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Subventions cotonnières des pays développés et distorsions sur le marche mondial : une approche par le modèle vectoriel a correction d'erreur

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par ALAVO O Modeste et AVOUTOU Mathieu
Université d'Abomey-Calavi - Maitrise en Sciences Economiques 2006
  

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PARAGRAPHE 2 : Méthode d'analyse

Pour apprécier les relations qui existent entre les différentes variables de notre modèle, nous allons estimer le modèle vectoriel à correction d'erreur - après avoir dans un premier temps fait les tests de diagnostic sur les données (stationnarité et cointégration) - par le logiciel E.Views. Ensuite, nous allons vérifier la justesse des résultats du MVCE par l'analyse des fonctions de réponses impulsionnelles et de la décomposition de la variance. Pour finir, nous comptons utiliser le modèle d'équilibre partiel de Goreux (2003a) pour évaluer l'éventuelle perte des recettes d'exportation des producteurs de l'AOC en 2001/2002.

A. Tests de diagnostic sur les données

Notre analyse débute par l'étude de la stationnarité des variables. Pour ce faire, on procède aux tests de racine unitaire développés par Fuller (1976) et Dickey et Fuller ( 1979, 1981). Cette analyse nous permet de déterminer l'ordre d'intégration des différentes variables retenues. On dit qu'une série est intégrée d'ordre (d) si sa différence d ième est stationnaire ; c'est-à-dire intégrée d'ordre 0. Après la détermination de l'ordre d'intégration, si les variables en scène sont intégrées d'ordre1 [I(1)], cela voudrait dire qu'il existerait un risque de cointégration entre les variables. Cette présomption de cointégration ne serait confirmée qu'après étude de la stationnarité du résidu obtenu à l'issue de l'estimation par les MCO de la relation de long terme ( LT ) suivante :

LPRCt = á0 + á1 LNSUBt + á2 LCONSt + á3 LPROt + á4 LPRPt + åt

Où åt est le terme d'erreur.

Le test ADF permet de juger de la stationnarité du résidu. A la suite de la confirmation de la stationnarité du résidu, on peut conclure que les variables sont cointégrées. Du fait qu'il s'agit d'un modèle multivarié on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Ce qui fait appel à la représentation vectorielle à correction d'erreur qui n'est rien d'autre que l'approche cointégrée du VAR.

B. Estimation du MVCE

Les grandes étapes relatives à l'estimation d'un MVCE sont les suivantes :

Etape1 : détermination du nombre de retards p du modèle. Plusieurs critères servent à discriminer entre les retards (Akaike, Hannan- Quinn, Schwarz). Nous retenons le critère de Schwarz qui donne un nombre de retard inférieur à celui de Akaike. Ce choix se justifie par le fait que dans le modèle VAR un nombre élevé de retards réduit le nombre d'observations. Ceci est d'autant plus ressenti lorsque les séries ne sont pas longues. Le nombre de retards obtenu est donc celui qui minimise la fonction de Schwarz :

SC(h) = Ln( SCRh / n) + hLn n /n

SCRh = somme des carrés des résidus pour le modèle à h retards

n = nombre d'observations

Ln = logarithme népérien

Etape 2 : test de Johansen permettant de connaître le nombre de relations de cointégration. Johansen a proposé deux statistiques pour déterminer le nombre de vecteurs de cointégration : le test de la Trace et le test de la valeur propre maximale. Nous retenons celui de la Trace qui est plus usité par rapport à l'autre.

L'hypothèse nulle testée est : r = q, c'est-à-dire qu'il existe au plus r vecteurs de cointégration. On rejette l'hypothèse nulle de r relations de cointégration lorsque la statistique de la Trace est superieure à sa valeur critique. Plusieurs cas pourraient se présenter : r = 0 ; 0 < r < K ; r =K avec K = nombre de variables du modèle.

Lorsque 0< r < K, cela signifie que les variables sont cointégrées de rang r et qu'il existe donc r relations de cointégration. Un modèle à correction d'erreur peut alors être estimé.

Par ailleurs pour effectuer le test de la Trace, la spécification à retenir dépend de :

- L'absence ou la présence de constante dans le modèle à correction d'erreur,

- L'absence ou la présence de constante et de tendance dans les relations de cointégration.

Etape 3 : Identification des relations de cointégration, c'est à dire des relations de long terme entre les variables. A cette étape, on choisit les relations de long terme qui nous donnerons des écarts types relativement faibles et les relations adéquates.

Etape 4 : estimation par la méthode du Maximum de Vraisemblance du modèle vectoriel à correction d'erreur et validation avec les tests usuels : significativité des coefficients et vérification du signe et de la significativité des termes à correction d'erreur. A cette étape, la méthode du Maximum de Vraisemblance reprend l'estimation de la relation de long terme estimée par les MCO et fournit les équations de court terme.

Après l'estimation du MVCE, on s'intéresse à l'analyse dynamique par les fonctions de réponses impulsionnelles et à la décomposition de la variance de manière à voir si ces deux outils d'analyse supplémentaires confirment les résultats du MVCE.

Enfin, pour mesurer l'éventuelle perte de recettes d'exportation des pays de l' AOC producteurs de coton en 2001/2002, on compte procéder comme suit :

- utiliser l'élasticité prix des subventions fournie par la relation de court terme (du MVCE) estimée par la méthode du Maximum de Vraisemblance pour déterminer le nouveau prix p' sans subvention.

-Ensuite, intégrer ce nouveau prix p' dans le modèle d'équilibre partiel développé par L.Goreux (voir annexe 2) pour apprécier l'augmentation des recettes d'exportation à la suite de la suppression des subventions.

Chapitre II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX

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