Partie I : Cadrage du travail de recherche
- une augmentation du nombre de jours de canicule, avec plus
de 28 jours de canicule par an en 2080 selon le scénario A2
- une baisse des précipitations estivales d'un quart
à l'horizon 2080 selon le scénario A2
Il n'existe par contre pas d'indications sur les
éventuelles conséquences d'une évolution du climat en
termes d'événements extrêmes.
2) La nécessaire adaptation des villes
a) Les villes, espaces particulièrement
sensibles au changement climatique
Les villes sont considérées comme des espaces
« à risque » au regard du changement climatique. Il est
couramment admis que le risque résulte de trois composantes (Dagorne
& Dars, 2005 ; ONERC, 2010) : l'aléa qui désigne un
événement, les enjeux qui correspondent à l'ensemble de la
population ou des biens matériels susceptibles d'être
touchés par cet événement et la
vulnérabilité qui désigne la sensibilité d'un
système, c'est-à-dire le degré par lequel il peut
être affecté par l'aléa. La vulnérabilité
dépend de différents éléments, comme les
caractéristiques de la population (âge, état de
santé), l'existence de système l'alerte, l'urbanisme, ou encore
la capacité d'adaptation.
Figure 1 : Le risque, conjonction d'un aléa,
d'enjeux et d'une vulnérabilité
Source : ONERC, 2010,
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Villes et adaptation au changement climatique, p. 16
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