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La politique d'octroi de credit des institutions de micro finance en rdc cas coopec-camec/mbanza ngungu

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par Wood MBENDI VITA
Université KONGO - Graduat 2013
  

Disponible en mode multipage

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A toi Seigneur notre Dieu, source de l'intelligence et sagesse,

A ma grande famille MBENDI pour leur particulière attention et encouragement,

A ma très chère Tante Pauline NKENDU et José LUSAMBULU né VUNDA pour m'avoir ainsi permis mon orientation et de m'avoir pris comme leur propre fils durant tant d'années, les efforts consentis pour mon éducation qu'il trouve la place de choix dans mon coeur,

A mon père ADAM VITA pour tant d'amour, affections, prière et sacrifices fournis l'aboutissement heureux de ce modeste travail,

A ma très chère maman DENIS MAVANDGALA malgré de loin a voulu bien me protégé pendant tant de mois et de me donner la vie, pour son attachement, conseil, encouragement ont fait que je puisse arriver au bout de ce travail.

Wood MBENDI VITA

REMERCIEMENT

Ce travail de fin cycle constitue l'aboutissement de plusieurs années et la concrétisation de l'intérêt que nous avons pour l'étude sur la Politique d'octroi de crédit dans les institutions de micro finance. Et sa réalisation n'aurait pu pas avoir lieu sans concours et assistance de certaines personnes que avons le plaisir de remercier dans les lignes qui suivent.

Nous remercions le Professeur MBANDZA MASSAMBA qui a voulu bien dirigé notre travail,

Notre reconnaissance va en suite à l'Assistant TRISTANT MANSESA qui trouve à travers ces écrits l'expression de notre gratitude pour avoir guidé notre recherche scientifique,

A Monsieur MATONDO MACHA et ARON SIBU respectivement cadre de la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu pour avoir permis a ce que notre recherche puisse se passer dans la bonne condition et la disponibilité des informations pour la réalisation de notre travail,

A mon Oncle paternel BINGONDA Franclin pour sa contribution tant physique que financièrement à la matérialisation de ce travail,

A tous nos amis, frères et soeurs et autres condisciples de la promotion trouvent l'expression de notre détermination, et particulièrement : Eureka MAKAYA, Pélagie KALALA, Sephora SILUA, Miché LUSAMBULU, Merveille LUSAMBULU, Gabby MALONGO, Geurte NDUNGA, Anicet MBALA

Wood MBENDI VITA

INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

La micro finance joue un rôle important dans le développement des économies en ce sens qu'au travers elle, plusieurs ménages ; même les pauvres bénéficient des ses services financiers qui donnent la possibilité d'obtenir un crédit, la sécurisation de l'épargne et la mise a disposition de moyens des paiements essentiel pour réduire la vulnérabilité de ces populations face aux aléas de la vie et pour permettre le développement d'un tissu des petites entreprises privées. En effet, malgré cette avantage, la plus part de la population vivent en marge du système bancaire classique1(*)parce que les plus grands demandeursde services sont ceux le plus deminues de leur moyen de financement.

La micro finance facilite aussi l'accès à des services financiers tel que l'épargne, le crédit et l'assurance-crédit, ses services permettent aux ménages à faibles revenus d'épargner en vue de dépenses importantes (la scolarisation des enfants, mariage, etc.) d'accumuler des fonds pour un investissement futur voir même l'absence de revenu à une certaine période ; l'accès aux services d'épargne peut protéger le petit entreprenariat en le rendant moins vulnérable et leur offrant la possibilité d'être toujours performent dans leurs activités qui va rendre le secteur économique moins faible et favorise le changement.

Non seulement ça, la micro finance offre des crédits de faible montant « micro crédit » à des familles pauvres pour les aider à conduire des activités productives au génératrices de revenus et, permette aussi le développement.2(*)

Ainsi, elle est présentée comme la solution àla pauvreté parce qu'elle offre des services et des produits aux populations qui sont le plus grand demandeur des crédits bancaires.

Dans ces conditions, nous nous posons la question de savoir quelle est la politique d'octroi des crédits qu'utilise COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu ?

0.2. OBJECTIFS

Dans ce travail, l'objectif principal est de déterminer la politique d'octroi de crédit utilisée par la micro finance « CAMEC » Mbanza-Ngungu et il s'agira en suite d'étudier les stratégies mises en oeuvre pour palier contre lesproblèmesde non remboursement de crédit par le client.

0.3. HYPOTHESE

Le problème évoqué ci-haut nous amène à émettre l'hypothèsesuivante :

- La micro finance, la caisse d'Action mutuelle, d'épargne et de

crédit « CAMEC » utilise une politique d'octroi de crédit classique

qui permet aux ménages à faible revenus et aux petits

entrepreneuriat de faire face à de nombreux risques ;

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

A l'issue de travail, nous voulons connaitre la politique d'octroi des crédits dans une institution de micro finance cas de la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu ;Aussi de savoir la capacité financière des demandeurs des crédits.

La connaissance de ces éléments nous permettrons de monter des stratégies pouvant permettre et à la COOPEC-CAMEC et aux clients de se retrouver ainsi renforcer leurs activités.

Ce travail va contribuer tant soit peu aux recherches sur la micro finance.

0.5. DELIMITATION DE L'ETUDE

La présente étude est effectuée au niveau de caisse d'Action Mutuelle d'épargne et de crédit « CAMEC » Mbanza-Ngungu. Dans le temps il couvre la période de Février 2006 à nos jours.

0.6. METHODOLOGIE

Pour bien mener cette étude, nous avons fait recours à l'interview, la documentation, aux enquêtes par sondage et l'observation. L'interview nous a facilité le dialogue sans intermédiaire avec quelques responsables de service concerné ;

La documentation nous a permis de consulter des ouvrages pour avoir connaissance de différèrent études, ainsi que l'observation participante.

La collecte des données étant une phase clé de cette étude au travers d'un questionnaire d'enquête, les éléments d'analyse ont été tirés des 50 membres détenteur de crédit dans la cité de Mbanza - Ngungu.

Les membres constitutifs de l'échantillon ont été tirés de manière systématique dans la grappa constitutive de la population ciblée. Pratiquement le choix a été porté sur un groupe des enseignants des écoles secondaires, des fonctionnaires des établissements privé que publique et les commerçants tous habitant cité de Mbanza - Ngungu, la stratégie de collecte des données de l'enquête était celle d'une interview dans leur milieu de travail respective.

0.7. DIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction, notre travail comprend trois chapitre : la première partie porte sur la généralité de micro finance, le deuxième consiste a présentation de la CAMEC et la troisième parle de la politique d'octroi de crédit par les IMF / CAMEC.

CHAPITRE PREMIER :

GENERALITE SUR LA MICRO FINANCE

Dans ce chapitre, nous allons définir et essayer d'exploiter les concepts qui nous aideront à mieux saisir le sens et l'orientation que nous voulons bien donner à notre analyse.

SECTION 1. LA MICROFINANCE

I.1.1. Définition

La micro finance est un secteur financier qui est a mis chemin entre le secteur financier classique et secteur financier informel. Selon certain recherche dans le monde, précisément en Afrique, la micro finance se définit comme « la fourniture d'un ensemble de produit financiers à ceux qui sont exclus du système financier classique formel »

En outre, la micro finance se confond aussi avec le micro crédit de sorte que elle désigne les dispositifs permettant d'offrir des crédits de faible montant (« micro crédit ») à des familles pauvres pour les aider à conduire des activités productives ou génératrices de revenus leur permettant ainsi de développes leurs petites entreprises.3(*)

La micro finance se définit aussi comme une activité qui offre à titre habituelle de service financier de proximité.

I.1.2. Objectif de la micro finance

La micro finance à pour objectif d'apporte divers services financiers à des personnes physique au morales n'ayant généralement pas accès au système bancaire traditionnel.

I.1.3. Organisation Juridique

Le secteur de micro finance est réglementée en R.D.C. la Banque centrale du Congo, agissant conformément à l'article 6 de la loi N°005/2002 du 7 Mai 2002 relative à la constitution, à l'organisation et au fonctionnement de la Banque Centrale du Congo « B.C.D.C » arrête des dispositions réglementaires suivantes afférentes aux catégories des IMF « Institution de micro finance ». Les IMF sont reparties en trois catégories à savoir :

Ø Les caisses de Micro finance

Ce sont celles qui collectent l'épargne de leurs membres pour

l'affecter à des opérations de microcrédit à leurs profits

Ø Les sociétés des Micro finance

Ce sont celles qui collectent l'épargne du grand public et lui

octroient des micros crédits.

Ø Les Entreprises de Micro finance

Ce sont celles qui accordent des micros crédits aux tiers, elles

ne peuvent collecter l'épargne que s'y sont autorisées à titre

accessoire par la banque centrale.

I.1.2. GENESE ET DEVELOPPEMENT DE LA MICROFINANCE

I.1.2.1. Historique de Micro finance dans le Monde.

Dans le passé, les pratiques visionnaires de certains moines franciscains qui avaient fondé au XVe siècle des Mont de pitié présentaient des orientations communautaires.

Toujours en Europe, en 1849, un Bourgmestre Prussien Friedrich WilhelnReiffeisen, fonde en Rhénanie la première société coopératives d'Epargne aux populations ouvrières pauvres et exclues des banques classiques. L'épargne collectée permet de consentir des crédits à d'autres clients.

Ces organismes sont dits mutualités. Le mutualisme y compris financiers connait à partir de 1941, un développement assez exceptionnel au pays basque Espagnol autour des coopératives de Mondragôn. Mis à part, le cas de Mandratgôn, les organismes et institutions qui se développèrent surcette base en Europe et en Amérique du Nord, puis a près la seconde guerre mondiale dans les pays du Sud se focalisent sur l'épargne et l'offrent peu de services de crédit.

Dans les années 1970, avec la Gramen Bank, Muhamed Yurus4(*) développe la micro crédit au Bangladesh, ouvre la voie à de nombreuses autres expériences menées dans le monde entier.

Des institutions sont crée pour fournir aux pauvres des moyens de créer leur gagne-pain et les outils pour gérer le risque a associé, c'est-à-dire les services financiers normaux qui sont proposés aux catégories plus riches dans les pays où les densités de population sont plus faible, il est beaucoup plus problématique de réunir les conditions de rentabilités pour crée des services et commerces de proximité. Il n'en pêche que la Grameen a démontré que non seulement les pauvres remboursent leur crédits, mais qu'ils peuvent payer des intérêts élevés et que l'institution peut donc couvrir ses propres coûts.

A la fin des années 1980, les initiatives se multiplient en Amérique latine, des institutions accordant des crédits en milieu urbain commencent à couvrir leur frais sans subvention.

L'ONG bolivienne PRODEM créée en 1986 décide de « Filialiser » ses activités de micro finance sous forme de banque en créant la Bancosolariosa SA, plus connue sous le nom de Bancosol. C'est émergence d'une « Industrie de la micro finance ».

Beaucoup de progrès ont été effectués, mais tous les problèmes n'ont pas été résolus et la grande majorité de la population qui gagne moins d'un euro par jours, spécialement dans les zones rurales, ne bénéficie toujours d'aucun accès au secteur financier normal. Le secteur de la micro finance a connu une croissance régulière jusqu'à atteindre en 2007, 25 Milliards de dollars pour l'ensemble des crédits relavant de la micro finance.

Il en faudrait dix fois plus pour fournir aux populations pauvres le capital dont elles ont besoin. Le secteur de la micro finance a connu une forte croissance, au point qu'on a pu se demander s'il n'y avait pas un risque à laisser filer autan de capitaux vers un secteur qui n'était forcement géré correctement.5(*)

Tout àcommencé en février 1997, lors de premier sommet mondial du micro_ crédit à Washington sous le patronage du Président Bill Clinton, 137 pays membres d'organisation non gouvernementales (ONG), chefs d'entreprise, représentants d'institution internationales ou de gouvernement, qui ont décidé d'appuyer les initiatives locales en matière de micro crédit et de toucher de cette façon cents millions de familles les plus pauvres de la terre d'ici 2005. On comptait alors moins de huit millions de personnes concernées.6(*)

Elles étaient quatorze millions en 2000, elles seraient de soixante millions en 2005, Aujourd'hui les objectifs fixés ne sont pas vraiment atteint, ils sont néanmoins repris par l'ONU qui àdécidé de faire l'année 2005 l'année du micro crédit.

Ces objectifs ne reçoivent pas seulement une dimension politique, ils sont en même temps étendus, et de deux façons d'une part, c'est six cent millions de personnes que l'on voudrait toucher d'ici 2015. Cela rejoint les objectifs de développement pour le millénaire qui consistent notamment à réduire de moitie à cette date, la population estimée précisément à 1,2 milliard dont le revenu est inferieur à un dollar par jour et qui souffre de la faim. D'autre part, il ne s'agit plus seulement cette fois de prêter un peu d'argent aux pauvres pour les faire sortir du cercle vicieux de la pauvreté, il s'agit de construire « un système financier ouvert à tous » en permettant à ceux qui sont aujourd'hui exclus synonymes d'intégration et de modernité.

I.1.2.2. Historique de micro finance dans les pays Africains

Dans les pays Africains, la micro finance est parvenue au de but des années 80 sous sa forme moderne, ces premières expérimentations remontent au début des années 70 au Bangladesh7(*)mais en relatés les pratique de la micro finance en Afrique sont encore plus anciennes, surtout celle qui relèvent de la collecte de la petite épargne.

Dans des pays comme le Burkina Faso, le Togo ou le Cameroun par exemple, les premières coopératives d'épargne et de crédit ont vu le jour au cours des années 60.

Selon le professeur Hans Dieter Seibel de l'institution de sociologie et centre de recherche en Développement de l'université de calogne en Allemagne ; l'institution date, et qui remonte au moins au XVe siècle. C'est à cette époque qu'elle est arrivée au caraïbes avec les esclaves Yoruba.

Quelque terme désignant la micro finance dans les pays Africains.

« Esusu » est la pratique qu'il décrit, existent encore aujourd'hui. On parle ainsi de l'  « esu » aux Bahamas, du « Susu » à tabago ou encore du « sou » à Trinidad chez les Yoruba du Nigeria, aujourd'hui, il est difficile de trouver un adulte qui ne soit pas membre d'au moins un « esusu ». En Ethiopie « ekub »

I.1.2.3. La micro finance en République Démocratique du Congo

Il est généralement reconnu que l'histoire de la micro finance en République Démocratique du Congo se subdivise en trois périodes, à savoir :

· De la période coloniale à 1970

· De 1970 à 1990

· De 1990 à nos jours

1ODe la période coloniale à 1970

Par le décret du Mars 1956, le législateur a organisé la création et le fonctionnement des « sociétés coopératives indigènes » dont l'objet social était de promouvoir, par la mise en oeuvre des principes de la coopération les intérêts économiques et sociaux de leurs membres exclusivement.

Toutes les sociétés de type coopératif y compris les coopératives d'épargne et de crédit ou COOPEC, étaient assujetties à cette loi et placées sous la tutelle du Gouvernement de province.

2ODe la période coloniale à 1970

Par le décret du Mars 1956, le législateur a organisé la relation et la fonctionnement des « sociétés coopératives indigènes » dont l'objet social était de promouvoir, par la mise en oeuvre des principes de la coopération les intérêts économiques et sociaux de leurs membres exclusivement.

Toutes les sociétés de type coopératif y compris les coopératives d'épargne et de crédit ou COOPEC, étaient assujetties à cette loi et placées sous la tutelle du Gouvernementale province. De cette période, aucune structure financière de proximité formelle d'initiative privée n'a été agréée. Par conte, le pouvoir colonial à crée la caisse d'épargne du Congo (CADECO), institution de droit public, afin de collecter les petites épargnes.

Après l'indépendance, en 1969 précisément, la première COOPEC Congolaise, « la caisse populaire coopérative » fut crée à Mbuji-Mayi (Province du Kassaï Oriental) mais son expérience ne fût pas concluante faute des cadres compétents.

3ODe 1970 à 1990

Cette période est caractérisée par l'émergence des coopératives d'épargne et de crédit (COOPEC), en raison notamment de l'accessibilité des services offerts aux membres et de leur implantation dans les milieux les plus reculés d'un pays dépourvus de banques. Toute fois, faute d'un pays cadre légal Spécifique, ces dernières continueront à se conformer aux dispositions du décret de 1956 et de ce fait seront désormais placées sous la tutelle du Ministère du développement Rural.

Le mouvement coopératif congolais se développa donc autour de trois foyers principaux, notamment Bansakusu (Equateur) en 1970, Bukavu (Kivu) et Kinshasa en 1971 avec la création du réseau « Fédération des caisses populaires de crédit LUMAS/CBCO »

Dès ce moment, le mouvement s'est répandu surtout le territoire national et plus sensiblement à Kinshasa, dans la province du Bas-Congo, du Bandundu et du Kivu.

La structure des COOPEC Congolaises est Caractérisée par une organisation à trois niveaux secondaires (centrale) et le niveau tertiaire (union au Fédération). Les COOPEC se chargent de la mobilisation et de l'octroi des crédits aux membres.

Les centrales regroupent plusieurs COOPEC dont elles assurent entre autres la cohésion. L'union a plusieurs missions dont celle de représentation et de coordination des activités du réseau, en 1987, les coopératives détenaient l'équivalent de 7% de l'épargne du secteur bancaire. Elles étaient pour la plupart affiliées à des centrales provinciales regroupées à leur tour au niveau national en une union des coopératives centrale d'Epargne et de crédit `UCCEC », en 1989, L'UCCEC supervisait cinq réseaux provinciaux totalisant 145 coopératives primaire, 274, 389 membres et 4,9 millions de dollars américains d'épargne

(Le bughe M. et al, 2003).

4ODe 1990 à nos jours

Depuis 1991, le contexte socio-économique et politique difficile caractérisé notamment par les pillages, l'hyper-inflation, la prise des mesures monétaires incohérentes et l'instabilité politique, a contribué à fragiliser le système financier en République Démocratique du Congo et particulièrement les COOPEC. Ainsi, les coopératives ont perdu, entre 1991 et 1993, près de 80% de leur clientèle et 66% des fonds places dans les banques de dépôt, justifiant ainsi le climat de méfiance des membres envers ce mouvement.

Aujourd'hui, la plupart des COOPEC se sont regroupés en 15 centrales et ont adhéré à des structures faitières de 3e niveau, à savoir l'union des coopératives centrales d'Epargne et de crédit (UCCEC) et la confédération nationale des coopératives d'Epargne et de crédit ( CONACEC).

Les institutions de micro finance autres que les COOPEC se sont développées en République Démocratique du Congo dans les années 1990, dans le secteur informel. Elles sont l'oeuvre, dans la quasi majorité des cas initiatives locales de développement. Situation actuelle de la micro finance en RDC8(*)

Section 2. LES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE

I.2.1. Définition

En termes simples, une institution de micro finance « IMF » est une organisation qui offre des services financiers à des personnes à faibles revenus qui n'ont pas accès ou difficilement accès au secteur financier formel (banque classiques).

Au sein du secteur, le terme Institution de micro finance renvoie aujourd'hui à une grande variété d'organisations, diverses par leur statut juridique (ONG, association, mutuelle/coopérative d'épargne et de crédit, société anonyme, banque, établissement financier etc.). Selon les pays, ces institutions sont réglementées au non, supervisées au non par les autorités monétaires ou d'autres entités, peuvent au ne peuvent pas collecter l'épargne de leur clientèle et celle du grand public.

L'image que l'on se fait le plus souvent d'une IMF est celle d'un ONG « financière », une organisation totalement et presque exclusivement dédiée à l'offre de services financiers de proximité qui vise à assurer l'auto- promotion économique et sociale des populations à faibles revenus.

I.2.2. Mission Social des IMF

Les institutions de micro finance ont été crée pour fournir de service financier à de population rurale on entraide n'ayant pas accès ou service de banque commerciale.

La mission social d'une IMF est de :

v Mettre des services financiers à la portée de personne pauvre de finance de micro entreprise ce qui a pour effet de favoriser la création d'emploi ;

v Apporter à ses clients formation et conseil pour qu'ils soient en mesure de gérer la micro-entreprise.

En contre, leur mission sociale est de fournir les servites financiers de façon abondante à un nombre important des personnes à faible revenu à fin de les aider à améliorer leurs conditions de vie.

v De proposer de produit adapter en mode de vie de clientèle.

I.2.3. Formes d'institution de micro finance

Nombreuses formes d'organisations sont actives en micro finance, de tailles très diverses, elles peuvent être à but lucratif au non lucratif, réglementées ou non, autorisées au non, a collecter l'épargne, un grand nombre d'IMF ont débute comme des organisations à but non lucratif, sous forme d'ONG, de coopératives de crédit ou de d'ONG, de coopératives de crédit ou de banque publique. Aujourd'hui un nombre croissant d'IMF sont des sociétés réglementées à but lucratif, notamment parce qu'il s'agit d'une condition pour être autorisé à collecter l'épargne. ONG, coopérative ou mutuelle de crédit, banque, institution financière non bancaire sont autant de statut possibles pour les IMF

I.2.4. Les clients de micro finance.

Le client type des services de micro finance est une personne dont les revenus sont faible, et qui n'a pas accès aux institutions financières formelles faute de pouvoir remplir les conditions (documents d'identité, garanties, dépôt minimum etc.)

Il mène généralement une petite activité génératrice de revenus dans le cadre d'une petite entreprise familiale dans les zones rurales, ce sont de petits paysans ou des personnes possédant une petite activité de transformation alimentaire ou un petit commerce. Dans les zones urbaines, la clientèle est plus diversifiée : petits commerçants, prestataires de services, artisans, vendeurs de rue etc.

Section 3. LES COOPERATIVES D'EPARGNE ET DE CREDIT

I.3.1. Définition

Les coopératives d'épargne et de crédit sont des maisons d'épargne privées et agrées par la BCC, elles sont de groupement de personne à capital variable, doté de la personnalité et entraide mutuelle et ayant principalement pour objectif de collecter de ses membres et de leur consentir de crédit.

Il s'agit du mouvement le plus structure et le plus développé d'intermédiation financière participatives, une coopérative d'épargne et de crédit est une institution financière démocratique et à but non lucratif. Elle est organisée et contrôlée par ses membres qui s'associent pour regrouper leur épargne et faire mutuellement de prêt à de taux raisonnable.

L'objet des COOPEC est d'abord de développé le sens de l'épargne ou niveau des membres notamment par un effort permanent d'éducation et de taux d'intérêt attractif.

Il est ensuite de sécuriser cette épargne par une bonne organisation et une gestion prudente de placements et de crédit. Il est aussi de favoriser l'accès à un coût raisonnable à certaine terme de crédit et autre services financières adaptés.

I.3.2. La caisse d'Epargne

Selon Thomas SOAVET, la caisse d'épargne est un établissement financier d'utilité publique dont la fonction essentielle est d'après les stations de recevoir et de faire fructifier les sommes qui leurs sont confiées.

En résumé, nous pouvons définir la caisse d'épargne comme étant un organisme doté d'une certaine autonomie financière avec affectation des ressources propres qu'elle gère sous un contrôle plus au moins étendu du pouvoir public1(*)0.

CHAPITRE DEUXIEME :

PRESENTATION DE LA COOPEC - CAMEC

Dans ce Chapitre, il sera question de présenter la COOPEC CAMEC Mbanza - Ngungu qui est notre champ d'investigation

Section 1. SIGNIFICATION DE LA COOPEC CAMEC

II.1.1. Définition et typologie

COOPEC : Coopérative d'Epargne et de Crédit ;

CAMEC : Caisse d'action mutuelle, d'Epargne et de Crédit

II.1.2. Historique

En 1981, les enseignants et les chefs d'Etablissement scolaires de la C.B.C. (Communauté Baptiste du Fleuve Congo) dans la province du Bas-Congo avaient organisé sous la direction de leur Coordinateur, Monsieur Robert NSUMBU BADIKA, une excursion à Moanda (cote de l'océan Atlantique). Ainsi, ils avaient cotisé de l'argent (19.500 Zaïre à l'époque) pour le voyage. Mais, le projet avait échoué suite à la pénurie de carburant qui sévit à cette époque. Au lieu que l'argent soit remboursé, les enseignants décidèrent de constituer une caisse commune  « Caisse d'Excursion ».

Trois ans plus tard c'est-à-dire en 1984, suite aux accidents successifs qui avaient couté la vie à plusieurs enseignants, les chefs d'Etablissement scolaire décidèrent de nouveau créer la Mutualité du Personnel Enseignant, « M.P.E » en sigle.

Enfin, en 1987, les mêmes chefs d'Etablissement mus par le souci de s'entraider plus efficacement et d'autant plus les Banques ne prêtent aux riches ils créèrent avec l'appui de l'APRODEC (Association pour la Promotion du Développement Endogène et de crédit des Communautés de base), la caisse d'Action Mutuelle d'Epargne et de Crédit, « CAMEC » en sigle.

La COOPEC CAMEC Mbanza - Ngungu est l'une des Coopérative du réseau CAMEC créer à l'initiative de Monsieur Robert NSUMBU BADIKA en 1991, dont le siège est sur l'avenue NZEZA no 25, à Mbanza - Ngungu, District des Cataractes, la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu a vu le jour le 02 février 1997, son capital est constitué des parts sociales des membres. Au démarrage cité ci-haut, la part sociale valait 50.000NZ. De nos jours la part sociale s'élève à 1000FC.

La COOPEC - CAMEC Mbanza - Ngungu est agrée par la Banque Centrale du Congo, relative à l'activité et au contrôle des établissements des crédits. Sa reconnaissance juridique date 20 avril 1990.

II.1.3. Constitution

La coopérative d'Epargne et de crédit de la CAMEC / Mbanza - Ngungu est constituée conformément aux prescrit de la loi 002 du 02 Février 2002, l'arrêté Régional n? 004/90 du Gouverneur du Bas - Congo et l'agrément de la Banque Centrale du Congo D10068 du 17 Aout 2005, il est un groupement de personnes physique et morale et fondé sur les principe d'unité, de solidarité et d'entraide mutuelle.

II.1.4. Zone d'intervention

La Zone d'intervention de la « COOPEC CAMEC / Mbanza - Ngungu » s'entend dans les limites administratives de la cité de Mbanza - Ngungu. Elle peut être élargie à d'autres parties de la République Démocratique du Congo sur décision de l'Assemblée Générale et après approbation de la Banque Centrale du Congo.

II.1.5. Dénomination

La Coopérative adopte la dénomination « Coopérative d'Epargne et de Crédit, caisse d'Action Mutuelle d'Epargne et de Crédit « COOPEC CAMEC - MBANZA - NGUNGU »

II.1.6. Siege social

Le siège social de la COOPEC CAMEC est établi à Mbanza - Ngungu, sur l'avenue NZEZA n°25, Quartier NGUNGU, Territoire de Mbanza - Ngungu, Province du Bas - Congo. Il peut être transféré en tout autre lieu dans son aire d'action sur proposition du conseil d'Administration et après approbation de la Banque Centrale.

II.1.7. Objet social

La COOPEC CAMEC a pour objet social de :

1. Collecter l'épargne de ses membres, sous toutes ses formes ;

2. Consentir des crédits à ses membres en suit la politique adopté en

Assemblée Générale,

3. Lutter contre la pauvreté

II.1.8. Condition d'adhésion, d'accès au crédit et modalité de

Remboursement

II.1.8.1. Condition d'adhésion

Peut être membre de la COOPEC CAMEC, toute personne physique ou morale capable de contracter et qui :

· Souscrit et libéré 6 000 FC comme part social ;

· Signé une demande d'Adhésion ;

· S'engagé à respecter les statuts et les règlements intérieur de la

COOPEC CAMEC :

· S'acquitter du droit d'Adhésion ;

La qualité de membre est constatée par l'inscription au registre des membres tenu au siège social de COOPEC CAMEC sur instruction du conseil d'Administration.

II.1.8.2. Accès au crédit de COOPEC -CAMEC

La COOPEC - CAMEC octroi des crédits à ses clients pour une durée minimum de mois, le remboursement de crédit est mensuel en raison de 1/6 par mois à 4% mensuel du capital détenu, si le Montan octroyé est inferieur à 1000$ et à 4% s'il est supérieur à 1000$.

Pour accès à un crédit de la COOPEC CAMEC, il y a plusieurs modalités entre autre :

· Etre membre ;

· Avoir dans son compte 20% du montant sollicité ;

· Prouver la rentabilité du projet à financer ;

· Présenter des garanties sures.

Actuellement le montant du crédit accordé par la COOPEC CAMEC s'élève entre 10 $ à 5 000 $ pour le crédit en dollars ou leur équivalent en franc Congolais.

II.1.8.3. Modalité de remboursement

Les échéances doivent être mensuelles ou exceptionnellement bimensuelles. Toute autre dérogation est subordonnée à l'autorisation préalable du chiffre d'Affaire de la COOPEC.

II.1.9. Catégorie des membres

La COOPEC - CAMEC compte deux catégories des membres à savoir :

· Les membres effectifs ;

· Les membres auxiliaires.

Est membre effectif, toute personne physique à la morale ayant rempli les conditions définis dans le présent statut. Le membre fondateur est de droit membre effectif.

Est membre auxiliaire, toute personne physique ou morale autorisée par le conseil d'administration qui ne remplit pas les conditions prévues par l'article 7.(1)Sous réserve des dispositions du présent article, les dispositions du statut relatives aux membres sont applicables aux membres auxiliaires. Ce dernier peut assister aux Assemblée Générales mais il n'a pas le droit au vote, Il n'est éligible à aucune fonction au sein de la COOPEC CAMEC.

Le membre auxiliaire a accès aux services de la COOPEC CAMEC selon la modalité prévus par le Règlement Intérieur

Section 2. CAPITAL SOCIAL

Le capital social est constitué des sociales apportées par les adhérant, la valeur nominale d'une part social est fixée par le conseil d'Administration et adoptée par les membres au cours de l'Assemblée emblée Générale, et est libéré en numéraire.

Les parts doivent être intégralement libérés. Elles sont nominatives, non négociables et saisissables. En cas de perte de la qualité de membre, la COOPEC CAMEC rembourse les parts sociales suivant la valeur comptable issue du bilan et des comptes exploitation et selon de priorité par le règlement intérieur de la COOPEC CAMEC / Mbanza - Ngungu.

Les parts sociales ne sont cessibles qu'entre membre approbation du conseil d'administration. Elles peuvent être rengrenées dans les limites fixées par l'Assemblée Générale1(*)1.

II.2.1.Les ressources financières de la COOPEC -CAMEC

Les ressource Financières de la COOPEC CAMEC proviennent des :

1. Droit d'adhésion ou parts sociale ;

2. Cotisation et souscription des membres ;

3. Dons, legs et subvention de l'Etat ou d'une autre institution

nationale ou internationale ;

4. Intérêt sur les micros crédit consentis ;

5. Recette provient de toute activité génératrice de recette ou de

revenu organisé par la COOPEC CAMEC autre que la collecte de

l'Epargne ou l'octroi de crédit mais dont l'importance demeure

limitée par rapport à l'ensemble des activités principales et qui

n'estpas réputée constituer l'exploitation d'un commerce ou d'un

rayon de profit.

II.2.2. Service et produit de COOPEC- CAMEC

La COOPEC CAMEC possède de service suivant :

· Epargne ;

· Tontine ;

· Crédit.

A) Produits de l'Epargne

· Epargne à vue ; c'est le dépôt de fons a vue et montant peut être restituable n'importe quel jours et à tout moment. (jours ouvrables). Les dépôts peuvent être accompagnés des retraits immédiatement.

· Epargne à la carte (épargne tontine) ;

C'est l'épargne qui se fait en rapport avec la carte auprès des collectes ; chaque jour ouvrable.

B) Produits de Crédit

· Crédit Ordinaire ;

· Crédit Salaire ;

· Crédit Maman CAMEC ;

· Crédit Epargne et éducation +

v Crédit Ordinaire

Ce type de crédit est accédé à tout membre physique ou moral qui en fait la demande et qui remplit les conditions requises.

c.à.d.

· Etre majeur ;

· Avoir au moins trois moins d'ancienneté

· Etre membre actif.

Néanmoins, pour les projets identifiés bancables par les agents de crédit, cette disposition n'est pas d'application rigoureuse.

· Prouver la rentabilité de l'activité à financer ;

· Avoir 20% du montant sollicité comme « épargne nantie ;

· Durée : 6 moins au maximum.

v Crédit salaire

Ce produit de crédit est proposé au travailleur de l'entreprise située dans la zone d'action de la COOPEC CAMEC et dont le salaire est régulier. Pour ce faire, un protocole d'accord est signé entre l'employeur et la COOPEC.

v Crédit Maman CAMEC : le Crédit Maman CAMEC est destiné aux femmes membres de la COOPEC qui se présentent en groupes de cinq. Au moment de la libération du crédit, chaque maman se porte garante du montant reçu, ce crédit est la caution solidaire.

v Crédit Tontine :

Ce type de crédit est proposé aux membres, qui ont souscrit à l'épargne Tontine. Il est décaissé au guichet de la COOPEC CAMEC et le remboursement s'effectue à partir des cotisations journalières.

v Crédit Agricole

Il est accordé aux membres regroupés dans des associations paysannes bien structurés et ayant une existence légale. Il peut accorder collectivement au groupe.

C) Crédit épargne et éducation +

Ce crédit est destiné aux hommes et aux femmes membres d'un groupe solidaire, ayant une AGR.

Taille initiale du Prêt

· La taille du prêt initial varie entre 20 000 et 50 000 FC par

· emprunteur

· Prêt suivant est augmenté du 20% du prêt précédant

Condition Générales

· La communauté doit se trouver par une zone

économiquement activé ;

· Les activités préposées par les emprunteurs sont reconnuescomme des activités rentables.

II.2.3. Tableau indiquant le taux, commission et produit de la COOPEC-

CAMEC Mbanza - Ngungu

Tableau 1. Indiquant le produit, les taux d'intérêt ainsi que la commission

Type de Produit

Type d'Intérêt

Commission

Crédit Ordinaire en FC

6%

2%

Crédit Salaire

6%

1.5%

Crédit Tontine

5%

0%

Crédit Maman CAMEC

5%

1%

CEE +

3%

0%

Source : Administration COOPEC CAMEC

Tableau 2.Indiquant l'épargne les taux d'intérêt ainsi que la commission

Epargne

Taux d'intérêt

Commission

Crédit Ordinaire en FC

5%

2%

Crédit Tontine

20%

12%

 
 
 

Source : Administration COOPEC CAMEC

Tableau 3.Indiquant le crédit en dollars les taux d'intérêt ainsi que la commission

Crédit en Dollars

taux

commission

Crédit Ordinaire en $

5%

2%

Crédit salaire en $

5%

1.5%

Source : Administration COOPEC CAMEC

II.2.4.Variation au capital social

Le capital social peut augmenter avec l'adhésion des nouveaux membres, émission de nouvelles parts ou l'augmentation de leur valeur nominale.

Peut être diminué par suite de démission, de décès ou d'exclusion de membre, du retrait ou de la dissolution d'une personne morale.

Section 3. ORGANES

La COOPEC CAMEC comprend cinq organes, à savoir :

1. L'assemblée Général ;

2. Le conseil d'administration ;

3. Le conseil de surveillance ;

4. La commission de crédit ;

5. La Direction.

II.3.1. L'assemblée générale

L'assemblée Générale est l'instance suprême de la COOPEC CAMEC, Elle est constituée de l'ensemble des membres à cette fin.

Il est prévu deux sortes d'assemblée Générale :

· L'assemblée Générale ordinaire qui se tient une fois l'an, dans les trois mois qui suivent la clôture de chaque exercice sociale. Elle est convoquée par le président du conseil d'Administration ;

· L'Assemblée Générale Extraordinaire qui peut être convoquée sur demande du conseil d'Administration, du conseil de surveillance, du 1/3 des membres de l'assemblée générale, du conseil de la COOPEC CAMEC à laquelle la COOPEC CAMEC est affilée ou de la Banque Centrale du Congo.

Ii.3.1.1. Attribution

Sans préjudice des dispositions de l'article 30 de la loi n° 002/2002 DU 02 Février 2002 portant dispositions applicable aux Coopératives d'Epargne et (de crédit,

L'Assemblée Générale est changée de :

· Orienter la politique interne et externe de la COOPEC CAMEC ;

· Prendre connaissance du rapport annuel du conseil

d'administrationet du conseil de surveillance ;

· Nommer les commissaires aux compte ;

· Donner mandats au conseil d'étudier les possibilités de créer

Desnouvelles agences ;

· Déterminer les critères et les modalités d'élection des

membres du CA et des membres des autres organes ;

· Décider de l'affiliation ou désaffiliation à une COOPEC CAMEC ;

· Prendre toute décision sur la bonne marche de la COOPEC

CAMEC sur proposition du conseil d'Administration.

II.3.2. Conseil d'administration

Le conseil d'Administration est composé de cinq Administrateur minimum. Toutefois, un nombre impair plus élevé, sans être supérieurs à 9 Administrateurs, peut être prévu. Il se réunit dans les formes prévues par la loi n° 002/2002 du 02/02/2002 pendant de positions applicables aux coopératives d'Epargne et crédit. Il est constitué des personnes détenant une expérience dans le domaine bancaire ou financier et dans celui de la Gouvernance de l'entreprise. Chaque organe est indépendant, nul ne peut assurer deux fonctions dans chacune d'organe.

II.3.3. Conseil de surveillance

1. Le conseil de surveillance se compose de trois membres élus par l'Assemblée Générale parmi les membres de la COOPEC CAMEC.

2. L'exercice de cette fonction est incompatible avec celle de membre du conseil d'Administration, de la commission de crédit et de la gérance.

II.3.4. Commission de crédit

La commission de crédit est composée de trois membres élus par l'Assemblée Générale parmi les membres de la COOPEC CAMEC. Ils doivent bénéficier d'une formation adaptée. Cette commission se réunit deux fois par moins, le gérant assiste, avec voix consultative, aux réunions, la majorité des membres constitue le quorum de la commission.

II.3.5. La direction ou gérance

La direction est composée d'une seule personne recrutée par le conseil d'administration.

N.B. : la Direction est chargée de la Gestion courante de la COOPEC CAMEC et de l'information du conseil d'Administration. Elle est responsable de la surveillance des différentes lignes d'activités de la COOPEC CAMEC.

II.3.6. Organigramme de la COOPEC CAMEC

Figure 1. Organigramme de la COOPEC CAMEC

Assemblée

Générale

Conseil d'Administration

Conseil de Surveillance

Commission de Crédit

Direction

Audit et Contrôle interne

Chef de Crédit

Secrétaire

Chef Epargne et superviseur tontine

Agents Crédit

Comptabilité

Trésorerie

Guichets

Collecteurs Epargnes

Personnel de soutien

Source : COOPEC - CAMEC / Mbanza - Ngungu

CHAPITRE TROISIEME :

LA POLITIQUE D'OCTROI DE CREDIT A LA COOPEC-CAMEC

ce dernier chapitre de notre travail, est consacré à la présentation de la population cible, à l'Analyse des données d'enquête, puis la politique d'octroi de crédit, revenu et remboursement de crédit dans le second section et l'Epargne et Corrélation entre quelque variable.

Section 1. PRESENTATION DE LA POPULATION CIBLE ET ANALYSE DES

DONNEES D'ENQUETE

Avant d'analyser les rubriques de notre questionnaire, il sied de rappeler la méthodologie utilisée.

III.1.1. Méthodologie de l'enquête

III.1.1.1. Taille de l'échantillon

Dans cette population mère, nous avons tiré un échantillon représentatif au près de qui nous avons collecté les données analysées pour arriver à extrapoler le comportement de l'échantillon sur toute la cité de Mbanza - Ngungu.

L'éventail qui a fait l'objet de ce travail comprend cinquante (50) membres sélectionnés dans la cité de Mbanza - Ngungu.

Et faute de non connaissance des identités de membre, il a été très difficile pour nous d'atteindre et de bien enquêté le membre surtout d'avoir les informations sûr et précis.

III.1.1.2. Méthode d'administration des questionnaires

L'enregistrement des données qui sont présentées s'est fait de manière indirecte et directe, indirecte c'est - à - dire que nous avons remplis le questionnaire en lieu et place de l'enquêté, directe c'est - à - dire l'enquêté a rependu seul le questionnaire.

III.1.1.3. Difficulté rencontré

- Faute de manque de liste ou contacte exacte de membre de la

COOPEC CAMEC Mbanza - Ngungu, ne nous a pas permis

d'atteindre facilement l'enquêté ;

- Problème de temps ;

- Certain enquêté ont peur de livré les informations pour raison

sécuritaire, par manque de connaissance parfaite de service

organiser par la CAMEC...

III.1.1.4. Contenu du questionnaire

Trois grandes parties constituent le noeud de ce questionnaire à

savoir :

· Caractéristique de l'enquêté

· Information sur le crédit

· Information sur l'épargne

III.1.2. Analyse des données d'enquête

III.1.2.1. Caractéristique des enquêtés

a) Sexe

Nous présentons le tableau ci-dessous la répartition selon le sexe

Tableau no04 Répartition selon le sexe

sexe

effectif

fréquence

Masculin

Féminin

total

37

13

50

74,0

26,0

100,0

Source : Donné de l'enquête

Le tableau ci - dessous indique que sur 50 échantillons de membre, 74 %

de détenteur de crédit sont des hommes et 26% sont des femmes.

Ce résultat est ainsi tout simplement par ce que la plupart des femmes ont

une réticence vis - à - vis de crédit.

b) Le niveau d'instruction

Nous présentons dans le tableau ci - après la distribution des enquêtés selon le niveau d'instruction.

Tableau no 05 Répartition selon le niveau d'instruction

Niveau d'instruction

effectif

fréquence

Primaire

secondaire

universitaire

total

6

23

21

50

12,0

46,0

42,0

100,0

Source : donné de l'enquête

Il ressort du tableau ci - dessus que 46% de membre on fait secondaire, 42% ont fait les études supérieurs et universitaires, en fin 12% ont fait les post primaires.

Ainsi, la plupart des demandeurs de crédit ont au moins un baccalauréat.

c) Situation matrimonial

Le tableau ci - après donne la situation matrimoniale de membre qui est

aussi non négligeable pour l'obtention de crédit.

Tableau no 06 Répartition selon la situation matrimonial

Etat matrimonial

effectif

fréquence

célibataire

marié

divorcé

total

11

38

1

50

22,0

76,0

2,0

100,0

Source : Donné de l'enquête

Le tableau ci-dessous indique que 76% de demandeur de crédit sont

mariés, 22% sont de célibataires et 2% sont de divorcés.

Cela stipule que les mariés ont un pourcentage très élevé probablementà

cause du poids de la famille

d) Profession de membre

Nous présentons dans le tableau ci - dessous la répartition de la population

enquêtée selon la profession.

Tableau no 07Profession de membre

profession

effectif

fréquence

Fonctionnaire

Employé du secteur public

Employé du secteur privé

Commerçant

Artisanat

autres

total

9

18

2

10

8

3

50

18,0

36,0

4,0

20,0

16,0

6,0

100,0

Source : Donné de l'enquête

Ce tableau implique que 36%sont dans le secteur public, 20% sont des commerçants,18% de membre sont des fonctionnaires,16% sont dans le secteur artisanal, 6% des membres sont dans les autres secteurs d'activités et enfin 4% sont employé du secteur privé

Mais il faudra signaler que la plus part des membres détenteur de crédit ont des activités secondaires qui leurs permettent de remboursé facilement le crédit tel que 39% ont comme activité secondaire artisanat, 22% commerce et 19% des autres secteurs.

Section 2. Politique d'octroi de crédit, le revenu et le remboursement de

Crédit

a) Le revenu mensuel

Le tableau ci - après montre la répartition de membre en fonction de leur

revenu.

Tableau no 08 Revenu mensuel

Revenu mensuel

effectif

fréquence

Moins de 50$

50$ - 100$

100$ - 150$

150$ - 200$

Total1

Manquante

total

7

16

7

18

48

2

50

14,6

33,3

14,6

37,5

100,0

Source : Donné de l'enquête

Il ressort que 38% des membres ont un revenu mensuel compris entre 150$ et plus, 33% ont un revenu mensuel de 50$ et 100$, 15% des membres détenteurs de crédit ont un revenu de moins 50$ et d'autre ont un revenu qui varie entre 100$ et 150$. Le revenu est un variable déterminant d'octroi de crédit.

III.2.2. Politique d'octroi de crédit

a) Le montant sollicité

Tableau no 9Statistique descriptive du montant sollicité

Valide

Manquant

Moyenne

Ecart-type

Minimum

Maximum

46

4

301.478,26

279.901,07

92.000

1.840.000

Source : Donné d'enquête

Il ressort de ce tableau que le montant moyen est de l'ordre de 301.478,26 FC avec un écart-type de 279.901,07 FC. Ceci montre que le montant sollicité est concentré au tour 301.478 FC. Le montant minimum est de 92.000FC et le montant le plus élevés est de 1.840.OOO FC, cela signifie que le client utilise ce crédit enfin de renforcer son activité

b) Crédit obtenu

Tableau no 10 Crédit obtenu

Valide

Manquant

Moyenne

Ecart-type

Minimum

Maximum

46

4

162.837,17

173.238,99

100

980.000

Source : Donné de l'enquête

Les données du tableau ci - dessus indiquent que la taille moyenne de

crédit obtenu est de 162.837,17FC avec un écart-type de 173.238,99FC,

donc il y a une forte dispersion. Ce sont plus ceux qui ont des activités

diverse ont obtenus le crédit le plus élevé.

c) Échéance

Le tableau ci-dessous montre l'échéance accordé par la COOPEC-CAMEC

Tableau no 11 Répartition selon l'échéance

Valide

Manquant

Moyenne

Ecart-type

Minimum

Maximum

46

4

5,50

1,31

3

12

Source : Donné de l'enquête

Il ressort de ce tableau que la COOPEC-CAMEC octroi de crédit avec une échéance moyenne de 6 mois, ceci correspond avec la nouvelle politique de la CAMEC.

d) Taux d'intérêt

Nous présentons dans le tableau ci-dessous le taux d'intérêt accorder par la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu par ce membre.

Tableau no 12 Taux d'intérêt

Valide

Manquant

Moyenne

Ecart-type

Minimum

Maximum

46

4

6,41 E-02

3,77 E-02

0

0

Source : Donné de l'enquête

Il ressort de ce tableau que le taux moyenne de crédit accordé par la

COOPEC - CAMEC au près de ce membre est de 6%.

III.2.3. Politique de remboursement de crédit

a) Remboursement du crédit étant donné l'échéance et le taux d'intérêt

Nous présentons dans le tableau ci - dessous remboursement de crédit accordé étant donné l'échéance et le taux d'intérêt.

Tableau no 13 Remboursement de crédit

Avez - vous en mesure de remboursé le crédit étant...

effectif

fréquence

Oui

Non

Total1

Manquant

total

38

8

46

4

50

82,6

17,4

100,0

Source : Donné de l'enquête

Le tableau ci - haut indique 83% de détenteur de crédit sont en mesure de remboursé le crédit étant donné l'échéance du taux d'intérêt et 17% ne sont pas en mesure de remboursé le crédit.

Etant donné le système de recouvrement mis en place par la COPPEC - CAMEC, un grand nombre de membre rembourse se crédit par le recouvrement forcé tel que :

§ Rappel

§ Grimasse

§ Visite de trois ou plus des agents a domicile où dans le lieu de travail ce qui fait le membre détenteur de crédit sera déranger jusqu'à ce qu'il libère le crédit

b) Remboursement du crédit en fonction de l'activité

Le tableau ci - après présente la répartition des enquêté selon la capacité de remboursement.

Tableau no 14 Capacité de remboursement en fonction de l'activité

Votre activité vous permet-elle de rembourser le crédit

effectif

fréquence

Oui

Non

Total1

Manquante

total

34

13

47

3

50

72,3

27,7

100,0

Source : Donné de l'enquête

Le tableau ci - haut indique que 72% des détenteurs de crédit sont en mesure de rembourser le crédit à l'aide de leurs activités et 28% font recours à d'autres mécanismes pour remboursé le crédit.

Section 3. Corrélation entre quels que variables

III.3.1. Notion

La corrélation est une situation de deux phénomènes qui évoluent en même temps (dans le même sens ou en sens inverse).1(*)2

Dépendance réciproque de deux phénomènes qui varient simultanément, qui sont fonction l'un de l'autre, qui évoquent ou manifestent un lien de cause à effet.

Alors, coefficient de corrélation est un indice mesurant le degré de liaison entre deux variables, (c'est le quotient de la covariance par le produit des écarts-types).1(*)3

H0 : B0 = B1 = B2 = 0

H: B0? B1 ? B2 ? 0

Si la variable est significative, on conclut que Ho n'est pas accepté

Ø Significatif au seuil de 1%, 5%, et 10%

III. 3.2. Déterminant d'octroi de crédit

1. Corrélation entre capacité de rembourser et le niveau d'instruction

Le coefficient de corrélation entre les deux variables est de l'ordre de 29,7% ou 0,3 et est significativement diffèrent de zéro 0 au seuil de 5% (car le t-student de Pearson, soit 0,022 (2,2%) est inferieur au seuil de signification de 5%). Son signe est positif cela revient à dire que le niveau d'instruction est corrélé avec la capacité de remboursement du crédit ainsi, plus on est instruit, plus on gagne de revenu, (Coefficient de corrélation 0,32 est significatif au seuil de 5%, voir matrice de corrélation en annexe pouvant servir au remboursement). Et donc être capable de rembourser.

2. Corrélation entre capacité de remboursement et activité secondaire

Ici, le coefficient de corrélation entre deux variables est de l'ordre de 0,22 et est significativement différent de 0 au seuil de 10% (car le t-student de Pearson, soit 0,107 (10,7%) est proche de seuil de signification de 10%), son signe est positif cela revient à dire que l'activité secondaire est corrèlée pas avec la capacité de remboursement de crédit.

3. Corrélation entre capacité de remboursement et le revenu mensuel

La corrélation entre deux variables de l'ordre de 0,106% n'estpas significativement différent de 0 au seuil de 1% car le t-student de Pearson, soit 0,246 (ou 24,6%) est supérieur au seuil de signification de 10%, son signe est positif et cela revient de dire que le revenu n'est pas corrèle avec la capacité de remboursement de crédit.

4. Corrélation entre crédit obtenu et le niveau d'instruction

La corrélation entre cesdeux variables est de l'ordre de 0,361et est significativement différent de 0 au seuil de 5% car le t-student de Pearson, soit 0,007 (0,7%) est inferieur au seuil de signification de 1%, et est du signe positif. cela revient à dire que le niveau d'instruction corrèle avec le crédit obtenu.(Coefficient de corrélation 0,37 est significatif au seuil de 5%, voir matrice de corrélation en annexe). Ainsi, il ya une dissémination par rapport au niveau d'instruction dans l'octroi de crédit à la CAMEC.

5. Corrélation entre crédit obtenu et activité secondaire

Ici, la corrélation entre ces deux variables est de0,374 et est significativement différent de 0 ou seuil de 0,374, cela revient de dure que l'activité secondaire corrèle avec le crédit obtenu.(Le coefficient de corrélation 0,4 est significatif au seuil de 5%, voir matrice en annexe). Ce résultat est conforme avec la corrélation entre la capacité de remboursement et l'activité secondaire.

6. Corrélation entre crédit obtenu et revenu mensuel

Le coefficient de corrélation entre ces deux variables est de l'ordre de 0,4 et est significativement différent de 0 au seuil de 5% car le t-student de Pearson, soit 0,003 (0,3%) est inferieur au seuil de signification de 1% ; son signe est positif.Ainsi de dire que le crédit obtenu est corrélé avec le revenu mensuel. Plus on gagne du revenu, plus on est capable de remboursement et donc on peut bénéficier du crédit.

7. Corrélation entre le crédit obtenu et l'échéance

Le coefficient de corrélation entre deux variables est de l'ordre de 0,103 et n'est pas significativement différent de 0 au seuil de 5% car le t-student de Pearson, soit 0,248 (25%) est supérieur au seuil de 10% ; son signe est positif, cela revient de dire qu'il n'y a pas de corrélation entre les deux variables.

L'échéance n'est pas déterminante dans la demande de crédit.

8. Corrélation entre le crédit obtenu et le taux d'intérêt

Le coefficient de corrélation entre deux variables est de l'ordre de 0,111 et n'est pas significativement différent de 0 au seuil de 10% car le t-student de Pearson, soit 0,232 ou (23%) est supérieur au seuil de 5% ; son signe est positif, cela revient de dire qu'il n'y a pas de corrélation entre les deux variables. Le taux d'intérêt ne permet pas d'expliquer le comportement des agents face aux crédits. Ainsi, quoi que le taux d'intérêt soit élevé par exemple (les membres) sont contraint de demander d'autant plus que qu'ils n'ont pas de choix.

CONCLUSION

Au terme de notre travail portant sur la Politique d'octroi de crédit dans une institution de micro finance cas de COOPEC - CAMEC Mbanza - Ngungu, qui avait comme but de vérifier la politique d'octroi de crédit utilisé par la micro finance cas de COOPEC - CAMEC et d'examiner les stratégies mises en oeuvres pour palier contre le non remboursement de crédit.

Pour atteindre notre objectif, nous avons procédé à une enquête auprès de 50 membres bénéficiaires de crédit de la cité de Mbanza - Ngungu

Les données provenant de cette enquête ont fait l'objet d'une étude statistique descriptive et inférentiel.

Les principaux résultats auxquels nous sommes parvenus peuvent être synthétisés comme suit :

- La COOPEC - CAMEC utilise une politique de crédit qui malgré l'échéance et le taux d'intérêt, ne permet pas aux membres de rembourser et faire de l'épargne, d'améliorer leurs niveau de vie, d'augmenter le niveau de productivité de leur petite entrepreneuriat, enfin d'être plus performant dans leurs activités génératrices de revenu ;

- Le membre parvient à rembourser leur crédit par des activités secondaires.

- Il ya une discrimination par rapport au niveau d'instruction dans l'octroi de crédit par la CAMEC.

Donc, la COOPEC-CAMEC Mbanza - Ngungu utilise une politique decrédit qui ne permet pas à la population (ménages) à faible résultat revenu d'avoir le crédit et le petit entrepreneuriat d'accroitre leur activité.

Compte tenu de ces résultats, nous proposons ce qui suit :

v La COOPEC - CAMEC doit instaurer une politique d'instruction de ces membres car nous venons de voir que le niveau d'instruction influence la capacité remboursement du crédit.

v Pour qu'il y ai une forte concentration de crédit, la CAMEC doit

malgré le condition de revoir à la baisse le taux d'intérêt et

prolonger l'échéance.

BIBLIOGRAPGIE

OUVRAGE ETDICTIONNAIRE

Dictionnaire d'économie et sciences sociales, Hatier, juin 2005-ISBN 2-218-74059-1

Michel LELART, De la micro finance informelle à la micro finance, 1-30 mars 2006

Micro finance et mobilisation de l'épargne, note technique n0 3, Bamako 2000.

INETERNET

http/www.google.com

http/www.microfinace.com

http/www.portaille de micro finance/microfinance.com

 

T.F.C

BAMBA KIANGE, micro finance et la promotion de l'entrepreneuriat féminin cas des mamans CAMEC/Mbanza - Ngungu, 01, UK, 2009

BINGONDA MBENDI, Organisation comptable d'une ONG cas de GIVAC Antenne des cataractes Mbanza - Ngungu, ISTC, 2005-2006

MASASA, micro finance et lutte contre la pauvreté dans la cité de Mbanza - Ngungu, UK, 2007-2008

MBAKULU NKUNI, Contribution de tontine dans le bien être des ménages de la cité de Mbanza - Ngungu, UK, 2011-2012

NOTE DE COURS

CT, KIFUTA, notes de cours de Statistique II, G2 FASEG, UK, 2011-2012

TABLE DE MATIERE

DEDICACE i

REMERCIEMENT ii

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. OBJECTIFS 2

0.3. HYPOTHESES 2

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2

0.5. DELIMITATION DE L'ETUDE 2

0.6. METHODOLOGIE 2

0.7. DIVISION DU TRAVAIL 3

CHAPITRE PREMIER : 4

SECTION 1. LA MICROFINANCE 4

I.1.1. Définition 4

I.1.2. Objectif de la micro finance 4

I.1.3. Organisation Juridique 4

GENERALITE SUR LA MICRO FINANCE 4

I.1.2. GENESE ET DEVELOPPEMENT DE LA MICROFINANCE 5

I.1.2.1. Historique de Micro finance dans le Monde. 5

I.1.2.2. Historique de micro finance dans les pays Africains 7

I.1.2.3. La micro finance en République Démocratique du Congo 8

Section 2. LES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE 10

I.2.1. Définition 10

I.2.2. Mission Social des IMF 11

I.2.3. Formes d'institution de micro finance 11

I.2.4. Les clients de micro finance. 11

Section 3. LES COOPERATIVES D'EPARGNE ET DE CREDIT 12

I.3.1. Définition 12

I.3.2. La caisse d'Epargne 13

CHAPITRE DEUXIEME : 14

Section 1. SIGNIFICATION DE LA COOPEC CAMEC 14

II.1.1. Définition et typologie 14

II.1.2. Historique 14

PRESENTATION DE LA COOPEC - CAMEC 14

II.1.3. Constitution 15

II.1.4. Zone d'intervention 15

II.1.5. Dénomination 15

II.1.6. Siege social 15

II.1.7. Objet social 15

II. 1.8. Condition d'adhésion, d'accès au crédit et modalité de 16

Remboursement 16

II.1.8.1. Condition d'adhésion 16

II.1.8.2. Accès au crédit de COOPEC -CAMEC 16

II.1.8.3. Modalité de remboursement 16

II.1.9. Catégorie des membres 17

Section 2. CAPITAL SOCIAL 17

II.2.1. Les ressources financières de la COOPEC -CAMEC 17

II.2.3. Tableau indiquant le taux, commission et produit de la COOPEC- 20

CAMEC Mbanza - Ngungu 20

II.2.4. Variation au capital social 20

Section 3. ORGANES 20

II.3.1. L'assemblée générale 21

Ii.3.1.1. Attribution 21

II.3.2. Conseil d'administration 21

II.3.3. Conseil de surveillance 22

II.3.4. Commission de crédit 22

II.3.5. La direction ou gérance 22

II.3.6. Organigramme de la COOPEC CAMEC 23

CHAPITRE TROISIEME : 24

Section 1. PRESENTATION DE LA POPULATION CIBLE ET ANALYSE DES 24

DONNEES D'ENQUETE 24

III.1.1. Méthodologie de l'enquête 24

III.1.1.1. Taille de l'échantillon 24

III.1.1.2. Méthode d'administration des questionnaires 24

III.1.1.3. Difficulté rencontré 24

III.1.1.4. Contenu du questionnaire 25

III.1.2. Analyse des données d'enquête 25

III.1.2.1. Caractéristique des enquêtés 25

b) Le niveau d'instruction 26

c) Situation matrimonial 26

d) Profession de membre 27

Section 2. Politique d'octroi de crédit, le revenu et le remboursement de 28

Crédit 28

a) Le revenu mensuel 28

III.2.2. Politique d'octroi de crédit 28

a) Le montant sollicité 28

b) Crédit obtenu 29

c) Échéance 29

III.2.3. Politique de remboursement de crédit 30

a) Remboursement du crédit étant donné l'échéance et le taux d'intérêt 30

b) Remboursement du crédit en fonction de l'activité 31

Section 3. Corrélation entre quels que variables 31

III.3.1. Notion 31

III. 3.2. Déterminant d'octroi de crédit 32

1. Corrélation entre capacité de rembourser et le niveau d'instruction 32

2. Corrélation entre capacité de remboursement et activité secondaire 32

3. Corrélation entre capacité de remboursement et le revenu mensuel 33

4. Corrélation entre crédit obtenu et le niveau d'instruction 33

5. Corrélation entre crédit obtenu et activité secondaire 33

6. Corrélation entre crédit obtenu et revenu mensuel 33

7. Corrélation entre le crédit obtenu et l'échéance 34

8. Corrélation entre le crédit obtenu et le taux d'intérêt 34

CONCLUSION 35

BIBLIOGRAPGIE 37

TABLE DES MATIERES 38

* 1. André NKUSU, Réseau de solidarité Micro finance, «  RSM »/http/www.microfinance en rdc.com

* 2. Le portail de Micro finance, www. Micro finanance.com

* 3. Muhamed Yurus, 2006, historique de micro finance/http/www.microfinance/origine et historique.com

* 4.Muhamed Yurus, Op. Cite, page 4

* 5Muhamed Yurus Op.cit. page5

* 6 Michel LELART, de la micro finance informelle à la micro finance, Agence Universitaire de la Francophonie, halshs-5000 9833, version 1-30 Mars 2006.

* 7Muhamed Yurus, Op cite, page6

* 8. Patience MPANZU BALOMBA, mémoire, Université Catholique de Louvain (UCL), Diplômé d'études spécialisées en Economie et Sociologie Rurales, 2005

« Micro finance en République Démocratique du Congo : cas du site Maraicher de N'djile/CECOMAF à Kinshasa.

* 10 MBAKULU NKUNI, Contribution de tontine dans les bien êtres des ménages de la cité de Mbanza - Ngungu, TFCE, UK, 2011-2012

* 11 Règlement d'ordre intérieur, COOPEC-CAMEC, 17 Novembre 2012

* 12 ALAIN Rey, Dictionnaire d'économie, Hatier, paris, juin 2005 - ISBN : 2-218-74059-1

* 13 www.google.com






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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld