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Adaptation au changement climatique: quelle place dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme lyonnaises ?

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par Caroline DROUIN
Institut d'urbanisme de Lyon - Master 1 urbanisme et aménagement 2012
  

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2) Quand des espaces déjà adaptés maintiennent leur statut

L'objectif de maintien des espaces agricoles et naturels, s'il est avant tout animé par des enjeux économiques (maintien de l'activité agricole), environnementaux et paysagers, participe également de l'adaptation au changement climatique. Si ce rôle de la trame verte et bleue est affirmé de manière explicite dans le SCOT, au niveau de la mise en oeuvre l'adaptation n'est pas une finalité en soi. Le technicien espaces naturels et agricoles du Grand Lyon affirme ainsi « Le Projet nature est un outil opérationnel, on est assez peu dans le stratégique comme peuvent l'être les Plans climat

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Partie II : Étude du cas lyonnais et focus sur quatre communes

ou les grands projets d'aménagement. [...] Il n'y a pas la réflexion de se demander si on est dans une logique liée au changement climatique. On l'est par ce qu'on fait, mais il n'y a pas la réflexion qui va avec. »

De fait, les politiques de protection et de maintien de ces espaces menées à Vénissieux, à Saint-Didier-au-Mont-d'Or et à Simandres participent de l'adaptation : il s'agit pour ces espaces de maintenir une « trame de fraîcheur » autour de l'agglomération. Dans le cas des communes périurbaines, il s'agit aussi de maintenir leur statut d'espaces « adaptés », peu sensibles aux épisodes de canicule.

a) Le Projet nature du plateau des Grandes Terres27

Lancé en 1998, il recouvre trois communes : Feyzin, Vénissieux et Corbas. La plaine des Grandes Terres est classée en ZNIEFF de type 1 depuis 2007. Cet espace de 550 ha à dominante agricole est géré par le syndicat intercommunal des Grandes Terres. L'action majeure menée sur cet espace est le maintien de l'activité agricole. Les autres objectifs sont la préservation et lé développement de la biodiversité, ainsi que l'ouverture de ces espaces au public. Concernant l'activité agricole, il s'agit de maintenir l'activité et d'entretenir de bonnes relations avec les agriculteurs afin de favoriser une agriculture « intelligente » pour l'élu au développement humain durable de Vénissieux. Les actions en faveur de la biodiversité comprennent la plantation de haies (10 km de haies plantées depuis la création du syndicat intercommunal des Grandes Terres) et des inventaires des espèces présentes. En termes d'accueil du public il s'agit de proposer un espace de découverte de la nature avec l'aménagement de sentiers et de panneaux explicatifs. Ce travail se fait notamment en lien avec les écoles dans l'optique de favoriser l'éducation à l'environnement.

Ces actions contribuent implicitement à l'adaptation sous plusieurs aspects : ces espaces sont préservés, ouverts au public et constituent des « îlots de fraîcheur » accessibles à tous.

27 Un extrait de la Charte d'objectifs du Projet nature des Grandes Terres est disponible en annexe 8.

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