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L'armagnac, un produit d'avenir?

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par Floran Bayle
Université Paul Cézanne - Aix-Marseille III  - Institut d'études politiques 2007
  

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2.1.3 Des produits mieux définis

L'adaptation du produit aux goûts du consommateur nécessite une simplification des dénominations plutôt que des produits vendus. La multiplication des termes perturbe le consommateur, surtout lorsqu'il ignore la signification comme Napoléon ou V.S.O.P. L'âge reste le critère déterminant.

2.1.3.1 Un exemple de diversification : la « création » de la Blanche Armagnac

La Blanche Armagnac n'est pas un produit nouveau, mais la volonté d'obtenir une AOC traduit l'ambition de compléter la gamme et de développer de nouvelles approches de l'Armagnac pour un nouveau public. Comme pour le Floc, l'AOC montre au consommateur qu'il ne s'agit pas d'un sous-produit. L'aspect réglementaire a été réglé avec le décret du 29 mai 2005. Pour l'aspect technique, le BNIA et les syndicats représentatifs ont d'abord dû travailler sur la manière de la fabriquer, puis développer l'agrément auprès de l'INAO pur enfin former les producteurs pour que le produit soit assez similaire et réponde aux attentes des consommateurs. La commercialisation n'intervient qu'à partir de l'année 2007. Ce produit permet d'atteindre le marché des alcools blancs, un marché plus dynamique que l'alcool brun. La Blanche Armagnac se pose sur un segment premium en concurrence avec les vodkas haut de gamme type Zubrowka. La commercialisation s'accompagnera d'une campagne de lancement marketing spécifique de la part du BNIA

2.1.3.2 L'adéquation du produit aux exigences du consommateur

La volonté d'avoir une cohérence entre les produits et les critères justifiant les différences de prix a nécessité une redéfinition des dénominations communes en vue de mieux orienter le consommateur. Le critère essentiel demeure la durée de vieillissement en fût. Le BNIA a donc conseillé une simplification des termes justifiant la garde et le type d'assemblage. Il a également incité les embouteilleurs à indiquer la date de mise en

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flacon, notamment pour les millésimes. Ces nouvelles définitions sont résumées par le tableau ci-dessous :

La définition de la qualité du produit est dorénavant plus claire. Le « trois étoiles » pouvait paraître supérieur à un « Armagnac Napoléon » pour le consommateur. La hiérarchisation était difficile, surtout lorsque le panel d'Armagnacs proposés se limitaient à trois différents produits sur les linéaires de supermarchés. Les dénominations d'assemblage devraient néanmoins être précisées au consommateur, par exemple sur la seconde étiquette, pour lui permettre de mieux comprendre les différences de produits et de prix.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery