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L'impact de plusieurs types d'échauffement à  base de PAP sur la puissance des membres inférieurs évaluée par un test Wingate 15s

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par Ghazwa BEN MAAOUIA
Institut supérieur du sport et de l'éducation physique de Ksar Said Tunisie - Master en sciences de sport ( STAPS ) 2013
  

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2.2 PAP et période de récupération

Chiu et al (2003), ont montré que récupérer pendant 18 min influence la puissance des membres inférieurs mieux que la période de cinq min. Néanmoins, l'étude de Smith et al (2001) démontre que la période de 5 min produit une augmentation de la force musculaire après un échauffement à base de PAP mieux que la période de 20min. Les résultats diffèrent quant à leur valeur initiale. Donc les individus répondent au phénomène de PAP mais chacun pendant une durée déterminée. Rassier et al (2000) expliquent que ceci revient à la fatigue musculaire qui existe avec la PAP. En effet, chaque individu atteint la fatigue à un temps bien déterminé. Ceci explique également que l'interdépendance entre fatigue et PAP est influencée par la qualité de l'entrainement et le statut de l'individu (élite ou amateur) (Young et al 1998).

Pour les sujets non professionnels, la fatigue apparait avant la PAP et la PAP apparait un peu plus tard. Donc la performance est atteinte après de longues périodes de récupération. Trois mécanismes possibles pour expliquer cette différence entre les sujets professionnels (élite) et les sujets non professionnels (amateurs) : 1/ l'entrainement influe la PAP 2/ l'entrainement influe la fatigue 3/ l'entrainement influe la PAP et la fatigue.

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Des études précédentes expliquent ces mécanismes. Les fibres musculaires de type II créent une excitation très importante des neurones (après un travail de PAP à haute intensité) comme les sujets professionnels développent un nombre important des fibres de type II. Ceci augmente la capacité de muscle lors du travail de PAP à haute intensité, ceci est bein confirmé dans les études de(Hamada et al 2007 ; Parry et al 2008 ; sale et al 2002). De plus, les sujets professionnels ont une phosphorylation développée qui améliore la PAP. Ces études montrent que l'entrainement développe la PAP. Les haltérophiles développent la résistance à la fatigue pour les charges lourdes qui va de pair avec leur entrainement (Sweeny et al 1993).

D'une façon générale les recherches optent plutôt pour l'interdépendance entre la PAP et la fatigue. Certaines recherches ont affirmé que les mécanismes de fatigue sont sous effet de l'activité de réticulum sarcoplasmique (Allen et al 2008 ; Eberstein et al 1963 ; Favero et al 1999 ; green et al 1997)). Similaire à la physiologie de PAP, le contrôle de la concentration de ca2+ influence aussi les mécanismes de fatigue dans le muscle.

Le réticulum sarcoplasmique(SR) libère le CA2+ et permet de contrôler la production de la force (Favero et al 1999). Eberstein et al (1963)ont suggéré que le non libération de ca2+ est le résultat des contractions musculaires intenses qui contribue à la fatigue musculaire et dans ce cas la production de la force est compromis.

Pour conclure, l'activité musculaire conditionnée peut augmenter (effet de la PAP) ou diminuer (effet de la fatigue) la production de la force. Etudier la dynamique de ces deux mécanismes nous aidera dans l'exploitation de la PAP comme méthode d'échauffement.

L'interdépendance entre PAP et fatigue décrit la vitesse avec laquelle les deux mécanismes se dissipent, suite à une activité conditionnée (Sale et al 2002). Ceci est expliqué par le rôle de l'activité conditionnée à activer la PAP ou la fatigue. Pour la coexistence de PAP et fatigue il y a d'autres variables à retenir. Des recherches ont montré que l'intensité de stimulus influence la qualité de la réponse au phénomène de potentiation. En effet une intensité élevée et une activité conditionnée prolongé peuvent provoquer la potentiation et la fatigue au même temps (Sale et al 2002). Les travaux de Robbins et Docherty (2005) et Smith et Fry (2007) ont utilisé un exercice maximal à contraction isométrique comme stimulus de potentiation ; le résultat était qu'il n'y a pas d'effet sur la puissance de la force musculaire des membres inférieurs. Dans les deux études la même période de récupération a

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été utilisé (7min). Pour ces deux études l'explication donnée est que l'effet de la fatigue est plus prédominant après l'intensité de stimulus que celui de la PAP.

Une autre étude montre qu'une intensité plus faible avec le même exercice comme stimulus de potentiation donne une meilleur réponse à la PAP et ce après 5min et 18min du stimulus (Chiu et al 2003). Ceci nous amène à dire qu'une intensité élevée de stimulus nécessite une période de récupération plus importante. Cette période plus élevée permet aux mécanismes de la fatigue de se dissiper et permet à la PAP de se manifester. Des recherches récentes ont prouvé que la PAP peut durer jusqu'à 30 min après un effort maximal durant 5 à 10 minutes (Rixon et al 2007). Ainsi il est important de maintenir une même intensité de stimulus et varier plusieurs périodes de récupération pour déceler la période optimale pour améliorer la PAP.

Une autre variable très importante à retenir c'est le statut de l'athlète (Young et al 1998). L'étude de Chiu et al (2003) avaient pour but la comparaison de la réponse de PAP chez les professionnels et les non professionnels. Cette recherche montre que la force enregistrée lors du squat jump était beaucoup plus meilleure pour les sujets professionnels que les sujets non professionnels en particulier après une courte durée de récupération. Ce résultat s'aligne avec celui trouvé par hamada et al (2000) qui ont reporté que pour les professionnels la fatigue diminue après un travail de résistance contrairement aux sujets non professionnels (Raissier et 2007). Les athlètes ayant résisté à la fatigue ne sont pas affectées lors d'un exercice à haute intensité.

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