi des vaccins et des antipaludéens (Artésinate - Amodiaquine).

Difficultés :

- Pas de laboratoire ;

- Manque de stérilisateur ;

- Pas de salle d'hospitalisation.

6. Jeudi 26 au samedi 28 novembre 2009, lecture du livre «Parc National des Virunga » Survie du premier parc d'Afrique.

Ecrit en 2006 par Emmanuel De Merode, dans ce livre, nous nous sommes intéressé à l'étude de l'Estimation et Comparaison de comptage d'animaux à partir de vols de reconnaissance systématique. Nous avons aussi eu des notions sur l'état de lieux du PNVi et ses menaces critiques et majeures.

25

7. Service Radiophonique (Lundi, 30 novembre 2009)

La station de Mutsora dispose une phonie type 2010, Dastralia, série N° SB 03138W0159, FCC IDDYYNCT - 2CE CODANE RF - Unit NGT SR. C'est une multifréquence un don du PNUD. Elle facilite la communication avec toutes les stations de l'ICCN en RD. Congo.

L'operateur nous a appris comment manipuler la phonie et l'interprétation du langage phonique. A part la phonie, des téléphones standards de marque Zain facilitent la communication d'une façon illimitée cela au numéro codé pour les agents des Virunga.

Existence de l'équipement complet de l'internet, mais à notre période, la station était déconnectée suite au non renouvellement de l'abonnement.

a. Attributions de l'operateur

> Assure la diffusion des messages radiophoniques

> Tient le carnet d'enregistrement des messages

> Fait la transmission et la réception des messages

> Assure l'entretien des matériels de communication mis à sa disposition entre autres : phonies, Motorola fixes et mobiles, téléphones portables standards, panneaux solaires, etc.

> Etablit les rapports sur l'état des équipements et les transmet au chef de la station

b. Fréquences phonie ICCN

Canal

Fréquence en KHz

Mode

01

6612

USB / LSB

02

13648

USB / LSB

02

13825

USB / LSB

04

5325

USB / LSB

05

6916

USB / LSB

06

13982

USB / LSB

07

16444

USB / LSB

08

18500

USB / LSB

c. Langage phonique

 

Alphabet

 

Stations

A

: Alpha

KI

: Kinshasa ICCN

B

: Bravo

GO

: Goma

C

: Charlie

PV

: Rumangabo

D

: Delta

RW : Rwindi

E

: Echo

LU

: Lulimbi

F

: Fox - trot

DR

: Rutsuru (DC)

G

: Golf

KZ

: Kabaraza

H

: Hotel

MA : Mutsora

I

: India

IS

: Ishango

J

: Juliette

HY

: Mont-Hoyo

K

: Kilo

EP

: Epulu

L

: Lima

MO : Lubutu

M

: Maike

NA : Nagero

N

: November

GB

: Gangala na bodio

O

: Oscar

AN

: Anga

P

: Papa

SA

: Salonga

Q

: Québec

LA

: Lusinga

R

: Romeo

KA

: Kisangani (BL)

S : Sierra

TS

: Tshivanga

T

: Tango

PK

: P.P. Anga (Salonga sud)

U

: Uniform

KB

: Bukavu

V

: Victor

IT

: Itebero

W : Whisky

KE

: Kayo

X

: X-rey

IO

: Isiro (BL)

Y

: Yankee

EO

: Etaito

Z

: Zoulou

LY

: Loya

DCB : Domaine de Chasse de Buyira

d. Difficultés

- La météorologie n'existe pas, matériel endommagé ;

- Blocage de communication pendant la saison des pluies car la phonie fonctionne à l'aide d'une batterie alimentée par un panneau solaire.

8. Séance de travail au magasin d'approvisionnement (Mardi, 01decembre 2009)

Nous nous sommes entretenus avec le magasinier qui s'occupe de la logistique de la station. Son bureau comprend trois chambres : la salle de réception, le magasin d'armement et la salle d'approvisionnement.

Dans ce service, nous avons appris comment établir la prévision de ration par patrouille, par kilogramme, par personne et par jour. C'est la formule homme par jour qu'on utilisait pour la distribution des vivres aux patrouilleurs. Nous avons participé à la distribution des vivres aux porteurs en mission pour l'entretien da la piste du Mont Ruwenzori. Cela se faisait par exemple pour le riz : un gobelet par personne pour huit personnes pendant trois jours (1x1x8x3 = 24 gobelets pour 8 personnes pendant 3 jours).

Dans le cadre de la CoCo il y a des objets que la population vient emprunter pour leur utilisation. Il s'agit de banches, machettes, houes, ... gardés au magasin et se donnent gratuitement. Les objets saisis sont soumis à la compétence de la direction générale pour une vente publique. L'expédition doit être officielle et administrative. Les objets qui sont pas trop appréciés exemple : piège, filet, lance, ... peuvent être incinéré après avoir établi un procès verbal.

Les autres objets restent au magasin pour le tourisme et le goût de connaitre une réalité palpable que guète le parc.

27

a. Attributions du magasinier

> Il tient à jour les fiches de différents articles et/où marchandises stockés au magasin ; il s'agit de : équipements, matériels d'ordonnancement, rations, carburants, lubrifiant, etc. ;

> Assure l'entretient des armes en stock dans le magasin stratégique de la station avec le concours du chargé des opérations LAB ;

> Chargé du gardiennage des objets saisis.

b. La salle de réception

L'enregistrement des entrées et sorties d'armes, rations, carburant et objets saisie ou ramasser s'effectue dans cette salle. La réception des rapports mensuel de différent P.P pour évaluer la consommation de minutions et du carburant utilisé au cours du mois par les patrouilleurs en mission est aussi assurée par les magasiniers. Enregistrer si les objets sont saisis ou ramassés par qui et où ; puis les stocker au magasin. Les OPJ peuvent décider sur leur sort.

c. Magasin d'armement

C'est une salle où se gardent les armes et minutions de l'Etat Major. L'arme ne doit pas passer nuit au domicile du garde excepté celle se trouvant au P.P. A chaque sortie et entrée d'arme, le magasinier l'enregistre en notant le numéro, la marque, le nombre de cartouche, le nom du garde et la mission à accomplir.

d. Magasin d'approvisionnement

La station de Mutsora, est approvisionnée par l'A.C.F en ration et carburant cela pour faciliter les patrouilles dans le cadre de la conservation durable du PNVi. En fonction de la prévision de ration et de la planification des patrouilles, l'étant de besoin mensuel est envoyé à la direction de l'A.C.F à Goma.

e. Difficultés

- Retard d'approvisionnement ;

- Exiguïté de trois salles du magasin.

9. Causerie avec le conservateur adjoint
(Mercredi, 02 décembre 2009)

Avant de nous présenter ses attributions, le conservateur adjoint de la station nous a occupé à une séance pédagogique d'un exposé concentré sur l'historique de la création d'un parc dans le monde, en Afrique et en RD. Congo. Dans ses explications, depuis la création de l'humanité, l'homme protégeait la nature sans le savoir suite aux interdits et aux objets dits sacrés (tombeaux, forêts réservées aux cultes traditionnels,...). Dans la tradition, il y eut les animaux qu'on ne peut pas consommer tel que : éléphant, gorille, certains poisons, sauterelles, ... dans le but de la conservation. En RD. Congo l'histoire remonte en 1919 après la visite du Roi Albert au Yellowstone aux Etats Unis d'Amérique.

Attributions de l'adjoint au chef du PNVi - Nord

> Il est le premier adjoint au chef du PNVi - Nord ;

> Il est OPJ, de ce fait il dresse les PV et en rend compte au chef de secteur ;

> S'occupe de l'administration du PNVi - Nord et de la logistique sous la direction de chef de secteur ;

> Assure le contrôle du magasin d'approvisionnement (équipement, matériels d'ordonnancement, ration, carburant, lubrifiant, etc.) ;

> Reçoit tout le courrier, d'où il vient et traite toutes les correspondances officielles adressées au chef de secteur ;

> S'occupe de l'exploitation des rapports techniques en provenance de différents P.P du secteur Nord du PNVi ;

> Dresse le planning de surveillance dans les sous- secteurs de ka basse et moyenne
Semuliki et le secteur Watalinga et le transmet à l'approbation du chef de secteur ;

> De temps à temps, il effectue des tournées d'inspection dans les P.P ;

> Il est Co-gestionnaire des opérations LAB ;

> Compte tenu de son ancienneté, il jouit de la prépondérance. En cas d'absence du chef de secteur, il assume son intérim ;

> Il est chargé de la sécurité avec un concours de chargé des opérations LAB.

10. Visite eau thermale (jeudi, 03 décembre 2009)

Le Délégué aux Visiteurs nous a fait visiter cette eau chaude se trouvant dans la chefferie à plus de 500m de la station. Appelée Maji ya moto en Swahili qui signifie eau chaude. Elle prend sa source sous la colline rochée de Ngokoya. En observant cette eau thermale, elle est claire et entourée des fougères avec la présence des algues vertes sur les pierres de son lit. Le DV nous a relaté que, même pendant la période pluvieuse et de sécheresse le volume de l'eau n'augmente pas mais elle est plus chaude en période pluvieuse. Les cultivateurs de ce coin se baignent dans cette eau. La gale disparaît après un bain régulier dans cette eau thermale pour une personne galée. La température estimative par la main serait de 42°C. La présence de cette eau au pied du Mont Ruwenzori peut redouter d'un réchauffement tectonique dans la fragmentation du sol.

11. Travail avec LAB (Lundi, 07 décembre 2009)

Nous nous sommes entretenus avec le chargé de lutte anti braconnage (LAB) qui nous a parlé de ses attributions, des sortes de braconnage et de patrouille.

a. Attributions

> Il est le collaborateur direct de l'adjoint au chef de PNVi - Nord chargé de LAB ;

> Avec ce dernier, il dresse le planning de surveillance dans les sous secteurs de la basse et moyenne Semuliki et sous - secteur Watalinga ;

> Il est chargé du maintien de la discipline au sein du corps de gardes ;

> Il assure l'éducation tant morale que physique aux gardes ;

> Il veille à l'entretien des fusils en service à la station avec le concours du magasinier ; > Il est OPJ ;

> Participe aux patrouilles de surveillance organisée à partir de la station ;

> Il est chargé du déploiement des gardes en patrouille et dans les positions ;

> Récolte les résultats des patrouilles et le transmet au service de monitoring pour la saisie, l'interprétation et la transmission à la hiérarchie ;

> Il concourt avec l'adjoint au chef du PNVi - Nord chargé de LAB pour la sécurisation de la station.

29

b. Braconnage

Il y a trois types principaux de braconniers :

- Ceux qui pausent des pièges

- Ceux qui chassent

- Ceux qui utilisent des armes à feu

Les chasseurs sont beaucoup plus difficiles à appréhender car ils sont toujours en mouvement. Ils utilisent en général des arcs et des flèches et peuvent être accompagnés des chiens.

c. Sortes des patrouilles

Cinq sortes des patrouilles :

1) Patrouille de reconnaissance : est une patrouille aller - retour où un petit détachement de gardes envoyés pour recueillir des renseignements sur l'ennemis ou sur terrain, à un endroit ou à une zone déterminée. L'objectif est de faire des enquêtes puis venir donner les renseignements exacts à l'Etat Major. L'équipe peut être composée de huit personnes (patrouilleurs) regroupées par trois éléments :

- Un groupe d'observation qui tient les jumelles et doit se camoufler pour ne pas être repéré par l'ennemi ;

- Un groupe d'appuis bien équipé en arme et minutions

- Un groupe de recueille qui prélève les coordonnées de la zone ciblée, il tient le GPS, boussole et bien armé

Il existe trois types de patrouilles de reconnaissances : serpent, choux fleur et rectangle.

2) Patrouille sous - tente

Elle s'organise après les informations de la patrouille de reconnaissance. Elle consiste un campement de l'équipe des gardes bien équipés, qui passent des nuits dans le parc pour éliminer l'ennemi. L'organisation de la patrouille sous - tente se base sur le principe OSMEALQ :

O : Orientation, S : Situation, M : Mission (éliminer ou pas), E : Exécution, A : Administration (logistique), L : Liaison (communication), Q : Question

3) Patrouille d'inspection

C'est une patrouille de surprise, on va sur terrain pour vérifier le travail de l'équipe des patrouilleurs en mission.

4) Patrouille de refoulement

Consiste à refouler les animaux qui envahissent les cultures de la population dans la chefferie. Elle est aussi sous - tente. Les gardes intimident les animaux en tirant à l'air ou en produisant de bruit pour qu'ils regagnent le parc.

5) Patrouille transfrontalière

Se fait avec les gardes des pays voisins au même moment mais dans leurs parties (réserves) respectives.

En effet, la lutte anti - braconnage s'occupe de l'arrêt des activités illégales d'exploitation de la réserve tel que : carbonisation, chasse et pêche illicite, extraction des minerais, construction anarchique dans le parc, coupe de bois de construction, respect de limite dans le parc, ...

d. Difficultés

- Equipement moyen ;

- Haute résistance dans le parc ;

- Intoxication de la population par certains chefs coutumiers et certains politiciens pour faciliter l'occupation anarchique dans le parc.

12. Patrouille du mardi 08 décembre 2009

Nous avons, avec le chargé de LAB effectué une patrouille de reconnaissance dont l'itinéraire était sur l'axe des P.P Kanyatsi, Hululu et Cotongo. L'ordre à accomplir était de luter contre le braconnage, pêche illicite et la déforestation, contacte avec les chefs de miliaire en position proche des P.P, arrêter les délinquants et les transférer à la station, ne pas faire usage d'arme sauf en cas de légitime défense.

a. Composition de l'équipe

1) Aloma Major : chef d'équipe, arme AK47 avec 60 cartouches

2) Kambale Malikidogo : patrouilleur, arme AK47 avec 60 cartouches

3) Kambale Bagheni : patrouilleur, arme AK47 avec 60 cartouches

4) Gédéon Bakerethi : stagiaire

b. Matériel :

- Fiche de récolte des données

- GPS

- Stylo et carnet

Le résultat de notre patrouille a abouti à un constat selon les quel les militaires de la sixième brigade coupe systématiquement les arbres du parc pour la carbonisation et la construction de leur gîte. Ils opèrent à IHUNGA à deux kilomètres du P.P de Cotongo en face de leur camp avec tentative de piégeage.

c. Décision prise :

Nous avons directement informé le commandant de ce secteur à Bulongo et il nous à promis qu'il va instruire et mettre fin à cette pratique illicite contre la conservation.

13. Séance de travail avec le chargé de monitoring (Jeudi, 10 décembre2009 au Jeudi, 17 décembre 2009)

Ce service purement scientifique est dirigé par un officier principal chargé de monitoring, son adjoint, le chargé de saisie et les acteurs de monitoring (P.P).

Le chargé de monitoring nous a parlé de ses attributions, de l'histoire de monitoring et son importance, l'utilisation de GPS et des différentes menaces ou cible de la conservation.

a. Attributions du chargé de bio- monitoring

> Il est le deuxième adjoint au chef du PNVi - Nord ;

> En cas d'absence du chef de secteur et du premier adjoint, il assume l'intérim de la Station ;

> Supervise les activités relatives au RMB ;

> Assume l'encadrement des agents affectés au Monitoring ;

> Assure la gestion et la maintenance des matériels affectés au service de Monitoring,

entre autres : GPS, piles, appareil photo digital, ordinateur, jumelles, moto, etc. ;

> Rassemble toue les fiches de récoltes des données et veuille à leur transmission à la

banque des données de site du PNVi à Goma ;

> Fait le suivi de mouvement des animaux (Gorille, Okapi, Hippopotame, Eléphant...) ; > Il est le délégué du chef de secteur dans les activités transfrontalières ;

31

> Il est OPJ ;

> Il a de compte à rendre au chef de secteur de toutes ses activités ;

> Il identifie les menaces qui pèsent sur la réserve naturelle afin que des mesures appropriées soient prises ;

> Il est le gérant du centre de formation de la station de Mutsora.

b. Historique du monitoring

· Le système a commencé en 1970 plus précisément dans le secteur Mikeno pour le suivi de Gorille et mise en place en 1997 par les gardes parc pour la collecte journalière des données dans la zone vitale des gorilles du PNVi ;

· En 2001, le système de monitoring est mis en place pour évaluer la performance de gardes ;

· En 2003 ce système a été initié pour l'ensemble du parc après harmonisation d'un model de fiche de collecte de données (en annexe).

c. Définition

Le monitoring est une collecte périodique et évaluation des données relatives à une base donnée. Est un outil de base de la surveillance écologique d'une aire protégée.

d. Importance

Il permet d'évaluer le niveau de réussite des méthodes de conservation pratiquées et en proposer des stratégies convenables. Le monitoring vise à valoriser les nombreuses patrouilles du parc des Virunga et ainsi de permettre la récolte systématique des données de terrain utilisables pour le suivi écologique et la gestion.

e. Matériel utilisé pour le monitoring

Le monitoring du PNVi - N fonctionne grâce à l'appui des partenaires qui y affectent les matériels utilisés pour la récolte des données et aussi, grâce au gestionnaire de l'AP pour le personnel. Le bureau de monitoring de Mutsora est équipé de :

1. Un ordinateur plus une imprimante pour la saisie et le traitement des données ;

2. GPS pour la prise de coordonnées géographiques ;

3. Jumelles pour rapprocher les observations ;

4. Boussole pour l'orientation sur le terrain ;

5. Appareil photo pour justifier les observations tant de la faune que de la flore et les activités illégales constatées pendant les patrouilles ;

6. Une moto pour la mobilité ;

7. Un dictaphone pour a prise de son ;

8. Un groupe électrogène pour l'électricité.

Dans ce service nous avons eu des connaissances suffisantes sur les notions de d'utilisation des GPS et sur l'interprétation des données. Nous avons manipulé le GPS marque ETREX, GARMIN PSII Plus, GARMIN 12 XL et GARMIN 60CSX.

Avant de prendre les coordonnées, il faut choisir l'air libre pour être en contacte avec les satellites. Pour ETREX, 5 boutons :

- 1 Power : allumer et éteindre ;

- 2 Pages : pour changer les pages ;

- 3 Enter : entrer et enregistrer les données ;

- 4 et 5 pour naviguer vers le haut et bas.

Le GPS joue le rôle d'un altimètre et d'une boussole. Il relève les paramètres suivants : - Way Point (WP) : c'est la numérotation des données dans l'appareil

- Elévation : c'est l'altitude

- Carte : pour l'orientation

- La latitude et la longitude pour le positionnement.

Le système utilisé est Hddddddd° comme unité dans le PNVi. Il faut éviter le système UTM pour ne pas désorienter les coordonnées pendant leur traitement et leur interprétation en utilisant le logiciel MST tout en recourant au logiciel ARCVIEW 3.2 pour les analyses cartographiques.

La saisie et l'analyse des données des patrouilles sont faites grâce au logiciel MIST (Management Information System). L'erreur de positionnement doit être en dessous de 10m pour un GPS en vue de prélever les coordonnées avec précision.

f. Différents menaces du PNVi-N

Le monitoring des espèces animale concerne la récolte des données sur leur étant sanitaire, leur comportement, leur habitant, leur population et les différentes menaces qui pèsent sur eux : braconnage, culture, installation humaine, pêche illicite, carbonisation, insécurité, coupe de bois, pacage, sciage, bivouac,...

g. Difficultés

- Manque de documentation

- Insuffisance des appareils camera, jumelles et GPS dans le P.P

- Manque de moyen de communication adéquats avec et les relations transfrontalières (Internet, Motorola)

14. Séance de travail à l'Etat major (Vendredi 18 décembre 2009)

Au bureau du brigadier en chef et secrétaire de l'Etat Major nous avons eu les notions sur l'étant sécuritaire de la station. Il joue le rôle du De semaine. C'est celui qui contrôle la sécurité, la situation de la prison et la sentinelle de la station. Chaque matin le De semaine présente la situation matinale de gardes au conservateur de la station :

- L'effectif normal ;

- L'effectif présent ;

- La situation des absences justifiées (congé, repos, patrouille, malade, deuil) ; - Les absences non justifiées.

Dans ce service nous avons appris les différentes techniques de gestion des gardes sentinelles et les détenus en prison. Après avoir placé les gardes dans le poste stratégique à surveiller, un mot de passe est donné chaque jour aux gardes sentinelles dans le but de confondre l'intrus. Le détenu à la prison y passe 48 h. Après son PV, il est transmis au parquet.

33

15. Activités réalisées à Ishango

La sous station d'Ishango, vu sa biodiversité nous a été utile dans l'identification de la faune, classification et systématique, le fonctionnement de la COOPEVi et la convention de la législation sur la pêche au Lac Edouard et à la Semuliki..

D'une période de deux semaines soit du 20 décembre 2009 au 4 janvier 2010, nous avons successivement récolté les données de la manière suivante :

+ Samedi, 10 décembre 2009 : nous nous sommes préparés pour le voyage

+ Dimanche 20 décembre 2009 : arrivée à Ishango et installation à Ishango à 20h 10'

+ Lundi 21 décembre 2009 : entretien avec le conservation de la sous station d'Ishango. A l'issus de l'entretien, après avoir expliqué ses attributions, nous lui avons présenté le canevas du stage après il nous a parlé des précautions à prendre dans la vie du campement dans le parc notamment : demander tout ce dont on a besoin, ne rien se promener seul et sans autorisation, ne pas sortir la nuit de peur d'être la proies des carnivores et serpents dangereux du parc.

a. Attributions du Conservateur Chef de sous station

> Il est le représentant du chef de station dans sa juridiction ;

> Il fait le suivi des activités élaborées de son secteur ;

> Veuille à l'application des lois et règlements en rapport avec la conservation de la nature ;

> Il veille au maintien des bonnes relations entre l'ICCN et la population riveraine ainsi qu'entre l'ICCN et les autorités politico administratives, coutumières et militaires ;

> Il est chargé de la gestion administrative et technique de la sous-station ;

> Veille à l'entretien de tous les matériels d'ordonnancement, GPS. Tentes,

Appareils camera digitale, Charroi automobile, Groupes électrogène, Matériels de

communication et autres mis à la disposition de la sous-station ;

> Assurer l'encadrement du personnel affecté dans la sous-station et maintient l'ordre et la discipline à son sein ;

> Organise des patrouilles de lutte anti braconnage et y prend part en cas de besoins ;

> Il établit les rapports trimestriels et annuels sur la gestion administrative et technique de la sous station et les transmet à la station en temps opportun pour la centralisation ;

> Il est O.P.J. en compétence restreinte. De ce fait, il dresse les P.V. d'audition à charge des braconniers et perçoit des amandes transactionnelles dont le versement s'effectue à la comptabilité de la station ;

> Il est responsable de sept postes de patrouille entre autres : le PP MUSEYA, PP. KASINDI-PORT, PP KYAVINYONGE, PP MUKO, PP VIKINGI, PP MAHIGHA. Il est secondé par les inspecteurs et les chefs de PP.

Les problèmes spécifique de la conservation de la sous station d'Ishango est la présence des deux enclaves dans le parc : la pêcherie de Kyavinyonge et de Kasindi - Port. Les pêcheurs occupent le parc anarchiquement en créant des villages autours du lac avec l'appui des différents leaders des rébellions qu'a connues notre pays.

Le braconnage, la pêche illicite, la carbonisation, coupe de bois... sont les activités illégales qui menacent la faune et la flore de la sous station d'Ishango.

+ Mardi, 22 décembre 2009 : accompagné d'un garde, nous avons effectué une visite d'orientation pour la connaissance du milieu :

- Observations et rôle de différents bâtiments de la sous station ;

- Visite au déversoir lac Edouard dans la Semuliki ;

- Visite du panneau d'homme d'Ishango ;

- Visite du début de la roche << dos du serpent >> appelé LUSO ;

- Visite de l'Aérodrome et fin de la visite.

A toute visite et patrouilles, nos observations étaient orienté à la faune mammalienne et aviaire dont le résultat synoptique est représenté dans le tableau ci-dessous.

+ Mercredi 23 décembre 2009 : patrouille de reconnaissance sur axe Ishango-Ancien Bac - Musisyo-Sivakara-Ecole primaire Kyavinyonge-Ishango. L'ordre nous consigné par le conservateur avant d'entamer la patrouille, était d'arrêter les délinquants et le transférer à la sous station, et de ne pas faire usage d'arme sauf en cas de légitime défense. Au nombre de 5 personnes, dont 4 gardes patrouilleurs et moi-même, nous avions parcouru à pied ce secteur prévu à l'ordre de mission. 4 armes AK47 avec une minution de 60 cartouches par arme, un GPS, stylo et carnet pour la défense et la récolte des données. Durant le parcours, nous avons observé, les espèces animales, les traces humaines et évaluer l'état de la flore. Au secteur SIVAKARA, nous avons brusquement rencontré un braconnier muni d'une lasse qui a reçu à s'échapper après une sommation d'un tir d'une balle à l'air laissant derrière lui ses babouches et un sachet gibecière. Nous avions prélevé les coordonnés géographiques de ce lieu dont 00 085985° S et 02939368° N.

+ Jeudi 24 décembre 2009 : repos

+ Vendredi 25 décembre 2009 : suivi des cobe de buffo pour observation à l'aide des jumelles

+ Samedi 26 et Dimanche 27 décembre 2009 : observation des oiseaux et lecture du livre des mammifères d'Afrique (Field guide to the larger mammols of Africa 2000) pour me familiariser à la systématique animale car ce livre contient les images en couleur.

+ Lundi 28 décembre 2009 : lecture du livre des oiseaux Birds of East Africa, de Terry Steverson et al, << des oiseaux de l'Est de l'Afrique >>. Ce livre nous a permis de nous familiariser aux systématiques des oiseaux, surtout ceux des milieux humides retrouvés au déversoir du lac Ed- dans le Semuliki.

+ Mardi 29 décembre 2009 : visite au bureau de la COOPEVi et de l'AGRIPEL à Kyavinyonge. Cela dans le but de nous imprégner de la situation générale de la pêche au lac Edouard. Ces deux bureaux fonctionnent étroitement sous tutelle du ministère de l'agriculture, pêche et élevages mais en collaboration avec l'ICCN. Pour réglementer la pêche dans Virunga, une convention a été signée à Goma, le 11 mars 1979 entre l'ICCN et la COOPEVi. Ces différents services liés à la pêche jouent le rôle d'encadrer les pécheurs, de vulgariser la loi sur le pêche et de réglementer la pêche au lac Edouard. Après les séances d'entretien avec les responsables de la COOPEVi et de l'AGRIPEL, nous avions réalisé une interview auprès de la population et pêcheurs de Kyavinyonge dans le but de vérifier les hypothèses à la réalité. Les pêcheurs se plaignent de l'excès de service avec plusieurs taxes liés à la pêches dont : COOPEVi, AGRIPEL, Force Navale, ICCN, Comité des pécheurs du Congo, Association des pêcheurs du Congo, Police, Umoja wa wamama wa Kyavinyonge, SYDP. Ces services qui ne sont pas uni, n'arrivent pas à réaliser avec succès des patrouilles dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite.

35

Notre observation au lac était orientée aussi sur la production et matériels utilisés pour la pêche. Les poissons pêchés au lac sont en majorité le Tillapia nilotica, Lates niloticus et le Labeo lineatus, Bagridae sp.

Les pêcheurs de Kyavinyonge utilisent la pêche au moyen des grands filets à flotteur et à mailles du 4,5 ; ils font la pêche à la ligne, ce sont les hameçons multiples munis des flotteurs.

A l'heure actuelle, la pêche au lac Edouard n'est plus aussi fructueuse qu'il a été quelques années. La rareté du poisson dans le marché des villes et villages environnants le parc. Cela serait du :

- Au non respect de l'article 2 et 7 de la convention COOPEVi-ICCN ;

- A la disparition des Hippopotames tués par les braconniers et militaires pour leur viandes et ivoires de leur dents ;

- Présence des filets à petites mailles ;

- Présence des filets électroniques ;

- La pêche dans les frayères ;

- Le nombre des pêcheurs n'est pas bien connu ;

- Les piroguetes qui facilitent la pêche à lignes à hameçons multiples.

+ Mercredi 30 et jeudi 31 décembre 2009 : nous avons effectué une descente au déversoir pour l'observation des oiseaux et participer à la pêche sportive.

+ Vendredi 01 Janvier 2010 : Repos, (fête de bonne année).

+ Samedi 02 et dimanche 03 janvier 2010 : rédaction du rapport partiel sur Ishango + Lundi 03 janvier 2010 : Fin du stage à Ishango et retour

c) Tableau synoptique des oiseaux observés à Ishango.

Nom
français

Nom scientifique

Nombre

Diagnose (Henri Wille, 1974)

01

Grande
aigrette

Egretta alba

12

Bec jaune, long cou, patte longue et noire, robe blanche

02

Petite aigrette

Egretta garzetta

 

Robe blanche, bec et patte noire

03

Héron
centré

Ordea cinerea

27

Tête et bec sont noir, cou très développé et blanc - centré

04

Aigle pêcheur

Haliaectus vocifer

4

L'aigle vocifère, un rapace avec tète,

poitrine et queue blanche immaculée chez l'adulte, le restant du corps étant brunnoire

05

Cigogne blanche

Ciconia ciconia

8

Pattes noires et ailes blanc- noires,

06

Héron pourpré

Ardea purprea

10

Long cou, corps pourpré, longue patte

07

Jabiru africain

Ephippiorhynchus senegalensis

2

Grande cigogne à bec rouge cerclé de noir et avec une plaque frontal jaune

08

Marabout africain

Leptoptilus crumeniferuss

12

Grand bec, corps noir-blanc. La Hideuse poche suspendue au cou du marabout qui peut la gonfler à volonté n'est pas une forme de gésier destiné à recevoir de la nourriture mais un sac à air relié au système respiratoire dont on ne connaît au juste ni l'utilité ni la fonction

09

Ibis

Bostrychia

2

Plumage sombre, aigles à un reflet

 

hagedash

hagedosh

 

métallique, long bec courbé, patte noire.

10

Canard à bec rouge

Anas erythrorhynchos

2 Ad
11 P

Corps tacheté, bec rouge

11

Pintade commune

Numida meleagris

8

Plus grande que le francolin présence du casque corné qui orne sa tête chauve, corps tacheté en blanc

12

Jacana d'Afrique

Actophilornis africanus

14

Bec bleu, front gris, joues blanchâtres avec un très diagonal sur l'oeil brun foncé, longs pieds noirs.

13

Vanneau orné du Sénégal

Vanellus sppinosus

32

Ailes et le dos sont brun clair ; les sous caudales, le croupion, les joues et la gorge sont blanches, le reste est noir, pattes longues, tête et bec noirs

14

Chevalier sylvain

Tringa glareola

8

Plumage perlé de blanc, bec et pattes longues

15

Ombrette

Scopus ombretta

16

Bec à sabot, petite taille, entièrement brun foncée, tête sous forme de marteau

16

Martin- pêcheur pic

Ceryl rudis

17

Corps noir-blanc, long bec, les femelles se reconnaissent à la bande pectorale noire interrompue, les males ont très souvent deux bandes pectorales.

17

Cormoran noir

Phalacrocorox africanus

9

Oiseau aquatique, plumage noir, corps allongé, long cou et flexible bec puissant et crochu

18

Pélican gris

Pelicanus rufescens

460

Piscivores, grand bec muni d'une

volumineuse poche extensible corps
corpulent, longues et larges ailles

19

Petit martin pêcheur huppé

Alcedo cristata

21

Bec noir chez les immatures et rouge chez les adultes, tête à huppe composée de longues plumes d'un vert malachite rayé de noir, cou marron et la tête bleu

20

Martin chasseur

Halcyon senegalensis

14

Bec bicolore, la mandibule supérieure est rouge et l'inférieur est noir, la face, la gorge et le ventre sont blancs. Le sommet du crâne et la nuque sont gris- bleu

21

Oiseau serpent

Anhinga rufa

6

Cou très long et mince, serpentiforme, et leur long bec à la forme d'un Harpon il niche dans les arbres et pond 3 à 6 oeufs. Il nage dans l'eau, avec seul son cou et sa tête hors de l'eau, d'où son nom d'oiseau serpent.

22

Crabier
chevelu

Ardeola rolloides

2

Est un échassier de taille moyenne

appartenant la famille des Ardeidae. Bec grisâtre, pattes orangées, corps en coloration chamois soutenu ou brun clair

23

Guêpier

Merops apiaster

6

Calotte brune, bavette jaune engendrée de noir, verte bleu-vert à bleu-turquoise, dos brun marron à jaune queue vert sombre, bec noir

37

d) Tableau synoptique des animaux inventoriés à Ishango

Nom français

Noms
scientifiques

Nombre

Habitant à forte
concentration

01

Eléphants

Loxodonta africana

42

Permanent dans la savane

boisée à acacia et à la rive gauche de la Semuliki

02

Antilopes ou cobes de Buffon

Kobus kob

333

Savane boisée de l'Equateur

03

Hippopotames

Hippopotamus aphilbius

79

Permanent au déversoir lac Edouard dans la Semuliki et à l'ancien bac

04

Crocodiles

Crocodylus niloticus

2

Rivière Semuliki

05

Waterbuck ou cobe à croissant

Kobus ellipsiprymnus

34

Marin de la rive gauche de la Semuliki et dans la savane boisées et herbeuses d'Ishango

06

Babouins

Papio anubis

32

Dans les buissons à copparis tomentosa et dans la savane boisée de la rive gauche de la Semuliki

07

Singes verts

Cercopithecus ascanius

24

Aux bordures de la rivière Semuliki

08

Phacochères

Phacochoerus africanus

11

Savane herbeuse et boisée, dans les endroits marecageux aux bordures de la Semuliki

09

Hylochères

Hylochoerus meinertzhageni

3

Marécage et savane boisée

10

Guibs harnachés

Tragelaphus scriptus

2

Savane boisée à l'équateur

11

Buffles

Syncerus caffer

84

Savane boisée, foret de la rive droite de la Semuliki

12

Varans

Varamus niloticus

1

Au déversoir et aux bordures des eaux

13

Ecureuils

Myosciurus pumilio

2

Foret et buisson de la rive gauche de la Semuliki

14

Cobe de roseaux

Redunca redunca

1

Savane boisée et herbeuse

16. Concertation avec le chargé de la conservation communautaire (Mercredi, 06 au Samedi, 09/2010)

Le chargé de la Co.Co nous a expliqué que la Co.Co ou gestion concertée est une gestion participative où la population locale participe à la gestion de l'A.P. Cette approche cherche à appuyée la conservation policière pour une gestion durable des ressources naturel de la R.D. Congo.

a. Attributions

> préparer le plan de développement communautaire ;

> assiste le chef de station dans les dossiers relatifs à la conservation communautaire ; > assure l'encadrement des gardes communautaires et ANIECO ;

> assure la liaison entre l'ICCN/PNV-Nord et les communautaires locales ; > il tient et commente les données sur la conservation communautaire ;

> il tient des séances de sensibilisation de la population riveraine du parc ;

> il épaule le chef de station dans la gestion des conflits entre par & population ;

> gestion de tous les matériels (G.P.S., appareils photos digital, enregistreur téléviseur,

etc.) mis à sa disposition.

b. Actions communautaires

La station de Mutsora a déjà réalisé certaines actions dans le cadre de consolider la relation de collaboration entre l'ICCN, les partenaires et les communautés locales nous pouvons citer :

- la construction des écoles primaires, réhabilitations des routes des désertes agricoles, utilisation de la main d'oeuvre de la population locale ...

- le droit d'usage conformément au code forestier est respecté. Par exemple pour la récolte des bois mort au parc chaque mardi et vendredi de la semaine la population récolte les bois mort gratuitement.

Nous avons eu des connaissances sur les notions de la clôtures électrique, un projet exécuter par PNVi en vue de bloquer les Eléphants de traversent les parcs vers la chefferie. Un layon de 15km est en construction à Kanyatsi, le long de la route Kasindi dans le secteur Nord pour l'installation de cette clôture électrique c'est la maison GALLAGHER, qui est le numéro 1 mondiale dans le domaine des clôtures électriques qui lance à nouveau un produit à la pointe du progrès : c'est l'Electrificateur power plus assurant un control parfait. Cette disposition sera la première en R.D. Congo dans le cadre de la protection de la faune sauvage dans une aire protégée.

Avec le chargé de Co.Co adjoint et le DV nous avons sensibilisé les élèves de l'école primaire de Bulongo et ceux de l'institut Ruwenzori sur l'importance des parcs nationaux, les rôles des agents de l'ICCN et la notion de la Co.Co.

17. Activité à la sous station de Tshiabirimu

Du 11 au 20 janvier 2010, ce site touristique l'a été pour nous une acquisition des notions des récoltes des données sur l'écologie des Gorilles, son état de protection et son monitoring.

Le projet de conservation des gorilles du Mont Tshiabirimu a été crée en septembre 1996 sous l'initiative de l'organisation international dénommée « The Dian Fossey Gorilla Fund-Europe » (DFGF/E), basée à Londrès /Grande Bretagne.

Un protocole de collaboration entre l'ICCN et le projet a été signé à Kinshasa le 24 janvier 1997.

Sa mission est de sauvegarder les Gorilles survivant au Mont Tshiabirimu. Le bureau du projet Gorilla se trouve à Kyondo. Pour atteindre ses objectifs, les projets à initier diverses actions communautaires : la réhabilitation des routes de dessertes agricoles (Buswagha-Vurusi, Ngitse-Kaliro, Kitevya-Kaviniro), appui aux initiatives de développement locale, appuis aux infrastructures sociales, écoles et centre de santé, facilite la sensibilisation, conscientisation et éducation environnementale.

39

Le projet Go prend en charge les soins de santés et la prime du personnel tant de l'ICCN et celui du projet, pour les gardes, les pisteurs et les travailleurs dont 15 pisteurs 20 ouvriers et 5 agents du bureau.

Nous avons préparé l'ascension au Mont Tshiabirimu au bureau de Go à Kyondo où nous avons été en contacte avec le conservateur chef de projet Go et rempli les formalités y relatives. Une petite bibliothèque du projet nous a aidé à connaître l'écologie des Gorilles avant l'ascension.

Quant à notre stage, nous avons fait le monitoring.

Les monitorings des Gorilles se fait chaque jour inclus le dimanche. Les agents de monitoring sont des pisteurs encadrés des gardes spécialisés à la matière. L'objectif du monitoring c'est de faire le suivi régulier de Gorille en vue de voir son état de santé, localiser son territoire actuel et son activité.

Nous avons fait le monitoring de deux familles des gorilles du M.T, une fois à la famille KIPURA et une fois à celle de KATSAVARA. Un pisteur mini d'une machette en avant, nous au milieu et le garde sans armes en arrière. Nous nous dirigions dans le territoire ou l'équipe de monitoring précédente avait laissé l'animal.

+ Premièrement en foret, nous avons localisé les traces des Gorilles par ses empruntes, ses broutages, son cris, ses crottes et enfin son nid. La nuit, tout les Gorilles font leurs nids par terre ou dans les arbres enfin d'y dormir cela chaque jour comme ils défèquent dans leurs nids. Le nombre de nid et la taille de crottes nous permettent de déterminer la composition de la famille sans même avoir vue les animaux. Les nouveaux nids et crottes nous indiquaient les secteurs ou territoires de la famille poursuivie.

+ Deuxièmement, nous avons vérifié l'état de santé des gorilles cela en observant d'abord ses crottes : d'une couleur habituelle ou pas, dur ou simple, crottes mini du sans ou pas. A l'aide des tubes à essaie contenant du formol en 10% on prélevait un échantillon des crottes pour des analyses vétérinaires ultérieurs.

+ Troisièmement, c'est le retrouvaille avec la famille. Le pisteur sent l'odeur de l'animal et fait signe à l'équipe. Le mâle dominant en dos argenté ou Silverback appelé ainsi à cause des poils argentés qui couvrent son dos, déterminent les mouvements du groupe. c'est la joie aux visiteurs de voir les Gorilles dans leurs milieux naturels. En fin nous observons les mouvements de l'animal : en repos, en activité, jeu ou parade pour confirmer son état de santé. A la rencontre brusque, les Gorilles manifestent une expression de punir tout acte déplaisant en criant fortement, en battant la poitrine (charger) pour exprimer sa puissance, en frappant la terre avec la pomme de la main ou en cassant des bambou pour essayer d'intimider l'intrus. Le guide nous avait consigné que si le mal dominant s'approche de très près ou même s'il charge, il est essentiel que nous ne reculons pas, restons exactement ou nous sommes car ses intimidations n'influencent à rien et les visiteurs peuvent voire et prendre photo l'animal. Restons toujours en groupe compact derrière le guide. Le garde fait le monitoring sans arme de peur qu'il l'utilise pour réagir contre cette intimidation passagère. Nous notions à l'aide de GPS les coordonnes géographique de l'endroit ou les Gorilles on passer nuit (nid) et celle du lieu de retrouvaille. On mentionne aussi le secteur (Territoire) de la famille, la date, l'heure avec l'état de santé de l'animal qui va constituer les éléments du rapport journalier du monitoring de cette famille.

+ Les régimes alimentaires des Gorilles sont variables. Ils sont entièrement végétariens et environs 86% de leurs régimes est composé des feuilles, bourgeons, jeunes pousses des bambous et des végétaux herbeuses. Ils mangent des écorces des certains arbres (Néobutonia maccrocalyx), des racines, des fleurs et des fruits, certaines algues, des graines des Podocarpus millandjianus, mangent Hagenia abyssinica, les pousses des

bambous (Aroundinaria alpinia) sont leurs met préféré. D'après les observations des pisteurs, les Gorilles s'attaquent aussi aux insectes comme les fourmis aussi aux serpents et aux oeufs des oiseaux. Un cas du cannibalisme observé auprès de la famille Katsavara où un bébé Gorille était croqué par sa mère Mwengesalya.

a) Evolution de la population des Gorilles observés

Nous avons vu 7 Gorilles sur 8 prévues, trouvés dans les zones très denses où la visibilité est réduite. Un solitaire appelé Mukokya devenu rare est farouche reste toujours dans la foret. Nous avons vue ses crottes. Il a une psychose sur ses trois décès qu'a connus sa famille.

Famille

Nombre

Nom des
individus

Structure
sociale

Secteur

Coordonnes
géographique

01

Kipura

5

· Tsongo

· Kithawite

· Kambula

· Mwasa na
nyinya

· Musomboli

Male silverback Femelle adulte Juvénile Juvénile

Le cadet de la famille

Sud-ouest de Gîte kalibina dans le secteur Kasungu

Crottes et nid

S : 0011595°

E : 02944475°

H : 9h26 Retrouvaille

S : 0011500°

E : 02944441°

H : 10h11

02

Katsavara

2

· Katsavara

· Mwenge
salya

Male adulte silverbeck Femelle

adulte

Au nord- du gite de Kalibina dans le secteur Kivya, Kiriba, Kabange, Vuthudwe

Crottes et nid A : 2822

S : 0015273°

E : 02943124°

H : 11h°°

Retrouvaille A : 2940

S : 0016328°

E : 02942490°

H : 13h30

 

Chaque famille occupe un domaine vital qui peut se superposer avec celui d'autres familles.

Généralement les familles s'évitent les unes aux autres mais quand ils se rencontrent les males se manifestent en frappant la poitrine et en criant. En générale une famille de Gorille est composée de 5 à 10 individus. La famille Kipura est plus habituée à la présence humaine est ne se déplace pas en longue distance. Elle facilite des observations quotidiennes à l'équipe de monitoring. Celle de Katsavara parcourt des longues distances et elle n'est pas habituée à la présence de l'homme, elle cause des fatigues à l'équipe de monitoring. Nous l'avons difficilement vu après une longue recherche dans la foret

Le Gorille est après le Bonobo et Chimpanzé du point de vue génétique, l'animal le plus proche de l'humain. Il atteint une taille de 1,75m. Il existe une grande différence de masse entre les sexes : les femelles pèsent de 70 à 90kg et le male jusqu'à 275 et 350 kg en captivité. Longévité : 30 ans en nature, jusqu'à 50 ans en captivité. La durée de gestation est de 250 à 270 jours.

b) Mortalité

41

La sous station de Tshiabirimu est en risque de perdre ses potentialités fauniques. Il se constante une diminution d'espèces :

- 8 Gorilles ;

- Quelques cercopithèques ;

- Une rareté des Céphalophes et d'Eléphants.

Un plan d'urgence doit être mis en place pour identifier et arrêter les causes de cette régression. Plusieurs raisons expliquent cette situation où l'homme serait à la base de cette régression :

- destruction des sons habitant ;

- chasse illégale pour sa viande ;

- croyance fétichiste (pouvoir attribuer à son crâne, ses os, ses mains) ;

- contrebande de bébé Gorille ;

- maladies.

Gorilles décédés

Date

Cause de mortalité

01

Bébé Mwavita

12 Juillet 2007

Inconnue

02

Mughole

08 février 2008

Inconnue

03

Molo

10 mai 2008

Maladie inconnue

04

Musanganya

30 Août 2008

Accident, tombé dans l'arbre

05

Bébé Mwengesalya

31 janvier 2009

Croqué par sa mère

06

Nzanzu

16 février 2009

Vieillesse

07

Kanyindo

11 Juillet 2009

Accident, glissé sur une roche

 

Le nombre d'individus de Gorilles est passé de 11 à 21 entre 1996 et 2006, de 21 à 8 entre 2006 et 2009. 3 décès furent enregistrés en 2009. Nous avons visité 5 tombes au cimetière des Gorilles se trouvant au PP de Vurusi au pied du Mont Tshiabirimu.

18. Ascension au Mont Ruwenzori+ Mercredi, 10 février 2010 : préparation de la l'ascension en lisant le livre de Bernard

Mudry (2004) intitulé « les manuel de la montagne ». Ce livre retrace d'une manière générale les notions de la montagne. Dans ce document, nous avons eu des notions sur quelques manifestation d'adaptation et contrainte de la vie en montagne : la randonnée, franchir un passage d'escalade, l'alpinisme, ...ces notions nous ont aidées à préparer l'ascension au Mont Ruwenzori.

+ Jeudi 11 février 2010 :

Entretien avec DV pour les dernières formalités de l'ascension, réunir les équipements nécessaires, achat de la ration et composition de l'équipe.

+ du vendredi 12 au lundi 15 février 2010 : ascension au Mont Ruwenzori l'un de site touristique du PNVi -N.

Nous avons effectué l'ascension de 4 jours au lieu de 5 comme prévue pour une ascension normale. Tout au long de l'ascension et de la descente, nous avons apprécié les potentialités touristiques du Mont Ruwenzori de part sa végétation, sa faune avec le lac noir, vert et gris, le jardin d'Eden prédominé par les fleurs immortelles, les neiges éternelles. Dans la piste et aux environs nous avons observé les crottes de Chimpanzé, de Céphalophe et du Léopard, les plumes des oiseaux, les papillons ainsi que le caméléon. Le chant de Damas de rocher est celui de Cigale forment une mélodie agréablement attendue dans ce lieu calme et moins fréquenté.

L'ascension sur le Mont Ruwenzori se fait par étape suivant différents gîtes :

· . 1er étape : Kyandolire, ici c'est l'entrée du parc et le début de l'ascension où se trouve le PP des gardes spécialisés à la vie de la montagne. Ils sont formés en alpinisme, en guide et parlent différentes langues pour faciliter les tourismes.

™ 2ème étape : Kalonge ; premier gîte. Ici nous avons pris un repos - repas et continué au 2em gîte.

· 3 ème étape : Mahangu : 2 ème gîte où nous avons passé nuit. Entre Kalonge et Mahangu à Iyongero se trouve une place pour les rites traditionnelles où avant de passer , pour tout touristes, il doit danser et laisser une offrande aux ancêtres des la montagne . Cela signifierais, qui il faut demander l'autorisation, la protection des ancêtres pour un séjour sain à la montagne. Un dispositif traditionnel et ériger à ce lieu composé d'une hutte à paille où se trouve une caisse d'offrande. Un grêlon que le porteur ou guide frappe et le visiteur danse en tournant au tour. L'offrande peut être en nature ou en espèce. Nous dansions et déposions de l'offrande à ce lieu sacré du Mont Ruwenzori

6 4ème : Kiondo, 3ème gîte. Samedi 13 février 2010, nous partons de Mahangu à Kiondo. Entre ces deux gîtes se trouve le Jardin d'Eden. C'est un champ naturel des fleurs qui offrent une la gaieté et un paysage plaisant les visiteurs. Ce jardin d'Eden est caractérisé par la présence des fleurs immortelles, de l'obélies, séreçons, pelouses, mousses, algues et fougère format ainsi une végétation spécifique de cette montagne.A Kiondo on peut voir le Pic maria, le Lac noir, le Lac vert et la végétation de panorama des sommets les plus élevés. A coté de ce gîte il y a une Lourde de la Vierge Marie érigé par feu Monseigneur Emmanuel Kataliko.

. 5ème étapes : Wasuwameso, un sommet très élevé qui offre un panorama de vision de toute la beauté du Mont Ruwenzori. A ce lieu on peut observer : le Pic Marguerite, la neige, la vallée de la Semuliki et toute la végétation au tour de la montagne. Suite au mauvais état de l'atmosphère (brouillard) à notre arrivée à Kiondo nous n'avons pas fait Wasuwameso.

4. 6 ème étapes : Moraine, 4ème gîte. Dimanche 14 février 2010, nous traversons 3 câbles se trouvant entre Kiondo et Moraine .C'est l'étape la plus difficile est dangereuse suite à la traversée des câbles fixées à la roche. Après la traversée des câbles c'est le lac vert, puis le lac gris, des débris des roches et enfin c'est la Moraine où on voit les neiges de près. Il fait très froid (4350m d'altitude) à la Moraine. Le gîte de la Moraine est prévu pour les alpinistes et touristes voulant escalader les glaces de ces neigés éternelles du Mont Ruwenzori. 30minutés suffisaient pour nos observations et prise des photos, difficile de résister au froid suite au manque d'équipement adéquat. D'après nos observations et par rapport aux années antérieures, il se constate une diminution des neiges au Mont Ruwenzori. Cela serait dû au changement climatique soit aux effets volcaniques. Pour raison d'étude, un test sur les activités volcanique a été installé à Mutsora et à Ishango par Monsieur Kasereka Mahinda du groupe des volcanologues de Goma pour un suivi des activités séismologique du Massif du Mont Ruwenzori. Après les observations de la Moraine c'était la fin de l'ascension et le début du retour à Kiondo pour Mahangu où nous avons passé nuit.

4. lundi 15 février 2010. descente de Mahangu pour Mutsora via Kyandolire. Pour notre ascension la montée a durée 2 jours ainsi que la descente.

43

a. Composition de l'équipe

Nom

Nationalité

Attributions

1

Kadeza Paluku Siayira

Congolaise

Garde ; guide et alpiniste

2

Isaac Sindani

Congolaise

Porteur

3

Elias Mathé

Congolaise

Porteur

4

Bonaventure Kamabu

Congolaise

Porteur

5

Remy Mohongasenge

Congolaise

Etudiant stagiaire

6

Gédéon Bakerethi

Congolaise

Stagiaire

7

Yaron Oppenheimer

Néerlandaise

Touriste

8

Carrie Gryskiewicz

Américaine

touriste

b. Timing

Etape

Durée

Intervalles Temps

1er

Kyandolire-Kalonge

4h

9h38-12h36

2e

Kalonge-Mahangu

8h

14h20-21h12

3e

Mahangu-Kiondo

6h

8h48-13h50

4e

Kiondo-Moraine

4h

7h40-10h10

5e

Moraine-Kiondo

2h

10h40-12h40

6e

Kiondo-Mahangu

3h

14h°°- 16h10

7e

Mahangu-Kalonge

4h

7h45-10H47

8e

Kalonge-Kyandolire

3h

11h20-13h15

L'étape la plus difficile a été pour notre ascension les doublées KyandolireMahangu et surtout les pentes collinaires entre Kalonge et Mahangu. La traversée des câbles et le froid de la Moraine étaient un exercice physique qui nécessite un effort et un équipement adaptés.

Chapitre troisième : Conclusion Générale

3.1. Défis ou contraintes liées à la conservation dans le secteur Nord

Durant notre stage, nos observations ont relevées certaines contraintes qui peuvent freiner la gestion durable au PNVi- Nord et sont des défis qui restent à contourner :

- gestion financière déconcentrée ;

- faible collaboration entre l'ICCN et les institutions locales et polico- administratives ; - absence des actions concrètes sur le terrain ;

- faible sensibilisation ;

- insécurité ;

- existence des P.P inactifs ;

- main d'oeuvre non qualifiée ;

- salaire et prime insignifiants ;

- non application des textes légaux (convention collective) ;

- lenteur administrative et peur d'affronter un problème ;

- désertion et indiscipline ;

- complicité des certains agents de l'ICCN dans les activités illégales,...

3.2. Réalisation et projets du PNVi- Nord

La station du PNVi -Nord a réalisée quelques oeuvres dans le cadre de la CoCo. Toutes ces oeuvres sont appuyées par l'ICCN et les partenaires dans le cadre du développement local.

a) Réalisations

- Réhabilitation de la station de Mutsora, Ishango et Kamango ;

- Construction de 12 salles de classe et latrines aux écoles primaires Kengele et Mutsora ;

- Erection de la clôture électrique à Kanyatsi ;

- Réhabilitation des routes Mbau-Kamango, Buswagha-Vurusi, Ngiste-Kaliro, KitevyaKaviniro.

b) Projets

- Construction de la centrale hydroélectrique pour l'électrification de la cité de Mutwanga ;

- Développement des activités récréatives pour renforcer la relation population et ICCN ;

- Aménagement de la piste de l'aérodrome de Hurara à Mutwanga.

c) Partenaires

1. ZSL : Société Zoologique de Londres : dotation en équipement des surveillances (GPS, Jumelles), étude des Okapi de Wathalinga ;

2. WCS : Appuis le service de monitoring en engins roulants et équipe les gîtes touristiques du Mont Ruwenzori ;

3. ACF : dotation d'équipement, prime des agents et prime d'Hippopotames d'Ishango ;

4. KACHECHE : sensibilisation mésologique et délimitation du parc ;

5. SODERU : entretien et réhabilitation des routes ;

6. Union Européenne : Dotation des charrois automobiles et autres engins roulants ;

7. DFGF/E : Prime de protection des gorilles du Mont Tshiabirimu.

45

3.3. Apport et acquis du stage

a) Apports

- Nous avons complété les fiches de collecte des données pour les patrouilles, commentaire et interprétation des observations sur terrain ;

- Participation à la sensibilisation des élèves dans le cadre de la CoCo ;

- Aider le service de monitoring à nommer et classifier la faune du PNVi-Nord ;

- Assurer la transmission des messages d'un bureau à l'autre et l'expédition des courriers.

b) Acquis du stage

- Nous avons réussi à manipuler les appareils tel que GPS, Jumelles, appareil photo, phonie ;

- Avoir des connaissances sur l'administration du PNVi-Nord et la gestion d'une aire protégée ;

- Notions de la gestion du personnel et de la logistique ;

- Capacité d'identifier la faune et flore du secteur Nord ;

- Acquérir des connaissances sur la récolte des données, leur analyse et son interprétation

- La prise de décision sur une gestion durable ;

- Initiation à la méthode du monitoring des gorilles ;

- Mesurer mon aptitude physique par l'ascension des monts Tshiabirimu et Ruwenzori.

