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Education pour la santé de la population en République de Guinée. Cas de la commune de Dixinn

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par Malato OUYA BOURMA MALATO
Université générale Lansana Conté de Sonfonia Conakry ( Guinée) - Maà®trise 2006
  

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Section 3 : Approche de la dissonance cognitive

Cette théorie a été développée en 1957 par l'américain Léon FESTINGER. Il définit la dissonance cognitive comme un état de tension désagréable dû à la présence simultanée de deux cognitions (idées, opinions, comportements) psychologiquement inconsistantes. Le postulat de base est que les individus aspirent à éliminer les faits de pensée ou les faits comportementaux présents en eux même et qui sont contradictoires. En s'appuyant sur la théorie de la rationalisation, des conduites il s'agit d'étudier comment les sujets tentent de réduire cette dissonance en changeant d'opinion ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html).

La théorie de la dissonance cognitive est l'une des plus importantes théories en psychologie sociale ; elle a généré des centaines d'études et d'extrapolation sur les attitudes, les comportements et les croyances humaines. L'internationalisation des valeurs, les motivations et les conséquences de prise de décisions, des désaccords interpersonnels, la persuasion et autres phénomènes psychologiques importantes y sont aussi prises en compte. Ceci, peut s'expliquer en partie par la formulation très générale et abstraite de cette théorie qui la rend facile a manipuler. Dans les théories de la communication, elle apparaît comme l'une des principales théories de réceptions et de traitements de messages ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html).

La théorie considère que les deux éléments de cognitions (perception, attitudes proportionnelle ou comportements), sont en rapport ou pas, un lien très étroit les relie ou non. Deux catégories liées sont soit consonantes (cohérentes) soit dissonantes (incohérentes). Elles sont dites consonantes si l'une entraîne ou supporte l'autre ( www.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive).

Pour les tenants de cette théorie, la dissonance cognitive produit chez le sujet une tension qui l'incite au tangent. L'existence d'une dissonance plonge le sujet dans un état inconfortable de sorte qu'il est motivé à réduire cette dissonance. Plus la dissonance est intense, plus ce malaise psychologique est fort et plus la pression pour réduire la dissonance l'est aussi: une dissonance peut être réduite en supprimant ou en réduisant l'importance des cognitions consonantes. ( www.wikipedia.org/wik/Dissonance_cognitive)

WICKLAND et BREHM cités dans ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html), lors d'expériences psychologiques telles que celle de FESTINGER, sont arrivés à la conclusion que «en cas de dissonance, l'individu ne peut pas seulement changer ses cognitions ou essayer de changer celles des autres pour l'accroître

En effet, les cognitions ne sont pas toutes également manipulables. La probabilité qu'une cognition soit modifiée pour réduire la dissonance dépend de ce que FESTINGER nomme «résistance au tangent». La résistance au tangent d'une cognition est directement fonction du nombre et de l'importance des éléments avec lesquels elle est consonante, de son ancienneté, ainsi que de la manière dont elle a été acquise: perception, cognition, ou communication ( http://charlatans.free.fr/dissonance_cognitive.shtml).

Un individu a deux sources d'informations majeures : sa propre expérience et la communication avec les autres. L'impact de l'expérience directe, est plus grand en ce qu'elle exerce une forte pression cognitive pour s'y conformer. En effet, la communication peut être vue comme une source d'information indirecte. L'intensité de l'impact des communications dépend de la relation entre ceux qui communiquent. Cette relation peut être analysée en terme de confiance, de réputation, d'attraction ou de passivité ( http: //charlatans.free.fr/dissonance_cognitive.shtml).

Plus cette relation est forte, plus la communication aura de l'impact sur la cognition du sujet communicant. Souvent, ces deux sources directes et indirectes sont utilisées simultanément : un enfant peut apprendre de sa mère que le feu est dangereux et également se brûler au toucher ( www.ist.inserm.fr/basic rapport.html).

Le message destiné à une cible est parfois en contradiction avec ses propres convictions (par exemple, l'alcool au volant risque de danger mortel dans le cadre de la sécurité routière).C'est à ce moment que se crée la dissonance cognitive. Pour réduire cette dissonance, la cible peut soit éviter le message, soit l'interpréter pour diminuer la portée du message jusqu'à remettre en cause sa crédibilité. Pour faire accepter le message, la solution peut être de crédibiliser le message en s'appuyant sur des personnes de confiance (médecins, experts,...) ou sur des faits avérés ( http://charlatans.free.fr/dissonance_cognitive.shtml).

En suivant les études de BEAUVAIS et JOULE cités dans ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html), FESTINGER devra plus spécialement faire une distinction entre une cognition « génératrice » en ce qu'elle déclenche et oriente le travail cognitif et d'autres cognitions qui ne sont pertinentes que dans la mesure ou elles se rapportent à la cognition génératrice ou à son contraire. L'esprit de l'homme est toujours en guerre avec lui-même. Il existe des mécanismes pour rétablir l'équilibre intérieur. Ainsi, lorsqu'on est emmené à agir en contradiction avec ses présupposés, ses conceptions, (morales ou autres), «l'individu est amené pour retrouver la congruence cognitive plus confortable à non pas modifier sa pensée en fonction de son comportement et accorder ses actes à ce qu'il pense, mais à modifier sa pensée en fonction de son comportement, pour la rationaliser et la justifier » ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html).

FESTINGER cité dans ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html) montre ensuite que : « lorsque des informations contraires aux croyances et aux comportements des individus, sont perçus, ces dernières développent une impulsion motivante pour réduire le déséquilibre psychologique ressenti » ( www.wikipedia.org/wiki/Dissonance_cognitive).

Certains auteurs ont tenté d'expliciter les conditions de déclenchement de l'une ou l'autre des stratégies de réduction de la dissonance et de l'émotion de peur, plus précisément de déceler les conditions d'efficacité d'un message de prévention. ( www.ist.inserm.fr/basicrapport.html).

De tout ce qui précède, il ressort que la dissonance cognitive est un construit ou l'individu en présence des cognitions («connaissances, opinions, croyances sur l'environnement, sur soi même ou sur son propre comportement») incompatibles entre elles, ressent un état de tension désagréable motivant sa réduction. C'est-à-dire l'état de dissonance cognitive.

Comme indiqué plus haut, nous nous inscrivons dans cette approche de la dissonance cognitive. Le choix de cette approche se justifie pour nous par le fait qu'elle est en rapport avec notre question de recherche et notre hypothèse. Ensuite, cette approche est pour nous la mieux appropriée pour déterminer dans quelles circonstances la dissonance survient elle dans des tels cas de comportement, de communication de contact direct avec une situation et de l'existence simultanée des différentes cognitions d'un état de consonance.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry