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Pratiques de responsabilité sociale des entreprises industrielles au Cameroun

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par Joseph Herman TIONA WAMBA
Université de Douala Cameroun -  Diplôme de professeur d'enseignement technique grade 2 ( DIPET II ) 2009
  

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I - 3 - CONTRIBUTION DES THEORIES D'ORGANISATION A L'ANCRAGE DES

PRATIQUES DE RESPONSABILITE SOCIALE AU SEIN DE L'ENTREPRISE

La question principale est ici de dégager le cadre théorique le plus adapté à une analyse des mouvements autour de la responsabilité sociale de l'entreprise. Nous allons développer tour à tour la théorie néoclassique, la théorie de l'agence, la théorie post-moderne, la théorie de la régulation, la théorie néo - institutionnelle, la théorie conventionnaliste, la théorie évolutionniste.

I - 3 - 1 - La théorie néoclassique : une approche dépassée

Selon la conception classique, la responsabilité de l'entreprise est exclusivement de nature économique. La fonction de l'entreprise est de produire des profits réguliers et à haut niveau, car l'essence de l'entreprise libre est de rechercher le profit de toutes les manières qui soient cohérentes avec sa propre survie en tant que système économique (Levitt, 1958, cité par Lépineux, 2003). En d'autres termes, les entreprises pérennes sont celles qui poursuivent leur seul objectif de maximisation du profit à long terme. Vu sous cet angle, les entreprises n'ont plus qu'à respecter le strict minimum de sincérité et de loyauté, et rechercher le gain tangible et pécuniaire.

Friedman (1962) partage le même point de vue. Il est connu pour sa position radicale dans le débat sur la RSE selon laquelle l'entreprise ne devrait pas fausser le libre jeu par des interventions dans le domaine de la RSE. Il considère qu'« il existe peu de courants aussi dangereux pour les fondements même de notre société libre que l'acceptation, pour les dirigeants d'entreprise, d'une responsabilité autre que celle de maximiser le rendement de l'argent de leurs actionnaires ». Pour inscrire la prise en compte des objectifs sociétaux dans les décisions des entreprises, il faudrait démontrer qu'il y a une corrélation positive entre performance financière et performance sociale.

En bref, la théorie néoclassique ne trouve pas les pratiques de responsabilité sociétale nécessaires au sein de l'entreprise, et ceci pour deux raisons principales : tout d'abord, les actionnaires sont les seules parties prenantes auxquelles l'entreprise doit rendre des comptes ; ensuite, l'objectif unique de l'entreprise est de maximiser les profits. Or, il est possible que les parties prenantes externes influent sur les performances des entreprises. Par exemple en Europe, les banques inscrivent les pratiques de RSE parmi les conditions pré requises au financement des projets de PME.

Comment prétendre servir les intérêts de toutes ses parties prenantes si on ne se préoccupe que de la maximisation du profit au sein de l'organisation ? D'autres théories jugées plus réalistes, ont été développées.

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