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L'acceptabilité et l'accessibilité du dépistage volontaire du VIH/SIDA chez les femmes enceintes dans les 3 zones de sante urbaines de Bukavu et dans la zone de sante rurale de Katana

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par François MUTULA
I.S.T.M./BUKAVU - Licencié en SANTE PUBLIQUE 0000
  

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1.1.2. Explicitation du problème.

L'acceptabilité et l'accessibilité constituent les deux aspects les plus importants et deux conditions majeures pour la réussite de tout programme d'un dépistage du VIH.

Depuis la découverte du Virus de l'Immuno déficience Humaine il a été constaté que des tests de dépistage de ce virus sont effectués auprès des malades et autres personnes en consultation comme les femmes enceintes en consultation prénatale à leur insu, sans leur consentement. Par conséquent cela ne facilite pas la communication du résultat surtout lorsqu'il s'avère positif ainsi que la prise en charge des cas à VIH+ et la mise en application des stratégies de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

De même dans la plus part de cas ces dépistages VIH réalisés sans l'accord de la personne lui sont facturés ce qui constitue un frein à l'accès à ce dépistage surtout pour les femmes enceintes pour lesquelles ce test est très indispensable dans la mesure où il permet de réduire le risque de contamination de l'enfant par sa mère séropositive et qui n'est pas disposée à payer ce test du fait qu'elle ne le trouve pas important car n'étant pas « malade » ou alors ne dispose pas de moyen pour le payer sans oublier toutes les considérations socioculturelles autour de ce test, ce qui peut bloquer l'accessibilité à ce dépistage.

Ainsi dans plusieurs pays en voie de développement, l'acceptabilité et l'accessibilité du test VIH chez les femmes enceintes restent encore aujourd'hui un grand problème et des études pour pouvoir approfondir la question afin de proposer des orientations pour faciliter l'acceptation et l'accessibilité au test VIH chez les femmes enceintes clé de succès de tout programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant sont très rares et n'existent pas encore pour la ville de Bukavu et les zones de santé rurales de la province du Sud-Kivu qui pourtant ont besoin de ce programme.

1.3. Présentation du problème dans le monde

Les femmes enceintes constituent l'un des groupes vulnérables de la population couramment testée pour la surveillance épidémiologique du VIH/SIDA.

1.3.1. Dans les pays industrialisés

Au Canada, les études de prévalence du VIH chez les femmes enceintes démontrent que le taux de séroprévalence s'établit à environ 3,0 et 4,0 cas par tranche de 10.000 femmes. Ce taux varie d'une province à l'autre, atteignant 1,9 cas en Ontario (1991-1992) et 8,7 cas à Terre-Neuve (1991-1993). (13)

En 1993, dans les pays industrialisés, cette pathologie avait une séroprévalence chez les femmes enceintes de 3,7% à Nagasaki au Japon et 2,8% à Okinawa dans le même pays. (16)

En France (région parisienne), la séroprévalence se situe entre 2,5 et 9,5 pour mille ; à Limages (France), elle est de 0,14% (0,1% chez les Françaises et 0,29% chez les femmes enceintes d'origines étrangères). Pour un nombre total de 800.000 accouchements par an en France, on peut estimer 2.000 à 3.500 femmes enceintes VIH positives chaque année. (16)

En Europe, en 1994-1995, la prévalence de l'infection à VIH (pour 10.000) chez les femmes enceintes se situait entre 0,0% et 49 pour mille. (5)

En outre, le taux est plus élevé dans les grands centres urbains tels que Vancouver où, en 1994, il atteignait 4,7 cas, comparativement à 3,4 cas pour le reste de la Colombie-Britannique ou Montréal où, en 1990 il atteignait 15,3 cas comparativement à 5,2 cas pour le reste du Québec. (25)

Cela dit, les provinces dépourvues de grands centres urbains peuvent néanmoins afficher un taux de séroprévalence élevé, c'est le cas du Nouveau-Brunswick, où entre 1994 et 1996, le taux s'établissait à 4,1 cas par tranche de 10.000 femmes. (20)

D'autre part, au Manitoba, on note une tendance à l'augmentation du nombre de cas d'infection à VIH chez les femmes en âge de procréer, dont le taux de

séroprévalence est passé de 0,7 à 3,2 cas par tranche de 10.000 femmes entre 1991 et 1994-1995. (4)

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