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Attitude des adolescents face aux produits alcooliques. Cas de la cité de Kamina en RDC

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par Big-star.d KALENGA - MIKOMBE
Université de Kamina RDC - Graduat 2010
  

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CHAPITRE PREMIER

CONSIDERATIONS THEORIQUES

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS

Il ne s'agit pas ici d'établir un dictionnaire des termes psychologiques, mais de donner du sens aux mots clés de notre thème pour ainsi alléger la compréhension du texte du présent travail.

1.1.1. ATTITUDE

Etymologiquement, le mot «  Attitude » vient du mot Italien « Attitudine » qui vient lui-même du latin « Aptitudo » qui signifie disposition naturelle à accomplir certaines tâches5(*)

De nos jours, des nombreuses définitions se réclament mieux pour désigner cette notion qui se situe au carrefour des sciences sociales. L'attitude est généralement définie comme un état d'esprit d'un sujet (groupe) vis-à-vis d'un objet, d'une action, d'un individu ou d'un groupe(Le savoir être de quelqu'un).

L'attitude est un concept indispensable dans l'explication du comportement sociale et une notion nécessaire dans l'explication des réactions devant une tâche. Il existe autant des définitions de la notion d'attitude que d'Auteurs.

Pour ZANNA et REMPELS : L'attitude s'articule au tour de trois composantes distinctes.6(*) :

[ Cognitive : opinion du sujet sur l'objet d'attitude, association d'idées que cet objet provoque, rapport que le sujet perçoit entre l'objet et ses valeurs personnelles ;

[ Affective : affects (sentiment), états d'humeurs que l'objet suscite ;

[ Conative : consiste en une disposition à agir de façon favorable ou défavorable vis-à-vis de l'objet.

Ainsi, une attitude selon ces deux Auteurs ne se forme qu'à la réunion de ces trois composantes.

OSKAMP, propose de définir l'attitude de façon brève. Il l'a définie comme une disposition à réagir de façon favorable ou défavorable à un objet particulier ou une classe d'objets7(*) .c'est à dire l'attitude peut s'appliquer à des objets très divers (étranger, peur de mort, parti politique...)

Elle a une force (intensité), variable, c'est le degré d'implication du sujet ; il ya un continuum pouvant partir d'une force absolument défavorable à une force absolument favorable en passant par « moyen » ou « légèrement favorable.

Pour THOMAS et ZNANIECKI, une attitude est toujours orientée vers un objet. Elle permet de prédire les comportements réels et potentiels d'un individu devant une stimulation sociale. L'attitude est définie par ces Auteurs comme « un état d'esprit de l'individu envers une valeur ». Cette idée d'une liaison nécessaire entre attitude et valeur est reprise pour PARK, mais ce dernier précise la définition en y ajoutant un certain nombre des propriétés telle qu'une attitude varie en intensité, elle est fondée sur une expérience :

§ La première propriété indique donc qu'une attitude est susceptible de degré d'amplitude, de direction et de valeur ;

§ La seconde est introduite essentiellement pour distinguer la notion d'attitude à celle de l'instinct social.

De multiples définitions que le concept attitude a reçu, nous nous penchons plus pour notre recherche sur celle proposée par Gordon ALLPORT qui définit l'attitude comme : « un état mental et neuropsychologique de préparation de l'action organisée à la suite de l'expérience et qui concerne une influence dynamique sur le comportement de l'individu vis-à-vis de tous les objets et des toutes les situations qui s'y rapportent »8(*)c'est-à-dire un état mental organisé à travers l'expérience du sujet qui détermine le comportement du sujet vis-à-vis d'un objet. Nous trouvons dans cette définition l'idée qu'il est impossible d'expliquer un comportement quelconque sans recourir à la notion d'attitude. Les attitudes guident le comportement et elles ont leur origine dans l'expérience

En outre, en liant objet et situation ALLPORT souligne que les attitudes sont indispensables pour expliquer aussi bien le comportement du type de ce qu'envisage la psychologie expérimentale que les comportements sociaux. Nous voyons apparaitre dans cette définition d'une part le désir de définir les attitudes parce qu'on peut faire appel à leur contenu ou à leur nature (un état mental nerveux), d'autre part celui de distinguer les attitudes des notions avec lesquelles elles pourraient être confondue comme celles de l'instinct. L'idée sur laquelle insiste à la fois PARK et ALLPORT que l'attitude est enracinée dans l'expérience vise surtout à la distinguer de la notion d'instinct.

Selon Gordon ALLPORT, le concept attitude dérive de deux sources principales :

· La première de ces sources est la psychologie expérimentale qui a montré l'impossibilité d'expliquer les réactions d'un sujet à une stimulation sans tenir compte de ses dispositions mentales ou attitude ;

· En suite le concept attitude ne se serait sans doute pas imposée dans le milieu de la psychologie expérimentale fortement imprégnés du Behaviorisme notamment aux Etat Unis sous l'influence de la psychanalyse car un des points centraux de la psychanalyse est en effet la distinction entre manifeste et latent, conscience et inconscience.

A. Attitude et Actes

«Attitude » et « Action » sont deux processus différents l'un de l'autre. Ainsi un sujet peut avoir une attitude différente de son action et vise versa9(*).

· Par exemple un sujet peut manifester une attitude vis-à-vis d'une action (vouloir faire grève) sans passer à l'action (réaliser une grève). Cette différence est souvent relevée comme un biais notamment dans l'expérience de KURT Lewin sur la dynamique de groupe ou l'expérience de l'effet boomerang de KIESLER (qui consiste à une tentative de persuasion a l'effet inverse de celui attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier)10(*).

1.1.2. ADOLESCENCE

L'adolescence est une période particulière de la vie, souvent mouvementée et pas simple à aborder pour beaucoup de parents. Il est difficile pour ce dernier de faire la part des choses, d'évaluer l'aspect normal et anormal d'un de ses cycles et d'envisager une aide psychologique. Ainsi le mot Adolescence vient d'abord du latin «Adulescente » qui signifie « le jeune Homme » 11(*)c'est-à-dire elle est la période de la vie humaine caractérisée par l'évolution de la personnalité infantile vers la personnalité adulte ainsi que la maturité sexuelle.

J.J. ROUSSEAU définit l'adolescence comme une période nettement distincte de l'enfance et de l'âge adulte, une véritable révolution dans la vie, une seconde naissance.12(*)

Quant à un soldat de l'Armée de Marc Artur, elle n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité du goût de l'aventure sur l'amour du confort.13(*)

L'adolescence qui selon l'expert Claude LAYET, est une période de changement, de transformation physique et intellectuel entre la vie de l'enfant et la vie de l'adulte. Par fois cette période se passe avec des moments de frustration avec l'entourage ou des moments de révolte de l'enfant qui `accepte mal le changement ou qui le refuse, populairement on appelle cela « crise d'adolescence »14(*).

Pour l'Auteur, l'adolescence est considérée comme une période charnière qui est vécu souvent comme une période douloureuse par de nombreux adolescents qui prennent conscience du changement de leur corps avec des réactions très variées ou certains vont êtres irritables d'autres susceptibles. Certains vont faire des périodes dépressives plus ou moins longues, plus ou moins graves. L'adolescence commence toujours par la puberté qui est la première phase de l'adolescence parmi tant d'autres. Elle vient du mot pubis qui signifie poils. C'est ainsi que l'on considère la puberté comme l'ensemble de transformation marquant le passage de l'enfance à la maturité.

Dans cette optique TSHIBANDA psychologue congolais explique que : c'est pendant cette phase pubertaire qu'il ya affirmation et définition de sois, l'autodétermination critique et qu'il ya équilibre, bonne intégration des caractéristiques de l'enfance, première étape vers l'adolescence, âge de la raison et d'ardeur.15(*)

La puberté s'étale approximativement entre douze et quatorze ans ou encore entre plus ou moins neuf à plus ou moins quatorze ans. Il est ainsi à noter que l'adolescence est un processus physique, psychique et physiologique naturellement engagé par le corps dans une fourchette qui varie de douze à dix huit ans selon le climat, le génome et la densité de la population. Ainsi elle démarre plutôt dans les régions tropicales et méditerranéennes (9à11ans) et plus tard dans les régions nordiques (14à 17ans) tandis que dans la région tempérée elle s'étale entre 11 et 14ans. 16(*)

Précisons que le processus pubertaire varie encore selon le sexe d'environ deux ans plutôt chez la fille que chez le garçon. En France par exemple la puberté démarre vers dix ans chez la fille et douze ans chez le garçon. En fin, la puberté démarre plutôt en ville qu'à la campagne probablement suite aux stimulations plus nombreuses (bruit, stresse par exemple). L'adolescence qui se développe normalement passe par trois phases successives poursuit MUKENI, ces trois phases sont :

1.1.2.1. LA PHASE PUBERTAIRE OU LA PREADOLESCENCE

Développée ci- haut (cfr page 8)

1.1.2.2. LA PHASE DE L'ADOLESCENCE PROPREMENT DITE

Elle va approximativement de quatorze, quinze à dix huit ans. C'est une phase où l'être humain cherche à intérioriser le monde ambiant, il s'absorbe en lui-même. Le rôle intérieur prend le dessus avec la rêverie narcissique et la rumination, se détournant du monde qui l'entoure, il se sentira seul, unique et incompris « crise d'adolescence ».

Le narcissisme est une contemplation de sois c'est-à-dire une fixation affective à sois même. Les phénomènes liés à la maturité sexuelle sont de trois ordres :

v Physique (visible)

v Psychique (mentaux, comportementaux) et

v Physiologique (organes internes).

Ils se recoupent pour certains entre filles et les garçons et différent évidemment sur d'autres.

1) DU POINT DE VUE PHYSIQUE

Pour la fille comme pour le garçon, l'adolescence se caractérise par l'apparition de la pilosité sur les jambes, le pubis et sous les aisselles. La fille voit ses seins se développer (en commençant par le gauche) et cela occasionne le besoin de rééquilibrer sa démarche qui se stabilise en moyenne vers dix huit ans (18ans). Sa hanche se développe afin de pouvoir accueillir le foetus avec l'apparition de la cellulité. La vulve glisse du devant du corps vers l'entre jambe et la transpiration de la future femme est équitablement réparti sur tout son corps.

Le garçon voit des poils apparaitre encore sur son visage (duvet vers douze ans, barbe vers dix huit ans) ainsi que sur le reste du corps. La répartition de la pilosité varie selon le génome, la verge et le testicule prennent du volume et le garçon connait des pertes blanches parfois gênantes. La transformation du futur homme est localisée sur le front, le bas du dos et les pieds.

2) DU POINT DE VUE PSYCHIQUE

On le voit déjà avec le développement physique : la puberté inquiète et est questionnelle c'est-à-dire l'adolescent se questionne. Or peu nombreux sont les adultes qui expliquent l'évolution de l'adolescence tout en donnant les difficultés de cet âge ; car l'adolescent est responsable de lui-même sur plan socio-affectif. Au lieu que les adultes mettent mal à l'aise les jeunes adolescents.

Ainsi au plan naturel, les difficultés socio-affectives sont notamment liées à la monté du désir. Le jeune doit alors nécessairement parvenir à se resituer (se retrouver) dans son environnement social (famille, professeur, copin-copine, petit ami, camarade pour ne citer que ceux-ci). Vis-à-vis de ses parents, un nouveau rapport doit émerger afin que le jeune puisse s'émanciper à son aise. Si une nouvelle distance ne s'instaure pas, il sera toujours plus mal à l'aise dans sa peau.

A ce propos, la psychanalyse parle de nécessaire réactivation du complexe d'oedipe, lois desquelles les parents ont leur rôle à jouer. Le jeune est dans une situation paradoxale, jusqu'autant qu'il a régulièrement besoin du soutien matériel, financier, social et affectif de sa famille, autant qu'il a essentiellement besoin de marge, de manoeuvre toujours plus vaste ou liberté.

Signalons un élément qui parait exigeant dans cet aspect psychique vis-à-vis de la sexualité. Le jeune désire toujours plus assouvir son désir avec un partenaire, enfin l'adolescent ne se passe pas d'idéalisme au sens courant, non philosophique, bien qu'il lui donne un caractère philosophique et politique. Le jeune a soif d'absolu et de valeur à concrétiser dans le monde environnant et ses euphories et ses dépressions sont d'autant plus intenses que le monde diffère de ses attentes.

3) DU POINT DE VUE PHYSIOLOGIQUE

Le garçon et la fille peuvent connaitre l'acné, qui correspond à la sécrétion de sébum au corps suite au processus hormonaux. Elle varie énormément d'une période à l'autre et effraie ; car elle peut nécessiter un traitement voire une intervention médicale selon son ampleur. De plus, la mue de la voix est un phénomène qui touche les deux sexes, bien qu'elle soit plus marquée chez le garçon et dont la voix semble cassée et alternativement grave et aigue malgré lui, entre douze et quinze ans en moyenne. Chez la fille, l'hormone oestrogène provoque la menstruation ou règles selon qu'elle aura été informée la première coulée de sang effrayera plus ou moins la future femme. La menstruation signale l'activité sexuelle sur la fille puisque ses ovaires produisent désormais des ovules nécessaires à sa fécondité dans un cycle de 28 jours (moyenne théorique, ce qui veut dire des écarts de 17 à 45jours selon les femmes et même pour chaque femme, de variation de quelques jours selon les stresses, les vacances...).

Ainsi chaque femme apprendra à connaitre son cycle qui se stabilisera environ deux (2) ans après le début de la puberté jusqu'à la ménopause vers 45-55ans. Cependant dans les suites d'un accouchement le retour de couche met un certain temps à survenir (durée allongée par l'allaitement maternel). Chez le garçon l'hormone testostérone provoque la sécrétion des spermatozoïdes dans le testicule, ce qui occasionne les pertes nocturnes pour commencer sa vie sexuelle.

1.1.2.3. LA PHASE DEMATURATION OU LA JEUNESSE

Elle va de dix sept (17) ou dix huit (18) ans à vingt(20) ans. Cette phase prépare à la fixation professionnelle et affective de l'individu, son adaptation aux exigences des réalités sociales et morales.

De ce qui précède, nous disons que la préadolescence nous est apparue comme une phase d'équilibre instable, durant laquelle l'individu cherche à s'adapter à des nouvelles conditions corporelles, à prendre conscience et possession de son être intime, à s'intégrer à une société abstraite. La phase adolescente par contre est un état à la fois affectif, intellectuel et social qui sera complètement atteint dans celle de maturation. Il est à noter que les adolescents selon leurs attitudes se classent en trois grands groupes :

Ø Les rêveurs

Ceux-ci se complaisent dans leur jeunesse, la plongent et risque même de ne jamais s'en affranchir complètement. Ils redoutent la maturité avec toutes ses charges, ses absences de fantaisies. Ils vivent des projets d'espoir plus ou moins chimériques, de refus de pactiser avec le monde matériel sordide, un monde social injuste et sot parmi eux se recrutent les artistes et les poètes.

Ø Les intellectuels

Ils persistent dans l'analyse d'eux même, ils sont avides de lecture, donnent le pas à la connaissance sur l'action, s'intéressent à la marche du monde recherchant la conversation la discussion, ils sont doctrinaires et faciles à endoctriner.

Ø Les positifs

Sont ceux qui se montrent avant tout soucieux de conquérir une situation des avantages matériels. Ils accèdent plus précocement que les autres à la mentalité adulte, ils sont souvent froids peu scrupuleux, calculateurs.

Deux éléments paraissent indispensable dans l'étude de l'adolescence vis-à-vis des certains risques qui se posent et nécessitent d'être signaler :

· Le suicide

Chez les adolescents l'acte suicidaire s'apparente à la volonté d'un règlement magique de conflit ou la recherche identitaire occupe une grande part. La mise en place d'un cadre contenant et par excitant favorise l'élaboration psychique nécessaire au dépassement de la crise.17(*)

Le suicide est un acte délibéré qui découle de ressentis comme le désespoir, la lassitude et la souffrance. Le suicide n'est pas alors un choix mais une contrainte qui s'impose à un moment donné, à un sujet qui ne trouve plus d'autres issues à ce qu'il ressent comme une menace sur lui-même, sur son identité. Nous constatons que le désir de mort n'est pas la motivation du suicide mais au contraire le désir de vie (est un moyen d'exister et de décrier sa souffrance.), le suicide peut être suicider par plusieurs causes entre autres : les tendances dépressives ou mélancoliques des situations familiales problématiques, une mauvaise image de sois, un sentiment d'insécurité intérieur, un sentiment de non existence ou encore un trouble de l'apprentissage non diagnostiqué (il est important e tester l'adolescent sur tout si le trouble d'acte d'avant cette période).

· Les déviances

Elles se situent essentiellement au niveau de l'abus (drogue, alcool) et parte du besoin d'expérimenter et d'affirmer sa personnalité. Au moment de l'adolescence, de nombreux jeunes ont un comportement déviant de prise de risque et cela s'explique un désir de tester ses limites et ses doutes face à l'avenir, la société, la mort.

1.1.3. LES PRODUITS ALCOOLIQUES

On appelle produit alcoolisé (alcoolique) : toute boisson fermentée, macérée, distillée, ou autre contenant de l'alcool éthylique ou éthanol.

Une différence d'appellation est à remarquer : une boisson est dite alcoolisée lorsque l'alcool provient d'un ajout extérieur. Une boisson alcoolique est par contre une boisson où l'alcool est produit par lui-même sans ajout (comme les alcools nobles tels que le cognac)

Aujourd'hui les alcoologues définissent l'alcool comme « un produit à large pouvoir pathogène et toxicomanogène, une substance susceptible de modifier le comportement de son utilisateur et de créer une dépendance ».18(*)

1.1.3.1. ALCOOLISME ET STUPEFIANT

Un stupéfiant aussi appelé drogue est un psychotrope interdit au sujet à une réglementation souvent exigent parce qu'il est susceptible d'engendrer une consommation problématique. Ce terme d'origine pharmacologique a subi un glissement de sens suite à son usage juridique pour ne conserver que celui-ci.19(*)

Contrairement à l'opinion courante, l'alcool est un stupéfiant dans le genre de la cocaïne, morphine, opium. Avec cette différence que ces derniers ne peuvent être obtenus qu'à faible dose et seulement sur ordonnance médicale, alors que le premier est à la disposition de tout le monde et sans aucune limitation.

On ne boit pas seulement parce qu'on a soif ou encore parce qu'on aime par goût le vin, les apéritifs ou les liqueurs mais surtout à causes des effets psychiques qu'ils produisent. L'alcool même à dose modéré commence par stimuler mais bientôt il paralyse la conscience et le sens critique et fait oublier les déceptions, les ennuies, les découragements et cela pour un petit temps.

L'alcool est là ! On en prend on s'y habitue très rapidement, on augmente les doses pour en corser les effets et sans attendre tout à fait l'ébriété, on arrive bientôt au stade de l'alcoolisme chronique.

Il faut signaler aussi que Maurice TIECHE donne son explication pour la compréhension des effets de l'alcool en disant qu'il suffit de faire l'expérience suivante : prendre un verre de dimension courante, y verser un ou deux décilitres d'eau de vie puis y casser un oeuf, on a alors la surprise d'en voir l'albumine blanchir et se coaguler peu à peu. Au bout d'une heure, il y aura l'aspect d'un oeuf poché.20(*)

La première fois qu'il a observé ce phénomène, il est resté rêveur un bon moment...et il a compris. Un homme qui boit un litre de vin introduit dans son sang, dans tous ses organes dix centimètre cube d'alcool pur. Celui-ci se porte plus particulièrement vers le foie et le cerveau. Certains troubles qu'il y crée, l'ivresse par exemple, sont bien connus de tout le monde, ne fut ce que par les accidents d'automobiles qu'ils provoquent. D'autres plus profondément cachés telle que la cirrhose de foie sont d'autant plus dangereux qu'ils sont moins apparents. L'alcool n'agit pas toujours d'une manière aussi spectaculaire, les désordres mentaux apparemment plus discrets qu'ils provoquent alarment de plus en plus le corps médical et le pouvoir public.

A ce propos, Henri BARUK, professeur et médecin chef de la maison nationale de Charenton déclare que : « toutes les statistiques et les observations s'accordent à montrer que l'alcool est la cause numéro un(1) des maladies mentales à tel point qu'on doit fermer les établissements psychologiques. Dès qu'au contraire la consommation de l'alcool augmente, on assiste à une monté en flèche des maladies mentales. Or l'alcool agit sur le cerveau par l'intermédiaire des perturbations hépatiques comme KLIPPEL l'a bien montré. On retrouve aussi le foie comme commun dénominateur dans l'étiologie de beaucoup des psychoses. »21(*)

Il ne faut jamais oublier que le cerveau est le seul de tous nos organes à être formé des cellules vivantes qui ne se renouvellent pas comme celles des autres parties du corps. Le système nerveux central est lent à se dérégler, mais quand il est, c'est généralement pour longtemps. C'est pourquoi l'effet de toxique ne se fait pas sentir brutalement sur lui, mais lentement, insidieusement et trop souvent d'une manière irréversible. Ainsi l'alcool trouble la personnalité dune manière durable, même utilisé sans excès. Il peut entrainer les désordres psychiques qui sont encore bien loin de motiver l'internement mais qui, pourtant gênent le jeu normal des divers éléments de la personnalité (mémoire, attention, affectivité, volonté).

Lutter contre la consommation de l'alcool, c'est aider la population, les jeunes adolescents surtout à conserver une personnalité forte, bien équilibrée, active et claire voyante, c'est diminuer le nombre des personnes qui donnent à la jeunesse un exemple déplorable, c'est assurer une meilleur santé physique et morale à une plus grande portion de la population.

L'anatomie et la physiologie révèlent la stupéfiante complexité et l'extra ordinaire précision de fonctionnement du système nerveux. Cette complexité se traduit anatomiquement par le fait que la substance active qui le tapisse extérieurement est cinq fois plus étendue chez l'homme que chez le singe anthropomorphe. N'oublions pas qu'il s'agit d'un organe extra ordinaire extrêmement compliqué, avec ses treize milliard des cellules vivantes en closent dans notre crâne et notre colonne vertébrale donc les ramifications c'est-à-dire les nerfs s'étendent dans toutes les parties du corps comme des fils électriques parcourus par des courants. Mais entre l'arriver d'une sensation ou d'un renseignement et le départ de la réaction appropriée. Il ya un choix à faire, une décision à prendre et c'est le travail du cerveau.

Le mésocéphale lui, commande les réactions habituelles et courantes comme celles de suivre le chemin qui conduit à l'école ou au travail. Ce centre de triage et d'orientation qui se trouve à la base du cerveau est une sorte de chef d'orchestre du système nerveux. Supposons par exemple que celui-ci soit informé qu'un danger de blessure menace le corps. Aussitôt il alerte le centre nerveux approprié afin que la respiration s'accélère, que les glandes surrénales sécrètent assez d'adrénaline pour que le sang qui s'échapperait d'une plaie éventuelle soit coagulé. De même en cas d'émotion violente, c'est le mésencéphale qui donne les indications propres à accroitre la tension artérielle. S'il s'agit d'une invasion microbienne, c'est lui encore qui prend toutes les dispositions possibles utiles pour que la température du corps monte à 38,39 ou40° afin que ces microbes ne puissent pas se multiplier dangereusement.

1.2. NOTION DE L'ALCOOL

1.2.1. CHIMIE

Chimiquement l'alcool provient de la formule suivante : CH3CH2OH où nous trouvons l'éthanol, la subsistance active des boissons alcoolisées et presque toujours produit par fermentation alcoolique. La voie métabolique des glucides de certaines espèces de levures en absence d'oxygène. En chimie le terme alcool désigne l'ensemble des composés organiques dans lesquels un groupe hydroxyde (OH) est lié à un atome de carbone, qui à son tour est relié à d'autres atomes de carbones ou d'hydrogène.22(*)

1.2.2. UN DEPRESSEUR

L'alcool est rarement considéré comme une drogue. L'alcool est une drogue parce que son principale ingrédient agit comme un dépresseur sur le cerveau même si on la consomme tout d'abord pour ses effets euphoriques, il est faux de croire que l'alcool a un effet stimulant consommé en faible quantité. Il peut sembler un stimulant du fait qu'il agit sur la partie du cerveau régissant les inhibitions. Lorsqu'une personne perd ses inhibitions, elle devient volubile et semble avoir plus d'énergie. Mais en fait, l'alcool est un dépresseur qui ralentit les fonctions cérébrales et intoxique l'organisme.

1.2.3. PROCESSUS D'IVRESSE

Une fois l'alcool présent dans le sang, aucun aliment ou boisson ne peut retarder ou empêcher ses effets. Le sucre contenu dans les fruits peut en accélérant l'élimination de l'alcool, raccourcir la durée de ses effets. Comme l'alcool passe rapidement dans le sang, l'alcoolémie commence sitôt après l'absorption. Elle atteint son maximum en moins d'une heure et ne décrit que lentement. L'ivresse alcoolique est caractérisé par trois phases successives typiques : une phase d'excitation, un état d'ébriété au quel succède un état de dépression pouvant évaluer vers le coma.

1.2.3.1. La phase d'excitation

Est caractérisée par une impression de facilité intellectuelle et relationnelle, une perte de contrôle des fonctions intellectuelles et une libération des tendances instinctives. Le sujet prend des risques inconsidérés (surtout au volant de sa voiture) et perd toute appréciation objective de la situation réelle.

1.2.3.2. La phase d'ébriété

Est reconnaissable par la démarche instable, la parole hésitante, la pensée confuse, des gestes non contrôlés et non coordonnés, elle se manifeste par certains signes somatiques ; pupilles dilatées, nausées, vomissement ou diarrhée.

1.2.3.3. La phase dépressive

Conduit le sujet au sommeil. Quelque fois l'ivresse peut évoluer vers un coma, le sujet est dans profond sommeil : Les pupilles dilatés, l'absence des réactions aux différentes stimulations, le vomissement et la perte d'urine reflète la gravité de cet état qui, comme tout coma toxique, doit être traité en milieu hospitalier.

Certains états d'ivresse alcoolique s'accompagnent d'hallucination des convulsions à des délires et peuvent être à l'origine des réactions violentes du sujet. Les thèmes de jalousie ou de persécution sont fréquents dans les formes délirantes. Dans d'autres cas, l'ivresse engendre un état de dépression pouvant être dangereux et conduire au suicide. Certains sujets ivres peuvent présentés des troubles de mémoire transitoires dont ils prennent conscience, ces épisodes appelées «trou noir » ou «black out » sont très angoissants et difficilement avoués. 

1.2.4. EFFETS ACOURT TERME : TAUX D'ALCOOLEMIE

L'alcool est rapidement absorbé dans le système sanguin à partir de l'intestin grêle et plus lentement au niveau de l'estomac et du gros intestin proportionnellement à sa constatation dans le sang, l'alcool ralentit l'activité de certaines parties du cerveau et de la moelle épinière. L'alcoolémie est la teneur en alcool du sang, exprimé en gramme par litre. Le taux d'alcool dans le sans, appelé taux d'alcoolémie varie selon :

· La quantité d'alcool absorbée pendant une période donnée ;

· La taille, le poids, la corpulence, le sexe, et le métabolisme du consommateur.

· Le type et la quantité d'aliments dans l'estomac.

1.2.4.1. TAUX D'ALCOOLEMIE

Conséquences

Dépendamment de l'âge, du poids et de l'état de santé général du Consommateur : l'ivresse légère : L'alcool diminue le réflexe, la durée moyenne du temps de réaction dans les conditions normales est évalué une seconde environ. Dès O, 5 grammes/litre, le temps de réaction peut atteindre 1,5 seconde et 37 mètres en 1.5 seconde.

L'ivresse notable : Chez la plus part des gens 100mg/dl. Facultés de plus en plus affaiblie (jugement, attention et maitrise de sois) les troubles de l'équilibre et de la motricité

L'ivresse évidente pour toutes personnes normales : Troubles marqués de l'équilibre, du raisonnement, de l'élocution. Confusion mentale et relâchement de tous les muscles, troubles de coordination, de l'élocution (150mg/dl).

L'ivresse extrême ou état d'hébétude : ralentissement prononcé de réflexe, incapacité à rester debout, vomissement, incontinence et somnolence (250mg/dl).

Coma : perte de connaissance, réflexes réduits au minimum, incontinence, abaissement de la température du corps, respiration difficile, chute de la tension artérielle, peau moite et froide (350mg/dl).

Décès probable : risque d'overdose mortelle-Arrêt respiratoire.

1.2.5. EFFETS ALONGTERME

Si la consommation modérée d'alcool procure du plaisir et favorise la vie sociale, il n'en va pas de même pour la consommation excessive ou dépendante. Celle-ci est susceptible de perturber gravement la vie sociale et familiale. L'alcool est présent dans 25% des divorces et dans la majorité des cas de mauvais traitements d'enfants. Tant la personne directement concernée qui, ses proches, sont alors confrontés à des souffrances importantes. Celles-ci ne peuvent s'exprimer en chiffre ou en symptôme, mais elle porte lourdement atteinte à la qualité de vie.

1.2.6. EFFETS PSYCHOLOGIQUES

Les tests psychologiques montrent qu'une consommation quotidienne de 60ml/jour entraine des perturbations sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l'apprentissage, l'appréciation de l'espace, la capacité de raisonnement et le raisonnement complexe pour les détails voire les dommages psychologiques.

1.2.7. TYPES D'ALCOOLIQUE RETENNUS

Alcoolique : devient dans ce cas une personne qui n'est plus libre face à l'alcool, qui ne peut, sans être perturbée plus ou moins fortement, s'arrêter longtemps de boire et que l'idée même d'arrêter inquiète. « L'alcoolique ne peut arrêter, l'alcool étant devenu un auxiliaire de vie indispensable (assuétude). Il est assaillit par le désir de boire (obsession) ; a perdu la capacité de résister à la boisson (impulsion) et doit augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets (tolérance) ».23(*)

1.2.7.1. ALCOOLIQUE ABSTINENT

Il est une personne qui ne consomme plus une seule goûte d'alcool quelque soit les circonstances, mais qui demeure alcoolique parce que cet état ou cette maladie semble être incurable chez lui. L'alcool conserve une sensibilité particulière à l'alcoolique. C'est ainsi qu'on observe même s'il est abstinent depuis longtemps, car un verre sera toujours de trop chez lui mais divers ne seront pas suffisants.

1.2.7.2. CO-ALCOOLIQUE

Conjoint, enfant d'une personne alcoolique qui, ayant vécu la situation pendant une longue période, développe une pathologie particulaire. L'épouse ou l'époux voir mêmes les enfants du buveur se sentent investis d'une mission de surveillance et de soin. Ils en ressortent le plus souvent par leur échec et doivent alors pour retrouver leur équilibre, entreprendre une psychothérapie.

1.2.7.3. CONJUGOPATHE

C'est une personne alcoolique qui alterne les périodes se consommation et les périodes d'abstinences combinant ainsi le désagrément de chaque état (étant alcoolique). Etant alcoolique, elle ne peut modérer sa consommation et éprouve à chaque fois un fort sentiment de culpabilité et d'échec ; elle ne perçoit et ne reçoit pas tous les bienfaits de l'abstinence.

1.2.8. LES DOMMAGES PSYCHOLOGIQUES OU PSYCHIQUES

La consommation des boissons alcoolisées pour certains est un rite parce que c'est amusant pour le consommateur et semble avoir amélioré sa vie sociale. Les jeunes affirment que l'alcool leur donne de l'assurance, comme chez les personnes timides et qui ont mal à tenir une simple conversation et ils ne découchent d'après la consommation de quelques verres leur enhardissent (une façon contraire de voir les choses).

Boire fait partie d'un style de vie de certains jeunes qui apprécient faire la fête en fin des semaines, avec des amis, pas mal d'entre eux et ont déjà été ivre une ou plusieurs fois. Les personnes qui prennent les boissons alcoolisées de façon abusive présentent ces manifestations :

Anxiété

Dépression

Dommage cognitif

Trouble de sommeil

Affaiblissement des facultés intellectuelles

Tendance à blâmer les autres.

A cela s'ajoute le Delirium tremens qui relève du soma.

1.3. LES ETUDES ANTERIEURES

Nous mentionnons ici les études qui ont mis en relation les sujets qui traitent sur l'alcoolisme.

1.3.1. A L'ETRANGER

· Freud dans son ouvrage « psychanalytique sur l'autobiographie d'un cas de paranoïa ». Dégage le rôle de l'alcool dans cette affection sur les mécanismes du délire de jalousie en envisageant d'abord le délire alcoolique. Il ressort dans cet ouvrage un élément capitale qui stipule que le rôle de l'alcool est de plus compréhensible c'est-à-dire nous le savons, l'alcool lève les inhibitions et annule les sublimations.

Dans son étude, il explique qu'assez souvent : « c'est après avoir été déçu par une femme que l'homme est poussé à boire, mais cela signifie qu'en général il revient au cabaret et à la compagnie des hommes qui lui procurent alors la satisfaction sentimentale lui ayant fait défaut à domicile, au près d'une femme ».24(*)Et dans « Contribution à la psychologie de la vie amoureuse » Freud compare les liens sexuelles qui uni l'alcoolique à la bouteille, au lien amoureux à son objet d'amour.25(*)

A travers ces quelques notations, Freud conclut en posant le jalon d'un abord clinique de l'alcoolisme dont les principaux points sont :

Ø L'importance de l'angoisse ;

Ø Le lien avec la pulsion sexuelle réprimée ;

Ø Le rôle défensif de cet acte de boire contre la douleur.

Pour Freud, le fil conducteur est constitué par le lien entre alcoolisme et sexualité.

· Au Congo Brazzaville, une étude transversale a été faite chez les adolescents de dix à dix neuf ans sur la prévenance de l'alcool et les facteurs déterminants sur 4315 enquêtés, 984 (22,8%) consommaient l'alcool. Cette consommation est élevée chez les garçons sans différence significative, elle apparait supérieur chez les plus scolarisés.

Pour le mode de consommation, les buveurs modérés constituent la majorité, la bière étant la boisson dominante (95%), l'ivresse (49.2%). Pour les garçons et les filles (11.9%),26(*)Jean Robert MABIALA démontre cela.

1.3.2. AU CONGO

Nous retenons une étude sur l'alcoolisme chez les élèves des écoles secondaires, cas de la commune de Goma par Japhet KAYANI Nziire. L'objectif général de l'étude était de déterminer les niveaux de connaissance d'attitude et de pratique des élèves des écoles secondaires de la ville de Goma sur la consommation des boissons alcoolisées pendant et après le cours.

Japhet conclut au vu de tous les résultats sur la connaissance de façon générale que la connaissance est suffisante sur les différentes boissons alcoolisées et est une connaissance faible sur les effets que causent les boissons alcoolisées. Il ajoute en disant que la pratique des boissons alcoolisées par les élèves des écoles secondaires de Goma est déclarée par 66,6% suite aux nombreuses maisons de ventes et que 50.4% des répondants déclarent que ces boissons alcoolisées sont plus utilisées dans toutes les cérémonies organisées par l'école. Les élèves consomment les boissons alcoolisées occasionnellement, ce qui peut à la longue aboutir à l'alcoolisme de dépendance.27(*)

* 5 ILUNGA KAHANDE Alidor ; la psychologie sociale, cours inédit, FPSE, G2, 2010

* 6 ZANNA et REMPELS ; Définition de l'attitude, site web, http://fr.wikipedia.org/wiki/attitude.psychologie,

1998

* 7 OSKAMP ; définition et caractéristique, www.caractere.com/1977

* 8 ALLPORT Gordon ;attitude,fr.wikipedia.org/wiki/attitude

* 9 ZANNA et REMPELS ; op-cit, p5

* 10 http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_boomerang ».

* 11http://fr.wikipedia.org/wiki/adolescence ».

* 12 ANSELME F ; Enfant et adolescence,3e édition, la procure, Namur et Bruxelles,1962,p135

* 13 Ibidem, p141

* 14 LAYET Claude ;Op-cit,p2

* 15 TSHIBANDA WA MWELA BUJITU Pie ; La psychologie, médiaspaul, Kinshasa RDC,2005 ,p119

* 16Wikipedia, op-cit, p8

* 17 POMMEREAU Xavier ; l'adolescent suicidaire, Bourlier, paris, 1998, Pp27, 30

* 18 http://www.oboulo.com/alcoolisme-point-vue-psychique-psychologique-108581.html

* 19Wikipedia;alcool et stupefiant,site web, http:// fr.wikipedia.org/wiki/stup%c3%A9fiant

* 20 TIECHE Maurice ; Guide de formation personnelle, édition Sdt.77190.damai les lys, France, 1974, p62

* 21 ; Ibidem

* 22Wikipedia ; notion et fabrication de l'alcool, site web, http:/fr.wikipedia .org/wiki/boisson alcoolis%C3%A9c

* 23 Internet ;la psychologie,n°165,www.psycho-ressource.com/alco/psycho-alcool.html

* 24 Freud Sigmund ; délire de jalousie, in « cinq psychanalyses », P.U.F, Paris, 1954, p309

* 25 Idem

* 26 MABIALA robert jean ; cahier de recherche, éditions médicales, France, 1951.p50

* 27 KAYANI Nziire J ; mémoire online sur l'alcoolisme chez les élèves, www.memoireonline.com/08/10/3839/m

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon