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Evaluation à  différents stades phénologiques de la réponse du soja aux doses croissantes d'un compost sur un sol fortement altéré sous apport d'engrais de fond

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par John Banza Mukalay
Université de Lububashi (UNILU) - Grade de gradué en Sciences Agronomiques 2014
  

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1.1.6.1. Les techniques culturales

a) Le désherbage

Il doit être effectué précocement, dès que les plantes atteignent 5 à 10 cm de hauteur, une préparation soigneuse du sol et l'utilisation d'herbicide permettent de lever ce goulot d'étranglement. Il faut faire attention à la sensibilité du soja aux effets résiduels d'herbicides appliqués sur maïs (atrazine) ou sur le coton (fluridone, cyanazène). Le soja se prête particulièrement bien aux techniques de travail minimal du sol, mais il se pose alors le problème de la maitrise des mauvaises herbes (Anonyme, 2009).

b) Irrigation

Elle est généralement réservée à la céréale en rotation, mais une ponctuelle permettant un semis à la bonne date est un facteur important de réussite.

La plante craint l'excès d'eau même temporaire. Il convient de lui apporter l'équivalent de 600 à 900 mm sur le cycle, en préférant des apports d'eau massives à larges intervalles, et en irriguant lorsque la réserve du sol tombe au-dessous de 80% de la capacité au champ pendant la période de sensibilité ( de la floraison au-début du remplissage des gousse).

L'eau saumâtre est à éviter absolument et un bon drainage est indispensable. Pour la faciliter, le soja irrigué est généralement planté en billons ou en planches surélevées sur des largeurs variables ; la culture associée avec le riz (dans les billons), le soja et le maïs (sur les planches) est alors possible (Anonyme, 2009).

Le soja est une plante peu exigeante en eau ; les besoin se limitent à 500 mm sont répartis. La culture peut être développée:

· En cycle unique avec des variétés à cycle plus ou moins long, selon la durée des précipitations,

· En double cycle avec des variétés à cycle court (100/110 jours) dans des zones à deux saisons des pluies après une culture céréalière (maïs-riz pluvial).

Pour caler les cycles, il est indispensable que la récolte coïncide avec une période sèche. En agriculture traditionnelle, le soja est cultivé en association, en général avec les céréales (maïs, sorgho,...), mais sans possibilité de mécanisation. En culture intercalaire (rang alterné), la culture est partiellement mécanisable, mais rarement développée. En cultures pures, le soja rentre rotation, souvent après une céréale (maïs, riz, sorgho,...). Le soja est cultivé aussi en monoculture (Pirot, 1998).

1.1.6.2. Préparation du terrain

La préparation du sol est une opération primordiale bien qu'elle ne nécessite ni technique particulière, ni matériel spécifique : en conditions pluvieuses difficiles, le labour est déconseillé. Il est préférable de s'orienter vers des techniques de semis direct avec une préparation minimum du sol (travail superficiel sur la ligne de semis), ou un ensemencement direct sans travail du sol, avec conservation des résidus de récolte constituant une protection efficace contre l'érosion (Pirot, 1998).

Les labours profonds sont réserves aux sols compacts ou indurés (argile, latérite). Le lit de semence doit permettre un semis de trois à cinq centimètres de profondeur et une imbibition des graines à 50% d'humidité avant le démarrage de la germination. La température optimale du lit de semence est de 25 à 33 centigrades (10 °C pour les variétés les plus tolérantes au froid). Des doses de semis de 50 à 70 kg/ha, selon la taille des graines (de 10 à 40 g pour 100 graines, selon les variétés), conduisent à des densités de 250 000 à 400 000 plantes à l'hectare. L'écartement entre les lignes, en culture mécanisée, est déterminé par l'équipement utilisé, les petits interlignes (40 à 60 cm) étant préférables.

En semis manuel, on sème en poquets de deux à six graines, selon la valeur germinative (souvent médiocre) des semences utilisées. L'inoculation rhizobienne, lorsqu'elle est pratiquée simultanément avec le traitement fongique des semences, se fait de préférence sous la forme de granules, le fongicide étant apporté en enrobage. Cette inoculation est soit périodique (tous les quatre ans en Thaïlande), soit répétée sur chaque culture (Afrique du sud), soit réalisée lors de la première culture, avec une souche de rhizobium de la variété de soja utilisée (Anonyme, 2009).

1) Amendements

a) Amendement calcaire :

Utilisé pour lutter contre l'acidification du sol en apportant le calcium dans le sol. En culture «continue», les sols tropicaux s'acidifient. Il est nécessaire d'apporter périodiquement et en grande quantité, des amendements calciques et magnésiens (Pirot, 1998).

Un sol a tendance à s'acidifier tout naturellement d'autant que des récoltes abondantes sont exportées et que le climat est relativement pluvieux. Parfois le sol est génétiquement capable de contrecarrer ce phénomène souvent non, et il faut l'aider en comblant par le chaulage les situations où le sol naturellement n'a pas, ou n'a plus, en quantité suffisante le carbonate de calcium et/ou de magnésium pour lutter contre l'acidité produite par une production agricole intensive (Petit et Jobin, 2005).

b) Amendement organique : Généralement, aucune fumure minérale n'est appliquée. Toutefois, elle peut être utile en double culture, surtout avec un enfouissement de matière organique important (paille de riz). Elle permet de compenser une «faim» d'azote au moment de la décomposition de la matière, encore pour certains déséquilibres phospho-potasique (Pirot, 1998).

Le soja, étant une légumineuse, ne réclame pas de fumure azotée. Par contre les apports d'acide phosphatique sont toujours nécessaires, complétés éventuellement par de la potasse lorsqu'il y a carence en cet élément ; P2O5: 60 kg/ha et K2O: 50 à 100 kg/ha (Anonyme, 1991).

c) Le compost:

Les matières végétales fermentées en tas et particulièrement appelées compost. Le compost est un fumier végétal particulièrement intéressant pour le maintien et l'amélioration de la structure du sol (Dupriez et Deleener, 1982).

Le compost (surtout des résidus de végétaux) aide à réformer le cycle des nutriments en permettant à ceux-ci de ne pas être perdus par le système. En reconstituant la matière organique du sol, il aide à maintenir la structure du sol et sa bonne santé ainsi que sa fertilité (Brahima, 1966).

d) Fertilisation :

Elle est rarement pratiquée dans les systèmes traditionnels bien qu'il soit théoriquement établi que la fixation rhizobienne suffit aux besoins de la plante jusqu'à un rendement de 3.5 t/ha environ, un apport d'azote (50 kg d'urée en début de croissance) est très souvent bénéfique. Le phosphore est l'élément, à combiner avec le soufre (super phosphate simple) le potasse, bien qu'exporté en grandes quantités par la plante, donne des résultats parfois erratiques en fertilisation et son apport est généralement réservé aux cultures irriguées (Anonyme, 2009).

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