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Etude comparative des couts des aménagements hydro-agricoles dans la vallée du fleuve Sénégal de 1990 à  2008

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par El hadji MAR
Ecole Nationale Supérieure D'Agriculture (ENSA) de Thiès (Sénégal) - Ingénieur Agronome 2011
  

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2.2.Température

On distingue trois grandes saisons :

La saison des pluies qui dure trois mois (Juillet à Septembre) et dont les amplitudes thermiques sont relativement faibles (23°C minimale et 35°C maximale). L'humidité relative de l'air est élevée ;

La saison sèche froide qui se situe entre mi-novembre et Février, caractérisée par des minima plus faibles compris entre 12°et 16°C et par des maxima compris entre 30 et 34°C. L'humidité relative de l'air est très basse ;

La saison sèche chaude se situe entre mars et juin. Les températures minimales varient entre 16 et 23°C et les maximales s'élèvent de 35 à 40°C pour culminer en mai à plus de 40°C.

2.3.Evaporation

Les moyennes annuelles de l'évaporation Piche sont de l'ordre de 5,1 mm/j à Saint Louis, 7,9mm/j à Podor et 8,9 à Matam correspondant à une lame d'eau de 1880 à 3265 mm/an.

2.4.Pédologie

On distingue dans la Vallée du Fleuve Sénégal quatre grands types de sol classés en fonction de leur texture et de leur structure. (FAO, 1973).

Tableau 1: Classification des sols dans la Vallée (FAO, 1973)

TYPES DE SOLS

Nom local

Méthode IRD (ex ORSTOM)

Méthode FAO

Hollaldé

Vertisols et paravertisols / Vertisols topomorphes non grumosoliques Hydromorphes / Gley de surface et
d'ensemble

Chronic vertisols Eutric gleysols

Faux Hollaldé

Vertisols et paravertisols / Vertisols topomorphes non grumosoliques Hydromorphes / pseudo-gley à tâches et concrétions Peu évolué / d'apport hydromorphes

Chronic vertisols Eutric fluvisols Eutric fluvisols

Fondé

Sols isohumics / brun rouge subaride Minéral brut / d'apport éolien

Minéral brut / d'apport fluvial

Haplic xenosols Eutric regosols Eutric fluviosols

Diéri

Sols isohumics / brun rouge subaride Minéral brut / d'apport éolien

Minéral brut / d'apport fluvial

Haplic xenosols Eutric regosols Eutric fluviosols

2.5.Hydrologie

Le Fleuve Sénégal est long de 1790 kilomètres, il prend sa source en Guinée Conakry dans le
massif du Fouta Djallon. Son bassin versant couvre une superficie de 335000 km2. Le Fleuve
a un régime tropical caractérisé par une crue de juillet à octobre et un étiage de février à juin.

Il a un débit moyen de 780 m3/s, correspondant à un volume d'eau de 25 milliards de m3.

A côté de ce dernier, nous avons un réseau de cours d'eau rattachés au Fleuve Sénégal dont certains jouent le rôle d'adducteur et d'autres, le rôle d'émissaire de drainage.

Dans le Delta :

Le Gorom, long de 60 kilomètres et scindé en deux biefs. Le Gorom amont qui part du village de Ronkh plus précisément sur le site de Bépar et se termine à Boundoum barrage. Le Gorom aval qui va de Boundoum à l'ouvrage G situé sur le Fleuve Sénégal à la lisière du Parc National des Oiseaux du Djoudj. Le Gorom est intrinsèquement lié au Fleuve d'où proviennent presque toutes ses eaux. Le Gorom contribue à l'approvisionnement en eau des périmètres irrigués en plus de l'activité de pêche qui s'y développe. Il rejoint le Fleuve en amont de l'île de Tieng en alimentant sur sa rive gauche les marigots du Kassack et du Lampsar ;

Le Lampsar relié au Gorom amont à hauteur du village de Boundoum-barrage où il prend son origine, entre en confluence, successivement, avec les marigots du Kassack, du Djeuss et du marigot de Khant avant de se jeter dans le Fleuve Sénégal en amont de la ville de Saint-Louis ;

Le Gorom amont et le Lampsar constituent un axe dénommé axe Gorom-Lampsar. Il constitue le vecteur d'eau le plus important du Delta.

Le Djeuss, long d'une cinquantaine de kilomètres, prend son origine au sud-est du parc de Djoudj et s'écoule presque parallèlement au Lampsar avec qui il entre en confluence au nord de la ville de Saint-Louis ;

Le Kassack a son origine entre le Gorom et le Lampsar ; il s'écoule parallèlement au Gorom sur 30 kilomètres avant de se joindre au Lampsar ;

Le Diawel et le Natchie situés au Nord Est du Delta. Le Natchie sert aujourd'hui de collecteurs d'eaux de drainage des casiers rizicoles de Thiagar et sucriers de la CSS ; son écoulement s'arrête dans une plaine à l'ouest de Richard-Toll ;

Le Ngalam situé au sud-est de l'axe Gorom-Lampsar, dans le Diéri, reçoit les eaux de lessivage de la réserve attenante à l'ouvrage vanné de Ndiawdoune.

Le lac de Guiers : Principale réserve d'eau douce du Sénégal, le lac de Guiers occupe une dépression allongée dans l'axe Nord-Sud d'environ 50 kilomètres de large entre 15°55 et 16° 16 de longitude ouest. L'alimentation du lac dépend du Fleuve Sénégal par l'intermédiaire de la rivière Taouey. C'est à partir de ce lac que se fait l'alimentation en eau de la ville de Dakar.

Dans la basse Vallée, les principaux cours d'eau sont :

Le Ngallenka, qui prend son origine à Ndierba et se prolonge jusqu'à hauteur de la cuvette de Guédé Mbantou où il se jette dans le Doué.

Le Gayo est un marigot temporaire situé à 3 km de Donaye, il est alimenté par le Fleuve et les pluies. La fréquentation est faible, sauf à la zone du bac pour la traversée. Il s'écoule parallèlement avec la Doué et alimente une partie de la cuvette de Ndioum.

Le Doué, est le plus long affluent dans la basse Vallée. Il pend son origine à hauteur de la cuvette de Nianga et s'écoule parallèlement avec le Fleuve Sénégal. Il alimente en eau d'irrigation les cuvettes de Diomandou, Madina Pété, Aéré Lao et se jette dans le Fleuve Sénégal dans la communauté rurale de Golaya.

Dans la moyenne Vallée se trouvent le Diamel et le Dioulol dans la région de Matam. 2.6.Végétation

La végétation de la Vallée du Fleuve Sénégal est surtout marquée par une diversité entre la moyenne Vallée et la Delta. La zone marginale du lit mineur est occupée par une végétation plus ou moins dense et complexe faisant la transition entre la forêt et la savane arbustive claire du Diéri ; les espèces qui y dominent sont les Accacia, les Balanites et les Ziziphis. Quant au Delta, il se caractérise par des espèces halophiles telles que le Tamarix senegalensis l'Acacia stenocarpa, l'Euphorbia balsamifera, le Commiphora africana, le Bauhinia rufescens, les Combretum micranthum, le Balanites aegyptiaca et même des palétuviers du côté de l'embouchure du Fleuve. La moyenne Vallée est marquée par une absence presque totale de strates herbacées. On rencontre l'Acacia senegalensis, l'Acacia tortilis, l'Acacia nilotica, l'Acacia seyal, le Combretum glutonosum, le Zizyphus mauritiana

Source SAED/SIG ; 2010

Carte 1: Situation de la zone d'intervention de la SAED

DEUXIEME PARTIE : TYPOLOGIE DES

AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

DANS LA VALLEE DU FLEUVE

SENEGAL, SITUATION DES MARCHES

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo