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Influence du profil parental sur la santé mentale des adolescents en milieu urbain

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par Erick Irien MUKALA MAYOYO
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa - Licence en Santé Communautaire, Option Epidémiologie 2008
  

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4.2.2 Prévalence de l'exposition

Le tableau 17 présente les données concernant la prévalence de l'exposition dans la population étudiée.

Tableau 17

Prévalence de l'exposition au SSEp bas

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

Exposition f (%) f (%) f (%)

Exposés (E+)

40 (52,6)

18 (23,7)

58 (38,2)

Non-exposés (E-)

36 (47,4)

58 (76,3)

90 (61,8)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Il ressort de l'analyse du tableau 17 que, la prévalence du SSEp bas est estimée à 38,2% sur l'ensemble de la population étudiée. A Ngiri-Ngiri, 52,6% des répondants ont été exposés au SSEp bas versus 23,7% des participants qui ont été exposés au même facteur d'exposition à Gombe. La figure 2 montre les degrés d'exposition dans la population étudiée.

Figure 2. Prévalence de l'exposition au SSEp

Après avoir estimé la prévalence de l'exposition dans les deux communes, la prochaine étape consiste à estimer les prévalences de la résilience (stratégies d'adaptation psychologique) et de l'estime de soi (modes de réponse de l'estime de soi). La sous-section 4.2.3 se penche sur l'estimation de ces dernières sous forme des analyses descriptives.

4.2.3 Données relatives aux stratégies adaptatives et de l'estime de soi

Cette sous-section s'intéresse à la présentation des données relatives aux maladies étudiées : la résilience et l'estime de soi. Il s'agit d'explorer les stratégies de coping (données présentées dans les tableaux 18-27) et les modes de réponse de l'estime de soi (données présentées dans les tableaux 28-37) des sujets de l'étude. Ces données permettent d'obtenir les prévalences de ces deux maladies.

a. Stratégies d'adaptation psychologique

Lutte contre l'anxiété par libération des émotions

Le tableau 18 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité par la libération des émotions.

Tableau 18

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie de lutte contre l'anxiété par libération des émotions

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

12 (15,8)

2 (2,6)

14 (9,2)

Agit parfois comme ça

15 (19,7)

18 (23,7)

33 (21,7)

Agit souvent comme ça

29 (38,2)

28 (36,8)

57 (37,5)

Agit très souvent comme ça

20 (26,3)

28 (36,8)

48 (31,6)

 
 
 
 

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Comme l'indique le tableau 18 ci-dessus, en vue de surmonter une adversité d'ordre familial, 37,5% des adolescents laissent souvent libre cours à leurs émotions (N = 152). A Ngiri-Ngiri, 38,2% agissent souvent comme ça, 26,3% agissent très souvent comme ça. Et à Gombe, 28 répondants ont l'habitude d'agir souvent comme ça et 28 autres ont affirmé agir très souvent de la sorte.

Demande d'aide au travers des conseils d'une tierce personne pour surmonter l'adversité

Le tableau 19 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité à travers la demande d'aide au travers des conseils d'une tierce personne.

Tableau 19

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie de demande d'aide au travers des conseils d'une tierce personne pour surmonter l'adversité

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

18 (23,7)

6 (7,9)

24 (15,8)

Agit parfois comme ça

17 (22,4)

12 (15,8)

29 (19,1)

Agit souvent comme ça

24 (31,6)

41 (53,9)

65 (42,8)

Agit très souvent comme ça

17 (22,4)

17 (22,4)

34 (22,4)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Dans les deux communes, 42,8% des répondants ont souvent l'habitude de demander conseils pour s'en sortir de l'adversité d'ordre familial. Comme l'indique le tableau 19 ci-dessus, à Ngiri-Ngiri, 31,6% des adolescents agissent souvent comme ça versus 53,9% des jeunes adolescents de Gombe qui agissent souvent de la sorte.

Recherche du soutien spirituel/divin dans la religion pour vaincre la situation stressante

Le tableau 20 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité à travers la recherche du soutien spirituel/divin.

Tableau 20

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie de recherche du soutien spirituel/divin dans la religion pour vaincre la situation stressante

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n= 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

18 (23,7)

11 (14,5)

29 (19,1)

Agit parfois comme ça

17 (22,4)

11 (14,5)

28 (18,4)

Agit souvent comme ça

24 (31,6)

27 (35,5)

51 (33,6)

Agit très souvent comme ça

17 (22,4)

27 (35,5)

44 (28,9)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Il ressort de l'analyse du tableau 20 ci-dessus que 33,6% des adolescents interrogés ont souvent l'habitude de recourir à leur religion pour surmonter l'adversité.

A Ngiri-Ngiri, 31,6% des sujets adolescents agissent souvent de la sorte. Dans la commune de Gombe, 27 répondants (35,5%) agissent souvent de cette manière et 27 autres (35,5%) ont très souvent l'habitude de rechercher du soutien dans leur religion.

Recours à la distraction à travers la pensée orientée à autre chose qu'à la situation stressante

Le tableau 21 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité à travers la pensée orientée à autre chose qu'à la situation préoccupante.

Tableau 21

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie du recours à la distraction à travers la pensée orientée à autre chose qu'à l'adversité

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n=76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

12 (15,8)

16 (21,1)

28 (18,4)

Agit parfois comme ça

14 (18,4)

11 (14,5)

25 (16,4)

Agit souvent comme ça

29 (38,2)

19 (25,0)

48 (31,6)

Agit très souvent comme ça

21 (27,6)

30 (39,5)

51 (33,6)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Pour cette stratégie adaptative, il ressort du tableau 21 ci-dessus que 33,6% des participants à cette étude ont très souvent l'habitude de songer à autre chose qu'à la situation qui les tracasse (N = 152).

Pour les adolescents interrogés à Ngiri-Ngiri, 38,2% d'entre eux agissent souvent de cette manière là, c'est-à-dire ils préfèrent penser à autres choses qu'à la situation préoccupante versus 39,5% des adolescents de Gombe qui, d'après eux, agissent très souvent de la sorte.

Recherche du soutien moral de la part des amis pour surmonter l'adversité

Le tableau 22 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité à travers la recherche du soutien moral de la part des amis/voisins.

Tableau 22

Répartition des sujets de l'étude selon stratégie de la recherche du soutien moral de la part des amis/voisins pour surmonter l'adversité

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

16 (21,1)

14 (18,4)

30 (19,7)

Agit parfois comme ça

16 (21,1)

13 (17,1)

29 (19,1)

Agit souvent comme ça

20 (26,3)

21 (27,6)

41 (27,0)

Agit très souvent comme ça

24 (31,6)

28 (36,8)

52 (34,2)

 
 
 
 

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Lorsqu'il s'agit de vaincre l'adversité d'ordre familial, 34,2% des répondants dans cette étude (N = 152), préfèrent très souvent chercher du soutien moral de la part des amis/voisins. Le tableau 22 ci-dessus indique que 31,6% des participants de Ngiri-Ngiri versus 36,8% des répondants de Gombe agissent très souvent de la manière souhaitée.

Abandon des objectifs en cours et penchant centré sur la situation stressante

Le tableau 23 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité par l'abandon des objectifs en cours.

Tableau 23

Répartition des répondants selon la stratégie d'abandon des objectifs

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n=76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

18 (23,7)

15 (19,7)

33 (21,7)

Agit parfois comme ça

16 (21,1)

8 (10,5)

24 (15,8)

Agit souvent comme ça

25 (32,9)

29 (38,2)

54 (35,5)

Agit très souvent comme ça

17 (24,4)

24 (31,6)

41 (27,0)

 
 
 
 

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

D'après les données du tableau 23 ci-dessus, 35,5% (N = 152) des sujets de l'étude préfèrent souvent se pencher sur la situation adverse lorsqu'elle surgit. Les résultats indiquent que 32,9% des adolescents de Ngiri-Ngiri agissent souvent de la manière sus-énoncée versus 36,8% de leurs pairs de Gombe.

Refoulement de la situation jugée adverse par l'adolescent

Le tableau 24 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité par le refoulement de la situation jugée adverse.

Tableau 24

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie de refoulement de la situation jugée adverse

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n=76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

N'agit jamais comme ça

20 (26,3)

7 (9,2)

27 (17,8)

Agit parfois comme ça

13 (17,1)

16 (21,1)

29 (19,1)

Agit souvent comme ça

20 (26,3)

29 (38,2)

49 (32,2)

Agit très souvent comme ça

23 (30,3)

24 (31,6)

47 (30,9)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

D'après ce tableau 24, il convient de retenir que 49 (32,2%) adolescents sur 152 qui ont répondu dans cette étude préfèrent souvent renvoyer dans l'inconscient la situation stressante. Comparativement à Gombe où 38,2% des sujets de l'étude agissent souvent comme ça ; à Ngiri-Ngiri par contre, 30,3% des jeunes adolescents agissent très souvent de cette manière.

Transformation de l'adversité en blague par l'adolescent

Le tableau 25 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité par la transformation de l'adversité en blague.

Tableau 25

 

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie de la transformation de l'adversité en blague

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n=76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

20 (26,3)

9 (11,8)

29 (19,1)

Agit parfois comme ça

12 (15,8)

19 (25,0)

31 (20,4)

Agit souvent comme ça

22 (28,9)

31 (40,8)

53 (34,9)

Agit très souvent comme ça

22 (28,9)

17 (22,4)

39 (25,7)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Il ressort du tableau 25 ci-dessus que 34,9% des répondants préfèrent souvent transformer l'adversité en blague (N = 152). Cependant, pour les adolescents de Ngiri-Ngiri qui ont répondu dans cette étude, 22 sur 76 soit 28,9% agissent souvent comme ça et 22 (28,9%) agissent très souvent comme ça.

Cette situation est différente pour les sujets de Gombe où 40,8% ont affirmé agir souvent de la sorte et 25% ont parfois l'habitude d'agir comme indiqué ci-haut.

Recherche de la distraction cinématographique/télévisuelle

Le tableau 26 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité par la recherche de la distraction cinématographique ou télévisuelle.

Tableau 26

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie de recherche de la distraction cinématographique/télévisuelle

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n= 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

N'agit jamais comme ça

15 (19,7)

12 (15,8)

27 (17,8)

Agit parfois comme ça

18 (23,7)

13 (17,1)

31 (20,4)

Agit souvent comme ça

24 (31,6)

29 (38,2)

53 (34,9)

Agit très souvent comme ça

19 (25,0)

22 (28,9)

41 (27,0)

 
 
 
 

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Parmi les 152 personnes interrogés, 53 (34,9%) ont souvent l'habitude d'aller se distraire au cinéma ou en regardant la télévision lorsqu'ils sont frappés par l'adversité d'ordre familial (voir Tableau 26 ci-dessus).

Cette stratégie adaptative est alors souvent plus appliquée à Gombe (38,2%) qu'à Ngiri-Ngiri (31,6%) par les adolescents qui ont répondu de la même manière.

Intériorisation de la situation stressante par un apprentissage adverso-centré

Le tableau 27 donne la répartition des sujets de l'étude selon l'utilisation de la stratégie contre l'adversité par l'intériorisation de la situation.

Tableau 27

Répartition des sujets de l'étude selon la stratégie d'intériorisation de la situation stressante par un apprentissage adverso-centré

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

N'agit jamais comme ça

15 (19,7)

15 (19,7)

30 (19,7)

Agit parfois comme ça

15 (19,7)

13 (17,1)

28 (18,4)

Agit souvent comme ça

14 (18,4)

25 (32,9)

39 (25,7)

Agit très souvent comme ça

32 (42,1)

23 (30,3)

55 (36,2)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Interrogés sur cette manière d'agir, 55 participants sur 152, soit 36,2% ont déclaré qu'ils ont très souvent l'habitude d'apprendre à vivre avec l'adversité et d'en tirer un enseignement (voir Tableau 27 ci-dessus).

Cette stratégie adaptative d'apprentissage adverso-centré est très souvent appliquée par 42,1% des adolescents de Ngiri-Ngiri qui ont répondu dans cette étude. Cette situation est différente de Gombe où 32,9% des adolescents tirent souvent un enseignement après s'être affrontés face à une situation stressante d'ordre familial.

b. Modes de réponses de l'estime de soi

Cette sous-section s'intéresse à la présentation des données relatives à la maladie : l'estime de soi. Comme mentionné ci-haut, il s'agit d'explorer les modes de réponses de l'estime de soi utilisés par les sujets de l'étude.

Acceptation de soi devant les amis

Le tableau 28 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de l'acceptation de soi.

Tableau 28

Répartition des sujets de l'étude selon le trait d'acceptation de soi devant les amis

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

Non pas comme ça

14 (18,4)

1 (1,3)

15 (9,9)

Parfois comme ça

16 (21,1)

15 (19,7)

31 (20,4)

Souvent comme ça

28 (36,8)

20 (26,3)

48 (31,6)

Très souvent comme ça

18 (23,7)

40 (52,6)

58 (38,2)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

L'analyse du tableau 28 ci-dessus montre que sur 152 adolescents interrogés, 38,2% sont ceux qui s'acceptent toujours devant leurs pairs ; 31,6% déclarent qu'ils s'acceptent souvent tel qu'ils sont.

A Ngiri-Ngiri, 36,8% des répondants ont dit qu'ils s'acceptent souvent. Quant à ceux de Gombe, plus de la moitié (52,6%) ont affirmé qu'ils acceptent toujours d'être ce qu'ils sont sans se sentir complexés.

Sensation de plaisir de se retrouver devant des nouvelles situations

Le tableau 29 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de sensation de plaisir de se retrouver devant des nouvelles situations.

Tableau 29

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de sensation de plaisir de se retrouver dans des nouvelles situations

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

Non pas comme ça

19 (25,0)

10 (13,2)

29 (19,1)

Parfois comme ça

17 (22,4)

9 (11,8)

26 (17,1)

Souvent comme ça

21 (27,6)

35 (46,1)

56 (36,8)

Très souvent comme ça

19 (25,0)

22 (28,9)

41 (27,0)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

La répartition des répondants selon ce trait psychologique donne un renseignement selon lequel 36,8% des jeunes adolescents de deux milieux confondus, ont souvent eu le plaisir de se retrouver devant des nouvelles situations et 27% ont quant à eux très souvent le même plaisir (voir Tableau 29 ci-dessus).

Par ailleurs, comparativement aux répondants de Gombe où 46,1% ont déclaré qu'ils ont souvent eu ce plaisir de se rencontrer des nouvelles situations, 27,6% de ceux de Ngiri-Ngiri sont ceux qui se sentent souvent comme ça.


Parler et/ou discuter de ses projets avec les autres

Le tableau 30 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de partage de ses projets avec les autres.

Tableau 30

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de parler et/ou discuter de ses projets avec les autres

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Non pas comme ça

16 (21,1)

8 (10,5)

24 (15,8)

Parfois comme ça

12 (15,8)

16 (21,1)

28 (18,4)

Souvent comme ça

32 (42,1)

30 (39,5)

62 (40,8)

Très souvent comme ça

16 (21,1)

22 (28,9)

38 (25,0)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Au regard du tableau 30 ci-dessus, il sied de retenir que 40,8% des sujets ayant participé à cette étude ont souvent l'habitude de discuter de leurs projets avec leurs pairs.

Toutefois, cette réactivité semble être différemment de mise dans les deux milieux. A Ngiri-Ngiri, 42,1% des répondants discutent souvent de leurs projets avec d'autres personnes, alors qu'à Gombe, 39,5% des adolescents ayant répondu à l'étude affirment qu'ils ont souvent l'habitude de le faire.

Mérite du respect des autres

Le tableau 31 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de mérite du respect de la part des autres.

Tableau 31

Répartition des sujets de l'étude selon le trait du mérite du respect des autres

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

Non pas comme ça

14 (18,4)

12 (13,2)

26 (17,1)

Parfois comme ça

18 (23,7)

15 (19,7)

33 (21,7)

Souvent comme ça

25 (32,9)

25 (32,9)

50 (32,9)

Très souvent comme ça

19 (25,0)

24 (31,6)

43 (28,3)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

En répartissant les sujets de l'étude selon ce trait de l'estime de soi, 50 adolescents interrogés sur 152, soit 32,9% affirment mériter souvent le respect des autres. Selon les résultats du tableau 31 ci-dessus, il existe une égalité de 32,9% dans les deux communes (c'est-à-dire 32,9% à Ngiri-Ngiri et 32,9% à Gombe) pour le mérite du respect des autres qui est souvent observé selon la déclaration des sujets interrogés.

En revanche, 31,6% des adolescents de Gombe versus 25% de ceux de Ngiri-Ngiri ont affirmé qu'ils se sentent toujours respectés par les autres.

Auto préoccupation des adolescents en rapport avec ce que les autres pensent d'eux

Le tableau 32 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait d'auto préoccupation.

Tableau 32

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de l'auto préoccupation en rapport avec ce que les autres pensent de soi

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

 

Non pas comme ça

13 (17,1)

13 (17,1)

26 (17,1)

Parfois comme ça

12 (15,8)

21 (27,6)

33 (21,7)

Souvent comme ça

22 (28,9)

19 (25,0)

41 (27,0)

Très souvent comme ça

29 (38,2)

23 (30,3)

52 (34,2)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

La répartition des sujets de l'étude (N = 152) d'après cette caractéristique indique que plus d'un tiers des répondants (34,2%) se sentent toujours préoccupés de ce que les autres pensent d'eux. Selon les résultats du tableau 32 ci-dessus, ce sont surtout les adolescents de Ngiri-Ngiri (38,2%) qui se sentent toujours préoccupés par rapport à ceux de Gombe (30,3%).

Considération des problèmes traumatisants

Le tableau 33 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de considération des problèmes.

Tableau 33

 

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de la considération des problèmes traumatisants comme défis et non irritations

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Non pas comme ça

17 (22,4)

11 (14,5)

28 (18,4)

Parfois comme ça

16 (21,1)

17 (22,4)

33 (21,7)

Souvent comme ça

24 (31,6)

25 (32,9)

49 (32,2)

Très souvent comme ça

19 (25,0)

23 (30,3)

42 (27,6)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Pour maintenir leur estime, 32,2% des adolescents questionnés ont dit qu'ils préfèrent souvent considérer les problèmes qui les traumatisent comme défis et non irritations ; 27,6% de ces personnes interrogées ont déclaré qu'elles considèrent toujours ces problèmes comme étant des défis à relever (voir Tableau 33 ci-dessus).

L'écart n'est pas si grand entre les répondants de Gombe (32,9%) et ceux de Ngiri-Ngiri (31,6%) dont la réaction est de souvent considérer les problèmes comme des défis et non comme des irritations.

Demande d'aide auprès des autres sans complexe

Le tableau 34 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de demande d'aide auprès des autres sans complexe.

Tableau 34

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de la demande d'aide auprès des autres sans complexe

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe (n = 76)

Total (N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Non pas comme ça

21 (27,6)

11 (14,5)

32 (21,1)

Parfois comme ça

12 (15,8)

16 (21,1)

28 (18,4)

Souvent comme ça

25 (32,9)

29 (38,2)

54 (35,5)

Très souvent comme ça

18 (23,7)

20 (26,3)

38 (25,0)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

L'analyse des données en rapport avec ce trait psychologique de l'estime de soi des adolescents indique que, lorsqu'ils rencontrent une situation adverse au sein de leurs ménages, un peu plus d'un tiers des répondants (35,5%) demandent souvent de l'aide auprès de leurs pairs ou autres personnes sans se sentir ni coupables, ni embarrassés.

Comme l'indique le tableau 34 ci-dessus, à Ngiri-Ngiri, cette réaction est souvent de mise par 32,9% des sujets qui ont répondu dans cette étude contre 38,2% des jeunes adolescents de Gombe.

Regard courageux des autres lors de l'interaction

Le tableau 35 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de courage d'affronter les autres.

Tableau 35

Répartition des sujets de l'étude selon le trait du regard courageux des autres lors de l'interaction

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Non pas comme ça

19 (25,0)

7 (9,2)

26 (17,1)

Parfois comme ça

15 (19,7)

20 (26,3)

35 (23,0)

Souvent comme ça

14 (18,4)

31 (40,8)

45 (29,6)

Très souvent comme ça

28 (36,8)

18 (23,7)

46 (30,3)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

La répartition des sujets de l'étude d'après cette caractéristique psychologique montre que 30,3% des répondants dans les deux communes ont toujours eu le courage de regarder les autres dans les yeux lorsqu'ils échangent avec eux ; ils sont suivis de 29,6% de ceux qui font souvent la même chose (voir Tableau 35 ci-dessus).

Comparativement à leurs pairs de Gombe qui, à presque 41% (40,8%) agissent de manière souhaitable, c'est-à-dire souvent comme ça, 28 (36,8%) adolescents de Ngiri-Ngiri sont ceux qui ont toujours eu l'habitude de regarder dans les yeux avec courage, leurs interlocuteurs quand ils parlent avec eux.

Sensation de nervosité/timidité lors de la première rencontre avec les inconnus

Le tableau 36 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de sensation de nervosité/timide lors de la première rencontre avec les inconnus.

Tableau 36

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de la sensation de nervosité ou timidité lors de la première rencontre avec les inconnus

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Non pas comme ça

14 (18,4)

12 (15,8)

26 (17,1)

Parfois comme ça

18 (23,7)

11 (14,5)

29 (19,1)

Souvent comme ça

24 (31,6)

27 (35,5)

51 (33,6)

Très souvent comme ça

20 (26,3)

26 (34,2)

46 (30,3)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Le tableau 36 ci-dessus montre que 33,6% des sujets interrogés ne se sentent pas souvent nerveux/timides lorsqu'ils rencontrent pour la première fois des personnes inconnues à qui ils doivent du respect ; ils sont suivis de 30,3% de leurs pairs qui ne se sentent pas toujours comme nerveux/timides.

Par rapport à Gombe où 35,5% des répondants ne se sentent pas souvent nerveux/timides et 34,2% ne se sentent pas toujours de la manière indiquée ; à Ngiri-Ngiri, 31,6% des sujets interrogés ont déclaré qu'ils ne se sentent pas souvent nerveux/timides et 26,3% ne se sentent pas toujours nerveux/timides lorsqu'ils rencontrent pour première fois les personnes inconnues à ils doivent du respect.

Sensation de nervosité par l'adolescent lorsqu'il devient le centre d'intérêt dans des grands groupes

Le tableau 37 donne la répartition des sujets de l'étude selon le trait de sensation de nervosité dans les grands groupes.

Tableau 37

Répartition des sujets de l'étude selon le trait de la sensation de nervosité face aux grands groupes

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Non pas comme ça

11 (14,5)

15 (19,7)

26 (17,1)

Parfois comme ça

24 (31,6)

17 (22,4)

41 (27,0)

Souvent comme ça

26 (34,2)

21 (27,6)

47 (30,9)

Très souvent comme ça

15 (19,7)

23 (30,3)

38 (25,0)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Il ressort de l'analyse des données résumées dans le tableau 37 en rapport avec la sensation de nervosité lorsque l'on devient le centre de l'attention dans les grands groupes que 30,9% des sujets interrogés ont déclaré ne pas souvent se sentir nerveux lorsqu'ils sont considérés comme le centre d'intérêt dans les grands groupes, 41 (27%) répondants (N = 152) ont déclaré se sentir parfois nerveux lorsqu'ils deviennent le centre l'intérêt dans les grands groupes tel qu'à l'école (voir Tableau 37 ci-dessus).

A Ngiri-Ngiri, 34,2% des répondants ont déclaré qu'ils ne se sentent pas souvent nerveux lorsqu'ils deviennent le centre d'intérêt dans les grands groupes tels qu'à l'église, à l'école... ; 30,3% des répondants de Gombe ont déclaré par contre ne pas se sentir toujours nerveux dans les mêmes situations.

Après avoir analysé les sous-variables relatives aux stratégies de coping et aux modes de réponses de l'estime de soi, il s'est avéré pertinent de présenter de manière succincte les prévalences de la résilience et de l'estime de soi chez les sujets de l'étude. La sous-section 4.2.4 s'attèle à la présentation de ces prévalences.

4.2.4 Prévalence de la maladie dans la population étudiée

a. Prévalence de la résilience

Le tableau 38 présente les données relatives à la prévalence de la résilience dans la population étudiée.

Tableau 38

Prévalence de la résilience

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Malade (M+)

31 (40,8)

23 (30,3)

54 (35,5)

Non-malade (M-)

45 (59,2)

53 (69,7)

98 (64,5)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Comme l'indique le tableau 38 ci-dessus, 31 adolescents sur 76 interrogés à Ngiri-Ngiri soit 40,8%, versus 23 (30,3%) adolescents sur 76 qui ont répondu ont présenté la désadaptation (ou une mauvaise résilience). En somme, 54 répondants sur 152 qui ont participé à cette étude ont présenté les caractéristiques d'une mauvaise résilience. Ce qui explique que la prévalence de la résilience est estimée à 35,5% dans les deux milieux ; elle est estimée à 40,8% à Ngiri-Ngiri et à 30,3% à Gombe. Les figures 3 et 4 montrent les taux de prévalence de la résilience dans les deux milieux de l'étude.

Figure 3. Taux de prévalence de la résilience (M+) comparé à M-

57,4%

42,6%

Figure 4. Taux de prévalence (%) de la résilience de deux milieux

b. Prévalence de l'estime de soi

Le tableau 39 présente les données relatives à la prévalence de l'estime de soi dans la population étudiée.

Tableau 39

Prévalence de l'estime de soi

 

Ngiri-Ngiri

(n = 76)

Gombe

(n = 76)

Total

(N = 152)

f (%) f (%) f (%)

Malade (M+)

30 (39,5)

26 (34,2)

56 (36,8)

Non-malade (M-)

46 (60,5)

50 (65,8)

96 (63,2)

Total

76 (100,0)

76 (100,0)

152 (100,0)

Ce tableau 39 indique qu'à Ngiri-Ngiri, 39,5% des sujets de l'étude ont présenté les traits de la mésestime versus 34,2% des répondants de Gombe ont manifesté des caractéristiques pathologiques de ce trait psychologique qu'est l'estime de soi.

L'analyse globale des données relatives à ce trait psychologique a indiqué que la prévalence de la mésestime est estimée à 36,8% parmi les sujets qui ont répondu à cette étude. Les figures 5 et 6 montrent les taux de prévalence de l'estime de soi chez les répondants.

Figure 5. Taux de prévalence de l'estime de soi (M+) comparé à M-

46,4%

53,6%

Figure 6. Taux de prévalence (%) de l'estime de soi dans les deux milieux

4.3 Résultats des analyses bi-variées

Dans cette partie du chapitre, nous procédons à la vérification de l'hypothèse alternative qui a postulé l'existence des associations entre le SSE des parents et la résilience puis l'estime de soi des adolescents citadins. Cette hypothèse a deux volets. Le premier volet suggère qu'il existe une association positive et significative entre le SSE des parents et la résilience des adolescents. Le deuxième volet suggère cette association entre le SSE des parents et l'estime de soi.

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