WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Adaptation au changement climatique: quelle place dans les politiques d'aménagement et d'urbanisme lyonnaises ?

( Télécharger le fichier original )
par Caroline DROUIN
Institut d'urbanisme de Lyon - Master 1 urbanisme et aménagement 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4) Une politique d'« après coup » ?

L'adaptation et la politique actuelle de gestion des risques ne visent pas le même référentiel : celui de l'adaptation est tourné vers l'avenir alors que celui de la gestion de risques se fonde sur des événements passés. Adaptation et gestion des risques semblent ainsi incompatibles. Concernant les inondations, la crue de référence retenue lors de l'élaboration des PPRi est la plus haute crue connue. Cela signifie qu'une crue supérieure à celles connues dans le passé n'est pas envisagée. Or, les effets du changement climatique sont fortement susceptibles d'amplifier les aléas actuels (ONERC, 2010). Les seuils retenus dans les PPRN ne seraient alors pas assez larges pour anticiper les effets du changement climatique. Le mode d'élaboration des PPRN, qui se fonde sur des événements passés, ne permettrait donc pas d'anticiper

Page

91

Partie II : Étude du cas lyonnais et focus sur quatre communes

des événements futurs. Même si les modèles tiennent compte des évolutions récentes, la gestion des risques "court après" ces risques plus qu'elle ne les anticipe (on ne s'adapte à un événement exceptionnel que s'il s'est déjà produit).

Dès lors, la politique de gestion du risque serait une politique « d'après coup » qui consisterait à s'adapter à des tendances passées : toute anticipation est donc exclue. Le même constat peut s'appliquer à l'îlot de chaleur urbain, dans la mesure où celui-ci a été pris en compte après 2003. Il aura donc fallu un événement extrême pour enclencher une prise en compte de cet aléa et le constituer comme "risque" urbain.

Les stratégies sans regret ou à gains multiples seraient ainsi un moyen de dépasser les limites de la planification et de l'urbanisme en termes d'anticipation. La partie suivante a pour objet de montrer que la stratégie actuelle lyonnaise de développement durable est bénéfique en termes d'adaptation au changement climatique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote