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Les sociétés d'état dans le processus de développement de la Côte d'Ivoire de 1960 à  2000. Cas de la Sodemi

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par Ignace KOFFI
Université Félix Houphouët Boigny Abidjan - Diplôme d'études approfondies ( DEA ) en histoire contemporaine 2008
  

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b- SOCIETE DIAMANTIFERE DE LA CÔTE D'IVOIRE

(SODIAMCI)

La société Diamantifère de la Côte d'Ivoire (SODIAMCI) a été constituée en 1956 pour exploiter en vertu d'un contrat d'amodiation signé le 21 novembre 1955, le domaine minier détenu par la Compagnie Minière du Haut Sassandra (SANDRAMINE) dans la région de Séguéla où était son siège social.

D'abord société à responsabilité limitée, elle a été transformée en société anonyme le 27 avril 1959, au capital de F.CFA 20 000 000, porté à F.CFA 70 000 000 divisé en 7000 actions de 10 000 F.

b-1 Domaine minier

Le domaine minier de la SAREMCI a été réduit progressivement à cinq (5) permis d'exploitation n° 149, 150, 151, 156 et 159, tous situés au nord de Séguéla.

b-2 Travaux antérieurs à 1964

Entre son installation en Côte d'Ivoire, en 1946 et l'arrêt de ses activités en 1955, la compagnie Ministère du Haut Sassandra, outre quelques prospections d'or, a procédé à l'étude de la zone de Séguéla, sur laquelle elle détenait un monopole de fait, avec des résultats très médiocres malgré l'importance des minéralisations prouvées ultérieurement par les exploitations illicites. Une petite production, très irrégulière, fut enregistrée à partir de 1952.

C'est à la SODIAMCI que revient le mérite d'avoir découvert l'existence de la Kimberlite en Côte d' Ivoire.

Le tableau ci- dessous montre les variations de la production annuelle de la société de 1956 à1963.

Tableau n°3 : production du diamant de la SODIAMCI

années

production

1956(6 MOIS)

4 225

1957

11 350

1958

18 904

1959

8 034

1960

4 935

1961

5 010

1962

11 387

1963

21 276

SOURCE : Direction des Mines et de la Géologie 1964

c- SOCIETE MINIERE DES BANDAMAS

(S. M.B.)

Cette société anonyme, au capital de 180 000 F.F .a été constituée en 1961 pour l'exploitation des gisements diamantifères couverts par des titres miniers découlant du P.G.R.A. n° 23 dont la SAREMCI était titulaire, et en application de l'article 9 de la convention fixant le régime particulier de ce P.G.R.A.

c-1 domaine minier

La société minière des Bandamas n'a donc pas de domaine minier propre. Elle exerce son activité sur les permis d'exploitation ci- dessous dont la SAREMCI est titulaire.

P.E. n° 160, 165, 166, et 167 sur le bou inférieur

P.E. n°161, 162, 163, et 164 sur le Marahoué moyen.

c-2 activité antérieure à 1964

En matière de prospection et d'évaluation des réserves, l'activité de la Société Minière des Bandamas ne date que de 1963, lorsqu' elle a pris le relais de la SAREMCI, laquelle s'était chargée jusque là de ces travaux.

Ces travaux de recherche ont été surtout effectués sur les permis du bou inférieur où plusieurs dizaines de milliers de carats de réserves ont été mis à vue, et sur le Marahoué moyen où, par contre, les résultats ont été décevants.

D'autre part la S.M.B. a poursuivi, à partir de 1962 un essai d'exploitation des graviers de lit vif du Marahoué, entrepris par la SAREMCI en 1961, pour produire :

- 3 286,93 carats en 1962

- 670,67 `' `' `' 1963

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus