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Analyse économique de l'intégration de l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production agricole de la Lekie: Cas de Nkometou III

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par Denis Pompidou FOLEFACK
Université de Dschang - Ingénieur Agronome 1999
  

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2.2.2 L'association élevage et agriculture

Dans les pays en développement, la majorité des fermes sont mixte, ainsi, ces exploitations produisent plus de 80% du bétail des régions tropicales, l'interdépendance entre les cultures et le bétail est souvent indispensable au succès et au maintien des petits systèmes d'exploitation mixte. Le bétail consomme des résidus de culture, des fourrages et des aliments spécialement cultivés et en retour l'animal assure la production de cultures. Par ailleurs, les revenus générés par le bétail, peuvent servir à acheter les facteurs nécessaires à la production des cultures ou les revenus provenant des cultures peuvent servir à acheter le bétail (CRDI, 1988).

Selon Brankaert (1994), l'association agriculture et l'élevage est pratiquée depuis des temps immémoriaux dans diverses régions du globe, elle associe étroitement, une culture à l'élevage.

En Afrique tropicale en général et au Cameroun en particulier. Ce type d'association s'est également propagé avec le développement de la culture du coton. La seule ressource alimentaire disponible, dans ce cas est représentée par la graine du coton, encore faut-il que cette dernière soit réservée à l'alimentation animale, ceci est loin d'être généralisé. Car cette dernière oléagineuse peut être commercialisée à des fins plus rentables.

D'une manière générale, les relations agro-pastorales peuvent être subdivisées en deux formes : techniques (énergie, fumure organique, culture fourragère...) et économiques (capitalisation, diversification...).

2.2.2.1. Les relations techniques.

Dans un contexte de durabilité, les relations techniques entre les productions animales et végétales sont fonction du degré d'intensité culturale, l'intégration des produits animaux et végétaux permet l'accroissement de l'efficacité des productions. Dans un système où la jachère assure plus la reproduction des systèmes, l'introduction des cultures fourragères dans l'assolement offre deux avantages: la fourniture de ressources fourragères (légumineuses) de qualité souvent meilleure et la fixation symbiotique de l'azote de l'air qui permet d'améliorer la fertilité des sols (Harwood, 1982). Ces relations de complémentarités permettent d'économiser, certaines consommations intermédiaires, notamment l'engrais. La relation technique du système agropastoral se caractérise par :

- Energie.

La substitution de l'énergie animale à l'énergie humaine (culture attelée, transport) est assez développée dans la plupart des pays du Sahel (Jahnke, 1984 ; Pingal et al, 1987), le rôle de cette culture attelée est variable selon les conditions géographiques. Elle a permis, l'extension des surfaces cultivées au détriment de parcours, des friches et des ressources sylvicoles (accroissement du défrichement).

- Fumure

L'utilisation de la fumure organique (fumier, compost) est une pratique traditionnelle dans les pays du Sahel. Jadis utilisé dans les champs dits de case, en culture continue, son utilisation généralisée sur les champs principaux très souvent en situation d'agriculture fixée. Son rôle dans la restitution des aptitudes productives devient de plus en plus important (Gany, 1985 ; Landais et al, 1990 ; Kleen et al, 1999 ; Kiebé, 1989 ; Ange, 1990).

Le PNUD (1997) pense que l'utilisation des engrais d'origine animale, concourt pour beaucoup a une amélioration des performances culturales, ainsi les principaux engrais d'origine animale les plus utilisés sont : bourse de vache et de cheval, fumier de mouton et de chèvre, fumier de porc, déjections de lapin plus urine, fientes de poule, engrais liquides et l'os broyé et farine de sang. L'utilisation des engrais organiques en générale reste à ce jour la seule solution abordable, efficace et écologiquement simple pour les petits exploitants désireux de restaurer la fertilité de leurs sols. En outre, leur utilisation garantit une productivité à long terme de la terre et comporte pas d'effets néfastes, aussi bien pour les végétaux que pour l'environnement.

La gestion des engrais de source animale n'est pas touj ours aisée, ainsi, les excréments

d'animaux, tels que la bouse de vache et de cheval, le fumier de porc et de fiente de poule ne

doivent pas être appliqués au champ aussitôt qu'ils sont extraits ; ils doivent au contraire être

soumis à un certain degré de décomposition pour qu'ils se débarrassent des gaz toxiques avant

leur application au champ. Pour ce qui est de son application, il existe plusieurs manières

d'appliquer les engrais de source animale au champ suivant le type de culture ou d'activité

culturale.

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