3.4. Suggestion, recommandation et conclusion

La conservation durable d'une aire protégée nécessite l'implication des tous en se basant sur la trilogie écologique enfin de développer la société, l'environnement et l'économie d'une nation. Nous proposons au PNVi-Nord quelques éléments susceptibles à contribuer à l'accomplissement de la mission de l'ICCN en R.DCongo :

- Retraiter, former, permuter et recruter les agents sur base des compétences Professionnelles ;

- Tenir régulièrement les réunions de concertation des cadres dans le but de juguler l'insubordination et les petits conflits interprofessionnel ;

- Redynamiser les P.P inactifs, les équiper avec des matériels d'ordonnancement, une dotation en moyen de communication pour faciliter les opérations des patrouilles sur terrain ;

- Mettre en valeur les sites touristiques, construction d'un hôtel confortable à Ishango, véhicule pour le tourisme au centre d'accueil et réhabilitation des pistes touristiques des manières à relancer l'écotourisme dans le PNVi-N ;

- Impliquer les autorités et les communautés locales dans les processus de la conception, des suivis et évaluation des activités liées à la conservation dans le secteur-Nord ;

- Instaurer un esprit de collaboration entre l'ICCN, la COOPEVi et le comité des pêcheurs en respectant la convention liée à la pêche enfin de lutter contre la pêche illicite au lac Edouard et à la rivière Semuliki ;

- Avec le service de monitoring, relancer les recherches scientifiques sur la faune et la flore et envisager leurs inventaires quantitatifs avec la collaboration des universités nationales et internationales impliquées dans la conservation ;

- Que le ministre de l'environnement, l'ICCN, ONG, bailleurs des fonds internationaux appuient le PNVi pour élaborer et mettre en oeuvre une politique national de gestion et un plan directeur pour un zonage, une participation de la population riveraine, eco tourisme, un programme d'inventaire floristique et faunique, sensibilisation et éducation mésologique pour une conservation durable dans cette aire protégée.

En définitive, durant 3mois nous avons réalisé un stage de perfectionnement sur la gestion des parcs, sur la CoCo, sur l'éducation mésologiques et sur la systématique de la faune et flore. De Mutsora à Ishango et d'Ishango à Tshiabirimu pour finir avec l'ascension au Mont Ruwenzori, nous avons acquis un apport important dans le domaine de la conservation de la nature. Un bénéfice dans le cadre de notre formation et de notre connaissance du milieu professionnel et plus particulièrement dans la composition de l'ICCN, son état de lieux et ses réalisations ; les attributions du personnel ; l'organisation du PNVi-N et ses obligations en matière de la protection d'une part et la conservation communautaire d'autre part.

La gestion d'un parc n'est pas facile et doit impliquer tout le monde. Les conservateurs, les gardes et le Congo seul semblent impuissants. La communauté internationale devrait aider l'ICCN à atteindre ses objectifs de conservation des aires protégées pour sauver le PNVi l'un de patrimoine mondial. Il est important d'agir tant qu'il est encore temps au moment de ce changement climatique mondial.

On constate un bilan environnemental régressif au PNVi-Nord caractérisé par un déboisement, un braconnage, une déforestation, une occupation illégale du parc et une dégradation des infrastructures,...

Vu son importance en espèce endémique, nous émettons un voeu de voir ce parc redevenir un bijou de la R.DCongo pour un tourisme d'écodéveloppement, une réduction de la pauvreté et un développement durable.

Que les autorités gestionnaires du PNVi-Nord trouvent ici ma profonde reconnaissance pour cet apport post universitaire que nous avons reçu durant ce stage pour parfaire notre connaissance en gestion et administration de parc.

47

Bibliographie

· Bernard, M ; 2004 : Le manuel de la montagne, club alpin français, édition du seuil, 924 p ;

· Deuxième Draft, décembre 1997 : ICCN, direction provinciale du Nord Kivu et PNViSecteur Sud, atelier sur la gestion et l'administration, Goma, 29 p ;

· De Merode, E ; 2006 : Parc Nationale des Virunga, survie du premier parc d'Afrique, édition Lannoosa, Tielt, 350p ;

· Mulangala, Z ; 2004 : Environmental impact of illegal settlement in the Virunga National Park from 1996 - 2002 : a case study of the central and eastern sectors, unpublished research projet, Makerere University

· Mungangu, M ; 2003 : Conservation et utilisation durable de la biodiversité biologique en temps des troubles armés, cas du Parc National des Virunga, rapport - UICN, janvier 2001

· Musondoli, M ; 2005 : Rapport de stage effectué au projet de conservation des gorilles de M.T, PNVi, 23p

· Plumptre, A.J ; Behangana, M ; Davenport, T ; Kahindo,C ;Kityo,R ; Ndomba, E ; Nkuutu, D ; Owiunji, I ; Segawa, P ; and Eilu, G ; 2003 : The biodiversity of the Albertine Rift. Albertine Rift technical report N° 3, pp 105

· Verschuren, J ; 1993 : Les habitants et la grande faune ; évolution et situation récente, exploitation du parc national des Virunga, fascicule 29, pp 1133

· Willy Delvingt, Jean le Joly, Mankoto Ma M.J 1990 : Guide du parc national des Virunga, Bruxelles, 1991p

Table des matières

Avant propos

i

Sigles et abréviations ii

Introduction 1

Chapitre premier : Présentation du Milieu de Stage 4

1.1. Brève historique de la conservation 4

1.2. Le Parc National des Virunga 4

1.3. Statut Juridique 5

1.3.1. Objectifs de l'ICCN 5

1.3.2 Généralité sur le Parc National des Virunga -Nord 6

1.4. Structure Organisationnelle du PNVi - Nord 12

1.5. Subdivision Administrative du PNVi - Nord 16

I. Sous- secteur Ruwenzori (Haute - Semuliki) : 16

II. Sous- secteur de Watalinga (Basse - Semuliki) : 16

III. Moyenne Semuliki 16

IV. Sous- station d'Ishango : 16

V. Sous - station de Tshiabirimu 16

Chapitre Deuxième : Déroulement du Stage 18

2.1. Déroulement des activités du stage 20

3. Entretien avec le chargé de la gestion des ressources humaines et secrétariat

(lundi 23 novembre 2009) 22

4. Visite au bureau du centre d'accueil 23

5. Séance de travail au dispensaire 24

6. Jeudi 26 au samedi 28 novembre 2009, lecture du livre 24

7. Service Radiophonique (lundi, 30 novembre 2009) 25

8. Séance de travail au magasin d'approvisionnement 26

9. Causerie avec le conservateur adjoint 27

10. Visite eau thermale (jeudi 03 décembre 2009) 28

11. Travail avec LAB (Lundi, 07 décembre 2009) 28

12. Patrouille du mardi 08 décembre 2009 30

13. Séance de travail avec le chargé de monitoring 30

14. Séance de travail à l'Etat major (vendredi 18 décembre 2009) 32

15. Activités réalisées à Ishango 33

16. Concertation avec le chargé de la conservation communautaire (mercredi 06

au samedi 09/2010) 37

17. activité à la sous station de Tshiabirimu 38

18. Ascension au Mont Ruwenzori 41

Chapitre troisième : Conclusion Générale 44

3.1. Défis ou contraintes liées à la conservation dans le secteur Nord 44

3.2. Réalisation et projets du PNVi- Nord 44

3.3. Apport et acquis du stage 45

3.4. Suggestion, recommandation et conclusion 45

Bibliographie 46

Table de matières 47
Annexes






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille