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Les sociétés d'état dans le processus de développement de la Côte d'Ivoire de 1960 à  2000. Cas de la Sodemi

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par Ignace KOFFI
Université Félix Houphouët Boigny Abidjan - Diplôme d'études approfondies ( DEA ) en histoire contemporaine 2008
  

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CONCLUSION

En Côte d'Ivoire, la prospection minière n'est plus à ses débuts. Des perspectives assez intéressantes d'exploitation de certains minerais (le fer notamment) existent et permettent même d'envisager le développement d'une industrie lourde. Cependant les investissements font encore défaut, tout comme une bonne politique de développement du secteur minier. L'Etat est maître du sous sol en Côte d'Ivoire et dispose de moyens juridiques importants qui lui permettent de contrôler les activités de prospection, de recherche et d'exploitation.

Dans le même temps, l'économie ivoirienne se diversifie, devient donc moins vulnérable aux aléas de la conjoncture.

S'il est vrai que la Côte d' Ivoire a pu et su profiter, à l'occasion , de circonstances favorables, il importe d'être conscient que cette réussite n'est pas le fruit d'un hasard heureux , mais celui d'une politique économique délibérément choisie et appliquée avec continuité. Ce qu'on a appelé parfois le miracle ivoirien n'en est pas un, il est le résultat du choix qui a été fait dès le départ et constamment maintenu d'un modèle de croissance fondée sur la confiance et l'ouverture sur l'extérieur. D'autres modèles de croissance ont été proposés et mis en oeuvre dans d'autres pays ; il ne nous appartient pas d'en juger mais simplement de dire ceci : pour la Côte d' Ivoire, dans les conditions qui étaient les siennes, le choix a été bien fait, le pari libéral était un pari raisonné et raisonnable et il a été gagné puisqu'il nous a permis de déclencher et d'entretenir cette croissance économique sans laquelle il n'est pas de développement possible.

La création d'organismes destinés à accroître l'efficacité de l'Etat dans les domaines qui apparaissent comme essentiels a rendu possible la réalisation des objectifs du plan. Ces créations originales , Société d'Etat , Etablissements Publics, Sociétés d'économie mixte, dotés d'une plus grande souplesse de fonctionnement , donc investis d'une efficacité plus grande , étaient essentiellement opérationnels et ont permis la réalisation de programmes sectoriels importants dans des domaines aussi différents que l'agriculture , la construction ,la formation. A l'avenir de nouveaux organismes devront sans dote être imaginés, créés et surtout des politiques cohérentes et détaillées devront être élaborées en vue de préciser les objectifs que l'Etat entend atteindre et les moyens qu'il mettre en oeuvre dans les différents secteurs de la vie économique et sociale.

Nous retiendrons que :

La SODEMI a procédé à l'inventaire minier de la Cote d'Ivoire (voir carte d'indices miniers).

Elle agit comme une société privée en commercialisant elle même les produits de ses découvertes. Cela concerne surtout le manganèse, le diamant avant la guerre et l'or.

Ces produits sont vendus à l'état brut puisque la société ne dispose pas de structures de transformation. Le personnel en ce moment est totalement ivoirisé et comprend toutes les compétences dont des experts en mine et en géologie ; le dernier inventaire des indices miniers date de 1996. En 1998, elle a procédé à l'exploration et à l'exploitation de certaines mines ; ce travail s'est fait seul ; parfois avec certains partenaires.

L'industrie minière n'est tout simplement pas développée pour des raisons politiques. En plus le domaine minier nécessite des investissements à long terme. Dans les pays à revenu minier, le contribuable participe à l'exploitation minière. Ce n'est pas le cas en Côte d'Ivoire.

A l'instar de l'agriculture, l'industrie minière pourrait soutenir l'économie Des gisements importants existent et pourraient soutenir l'économie. Quant à savoir si l'activité de la SODEMI a une portée historique, nous répondrons que grâce aux découvertes des prospections et des recherches, beaucoup de sociétés minières viennent en Côte d'Ivoire.

La SODEMI vit aussi des problèmes financiers car les investissements à elle consacrer, ne sont pas énormes.

Si l'on s'en tient aux rapports des experts, la durée de vie d'un gisement varie de 20, 30 ,40 à 50 ans. Le domaine minier utilise beaucoup les recherches et les avancées de la technologie. Pour preuve, des gisements fermés ont été ré ouverts ; c'est le cas de la mine de manganèse de Grand Lahou exploité avant les indépendances par la compagnie de moktar et fermée depuis lors. Sa réouverture par la Sodemi a permis de déceler des indices 3 à 4 fois supérieurs à ceux trouvés par les exploitants européens .Le maintien de la Sodemi au titre des Sociétés d'Etat lors du conseil national du 12juin 1980 est dû à ses résultats positifs. En 1976 avec la découverte du pétrole en Côte d' Ivoire, il y a eu une relance de l'activité minière qui à cette époque avait la même enveloppe budgétaire avec le pétrole. Toujours au plan des activités socio économiques, le docteur GAHE nous a rassuré que toute société minière, selon les clauses, doit réhabiliter la parcelle exploitée avant de la quitter. Pour ce fait, des études d'impact environnemental y sont menées. On fait une étude du sol pour voir si le sol n'est pas pollué. La Sodemi a des partenaires parmi lesquels on peut citer : la Chine, l'Afrique du sud, le Canada, l'Australie la France....Elle apporte son expertise à des sociétés minières installées en Côte d'Ivoire et dans la sous région. Nos géologues et géophysiciens sont sollicités pour faire des recherches sur les permis des demandeurs ; la recherche minière la moins coûteuse s'évalue en millions de francs CFA (60 à 100 millions. Ce qui fait que la recherche minière n'est pas à la portée de tous. Dans l'industrie minière, dans la recherche et la prospection, la Sodemi est la seule à représenter l'Etat.

PLAN QUINQUENNAL DE RECHERCHES MINIERES EN REPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE

---------------------------

PROGRAMME DE LA SODEMI 1971- 1975

A la demande du Ministère du Plan, la SODEMI a au cours du premier trimestre 1970, procédé à un important travail de préparation du Plan de Recherches Minières 1971-1975 '' qui doit s'intégrer dans le `' Plan Quinquennal 1971-1975 `' de la Côte d' Ivoire.

La conception, l'élaboration et la présentation définitives ont été le résultat d'une étroite collaboration entre les autorités responsables des Ministères du Plan et des Finances, les membres du comité technique et les directeurs de la SODEMI (DR, DDM, DG).

Un plan quinquennal implique de grandes lignes de recherches dont le choix est fonction de leur probabilité de réussite, de leur importance pour l'économie ivoirienne et enfin de l'intérêt qu'elles peuvent présenter dans l'économie mondiale.

Les grandes lignes de ce `'plan quinquennal `' se dégagent de la façon suivante :

Zones géographiques

Zone Ouest et Nord-Ouest 1971-1972

Zone Est et Nord-Est 1973-7974

Zone Centre 1975

Objectif

I. Développement et Valorisation des Indices miniers reconnus

II .Géologie de l'environnement

III .Recherche d'indices miniers nouveaux.

Chapitre I .Développement et Valorisation des indices miniers reconnus

Les travaux antérieurs ont permis de mettre en évidence et de reconnaître en surface un certain nombre d'indices miniers. Cette connaissance superficielle est insuffisante et il est nécessaire de pousser maintenant les études en profondeur sur indices sélectionnés.

Chapitre II. Géologie de l'environnement

L'essor démographique et industriel du pays nécessitera également un effort dans un domaine nouveau de la géologie. Appelé `' géologie des milieux urbain et rural `', problème aigu dans les pays industrialisés et qui va le devenir rapidement en Côte d'Ivoire. Cette nouvelle branche coordonne à courtes et à longues échéances tous les aspects des relations réciproques entre le développement urbain et industriel d'une région donnée, et son milieu géologique ambiant. Un de ses aspects fondamentaux est l'hydrogéologie, aussi bien dans le développement du Grand Abidjan que dans celui des centres de l'intérieur.

Chapitre III. Recherche d'indices miniers nouveaux

La réalisation des opérations du Chapitre I n'est possible que grâce à l'effort à long terme fait dans le passé pour la recherche d'indices miniers nouveaux. Cette recherche exige la mise en oeuvre de méthodes s'appliquant à de grandes surfaces et de procédés modernes (aérogéophysique, géochimie régionale, photogéologie, etc.....)

Cet effort doit être poursuivi au cours du nouveau Plan quinquennal si l'on veut réserver l'avenir minier de la Côte d' Ivoire.

Financement

Dans une enveloppe globale de 1 965 millions F.CFA, le budget se répartit de la façon suivante :

Chapitre I .18%.................... 360 millions

Chapitre II .20%.................... 405 millions

Chapitre III .62%.................... 1200 millions

_______________

Total ............................. 1 965 millions

Moyens :

En plus des moyens traditionnels, moyens d'investigation modernes, couverture aéromagnétique, et photo géologique, sondages profonds et analyses géochimiques à grand rendement avec un spectrophotomètre à absorption atomique.

LA NOUVELLE LOI MINIERE (MAI 1995)

NOTE DE PRESENTATION DE LA

NOUVELLE LOI MINIERE

I- RAPPEL HISTORIQUE

1/ LES PRINCIPES

Dès son accession à l indépendance. La Côte d ivoire a initié une politique volontariste de mise en valeur de son secteur minier marquée par :

-l'adoption d'un code minier attractif résultant de la loi n°64-249 du 3 juillet 1964 et des textes pris pour son application ;

-la création d'une société d'Etat en charge des intérêts de l'Etat dans le secteur minier, la Société pour le Développement des Mines (SODEMI) ;

-la mise en place d'un plan de développement progressif, en deux phases du secteur :

- privilégiant l'exploration et l'inventaire des ressources minérales,

- devant permettre, à terme, une exploitation rationnelle du secteur.

Les objectifs notamment ceux concernant la première phase, ont été très largement atteints puisqu' aujourd'hui, les travaux entrepris ont relevé l'existence de très importants gisements de fer, de nickel, de manganèse, d or et de diamant, de pierre ornementale et de sable de verreries et permettant désormais, d envisager l'exploitation, à grande échelle de ce secteur.

2/ LES TEXTES

Le code minier résultait pour l'essentiel :

- de la loi n° 64-249 du 3 juillet 1964, portant code minier ;

- du décret n° 65-96 du 26 Mars 1965, déterminant les modalités d'application de la loi n°64-29 du 3 juillet 1964 susmentionnées.

- des arrêtés d `application de cette loi, notamment l'arrêté n°806FAEP DMG du 26 avril 1965, fixant la forme et déterminant les modalités de l'instruction des demandes relatives à la réglementation minière.

Ces textes se sont avérés inadaptés au nouveau contexte économique global notamment à la redéfinition de la politique décidée par le Gouvernement, dans ce secteur.

Aussi, un nouveau projet de loi minière a été adopté en Conseil des Ministres et déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale en vue de son adoption.

II- CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES

DE LA NOUVELLE LOI MINIERE

1 / GENERALITES

La nouvelle loi minière s'attache à rendre l'activité minière plus attrayante pour les investisseurs privés en créant un cadre institutionnel plus adapté et cohérent .A ce titre :

- elle constitue désormais un texte unique, qui tient compte du caractère spécifique des activités de recherches et d'exploitation des substances minérales et qui  remplace l'ensemble des textes d'autrefois épars régissant la matière ;

- elle accorde une importance particulière à la recherche de gisement économiquement exploitable ;

- elle remplace les contrôles à priori de l'ancien code par un contrôle à posteriori aux contours bien définis ;

- elle ramène les délais d'instruction des dossiers de 6 mois à 6 semaines

- elles supprime le régime de concession minière, procédure lourde et complexe, au profit d un seul titre d exploitation, le permis d exploitation ;

- elle autorise toute session, transmission des titres miniers ou toute renonciation à ces titres et facilite de ce fait la continuation de l'exploitation, le cas échéant, par des nouveaux opérateurs ;

- elle garantie l'acquisition d'un titre d'exploitation au détenteur de titre de recherche pour les substances minérales découvertes ;

- elle permet désormais de faire coïncider la durée du titre minier à celle de la vie de la mine ;

- elle prévoit un ensemble de mesure incitative en phase de recherche et /ou d exploitation ;

- elle garantit à l'investisseur la libre transférabilité de ses capitaux ;

- elle prévoit enfin pour faciliter le règlement des litiges, une procédure transactionnelle avec l' administration des mines qui peut intervenir à tout moment, de même que le recours, le cas échéant à l'arbitrage.

2/ GARANTIES

Réglementation des changes

Les titulaires des titres ou autorisations minières peuvent :

- ouvrir et opérer en Côte d Ivoire et ailleurs des comptes en monnaies locales ou en devises ;

- encaisser en Côte d Ivoire ou à l'étranger tout fonds acquis ou emprunté à l'étranger, y compris les recettes provenant de la vente de leur production ;

- opérer tout transfère de capitaux ;

- payer toutes facture à l étranger. La libre transférabilite est étendue aux revenus.

Règlement des différents

Les différents survenus dans l'exécution des dispositions de la loi minière sont réglés à l' amiable entre l' Etat et les bénéficiaires d un titre ou d une autorisation et , le cas échéant , en dernier ressort , par les juridictions compétentes ivoiriennes ou par un tribunal arbitral conformément au droit ivoirien.

3/ IMPOTS ET TAXES

Le titulaire d'un titre ou d'une autorisation est tenu au payement :

- d' un droit fixe ;

- d' une redevance superficiaire proportionnelle à la superficie accordée ;

- d' une taxe ad valorem en proportionnelle perçue de manière similaire aux taxes ;

Sur le chiffre d'affaires (uniquement pour les titulaires d'un permis d'exploitation) ;

- d'une taxe sur le profit additionnel ou super- bénéfice ;

- d'un acompte sur les frais de réhabilitation de l'environnement enfin d exploitation.

Les montants et les modalités de règlement de ces droits et acomptes sont précisés par décret.

4/ AVANTAGES FISCAUX

Exonération

Les titulaires d'un titre ou d une autorisation minière sont exonérés :

En phase de recherche :

- de la moitié des droits d'enregistrement en matière de constitution de société ;

- de l`exonération de tous droits et taxes (droit d'entrer TVA) liés à l'importation des matériels,matériaux, machines et équipements nécessaires à la réalisation du programme agrée, y compris les pièces détachées pour une valeur n' excédant pas 30% de la valeur CAF des biens.

En phase d exploitation

- de l'ensemble des exemptions prévues par le code général des impôts.

- des droits d'entrée, TVA non comprise, sur les biens d'investissements importés pour une période n' excédant pas 4 ans .

Ne peuvent donner lieu à des exonérations :

- les biens importés dont on peut trouver l'équivalent fabriqué en Côte d'Ivoire et disponible à des conditions au moins équivalentes;

- les véhicules de transport des personnes et des marchandises ;

- des meubles et autres effets mobiliers.

Admissions temporaires

Les biens d'investissement importés par le titulaire d'un titre minier pouvant être réexportés ou cédés après utilisation, peuvent bénéficier du régime de l'admission temporaire sous réserve du dépôt d'une caution forfaitaire fixée par décret.

FISCALITE

I- REGIME FISCAL

A - MINES.

1°/- Les produits extraits des mines sont soumis à une redevance proportionnelle dont le taux général est fixé à 5% de la valeur carreau mine (ramené à 0,1 % pour l`or) ;

2 °/- Les substances concessibles exportées sont soumises :

- à droit de sortie.

- à la contribution nationale

Sauf disposition particulière résultant d'un statut d'entreprises prioritaires ou d'un régime fiscal de longue durée :

- Pour les diamants, le droit de sortie et la contribution nationale sont respectivement égaux à 11,62% et 6% des valeurs mercuriales calculées à partir des valeurs unitaires suivantes :

- diamant taillable ..............2 655f le carat

- diamant industriels ...........1 120f le carat

- borts .............................. 250f le carat

- Pour les minerais métalliques (manganèse, columbo-tantalite) le droit de sortie est égal à 6,43 % de la valeur fob.

B- CARRIERES

Les produits de carrières extraits sur le domaine de l'Etat sont assujettis à des taxes s'élevant à :

- 6 francs par mètre cube pour les produits inférieurs à 5 mm

- 24 francs par mètre cube pour les produits supérieurs à 5 mm.

C - ETABLISSEMENTS CLASSES.

Pour couvrir les frais afférents à leurs contrôle et inspection, ces établissements sont soumis semestriellement (ce qui correspond à une inspection) :

- à un droit forfaitaire de 750 ,1 500 et 3 000 f respectivement pour les établissements de 3eme, 2eme et 1ere classe

- à un droit superficiaire dégressif :

- 50 f par mètre carré de 1 à 49 m²

- 45 f `' `' `' `' `' `' `' `' 50 à 99 m²

- 30 f  `' `' `' `' `' `' `' `' 100 à 499m²

- 25 f `' `' `' `' `' `' 500 à 999m²

- 20 f '' `' `' `' `' `' 1000 à 4999m²

- 10 f `' `' `' `' `' `' au dessus de 5000 m²

D -APPAREILS A PRESSION.

Les épreuves d'appareils à vapeur donnent lieu au paiement d'une taxe de :

- 2 000 f lorsque le matériel d'épreuve est fourni par l'exploitant,

- 3 000 f lorsque ce matériel est fourni par le service des mines

La taxe unitaire pour les épreuves des récipients de gaz sous pression est de 20 francs.

E- BIJOUX D'OR.

La taxe de poinçonnage est fixée à 50 francs le bijou.

II-RECETTES

Les taxes et redevances provenant des différents contrôles exercés par le service des mines ont été les suivantes :

- Taxe proportionnelle sur les produits miniers ............50 581 533 f

- Taxe sur les produits de carrières .......................... 8 165 025 f

- Taxes sur les établissements classés ......................18 017 590 f

- Taxe de poinçonnage des bijoux d' or....................... 882 450 f

- Taxe de contrôle des appareils à pression ................ 128 000 f

- Droits divers afférents aux titres miniers :

- Renouvellement de permis d'exploitation............. 60 000 f

__________________

TOTAL :....................77 834 598 f

A ces taxes et redevances , il convient d' ajouter celles perçues par le service des Douanes à l' occasion de la sortie des substances minérales (Droit de sortie et de Contribution Nationale) dont le montant s' est élevé à 85 501 845F C.F.A .En 1964 se décomposant comme suit :

- Sur le diamant ................................. 72 655 805

- Sur le minerai de manganèse ...............12 846 040

__________________

TOTAL............................85 501 845

Ainsi donc, les produits miniers extraits en Côte d `Ivoire, ont supporté, en 1964, des taxes dont le détail est donné ci-dessous :

Diamant Manganèse TOTAL

et columbite

-droit de sortie .................F.C.F.A 47 914 885 12 846 040 60 760 925

-Contribution Nationale ......F.C.F.A 24 740 920 -- 24 740 920

-Taxe proportionnelle ........F.C.F.A 41 319 357 9 262 176 50 581 533

TOTAL...............F.C.F.A 113 975 162 22 108 216 136 083 378

RECAPITULATION (en F.C.F.A.)

A -Produits miniers : taxe proportionnelle 50 581 533

Droits de sortie 85 501 845

______________

TOTAL .............. 136 083 378

B -Taxes diverses : 27 253 065

TOTAL GENERAL......... 163 336 443

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein