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La crise économique mondiale et son impact direct en RDC

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par Peter AMESILA AKWELO
Université de Kisangani RDC - Graduat en droit économique et social 2011
  

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II.2.3 IMPACT DE LA CRISE SUR LE SECTEUR TERTIAIRE

Ce secteur en RDC est constitué de commerce de gros et détail, de transport, de l'entreposage, de communication, des services marchands, des administrations publiques et défenses, sécurité sociale obligatoire, des entreprises bancaires,...

A ce niveau, seuls un certain nombre d'activités vont devoir être élucidés. Il s'agit des activités qui composent le secteur tertiaire, en l'occurrence les secteurs de télécommunication, de commerce, de banque et de l'administration publique.

A. Secteur de télécommunication

En effet, il importe de rappeler que les contre-performances de secteurs productifs ont affectés tous les autres secteurs.

Le secteur de télécommunication a été l'un des plus touchés par la présente crise économique mondiale. La consommation des unités est passée de 225.507 millions en janvier 2008 à 235.023 millions en avril pout tomber à 174.441 millions en octobre de la même année.39

39 ESISO FATUMA B., Op Cité

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B. Secteur de commerce

S'agissant du commerce, ce secteur fait parti des principaux lévriers de la croissance africaine en générale et congolaise en particulier durant les années 2000.40

Dans les pays financièrement moins développés comme la RDC, les effets de la crise ont dominé sur le commerce.41

Les effets de la crise financière et la récession économique sur les prix des matières premières et les flux des capitaux risquent d'effacer tous les gains enregistrés au cours des dernières années.

Pour le commerce, une note prudente s'impose d'emblée : les statistiques en RDC sont lacunaires et imprécises. Elles ne reflètent que les échanges officiels. Or l'une partie des exportations et des importations, selon certains experts jusqu'à 30%, passe la frontière clandestinement, surtout à l'Est du pays.

Après une longue contraction pendant les années 1990, le commerce extérieur de la RDC a renoué avec la croissance en 2001. Entre 2001 et 2007, le taux de croissance oscillait entre 5,9% et 34,6% pour les exportations et 47,4% pour les importations. Suite à la récession perceptible dès le troisième trimestre, les exportations en 2008 ont régressé d'environ 56,3% alors que les importations ont poursuivi une ascension. En 2009, les exportations ont subi une baisse massive de 42% et les importations de 22%. Il y a peu de pays où l'exportation des matières premières brutes joue un rôle aussi prépondérant qu'en RDC avec : 73,7% (sic) de la valeur des exportations, les métaux (cuivre, cobalt, zinc, cassitérite,...) viennent en tête suivis par le pétrole (11,9%) et le diamant (10%).42

40 Banque africaine de développement, L'effet de la crise financière mondiale sur l'Afrique, n°96, Mars, 2009, p9

41 Fond monétaire international, Impact de la crise financière mondiale sur l'Afrique subsaharienne, Division des services multimédias, 2009, p3

42 Confédération suisse, République Démocratique du Congo (RDC) : Rapport économique annuel 2011, Département fédéral des affaires étrangères DFAE, 2011, p4

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry