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Problématique de la rentabilité au sein d'une entreprise

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par Jean Paul TCHUMA- KAUNDA
Institut supérieur de Kinshasa - Graduat 2013
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A notre grand frère NKONGOLO - KAUNDA Jean Baptiste pour l'amour, l'affection, le réconfort et l'abnégation qu'il a montré à mon égard afin de faire de moi ce que je suis aujourd'hui.

REMERCIEMENTS

Au terme de notre travail, nous tenons à nous acquitter d'une dette de reconnaissance contractée auprès de ceux, qui de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à notre formation scientifique et à l'élaboration de ce travail.

Nos remerciements vont premièrement à l'endroit du Très Haut : Dieu tout-puissant, père de notre seigneur et sauveur Jésus-Christ, à qui nous tenons grande reconnaissance pour les merveilles qu'il a fait et qu'il continue à faire et pour nous avoir protégés tout au long de notre vie estudiantine.

A nos parents : BAKAMPA Julie, BAPEBUA Madeleine, TCHIMANGA Alain pour leur ferme détermination de faire de moi un homme instruit, discipliné, intègre, sage, digne de soi et responsable.

A toi ma très chère et tendre fiancée NGOLE - MBALE Chimène pour tant des conseils et compassions qui m'ont rendu fort et assidu. Que ce travail soit pour toi un motif de fierté.

A nos frères, soeurs, cousins et cousines : LUBOYA Alain, PEMBI Bambi, KAPAJIKA Bienvenu, KANULAMBI Hélène, SHABA Chantal, TSHINKITA Yves, KAPINGA Arlette, TSHIANDA véronique, MUKANYA patient, que ce travail soit un exemple positif pour le développement intellectuel de notre famille.

A mes amis et plus proches : KALONJI marcel, KASANGA Michel, BALANGANAYI Andria, DJO Lufao, MANGA Christian, KIMOTO gaspard, MPENGE Junior.

Que tous ceux qui demeurent dans l'anonymat ne se sentent pas oubliés.

IN MEMORIAM

A toi mon cher père TCHUMA - KAUNDA Jean Paul, que la terre de nos ancêtres a arraché sitôt, tes souvenirs innombrables marquants ne m'ont pas laissé indifférent, de là où vous êtes, sachez que votre semence a porté des fruits. Je ne saurai t'oublier papa.

Que ton âme repose en paix

TCHUMA KAUNDA Jean Paul

AVANT PROPOS

Ce travail est le fruit d'un long parcours entrepris dans le monde des études. Il est rédigé pour attester la fin de ce parcours.

Il est élaboré à partir des connaissances obtenues quatre années durant auprès des personnes animées par une volonté tenace et un savoir-faire approfondi sans lesquels nous ne pourrions pas nous revêtir du titre académique.

Nous tenons à remercier principalement l'assistant Aimé TSHIBANGU - KONGOLO pour avoir accepté la direction de ce travail malgré ses innombrables occupations. Qu'il trouve ici l'expression de notre révérence et de notre haute considération.

A tout le corps professoral de l'Institut Supérieur de Commerce pour la formation qu'ils nous ont assuré tout au long de ce cycle de graduat.

A mes compagnons de lutte : MPUTU Felly, MANGOMBE Faruk, MUTATE jean, SASA Guylain, SEKOU Kaba, NSUNGU Fifi, NYEMBO Angel, TUKA Guylain.

Nos sentiments de gratitude s'adressent aussi à tous nos amis et camarades de l'Institut Supérieur de Commerce, qui ne nous ont jamais abandonné pendant les moments de peine ou de joie, symbole d'une amitié sincère.

Enfin, nos remerciements vont à l'endroit de tous ceux dont les noms ne sont pas repris dans ce travail, mais qui nous ont assurés de près ou de loin leur appui qu'ils trouvent ici l'expression de notre reconnaissance.

EPIGRAPHE

« La valeur n'attend pas le nombre d'années. » 

« Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même. »

« Qui veut aller loin ménage sa monture. »

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »

TCHUMA KAUNDA Jean Paul

0. INTRODUCTION

0.1 PROBLEMATIQUE

L'objectif primordial de toute entreprise est la recherche de profit. Ainsi, dès le départ, elle se fixe des objectifs précis à atteindre et ces derniers ne peuvent être atteints que lorsqu'elle dégage une rentabilité suffisante, c'est-à-dire son aptitude à sécréter un bénéfice.

Une entreprise qui se veut rentable doit savoir faire le choix sur les moyens qu'elle va mettre en oeuvre en fonction des objectifs fixés afin de générer un bénéfice pouvant lui permettre de maximiser sa valeur et préserver son indépendance financière.

Par contre, nous avons remarqué que la plupart des entreprise congolaises et en particulier la SNEL regorgent au sein d'elles des problèmes qui ne leurs permettent pas de parvenir à optimiser leur rentabilité ; entre autres : la mauvaise gestion, le manque d'innovation et d'autonomie, un personnel non qualifié et incompétent etc.

Suite à ces problèmes, notre préoccupation est de savoir comment faire pour trouver des moyens plus ou moins efficaces pouvant nous permettre à remédier à ces lourdes difficultés.

Ainsi, dans notre travail, il sera question de guider notre réflexion sur les questions ci-après :

v La rentabilité réalisée par la SNEL est-elle suffisante pour assurer sa survie?

v Quels sont les moyens pouvant servir à la SNEL d'optimiser ou d'améliorer encore plus sa rentabilité ?

0.2 HYPOTHESE

L'hypothèse cherche à établir une vision supposée entre les faits sociaux dont le rapport constitue le problème et en indiquant la nature de ce rapport.1(*) Dans le cadre de notre travail, en prenant compte de la problématique du sujet :

Il semblerait que la rentabilité réalisée par la SNEL n'est pas suffisante.

Quant aux moyens pouvant servir à la SNEL d'améliorer ou d'optimiser sa rentabilité, elle devrait rationaliser ou réduire ses charges, innover pour soutenir sa rentabilité, responsabiliser les salariés à la rentabilité et enfin piloter son activité pour optimiser sa rentabilité.

0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix et l'intérêt de notre travail est motivé par le souci de savoir comment les entreprises congolaises, oeuvrant dans différents domaines et s'adaptant aux réalités actuelles, doivent être financièrement équilibrées afin de se rentabiliser pour assurer régulièrement leurs activités.

Ainsi, nous avons aussi voulu vérifier si la rentabilité réalisée par ces entreprises, permet à ces dernières d'atteindre leur mission.

La seconde motivation a été celle de nous rassurer de la conformité de la théorie relative à la gestion financière apprise tout au long de notre formation académique à la pratique sur terrain.

0.4 DELIMITATION DU SUJET

Toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de sa réalité. Il n'est pas possible d'étudier tout à la fois ou à partir d'un fait étudié, de parcourir tous les éléments jusqu'aux extrêmes limites et jusqu'au début du temps.2(*)

Ainsi, notre travail se découpe dans le temps en limitant nos investigations dans la période allant de 2008 à 2010, tandis que dans l'espace, nous nous limitons à la Société National d'Electricité « SNEL » en sigle.

0.5 METHODES ET TECHNIQUES

a. méthodes

R. PINTO et M. GRAWITZ pensent que « la méthode est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie ».3(*)

Dans le cadre de la présente étude nous avons recouru à l'utilisation des méthodes ci-après :

v Méthode historique : qui nous a permis de récolter des faits ayants trait à notre recherche.

v Méthode analytique : qui nous a permis de vérifier et traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées.

b. techniques

Les techniques sont des procédés opératoires, rigoureux, bien définis, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des problèmes ou des phénomènes en cause.4(*)

En ce qui concerne le travail, les techniques suivantes ont été mises en application :

· Technique documentaire : qui nous a permis la lecture des ouvrages, des articles, des textes officiels, des notes de cours et autres documents se rapportant à notre sujet d'étude.

· Technique d'interview : qui nous a facilitée le contact avec les agents de la Société Nationale d'Eléctricité pour un complément d'informations.

0.6 CANEVAS DU SUJET

Outre l'introduction et la conclusion, notre travail comporte deux parties, la première est consacrée à l'aspect théorique et comprend deux chapitres :

ü Chapitre premier : qui parle des considérations générales sur les concepts de base ;

ü Chapitre deuxième : qui porte sur la notion de la rentabilité ;

La deuxième partie est consacrée à l'aspect pratique et contient également deux chapitres:

ü Chapitre troisième : il est basé essentiellement sur la société nationale d'électricité « SNEL » ;

ü Chapitre quatrième : évalue la problématique de la rentabilité au sein de la société nationale d'électricité « SNEL ».

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CONCEPTS DE BASE

I.1 ENTREPRISE

Le fonctionnement de toute activité économique nécessite une structure qui regroupe les moyens matériels et humains. Pour organiser le travail, les décisions et les actions liées à une activité économique, il faut donc d'abord créer une entité juridique et économique appelée entreprise.5(*)

Etymologiquement, le terme dérive de « entreprendre », daté d'environ 1430-1440 avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif».6(*)

I.1.1 Définition :

Il est difficile d'imaginer une définition universelle et inanimée de l'entreprise. Ainsi ;

D'après Gérard LELARGE, l'entreprise est une organisation qui met en oeuvre différents moyens appelés facteurs de production, de façon si optimale pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée pour la production ou la commercialisation des biens ou des services.7(*)

Pour MARTINET A.C. et SILEM A., l'entreprise est une unité économique autonome combinant divers facteurs de production, produisant pour la vente des biens et des services, et distribuant des revenus en contrepartie de l'utilisation.8(*)

Selon Elie COHEN, l'entreprise est surtout considérée comme une organisation relativement autonome, dotée des ressources humaines, matérielles et financières en vue d'exercer une activité économique de façon stable et structurée.9(*)

Dans ce livre, Elie COHEN continue en disant que cette conception «moderne» caractérise d'abord l'entreprise par objet qu'elle poursuit. A cet égard, l'entreprise est souvent définie comme une organisation menant des activités orientées vers la recherche du profit ;

Le dictionnaire hachette encyclopédique de poche définit l'entreprise comme une unité économique de production à but industriel ou commercial (biens et services).10(*)

Parmi toutes ces définitions, pour notre étude, nous avons préféré adopter celle de LELARGE car elle nous décrit une entreprise comme une organisation qui doit mettre sur place des moyens en vue d'atteindre ses objectifs aux moindres coûts. Elle est donc la définition la plus complète.

I.1.2 Rôles de l'entreprise

L'entreprise dispose plusieurs rôles dont nous pouvons citer :

1° Rôle social :

Lequel vise essentiellement la répartition équitable du produit social. Ceci permet aux travailleurs de tirer profit du revenu de l'entreprise en contrepartie de leur prestation au sein de celle-ci en vue de satisfaire les besoins de la communauté.

2° Rôle technique :

L'entreprise doit de manière permanente, suivre l'évolution technologique et s'y adapter de manière à produire des biens et services qui soient compétitifs et les plus performants possibles.

3° Rôle économique :

Les biens et services produits sont destinés à la consommation. L'entreprise veille aux exigences du marché où les facteurs de qualité et de prix jouent un rôle déterminant dans l'écoulement des produits.

I.1.3 Buts de l'entreprise

Les entreprises en général ont 3 buts à poursuivre :

· Financièrement 

L'entreprise est toujours à la recherche de la rentabilité ;

· Socialement 

L'entreprise doit par la volonté de pouvoir, grâce au produit de son travail, permettre aux travailleurs de vivre dans un état d'indépendance.

· Economiquement 

Elle doit produire des richesses et que celles-ci répondent à un besoin esthétique de l'existence afin de rendre service à la nation, à la collectivité.

I.2 DIVERSITES DES ENTREPRISES

Ø D'après leur production : on distingue

- Les entreprises de production de biens 

Ex. Marsavco ;

- Les entreprises de production de services 

Ex. : Snel ;

Ø D'après leur secteur : nous avons

- Les entreprises primaires 

Ex. : Ese agricoles, pèches, élevages...

- Les entreprises secondaires 

Celles qui transforment les matières premières en produits finis, (industries, bâtiments et travaux publics),

- Les entreprises tertiaires 

Sont celles qui font ou produisent des services. Elles sont purement des entreprises administratives ;

Ø D'après leur taille : on distingue

- Les petites et moyennes entreprises(P.M.E) :

Sont celles qui sont exploitées par des patrons qui risquent dans leurs propres capitaux, qui exercent sur ces affaires une direction administrative et technique effective, et qui ont des contacts directs et permanents avec leur personnel.

- Les grandes entreprises 

« Grande entreprise » est synonyme d'effectif nombreux. Celles qui emploient un effectif de 500 salariés et plus.

- A ces deux types s'ajoutent les entreprises multinationales.

Ø D'après la forme juridique :

- Les entreprises individuelles 

Appelées parfois familiales et qui sont propriété exclusive d'une seule personne, l'exploitant qui dirige ;

- Les entreprises sociétaires

Qui réunissent les apports des capitaux de deux ou plusieurs personnes ;

Ø D'après leur régime :

- Les entreprises privées 

Dont le propriétaire est une personne privée ou les associés privés ;

- Les entreprises mixtes 

Qui appartiennent à la fois à l'état et aux particuliers ;

- Les entreprises publiques :

Qui appartiennent totalement à l'état.

I.3 LES FONCTIONS RECONNUES A UNE ENTREPRISE

§ Fonction sécurité 

Celle qui s'occupe de la protection des biens et des personnes au sein de l'entreprise et est aussi chargée de faire appliquer les règles d'hygiènes dans celle-ci.

§ Fonction comptable 

Elle a pour rôle de prévoir, classer, synthétiser, prendre des décisions puis enregistrer les informations relatives à l'activité normale de l'entreprise.

§ Fonction commerciale 

Cette fonction s'occupe essentiellement de l'écoulement de la production en cas d'une entreprise industrielle et de la vente des biens et des services en cas d'une entreprise commerciale.

§ Fonction technique

Cette fonction s'occupe de la production des biens et des services, de la transformation des matières premières en produits finis et en même temps de la prévision, de la programmation et du contrôle. Elle s'occupe aussi de l'acquisition et de la maintenance des équipements de production et de tout autre matériel. Bref, produire, transformer et fabriquer.

§ Fonction administrative

Elle est chargée de superviser, prévenir, organiser, contrôler et coordonner l'exécution de toutes les activités des autres fonctions ; aucune action de l'entreprise ne peut lui échapper. Ainsi, elle est considérée comme le cerveau de l'entreprise.

§ Fonction financière

Cette fonction s'occupe de la recherche des capitaux, du contrôle pour la bonne utilisation de ceux-ci, de l'élaboration du budget de l'entreprise ; de la présentation des états financiers et la définition de la politique financière de l'entreprise.

I.4 LES CYCLES D'UNE ENTREPRISE

L'entreprise a trois cycles, à savoir :

v Le cycle d'investissement

v Le cycle d'exploitation

v Le cycle de financement

a. Le cycle d'investissement

Il est constitué de plusieurs phases : la sélection des investissements, leur utilisation, leur dépréciation et leur revente éventuelle.

b. Le cycle d'exploitation

Correspond à l'activité productrice de l'entreprise, c'est-à-dire la transformation de matières premières achetées en produits finis vendus aux clients ou à la production de services. Cette exploitation nécessité la mise en oeuvre de l'outil de production et des ressources humaines. Le cycle d'exploitation correspond à la consommation de matière, de travail et de capital de production (la dépréciation des investissements durant la production).

c. Le cycle de financement

Le cycle de financement correspond à l'ensemble des opérations financières de l'entreprise liées au financement des investissements, des diverses phases du cycle d'exploitation, de la répartition des bénéfices et des opérations d'encaissement et de règlement.

I.5 LE FINANCEMENT D'UNE ENTREPRISE

Le financement consiste essentiellement à trouver aussi bien lors de la création de l'entreprise que dans son exploitation les capitaux monétaires nécessaires pour son fonctionnement.

I.5.1 Définition du financement

Selon J. VAES et Marcel GOBLET, financer une entreprise consiste à mettre à la disposition de ses dirigeants au moment opportun et par les procédés les plus économiques, les capitaux qui leur sont nécessaires tout en assurant leur indépendance et leur liberté d'action.11(*)

Pour Georges DEPALLENS et Claude PEROCHON, le financement est l'opération qui procure à l'entreprise les moyens financiers nécessaires à son fonctionnement et à son développement.12(*)

I.5.2 Objectifs du financement

Le financement doit fournir à l'entreprise les fonds qui lui sont nécessaires pour assurer son développement à court, moyen et long terme.

Il est de même que le financement a pour objectif d'assurer la survie de l'entreprise et c'est à court, moyen et long terme.

I.5.3 Les sources de financement

Ce sont des moyens financiers permettant à l'entreprise de fonctionner et de se développer. En fait, pour son développement réel, l'entreprise doit avoir absolument un actif composé des stocks, des immobilisations, des valeurs réalisables... et doit par conséquent avoir les ressources lui permettant d'acquérir les éléments d'actif.

Le financement d'une entreprise peut se faire de plusieurs manières, à savoir :

§ Les capitaux propres

§ Les capitaux empruntés

§ Le leasing

I.5.3.1 Les capitaux propres

Ce sont des capitaux participants c'est-à-dire l'ensemble des apports des propriétaires (associés). Ils sont augmentés des apports nouveaux et de l'autofinancement c'est-à-dire par les bénéfices laissés dans l'entreprise, par les réserves, les reports à nouveaux et les amortissements. Ils sont diminués de remboursement des dividendes ou du retrait d'un associé ou encore par les pertes.

En effet, dans une entreprise industrielle, seul l'entrepreneur apporte les capitaux propres et cela suppose que l'entrepreneur dispose d'une certaine fortune. Les capitaux provenant d'une seule personne a pour conséquence la diminution de dimension de l'entreprise dans la mesure où elle aura difficile à se développer ou se moderniser.

En outre, dans une entreprise sociétaire, les capitaux propres proviennent des apports des associés ou des actionnaires.

Ces capitaux permettent à l'entreprise de se développer, de se moderniser et elle peut faire appel aux nouveaux actionnaires ou associés chaque fois que le besoin se fait sentir.

I.5.3.2 Les capitaux empruntés ou étrangers

Il s'agit des crédits provenant des ressources étrangères qui sont mis à la disposition de l'entreprise pour son fonctionnement et pour une durée bien déterminée.

Les crédits dont bénéficient les entreprises dépendent pour une large part de la qualité de leur financement propre.

En effet, on prête facilement ou on donne facilement du crédit aux entreprises disposant des capitaux propres importants et aux entreprises réalisant des bénéfices importants qui, par conséquent peuvent augmenter la qualité de vente de leur financement propre par l'application de l'autofinancement.

Ces capitaux peuvent être à long ou moyen terme et une forme particulière à long terme ; c'est l'emprunt obligataire.

Remarque :

Du point de vue économique, les ressources empruntées jouent le même rôle que les capitaux propres. Cependant, elles ne représentent pas pour l'entreprise la même sécurité puisqu'elles sont à la disposition de l'entreprise pour une durée limitée.

I.5.3.3 Le leasing

C'est un mode de financement qui consiste à mettre à la disposition de l'entreprise les biens d'équipements dont le paiement se fait en fonction du rendement de ces biens.

En terme clair, le leasing est un contrat de bail ou de location. Ce mode de financement représente les avantages ci-dessous :

v N'exige de la part de locataire aucune mise de fonds sauf la garantie ;

v Les loyers sont normalement payés par le rendement du matériel loué ;

v Pas de charge de taxe à l'achat, l'importation est la charge de loyer qui est considérée comme charge d'exploitation ;

v Les fonds propres peuvent être consacrés au développement de l'entreprise.

Toutefois, aux cotés de ces avantages, l'entreprise étant dans le besoin n'a pas un choix à faire que d'accepter l'offre qui pourrait conditionner et exiger la structure de son exploitation.

CHAPITRE II : NOTION SUR LA RENTABILITE

Toute action économique met en oeuvre des moyens en vue d'obtenir des résultats. Ainsi, une action est dite rentable lorsque les résultats obtenus sont supérieurs aux moyens qui ont été mis en oeuvre pour leur production, c'est à- dire qu'il y a création d'un surplus monétaire.

La rentabilité est donc un revenu. C'est un indicateur de l'efficacité de l'action de l'entreprise. Chercher la rentabilité d'une opération, d'une activité, d'une entreprise, c'est toujours ramener le profit ou la satisfaction que l'on tire de cette activité à l'effort que l'on a dû consentir pour la mettre en oeuvre.

Les managers, les actionnaires, les salariés, les banquiers, s'intéressent à la performance des entreprises car de cette performance dépendent leurs revenus. La performance d'une entreprise peut s'apprécier de différentes façons. Elle peut s'exprimer par le taux de croissance du chiffre d'affaires, par les parts de marché, par sa position concurrentielle, etc. Derrière tous ces éléments se trouve l'idée que l'entreprise doit être rentable.

II.1. DEFINITION DE LA RENTABILITE

La rentabilité est généralement considérée comme l'une des références fondamentales qui orientent les décisions et les comportements des entreprises. Elle est définie par le rapport entre le résultat obtenu et les moyens mis en oeuvre.

Selon Elie COHEN, le terme rentabilité est défini comme l'aptitude d'une entreprise pour sécréter un bénéfice.13(*)

Pour COLAISSE B., la rentabilité peut être définie comme « l'aptitude de l'entreprise à secréter un résultat exprimé en unité monétaire».14(*)

D'après EGLEME J., PHILIPPS A. et RAULET, C., la notion de rentabilité est liée à celle de bénéfice et, d'une manière générale on peut définir la rentabilité d'une entreprise comme son aptitude à produire un bénéfice.15(*)

La rentabilité d'une entreprise s'apprécie donc en comparant un résultat et la valeur des moyens mis en oeuvre pour l'obtenir. Cette définition fait référence à deux autres notions :

v l'efficacité

v l'efficience.

II.1.a L'efficacité

L'efficacité est la capacité d'une entreprise à atteindre ses objectifs.

Selon Philippe CAMUS, une action est efficace si les objectifs sont atteints ; par exemple produire la quantité demandée16(*);

D'après ISABELE Calme et ALS, l'efficacité est définie comme l'atteinte des objectifs par l'entreprise.17(*)

Pour Allain MIKOL et ALS, l'efficacité d'une entreprise a longtemps été perçue comme un concept unidimensionnel et mesurée par un seul indicateur, en particulier financier : chiffre d'affaires, profit, rentabilité.18(*)

D'après notre étude, nous avons compris par le terme efficacité que l'entreprise vise à atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée quel que soit le niveau des coûts engagés ou les ressources utilisées. Donc, la mesure de l'efficacité d'une entreprise n'est que sa façon d'atteindre ses objectifs.

II.1.b L'efficience

L'efficience est l'aptitude d'une entreprise à atteindre ses objectifs en optimisant ses ressources.

En dehors du terme efficacité ISABELE Calme et ALS, définissent également l'efficience comme la consommation des ressources pour atteindre l'objectif de façon optimale.19(*)

Pour Philippe CAMUS, l'efficience implique en plus la notion de rendement, il faut être efficace en combinant au mieux les moyens alloués, produire la quantité demandée en optimisant les coûts.20(*)

Selon Amitaï ETZIONI cité par Allain MIKOL, l'efficience tient compte de la façon dont les ressources disponibles sont utilisées. L'efficience compare les résultats (prévus ou réalisés) aux moyens (prévus ou réalisés).21(*)

En ce qui concerne l'efficience, nous avons compris que l'entreprise ne vise seulement pas à atteindre ses objectifs mais aussi de les atteindre aux moindres coûts. C'est-à-dire que l'entreprise cherche pour son bien la façon dont elle peut utiliser afin d'atteindre les objectifs lui assignés tout en dépensant des ressources moins élevées.

L'efficacité et l'efficience sont des termes liés et complémentaires pour une entreprise. L'atteinte de ses objectifs est l'un des succès au niveau de sa gestion par rapport aux autres entreprises, et l'utilisation minimum de ses ressources dans sa perspective d'atteindre ses objectifs, clarifie également l'entreprise comme celle qui applique une bonne gestion.

II.2 ROLES

La rentabilité joue un rôle important dans la vie de l'entreprise:

v Elle assure la survie de l'entreprise;

v Elle permet à l'entreprise de préserver son indépendance financière.

II.3 CATEGORIES

Dans le cadre de calcul de la rentabilité, on distingue trois catégories de rentabilité, il s'agit de :

v la rentabilité économique

v la rentabilité financière

v la rentabilité commerciale

II.3.1 La rentabilité économique

Appelée aussi «rentabilité nette de l'investissement », elle correspond à ce que les Américains et Britanniques appellent « Return On Investment » R.O.I en sigle. Elle mesure la rentabilité des capitaux investis et est déterminée uniquement avant impôt.

Les capitaux investis représentent les moyens mis en oeuvre par l'entreprise pour assurer son activité. Ce sont les immobilisations et le besoin en fonds de roulement d'exploitation

Selon Amiens PLANCHON, la rentabilité économique mesure la capacité de l'entreprise à s'enrichir.22(*)

D'après Elie COHEN, la rentabilité économique met en cause le rapport entre une mesure du résultat et les actifs avancés afin de l'obtenir.23(*)

L'entreprise a besoin de l'ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est donc important de mesurer la rentabilité qu'elle génère sur ses investissements.

La rentabilité économique= Résultat net de l'exercice Actif total

Une entreprise peut améliorer sa rentabilité économique de deux manières:
- Soit, à volume de ventes constant, en augmentant la marge réalisée sur chaque produit ;

- Soit, à marge unitaire constante, en augmentant le montant des ventes, c'est à dire la rotation.

II.3.2 La rentabilité financière

La finalité de l'entreprise est d'offrir une bonne rentabilité à ses actionnaires ; il convient d'évaluer cette rentabilité par rapport aux capitaux propres investis.

Les capitaux propres représentent l'ensemble des ressources risquées par des associés à la création de l'entreprise. Le résultat est la rémunération qu'ils tirent de ces montants.

D'après GINGLINGER E., la rentabilité financière mesure la rentabilité de l'entreprise du point de vue de chaque pourvoyeur de fond, que ce soit des actionnaires ou des prêteurs. En ce qui concerne la rentabilité du point de vue des actionnaires, il s'agit d'estimer le taux de rémunération du capital financier, c'est-à-dire la rentabilité d'investissement réalisé par les propriétaires de l'entreprise.24(*)

Pour Elie COHEN, la rentabilité financière met en jeu le rapport entre le résultat global de l'exercice revenant aux propriétaires et le montant des capitaux propres qu'ils ont investis dans l'entreprise.25(*)

Rentabilité financière= Résultat net

Capitaux propres

Une entreprise peut améliorer la rentabilité financière servie aux associés de deux manières :

- Soit en améliorant la rentabilité économique dégagée par l'utilisation de l'actif,
- Soit en modifiant la composition du passif, dans le sens du recours plus grand à des moyens financiers empruntés et une limitation relative des ressources risquées par les associés.

II.3.3 La rentabilité commerciale

Elle a trait à la politique de prix de l'entreprise et à la marge brute qu'elle prélève sur le prix de revient des produits vendus.

Rentabilité commerciale = Excédent Brut d'Exploitation (EBE)

Chiffre d'Affaire

La rentabilité est le résultat de la politique générale d'une entreprise. Ainsi, pour juger l'efficacité de la gestion, il sera normal de déterminer certains paramètres de gestion appelés « ratios » de la rentabilité.

II.4 RATIOS DE LA RENTABILITE

II.4.1 Définition

Selon BRUNO S., le ratio est le rapport expressif entre deux grandeurs caractéristiques (significatives) de la situation du potentiel de l'activité ou de rendement de l'entreprise. Ce rapport est dit expressif car à partir de deux données, l'on peut établir une nouvelle information de nature différente.26(*)

Pour Pierre CONSO et COTTA A., les ratios peuvent servir à mesurer les relations qui existent entre les éléments de la structure de l'actif et du passif ou pour apprécier l'équilibre entre le degré de liquidité et le degré d'exigibilité.27(*)

II.4.2 Objectifs

L'objectif des ratios est d'apprécier la performance de l'activité ainsi qu'une mesure relative de la rentabilité.

II.4.3 Sortes

Dans le cadre de calcul de la rentabilité, on distingue les ratios suivants :

a. Ratio de la rentabilité économique

Ce ratio mesure la rentabilité de l'ensemble de l'actif, qu'il soit affecté à l'exploitation de la firme ou à ses investissements financiers.

La formule fréquemment utilisée est :

La rentabilité économique= Résultat net de l'exercice Actif total

De celle-ci, on peut avoir :

Résultat Résultat C.A Ainsi : Ainsi : Actif C.A Actif

Ratio de la rentabilité économique= Marge Brute x Rotation de l'actif

b. Ratio de la rentabilité financière

Ce ratio représente la rotation des capitaux propres dans le chiffre d'affaires et traduit l'intensité avec laquelle les capitaux propres sont mis en oeuvre dans l'activité

La formule fréquemment utilisée est :

Rentabilité financière = Résultat net

Capitaux propres

De celle-ci également, on peut avoir :

Résultat Résultat C.A Ainsi : Ainsi : Cap. propres C.A Cap. propres

Ratio de la rentabilité financière= (Marge Nette) x (Rotation des Capitaux Propres)

c. Ratio de la rentabilité commerciale

Ce ratio est fortement influencé par la politique de l'entreprise en matière d'amortissement et des provisions.

Nous savons que la formule principale de la rentabilité commerciale est :

Rentabilité commerciale = Excédent Brut d'Exploitation (EBE)

Chiffre d'Affaire(C.A.)

De celle-ci aussi, on a :

Le Taux de la Marge Brute

TMB = EBE x 100 ` C.A

Ici, la marge brute exprime la rentabilité de l'activité commerciale et ne tient pas compte des charges « non décaissées » (les dotations aux amortissements et provisions), des résultats financiers, des résultats exceptionnels, ni des impôts. Lorsqu'elle est négative ou insuffisamment positive, cela signifie que l'entreprise a une structure d'exploitation qui risque à plus ou moins une brève échéance de la mettre en péril.

Le Taux de la Marge Nette

TMN = RNE x 100 ` C.A

La marge est l'expression de la rentabilité commerciale de l'entreprise après déduction des charges non décaissées. La différence avec la marge brute réside dans le traitement des charges non décaissées.

II.5 ANALYSE DU TAUX DE RENTABILITE EN TAUX DE MARGE ET TAUX DE ROTATION

Actif

Capitaux Propres

Rotation Rentabilité économique Rentabilité financière

Ventes

Résultat

Marge

II.5.1 Les Marges

Une marge est une différence entre une valeur de vente et un coût.
Le taux de marge Résultat/Ventes est le rapport entre le bénéfice ou une marge réalisé et la valeur des ventes ou chiffre d'affaire.

Ce taux augmente quand l'entreprise parvient à augmenter la marge réalisée sur chaque produit vendu, soit en augmentant le prix de vente moyen, soit en limitant le coût de revient moyen.

II.5.2 Les taux de rotation

Le taux de rotation Ventes/Actif met en rapport le volume des ventes avec le total de l'actif, c'est à dire l'ensemble des moyens mis en oeuvre.

CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE

Dans ce chapitre, nous avons cherché à approfondir nos connaissances sur l'entreprise en touchant les points concernant :

v Son historique ;

v Ses activités ;

v Son organisation administrative et structurelle ;

v Ses perspectives d'avenir.

III.1 APERCU HISTORIQUE

Il est évident que l'énergie joue un rôle important dans le développement d'un environnement. Elle est donc un facteur essentiel du développement de l'homme.

L'utilisation de l'énergie électrique dans notre pays, la République Démocratique du Congo s'est effectuée d'une manière timide, car au départ, son emploi était fonction d'initiative privée. On peut à titre d'exemple citer les mines de Katanga qui, à cause de l'inexistence des moyens, ont produit pour le besoin de la cause des centrales propres.

Comme le développement n'est pas un problème d'une région, mais plutôt de l'ensemble, l'électrification de la minière du Katanga devait être popularisée dans toute la République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi l'Etat, en tant que garant du bien être et du développement économique et social de la nation, a fini par intervenir pour faire de l'énergie électrique une source de production commerciale et industrielle.

A la suite de la mise en service de la centrale d'Inga I le 24 novembre 1972, la SNEL devenait effectivement producteur, transporteur et distributeur d'énergie électrique à l'instar d'une autre société d'Etat, la Régie de Distribution d'Eau, REGIDESO en sigle, et des six sociétés commerciales privées existantes, ayant le même objet social. Il s'agit de :

Ø COMECTRICK ;

Ø FORCES DE L'EST ;

Ø FORCES DU BAS-CONGO ;

Ø SOGEFOR ;

Ø SOGELEC ;

Ø COGELIN.

Au cours de la même année, le Gouvernement mis en marche le processus d'absorption progressive de ces sociétés privées par la SNEL. L'issue de ce processus se traduira par l'instauration d'une situation de monopole au profit de la SNEL soutenue par la suite par la loi n° 74/012 du 14 juillet 1974 portant reprise, par la SNEL, des droits, obligations et activités des anciennes sociétés privées d'électricité.

Cette loi traduit la volonté de l'Etat de s'assurer le contrôle direct de la production, de transport et de la distribution de l'énergie électrique, ressources stratégiques en matière de développement économique et social du pays.

Toutefois, en ce qui concerne la REGIDESO, la reprise totale par la SNEL des activités électriques de cette société, y compris ses contrôles, n'interviendra qu'en 1979. Dès lors, la SNEL contrôle en réalité toutes les grandes centrales hydroélectriques et thermiques du pays. Seuls quelques micros et minis centraux hydroélectriques et des petites centrales thermiques intégrées aux installations d'entreprises isolées continuent à révéler du secteur privé.

En 1994, le sous-secteur de l'électricité a été ouvert aux privés pour la construction et l'exploitation des centrales hydroélectriques et des réseaux associés à des fins commerciales. L'année 2003 est marquée par le début du processus de réforme institutionnelle dans touts les secteurs d'activités publiques dont celui de l'énergie.

A ce jour, le service public de l'électricité est confié à la SNEL érigée sous forme de la société d'Etat, régie par la loi-cadre sur les entreprises publiques et l'ordonnance n° 78/196 du 5 mai 1978 approuvant ses statuts, sous la tutelle technique du Ministère ayant l'énergie dans ses attributions : la tutelle administrative et financière étant assurée par le Ministère du Portefeuille.

III.2 ACTIVITES

L'activité principale de la SNEL se résume en quatre points qui sont :

- La production ;

- Le transport ;

- La distribution et;

- La vente de l'énergie.

III.2.1 Objet social

Après sa création, au plan administratif et la définition de ses statuts par le pouvoir public, il incombait à la nouvelle société de s'assurer en matérialisant ses structures fonctionnelles et ses activités sur le terrain.

Parallèlement sur le plan de ses structures, la SNEL créa provisoirement de 1980 à 1986 sa propre culture en lieu et place de celle héritée de ses prédécesseurs.

D'après l'article 3 du nouveau statut, la SNEL est une entreprise qui s'occupe de la production, du transport, de la transformation et de la distribution de l'énergie électrique sur l'ensemble de la République Démocratique du Congo.

L'ordonnance loi n°78/196 du 05 mai 1978 renforce cet objectif en conférant à la société le pouvoir d'effectuer toutes les opérations liées d'une manière ou d'une autre à l'objectif de la société.

Au nom de la solidarité africaine et de la coopération internationale, la République Démocratique du Congo a résolu de commercialiser son énergie électrique aux pays limitrophes comme le Rwanda, le Congo-Brazzaville, l'Angola et la République centrafricaine.

Ainsi, pour faciliter la production et la distribution de l'énergie électrique, la SNEL, qui a tenu compte de l'immensité du pays, a créée des circuits de distribution, lesquels correspondent aux zones économiques et administratives.

En outre, la Société National d'Electricité poursuit les objectifs ci-après :

v Traduire dans les faits une véritable société d'électricité à l'échelon national et international ;

v Définir son développement à court, moyen et long terme en rapport avec les objectifs généraux lui assignés par l'Etat : produire, transporter et distribuer l'électricité au moindre coût possible ;

v Capter et utiliser les eaux du Fleuve Congo à Inga pour de l'électricité.

Accomplissant au mieux ces objectifs, la Société National de l'Electricité poursuit sa mission de maître d'oeuvre pour les travaux d'aménagement de site d'Inga, dont :

La première phase, Inga I (puissance installée : 350 MW) officiellement démarrée le 01 janvier 1968, fut inauguré le 24 novembre 1972.

La deuxième phase, Inga II (puissance installée : 1.424 MW), a vu ses installations entrer en service en 1982. Cette période des grands travaux a été couronnée par la construction de la ligne #177;500 KV CC Inga-Kolwezi (1.774 Km), la plus longue du monde. Entrée en service industriel en 1983, cette ligne était initialement destinée à l'approvisionnement en énergie électrique des mines et usines du Katanga, au sud du pays. Aujourd'hui, elle permet la desserte de quelques pays d'Afrique Australe (Zambie, Zimbabwe et Afrique du Sud).

La nécessité de restaurer de la SNEL devenue aujourd'hui un acquit, était un préalable à la conception et à la définition d'un plan de développement à long terme de la société. Ce processus de reforme, accompagné d'une nationalisation progressive des cadres de direction et de commandement en remplacement du personnel expatrié a abouti à la situation où, depuis 1989, ne compte plus que des nationaux dans ses effectifs.

En 1980, la SNEL a annoncé une étude de développement de la société ; dans l'entre-temps, la nécessité d'amener parallèlement des actions de sauvegarde ont conduit à la mise en place du programme intérimaire 1980-1983, suivi aussitôt après du programme 1984-1986.

A l'issue du second programme intérimaire, parallèlement aux actions, se poursuivit l'élaboration de l'étude d'un plan de développement qui devra prendre en compte tous les problèmes de l'entreprise et ceux des acquits qui concourt aux mêmes objectifs. Ainsi est né « le plan directeur national de développement du secteur de l'électricité à l'horizon 2005 » dans la publication datée de 1988. Aujourd'hui, ce plan est à actualiser jusqu'à l'horizon 2015.

Le plan directeur s'articulait autour des objectifs stratégiques suivants :

- Rentabilisation des infrastructures de production et de transport existant ;

- Satisfaction de la demande au moindre coût ;

- Amélioration de la productiviste ;

- Recherche de l'équilibre financier.

A partir de ce plan, il fût arrêter deux programmes d'investissement prioritaire (PIP 1990-1991) et (1991-1993), premières tranches d'exécution du plan directeur.

L'embargo financier décrété sur la République Démocratique du Congo en 1990, les pillages de 1991-1993 et les guerres survenues aux pays (guerre de libération de 1996-1997 et guerre de deux programmes d'investissements prioritaire).

Le plan directeur à l'horizon 2015 met, quant à lui, l'accent particulier sur la nécessité de mettre l'énergie électrique à la portée de tous les congolais pour leur épanouissement, singulièrement ceux habitants les milieux ruraux.

III.2.2 Nature juridique

La Société Nationale d'Electricité fut une société publique (Etablissement de droit public) à caractère industriel et commercial dotée d'une personnalité juridique. Elle a été créée par l'ordonnance-loi n°70/033 du 16 mai 1970 et est enregistrée au mono livre de l'économie nationale sous le numéro d'identification nationale (50212f).

A l'origine, l'entreprise reçue de l'Etat en tant que le maître d'ouvrage, le mandat de maître d'oeuvre pour les travaux de première étape de l'aménagement hydroélectrique du site d'Inga. En effet, soucieuse de répondre aux besoins énergétiques du pays, les pouvoirs publics, par ordonnance présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967, instituaient le comité du contrôle technique financier pour les travaux d'Inga, lequel comité sera remplacé en 1970 par la SNEL.

Dans le cadre de reforme des entreprises publiques initiée par le gouvernement central de la République Démocratique du Congo, la Société Nationale d'Electricité est devenue une société commerciale depuis le31 décembre 2010.

III.2.3 Situation géographique

Le siège social de la Société Nationale d'Electricité est situé sur l'avenue de la Justice numéro 2381, plus précisément au croisement des avenues Batetela et justice dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, République Démocratique du Congo. Elle dispose des directions dans toutes les provinces du pays.

III.3 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET STRUCTURELLE

La SNEL étant une entreprise issue de la fusion de plusieurs sociétés ayant chacune une organisation et surtout une structure propre, il fallait donner à cet ensemble la forme d'une entreprise homogène moderne.

C'est ainsi que le département de l'organisation est né sous la dénomination de Département d'Organisation net Management « DOM », car il fallait non seulement définir les structures de la nouvelle société, mais également mettre en place un système managérial unique pour l'entreprise. C'est à cette époque que remonte, entre autres, la codification des points alimentés. Ce système de codification permet de situer un abonné dans l'espace terrestre congolais et peut même être étendu à l'Afrique.

Ensuite, après cette première étape, viendra l'époque où les besoins de disposer des véritables systèmes de gestion et d'information se sont fait sentir. Le DOM se muera en BOM (Bureau d'Organisation et Méthode) dont la mission principale sera de définir et mettre en place des systèmes de gestion et d'information. Le BOM définira des activités de gestion de l'entreprise, cinq systèmes de gestion et d'information :

Ø La gestion technique ;

Ø La gestion commerciale ;

Ø La gestion financière et comptable ;

Ø La gestion du personnel ;

Ø La gestion des approvisionnements.

Ces systèmes ont été développés jusqu'au stade de l'information de la plus grande partie des activités de gestion y afférent. C'est cette époque que toutes les applications informatiques actuellement utilisées et en cours d'amélioration ont été développées et que la SNEL s'est dotée d'une macrostructure claire et bien définie par filière.

La troisième étape, celle grandes visions, fait subir une nouvelle mutation au département en cause qui deviendra ainsi le département de l'organisation et contrôle avec pour rôle de :

Ø Définir les orientations et les objectifs de l'entreprise ;

Ø Mettre en place des processus manuels ou automatiques de traitement d'informations relatives à ces orientations nécessaires pour atteindre les objectifs définis ;

Ø Contrôler la mise en oeuvre et le respect des dites orientations et processus ainsi que l'accomplissement de ces objectifs.

Pour l'heure, le comité de gestion de la SNEL s'emploie à examiner une nouvelle structure organisationnelle lui proposée par une commission ad hoc. Les objectifs visés par cette réorganisation sont, entre autres, les suivants :

- Regrouper les fonctions opérations en plaçant chacune d'elles sous une seule unité de commandement ;

- Unifier, sous l'autorité hiérarchique du responsable provincial, régional, toutes les fonctions de sa juridiction ;

- Revaloriser les fonctions opérationnelles et appui en province ;

- Optimiser la gestion, notamment en :

§ Renforçant le contrôle ;

§ Délégant les pouvoirs des décisions en faveur des entités opérationnelles ;

§ Informant des entités techniques, commerciales et financières ;

§ Définissant sans ambigüité des liaisons hiérarchiques et fonctionnelles ;

- Supprimer tout empiétement dans la structure à mettre en place ;

- Etablir l'adéquation de la structure avec le niveau de l'activité, notamment par :

§ La réduction des postes au sein des entités en baisse d'activité ;

§ La réduction des postes de direction à l'administration centrale ;

§ La réduction des postes normatifs ;

§ Le regroupement des fonctions techniques, financières et administratives annexes situées dans une même localité

A l'issue de cette réorganisation, la distribution des rôles se présentera de la manière suivante :

1. La Tutelle

La société d'Etat SNEL est sous la double tutelle du Ministère de l'énergie d'une part, en tant qu'entreprise technique, et du Ministère du Portefeuille d'autre part, en tant qu'entreprise du porte feuille de l'Etat Congolais, suivant l'ordonnance n° 78/196 du 05 mai 1978.

2. Le conseil d'administration

Le conseil d'administration de la SNEL est composé de 9 membres ; à sa tête, se trouve un président. Il prend toutes les décisions relatives à la gestion de l'entreprise. Il porte tous les noms d'administrateurs. Le président délégué général et deux directeurs sont choisis parmi les directeurs de l'entreprise.

Quant aux administrateurs, ils sont nommés par le président de la République pour un mandat de cinq ans renouvelables et sont révocables par lui. Le conseil d'administration détermine les directives de la gestion et surveille l'exécution.

3. Le comité de gestion

Le comité de gestion se réunit au moins une fois par semaine et toutes les fois que l'urgence s'impose.

Le Comité de Gestion est composé de l'Administrateur Délégué Général, l'Administrateur Délégué Général Adjoint, l'Administrateur Directeur Technique, l'Administrateur Directeur Financier et du Président de la Délégation syndicale nationale.

Le comité de gestion représente la Direction dont la structure est décrite dans la macrostructure de la SNEL. Il veille à la bonne marche et à l'application complète des décisions technico-économico-financières de l'entreprise.

4. La direction générale

La direction générale coordonne l'ensemble des activités de la société sous la responsabilité du président délégué général.

Le président délégué général et son adjoint sont nommés par l'ordonnance présidentielle.

La direction générale de la SNEL est composée de neuf Départements, à savoir :

§ Département de l'Organisation et Contrôle (DOC) ;

§ Département des Ressources Humaines (DRH) ;

§ Département de Production et Transport (DPT) ;

§ Département de Distribution (DDI) ;

§ Département Financier (DFI) ;

§ Département de Développement et Recherche (DDV) ;

§ Département des Approvisionnements et Marchés (DAM) ;

§ Département du Secrétariat Général (DSG) ;

§ Département des Régions de Distribution de Kinshasa (DDK).

5. Le collège des commissaires aux comptes

Composé de quatre commissaires aux comptes, il s'occupe du contrôle des opérations financières et comptables de la société. Les quatre membres sont nommés par le président de la République pour un mandat de deux ans renouvelables et sont révocables par lui. Les commissaires aux comptes disposent collégialement ou séparément du droit illimité de surveillance et de contrôle sur les biens et les pièces de toutes les opérations de l'entreprise.

6. Les départements

Il y en a trois à savoir :

v Le département technique ;

v Le département de l'administration ;

v Le département des ressources humaines.

6.1 Le département technique

Ce département s'occupe de l'équipement, de l'approvisionnement, du transport et de la distribution de l'énergie. Il comprend les sous-départements ci-après :

§ Le département des approvisionnements ;

§ Le département de production ;

§ Le département de distribution.

6.2 Le département de l'administration

Le département de l'administration a pour rôle de contrôler le budget, la comptabilité et la gestion du personnel de la Société Nationale d'Electricité ; il comprend en filigrane les listes suivantes :

§ La direction commerciale ;

§ La direction du budget et de la comptabilité ;

§ La direction de trésorerie générale.

6.3 Le département des ressources humaines

La direction des ressources humaines de la Société Nationale d'Electricité est sous l'autorité hiérarchique de l'Administrateur Directeur Général Financier. Il s'occupe de :

§ La section d'administration du personnel ;

§ La section ;

§ La section sociale.

7. Organigramme de la Société Nationale d'Electricité

Conseil d'Administration

Comité de Gestion

Bureau de l'ADG

Administrateur Directeur Général

Bureau du Conseil

Division contrôle de gestion

Administrateur Directeur Général Adjoint

Secrétariat Général

Département de recherche et développement

Administrateur Directeur Financier

Administrateur Directeur Technique

Dépt. Ressources Humaines

Département Financier

Dépt. de distribution

Dépt. d'appro.

Dépt. de production

- Production - Réseau de dist. - Gestion de stock - Comptabilité - Adm. Pers - Transport - Distribution des - Achat - Budget - Gest. Pers - Transp. Inga Shaba régions comm. - contrat - Trésorerie - Formation - Centre d'autonomie - médical - Télécommunication

Source : Document macro-structure de la Société Nationale d'Electricité

III.4 PERSPECTIVES D'AVENIR

L'électrification rurale, le plan de sauvetage, le plan directeur à l'horizon 2015, l'autoroute de l'énergie électrique au départ du site Inga. Ces quatre projets constituent les perspectives d'avenir de la SNEL.

1. Electrification Rurale

a) Direction provinciale du Katanga

La Distribution Provinciale est composée de trois Centres de Distribution desservis par l'Interconnexion de la ligne Haute Tension à courant continu Inga-Kolwezi 500 KV et la production des quatre centrales hydroélectriques de Nseke, Nzilo, Mwadingusha et Koni à travers les lignes de transport de 220 KV, 120 KV et 50 KV.

Il s'agit du :

§ Centre de Lubumbashi;

§ Centre de Likasi;

§ Centre de Kolwezi.

Les chiffres caractéristiques de la Direction sont les suivants :

- 4 sous-stations 15/6,6 KV totalisant 75 MVA de puissance installée ;

- 523 cabines MT/BT totalisant 132,813 MVA de puissance installée ;

- 454,1463 Km de longueur des réseaux 15,11 et 6,6 kV ;

- 1.286,829 Km de longueur des réseaux Basse Tension ;

- 1.759 points lumineux installés totalisant 271,109 Km de longueur des réseaux ;

- 33.754 branchements BT.

b) Direction Provinciale du Bas-Congo

La Distribution Provinciale a sous sa dépendance six Centres de Distribution desservis par les centrales hydroélectriques d'Inga et de Zongo à travers les lignes de transport de 132 et 70 KV.

Il s'agit du :

§ Centre de Matadi;

§ Centre de Boma;

§ Centre de Mbanza - Ngungu;

§ Centre d'Inkisi;

§ Centre de Lemba;

§ Centre de Kinzao - Mvete.

Les chiffres caractéristiques de la Direction sont les suivants :

- 8 sous-stations 15/6,6 kV totalisant 23,450 MVA de puissance installée ;

- 269 cabines MT/BT totalisant 113,135 MVA de puissance installée ;

- 486,129 Km de longueur des réseaux 15 et 6,6 kV ;

- 1.015,632 Km de longueur des réseaux Basse Tension;

- 1.409 points lumineux installés totalisant 60,123 Km de longueur de réseaux ;

- 32.342 branchements BT.

c) Direction Provinciale du Kivu

La Direction provinciale dispose de trois Centres de distribution desservis par les centrales hydroélectriques de Ruzizi I et II à travers des lignes de transport de 110 kV et 70 kV.

Il s'agit du :

§ Centre de Bukavu;

§ Centre de Goma;

§ Centre d'Uvira.

Les chiffres caractéristiques de la Direction sont les suivants :

- 3 sous-stations MT/BT totalisant 20,200 MVA de puissance installée;

- 185 cabines MT/BT totalisant 45,978 MVA de puissance installée;

- 283,815 Km de longueur des réseaux 15 et 6,6 kV;

- 544,879 Km de longueur des réseaux Basse Tension;

- 1.587 points lumineux installés totalisant 24,688 Km de longueur de réseaux.

d) Centre de Distribution de Bandundu

Le centre est desservi à partir du poste 220/15 kV de Bandundu alimenté par la ligne 220 kV Maluku-Bandundu.

Les chiffres caractéristiques du Centre sont les suivant :

- 1 sous-station 15/6,6 kV totalisant 5 MVA de puissance installée;

- 16 cabines MT/BT totalisant 4,555 MVA de puissance installée;

- 15,613 Km de longueur des réseaux 15 et 6,6 kV;

- 51,056 Km de longueur des réseaux Basse Tension; 252 points lumineux installés totalisant 11,398 Km de longueur de réseaux.

1.251 branchements BT.

2. Plan de sauvetage et de redressement « PSR » (2005 - 2007)

a. Aspirations principales internes et externes

§ Combattre les antivaleurs et assurer la stabilité de l'emploi;

§ Supprimer le délestage forcé d'électricité, le temps d'indisponibilité et recréer la confiance entre SNEL, ses abonnés et autres partenaires;

§ Dépenser mieux les ressources disponibles, participer aux efforts de réduction de la pauvreté, contribuée à l'amélioration de la qualité de vie des populations des milieux ruraux et à la reconstruction nationale.

b. Objectifs généraux

- Améliorer la qualité du produit fourni et du service rendu à la clientèle; o Accroître le chiffre d'affaires et les ressources financières de l'Entreprise ;

- Rationaliser l'utilisation et l'affectation des ressources limitées de l'Entreprise (matérielles, humaines et financières);

- Accroître le taux de desserte nationale en électricité.

c. Stratégies globales

Ø Améliorer la communication au sein de la société et créer une culture d'honnêteté, d'excellence et des hautes valeurs éthiques;

Ø Instaurer la transparence dans la gestion par le renforcement des contrôles et d'améliorer le niveau des compétences de l'expertise interne par la formation.

3. Plan Directeur à l'Horizon 2015

a. Objectifs

v Réduire le déséquilibre du développement énergique entre les provinces ;

v Promouvoir l'électrification des centres ruraux ;

v Augmenter le taux d'électrification nationale ;

v Promouvoir les exportations.

b. Résultats attendus Passé de 121 centres électrifiés (urbains et . ruraux) à 775 centres à électrifier.

c. Principaux projets

· Construction de la 2ème ligne THT Inga-Kinshasa de 260 Km;

· Réhabilitation et extension des réseaux de distribution MT et BT de Kinshasa et d'autres Chefs-lieux des provinces;

· Construction de la ligne HT Maluku - Kenge - Masimanimba -Bulungu - Kikwit de près de 499 Km ;

· Construction des centrales hydroélectriques de Kakobola (6MW), Katende (10MW), Bengamisa (15MW), Napoko (10MW), Kisalala (6MW), Mungomba (40MW), Busanga (300MW), INGA 3 (3.500MW)... ;

· Construction de la ligne HT Bandundu-Mbandaka (466Km) et Gbadolite-Businga-Gemena-Libenge (400Km) ;

· Soutirage d'énergie à Kananga sur la ligne THT Courant continu Inga-Kolwezi;

· Construction des lignes Goma - Butembo - Béni (312Km) et Bukavu-Shabunda - Kalima - Kindu (368Km);

· Utilisation des nouvelles technologies pour l'alimentation en électricité des centres ruraux (soutirage capacitif sur ligne HT, technologie malt, hydrolienne, solaire, éolienne, ...);

· Reconversion en hydroélectricité des centres alimentés par des centres thermiques.

4. Autoroutes au départ du site Inga

a. Généralités

La République Démocratique du Congo est un grand pays au sein de l'Afrique :

ü 2.345.000 Km2 de superficie; o 50.000.000 d'habitants;

ü Un sol et un sous-sol très riche.

Lorsqu'on parle de la richesse de la RDC, on pense directement au cuivre, diamant, or, cobalt, etc. S'il est vrai que les ressources hydrographiques constituées du fleuve Congo et de ses nombreux affluents.

b. Le potentiel énergétique de la RDC

Le potentiel énergétique de la RDC est constitué essentiellement d'importantes ressources hydroélectriques estimées à environ 100.000 MW.

Près de 44 %, soit #177;44.000 MW, sont concentrés au seul Site d'Inga, où, sur une distance de 15 Km en ligne droite, le fleuve présente une chute naturelle de 102 m. La puissance disponible à Inga est pratiquement garantie toute l'année en raison du débit important du fleuve Congo (42.000 m3 /s) et de sa régularité, le bassin versant du fleuve étant situé à cheval sur l'Equateur.

Polluante et renouvelable dont le faible coût de production constitue son véritable atout :

· 671 US$ / KW à 339 US$ / KW;

· 1, 44 c US/KWh à 1,08c US/KWh.

c. Aménagement du site d'INGA

Les premières études d'ensemble pour l'aménagement du Site d'Inga ont été élaborées entre 1937 et 1960. Cet aménagement, dont le principe de base était la réalisation par fractionnement en fonction des besoins réels d'électricité et compte tenu des coûts d'installation, comportait quatre étapes regroupées en deux phases dont la première était l'aménagement de la vallée NKOKOLO et la seconde construction du grand Inga.

Le schéma « VALLEE NKOKOLO » utilise une vallée morte dont l'extrémité aval a été fermée par le barrage de Shongo, qui permet d'utilise sous une chute de 60 m une fraction du débit d'étiage, prélevée au fleuve. Ce schéma comporte les trois premières étapes de l'aménagement du Site, à savoir :

o La centrale Inga 1(351 MW) mise en service en 1972; o La centrale Inga 2 (1.424 MW) mise en 1982;

o La centrale Inga 3 (1.7000 à 3.500 MW) en projet.

Le schéma « GRAND INGA », qui implique le barrage du fleuve, permettra de dériver les eaux vers la vallée voisine de la Burundi et d'utiliser ainsi la totalité du débit d'étiage. Au stade final de l'équipement, 39.000 MW seront produits par 52 machines de 750 MW chacune.

CHAPITRE IV : LA PROBLEMATIQUE DE LA RENTABILITE AU SEIN DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE

Ce chapitre a pour objectif spécifique d'étudier la problématique de la rentabilité de la Société Nationale d'Electricité allant de l'exercice 2008 à 2010. Pour ce faire, nous procéderons de la manière suivante :

ü Présentation des états financiers ;

ü Calcul et appréciation de la rentabilité ; et

ü Calcul de la rentabilité par la méthode des ratios

IV.1 PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS

Ce point est consacré à la présentation des outils qui nous permettront de calculer la rentabilité de la SNEL pendant la période sous étude. En principe, les agents économiques oeuvrant dans la République Démocratique du Congo, présentent quatre tableaux de synthèse (Etat financiers) aux organes de contrôle de clôture de l'exercice comptable.

Ces tableaux sont :

Ø Le bilan (actif et passif) ;

Ø Le tableau de formation du résultat ;

Ø Le tableau de financement et;

Ø Le tableau économique, fiscal et financier.

En rapport avec ce travail, et les données à notre disposition, nous n'allons présenter que les deux premiers tableaux (Bilan et Tableau de formation de résultat) comme instrument permettant de calculer la rentabilité de la SNEL.

IV.1.1 Présentation du bilan pluriannuel

Comme nous le savons, le bilan présente à un moment donné, la situation patrimoniale de l'agent économique. Dans le cas d'espèce, le bilan de la SNEL pour la période allant de 2008 à 2010 se présente comme suit en milliers de francs congolais courant.

Tableau n° 1 : Actif du Bilan pluriannuel de la S.N.EL (en franc courant)

ACTIF

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2010

 

I. Valeurs Immobilisées

 
 
 

20

Val. Incorp. Immobilisées

1 276 907 977

2 984 160 658

5 424 888 377

21

Terrains

893 376 556

1 637 405 063

1 534 146 908

22

Immobilisations Corporelles

225 852 508 753

395 223 670 382

363 256 718 346

23

Immobilisations Corp. en cours

126 365 227 101

191 744 810 985

305 078 520 029

24-27

Autres Valeurs Immobilisées

19 284 576 459

59 379 850 375

58 917 909 064

56.5

Disponibles sur Financement

6 946 247 418

0

0

 

Total Valeurs Immobilisées

380 618 844 264

650 969 897 463

734 212 182 724

 
 
 
 
 
 

II. Valeurs Circulantes

 
 
 
 

a. Valeurs d'Exploitations

 
 
 

31

Matières et fournitures

 
 
 
 

Total Valeurs d'Exploitation

7 940 260 332

7 737 091 390

146 625 026 166

 
 
 
 
 
 

b. Valeurs Réalisables

 
 
 

40

Frss, Av & Acptes versés

8 100 093 704

18 298 632 442

14 273 869 347

41

Clients

186 748 347 740

202 313 261 325

282 983 231 862

42

Personnel

1 654 209 266

2 466 310 692

3 449 073 727

43

Etat

348 059 874

721 077 462

730 807 675

44

Associés et Propriétaires

1 914 604 603

0

0

46

Débiteurs Divers

3 404 469 962

1 307 095 643

1 192 023 159

47

Régularisation d'Actif

26 255 018 903

23 762 137 649

19 908 636 756

 

Total Valeurs Réalisables

228 424 804 052

248 868 515 213

322 537 642 526

 
 
 
 
 
 

c. Valeurs Disponibles

 
 
 

56

Banques et Institutions Fin.

5 412 856 405

12 028 978 400

9 766 374 796

57

Caisses

451 213 498

344 673 374

607 137 074

 

Total Valeurs Disponibles

5 864 069 903

12 373 651 774

10 373 511 870

 

Total valeurs circulantes

242 229 134 287

268 979 258 377

479 536 180 562

 

TOTAL ACTIF

622 847 978 551

919 949 155 840

1 213 748 363 286

(Source : Direction générale de la SNEL)

Tableau n°2: Passif du Bilan pluriannuel de la S.N.EL (en franc courant)

PASSIF

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2010

 

I. Fonds Propres

 
 
 

10

Capital (Fonds de Dotation)

1 074 839 865

1 074 839 865

1 074 839 865

12

Report à Nouveau

-249 427 716 576

-279 861 631 628

-222 543 106 807

13

Résultat Net

-30 433 915 052

40 332 031 161

21 656 055 769

14

Plus Value de Réévaluation

278 716 959 144

457 626 009 706

429 522 728 619

 

Total Situation Nette

-69 832 619

219 171 249 104

229 710 517 446

 
 
 
 
 
 

Autres Capitaux à L&MT

 
 
 

15

Subvention d'Equipement

570 592 206

659 321 130

597 639 620

16

Emprunts et Dettes à LT

141 343 470 663

232 902 493 368

309 237 978 021

17

Emprunts et Dettes à MT

22 924 207 678

32 687 799 259

41 708 950 979

18

Prov. pour Charges & Pertes

86 593 985 712

113 458 060 892

110 896 286 248

 

Total Autres Capitaux à L&MT

251 432 256 259

379 707 674 649

462 440 854 868

 

Capitaux Permanents

251 362 423 640

598 878 923 753

692 151 372 314

 
 
 
 
 
 

II. Dettes à Court Terme

 
 
 

40

Fournisseurs

52 485 241 570

79 303 011 893

98 869 398 867

41

Clients, Av. et acomptes reçus

201 213 397

232 404 998

298 976 801

42

Personnel

1 188 455 686

4 383 405 187

39 886 765 163

43

Etat

40 114 160 277

54 198 937 697

89 149 729 849

46

Créditeurs Divers

149 271 363 542

176 917 175 311

226 042 045 140

47

Régularisation de Passif

127 705 976 725

4 660 442 578

42 363 034 131

50

Emprunt & Dettes à Moins d'1 an

181 640 610

699 324 958

18 708 262 343

53

Effet à Payer

0

0

2 299 908 779

56

Banques (Découverts)

337 503 104

675 529 465

3 978 869 899

 

Total Dettes à Court Terme

371 485 554 911

321 070 232 087

521 596 990 972

 

TOTAL PASSIF

622 847 978 551

919 949 155 840

1 213 748 363 286

(Source : Direction générale de la SNEL)

IV.1.2 Présentation du Tableau de Formation de Résultat pluriannuel (en franc courant)

Le tableau de formation de résultat présente un à un moment donné, les différents paliers des résultats de l'agent économique se rapportant à toutes les activités d'exploitation et hors exploitation réalisés au cours de l'exercice comptable. Ces paliers sont déterminés par la différence entre les produits et les charges. Dans le cas d'espèce, le TFR de la SNEL est présenté pour la période allant de 2008 à 2010 en franc courant, de la manière suivante :

N° Cptes

Intitulés des comptes

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2010

71

Production Vendue

149 463 855 118

222 335 848 107

261 633 592 850

61

Mat. & Fournitures Cons.

-14 848 706 782

-23 273 362 696

-27 772 158 769

62

Transport consommé

-7 292 109 022

-9 717 509 826

-11 779 376 729

63

Autre service consommé

-12 762 279 991

-20 128 612 376

-24 929 930 675

81

valeur ajoutée

114 560 759 323

169 216 363 209

197 152 126 677

 
 
 
 
 

81

Valeur ajoutée

114 560 759 323

169 216 363 209

197 152 126 677

74

Produits & Profits divers

10 279 744 766

144 220 463 092

4 096 359 633

76

Subvention d'exploit.

97 768 300

301 560 922

21 378 633

77

Int. & Div. reçus

1 007 998 063

825 346 123

3 373 811

64

Charge & Perte diverse

-60 732 629 116

-133 861 546 264

-2 293 7810 767

65

Charge du personnel

-36 010 781 771

-55 717 193 715

-85 266 326 276

66

Impôt & taxe

-898 939 019

-2 335 425 019

-3 964 922 598

67

Intérêt payé

-1 125 282 638

-1 321 329 185

-2 153 029 376

82

Résultat brut d'exploit.

27 178 637 908

121 328 239 163

86 951 149 737

 
 
 
 
 

82

Résultat brut d'exploit.

27 178 637 908

121 328 239 163

86 951 149 737

78.1

Reprise/ amort & Prov.

233 817 486 037

235 519 508 557

0

68.1

Dotation aux amorts.

-291 269 189 631

-289 627 695 785

-324 996 288 907

83

Résultat net d'exploit.

-30 273 065 686

67 220 051 935

-238 045 139 170

 
 
 
 
 

83

Résultat net d'exploit.

-30 273 065 686

67 220 051 935

-238 045 139 170

84

Résultat /cess. d'immob.

373 969 780

526 718 978

415 222 400

85

Résultat avant impôt

-29 899 095 906

67 746 770 913

-237 629 916 770

 
 
 
 
 

85

Résultat avant impôt

-29 899 095 906

67 746 770 913

-237 629 916 770

86

Impôt/rev. prof. & locat.

149 464 718

367 658 018

294 126 882

87

Résultat net à affecter

-29 749 631 188

68 114 428 931

-237 335 789 888

Tableau n°3: Tableau de Formation de Résultat pluriannuel de la S.N.EL (en franc courant)

(Source : Direction générale de la SNEL)

IV.1.3 Prise en compte de l'inflation

Une étude financière doit toujours se faire après traitements des données des états financiers pour la prise en compte de l'inflation et après répartition du résultat de l'exercice.

En effet, toutes les données des états financiers doivent être en monnaie constante. Il faudra alors transformer les données en monnaie courante qui nous sont fournies par la SNEL en données en monnaie constante.

Plusieurs méthodes de traitement existent. En rapport avec notre étude, nous avons préférer d'utiliser celle du Coefficient Déflateur(CD).

Ce coefficient est calculé de la manière suivante :

Coefficient déflateur (CD)=cours moyen de l'année de base * * cours moyen de l'année concernée

Ce qui implique à faire, en fonction des années sous étude et sur base des taux reçus auprès de la banque, le calcul préliminaire suivant :

Années

Taux

31 décembre 2008

639,32

31 décembre 2009

902,6575

31 décembre 2010

915,1295

Le Coefficient Déflateur pour l'année 2008 = 639,32/639,32=1 ;

Le Coefficient Déflateur pour l'année 2009 = 639,32/902,6575=0.71 ; et

Le Coefficient Déflateur pour l'année 2010 = 639,32/915,12955=0.70

Ainsi, le montant obtenu après cette opération sera la donnée déflatée, sans influence de l'inflation.

Alors :

Montant en franc constant = Montant en franc courant x CD

Nous passons ensuite à la conversion et présentation des états financiers en franc courant à ceux en franc constant.

IV.1.4 Présentation du bilan pluriannuel en franc constant

Tableau n°4 : Actif du Bilan pluriannuel de la S.N.EL (en franc constant)

ACTIF

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2010

 

I. Valeurs Immobilisées

 
 
 

20

Valeurs Incorporelles Immob.

1 276 907 977

2 118 754 067

3 797 421 864

21

Terrains

893 376 556

1 162 557 595

1 073 902 836

22

Immobilisations Corporelles

225 852 508 753

280 608 805 971

254 279 702 842

23

Immobilisations Corp. en cours

126 365 227 101

136 138 815 799

213 554 964 020

24-27

Autres Valeurs Immobilisées

19 284 576 459

42 159 693 766

41 242 536 345

56.5

Disponibles sur Financement

6 946 247 418

0

0

 

Total Valeurs Immobilisées

380 618 844 264

462 188 627 198

513 948 527 907

 
 
 
 
 
 

II. Valeurs Circulantes

 
 
 
 

a. Valeurs d'Exploitations

 
 
 

31

Matière et fourniture

 
 
 
 

Total Valeurs d'Exploitation

7 940 260 332

5 493 334 887

102 637 517 316

 
 
 
 
 
 

b. Valeurs Réalisables

 
 
 

40

Fournisseurs, Av & Acptes versés

8 100 093 704

12 992 029 034

9 991 708 543

41

Clients

186 748 347 740

143 642 415 541

198 088 262 303

42

Personnel

1 654 209 266

1 751 080 591

2 414 351 609

43

Etat

348 059 874

511 964 998

511 565 373

44

Associés et Propriétaires

1 914 604 603

0

0

46

Débiteurs Divers

3 404 469 962

928 037 907

834 416 211

47

Régularisation d'Actif

26 255 018 903

16 871 117 731

13 936 045 729

 

Total Valeurs Réalisables

228 424 804 052

176 696 645 801

225 776 349 768

 
 
 
 
 
 

c. Valeurs Disponibles

 
 
 

56

Banques et Institutions Fin.

5 412 856 405

8 540 574 664

6 836 462 357

57

Caisses

451 213 498

244 718 096

424 995 952

 

Total Valeurs Disponibles

5 864 069 903

8 785 292 760

7 261 458 309

 

Total valeurs circulantes

242 229 134 287

190 975 273 448

335 675 326 393

 

TOTAL ACTIF

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 853 300

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°1)

Tableau n°5: Passif du Bilan pluriannuel de la S.N.EL(en franc constant)

PASSIF

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2010

 

I. Fonds Propres

 
 
 

10

Capital (Fonds de Dotation)

1 074 839 865

763 136 304

752 387 906

12

Report à Nouveau

-249 427 716 576

-198 701 758 455

-155 780 174 764

13

Résultat Net

-30 433 915 052

28 635 742 124

15 159 239 038

14

Plus Value de Réévaluation

278 716 959 144

324 914 466 891

300 665 910 033

 

Total Situation Nette

-69 832 619

155 611 586 864

160 797 362 213

 
 
 
 
 
 

Autres Capitaux à L&MT

 
 
 

15

Subvention d'Equipement

570 592 206

468 118 002

418 347 734

16

Emprunts et Dettes à LT

141 343 470 663

165 360 770 291

216 466 584 614

17

Emprunts et Dettes à MT

22 924 207 678

23 208 337 473

29 196 265 685

18

Provisions pour Charges et Pertes

86 593 985 712

80 555 223 233

77 627 400 374

 

Total Autres Capitaux à L&MT

251 432 256 259

269 592 448 999

323 708 598 407

 

Capitaux Permanents

251 362 423 640

425 204 035 863

484 505 960 620

 
 
 
 
 
 

II. Dettes à Court Terme

 
 
 

40

Fournisseurs

52 485 241 570

56 305 138 444

69 208 579 207

41

Clients, Avances et acomptes reçus

201 213 397

165 007 549

209 283 761

42

Personnel

1 188 455 686

3 112 217 683

27 920 735 614

43

Etat

40 114 160 277

38 481 245 764

62 404 810 894

46

Créditeurs Divers

149 271 363 542

125 611 194 470

158 229 431 598

47

Régularisation de Passif

127 705 976 725

3 308 914 230

29 654 123 892

50

Emprunt et Dettes à Moins d'un an

181 640 610

496 520 723

13 095 783 640

53

Effet à Payer

0

0

1 609 936 145

56

Banques (Découverts)

337 503 104

479 625 920

2 785 208 929

 

Total Dettes à Court Terme

371 485 554 911

227 959 864 783

365 117 893 680

 

TOTAL PASSIF

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 854 300

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°2)

IV.1.5 Présentation du Tableau de Formation de Résultat pluriannuel n (en franc constant)

N° Cptes

Intitulés des comptes

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2010

71

Production Vendue

149 463 855 118

157 858 452 155

183 143 514 995

61

Mat. & Fournitures Cons.

-14 848 706 782

-16 524 087 514

-19 440 511 138

62

Transport consommé

-7 292 109 022

-6 899 431 976

-8 245 563 710

63

Autre service consommé

-12 762 279 991

-14 291 314 787

-17 450 951 473

81

valeur ajoutée

114 560 759 323

120 143 617 878

138 006 488 674

 
 
 
 
 

81

Valeur ajoutée

114 560 759 323

120 143 617 878

138 006 488 674

74

Produits & Profits divers

10 279 744 766

102 396 528 795

2 867 451 743

76

Subvention d'exploitation

97 768 300

214 108 255

14 965 043

77

Inter. & Dividendes reçus

1 007 998 063

585 995 747

2 361 668

64

Charge & Perte diverse

-60 732 629 116

-95 041 697 847

-16 056 467 537

65

Charge du personnel

-36 010 781 771

-39 559 207 538

-59 686 428 393

66

Impôt & taxe

-898 939 019

-1 658 151 763

-2 775 445 819

67

Intérêt payé

-1 125 282 638

-938 143 721

-1 507 120 563

82

Résultat brut d'exploit.

27 178 637 908

86 143 049 806

60 865 804 816

 
 
 
 
 

82

Résultat brut d'exploit.

27 178 637 908

86 143 049 715

60 865 804 816

78.1

Reprise sur amorts & Prov.

233 817 486 037

167 218 851 075

0

68.1

Dotation aux amorts.

-291 269 189 631

-205 635 664 007

-227 497 402 234

83

Résultat net d'exploitation

-30 273 065 686

47 726 236 783

-166 631 597 418

 
 
 
 
 

83

Résultat net d'exploitation

-30 273 065 686

47 726 236 783

-166 631 597 418

84

Résultat /cession d'immob.

373 969 780

373 970 474

290 655 680

85

Résultat avant impôt

-29 899 095 906

48 100 207 257

-166 340931 738

 
 
 
 
 

85

Résultat net avant impôt

-29 899 095 906

48 100 207 257

-166 340931 738

86

Impôt/revenu prof. et locat.

149 464 718

261 037 193

205 888 817

87

Résultat net à affecter

-29 749 631 188

48 361 244 450

-166 135 042 921

Tableau n°6: Tableau de Formation de Résultat pluriannuel de la S.N.EL (en franc constant)

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°3)

IV.1.6 Tableau d'affectation de résultat

Tableau n°7: Affectation des résultats pluriannuel de la S.N.EL

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Montant à affecter

 
 
 

Résultat de l'exerce (1)

-29 749 631 188

48 361 244 450

-166 135 042 921

+Report à Nouveau (2)

-249 427 716 576

-198 701 758 455

-155 780 174 764

Total à affecter= (1) +(2)

-279 177 347 764

-150 340 514 005

-321 915 217 685

Montant affecté

 
 
 

+Reserve légale (1)

-

-

-

+Dividende (2)

-

-

-

+Tantièmes (3)

-

-

-

+Report à nouveau (4)

-249 427 716 576

-150 340 514 005

-321 915 217 685

Total affecté=(1) +(2) +(3) +(4)

-249 427 716 576

-150 340 514 005

-321 915 217 685

(Source : Elaboré par nous même sur base des états fin. en franc constant)

IV.1.7 Bilan condensé ;

Ce bilan permet de regrouper le bilan retraité en grandes masses bilantaires et il comprend quatre rubriques à l'actif et trois au passif.

Tableau n°8:Bilan condensé pluriannuel de la S.N.EL(en franc constant)

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

ACTIF

 
 
 

I. Valeurs Immobilisées nettes

380 618 844 264

462 188 627 198

513 948 527 907

II. Valeurs d'Exploitations

7 940 260 332

5 493 334 887

102 637 517 316

III. Valeurs Réalisables

228 424 804 052

176 696 645 801

225 776 349 768

IV. Valeurs Disponibles

5 864 069 903

8 785 292 760

7 261 458 309

Total actif = (I+II+III+IV)

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 853 300

PASSIF

 
 
 

I. Capitaux Propres

-69 832 619

155 611 586 864

160 797 362 213

II. Dettes à LT et MT

251 432 256 259

269 592 448 999

323 708 598 407

III. Dettes à Court Terme

371 485 554 911

227 959 864 783

365 117 893 680

Total passif= (I+II+III)

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 854 300

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°4 et Tableau n°5)

Commentaires : Nous constatons :

A l'actif

Une augmentation des valeurs immobilisées nettes durant la période sous études soit : 380 618 844 264F en 2008 ; 462 188 627 198F en 2009 et 513 948 527 907F en 2010. Ceci prouve que la SNEL a des ressources lui permettant une production à long terme car son investissement économique est en croissance positive ; et cela malgré la forte augmentation des valeurs réalisables en 2008 et 2010 ;

Une baisse des valeurs disponibles durant la période de 2008 et 2010 par rapport à l'année 2009 soit 5 864 069 903F en 2008 ; 8 785 292 760F en 2009 et 7 261 458 309F en 2010. Ceci montre que la SNEL n'a pas une stabilité parfaite en matière des liquidités.

Au passif

Les capitaux propres de la SNEL ont fortement baissé en 2008 soit -69 832 619F suite au résultat négatif et médiocre dégagée soit -30 433 915 052F avant de connaître une forte augmentation en 2009 et 2010 soit 155 611 586 864F et 160 797 362 213F.

Une forte augmentation des dettes à court terme entre 2008 et 2010 soit 371 485 554 911F et 365 117 893 680F avant de connaître une légère baisse en 2009 soit 227 959 864 780F, cela suite à la dépendance de la SNEL des crédits et emprunts lui accorder pour son financement

IV.1.8 Bilan synthétique

Ce bilan synthétique est obtenu à partir du bilan condensé et, il permet de réduire le bilan en 4 masses bilantaires dont deux en actif et deux autres au passif.

Tableau n°9: Bilan synthétique pluriannuel de la S.N.EL * (en franc constant)

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

ACTIF

 
 
 

I. Valeurs Immobilisées nettes

380 618 844 264

462 188 627 198

513 948 527 907

II. Actifs circulants

242 229 134 287

190 975 273 448

335 675 326 393

Total actif = (I+II)

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 853 300

PASSIF

 
 
 

I. Capitaux Permanents

251 362 423 640

425 204 035 863

484 505 960 620

III. Dettes à Court Terme

371 485 554 911

227 959 864 783

365 117 893 680

Total passif= (I+II)

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 854 300

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°8)

Commentaires :

Les montants de différentes rubriques des bilans financiers ci-haut démontrent la fragilité de la structure financière de la SNEL en 2008 ; 2009 et 2010. Cette fragilité se manifeste dans la mesure où les capitaux permanents sont inférieurs aux valeurs immobilisées nettes et les dettes à court terme sont supérieures aux actifs circulants.

IV.1.9 Bilan cristallisé

Cristalliser le bilan consiste à réduire les postes à quelques rubriques essentielles en les regroupant par grandes familles. Cependant, chacune de ces rubriques sera exprimée successivement en valeur absolue, puis en pourcentage du total du bilan. Ce pourcentage sera arrondi à l'unité inferieur ou supérieur (par exemple 50,3% sera arrondi à 50% tandis que 50,5% sera arrondi à 51%). L'ensemble des pourcentages de chaque rubrique doit être égal à 100%.

Tableau n°10: Tableau de cristallisation pluriannuel de la S.N.EL * (en franc constant)

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Valeur

%

Valeur

%

Valeur

%

ACTIF

 
 
 
 
 
 

I. V.I. nettes

380 618 844 264

61

462 188 627 198

71

513 948 527 907

60

II. V.E

7 940 260 332

1

5 493 334 887

1

102 637 517 316

12

III. V. Réalisables

228 424 804 052

36

176 696 645 801

27

225 776 349 768

27

IV. V. Disponibles

5 864 069 903

0

8 785 292 760

1

7 261 458 309

1

Total actif

622 847 978 551

100

653 163 900 646

100

849 623 853 300

100

PASSIF

 
 
 
 
 
 

I. C. Propres

-69 832 619

0

155 611 586 864

24

160 797 362 213

19

II. D. à LT et MT

251 432 256 259

40

269 592 448 999

41

323 708 598 407

38

III. D. à CT

371 485 554 911

60

227 959 864 783

35

365 117 893 680

43

Total passif

622 847 978 551

100

653 163 900 646

100

849 623 854 300

100

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°8)

Commentaires :

Nous avons constaté qu'en termes de proportion les valeurs immobilisées, à l'actif, constituent une grande masse par rapport au total du bilan soit 61% en 2008 ; 71% en 2009 et 60% en 2010 tandis que les valeurs d'exploitations et les disponibles présentent une faible proportion soit 1% et 0% en 2008 ; 1% et 1% en 2009 et 12% et 1% en 2010.

Au passif, seuls les capitaux propres présentent une faible proportion soit 0% en 2008 par rapport au total du bilan.

IV.2 CALCUL ET APPRECIATION DE LA RENTABILITE

IV.2.1 Rentabilité économique

Avant d'aborder le calcul, nous rappelons que la rentabilité économique mesure la rentabilité des capitaux investis et est déterminée uniquement avant impôt.

Tableau n°11 : Tableau de calcul de la rentabilité économique

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Resultat net. avant impot 85 (1)

-29 899 095 906

48 100 207 257

-166 340 931 738

Actif total (2)

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 853 300

Rentabilité économique= 1/2

-0,04

0,07

-0,19

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°4 et Tableau n°6)

Commentaires :

Le tableau ci-dessus démontre que, la rentabilité économique est croissante de 2008 à 2009 et décroissante de 2009 à 2010. Ce qui signifie que la SNEL malgré l'amélioration du chiffre d'affaire chaque année, n'arrive pas à atteindre un niveau élevé de résultat. Cela est aussi dû à la faible utilisation de ses valeurs d'exploitations.

IV.2.2 Rentabilité financière

Tableau n°12 : Tableau de calcul de la rentabilité financière

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Resultat net de l'exercice 87 (1)

-29 749 631 188

48 361 244 450

-166 135 042 921

Capitaux propres (2)

-69 832 619

155 611 586 864

160 797 362 213

Rentabilité financière=1/2

426,01

0,31

-1,03

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°5 et Tableau n°6)

Commentaires :

Au vu de ce tableau, nous avons remarqué que l'efficacité avec laquelle la SNEL utilise les capitaux propres investis va décroissant d'une année à l'autre. Cette faiblesse résulte de la pratique d'une politique d'amortissement massive et surtout le coût plus élevé des capitaux empruntés.

IV.2.3 Rentabilité commerciale

Tableau n°13 : Tableau de calcul de la rentabilité commerciale

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Resultat Net d'Exploit. 83 (1)

-30 273 065 686

47 726 236 783

-166 631 597 418

Chiffre d'Affaire (2)

149 463 855 118

157 858 452 155

183 143 514 995

Rentabilité commerciale= 1/2

-0,20

0,30

-0,90

(Source : Elaboré par nous même sur base du Tableau n°6)

Commentaires :

Nous constatons que la rentabilité commerciale est négative en 2008 et 2010 et positive en 2009. Cela signifie que la performance du résultat généré sur le chiffre d'affaire ne suffit pas à la SNEL.

IV.3 CALCUL DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DE RATIOS

IV.3.1 Rentabilité économique

Tableau n°14 : Tableau de calcul de ratio de la rentabilité économique

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Resultat net. avant impot 85 (1)

-29 899 095 906

48 100 207 257

-166 340 931 738

Chiffre d'Affaire (2)

149 463 855 118

157 858 452 155

183 143 514 995

Actif total (3)

622 847 978 551

653 163 900 646

849 623 853 300

Marge brute= 1/2 =(4)

-0,20

0,30

-0,90

Rotation de l'actif= 2/3 =(5)

0,23

0,24

0,21

Ratio de la Rté économ.= 4 x 5

-0,04

0,07

-0,18

(Source : Elaboré par nous même sur base des états financiers)

Commentaires :

Ce tableau traduit la productivité du chiffre d'affaire de la SNEL et le niveau d'activité par rapport au capital investi. Ce qui veut dire que les ressources dont dispose la SNEL ne sont pas utilisées convenablement pour engendrer sa production en faisant tourner son actif

IV.3.2 Rentabilité financière

Tableau n°15 : Tableau de calcul de ratio de la rentabilité financière

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Resultat net de l'exercice 87 (1)

-29 749 631 188

48 361 244 450

-166 135 042 921

Chiffre d'Affaire (2)

149 463 855 118

157 858 452 155

183 143 514 995

Capitaux propres (3)

-69 832 619

155 611 586 864

160 797 362 213

Marge nette= 1/2 =(4)

-0,19

0,30

-0,90

Rotation C. Propres= 2/3 =(5)

-2140,31

1,01

1,13

Ratio de la Rté financière= 4x5

406,65

0,30

-1,01

(Source : Elaboré par nous même sur base des états financiers)

Commentaires :

Ce tableau démontre que les bénéfices générés par la SNEL sont décroissant d'une année à l'autre et que le volume de vente par rapport aux capitaux propres donne un faible résultat. Ce qui ne permettra pas à la SNEL de mieux se développer ou se moderniser.

IV.3.3 Rentabilité commerciale

Tableau n°16 : Tableau de calcul de ratio de la rentabilité commerciale

Exercices
Rubriques

2008

2009

2010

Resultat Net d'Exploit. 83 (1)

-30 273 065 686

47 726 236 783

-166 631 597 418

Chiffre d'Affaire (2)

149 463 855 118

157 858 452 155

183 143 514 995

Capitaux propres (3)

-69 832 619

155 611 586 864

160 797 362 213

Marge nette= 1/2 =(4)

-0,19

0,30

-0,90

Rotation C. Propres= 2/3 =(5)

-2140,31

1,01

1,13

Ratio de la Rtécommercial=4x5

406,65

0,30

-1,01

(Source : Elaboré par nous même sur base des états financiers)

Commentaires : Au regard de ce tableau, nous avons remarqué que le prix pratiqué par la SNEL ne lui permet pas de prélever une marge commerciale suffisante.

Conclusion

Nous voici arrivé au terme de notre travail de fin de cycle qui a porté sur « problématique de la rentabilité au sein d'une entreprise», cas de la Société Nationale d'Electricité pour la période allant de 2008 à 2010.

Dans ce travail, nous avons commencé par définir les principaux concepts ayant trait à notre sujet d'étude. Ensuite, nous avons présenté la rentabilité comme étant l'une des références fondamentales qui orientent les décisions et les comportements au sein des entreprises. Par après, nous avons présenté notre entreprise cible qui est la Société Nationale d'Electricité (SNEL) pour enfin étudier les problèmes qu'elle regorge en matière de rentabilité.

L'objectif poursuivi en abordant cette étude était de vouloir répondre aux questions suivantes :

v La rentabilité réalisée par la SNEL est-elle suffisante pour assurer sa survie ?

v Quels sont les moyens pouvant servir à la SNEL d'optimiser ou d'améliorer encore plus sa rentabilité ?

Les résultats obtenus après traitements des données se présentent comme suit :

- La rentabilité économique est négative en 2008 soit -0,04, positivement faible en 2009 soit 0,07 et négative en 2010 soit -0,19. Ce qui est dû par la moindre utilisation des valeurs d'exploitations qui, par la suite entraine un faible résultat d'exploitation alors que ce dernier devrait être supérieur aux moyens mis en oeuvres (capitaux investis).

- La rentabilité financière est décroissante d'une année à l'autre soit 426,01 en 2008, 0,31 en 2009 et -1,03 en 2010. Cette variation est due en fonction du niveau d'endettement et également du faible résultat d'exploitation.

- la rentabilité commerciale est négative en 2008 soit -0,20, positive en 2009 soit 0,30 et négative en 2010 soit -0,90. Cela veut dire que le résultat net généré par le chiffre d'affaires ne profite pas à la SNEL.

Ainsi, nous pouvons affirmer, eu égard à ce qui précède, que la rentabilité générée par l'action économique de la SNEL ne lui permet pas d'assurer sa survie ou son indépendance financière.

Quant aux moyens pouvant permettre à la SNEL d'optimiser sa rentabilité, nous lui proposons :

ü d'innover pour soutenir sa rentabilité : donc, la SNEL doit implanter des nouvelles cabines électriques dans les lieux où il n'y en a pas telles que dans les provinces où jusqu'à présent ne bénéficient pas du courant électrique.

Elle doit procéder à la réhabilitation des câbles électriques, des transformateurs, des disjoncteurs etc. sur des vielles fournitures qui ne sont pas encore en mesure d'acheminer l'électricité chez ses clients.

La pratique de tout ceci devrait inciter les bénéficiaires à payer leurs factures en dépit du service rendu. Et, cela pourrait accroitre le volume de ventes qui produira un bon résultat.

ü de responsabiliser les salariés à la rentabilité : tout salarié de la SNEL devra intégrer à son travail quotidien le fait de réfléchir aux moyens d'améliorer la rentabilité. Eviter les gaspillages, les taches inutiles le temps perdu car l'amélioration de la rentabilité pérennise leur emploi et leurs chances d'obtenir de meilleures conditions de travail.

ü de piloter son activité pour optimiser sa rentabilité : la SNEL doit suivre l'évolution des dépenses et traquer les dérapages de coûts. Veiller à ce que tous les frais payer par ses abonnés de l'extérieur du pays comme le Congo-Brazza, le Gabon, l'Afrique du sud etc. soit canaliser vers sa caisse afin d'accumuler les recettes.

Enfin, cette étude en tant qu'oeuvre humaine ne peut pas manquer des faiblesses mais sa critique constructive nous sera appréciable dans nos futures recherches.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

28 REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971, P24.

2 REZSOHAZY, R., op.cit. P68

3 PINTO, R. et GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, pp337-339.

4 PINTO, R. et GRAWITZ, M., op.cit., P346.

5 BRENVEMANN, B. et SEPARI, S., Economie d'entreprise, éd. Dunod, Paris, 2001, P3.

6 DRANCOURT, M., Leçon d'histoire sur l'entreprise de l'antiquité à nos jours, éd. Puf, Paris, 2002, P5.

7 LELARGE, G., Organisation et gestion de l'entreprise, CLET I, Paris, 1989, P9.

8 MARTINET, A.C. et SILEM, A., Lexique de gestion, 6ème éd. Dalloz, Paris, 2003, P46.

9 COHEN, E., Dictionnaire de gestion, éd. La découverte, Paris, 1997, P131.

10 CECILE, L., Dictionnaire hachette 2010.

11 VAES, J. et GOBLET, M., Technique de financement des entreprises, 4ème éd. Dunod, Paris, 1965, P7.

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION 1

0.1 PROBLEMATIQUE 1

0.2 HYPOTHESE 1

0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

0.4 DELIMITATION DU SUJET 2

0.5 METHODES ET TECHNIQUES 3

a. méthodes 3

b. techniques 3

0.6 CANEVAS DU SUJET 4

CHAPITRE I : CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CONCEPTS DE BASE 5

I.1 ENTREPRISE 5

I.1.1 Définition : 5

I.1.2 Rôles de l'entreprise 6

I.1.3 Buts de l'entreprise 6

I.2 DIVERSITES DES ENTREPRISES 7

I.3 LES FONCTIONS RECONNUES A UNE ENTREPRISE 9

I.4 LES CYCLES D'UNE ENTREPRISE 10

I.5 LE FINANCEMENT D'UNE ENTREPRISE 10

I.5.1 Définition du financement 10

I.5.2 Objectifs du financement 11

I.5.3 Les sources de financement 11

I.5.3.1 Les capitaux propres 11

I.5.3.2 Les capitaux empruntés ou étrangers 12

I.5.3.3 Le leasing 13

CHAPITRE II : NOTION SUR LA RENTABILITE 14

II.1. DEFINITION DE LA RENTABILITE 14

II.1.a L'efficacité 15

II.1.b L'efficience 15

II.2 ROLES 16

II.3 CATEGORIES 16

II.3.1 La rentabilité économique 17

II.3.2 La rentabilité financière 18

II.3.3 La rentabilité commerciale 18

II.4 RATIOS DE LA RENTABILITE 19

II.4.1 Définition 19

II.4.2 Objectifs 19

II.4.3 Sortes 19

a. Ratio de la rentabilité économique 19

b. Ratio de la rentabilité financière 20

c. Ratio de la rentabilité commerciale 20

II.5 ANALYSE DU TAUX DE RENTABILITE EN TAUX DE MARGE ET TAUX DE ROTATION 21

II.5.1 Les Marges 22

II.5.2 Les taux de rotation 22

CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE 23

III.1 APERCU HISTORIQUE 23

III.2 ACTIVITES 24

III.2.1 Objet social 25

III.2.2 Nature juridique 27

III.2.3 Situation géographique 27

III.3 ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET STRUCTURELLE 28

7. Organigramme de la Société Nationale d'Electricité 33

III.4 PERSPECTIVES D'AVENIR 34

CHAPITRE IV : LA PROBLEMATIQUE DE LA RENTABILITE AU SEIN DE LA SOCIETE NATIONALED'ELECTRICITE 39

IV.1 PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS 39

IV.1.1 Présentation du bilan pluriannuel 39

IV.1.2 Présentation du Tableau de Formation de Résultat pluriannuel (en franc courant)........................................................................................................................ 41

IV.1.3 Prise en compte de l'inflation 43

IV.1.4 Présentation du bilan pluriannuel en franc constant 44

IV.1.5 Présentation du Tableau de Formation de Résultat pluriannuel (en franc constant) 46

IV.1.6 Tableau d'affectation de résultat 47

IV.1.7 Bilan condensé 47

IV.1.8 Bilan synthétique 48

IV.1.9 Bilan cristallisé 49

IV.2 CALCUL ET APPRECIATION DE LA RENTABILITE 3

IV.2.1 Rentabilité économique 50

IV.2.2 Rentabilité financière 51

IV.2.3 Rentabilité commercial 52

IV.3 CALCUL DE LA RENTABILITE PAR LA METHODE DE RATIOS 52

IV.3.1 Rentabilité économique 52

IV.3.2 Rentabilité financière 53

IV.3.3 Rentabilité commerciale 53

Conclusion 54

BIBLIOGRAPHIE 56

* 1 REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, éd. la renaissance du livre, Bruxelles, 1971, P24

* 2 REZSOHAZY, R., op.cit., P68

* 3 PINTO, R. et GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, pp337-339

* 4 PINTO, R. et GRAWITZ, M., op.cit., P346

* 5 BRENVEMANN, B. et SEPARI, S., Economie d'entreprise, éd. Dunod, Paris, 2001, P3

* 6 DRANCOURT, M., Leçon d'histoire sur l'entreprise de l'antiquité à nos jours, éd. Puf, Paris, 2002, P5

* 7 LELARGE, G., Organisation et gestion de l'entreprise, CLET I, Paris, 1989, P9

* 8 MARTINET, A.C. et SILEM, A., Lexique de gestion, 6ème éd. Dalloz, Paris, 2003, P46

* 9 COHEN, E., Dictionnaire de gestion, éd. La découverte, Paris, 1997, P131

* 10 CECILE, L., Dictionnaire hachette 2010

* 11 VAES, J. et GOBLET, M., Technique de financement des entreprises, 4ème éd. Dunod, Paris, 1965, P7

* 12 DEPALENS, G. et PEROCHON, Cl., Inventaire, étude bilans et comptes, éd. Foucher, Paris, 1972, P142

* 13 COHEN, E., op.cit., P299

* 14 COLAISSE, B., La gestion financière de l'entreprise, éd. Puf, Paris, 1993, P299

* 15 EGLEME, J., PHILIPPS, A. et RAULET, C., Analyse comptable et financière, éd. Dunod, Paris, 2000, P159

* 16 CAMUS, P., Le contrôle de gestion pour améliorer la performance de l'entreprise, éd. D'organisation, Paris, 2000, P379

* 17 ISABELLE, C. et ALS, Introduction à la gestion, éd. Dunod, Paris, 2003, P298

* 18 MIKOL, A. et ALS, Comptabilité analytique et contrôle de gestion, éd. Dunod, Paris, 1989, P16

* 19 ISABELLE, C. et ALS, op.cit. P298

* 20 CAMUS, P., op.cit. P379

* 21 ETZIONI, A. cité par MIKOL, A., op.cit., P17

* 22 PLANCHON, A., Introduction à l'analyse financière, éd. Foucher, Paris, 1999, P131

* 23 COHEN, E., Dictionnaire de gestion, éd. La découverte, Paris, 1994, P83

* 24 GINGLEGER, E., Gestion financière de l'entreprise, éd. Dalloz, Paris, 1991, P29

* 25 COHEN, E., op.cit. P83

* 26 BRUNO, S., Nouvelles trésoreries d'entreprises, 5ème éd. Dunod, Paris, 1997, P38

* 27 CONSO, P. et COTTA, A., Gestion financière de l'entreprise, éd. Dunod, Paris, 1998, P214






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