WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

"Contribution des PME de l'informel au développement durable"

( Télécharger le fichier original )
par Guy Daniel LELEKUA MAMPUYA TAMBA
Institut supérieur pédagogique (ISP) de Mbanza-Ngungu en RDC - Licence 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.3.2. la vision moderne dans la gestion des entreprises

Elle doit se conformer à la loi de l'offre et de la demande, du point de vue de ses prix, tout en sachant garder son image et bien communiquer avec son environnement. Sa préoccupation primordiale sera de minimiser ses coûts de production pour vendre au prix lui permettant de réaliser un bénéfice. En termes clairs, la recherche du lucre est une des conditions premières de l'existence d'une entreprise. Pour ce faire, elle doit être efficace : la rentabilité et la performance. Cela se justifie par le fait que c'est le profit qui permet à l'entreprise de rembourser ses dettes éventuelles, de réaliser des investissements par ses propres moyens d'autofinancement et de se développer. Dans la dualité tradition-modernisme, les expériences montrent que de par le monde, moule culture servant à façonner les générations montantes se présentent sous trois formes :

ü La première forme consiste à amener les jeunes à se référer toujours à leurs devanciers et à poser leurs pieds exactement sur les traces laissées par ces anciens ;

ü La deuxième forme serait fort semblable à la première, elle pousse la nouvelle génération à adopter le comportement des ainés contemporains, chargés de baliser le chemin à suivre, et ;

ü La troisième forme est celle qui n'impose aucun modèle. Les anciens laissent libre cours aux initiatives des jeunes, dans l'exploration de l'inconnu.

En République Démocratique du Congo, la société traditionnelle fonctionne sur le modèle de regroupement parental fortement hiérarchisés, ce qui est particulièrement vrai pour la société kinoise ou l'individu s'efface devant la communauté. La modernité amène une nouvelle socialisation et de nouveaux critères de classification sociale, par l'école. Tout d'un coup, on voit se renverser la conception des choses :

ü La compétence n'est plus liée à l'âge comme jadis ;

ü La réussite n'est plus une affaire de chance ;

ü L'initiative n'est plus à la fatalité (conception selon laquelle arrivera un événement désagréable que l'on veuille ou pas, lié au surnaturel) ;

ü L'individualisme étouffé sort de son étouffement pour vivre librement.

L'environnement socioculturel présente ainsi l'interface de deux modes de vie : traditionnel et moderne. Le changement de mentalité qui s'ensuivrait est certainement le prix à payer pour préserver la dignité, endiguer la pauvreté et parvenir à un niveau de vie décent. Cela ne se traduit pas seulement par l'assimilation et l'utilisation efficace de la science, de la technique et de la technologie, mais aussi par l'acceptation de tout ce qui est profitable et le refus de tout ce qui est préjudiciable à la « satisfaction des besoins essentiels et au développement humain » réussi et durable.

Il s'agit d'une adaptation aux nouvelles nécessités et tendances du développement moderne, qui provoque des transformations socioculturelles au sein de plusieurs ethnies. Cela est sans ombre de doute que ce processus d'acculturation engendre un délitement des valeurs culturelles jadis enseignées et acceptées telles que la solidarité, l'obéissance aux ainés, la soumission au chef, laissant ainsi place à l'individualisme, à la concurrence et à l'indépendance.

L'entreprise étant définie comme une organisation qui produit des biens et services, et dont l'objectif est de faire du lucre, elle est un agent économique qui vend les fruits de ses activités suivant les conditions du marché.

Dans ce point, nous parlerons d'abord de la vision moderne dans la gestion des entreprises et finirons par l'absence de cette vision qui constitue une contrainte dans le développement des PME.

II.3.2.1. les problèmes liés à la formation des dirigeants d'entreprise

Les dirigeants politiques n'ont pas eu de volonté réelle de former des hommes en gestion des entreprises. On ne s'improvise pas manager ou entrepreneur. Il y a des prérequis pour ce faire. Nous entendons dire par formation en entrepreneur, tous les efforts visant la transmission des connaissances utiles à l'exercice de l'activité d'entreprendre. La capacité d'entreprendre n'est pas qu'un trait de personnalité mais aussi et principalement une pratique et une discipline dont les règles peuvent s'apprendre et demandent à être systématiquement appliquées.

La formation à l'entrepreneuriat est destinée à une diversité de cibles dont les aspirants à l'entrepreneuriat et ceux qui le pratiquent déjà (le professionnel), il faut ajouter aussi les universitaires et autres chercheurs. Par voie de conséquence, elle ne se donne pas par les mêmes méthodes pour toutes ces cibles ou catégories. Dans le cas d'espèce des PME, elle s'adresse aux adultes insérés dans le contexte professionnel. La question cruciale est celle de savoir de quel appui les adultes ont-ils besoin pour les aider à mieux maîtriser le processus déjà initié et pour augmenter leurs chances de réussite ? Allusion est faite ici à la formation et aux conseils. Nous situons la formation à donner en deux moments par rapport à la création de l'entreprise : avant et après la création.

II.3.2.2. les obstacles socioculturels de l'entreprise congolaise

Au Congo, comme en Afrique en général, les us se ressemblent fortement, les problèmes sont similaires d'un pays à l'autre. Les travailleurs et les dirigeants (entrepreneurs) congolais, sont confrontés aux blocages culturels de plusieurs ordres : le manque de temps, la solidarité africaine, les croyances magico-religieuse, le mythe du chef, la tradition orale, etc. Ce sont des facteurs freins qui, une fois réadaptés, peuvent sortir les africains en général et les congolais en particulier du carcan dans lequel ils se trouvent enlisés.

II.3.2.3. le manque de la notion du temps

La gestion du temps est une des stratégies de l'entreprise moderne. Qu'il s'agisse des approvisionnements, de la production, de la livraison, du remboursement des crédits, du recouvrement des créances, la notion du temps y est liée et est très nécessaire. C'est à partir de cette notion que se construit le planning des travaux dans l'entreprise.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand