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Facteurs de risque de la mortalité néonatale à  l'Hôpital gynéco- obstétrique et pédiatrique de Yaoundé

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par Vanessa TAKOU TSAPMENE
Faculté de médecine et des sciences biomédicales Université de Yaoundé I - Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du grade de docteur en médecine 2012
  

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CHAPITRE I :
INTRODUCTION

L'OMS estime à plus de 3 millions de décès des nouveau-nés durant leur premier mois de vie, et un nombre similaire sont des mort-nés. Pendant ce premier mois de vie, plus d'un quart (1/4) de ces décès surviennent durant les premières 24 heures de vie, et 75% pendant la première semaine de vie [1]. Selon l'UNICEF, un nouveau-né a 500 fois plus de risque de mourir à un jour qu'à un mois de vie [2]. En 2010, le taux de mortalité néonatale mondial a été évalué à 23%o ; et les taux les plus élevés étaient rencontrés en Asie du Sud et en Afrique sub-Saharienne avec 33%o et 35%o respectivement [3].

Plusieurs organismes et auteurs ont mis un accent sur les causes de cette mortalité néonatale, mais très peu se sont appesantis sur les facteurs de risque qui se confondent parfois avec les causes. Lawn et al en 2005, ont retrouvé des causes directe (prématurité, infection sévère, asphyxie), et indirecte (faible poids de naissance), et des facteurs de haut risque (complications maternelles intra-partum, pauvreté) de la mortalité néonatale [4]. En 2006, à partir des données démographiques de plusieurs pays, le même auteur, a retrouvé comme principales causes de cette mortalité les infections (sepsis/pneumonie, tétanos, diarrhée), la prématurité et l'asphyxie [5].

En Amérique, en 2008, 85% des décès néonataux observés étaient associés au faible poids de naissance, à la prématurité ; et à des facteurs qui auraient pu être prévenus tels que l'asphyxie néonatale et les infections [6]. En Océanie, Amoa et al, en 2002 en Papouasie Nouvelle Guinée, ont listé des facteurs responsables des décès en période néonatale précoce tels que ceux en rapport avec le patient, la salle de travail, les soins spéciaux de santé, la structure sanitaire anténatale et postnatale ; lesquels pouvaient être évités [7]. En Afrique, au Mali, l'âge gestationnel inférieur à 37 semaines, le mauvais suivi anténatal et l'hypothermie étaient des facteurs de risque retrouvés par Sylla et al en 2009 [8]. Ntambue et al, en 2012 au Congo, ont retrouvé comme facteurs de risque de la mortalité périnatale :les tâches ménagères, les grossesses multiples, le paludisme, la primiparité, les mort-nés, la prématurité, la fièvre antépartale, l'absence de mouvement foetal à l'approche du temps prévu pour l'accouchement, le faible et le très faible poids de naissance, la macrosomie[9]. Au Cameroun, la mortalité néonatale constitue également un problème de santé publique majeur. En effet, des taux de mortalité néonatale ont été de 40%o en 2006[2], 30%o en 2007[10], 36%o en 2009[11] et 34%o en 2010[3]. Selon l'Enquête Démographique et de Santé et à Indicateurs Multiples du Cameroun (EDS-MICS) de 2011, le taux de mortalité néonatale était de 31 %o. Environ un enfant sur huit meurt avant d'atteindre l'âge de cinq ans [12]. Une étude faite par Tietche et al à Yaoundé en 1998, a permis de retrouver un taux de mortalité néonatale hospitalière de 20,48% dont 62,5% des décès en période néonatale précoce. Les étiologies étaient dominées par les infections, la souffrance foetale aigue, les malformations congénitales et la détresse respiratoire d'origine non infectieuse [13]. Monebenimp et al en 2005, ont retrouvé que la mortalité néonatale était liée à des facteurs en rapport avec l'environnement (structure hospitalière, plateau technique et les conditions de travail). Ce taux avait été estimé à 35,8%o [14].Dans une maternité à Yaoundé en 2012, Chelo et al avaient retrouvé un taux de mortalité néonatale précoce de 0,5%.Les causes étaient l'asphyxie néonatale et la prématurité. Le facteur de risque associé à cette mortalité était la rupture prolongée des membranes de plus de 12 heures [15]. A l'HGOPY en 2006, Eloundou dans une étude prospective de cohorte d'une durée de neuf (9) mois, a retrouvé un taux de mortalité néonatale intra-hospitalier de 17,3%. Les facteurs de risque étaient liés au suivi des grossesses, aux conditions d'accouchement et aux modalités de transfert en néonatalogie [16]. Bien qu'une évaluation de cette mortalité ait été faite à l'HGOPY par Tchokoteu en 2010, les facteurs de risque n'ont pas été abordés [17]. C'est ainsi que nous nous sommes proposés de déterminer les facteurs de risque de la mortalité néonatale dans cet hôpital mère-enfant.

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