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L'impact de plusieurs types d'échauffement à  base de PAP sur la puissance des membres inférieurs évaluée par un test Wingate 15s

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par Ghazwa BEN MAAOUIA
Institut supérieur du sport et de l'éducation physique de Ksar Said Tunisie - Master en sciences de sport ( STAPS ) 2013
  

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    République Tunisienne

    Ministère de la Jeunesseet des Sports
    &..e
    Institut Supérieur du Sport et de
    L'Education Physique de Ksar Said

    Ministère de l'Enseignement
    Supérieur et

    De la Recherche Scientifique

    ~~~

    Université de la Manouba

    MENTION : SCIENCES BIOLOGIQUES APPLIQUÉES AUX ACTIVITÉS PHYSIQUES ET

    SPORTIVES

    L'impact de différents protocoles d'échauffement, à base de
    PAP sur la puissance des membres inférieurs, évaluée par un
    test wingate 15s

    Mémoire de fin d'études supérieures pour

    L'obtention de Master en STAPS

    1

    Elaboré par : Encadré par :

    Mlle. Ben maaouia ghazwa Dr. Younes Hachana

    Promotion : 2010-2012

    2

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    3

    Remerciements

    Au titre de ce mémoire, je remercie en premier lieu, mon encadreur Mr Younes Hachana pour ses conseils très précieux et ses contributions indispensables. Je tiens à le remercier, pour sa grande disponibilité à mon égard, son regard critique, ses compétences scientifiques et ses conseils. J'ai énormément appris à son contact, merci.

    En second lieu, les membres de jury : nous sommes heureux et fiers de l'honneur que vous nous faites en acceptant de siéger de notre jury connaissant votre expérience, votre sens du savoir et votre compétence qui constituent pour nous un exemple à suivre.

    Je remerciemonsieurSabri nassibpour sa disponibilité, sa bonne humeur, et son aide dans les diverses expérimentations que j'ai menée.

    Je tiens également à mentionner mais surtout remercier Mr Fethi Gueriani, professeur universitaire en matière de statistiques pour son aide particulière et ses conseils précieux.

    Enfin mes sincères remerciements vont à mes chers camarades qui m'ont aidé ; wissem, Mehrez, Hichem, Mohamed, Yassine, Helmi, khawla, Ranin, Nassima, Sahar, Houda en leur souhaitant plein de succès.

    4

    Liste des abréviations

    MG : masse grasse

    MC : masse corporelle

    IMC : indice de masse corporelle

    RM : répétition maximale

    PAP : post- activation potentiation

    PPA : puissance maximale

    PPR : puissance maximale relative

    PMA : puissance maximale moyenne

    PMR : puissance moyenne relative

    CEM : coefficient de corrélation intra classe

    ESM : erreur standard de mesure

    PPVU : plus petite variable utile

    5

    Liste des figures

    Figure n°1 : pince à pli

    Figure n°2 : pli bicipital

    Figure n°3 : pli tricipital

    Figure n°4 : pli sous scapulaire Figure n°5 : pli supra iliaque Figure n°6 : position de half squat Figure n°7 : ergocycle monark

    6

    Liste des tableaux

    Tableau n°1 : caractéristiques anthropométriques de la population Tableau n°2 : différents classes de l'IMC

    Tableau n°3 : les constantes dépendantes de l'âge et du sexe dans le calcul de la densité corporelle

    Tableau n°4: Performances moyennes (#177; ET) au Wingate test 15s test et Retest Tableau n°5 : Résultats de l'analyse de la reproductibilité relative du Wingate test 15s Tableau n°6 : Résultats de l'analyse de la reproductibilité absolue du wingate test15s. Tableau n°7 : valeurs de la Répétition maximal(RM) et 85% de RM

    Tableau n°8 : valeurs moyennes des Puissances pic(Ppic) enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents protocoles d'échauffement

    Tableau n°9 : valeurs moyennes des puissances pic relatives enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents protocoles d'échauffement.

    Tableau n°10 : valeurs des puissances moyennes enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents protocoles d'échauffement

    Tableau n°11 : valeurs des puissances moyennes relatives enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents protocoles d'échauffement

    7

    Table des matières

    Dédicaces II

    Remerciements III

    Liste des abréviations 4

    Liste des figures 5

    Liste des tableaux 6

    Introduction 7

    Méthodologie 9

    Objectif de la recherche 9

    Population 9

    Les mesures anthropométriques 10

    Protocole de détermination de 1RM 13

    Le protocole de test wingate 15 s 14

    Le protocole de la post activation potentiation (PAP) 15

    Outils statistiques 16

    Résultats 17

    Résultats de la reproductibilité du test wingate15 secondes 18

    Discussion 21

    Conclusion 26

    Bibliographie 27

    8

    Introduction

    Dans plusieurs disciplines sportives, le contenu et le type de l'échauffement suscite l'attention de plusieurs scientifiques et hommes de terrain comme outil d'optimisation de la performance. Ainsi, plusieurs protocoles d'échauffement ont été proposés : statique, dynamique, général, spécifique... (Bishop 2003).

    De nos jours la potentialisation post-effort (PAP) est de plus en plus utilisée comme outil d'échauffement par plusieurs types de sportifs. Hodgson et al (2005) et Robins (2005) sont parmi les premiers chercheurs à avoir proposer ce nouveau mode d'échauffement qui consiste à augmenter momentanément la force musculaire suite à une contraction maximale (stimulus de potentiation). Vu le nombre important de recherches scientifiques réalisées dans ce domaine, ce mode d'échauffement se révèle d'actualité (Tilin et Bishop 2009 ; Turki et al. 2011).

    La signification physiologique de la PAP n'est pas encore bien établie. Toutefois, deux explications ont été avancées à ce sujet. La première est relative à la phosphorylation de la chaine de myosin (Grange et al 1993, Ryder et al 2007, Sweeney et al 1993). La seconde explication se base sur le fait que la potentiation post effort augmente l'excitabilité des motoneurones et améliore la synchronisation et le recrutement des unités motrices à fibres musculaires rapides (Zhi et al 2005).

    L'effet de la PAP comme moyen d'échauffement reste encore controversé. En effet, Robbins et Docherty, 2005 et Scott et Docherty 2004 n'ont pas conclu à des effets positifs de la PAP. En revanche d'autres auteurs ont prouvé que la PAP peut être employée comme moyen d'échauffement efficace pour améliorer la performance physique (Turki et al. 2000). Il nous parait que ces résultats controversés pourraient être dus à l'absence de protocoles standardisés de l'échauffement basé sur la PAP.

    Selon Batista et al 2007, la fatigue et la PAP sont deux notions très étroitement reliées. Cette relation est complexe et dépendante de plusieurs facteurs qui se complètent et s'interférent respectivement. Ainsi, plusieurs études ont été consacrées à la détermination de la période de

    9

    récupération (entre la fin du stimulus et le début de la performance) idéale permettant d'obtenir le bénéfice le plus important de la potentiation (Smith et al 2007, Smith et al 2001, Chiu et al 2003 ; Kilduff et al 2011).Toutes ces études n'ont pas vraiment pu déceler la période idéale de récupération pour une meilleur PAP. Ainsi, il ne semble donc pas y avoir à ce jour de consensus sur une période de récupération censée induire la meilleure PAP.

    Plusieurs tests de laboratoire d'évaluation de l'aptitude anaérobie des membres inférieurs ont été proposés. Parmi ceux-ci, le test Wingate représente l'épreuve « Gold Standard » pour ce genre de mesures. Cependant, la durée du wingate test 30s est relativement longue, qu'elle fait de cet examen une épreuve très éprouvante, souvent accompagnée à la fin de ce test par des effets indésirables : maux de tête, nausée, vomissement... Ainsi le test Wingate est une épreuve difficile à proposer comme examen de routine. En 2012, Hachana et al ; Ont proposé une version réduite du test Wingate 15s comme épreuve de laboratoire d'évaluation de la puissance des membres inférieurs. Selon ces auteurs le Wingate 15s est une épreuve valide et présente l'avantage par rapport au test Wingate 30s d'être moins éprouvante et sur tout, peut être utilisée comme test de routine pour l'évaluation de la puissance des membres inférieurs.

    Selon Atkinson et Reilly (1996), une épreuve qui n'est pas fortement reproductible ne constitue pas un test adéquat pour le « traking »des variations de ses performances. A notre connaissance la reproductibilité du test Wingate 15 s n'a été analysée que par Hachana et al. 2012, elle nécessite donc d'être consolidée.

    Ainsi, l'objectif de ce travail a été de vérifier dans un premier temps la reproductibilité du test Wingate 15s et dans un second temps étudié l'effet de la durée de récupération postactivationsur la puissance des membres inférieurs évaluée par ce test chez des étudiants d'éducation physique.

    10

    Méthodologie

    Objectif de la recherche

    Cette étude a eu pour but d'évaluer l'effet de 5 protocoles d'échauffement à base de PAP sur la puissance des membres inférieurs, évaluée par un test Wingate15 s.

    Population

    Treize étudiants de l'ISSEP ksar-said ont volontairement participé à notre étude. Tous les sujets ont déjà au moins un an de pratique de musculation. Dans le tableau ci-dessous sont présentées les caractéristiques anthropométriques de nos expérimentés. Aucun athlète n'a présenté, pendant la période d'expérimentation, d'antécédents pathologiques ou traumatiques pouvant affecter les résultats de notre étude.

    Tableau n°1 : caractéristiques anthropométriques de la population

     

    minimum

    maximum

    Moyenne

    Ecart type

    Age (an)

    19,21

    21,16

    20,14

    0,66

    Taille (cm)

    1,58

    1,93

    1,79

    0,96

    masse corporelle

    (kg)

    60

    11

    80,85

    14,89

    (%) masse grasse

    56

    58,56

    56,66

    0,83

    IMC (kg/m2)

    19,37

    32,25

    24,92

    3,33

    11

    Les mesures anthropométriques

    La taille et la masse corporelle des sujets ont été mesurées sans chaussures et avec uniquement un short d'entraînement, à l'aide d'une toise non déformable (modèle Tanita) et à l'aide d'une pèse-personne électronique à affichage digital (modèle BF-350,Tanita,), respectivement.

    Indice de masse corporelle

    L'indice de la masse corporelle a été calculé par le rapport de la masse corporelle en (kg) et le carré de la taille en mètre. L'IMC est une grandeur qui permet d'estimer la corpulence d'un sujet, à l'aide de la formule proposée par Olivier, (1971).

    MC(kg)

    IMC(kg/m-) = T2(m )

    Tableau n°2 : différents classes de l'IMC

    different classes de l'IMC

    classe1 (IMC<20kg) Insuffisance pondérale

    classe2 (IMC entre20et 25)

    Normalité pondérale

    classe3 (IMC entre 25 et 30) Surpoids

    classe4 (IMC entre 30 et 35) Obésité modéré

    classe5 (IMC entre 35 et 40) Obésité sévère

    classe6 (IMC >40) obésité massive

    12

    (%) de masse grasse

    En s'appuyant sur le protocole de Durnin et Womersley [1974], le pourcentage de masse grasse a été déterminé en utilisant la méthode des 4 plis cutanés (plis bicipital, tricipital, sous scapulaire et supra-iliaque). Les plis cutanés ont été mesurés à l'aide d'une pince Harpenden.

    Figure n°1 : pince à pli

    Les mesures ont été effectuées sur le côté droit du corps. La procédure de mesure a consisté à prendre le pli cutané entre le pouce et l'index pour placer la pince perpendiculairement à la surface cutanée. La pression de la pince a été appliquée approximativement 2 secondes. L'épaisseur du pli était ensuite lue et notée en millimètres. Cinq mesures ont été réalisées pour chaque pli, et la valeur retenue correspond à la moyenne des 5 mesures. A partir des 4 mesures, l'équation de Durnin et Womersley [1974] est utilisée pour déterminée le % de masse grasse :

    %MG = a.log (Ó 4 plis) - b

    Pli Bicipital: Pli vertical, situé à mi-distance entre l'insertion haute (tête humérale de l'épaule) et basse (pli du coude).

    13

    Figure n°2 : pli bicipital

    Pli Tricipital: Pli vertical sur la face postérieure du Triceps, bras entièrement détendu (éviter les rotations du membre). A mi-distance entre l'insertion haute (Acromion de l'épaule) et basse (Olécrane du coude).

    Figure n°3 : pli tricipital

    Pli Sous Scapulaire: Pli oblique vers le bas et le dehors, sur la face postérieure, le bras bien détendu. Le pli se situé juste sous la pointe de l'omoplate (1 cm).

    Figure n°4 : pli sous scapulaire

    Pli Supra iliaque : Pli oblique en bas et en dedans. Juste au-dessus de la crête iliaque (2 cm), à son intersection avec la ligne axillaire antérieure.

    14

    Figure n°5: pli supra iliaque

    Tableau n°3 : les constantes dépendantes de l'âge et du sexe dans le calcul de la densité corporelle

    Sexes

    Constantes

    Age (an)

     
     

    De 17 à

    De 20 à De 30 à

     
     

    19

    29

    39

    Hommes

    A

    27,409

    27,775

    26,781

     

    B

    26,789

    27,203

    26,325

    Femmes

    A

    30,509

    33,539

    30,874

     

    B

    27,899

    31,057

    24,712

    Test de1RM

    Par ce test nous avons déterminé le 1RM des expérimentés lors d'un Y2 Squat. Avant le test, les sujets ont été familiarisés avec la technique correcte d'exécution du mouvement pour réduire les risques de blessures et les forts gains en force dus à l'apprentissage moteur [Fatouros et al. 2005] malgré leur expérience précédente en musculation.

    Le Y2 Squat est un mouvement de flexion et d'extension des membres inférieurs mobilisant de façon incomplète l'articulation du genou (l'angle fémur - tibia est environ égal à 90°). Une barre (Olympique) chargée repose sur l'arrière des épaules. Les pieds sont écartés de la largeur des épaules, et une cale peut être placée sous les talons pour éviter les problèmes d'équilibre en position basse dus à un manque de souplesse au niveau des membres inférieurs.

    15

    Dans notre travail, l a détermination du 1RM en Y2 Squat, a été basée sur le protocole de Kraemer et al. [2006]. Les sujets ont exécuté différents essais en guise d'échauffement, basés sur un pourcentage estimé de leur 1RM. Le pourcentage et le nombre de répétitions (reps) ont été réalisés de la manière suivante : 4- 6 répétitions à 30 % du 1RM estimé ; 3-4 répétitions à 50 % du 1RM estimé ; 2- 3 répétitions à 70 % du 1RM estimé ; 1 répétition à 90 % du 1RM estimé ou 1RM. Ensuite, les sujets ont eu la poss ibilité d'exécuter 3-4 essais maximum pour établir leur réel 1RM. Entre chaque tentative, les sujets se sont reposés 5 minutes.

    Figure n°5 : position de Y2 Squat

    Le test wingate 15 s

    Le test «Wingate » est un des tests les plus largement utilisé pour quantifier la puissance mécanique [Reiser et al. 2002]. Il consiste à réaliser un sprint en pédalant le plus rapidement possible sur un cyclo-wattmètre pendant 15 secondes contre une résistance donnée (e.g., 7,5% mc [Reiser II et al., 2002]) avec un départ arrêté ou un départ lancé (e.g. , cadence de 60 rpm sans génération de force motrice) [Reiser II et al., 2002 ; Mendez-Villanueva et al., 2007].

    Le test de Wingate permet de déterminer la capacité d'un athlète à produire une puissance élevée sur 15s. Grâce à ce test, il est possible de déterminer la puissance maximale produite (PMAX, W), la puissance moyenne produite (Pmoy, W.kg-1) et un index fatigue (IF, %) qui permet d'estimer la capacité d'un athlète à maintenir un pourcentage élevé de sa puissance maximale le plus longtemps possible sur la durée du test.

    Dans notre travail les tests Wingate 15s ont été précédés d'un échauffement standardisé qui a été proposé par Vanderfortd et al (2004). Cet échauffement consiste à réaliser trois efforts de

    16

    15 secondes de durées à des intensités progressives allant de 25, 50 à 75% de la force de friction et entrecoupés de périodes de récupération active (pédalage à 60 tours par minutes) de 15secondes.

     

    Figure n°6: Ergocycle monark

    Le protocole de la post activation potentiation (PAP)

    Quatre types d'échauffement à base de PAP ont été utilisés dans notre étude. L'intensité de ces échauffements a été identique et égale à 85% du 1RM. Le stimulus de potentiation utilisé dans ce travail a été identique à celui proposé par Young et al 1998 et Matthews et al 2004.

    La période de récupération avant la réalisation du Wingate 15s qui a été modifiée d'un protocole à un autre. Les cinq durées de récupération ont été de : T0, 5 min, 10 min, 15 min et 20 min.

    Toutes les séances d'évaluation ont été précédées d'une séance de familiarisation et elles se sont déroulées au même moment de la journée (#177; 1 heures pour neutraliser l'effet de l'heure de la journée sur la performance finale au test wingate 15s). Les séances d'évaluation ont été entrecoupées d'une période de récupération de 24 h.

    17

    Outils statistiques

    L'analyse statistique des données a été faite à l'aide du logiciel statistique, SPSS (version 17 for windows, Inc., Chicago, IL). Toutes les données collectées ont été présentées dans ce travail sous forme de moyenne et d'écart-type (ET).La normalité des distributions a été

    analysée par le test «Kolmogorov- smirnov». Le test ANOVA à mesures répétées a été

    utilisée pour comparer les moyennes des performances de nos expérimentés aux tests Wingate15 s suite aux différents échauffements. Le seuil de signification de tous les tests statistiques a été fixe à p < 0.05.

    Résultats

    I. Résultats de la reproductibilité du test wingate15 secondes

    Tableau n°4: Performances moyennes (#177; ET) au test Wingate 15stest et Retest

    Variables unité Test Retest p

    Ppic

    W 849,61 #177;

    201,08

    856,23 #177;

    172,69

    > 0,05

    W.kg-1 9.82 #177; 2,26 10.73 #177;

    2,08

    > 0,05

    Pmoy

    W 647,01 #177;

    651,81 #177;

    145,21 132,23

    > 0,05

    W.kg-1 8,29 #177; 1,81 8,35 #177;

    2,12

    > 0,05

    D'après les données du tableau ci-dessus, on peut remarquer que le test d'égalité des moyennes de Student n'a pas révélé de différence statistiquement significative entre les performances au wingate test 15s, test et Retest.

    Tableau n°5 : Résultats de l'analyse de la reproductibilité relative du test Wingate 15s

    Wingate test 15s CCI

    Ppic W 0,96

    W.kg-1 0,97

    Pmoy W 0,98

    W.kg-1

    0,97

    18

    D'après les données présentées dans le tableau n°5, on peut dire que les Ppic et Pmoy au test Wingate 15s sont présentent une très bonne reproductibilité relative.

    Les résultats de l'analyse de la reproductibilité absolue du Wingate test15sont présentés dans le tableau n°6.

    Tableau n°6 : Résultats de l'analyse de reproductibilité absolue de wingate test 15s

     

    ESM

    PPVU

     
     
     

    Ppic W 28.91 35.81

    Pmoy W 15.01 16.89

    W.kg-1 0.51 0.59

    W.kg-1 0.21 0.32

    Les performances au test Wingate 15 s présentent une très bonne reproductibilité absolue. D'après les données du tableau 6 on peut constater que pour les Ppic et Pmoy leurs ESM respectifs sont inférieurs à leur PPVU.

    · ESM < PPVU cela indique une « très bonne » capacité du test à détecter des changements;

    · ESM = PPVU cela indique une « bonne » capacité du test à détecter des changements.

    · ESM > PPVU cela indique une « faible » capacité du test à détecter des changements.

    19

    Dans le tableau n°7 sont présentés les performances des expérimentés au test 1RM. Tableau n°7 : valeurs de la Répétition maximal(RM) et 85% de RM

    moyenne Ecart type

    1RM 82,57 15,54

    85% RM 71,4 12,8

    Tableau n°8 :Valeurs moyennes des Puissances pic(Ppic) enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents protocoles d'échauffement

    Pic (W)

    moyenne

    Ecart type

    Ppic_t0

    816,91

    163,34

    Ppic_5min

    828,88

    121,44

    Ppic_10min

    870,95

    152,49

    Ppic_15min

    881,80

    157,11

    Ppic_20min

    816,16

    280,45

    Il n'y a pas de différence significative entre les essais pour toutes les valeurs de PPic, (F=0,086, P=0,774>0,05)

    Tableau n°9 : valeurs des puissances pic relatives (Ppr) enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents protocoles d'échauffement

    20

    Pic (W/kg)

     

    moyenne

    Ecart type

    Ppr_t0

    10,07

    1,71

    Ppr_5min

    10,44

    1,73

    Ppr_10min

    11,08

    2,3

    Ppr_15min

    12,04

    3,63

    Ppr_20min

    10,7

    2,12

    Il n'y a pas une différence significative entre les essais, pour toutes les valeurs de ppr (F=3, 295, P=0,095)

    Dans le tableau 10 sont présentées les performances des sujets aux tests Wingate 15 s suite aux différents protocoles de PAP.

    Tableau n°10 : valeurs des Puissances moyennes(Pmoy) aux tests wingate 15s suite aux

    différents protocoles

    d'échauffement

     
     

    moyenne

    Ecart type

    Pmoy_t0

    599,64

    149,36

    Pmoy_5min

    661,14

    74,89

    Pmoy_10min

    671,69

    156,95

    Pmoy_15min

    693,23

    134,55

    Pmoy_20min

    627,64

    202,24

    Il n'y a pas une différence significative entre les essais pour toutes les valeurs de la Pmoy (F=0, 619, P=0,447>0,05)

    21

    Tableau n°11 : valeurs des Puissances moyennes relatives(Pmr) aux tests wingate 15s

    suite aux différents protocoles

    d'échauffement

     
     

    moyenne

    Ecart type

    Pmr_t0

    7,47

    1,65

    Pmr_5min

    8,46

    2,07

    Pmr_10min

    8,58

    2,39

    Pmr_15min

    8,63

    1,34

    Pmr_20min

    7,82

    2,43

    Il n'y a pas une différence significative entre les essais pour toutes les valeurs de la ppr (F=0, 374, P=0,552>0,05)

    22

    Discussion

    L'objectif de notre étude était de déterminer l'impact de différents protocoles d'échauffement à base de PAP sur la puissance des membres inférieurs (évaluée par un test wingate 15s).L'examen de la revue de la littérature nous a permis d'émettre les propositions suivantes : l'échauffement à base de PAP améliore la performance. En outre, deux facteurs doivent être pris en considération ; le temps de récupération et l'intensité de travail. L'analyse empirique nous a conduits aux résultats suivants :

    Il n'existe pas de différences significatives pour toutes les performances enregistrées lors de wingate test (PPA, PPR, PMA, PMR) suite aux différents protocoles d'échauffement.Les résultats de cette recherche n'ont pas dévoilé de différences statistiquement significatives entre les performances au Wingate test15s test et Retest.

    1/étude de la reproductibilité relative et absolue de wingate test 15s

    La première phase de notre travail a été consacrée à l'étude de la reproductibilité relative et absolue de la performance au Wingate test 15s exprimée sous forme d'un pic de puissance (Ppic)et d'une puissance moyenne (Pmoy).

    En terme de reproductibilité relative, le coefficient de corrélation de Pearson établi entre les Wingate test 15stest et Retest a révélé une très bonne reproductibilité relative des Ppic et Pmoy indépendamment de leurs formes d'expression. Ces coefficients de corrélation sont supérieurs à ceux publiés dans des travaux d'évaluation de la reproductibilité du Wingate test30spar Bar-Or et al. (1987) (1977), Vandewalle et al. (1987), et Kaczkowski et al. (1982). Dans ces études les coefficients de corrélation(CEM) pour la Ppic et la Pmoy ont varié de 0,90 à 0,97. Ces différences de résultats pourraient être dues à la réduction par le Wingate 15s de l'effet du degré de motivation sur la performance finale au Wingate test 30s. Selon Christopher et al. (2008), une version plus courte du Wingate test 30s semble être le meilleur moyen pour réduire les effets indésirables sentis à la fin d'un Wingate test 30s. Les résultats de cette première phase n'ont pas dévoilé de différences statistiquement significatives entre les performances au Wingate test15s test et Retest (Tableau 4).

    La reproductibilité relative du Wingate test 15s a été également analysée par le coefficient de corrélation intra-classe (CEM). Sirotic et al. 2008 supposent qu'un CEM> 8% est un signe de bonne reproductibilité relative. Les valeurs des CEM présentées dans le (Tableau 5)

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    confirment les résultats de l'analyse de corrélation entre les performances aux Wingate test 15s test et Retest.

    2/ La PAP

    L'historique musculaire (échauffement par exemple) qui précède une activité physique peut affecter la génération de force et de puissance selon un phénomène que nous appelons la Potentialisation Postactivation ou PAP. Bien que les types de contractions musculaires exécutés durant l'échauffement général et spécifique puissent affecter la performance en termes de puissance et de force, peu d'informations existent sur leurs effets réels. En effet, nous en sommes toujours à l'expérimentation sur le terrain malgré un nombre important d'études. Cet état de fait provient certainement du peu de visibilité de ces études ainsi que des non concordances ponctuelles ou globales entre elles.

    La potentialisation post-effort (PAP)est une augmentation momentanée de la force musculaire provoquée par un stimulus de potentiation Tillin et al (2009), une capacité de contraction musculaire plus rapide, et une diminution du temps nécessaire pour atteindre cette force maximale. (Ebben et al 2002, sale et al 2004)

    L'objectif de cette recherche est de centraliser les dernières études liées à ce phénomène de PAP afin de tenter d'en retirer une utilisation pratique. Ainsi, comme nous le verrons, la PAP existe bien de manière non aléatoire mais elle est conditionnée à de multiples facteurs assez ardus à maîtriser sans une personnalisation extrême de l'entraînement ou tout du moins de la mise en pratique de la potentiation. Il est lié à la condition physique ponctuelle (instantanée) de l'athlète, son niveau d'expertise dans son activité mais également dans l'activité qui servira de PAP, à l'activité cible et enfin à la cible musculaire de cette activité sportive.

    Ainsi, au fur et à mesure de l'avancement des différentes lectures, la potentiation apparaît comme viable et optimisée en cumulant un exercice très lourd puis un contraste avec de la pliométrie spécifique au sport visé. Les athlètes les plus performants dans les sports explosifs ou de force bénéficieront de la plénitude des bienfaits du PAP (Esformes et al 2011).

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    La postactivation potentiation (PAP) est une approche proposée pour optimiser la production de force et de puissance dans plusieurs activités tels que : l'haltérophilie, le sprint, le saut. (Robbins, 2005).

    L'objectif d'un échauffement c'est de préparer l'athlète à exécuter soit un programme d'entrainement soit une compétition. Lorsqu'il s'agit d'un échauffement à base de PAP il s'agit de détecter l'intensité idéale pour une optimisation ultérieure de la performance.

    2.1 PAP et intensité

    Dans l'échauffement à base de PAP, l'intensité de travail s'avère très importante ; les résultats des différents travaux de recherches sont controverses.Andy V et al (2008) ; Chiu et al (2003) ; Young et al (1998) ont démontré une amélioration de la performance chez des sujets entrainés, après cinq répétitions de back- squat (85% 1RM). Weber et al (2008) ont observé aussi une amélioration de la qualité des sauts chez des coureurs de haut niveau, après un exercice de back squat à (85%1RM). En contrepartie, d'autres auteurs comme Khamoui et al (2009), Scott et al (2004)ont trouvé des résultats contraires dans la performance de détente après trois répétitions de back squat (75 % 1RM).

    Mc Brideet al (2005) ont exploré les résultats de sprint après des exercices de potentialisation, et ont démontré une baisse de la performance sur 40 mètres après back squat à (90% 1RM).Yetter et al (2008) ont par contre montré une amélioration de la performance, sur une distance de (10-20/ 30-40) après 5 répétitions à 30% (1 RM).

    Une variété d'exercices à base de back squat utilisant des charges de 70% 1RM allant jusqu'à 100% 1RM ; presque toutes les études, ont trouvé des améliorations au niveau de la performance, en utilisant des charges à 85% ,90%(1RM), et ceci revient essentiellement au statut de l'athlète s'il bien entrainé en résistance ou non entrainé(Andy V et al 2009).

    Young et al (2002) confirment que les sujets professionnels répondent mieux au travail de la PAP à haute intensité que les sujets non professionnels, Notre résultat s'aligne, aussi avec les résultats trouvés par Chiu et al 2003. Ces auteurs ont montré que l'échauffement à base de PAP avec charges lourdes (75%-95% 1RM) s'avère non efficace pour des sujets non professionnels. Donc, nous pouvons affirmer que la différence des périodes de récupérations n'explique pas le large spectre des différentes intensités utilisées pour le travail de PAP.

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    La variation des valeurs de RM de la population étudiée peut aussi être la cause du non significativité des résultats. En effet, des recherches antécédentes ont montré que la variation de la force dynamique(RM) des individus influence les résultats de la PAP (Duthie et al 2002).La non significativité des résultats revient au fait que le travail avec charges lourdes (85%1RM) est sans effet sur la performance de la population étudiée. Ce résultat s'aligne avec celui trouvé par Young et al (1998). En effet, les individus professionnels (élite) présentent des valeurs de la puissance des membres inférieurs beaucoup plus importantes après un échauffement à base de PAP avec charges lourdes (85% 1RM). Cependant les sujets non professionnels (amateurs) présentent une baisse de performance après un échauffement à base de PAP, à haute intensité.

    Les recherches précédentes Chiu et al 2000, Duthie et al 2002 ; Young et al 1998 confirment que les sujets professionnels répondent mieux au phénomène de PAP. Mais, elles confirment également que les sujets faibles non professionnels peuvent répondre au phénomène de PAP. Ainsi, une hypothèse alternative se présente ; les sujets répondent à la PAP mais à différents périodes de récupération après le stimulus.

    2.2 PAP et période de récupération

    Chiu et al (2003), ont montré que récupérer pendant 18 min influence la puissance des membres inférieurs mieux que la période de cinq min. Néanmoins, l'étude de Smith et al (2001) démontre que la période de 5 min produit une augmentation de la force musculaire après un échauffement à base de PAP mieux que la période de 20min. Les résultats diffèrent quant à leur valeur initiale. Donc les individus répondent au phénomène de PAP mais chacun pendant une durée déterminée. Rassier et al (2000) expliquent que ceci revient à la fatigue musculaire qui existe avec la PAP. En effet, chaque individu atteint la fatigue à un temps bien déterminé. Ceci explique également que l'interdépendance entre fatigue et PAP est influencée par la qualité de l'entrainement et le statut de l'individu (élite ou amateur) (Young et al 1998).

    Pour les sujets non professionnels, la fatigue apparait avant la PAP et la PAP apparait un peu plus tard. Donc la performance est atteinte après de longues périodes de récupération. Trois mécanismes possibles pour expliquer cette différence entre les sujets professionnels (élite) et les sujets non professionnels (amateurs) : 1/ l'entrainement influe la PAP 2/ l'entrainement influe la fatigue 3/ l'entrainement influe la PAP et la fatigue.

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    Des études précédentes expliquent ces mécanismes. Les fibres musculaires de type II créent une excitation très importante des neurones (après un travail de PAP à haute intensité) comme les sujets professionnels développent un nombre important des fibres de type II. Ceci augmente la capacité de muscle lors du travail de PAP à haute intensité, ceci est bein confirmé dans les études de(Hamada et al 2007 ; Parry et al 2008 ; sale et al 2002). De plus, les sujets professionnels ont une phosphorylation développée qui améliore la PAP. Ces études montrent que l'entrainement développe la PAP. Les haltérophiles développent la résistance à la fatigue pour les charges lourdes qui va de pair avec leur entrainement (Sweeny et al 1993).

    D'une façon générale les recherches optent plutôt pour l'interdépendance entre la PAP et la fatigue. Certaines recherches ont affirmé que les mécanismes de fatigue sont sous effet de l'activité de réticulum sarcoplasmique (Allen et al 2008 ; Eberstein et al 1963 ; Favero et al 1999 ; green et al 1997)). Similaire à la physiologie de PAP, le contrôle de la concentration de ca2+ influence aussi les mécanismes de fatigue dans le muscle.

    Le réticulum sarcoplasmique(SR) libère le CA2+ et permet de contrôler la production de la force (Favero et al 1999). Eberstein et al (1963)ont suggéré que le non libération de ca2+ est le résultat des contractions musculaires intenses qui contribue à la fatigue musculaire et dans ce cas la production de la force est compromis.

    Pour conclure, l'activité musculaire conditionnée peut augmenter (effet de la PAP) ou diminuer (effet de la fatigue) la production de la force. Etudier la dynamique de ces deux mécanismes nous aidera dans l'exploitation de la PAP comme méthode d'échauffement.

    L'interdépendance entre PAP et fatigue décrit la vitesse avec laquelle les deux mécanismes se dissipent, suite à une activité conditionnée (Sale et al 2002). Ceci est expliqué par le rôle de l'activité conditionnée à activer la PAP ou la fatigue. Pour la coexistence de PAP et fatigue il y a d'autres variables à retenir. Des recherches ont montré que l'intensité de stimulus influence la qualité de la réponse au phénomène de potentiation. En effet une intensité élevée et une activité conditionnée prolongé peuvent provoquer la potentiation et la fatigue au même temps (Sale et al 2002). Les travaux de Robbins et Docherty (2005) et Smith et Fry (2007) ont utilisé un exercice maximal à contraction isométrique comme stimulus de potentiation ; le résultat était qu'il n'y a pas d'effet sur la puissance de la force musculaire des membres inférieurs. Dans les deux études la même période de récupération a

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    été utilisé (7min). Pour ces deux études l'explication donnée est que l'effet de la fatigue est plus prédominant après l'intensité de stimulus que celui de la PAP.

    Une autre étude montre qu'une intensité plus faible avec le même exercice comme stimulus de potentiation donne une meilleur réponse à la PAP et ce après 5min et 18min du stimulus (Chiu et al 2003). Ceci nous amène à dire qu'une intensité élevée de stimulus nécessite une période de récupération plus importante. Cette période plus élevée permet aux mécanismes de la fatigue de se dissiper et permet à la PAP de se manifester. Des recherches récentes ont prouvé que la PAP peut durer jusqu'à 30 min après un effort maximal durant 5 à 10 minutes (Rixon et al 2007). Ainsi il est important de maintenir une même intensité de stimulus et varier plusieurs périodes de récupération pour déceler la période optimale pour améliorer la PAP.

    Une autre variable très importante à retenir c'est le statut de l'athlète (Young et al 1998). L'étude de Chiu et al (2003) avaient pour but la comparaison de la réponse de PAP chez les professionnels et les non professionnels. Cette recherche montre que la force enregistrée lors du squat jump était beaucoup plus meilleure pour les sujets professionnels que les sujets non professionnels en particulier après une courte durée de récupération. Ce résultat s'aligne avec celui trouvé par hamada et al (2000) qui ont reporté que pour les professionnels la fatigue diminue après un travail de résistance contrairement aux sujets non professionnels (Raissier et 2007). Les athlètes ayant résisté à la fatigue ne sont pas affectées lors d'un exercice à haute intensité.

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    Conclusion

    Un des facteurs déterminant de l'efficacité d'un échauffement à base de PAP est l'équilibre entre le degré de fatigue et la potentiation post activation. Cependant, peu de travaux ont été consacrés à ce sujet. Ainsi, notre travail s'est placé dans un cadre de vérifier dans un premier temps la reproductibilité du test Wingate15 et dans un second temps étudier l'effet de différentes durées de la période séparant la fin de l'échauffement à base de PAP et le début de la performance sur les qualités de puissance des membres inférieurs évaluées par le test Wingate 15s.

    Pour réaliser ces objectifs, nous avons fait recours à deux phases d'analyse. Dans la première partie ont été analysées les qualités de reproductibilité relative et absolue du test Wingate 15. Dans la seconde,a été étudié l'effet de différentes périodes de récupération post-PAP sur les indices de performances au test Wingate 15.

    L'analyse de la reproductibilité relative du test Wingate 15 a révélé une très faible variabilité inter-sujet des performances à cette épreuve. Ce résultat a été consolidé par une très bonne reproductibilité absolue.

    La durée de la récupération qui poursuit une post activation potentiation semble ne pas affecter la valeur de la puissance des membres inférieurs évaluée par un test Wingat15.

    L'absence de réponses à la variation du temps de récupération entre la potentiation et l'application du Wingate15 pourrait nous orienter dans des travaux futurs vers une augmentation du volume de la PAP.

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