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Adaptation au changement climatique: quelle place dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme lyonnaises ?

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par Caroline DROUIN
Institut d'urbanisme de Lyon - Master 1 urbanisme et aménagement 2012
  

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Partie I : Cadrage du travail de recherche

- introduire plus de végétation en ville, car le végétal favorise l'infiltration de l'eau pluviale et rejette de l'eau dans l'air : ce processus est appelé « évapotranspiration ». - augmenter la place de l'eau en ville, aussi bien en surface (plans d'eau) qu'infiltrée dans le sol pour permettre son évaporation. Pour cela des revêtements perméables sont à privilégier.

- modifier les matériaux et les revêtements en ville pour limiter le stockage de chaleur pendant la journée. Un des paramètres pouvant y contribuer est l'albédo, c'est-à-dire la capacité de réfléchissement d'un matériau : plus un matériau est clair, plus son albédo est élevé et plus il renvoie de rayonnement.

- jouer sur l'orientation des rues et des bâtiments ainsi que leur hauteur pour favoriser l'ombrage et la ventilation naturelle.

Par ailleurs, l'action sur la forme urbaine pourrait être un moyen de limiter le réchauffement : dans la mesure où l'îlot de chaleur augmente avec la densité, une solution pourrait être de diminuer la densité. La ville étalée serait moins propice à la formation d'îlots de chaleur urbains (Mancebo, 2011 ; Pizarro, 2009).

b) Les conséquences liées à l'eau

Les solutions pour limiter les risques d'inondations par ruissellement reposent essentiellement sur l'infiltration des eaux pluviales. Pour ce faire, peuvent être privilégiés des revêtements poreux qui laissent l'eau s'infiltrer et évitent son accumulation par ruissellement. Des techniques de rétention des eaux pluviales, dites « douces », permettent de palier les insuffisances du réseau d'évacuation souvent saturé lors d'épisodes de fortes pluies : les noues ou les bassins de rétention en sont des exemples. Concernant le risque d'inondation dû à des débordements de cours d'eau, la principale solution est sans doute la gestion de l'occupation du sol, avec des zones « tampon » inconstructibles autour des cours d'eau susceptibles de déborder. La construction d'ouvrages de protection peut également être une solution (barrages, digues) ainsi que des normes techniques de construction (surélévation des bâtiments).

En termes de gestion de la ressource, des économies d'eau pourraient être envisagées (récupération de l'eau de pluie pour l'arrosage par exemple, limitation des activités très consommatrices) ainsi qu'une attention particulière pour maintenir sa qualité (limitation des rejets polluants dans le milieu aquatique).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault