WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Intégration financière internationale face à  une stratégie de diversification de portefeuille

( Télécharger le fichier original )
par Douzi Adnen
Université de Cergy- Pontoise Paris - Master de recherche 2011
  

sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE

L

e monde de la Finance a connu un grand bouleversement avec l'apparition du modèle de l?évaluation des actifs financiers (MÉDAF) proposé par Sharpe (1964), Lintner (1965) et Mossin (1966). Ce modèle présente une relation simple telle que le rendement est expliqué par la prime de risque du marché. Cette prime

est la rentabilité supplémentaire que les investisseurs exigent de percevoir pour acheter des actions plutôt que des bons du Trésor ou des obligations d?Etat, pas ou faiblement risqués. C?est la compensation exigée par un investisseur pour rémunérer le risque propre aux investissements en action. Ce risque se décompose lui -même en risque systématique (ou risque de marché) qui affecte plus ou moins toutes les actions d?un marché boursier et en risque spécifique (ou risque intrinsèque) qui est indépendant des phénomènes affectant l?ensemble des titres et qui caractérise le risque propre à une entreprise ou à un secteur d?activité. Jusqu'à aujourd'hui, le MÉDAF est l'un des modèles d'évaluation les plus utilisés par la communauté financière, en dépit des critiques qui lui ont été adressées. C'est que divers chercheurs ont avancé que le béta du MÉDAF est insuffisant pour expliquer le rendement ; et que certains facteurs fondamentaux y jouent un rôle complémentaire. D'autres trouvent que le MÉDAF se fonde sur des hypothèses assez réductrices.

L'apparition du Modèle d'évaluation par Arbitrage l?APT, développé par Ross (1976), est l'une des premières réponses concrètes aux critiques du MÉDAF. Grouer et Al (1976) montrent qu?il ya des versions plus internationales du modèle proposées par Solnik (1974), Sercu (1980), Stulz (1981), Adler et Dumas (1983). Grouer et Al (1981) étudient un MEDAFI à segmentation partielle où les primes de risque sont déterminées par une combinaison de facteurs internationaux de risque. De méme, l?un des résultats théorique les plus importants qui à contribué à la suivie du MEDAF est celui de Dybvig et Ross (1985) et Hansenet Richard (1987) qui ont montré que la version conditionnelle du MEDAF est appropriée même si le MEDAF traditionnel mis en couse.

De plus, le modèle de Fama French présente une extension du MEDAF qui s?inspire des modèles multifactoriel : ces derniers expriment le rendement en fonction de plus qu?un facteur et de donner le maximum d?informations pour bien mesurer et prédire le rendement. Markowitz formalise le problème du choix de l?investisseur en supposant que celui-ci optimise ses placements en tenant compte non seulement de la rentabilité espérée de son portefeuille mais aussi de son risque mesuré par la variance de sa rentabilité. Cette théorie de

portefeuille nous enseigne que le risque non systématique peut être éliminé en diversifiant. Un portefeuille d?actions offre un couple rentabilité-risque meilleur qu?un titre individuel. En effet, contrairement à la rentabilité anticipée du portefeuille qui est par définition égale à la moyenne pondérée des rentabilités anticipées des différents titres qui y sont introduits, la variance (le risque) du portefeuille est inférieure à la somme pondérée des variances (des risques) des titres pris individuellement. Une corrélation faible entre les titres individuels aboutit à un meilleur rapport rentabilité-risque.

Au niveau national, la théorie de portefeuille de Markowitz (1952,1959) nous enseigne que l?inclusion des titres peu corrélés dans un portefeuille réduit grandement son risque. Au plan international, Les bénéfices des stratégies de diversification de portefeuilles ont été montrés depuis les travaux pionniers de Grubel (1968) et Solnik (1974). Ces bénéfices sont souvent attribués aux corrélations plus faibles entre marchés financiers nationaux qu?entre titres individuels du même marché. De nombreux travaux empiriques ont montré que la diversification internationale réduit davantage le risque qu?un portefeuille purement domestique. En effet, aussi longtemps que les marchés financiers sont affectés par des facteurs spécifiques du risque, les corrélations entre ces marchés sont relativement faibles et les gains attendus des stratégies de diversification internationale sont importants.

L?analyse de corrélation est importante parce qu?elle est utilisée pour vérifier la diversification d?un portefeuille. Cette corrélation est mesurée par le degré d?intégration entre les marchés financiers, s?il ya une faible corrélation, le gain de la stratégie de diversification à l?international sera important. Cette intégration des marchés financiers a fait l'objet de notre étude qui tien leur importance du fait qu'en présence d'une intégration financière entre les marchés.

Quelle est l'impact de l'intégration des marchés financiers sur la stratégie de diversification de portefeuille à l'internationale ?

Pour répondre à cette question, notre travail comporte trois chapitres, le premier sera consacré à exposer les modèles d?évaluation des actifs financiers à l?échelle nationale et internationale et les mesures du risque d?un portefeuille. Le deuxième sera réservé aux différents types de justifications proposées dans la littérature financière pour expliquer les effets de la diversification à l?international, le biais domestique et l?impact de l?intégration des marchés

financiers. Le troisième chapitre est basé sur létude de l?intégration des marchés financiers et ces implications sur le risque de la diversification internationale. Nous visons par ce travail la participation à un débat concernant cette énigme.

CHAPITRE 1
LES MODELES D'EVALUATION DES ACTIFS FINANCIERS

sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus