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Impact de FINCA dans le développement de petit commerces kinois. Cas de la ville province de Kinshasa

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par Milord Mbelo
Institut Supérieur de Commerce - Graduat en sciences commerciales et financières; option: Comptabilité 2006
  

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CHAPITRE II : LES MICRO FINANCES EN AFRIQUE

Les succès des expériences de micro finance conduites en Asie ont fait naître des espoirs pour le développement économique et social du continent africain à partir de ce type d'outil.

La micro finance est considérée comme un outil très important de lutte contre l'exclusion des services bancaires, mais aussi contre la pauvreté et les inégalités. L'année 2005 était sous l'égide des Nations Unies, l'année internationale de la micro finance. Mais le sujet fait l'objet de controverses. Celles-ci portent sur sa définition (ce qui explique que les statistiques peuvent être très variables selon les sources et selon la date d'apparition retenue), sur son véritable impact (certains pensent que c'est quelque chose de relativement secondaire qui donne bonne conscience et qui permet aux pauvres de survivre) et sur les principaux défis actuels et à venir.

A. Essai de définition de la micro finance

La micro finance est la mise en place d'une offre durable de services financiers larges et pérennes (crédits, épargne, gestion de transferts d'argent, assurance) aux populations qui n'ont pas accès aux services financiers classiques ce qui représente 80 à 90% de la population. Elle s'est développée en réaction aux échecs d'un certain nombre de banques de développement dans leur offre de crédit à taux très faible. Elle ne touche pas spécifiquement les pauvres. Le Goret a travaillé avec une institution en Birmanie et a montré qu'il n'était pas possible de cibler, dans un milieu rural, les plus pauvres comme l'auraient souhaité les bailleurs de fonds.

Cette définition a un certain nombre d'implication sur le fonctionnement de la micro finance aujourd'hui. Tout d'abord, la micro finance recouvre des structures qui ont des formes juridiques et de gouvernance extrêmement variées. Les services financiers offerts sont très variés et les montants des crédits en général faibles. Par exemple au Cambodge, une famille rurale a un revenu moyen annuel de 200$ et le montant moyen des crédits servis qui dessert 90 000 clients est de 30$.

- La micro finance ne doit pas être confondu avec les systèmes endogènes mis en place par les populations (tontines, caisses de solidarité multiples). Elle est complémentaire de ces systèmes.

- La micro finance est un secteur intermédiaire entre ce système endogène et le secteur bancaire classique, les populations utilisant souvent les deux systèmes.

- Le principal critère : en général des transactions aux montants sont très faibles (inférieures à 1000$).

Deux exemples : Le Congo et le Sénégal

Les opérations qui y sont conduites sont des établissements financiers à part entière, autonomes, reconnus juridiquement. On est donc en plein système où c'est le client qui gère sa banque.

Au Congo (Brazzaville) la première caisse du crédit mutuel a été créée en 1984. Ce pays de 2,5 à 3 millions d'habitants compte aujourd'hui 34 caisses. Depuis l'ouverture de la première caisse, le sociétariat a évolué de 20 000 sociétaires après huit années de fonctionnement à 184 000 actuellement. Ce réseau draine 27 milliards CFA d'épargne populaire, le montant des crédits s'élève à 7 milliards CFA, 92 000 dossiers de crédits ont été déposés. Au total, le bilan 2004 est proche de 34 milliards CFA et génère 1 milliard de résultat net. Le réseau a surmonté les guerres civiles. Le retour de la confiance permet la très forte progression des encours d'épargne et la rentabilité du réseau est assurée.

Le Sénégal a connu moins d'évènement violent que le Congo. Dans ce pays d'environ 10 millions d'habitants le réseau créé en 1988 comprend 88 caisses et points de vente et 218 000 sociétaires actifs dont 25000 personnes morales regroupant 275 000 sociétaires. Au total 480 000 personnes qui sont touchées. Le réseau draine 25 milliards CFA d'épargne populaire, le montant des crédits s'élève à 14 milliards CFA, 29 000 dossiers ont été déposés. Au total, le bilan est proche de 35 milliards CFA et en 2004, un résultat net de 1 milliard est attendu. Ce réseau est en très forte progression ; il est autonome financièrement et présente une bonne rentabilité compte tenu des efforts faits pour l'extension du réseau.

B. Impact de la micro finance

C'est un secteur qui a pris une vraie ampleur puisqu'il compte 54 millions de clients dans le monde, ce qui n'est pas si éloigné de l'objectif fixé en 1997 au sommet mondial du micro crédit qui était de 100 millions des pauvres touchés en 2005.

Malheureusement, l'Afrique qui ne représente que 10 à 13% du total est défavorisée. Mais de plus en plus, les systèmes de micro finance sont près en charge par les politiques nationales, en particulier dans plusieurs pays africains, ce qui montre qu'ils ont un impact global.

L'impact social est plus difficile à mesurer faute d'analyses socio anthropologiques suffisantes. Au Cambodge les trois-quarts des clients sont très pauvres et les riches ne sont pas intéressés par les montants très faibles des crédits.

Enfin, la micro finance est un secteur qui globalement a un impact sur la réflexion quant à l'efficacité de l'aide. C'est un secteur qui a eu très tôt une volonté de transparence et de mise en place de critères, d'indicateurs de performance, de rentabilité, où la sanction est rapide ce qui permet d'apprécier ce qui peut être fait ou non.

C. Les défis

Les moyens mis à disposition sont trop modestes au regard des besoins colossaux qui existent. Le second défi est le refinancement permettant le développement des réseaux et la mise en oeuvres d'outils permettant une bonne gouvernance et la pérennité laquelle n'est jamais définitivement acquise. Enfin, pour demain, la concurrence avec les établissements commerciaux risque de s'exacerber compte tenu du poids pris par les réseaux de la micro finance, ce qui risque d'entraîner une dégradation des relations entre les deux secteurs.

Il y a par ailleurs des besoins de refinancement pour des institutions matures qui ne représentent que 1 à 2% des institutions. Mais le besoin de subventions sur la durée est indispensable aux premiers cycles de développements des institutions afin qu'elles puissent répondre aux besoins d'innovation. Cependant, les bailleurs de fonds sont de moins en moins prêt à intervenir sur la durée. Il est important de faire ressortir l'impact pédagogique de ces systèmes qui apprennent aux gens à devenir des citoyens et des responsables. Peu de programmes sont capables d'arriver à ce résultat.

2.1. Le micro crédit en RDC

Un vaste projet est actuellement en phase de mise en place, incluant un large volet micro crédit et aide la création d'emploi, un volet de scolarisation des enfants ainsi qu'un volet de formation informatique.

Sans être considérée comme une panacée, la micro finance se présente, aujourd'hui, comme une alternative sérieuse aux diverses politiques de développement expérimentées jusqu'ici. L'objectif général de ce travail est de faire un état de lieu de la situation micro finance en RDC en appuyant l'analyse avec une étude de cas portant sur les producteurs des légumes du site maraîcher de N'djili/ CECOMAF à Kinshasa.

Il y a lieu de signaler de prime abord que l'un des problèmes qui inhibent le développement du secteur micro financier en RD Congo, est le manque des statistiques fiables (offres, besoins, ...), rendant ainsi difficile les recherches dans ce domaine. Cependant, avec la croissance démographique que connaissent le pays, et les proportions de plus en plus importantes des personnes vivant dans une pauvreté absolue, l'augmentation de la demande en micro finance est évidente.

L'étude de cas menée sur les maraîchers de N'djili/CECOMAF à Kinshasa révèle en effet que, malgré la petitesse des crédits octroyés (en moyenne 100$ USD), 53% des maraîchers enquêtés déclarent ne pas toujours respecter l'échéance de remboursement. En ce qui concerne l'appréciation des bénéficiaires, il ressort globalement une opinion négative, en effet, 87% d'entre eux ne sont pas satisfaits de la manière dont le système de micro finance a fonctionné jusqu'ici sur leur site maraîcher. Les deux raisons les plus évoquées pour justifier leur position sont la petitesse du montant octroyé et l'échéance de remboursement qui est jugée trop courte.

Malgré ses difficultés actuelles, la micro finance a un rôle important à jouer dans la lutte contre la pauvreté en RDC. Le pays dispose beaucoup d'atouts (la dynamique locale, la forte demande, ...) comme les a montré l'analyse du secteur de la micro finance en RDC.

2.1.1. Cas de l'Est de la RDC

ACTED intervient en RDC depuis 2003 autour de la réhabilitation des infrastructures (routes, eau, hygiène et assainissement, habitat, dessertes agricoles et infrastructures sociocommunautaires), de l'appui à la relance économique (secteur agriculture, élevage et pêche, activités génératrices de revenus, micro crédit, environnement, paludisme) ainsi qu'au soutien à la communauté et à la gouvernance locale. ACTED a démarré ses activités à l'Est de la RDC avec un programme de nutrition dans la région de Kitutu dans la province du Sud Kivu, particulièrement affectée par la guerre civile. En 2003, un programme multisectoriel proposant des solutions plus larges a été mis en place dans la région de Kama, dans la province voisine du Maniema.

Par ailleurs, ACTED a mis en oeuvre un projet visant à faciliter le retour des réfugiés congolais de Tanzanie dans les territoires de Fizi et d'Uvira, à travers la réhabilitation des axes routiers Uvira-Baraka-Fizi, Malinde-Kazimia-Lubondja.11(*)

SOS enfants s'engage aujourd'hui dans des opérations de micro crédits afin de permettre à la population congolaise, dévasté par la guerre civile, de prendre en main son propre développement.

L'octroi de crédits rotatifs permet la mise en place d'activités génératrices de revenus favorisant par la suite l'autonomie des bénéficiaires. Une fois le prêt remboursé, le cercle des bénéficiaires de l'opération pourra s'élargir et une gamme variée d'activitées en milieu rural se développera. Adhérant au projet dans sa globalité, SOS enfants s'engage à soutenir quatre activités en participants à leur lancement. Ce soutien va permettre de venir en aide à environ 1000 personnes.

- L'activité « production de savon » consiste à produire artisanalement le savon puis le vendre en gros. Le groupement villageois bénéficiaire de cette activité dispose de 12 mois pour rembourser son prêt.

- L'activité « production de pommes de terre » répond à une demande croissante pour la consommation. C'est pourquoi cette activité sera rapidement rentable. Les bénéficiaires ont 24 mois pour rembourser leur prêt.

- L'activité « vente d'huile de palme » s'adresse à un groupement de femmes. Un quart d'entre elles sont analphabètes et suivent parallèlement des cours d'alphabétisation. Cette activité est un moyen pour les femmes d'accéder à l'autonomie. Par la vente de l'huile de palme au marché central de la ville de Butembo, les vendeuses seront en mesure de rembourser leur crédit au bout de 12 mois. 700 personnes sont concernées par cette action et profiteront de retombées économiques.

- L'activité « formation » est à prendre en compte en tant qu'action indispensable pour la mise en oeuvre et la bonne marche de l'ensemble des activités génératrices de revenus.12(*)

L'octroi de micro crédits offre la possibilité aux peuples en souffrance d'être acteur de leur propre développement et d'accéder progressivement à l'autonomie. Mais pour cela, les besoins financiers sont importants, et SOS enfants recherche des partenaires intéressés par le crédit rotatif susceptibles de prendre en charge la mise de fond pour de nouvelles activités.

2.1.2. FINCA et les femmes commerçantes

FINCA est une institution de micro finance qui a pour but en RDC d'améliorer l'assiette financière des commerçants congolais en particulier les femmes. Cette institution est soutenue par un organisme américaine des nations unies dont son siège est à l'ambassade des Etats-Unis. Il s'agit de l'USAID qui est son bailleur de fond, et il est actif dans le développement du secteur et apporte son soutien au développement du secteur. Le bailleur de fonds tire son financement de la coopération internationale. Il a aussi un impact sur le développement local. Ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture, l'artisanat, les financements de l'économie sociale, la protection sociale, ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planifications familiale et à l'eau potable.

Les femmes ont le privilège d'être aidé à l'octroi de crédit à l'institution de micro finance FINCA. La raison est que ces dernières remboursent mieux les prêts qui leur sont accordés, et l'impact de l'augmentation des ressources des institutions financières était plus important si le chef de famille est une femme. Elles représentent la moitié de la population mondiale, et leur rôle est essentiel en matière de nutrition et de sécurité alimentaire. L'exemple de la Grameen Bank a mis en évidence le fait que les femmes remboursent mieux les prêts (dans près de 98% de cas). Lorsqu'elles ont une activité économique rentable, c'est leur famille entière qui mange mieux, vit mieux, a accès à l'éducation... C'est pourquoi beau nombre des institutions de micro finance ont jugé bon de les aider dans la lutte contre la pauvreté.

CHAPITRE III : L'ANALYSE DE L'IMPACT DE FINCA DANS LES PETITS COMMERCES KINOIS

Dans le cadre de ce chapitre, nous voulons voir l'importance de la micro finance dans le petit commerce congolais et kinois en particulier. C'est pourquoi, nous avons tablé nos études sur trois (3) marchés kinois à savoir : le marché de Gambela, le marché de Matete et le marché de Lemba. De manière à dégager le dynamisme de chaque secteur précité chose qui sera étudié dans notre première partie, aussi à évaluer l'impact financier de FINCA à terme de l'évolution du capital chose qui sera étudié dans la seconde partie de ce chapitre.

3.1. L'apport de FINCA dans les trois marchés kinois (Gambela, Matete, Lemba)

D'après l'étude faite dans quelque secteur de commerce dans la ville de Kinshasa, nous avons pu constaté qu'il y a eu augmentation de capital avec l'appui du secteur de la micro finance FINCA et il y a eu un impact positif dans le développement de petit commerce kinois. A Kinshasa, nous avons ciblé trois secteurs commerciaux entre autre le marché de Gambela, de Matete et celui de Lemba, dans chacun de ce dernier, nous avons interrogés vingt (20) personnes soit au total soixante (60) personnes.

C'est ainsi que le calcul ci-dessous nous montrera de quelle manière l'apport de la micro finance a été positif.

3.1.1. Parallélisme des trois secteurs étudiés

A. Calcul du capital moyen avant et après

Ce calcul se fait par la somme totale du capital moyen sur l'effectif de chaque marché.

20 700

1. Gambela : - capital moyen avant FINCA : -------- = 1035

20

29 330

- capital moyen avec FINCA : -------- = 1466,5

20

24 000

2. Matete : - capital avant FINCA : -------- = 1200

20

34 630

- capital avec FINCA : -------- = 1731,5

20

27 300

3. Lemba : - capital avant FINCA : -------- = 1365

20

40 100

- capital avec FINCA : -------- = 2005

20

Conformément à ce calcul, nous allons arriver à une autre étape qui consiste à voir comment est-ce que le capital a évolué en terme de pourcentage.

Après notre investigation dans chacun de ses trois secteurs, notre constat est le suivant :

· Pour le marché de Gambela, avec toutes les données récoltées, nous avons constaté avant les commerçants utilisent l'institution de micro finance FINCA, le capital total était de 20 700$ USD et quelque mois après, avec l'utilisation de la micro finance, le capital total est passé à 29 330$ USD soit une augmentation de 41,6% du capital.

· Pour le marché de Matete, le capital total était de 24 000$ USD avant l'utilisation de la micro finance. Le constat fait après l'utilisation de la micro finance, il y a eu une augmentation de 44,2%. C'est-à-dire le capital est passé de 24 000$ USD à 34 630$ USD.

· Enfin, le marché de Lemba avait comme capital total la somme de 27 300$ USD avant l'IMF FINCA et avec la dite firme, le capital total des commerçants a pu être augmenté de 46,8% soit le capital est passé de 27 300$ USD à 40 100$ USD.

Les trois secteurs ont bien évolué avec l'appui de secteur de la micro finance FINCA. Il y a eu une nette différence entre les trois secteurs commerciaux. Le calcul suivant faira mention de la différence qui existe entre les trois secteurs commerciaux en matière de l'évolution du capital.

B. Evolution en pourcentage du capital

Le calcul se fait sur base du capital total avec FINCA soustrait par le somme total du capital avant FINCA et le tout multiplier par 100 et diviser par la somme total du capital avant FINCA.

(Capital avec FINCA- capital avant FINCA) x 100

Capital avant FINCA

Formule générale :

(29 330- 20700) x 100 863 000

1. Gambela : -------------------- = -------- = 41,6%

20 700 20 700

(34 630- 24 000) x 100 1 063 000

2. Matete : -------------------- = ---------- = 44,2%

24 000 24 000

(40 100- 27 300) x 100 1 280 000

3. Lemba : -------------------- = ---------- = 46,8%

27 300 27 300

Tableau N° 1. Tableau de la moyenne du capital avant et avec FINCA

Marché

Effectifs

? capital avant FINCA

? capital avec FINCA

Moyenne avant FINCA

Moyenne avec FINCA

Gambela

Matete

Lemba

20

20

20

20 700

24 000

27 300

29 330

34 630

40 100

1035

1200

1365

1466,5

1731,5

2005

Source : Tableau élaboré par nous même.

Tableau N° 2. Tableau de l'évolution en pourcentage du capital

Marché

Evolution en pourcentage

Gambela

Matete

Lemba

41,6%

44,2%

46,8%

Source : Tableau élaboré par nous même.

Sur base de calcul ci-haut, nous arriverons à calculer la moyenne globale du capital avant et après FINCA ainsi qu'à faire le test de comparaison de deux moyennes.

Calcul de la moyenne globale

Avant

? Gambela + ? Matete + ? Lemba

M.G = --------------------------------

60

72 000

= -------- = 1200

60

Après

104 060

= ---------- = 1734,33

60

3.2. L'analyse de la micro finance avant et avec FINCA

Dans le cadre de cette seconde partie, nous allons évaluer l'impact financier de FINCA à terme de l'évolution du capital et voir s'il y a amélioration du capital financier des petits commerçants congolais et kinois en particulier. Le calcul s'est fait sur base de deux personnes dépendant. Ainsi dit, le calcul du test suivant nous montrera la comparaison qui existe entre les deux moyennes (avant et avec).

3.2.1. Test de comparaison de deux moyennes

0. Introduction

Le test consiste à cette étape de notre analyse à justifier ce que représente l'apport de FINCA dans l'amélioration du capital financier des petits commerçants congolais.

1. Hypothèse du test

Ho = Uo - U1 = 0

Le capital moyen financier des petits commerçants ne diffère pas avant et avec l'intervention de FINCA.

H1 = Uo - U1 ? 0

Le capital moyen financier des petits commerçant diffère avant et avec l'intervention de FINCA.

2. Statistique du test

?d /n

Un test de student -> t= ------------ avec 8= 5% ddl= 59.

SCEd

--------

n (n-1)

Vu que le n > 30 le t de student tend vers une donc une loi normale Z (0,1).

3. Zone d'acceptation au seuil de 5% avec un ddl = 59. t= 1,96

Zone d'acceptation de Ho

Zone de rejet de Ho

-t 8 0 1,96 t8

4. Calcul de la statistique du test (t de student)

Distribution des fréquences

Sujet

X1

Cap. Avant FINCA

X2

Cap. Avec FINCA

d(x2- x1)

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47

48

49

50

51

52

53

54

55

56

57

58

59

60

1500

900

1000

2000

1800

1500

1000

1500

1300

1200

900

850

2500

1800

1750

1350

1400

1000

850

1200

650

500

1000

1500

1500

800

750

800

650

500

600

700

1450

800

1000

1500

1500

1800

1750

950

600

500

2000

1000

1500

800

1300

800

800

700

1500

1000

1000

1500

1200

1800

2000

1000

1500

1500

2200

1300

1550

2700

2500

2200

1700

2300

2000

2000

1400

1200

3250

2500

2300

1800

2000

1700

1250

2250

950

700

1550

2300

1950

1200

1000

1150

900

780

900

950

2000

1250

1500

2000

2100

2300

2500

1350

950

800

2750

1500

2100

1200

2000

1100

1000

1000

2250

1480

1300

2250

1850

2350

2750

1600

2100

2300

700

400

550

700

700

700

700

800

700

800

500

350

750

700

550

450

600

700

400

1050

300

200

550

800

450

400

250

350

250

280

300

250

550

450

500

500

600

500

750

400

350

300

750

500

600

400

700

300

200

300

750

480

300

750

650

550

750

600

600

800

490000

160000

302500

490000

490000

490000

490000

640000

490000

640000

250000

122500

562500

490000

302500

202500

360000

490000

160000

1102500

90000

40000

302500

640000

202500

160000

62500

122500

62500

78400

90000

62500

302500

202500

250000

250000

360000

250000

562500

160000

122500

90000

562500

250000

360000

160000

490000

90000

40000

90000

562500

230400

90000

562500

422500

302500

562500

360000

360000

640000

60

72000

104060

32060

19323800

?d= 32 060

?d²= 19 323 800

?d 32 060

Md = ---- = -------- = 534,33

n 60

(?d) ²

SCEd = ?d² - ------

n

(32 060) ² (1 027 843 600)

= 19 323 800 - ------------ = 19 323 800 - --------------

60 60

= 19 323 800 - 17 130 726,67

= 2 193 073,33

?d/n

t = ------------ Z (0,1) n = 30

SCEd

----------

n (n - 1)

32 060/ 60 534,33 534,33

= ------------ = ------------ = ---------- = 21,46

2 193 073,33 24,89

------------ 619,51

60 (60 -1)

Le t calculé est égal à 21,46, alors que au seuil de 5%, le t tabulaire avec un degré de liberté (ddl = 60 - 1) de 59 est de 1,96 donc, nous pouvons conclure qu'il y a une différence significative entre les commerçants évoluant avec FINCA avant leur adhésion et après leur adhésion.

Zone d'acceptation

Zone de 21,46

rejet

-t8 1,96 t8

t= 1,96 < 21,46 -> Il y a rejet de l'hypothèse nul.

3.2.2. Conclusion de l'analyse de l'avant et avec FINCA

Au seuil de 5% de n'est pas se tromper, nous affirmons que l'institution de micro finance FINCA a été d'un apport positif pour le petit commerce kinois par le fait de l'amélioration de son capital.

Par le biais de cette analyse, sollicitons aux institutions des micro finances d'encourager et d'encadrer le petit commerce kinois. L'encadrement de ce petit commerce va améliorer le cash flow de ce secteur et d'entraîner dans l'avenir lointain le développement du pays par l'éradication de la pauvreté.

* 11 ACTED Bukavu et Uvira. République Démocratique du Congo. E-mail : bukavu@acted.org.

* 12 Site web: www.wikipédia.org.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard