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Impact de la structure sur la performance des entreprises. Etude théorique

( Télécharger le fichier original )
par Thomas André/ Bosson Mages TCHAMGA NTICHI/ AMA FATOU
Institut privé polytechnique des sciences avancées de Sfax ( Tunisie ) - Maà®trise en sciences de gestion, option management  2011
  

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1. Les variables organisationnelles

Mintzberg distingue en effet trois composantes essentielles des organisations, étroitement coordonnées entre elles :

- la coordination des opérateurs et la division du travail ;

- les buts organisationnels ;

- la distribution du pouvoir.

1.1. Division et coordination du travail

Selon Mintzberg, toute organisation définit sa structure par les moyens utilisés pour la division et la coordination du travail et des tâches.

La première nuance à poser est la distinction entre les opérateurs, à la base de la structure c'est-à-dire le personnel en contact avec le produit ou le client, et l'instance qui conçoit le travail à réaliser.

1.1.1. Division des tâches

Mintzberg répartit la division du travail en deux dimensions : la dimension horizontale et la dimension verticale.

La dimension horizontale On parlera de division horizontale forte lorsque les opérateurs effectuent un nombre limité de tâches répétitives, ou de division horizontale faible s'`ils réalisent beaucoup de tâches très diversifiées.

Exemple : le travail d'un professeur d'université qui enseigne des matières très spécifiques est davantage divisé horizontalement que la tâche d'un instituteur primaire qui enseigne des matières plutôt variées.

La dimension verticale

La division verticale sera forte si il existe une séparation claire entre la conception des tâches à réaliser et leur exécution ; faible si les opérateurs qui réalisent le travail sont aussi ceux qui le conçoivent. Exemple : le professeur d'université conçoit son programme d'enseignement avec plus d'autonomie (division verticale plus faible) qu'un instituteur, soumis à un programme, aux inspections (division verticale plus forte).

1.1.2. Coordination des tâches

Parallèlement, il est nécessaire de concevoir des mécanismes de coordination assurant l'articulation entre ces différentes tâches et personnes. Mintzberg identifie les modes suivants. L'ajustement mutuel : la coordination se réalise au travers d'une communication informelle entre les travailleurs.

Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages

mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011

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Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature

La supervision directe : une personne donne des instructions à plusieurs autres qui travaillent en inter-relations.

La standardisation des procédés : chaque poste de travail est défini en précisant les tâches que l'opérateur doit effectuer. Généralement ce sont les analystes de la technostructure qui conçoivent les postes de travail. L'exemple le plus illustratif est le travail à la chaîne.

La standardisation des résultats : des standards sont définis par rapport aux caractéristiques et au volume de la production attendue des opérateurs.

La standardisation des qualifications : la coordination se fait par le biais de la formation spécifique de celui qui exécute le travail.

La standardisation des normes : ce sont des normes, des valeurs établies pour l'organisation dans sa globalité, qui dictent le travail et auxquelles les membres adhérent. Ce mode de coordination apparaît notamment dans certains ordres religieux.

Mintzberg relève ainsi que chaque organisation intègre plusieurs mécanismes de coordination mais que dans de nombreux cas, il existe un mode dominant qui constitue le ciment de l'organisation.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard