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Modernité et prévalence du VIH/sida chez les femmes en République du Congo.

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par Pierre Rostin KINSAKIENO
Institut de formation et de recherche démographiques - Master professionnel en démographie 2011
  

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2.1.2. Le VIH/SIDA et ses modes de transmission

2.1.2.1. Définition du VIH/SIDA

Deux virus (VIH-1 et VIH-2) causent le SIDA. Le sigle VIH renvoie au Virus Immunodéficience Humaine, et celui du SIDA peut être décrit comme : Syndrome Immuno Déficience Acquise. En effet, le Virus est un micro-organisme infectieux constitué d'un seul type d'acide nucléique3, souvent agent pathogène ou de maladies. Le Syndrome est considéré comme un ensemble des symptômes ou des signes de manifestations d'une maladie. L'Immunodéficience (Humaine) quant à lui, est un état d'affaiblissement des cellules du système immunitaire contre les éventuels attaques des microbes ou virus dans l'organisme humain. Enfin, le concept Acquise attrait à ce qu'on possède ou qu'on pourrait contracter, ici on peut posséder ou contracter le virus.

Le SIDA peut être entendu dans ce sens comme une maladie infectieuse, résultant d'une combinaison de plusieurs symptômes et ensuite de pathologies, détruisant le système

3 Qui a trait aux macromolécules organiques entrant dans la composition de toutes les cellules vivantes.

KINSAKIENO Pierre Rostin, Mémoire de fin de formation, Octobre 2012 Page 26

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immunitaire des cellules au travers de l'acquisition du VIH dans l'organisme humain pendant une longue période. Généralement on observe des décès après son aggravation. Il est de nos jours une pandémie qui inquiète l'humanité toute entière. Après contraction du virus, il faudra attendre généralement trois à neuf (3-9) mois pour qu'il soit observé une fois effectué le dépistage. Ce qui constitue la période de séroconversion (passage de la séronégativité à la séropositivité).

Cependant, le VIH/SIDA, pour qu'il soit effectif dans l'Homme, il importe de connaitre ses modes de transmission. En 2005, le Docteur Michel Ohayon fait remarquer qu'il y a cinq (5) liquides biologiques "accessibles" qui sont susceptibles de contenir suffisamment de virus pour permettre une transmission :

? le sang (sang total, plasma etc...) ; ? le sperme ;

? le liquide pré-séminal chez l'homme ;

? les sécrétions vaginales chez la femme ; ? le lait maternel.

2.1.2.2. Modes de transmission du virus

Le VIH/SIDA est une maladie transmissible dont ses principaux modes de transmission sont : la transmission sexuelle, la transmission materno-infantile ou verticale, et la transmission sanguine. Selon Thomas (1997 : 32) « en Afrique la transmission du virus se fait dans l'ordre d'importance suivant : en tout premier lieu les relations hétérosexuelles, ensuite par la mère à son enfant avant, pendant ou après la naissance, tandis qu'en Afrique subsaharienne, les contacts avec du sang contaminé lors d'interventions médicales ou de l'utilisation d'aiguilles non stériles sont relativement peu fréquents ».

a. La transmission sexuelle

C'est le premier mode de transmission le plus répandu, plus précisément par le biais des muqueuses buccales et génitales en contact avec les sécrétions sexuelles ou le sang infecté du virus. Il représente au niveau mondial 80 % à 85 % de transmission de VIH (ONUSIDA, 2000). Il faut noter que les femmes ont au moins autant de risques que les hommes de contracter l'infection (OMS, 2004.a). Elle se fait à cet effet par contact direct avec des

KINSAKIENO Pierre Rostin, Mémoire de fin de formation, Octobre 2012 Page 27

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écoulements vaginaux ou urétraux4 infectieux, rarement par contact direct avec des objets contaminés. En effet, la maladie peut se transmettre lors des rapports sexuels à risque, ceux-ci augmentent ainsi le risque de contraction du virus. Selon l'ONUSIDA 2010, en Afrique subsaharienne, la très grande majorité des personnes nouvellement infectées par le VIII le sont lors de rapports hétérosexuels non protégés (y compris les rapports tarifés). Les rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples demeurent le facteur de transmission du VIII le plus important dans cette région.

b. La transmission materno-infantile (transmission verticale)

Elle se fait au moment de l'accouchement par l'intermédiaire du cordon ombilical de la mère à l'enfant. L'état clinique ainsi que l'immunologie de la mère contribuent aussi au risque de transmission du virus lors du travail de la femme. L'allaitement maternel occasionne aussi cette transmission de la mère à son enfant parce que la muqueuse buccale du nourrisson est moins résistante que celle de l'adulte, et le temps passé à téter est important. Ainsi, cette transmission peut avoir des conséquences sociales non négligeables car l'infection de l'enfant fait remarquer celle de sa mère. La plupart des cas de cette transmission par le VIII-1 semblent se produire lors du troisième trimestre de la grossesse (Ryder, 1994). Les nourrissons nés des femmes séropositives ou allaités par elles en l'absence de toute intervention préventive, présentent globalement une probabilité sur trois de contracter l'infection à VIII (ONUSIDA, 2010).

c. La transmission sanguine

La transmission du VIII/SIDA peut aussi se faire par voie sanguine dont quelques moyens de transmission sanguine sont possibles, à savoir :

? La transfusion sanguine : pendant les années 1980, elle représentait un véritable risque de transmission du virus, du fait que le sang avant toute transfusion n'était pas examiné comme il se fait actuellement. Donc, l'on pouvait transfuser du sang possédant le VIII dans un organisme sain.

? L'utilisation par des personnes saines des piqûres, des seringues, des injections, d'aiguilles et des lames non stérilisées, souillées par du sang infecté. C'est le cas des consommateurs de drogue qui peuvent se partager des seringues contaminés.

4 Anatomie qui se rapporte au conduit par lequel s'écoule l'urine à l'extérieur du corps et qui, chez l'homme, sert aussi au passage du sperme.

KINSAKIENO Pierre Rostin, Mémoire de fin de formation, Octobre 2012 Page 28

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Ainsi, les objets souillés occasionnent la transmission du virus, 5 % de transmission en Afrique Subsaharienne se fait soit par transfusion, soit par injection diverses (ONUSIDA, 2000). De nos jours, le mode de transmission sanguine du virus est l'un des plus rares, car depuis plus d'une décennie les tests sont effectués avant toute transfusion sanguine et aussi l'on stérilise en général les piqûres, les seringues, les injections,... avant leur utilisation.

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