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Internationalisation économique du sport. Les clubs de football sur les traces des entreprises multinationales

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par Arnauld Kayembe Tabu Nkang'Adi Nzu
Université d'Anvers - Master en Management international et développement 2000
  

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Paragraphe 1. Le joueur africain, matière première de haute qualité.

En faisant du transfert international des joueurs étrangers un marché de premier recours, les clubs européens qui n'excluent nullement l'Afrique de leur champ de recrutement, ont démontré à plus d'un titre que le sportif africain était capable de faire autant de prouesses que n'importe quel autre joueur de football du monde. En ouvrant des centres de formation en Afrique ou en ciblant l'Afrique comme pool de recrutement, les clubs de football européens sont entrain de montrer combien il est urgent pour les Etats africains d'encadrer des jeunes, à partir desquels ils pourraient réellement espérer obtenir des recettes provenant d'indemnités de transfert.

Outre la réglementation du marché des joueurs déjà au niveau des Etats, l'écartement des mineurs non émancipés dans ce commerce doit devenir un principe de base. De la sorte, les pays, pépinières, contrôleraient mieux les actions des recruteurs officieux ou des managers des jeunes enfants dont ils ne suivent plus l'évolution en Europe, surtout si le test dans l'équipe du nord n'a pas été concluant par la suite.

Les Etats ont donc la mission de multiplier la création des centres de formation pour les jeunes joueurs ; ce qui leur octroierait des avantages certains : une bonne éducation des jeunes, moralement élevés et leur préparation à défendre l'identité nationale en tant que joueurs de l'équipe nationale ou en qualité de joueurs professionnels transférés ou prêtés moyenant une juste indemnité.

Mais l'internationalisation du football peut contribuer à attirer de nouveaux investisseurs. Une firme qui a besoin de lancer de nouvelles affaires dans un pays en développement pourrait se servir d'une équipe de football locale populaire pour se faire connaître.

Dans ce contexte, le but initial reste la conquête de l'espace commercial jugé rentable, mais le sport peut en devenir le sésame ouvre-moi. En fin des comptes, l'on rangera au compte de cette firme et au grand avantage de la nation deux investissements : le premier, c'est le business classique avec tous les bienfaits que cela peut comporter, le second, la prise en charge ou le rachat de l'équipe locale.

Même sans la présence des firmes, le partenariat entre clubs des nationalités différentes est susceptible de promouvoir des investissements dans le secteur de la télévision, dans ce sens que la nouvelle équipe constituée pourrait au fur des années être auteur, certainement avec ses adversaires, d'importants événements sportifs dont la retransmission aura attiré des chaînes de télévision et de radio.

L'Etat y gagnerait par la création d'emplois, du fait des opérateurs privés ou publics, mais aussi par des taxes. Donc, le sportif africain doit être perçu comme un agent du développement économique et social du continent. Des cas isolés sont déjà cités en exemple. L'éthiopien Gebré Sélassié, plusieurs champion olympique d'Athlétisme, a épargné de beaucoup d'aléas de la vie ses nombreux compatriotes, en les engageant dans ses propres sociétés.

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